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  1. #41
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    Par défaut OpenAI : « Nous avons conclu un accord de principe pour que Sam Altman revienne chez OpenAI en tant que PDG »
    OpenAI : « Nous avons conclu un accord de principe pour que Sam Altman revienne chez OpenAI en tant que PDG »,
    un retour qui s'accompagne d'un changement dans le conseil d'administration

    Sam Altman, qui a été licencié vendredi dernier de son poste de PDG d’OpenAI, la startup d’intelligence artificielle la plus connue au monde, était en pourparlers avec le conseil d’administration de l’entreprise pour éventuellement reprendre ses fonctions. Après toutes ces péripéties, OpenAI annonce être parvenu à un accord de principe : Sam Altman revient en temps que PDG.

    Altman, qui était devenu le visage de l’intelligence artificielle après le succès viral de son chatbot, ChatGPT, aurait des réticences à revenir et aurait demandé des changements importants dans la gouvernance de l’entreprise.

    Le licenciement d’Altman a provoqué un séisme dans le secteur technologique et a plongé OpenAI dans le chaos. Plusieurs personnes, dont le président d’OpenAI, Greg Brockman, ont démissionné par solidarité avec Altman. Le conseil d’administration d’OpenAI fait également face à la pression des investisseurs, dont Microsoft et SoftBank, pour rétablir Altman. Il y a même une possibilité que le conseil d’administration lui-même démissionne dans les prochains jours.

    Les raisons du limogeage d’Altman restent floues, mais il semblerait qu’il y ait eu des désaccords profonds entre le PDG et son conseil sur la sécurité, la vitesse de développement et la commercialisation de l’intelligence artificielle.

    Un sujet sur lequel est revenu Vinod Khosla, l'un des premiers investisseurs de l'entreprise :

    J'ai été le premier investisseur en capital-risque dans OpenAI. Le drame du week-end a illustré mon affirmation selon laquelle les mauvais conseils d’administration peuvent nuire aux entreprises. Des titres fantaisistes comme « Directeur de la stratégie au Centre pour la sécurité et les technologies émergentes de Georgetown » peuvent donner une fausse impression de compréhension du processus complexe de l'innovation entrepreneuriale. La religion de « l'altruisme efficace » des membres du conseil d'administration d'OpenAI et sa mauvaise application auraient pu empêcher le monde de profiter des énormes avantages de l'intelligence artificielle. Imaginez des médecins gratuits pour tout le monde et des tuteurs quasi gratuits pour chaque enfant de la planète. C’est tout l’enjeu de la promesse de l’IA.

    Les meilleures entreprises sont celles dont les visions sont dirigées et mises en œuvre par leurs entrepreneurs fondateurs, ceux qui mettent tout en jeu pour remettre en question le statu quo - des fondateurs comme Sam Altman - qui affrontent le risque de front et qui sont concentrés - donc totalement - pour rendre le monde meilleur. Les choses peuvent mal tourner et des abus se produisent, mais les avantages des bons fondateurs dépassent de loin les risques des mauvais. [...] Une vision globale qui change le monde est axiomatiquement risquée. Cela peut même faire peur. Mais c’est le seul levier grâce auquel la condition humaine s’est améliorée au cours de l’histoire. Et nous pourrions détruire ce potentiel avec des discours universitaires sur un risque existentiel insensé, à mon avis.
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    C'est dans ce contexte qu'ont eu lieu les négociations...

    Malgré l'offre de Microsoft, Sam Altman et le co-fondateur Greg Brockman étaient toujours prêts à revenir chez OpenAI à condition entre autres que les autres membres du conseil d'administration qui l'ont [Sam Altman] licencié se retirent.

    L’exode massif promis de pratiquement tous les employés d’OpenAI – y compris le membre du conseil d’administration et scientifique en chef Ilya Sutskever, qui a dirigé la démarche initiale visant à destituer Altman – signifie qu'il y a plus de pression que jamais sur le conseil d'administration. Altman a posté sur X que « nous allons tous travailler ensemble d’une manière ou d’une autre », ce qui est censé indiquer que le combat continue.

    Altman, l'ancien président Brockman et les investisseurs de la société tentaient alors toujours de trouver une sortie en douceur pour le conseil d'administration, indiquaient plusieurs sources ayant une connaissance directe de la situation. Les sources ont qualifié l’annonce d’embauche par Microsoft, qui devait trouver une solution à la crise avant l’ouverture de la bourse lundi, de « modèle d’attente ».

    Microsoft avait déjà annoncé qu'il embauchait Altman, bien que le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a suggéré lundi qu'il était ouvert au retour d'Altman à OpenAI. À la question « est-ce que Sam Altman va devenir un employé Microsoft ? », ce dernier a répondu :

    Vendredi matin, je me suis levé et j'étais très engagé envers nos clients, notre feuille de route technologique et j'ai vraiment collaboré avec OpenAI et avec Sam. Et là, alors que nous parlons lundi, je suppose que c'est exactement au même endroit où je me trouve, c'est-à-dire que, je pense, nous avons toute la technologie et la capacité pour continuer à innover sur les produits que vous avez vus lors de notre dernière conférence Ignite la semaine dernière, allant du silicium à Copilot, tout en étant engagé envers OpenAI et Sam, quelle que soit la configuration. Évidemment, nous voulons que Sam et Greg aient un foyer fantastique, s'ils venaient à ne plus retourner chez OpenAI, mais, vous savez, j'en suis exactement là où j'étais vendredi matin.

    Altman a indiqué que la « priorité absolue » pour lui et Nadella est de garantir qu'OpenAI « continue de prospérer » et qu'ils « s'engagent à assurer pleinement la continuité des opérations à nos partenaires et clients ». Le partenariat OpenAI/Microsoft « rend cela tout à fait réalisable », a-t-il ajouté.

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    ... qui ont abouties au retour de principe de Sam Altman en tant que PDG

    Le conseil d'administration a fini par céder et a indiqué le retour de principe de Sam Altman :

    Nous avons conclu un accord de principe pour que Sam Altman revienne chez OpenAI en tant que PDG avec un nouveau conseil d'administration initial composé de Bret Taylor (président), Larry Summers et Adam D'Angelo.

    Nous collaborons pour comprendre les détails. Merci beaucoup pour votre patience à travers cela.
    Une nouvelle qui ne va peut-être pas plaire à Emmett Shear, qui, comme son prédécesseur, n'aura pas mis longtemps sur le siège du PDG intérimaire de l'entreprise. Il s'était d'ailleurs fendu d'un discours indiquant qu'il a réfléchi à la situation et les chantiers qu'il allait attaquer :

    Aujourd'hui, j'ai reçu un appel m'invitant à considérer une opportunité unique dans une vie : devenir le PDG intérimaire de @OpenAI. Après avoir consulté ma famille et réfléchi quelques heures, j'ai accepté. J'avais récemment démissionné de mon poste de PDG de Twitch en raison de la naissance de mon fils de 9 mois. Passer du temps avec lui a été tout aussi gratifiant que je l'avais imaginé, et j'étais heureux d'éviter un emploi à temps plein. J'ai accepté ce poste parce que je crois qu'OpenAI est l'une des entreprises les plus importantes qui existent actuellement. Lorsque le conseil d'administration m'a fait part de la situation et m'a demandé de prendre ce rôle, je n'ai pas pris cette décision à la légère. En fin de compte, j'ai senti que j'avais le devoir d'aider si je le pouvais.

    J'ai passé la journée d'aujourd'hui à m'abreuver le plus possible, à parler au conseil d'administration, à un petit nombre de partenaires majeurs et à écouter les employés. Notre partenariat avec Microsoft reste solide, et ma priorité dans les semaines à venir sera de m'assurer que nous continuons à bien servir tous nos clients. Les employés d'OpenAI sont extrêmement impressionnants, comme vous l'avez peut-être deviné, et extrêmement motivés par leur mission. Il est clair que le processus et la communication autour du renvoi de Sam ont été très mal gérés, ce qui a gravement entamé notre confiance.

    Certains d'ailleurs n'ont pas manqué de taquiner Emmett Shear comme cet internaute qui a posté sur X/Twitter :

    Une tentative de récupération des talents

    Durant cette saga, Microsoft et Salesforce ont cherché à embaucher des employés d'OpenAI qui se révoltent contre le licenciement d'Altman. Lundi en fin de journée, près de 95% des employés d'OpenAI avaient signé une lettre menaçant de démissionner et de rejoindre Altman chez Microsoft si le licenciement n'était pas annulé :

    L'équipe de direction a suggéré que la voie la plus stabilisatrice - celle qui servirait le mieux notre mission, notre entreprise, nos parties prenantes, nos employés et le public - serait que vous démissionniez et que vous mettiez en place un conseil d'administration qualifié qui pourrait conduire l'entreprise vers la stabilité. . Les dirigeants ont travaillé avec vous 24 heures sur 24 pour trouver un résultat mutuellement acceptable. Pourtant, deux jours après votre décision initiale, vous avez de nouveau remplacé la PDG par intérim Mira Murati, au mépris des meilleurs intérêts de l'entreprise. Vous avez également informé l'équipe de direction que permettre la destruction de l'entreprise « serait conforme à la mission ».

    Vos actions ont montré clairement que vous êtes incapable de superviser OpenAI. Nous sommes incapables de travailler pour ou avec des personnes qui manquent de compétence, de jugement et de souci pour notre mission et nos employés. Nous, soussignés, pouvons choisir de démissionner d'OpenAI et de rejoindre la filiale Microsoft nouvellement annoncée, dirigée par Sam Altman et Greg Brockman. Microsoft nous a assuré qu'il y aurait des postes pour tous les employés d'OpenAI dans cette nouvelle filiale si nous choisissions d'y adhérer. Nous prendrons cette mesure de manière imminente, à moins que tous les membres actuels du conseil d'administration ne démissionnent et que le conseil nomme deux nouveaux administrateurs indépendants principaux, tels que Bret Taylor et Will Hurd, et réintègre Sam Altman et Greg Brockman.
    Le directeur technique de Microsoft, Kevin Scott, a répondu à la pétition dans un message publié sur X/Twitter : « À mes partenaires chez OpenAI*: nous avons vu votre pétition et apprécions votre désir de rejoindre potentiellement Sam Altman au nouveau laboratoire de recherche en IA de Microsoft. Sachez que si nécessaire, vous avez un rôle chez Microsoft qui correspond à votre rémunération et fait progresser notre mission collective ».

    Le PDG de Salesforce, Marc Benioff, a également fait un pitch. Il a écrit que Salesforce égalerait le salaire et les capitaux propres de « tout chercheur OpenAI ayant présenté sa démission » et leur donnerait des postes au sein de l'équipe de recherche Salesforce Einstein Trusted AI.

    Source : annonce OpenAI (dans le texte)

    Et vous ?

    Comment trouvez-vous la gestion de la situation par OpenAI ? Pourrait-elle remettre en cause sa structure de gouvernance ?
    Êtes-vous surpris de revoir Sam Altman revenir « en principe » aux commandes ?

  2. #42
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    Par défaut L'IAG la nouvelle question de cette décennie
    Plus Altaman s'exprime et plus on peut en apprendre sur ce qu'il ne maîtrise pas.
    La situation inattendue ou l'instabilité même dans ce labo de recherche montre bien la fragilité de leurs avancées.

    > Pensez-vous que l’IAG soit possible et souhaitable? Pourquoi?
    Il y a quelques années on nous bassinait avec AI par ci , AI par là pendant la fièvre des neural network. Jusqu'à ce qu'assez de monde comprenne qu'il ne s'agisse que de système "expert". Qu'il n'y a pas vraiment d'intelligence à part celle donnée par son concepteur.

    Depuis le mot AIG a fait son chemin pour distinguer les systèmes d'aujourd'hui vendus par des commerciaux à la vision futuriste SF.
    Et bien je dirais qu’on loupe ici une étape par manque de clairvoyance sur un sujet nouveau.
    Il y a L'AIG et ensuite la conscience artificielle.
    Nous pouvons créer un genre d'AIG avec un simulateur de personnalité, qui ne sera pas plus qu'une boîte de conserve capable de manipuler les sentiments humains, mais elle ne sera jamais réellement capable de faire preuve d'une autonomie suffisante. Elle aura toujours des limites, et ne pourras jamais être réellement générale. Elle sera toujours, toujours limitée par des facteurs physiques notamment par l'architecture conçue par ses créateurs et l'environnement dans lequel elle évolue.

    Tant que certains grands principes et mécanismes de la cognition et de l'information ne seront pas compris, nous n'atteindrons jamais la conscience artificielle, celle qui nous fait tant frémir. Nous n'aurions tout au plus des marionnettes faisant croire qu'elles sont douées d'émotion, mais sans capable d'expérimenter l'empathie. Faire un LLM avec toujours plus de couches avec pour le faire tourner 3 datacenter et un réacteur nucléaire pour l'alimenter n'en fera jamais une conscience artificielle. Pour rappel notre cerveau ne consomme pas plus de 100W pour traiter l'information et nous sommes a minima capables de créativité même si parfois il faut des années de réflexions.

    Est-ce que ce genre de création est souhaitable ? je dirai pour l'IAG ou une machine capable de remplir les fonctionnalités d'un major d'homme; ce type de création est inéluctable. C'est bien la quête de la robotique depuis ces débuts.
    Le problème n'est pas tant son existence, mais son utilisation.
    La connaissance, la science et l'ingénierie sont des outils toujours plus tranchants de génération en génération.

    La connaissance de la physique nucléaire, à permis de faire par exemple, du kaboom, ou bien des scanners qui permet de sauver des vies.
    Et même les kaboom, peuvent être utilisé pour sceller un puis de gaz par exemple.

    L'horreur qui découle de certains outils n'est du qu'a nous même. Un outil reste neutre tant qu'il est posé sur la table.
    La vraie question est qui tient le manche et dans quel but ?


    >Quels sont les principaux défis et opportunités que l’IAG pourrait apporter à l’humanité?

    En un mot La Démocratie. Ceux qui voudront nous faire croire qu'ils ont inventé une IAG capable de remplacer les dirigeants du monde et imposer des "solutions miracles pour résoudre tous les problèmes" ne feront qu'inventer le technolitarisme.

    Le paradoxe, fabriquer une machine qui invente des solutions dont nous serions incapables d'en saisir la portée. Nous aurions eu la capacité d'inventer une machine capable de réfléchir, mais nous serions incapables de réfléchir à nos propres problèmes ?
    Que les solutions de cette machine sont miraculeuses et que nous devrions les appliquer comme un dogme ?

    Ce genre de machine aurait besoin de contrôle dirions nous. Mais en quelle vertu un groupe d'individu pourrait contrôler les valeurs de cette machine ?
    L'imposition de la loi par l'IAG ne serait qu'une marionnette de couverture pour un groupe d'individu souhaitant imposer leur régime totalitaire sur le reste du monde.


    >Comment garantir que l’IAG soit alignée sur les valeurs et les intérêts des humains?
    Les 3 lois de la robotique sont la leçon d'une piste imaginée sur ce type de problème. Comment inclure dans le code des valeurs morales définissable ?
    ((L'open source est aussi nécessaire pour montrer une volonté de convergence d'intérêt face à l'humanité, elle n'est pas une solution, mais une démarche))

    >Quel rôle devraient jouer les gouvernements, les entreprises, les chercheurs, les citoyens et les médias dans le développement et la régulation de l’IAGI?
    Garantir que la démocratie ne se fera jamais dévorer par le technolitarisme.

    >Quelles sont les sources d’information que vous consultez pour vous informer sur l’AGI? Faites-vous confiance à ces sources? Pourquoi?

    Aucune, non, la première iag sera une fake news jusqu'à ce que le buzzzz médiatique face plouff de lui-même ou qu'un produit utile commercialisé voit le jour. En attendant ce n'est que la robotique qui poursuit son chemin sous une forme ou une autre.
    Beaucoup d'entre nous ont testé GPT en jouant à un test de Turing. Je pense que beaucoup d'entre nous ont vite vu les limites de ce système. La rapidité avec lequel nous avons pu jouer et tester les limites d'un tel système est une chose plutôt positive.

  3. #43
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    Par défaut OpenAI : « Nous avons tous les droits et toutes les capacités », a déclaré le PDG de Microsoft, Satya Nadella
    OpenAI : « Nous avons tous les droits et toutes les capacités », a déclaré le PDG de Microsoft, Satya Nadella,
    s’exprimant sur les événements malheureux qui se déroulent à l'OpenAI

    Suite aux événements tumultueux à OpenAI, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a exprimé publiquement le fort engagement de Microsoft dans le développement de l'IA aux côtés de l'OpenAI. Quatre jours après le licenciement du PDG de l'OpenAI, Sam Altman, Microsoft a offert des emplois à Altman et à Greg Brockman pour travailler sur la recherche en IA. Les employés d'OpenAI ont lancé un ultimatum au conseil d'administration, menaçant de démissionner collectivement.

    Le PDG de Microsoft, Satya Nadella a assuré que Microsoft conservait tous les droits nécessaires à l'innovation en IA, soulignant la stabilité de Microsoft face à la crise d'OpenAI. Il a également évoqué la possibilité d'absorber les talents d'OpenAI au sein de Microsoft. Bien que la crise ne soit pas résolue, l'interview de Satya Nadella avec la journaliste Kara Swisher suggère que Microsoft pourrait jouer un rôle crucial dans l'avenir de l'IA en absorbant la mission et le talent d'OpenAI.


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    Pour résumer pour ceux qui ne sont pas au courant de l'événement récent, le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a été licencié de manière vague par le conseil d'administration de l'entreprise. Cette décision n'a pas été partagée avec les investisseurs, y compris Microsoft, suscitant des interrogations. Le président du conseil d'administration, Greg Brockman, a aussi été écarté, rétrogradé, puis a démissionné en signe de protestation.

    Malgré l'absence d'obligations légales envers les actionnaires, le conseil d'administration n'a pas fourni d'explications détaillées sur ces mesures radicales, même en interne. Plusieurs leaders des groupes de travail GPT-4 et GPT-5, tels que Jakub Pachocki et Szymon Sidor, ont également quitté leurs postes.

    Ilya Sutskever, le cofondateur et directeur scientifique d'OpenAI, a exprimé des regrets profonds quant à sa participation à la décision d'évincer Sam Altman. Dans un post sur X/Twitter, Sutskever a déclaré : « Je regrette profondément ma participation aux actions du conseil d'administration. Je n'ai jamais eu l'intention de nuire à OpenAI. J'aime tout ce que nous avons construit ensemble et je ferai tout ce que je peux pour promouvoir l'unité au sein de l'entreprise. »

    Cependant, le public considère cette démarche comme trop facile et est d'avis que des éclaircissements doivent être apportés quant aux véritables motivations derrière une décision aussi radicale. Elon Musk, fidèle à lui-même, a adopté un ton exagéré en déclarant : « Si OpenAI fait quelque chose de potentiellement dangereux pour l'humanité, le monde doit le savoir. » Des PDG proposent ouvertement des offres aux employés actuels d'OpenAI. Marc Benioff, le PDG de Salesforce, a publié un article sur X plus tôt :

    Le PDG par intérim, Emmett Shear, a partagé des détails sur les prochaines étapes d'OpenAI via un message sur son compte Twitter. Il a souligné que malgré le départ de Sam Altman et d'autres membres clés pour rejoindre Microsoft, le partenariat entre OpenAI et Microsoft demeure solide. Cependant, il a reconnu des lacunes dans la manière dont l'entreprise a procédé à la cessation de la collaboration avec Altman, déclarant : « Il est évident que le processus et la communication entourant la révocation de Sam ont été très mal gérés, entamant sérieusement notre confiance. »

    Shear a également précisé que le conseil d'administration n'a pas évincé Altman en raison d'un désaccord spécifique sur la sécurité, soulignant que leur raisonnement était complètement différent de cela.

    Shear a écrit qu'en tant que nouveau PDG d'OpenAI, il avait un plan en trois points pour les 30 prochains jours. L'un d'entre eux consiste à « engager un enquêteur indépendant pour examiner l'ensemble du processus qui a conduit à cette situation et produire un rapport complet ». Il prévoit également de « s'adresser au plus grand nombre possible de nos employés, partenaires, investisseurs et clients » et, enfin, de « réformer l'équipe de gestion et de direction ». Shear affirme qu'en fonction de ce qu'il apprendra dans les 30 prochains jours, il pourrait y avoir de grands changements chez OpenAI, y compris des changements importants en matière de gouvernance si nécessaire.

    Mais il ne s'agit pas seulement d'OpenAI, l'entreprise. Il s'agit également des personnes et, plus important encore, des 2 millions de développeurs qui utilisent l'API OpenAI. Que ce soit à des fins personnelles ou professionnelles. Sur Twitter, Discord et d'autres plateformes de médias sociaux, un nombre considérable de self-made people se sont inquiétés de voir le monde s'écrouler sur les rêves qu'OpenAI leur a permis d'accomplir.

    Les Investisseurs Poursuivent des Actions Légales Après le Licenciement du PDG

    Certains investisseurs d'OpenAI envisagent de prendre des mesures légales contre le conseil d'administration de la société, ont indiqué des sources bien informées lundi. Cette décision fait suite à l'éviction du PDG Sam Altman par les administrateurs, provoquant ainsi une possible vague de départs massifs au sein de l'entreprise.

    Selon les sources, les investisseurs travaillent en collaboration avec des conseillers juridiques pour évaluer leurs options, bien que l'on ne sache pas encore s'ils intentent une action en justice contre OpenAI. Les investisseurs expriment leur inquiétude quant à la possibilité de perdre des centaines de millions de dollars qu'ils ont investis dans OpenAI, une entreprise considérée comme un joyau de la couronne dans certains de leurs portefeuilles, particulièrement avec l'éventuel effondrement de cette startup très en vue dans le secteur en pleine croissance de l'IA générative.

    Microsoft détiendrait 49 % de la société à but lucratif, tandis que d'autres investisseurs et employés en contrôlent également 49 %, avec les 2 % restants appartenant à la société mère à but non lucratif d'OpenAI, selon Semafor. Le conseil d'administration d'OpenAI a décidé de licencier Altman vendredi, citant une « rupture de communication » dans une note interne. Lundi, la majorité des 700 employés d'OpenAI ont menacé de démissionner si des changements n'étaient pas apportés au conseil d'administration.

    Il est à noter que, contrairement à d'autres entreprises où les investisseurs en capital-risque détiennent souvent des sièges au conseil d'administration ou des droits de vote, OpenAI est contrôlée par sa société mère à but non lucratif, OpenAI Nonprofit. Selon le site web d'OpenAI, cette dernière a été créée dans l'optique de bénéficier « l'humanité, et non aux investisseurs d'OpenAI ».

    De la Crise à l'Opportunité : Comment Microsoft Profite des Secousses à OpenAI

    De l’avis de certains analystes, Microsoft émerge comme le grand gagnant de la tumulte au sein d'OpenAI en recrutant le PDG évincé Sam Altman et d'autres membres clés. Cette décision vise à éviter une fuite potentielle vers des concurrents et à renforcer la position de Microsoft dans la course à l'intelligence artificielle. Les actions de Microsoft atteignent un niveau record, ajoutant près de 30 milliards de dollars à sa valeur de marché. Altman dirigera une nouvelle équipe de recherche chez Microsoft, avec d'autres membres clés d'OpenAI, transformant ainsi une crise en opportunité.

    Les experts avancent que les employés clés qui rejoindront Microsoft verront probablement leurs Participations aux Profits Unitaire (PPU) converties en actions de Microsoft, avec des compensations dépassant les 10 millions de dollars. Ils estiment également qu'il y aura d'importantes incitations financières pour encourager l'équipe d'OpenAI à prendre des risques et à intensifier le rythme du développement.

    La discussion se concentre sur l'ampleur de l'investissement de Microsoft dans OpenAI, avec des plans de dépenses annuelles dépassant les 50 milliards de dollars. Les données indiquent que Microsoft prévoit d'acheter plus de 400 000 GPU l'année prochaine pour la formation et l'inférence des copilotes/API. Les analystes spéculent sur la possibilité que Microsoft récupère une partie des ressources informatiques initialement destinées à OpenAI, ce qui pourrait accélérer les dépenses et augmenter les commandes de GPU de Microsoft.

    Nadella Confirme un Engagement Inébranlable dans le Partenariat avec OpenAI

    Alors que la situation continue de se développer, Satya Nadella, le PDG de Microsoft, s'est exprimé publiquement sur le sujet. Il s'est entretenu avec Kara Swisher sur Spotify, abordant plusieurs points clés de la crise actuelle. Nadella a souligné l'engagement profond de Microsoft dans le développement de l'IA aux côtés de l'OpenAI. Malgré les bouleversements, il a assuré que Microsoft conservait "tous les droits et toutes les capacités" nécessaires à l'innovation dans le domaine de l'IA. Cette déclaration suggère un plan de sauvegarde solide, assurant la continuité des services et des technologies développés en partenariat avec OpenAI.


    «
    Citation Envoyé par Satya Nadella
    […] Et j'ai été très clair sur le fait que nous soutiendrions Sam, Greg et toute l'équipe, car nous ne voulions pas que l'équipe se divise et que la mission soit compromise, ni que nos partenaires et clients, qu'ils utilisent OpenAI ou Microsoft, s'en mêlent. Mais le fait est que nous étions très confiants dans nos propres capacités. Nous avons tous les droits et toutes les capacités. Je veux dire, écoutez, si demain, si OpenAI disparaissait, je ne veux pas qu'un de nos clients s'en inquiète, très honnêtement, parce que nous avons tous les droits pour continuer l'innovation, pas seulement pour servir les produits.[...]
    ».

    Le contrat entre Microsoft et OpenAI n'a pas été rendu public, mais des tensions internes et des avantages mutuels caractérisent ce partenariat complexe, avec des critiques internes chez Microsoft concernant l'accès limité à la technologie d'OpenAI pour la plupart des employés. La volonté de Microsoft d'absorber les talents d'OpenAI au sein de Microsoft démontre une volonté de tirer parti des compétences exceptionnelles présentes au sein d'OpenAI.

    Cependant, la situation laisse place à des interrogations quant à la gouvernance et à la gestion de crise au sein d'OpenAI. Le recours à un ultimatum lancé par les employés soulève des préoccupations quant à la communication interne et à la cohésion au sein de l'organisation. Les circonstances entourant le licenciement de Sam Altman suscitent également des questions sur la transparence et la gestion des ressources humaines au sein de l'entreprise.

    En fin de compte, l'interview de Satya Nadella suggère que Microsoft pourrait jouer un rôle central dans le futur de l'IA en absorbant la mission et le talent d'OpenAI.

    Source : Microsoft CEO, Satya Nadella, on a podcast with Kara Swisher

    Et vous ?

    Comment Satya Nadella pourra-t-il concilier la collaboration avec OpenAI tout en intégrant Altman et d'autres membres dans l'équipe IA de Microsoft, compte tenu des conflits d'intérêts potentiels et des changements de partenariat ?

    Quelles garanties pour l'indépendance intellectuelle d'OpenAI suite à l'offre à Altman et Brockman, et quel impact sur la mission de l'entreprise ?

    Malgré la stabilité proclamée par Nadella, quelles assurances pour la continuité des services et projets d'OpenAI, compte tenu des incertitudes sur son avenir autonome pour les clients et partenaires ?

    Voir aussi :

    Ilya Sutskever, cofondateur et scientifique en chef d'OpenAI, déclare qu'il regrette profondément d'avoir participé à l'éviction de Sam Altman et signe la lettre demandant son retour

    Microsoft émerge comme le grand gagnant de la tourmente de l'OpenAI : l'action de l'entreprise atteint son plus haut niveau historique, après l'embauche de l'ancien PDG d'OpenAI, Sam Altman

    Le nouveau PDG d'OpenAI, Emmett Sheer, admet que le renvoi de Sam Altman a été "très mal géré", après que Sam Altman, cofondateur et PDG d'OpenAI, ait été brutalement démis de ses fonctions

    Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a déclaré que la structure de gouvernance d'OpenAI devait être modifiée après le licenciement soudain du PDG de l'entreprise d'IA, Sam Altman

  4. #44
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

    Vinod Khosla estime que le conseil d’administration d’OpenAI aurait entravé la réalisation de cette vision, en imposant des restrictions et des contrôles sur les chercheurs et les projets de l’organisation.

    Ci-dessous un extrait de sa tribune après la crise au sein d'OpenAI.

    J'ai été le premier investisseur en capital-risque dans OpenAI. Le drame du week-end a illustré mon affirmation selon laquelle les mauvais conseils d’administration peuvent nuire aux entreprises. Des titres fantaisistes comme « Directeur de la stratégie au Centre pour la sécurité et les technologies émergentes de Georgetown » peuvent donner une fausse impression de compréhension du processus complexe de l'innovation entrepreneuriale. La religion de « l'altruisme efficace » des membres du conseil d'administration d'OpenAI et sa mauvaise application auraient pu empêcher le monde de profiter des énormes avantages de l'intelligence artificielle. Imaginez des médecins gratuits pour tout le monde et des tuteurs quasi gratuits pour chaque enfant de la planète. C’est tout l’enjeu de la promesse de l’IA.
    Je dis bravo quand le capital-risque s'occupe du sort des enfants dans le monde...

  5. #45
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    Par défaut Microsoft propose aux employés d'OpenAI de le rejoindre et de continuer à bénéficier de la même rémunération
    Microsoft propose aux employés d'OpenAI de le rejoindre tout en continuant à bénéficier de la même rémunération
    mais une sortie de crise se précise chez OpenAI avec le retour de Sam Altman

    Microsoft n'a pas caché son désir ardent de repêcher tous les employés d'OpenAI qui ont menacé de démissionner pour protester contre l'éviction de Sam Altman du poste de PDG. Mardi, le directeur technique de Microsoft, Kevin Scott, a proposé aux employés d'OpenAI qui menaçaient de partir de joindre le géant du logiciel de Redmond et a ajouté qu'ils seront intégrés dans un rôle qui correspond à leur rémunération. Mais cette proposition ne devrait pas aller plus loin, car l'on entrevoit un retour à la normale chez OpenAI. La startup a annoncé le retour de Sam Altman et le remaniement du conseil d'administration, ce qui devrait calmer la colère des employés et les dissuader de partir.

    OpenAI a pris tout le monde de court en annonçant vendredi l'éviction de Sam Altman du poste de PDG et son renvoi de l'entreprise. Mais si le conseil d'administration d'OpenAI pensait pouvoir tourner facilement la page Altman, il s'est malheureusement trompé, car la situation a pris rapidement une tournure chaotique. La majorité des employés et les investisseurs ont pris le parti d'Altman, exigeant son retour ainsi que celui du cofondateur Greg Brockman. Vendredi, Brockman a jugé bon de démissionner, après avoir été démis de ses fonctions du président du conseil d'administration. Les deux hommes ont été embauchés par Microsoft dans la foulée.

    Par la suite, lorsque plus de 95 % des employés d'OpenAI ont menacé de démissionner, la firme de Redmond s'est également positionnée et leur a fait des propositions alléchantes. Microsoft a déclaré lundi qu'il était disposé à tous les embaucher et son directeur technique, Kevin Scott, a est allé plus loin mardi dans un message sur X : « à mes partenaires d'OpenAI, nous avons vu votre pétition et nous apprécions votre désir de rejoindre Sam Altman dans le nouveau laboratoire de recherche sur l'IA de Microsoft. Sachez qu'en cas de besoin, vous avez un rôle chez Microsoft qui correspond à votre rémunération et qui fait avancer notre mission collective ».


    Scott n'a pas répondu à la demande de commentaire sur sa déclaration. Mais ses propos apportent néanmoins une certaine clarté sur ce que Microsoft est prêt à payer aux employés et le nombre qu'il en embaucherait. Lundi, lors de sa première interview après l'éviction d'Altman, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a déclaré : « à ce stade, je pense qu'il est très clair que quelque chose doit changer au niveau de la gouvernance d'OpenAI ». Cependant, au cours de l'interview, Nadella n'a pas affirmé avec certitude que Altman et Brockman rejoignaient Microsoft, ce qui montre que la situation a évolué par rapport aux déclarations faites plus tôt dans la journée.

    À ce propos, la situation semble avoir évolué dans le bon sens, du moins pour les employés et les investisseurs qui exigeaient le retour d'Altman de Brockman. L'on a appris ce matin qu'OpenAI a trouvé un accord de principe avec Altman pour son retour à la tête de l'entreprise. Le communiqué d'OpenAI sur X dit ce qui suit : « nous avons conclu un accord de principe pour que Sam Altman revienne chez OpenAI en tant que PDG avec un nouveau conseil d'administration initial composé de Bret Taylor (président), Larry Summers et Adam D'Angelo. Nous collaborons pour comprendre les détails. Merci beaucoup pour votre patience à travers cela ».

    Comme le communiqué le suggère, tout n'est pas encore résolu, mais un retour à la normale semble avoir été entamé après quatre jours de turbulences au sein de l'entreprise. L'on ignore encore ce qu'il est advenu de Brockman et ce que contient réellement l'accord principe conclu entre Altman et OpenAI. De plus, OpenAI n'a rien dit sur l'avenir de l'ancien PDG de Twitter, Emmett Shear, qui a été désigné dimanche en tant que PDG intérimaire d'OpenAI par le conseil d'administration sortant. Le passage de Shear à la tête d'OpenAI aura été aussi court que celui de Mira Murati, directrice de la technologie d'OpenAI, qui a été la première remplaçante d'Altman.

    Il est important de noter que Microsoft n'a pas été le seul à tenter d'absorber les talents d'OpenAI au milieu de la crise. Le PDG de Salesforce, Mar Benioff, a aussi tenté sa chance aujourd'hui sur X : « Salesforce offrira à tout chercheur d'OpenAI ayant présenté sa démission un OTE complet en espèces et en actions pour rejoindre sans délai notre équipe de recherche Salesforce Einstein Trusted AI sous la direction de Silvio Savarese. Envoyez-moi directement votre CV à "ceo@salesforce.com" ». Cela dit, Microsoft est critiqué en raison de l'emprise qu'il exerce sur OpenAI. Les critiques prennent pour preuve les déclarations de Nadella lors de son interview lundi.


    En effet, le PDG de Microsoft a déclaré : « j'ai été très clair sur le fait que nous soutiendrions Sam, Greg et toute l'équipe, car nous ne voulions pas que l'équipe se divise et que la mission soit compromise, ni que nos partenaires et clients, qu'ils utilisent OpenAI ou Microsoft, s'en mêlent. Mais le fait est que nous étions très confiants dans nos propres capacités. Nous avons tous les droits et toutes les capacités. Je veux dire, écoutez, si demain, si OpenAI disparaissait, je ne veux pas qu'un de nos clients s'en inquiète, très honnêtement, parce que nous avons tous les droits pour continuer l'innovation, pas seulement pour servir les produits ».

    D'autres critiques affirment que Microsoft a détourné OpenAI de sa vision initiale. Avec un milliard investi dans OpenAI en 2019 et plusieurs autres milliards au début de cette année, Microsoft détiendrait 49 % du laboratoire d'IA de San Francisco. Cette participation confère à Microsoft un accès exclusif à toutes les technologies et à tous les produits d'IA développés par OpenAI. Selon les analystes, ce partenariat permet à Microsoft de déléguer le développement de la technologie et de se concentrer sur la mise à l'échelle son infrastructure de cloud computing. Microsoft peut être ainsi à la fois un acteur majeur du cloud computing et de la course à l'IA.

    Commettant les troubles survenus ces derniers jours chez OpenAI, Dave Lee, chroniqueur technologique américain de Bloomberg Opinion, a suggéré que la promesse visant à créer une IA responsable et centrée sur les valeurs humaines pourrait n'être rien d'autre que de la poudre aux yeux. Il explique que, contrairement aux apparences, les événements qui ont suivi l'éviction d'Altman de son poste de PDG d'OpenAI ont révélé qu'il était beaucoup plus au service des actionnaires que préoccupé par le développement d'une IA qui profitera à l'humanité. Il affirme qu'Altman n'est plus qu'un dirigeant d'une grande entreprise technologique parmi tant d'autres.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la proposition faite par Microsoft aux employés d'OpenAI ?
    Selon vous, pourquoi tout le monde tente de repêcher les talents d'OpenAI ?
    Microsoft exerce-t-il trop d'emprises sur OpenAI ? Que pensez-vous de ces allégations ?
    Le partenariat de Microsoft avec OpenAI pourrait-il faire de lui le grand gagnant de la course à l'IA ?
    Que pensez-vous du retour d'Altman à la tête d'OpenAI ? Quelle est votre prédiction sur l'avenir de l'entreprise ?

    Voir aussi

    OpenAI : « Nous avons conclu un accord de principe pour que Sam Altman revienne chez OpenAI en tant que PDG », un retour qui s'accompagne d'un changement dans le conseil d'administration

    « Sam Altman aura du mal à convaincre le monde qu'il travaille pour le bien de l'humanité et non pour celui des actionnaires. Il n'est qu'un dirigeant de Big Tech parmi d'autres », selon un critique

    OpenAI : « Nous avons tous les droits et toutes les capacités », a déclaré le PDG de Microsoft, Satya Nadella, s'exprimant sur les événements malheureux qui se déroulent à l'OpenAI

  6. #46
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut wow...
    On devrait lui dire : "oh calme toi ! Non tu n'as pas tous les droits.".

  7. #47
    Chroniqueur Actualités

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    Par défaut Sam Altman est réintégré en tant que directeur général d'OpenAI avec un nouveau conseil d'administration
    Sam Altman est réintégré en tant que directeur général d'OpenAI avec un nouveau conseil d'administration,
    qui pourrait compter jusqu'à neuf membres avec un siège pour Microsoft

    Sam Altman a été réintégré en tant que directeur général d'OpenAI, a annoncé la société, annulant son éviction par le conseil d'administration d'OpenAI la semaine dernière après une campagne menée par ses alliés, employés et investisseurs. Le conseil d’administration de l’entreprise sera remanié, éliminant plusieurs membres qui s’étaient opposés à Altman. Adam D’Angelo, le directeur général de Quora est le seul à être resté pour le moment. OpenAI avait un « accord de principe » pour qu'Altman revienne en tant que directeur général, a déclaré la société dans une publication sur X. « Nous collaborons pour régler les détails. Merci beaucoup pour votre patience durant cette période ».

    Le retour d'Altman et de Greg Brockman, le président de l'entreprise qui avait démissionné par solidarité, et la refonte du conseil d'administration, ont couronné cinq jours frénétiques qui ont bouleversé OpenAI, l'éditeur du chatbot ChatGPT.

    « J'adore OpenAI, et tout ce que j'ai fait au cours des derniers jours a servi à maintenir cette équipe et sa mission ensemble », a déclaré Altman dans un message sur X/Twitter, ajoutant qu'il était impatient de renforcer le partenariat d'OpenAI avec Microsoft, son plus gros investisseur : « Lorsque j'ai décidé de rejoindre msft le dimanche soir, il était clair que c'était la meilleure voie pour moi et l'équipe. Avec le nouveau conseil d’administration et le soutien de Satya, j’ai hâte de revenir à OpenAI et de bâtir sur notre solide partenariat avec Microsoft ».

    Le conseil d’administration remanié d’OpenAI est constitué de Bret Taylor, ancien co-PDG de Salesforce, Larry Summers, ancien secrétaire au Trésor américain ainsi que d'Adam D'Angelo, PDG et actuel directeur de Quora. Pour être plus précis, il s'agit du conseil d'administration temporaire.

    Taylor agira en tant que président du conseil d'administration, a indiqué la société.

    Microsoft a soutenu cette décision. Satya Nadella, directeur général de Microsoft, a déclaré sur X/Twitter :

    Nous sommes encouragés par les changements apportés au conseil d’administration d’OpenAI. Nous pensons qu’il s’agit d’une première étape essentielle sur la voie d’une gouvernance plus stable, mieux informée et plus efficace. Sam, Greg et moi avons discuté et convenu qu'ils avaient un rôle clé à jouer aux côtés de l'équipe de direction d'OpenAI pour garantir qu'OpenAI continue de prospérer et de poursuivre sa mission. Nous sommes impatients de bâtir sur notre partenariat solide et de fournir la valeur de cette nouvelle génération d’IA à nos clients et partenaires.
    D’Angelo dirigeait les négociations, selon deux personnes en contact avec le conseil d’administration. Le cadre général des changements était en place dimanche soir, a déclaré l'une de ces personnes. La détermination de la composition du conseil d'administration a ralenti la décision de ramener Altman, selon cette personne et une autre. OpenAI a qualifié le nouveau conseil d'administration « d'initial », suggérant que le conseil d'administration est transitoire plutôt que permanent.

    De plus, le fait qu'OpenAI indique avoir eu un accord de principe avec Sam Altman ne dit encore rien de concret. Les éclaircissements d’OpenAI sont vivement attendus et arriveront probablement à une heure plus raisonnable de la journée de travail.


    Le conseil d'administration pourrait compter neuf membres au lieu de six, une place étant réservée à Microsoft

    Toutefois, si l'on en croit certains rapport, le conseil d'administration final d'OpenAI comptera neuf membres au total, dont probablement Altman et un dirigeant de Microsoft. Microsoft aurait réfléchi à l'opportunité de faire pression pour un siège au conseil d'administration avant la percée de mardi, ce qui pourrait nécessiter un examen réglementaire étant donné la relation de l'entreprise avec OpenAI. La grande enseigne de la technologie estime évidemment que les garanties de gouvernance et de surveillance en valent la peine.

    Une personne proche des délibérations du conseil d’administration a déclaré mardi que D’Angelo, Tasha McCauley et Helen Toner avaient fait pression pour obtenir certaines concessions d'Altman, notamment une enquête indépendante sur sa direction d’OpenAI. Finalement, Toner et McCauley ont accepté de se retirer du conseil d'administration car il était clair qu'il fallait un nouveau départ, a déclaré cette personne proche des délibérations. Si tous démissionnaient, ils craignaient que cela suggère que le conseil d’administration avait commis une erreur, même s’ils estimaient collectivement avoir fait la bonne chose, a déclaré cette personne.

    Le conseil d’administration sortant s’est concentré sur la limitation du pouvoir d'Altman. En plus d’une enquête sur son leadership, ils ont bloqué son retour et celui de Brockman au conseil d’administration et se sont opposés à des membres potentiels du conseil d’administration dont ils craignaient qu’ils ne tiennent pas tête à Altman, a déclaré cette personne proche des négociations du conseil d’administration.

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    Mais que vient faire un ancien secrétaire au Trésor américain dans le conseil d'administration d'OpenAI ?

    Le nom de Taylor a été évoqué dans les rapports des derniers jours en tant que candidat potentiel au nouveau conseil d’administration d’OpenAI. Et il n’est pas exclu que D’Angelo, qui aurait été profondément impliqué dans les négociations visant à ramener Altman dans le giron d’OpenAI, dispose du soutien nécessaire pour conserver son siège. Mais Summers est un peu un joker – du moins à première vue.

    Économiste, Summers a été secrétaire au Trésor des États-Unis de 1999 à 2001 et directeur du Conseil économique national de 2009 à 2010. Plus récemment, il a dirigé le Conseil économique national des États-Unis à la Maison Blanche pour le président de l'époque, Barack Obama, où il a joué un rôle clé dans l'élaboration de la réponse de l'administration Obama à la Grande Récession.

    Vous pourriez vous demander ce que fait un économiste et vétéran politique au sein du nouveau conseil d’administration d’OpenAI ? Eh bien, tout d'abord, il faut rappeler qu'un étranger en technologie au sein du conseil d’administration de la startup n’est pas sans précédent. Le membre républicain de la Chambre des représentants, Will Hurd, a occupé un siège à un moment donné, qu'il a abandonné pour une course présidentielle malheureuse.

    De plus, la nomination de Summer est également stratégique. Alors qu’OpenAI est de plus en plus sous le microscope politique, Summers apporte les connexions dont OpenAI aura besoin – et souhaitera – avec les gouvernements, les entreprises et le monde universitaire.

    Qu'en est-il des autres grandes figures d'OpenAI ?

    Ilya Sutskever, scientifique en chef d’OpenAI, est l’un des grands perdants. Faisant partie du conseil d’administration qui a poussé au licenciement d’Altman, il aurait été contraint de renoncer à une grande influence au sein de l’entreprise qu’il a aidé à cofonder avec Altman il y a environ huit ans. Si l’on en croit son récent message sur X/Twitter, il le regrette grandement.

    L’entrepreneuse technologique Tasha McCauley et Helen Toner, directrice du Centre pour la sécurité et les technologies émergentes de Georgetown, sont également absentes. Si l’on en croit les médias, Altman sera particulièrement satisfait de l’éviction de cette dernière; Altman aurait tenté de faire retirer Toner du conseil d’administration plus tôt cette année à cause d’un article qu’elle a co-écrit et qui portait critique aux pratiques de sécurité d’OpenAI.

    Quant à Brockman, qui a démissionné vendredi de son poste de président d’OpenAI pour protester contre la décision du conseil d’administration de nommer Altman, on ne savait pas au départ quel pourrait être son sort. L’ancien conseil d’administration a éjecté Brockman de son siège et l’annonce d’OpenAI ne dit rien de sa reconduction.

    Mais Brockman a confirmé dans un tweet qu’il « reviendrait à OpenAI », mais peut-être pas en tant que président.

    Quant à Emmet Shear, qui était PDG par intérim à la place de Mira Murati, il a déclaré :

    Je suis profondément satisfait de ce résultat, après ~72 heures de travail très intense. En arrivant à OpenAI, je ne savais pas quelle serait la bonne voie. C'était la voie qui maximisait la sécurité tout en faisant le bien par toutes les parties prenantes impliquées. Je suis heureux d’avoir fait partie de la solution.
    Source : vidéo dans le texte

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de la situation ?
    Le conseil d'administration d'OpenAI vous semble-t-il crédible ? Pourquoi ?
    Que pensez-vous du fait de changer tous ses membres sauf un ?
    Un conseil à neuf membres au lieu de six avec une place pour Microsoft, qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Une intéressante théorie du complot expliquerait que le PDG de Quora, Adam D'Angelo, voudrait détruire OpenAI pour sauver Quora et serait à l'origine du licenciement de Sam Altman

  8. #48
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    Ça te barbera - épisode 69

    Scène 1 : Dans le salon
    Satya est en sanglot dans toute la scène...

    Satya : (soupir fort) - Franchement, sur ce coup là, tu m'as déçu, Sam... T'était-il vraiment impossible d'agir autrement que tel que tu aurais pu le faire autrement ?

    Sam : Ecoutes… Satya

    Satya : Réponds moi, Sam...

    Sam: Satya, j'ai pas peur de te le dire en face : Si j'ai agi ainsi, c'est parce que je ne pouvais pas agir autrement que tel que je l'ai fait. Tu me comprends ?

    Satya : Bien sûr que je te comprends ! Mais, où veux-tu en venir ?

    Sam : Je veux en venir que si j'ai agit de la sorte, c'est que…

    Satya : C'est que quoi ?

    Sam : C'est que je ne pouvais pas agir autrement que tel que je l'ai fait. Tu me comprends ?

    Satya : C'était donc ça ?

    Sam : Ouais !

    Satya : Sam , comprends moi, mets toi donc à ma place !

    Sam : Que je me mette à ta place ?

    Satya : Ouais !

    Sam : Ok ! (étouffé)
    La suite dans le prochain épisode...

  9. #49
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    Par défaut OpenAI aurait réalisé une percée majeure dans le domaine de l'IA avant l'éviction surprise de Sam Altman
    OpenAI aurait réalisé une percée majeure dans le domaine de l'IA avant l'éviction surprise de Sam Altman
    la découverte a suscité des inquiétudes qui auraient joué un rôle clé dans son licenciement

    Des chercheurs d'OpenAI auraient averti le conseil d'administration d'une percée dans le domaine de l'IA peu avant le licenciement de Sam Altman. Cependant, cette découverte, qui pourrait permettre à OpenAI de créer des modèles d'IA beaucoup plus puissants, aurait suscité des inquiétudes chez certains membres de l'équipe de recherche. Dans une lettre envoyée au conseil d'administration, ce collectif aurait estimé que cette découverte constitue une menace pour l'humanité et nécessite donc plus de mesures de sécurité. La lettre et l'algorithme d'IA auraient constitué des éléments clés dans l'éviction de Sam Altman. Cela montre qu'il existe des dissensions au sein d'OpenAI.

    OpenAI a pris tout le monde de court en annonçant vendredi l'éviction de Sam Altman du poste de PDG et son renvoi de l'entreprise. Mais si le conseil d'administration d'OpenAI pensait pouvoir tourner facilement la page Altman, il s'est malheureusement trompé, car la situation a rapidement pris une tournure chaotique. La majorité des employés et les investisseurs ont pris la défense d'Altman, exigeant son retour ainsi que celui du cofondateur Greg Brockman. Vendredi, Brockman a jugé bon de démissionner, après avoir été démis de ses fonctions du président du conseil d'administration. Les deux hommes ont été réintégrés depuis dans la société.

    L'exil d'Altman a duré en tout quatre jours, une courte période durant laquelle le conseil d'administration n'a pas pu fournir de façon concrète les raisons exactes qui l'ont poussé à limoger Altman. Parmi les théories les plus intéressantes qui ont émergé à la suite de l'éviction d'Altman, il y en a une qui a particulièrement retenu l'attention : Altman et le scientifique en chef d'OpenAI, Ilya Sutskever, seraient en désaccord sur la rapidité de la commercialisation de l'IA générative et sur la manière de réduire les éventuels préjudices pour le public. Sutskever, qui aurait joué le rôle de meneur dans l'éviction d'Altman, aurait exploité ce désaccord à son avantage.


    OpenAI n'a ni commenté ni démenti cette rumeur. Mais de nouvelles informations tendent à corroborer cette théorie et des sources au sein du personnel d'OpenAI ont rapporté que de nombreux chercheurs d'OpenAI sont profondément préoccupés par une percée récente dans le domaine de l'IA. Et un collectif de chercheurs d'OpenAI aurait même envoyé une lettre au conseil d'administration pour lui faire part de leurs inquiétudes concernant cette découverte. Citant des sources internes à OpenAI, Reuters rapporte que les chercheurs ont expliqué dans leur lettre que la découverte permet de créer de grands modèles de langage (LLM) encore plus puissants.

    Cependant, ils auraient précisé que cette découverte augmente les risques et les menaces pour l'humanité. En somme, la percée technique, menée par Sutskever, a suscité des inquiétudes auprès de nombreux chercheurs qui pensent que l'entreprise n'a pas mis en place les garde-fous nécessaires pour commercialiser des modèles d'IA aussi avancés. Cette information, si elle est confirmée, démontre le schisme sur l'avenir du développement de l'IA et la facture entre le business et la science. Les chercheurs auteurs de la lettre semblent préoccupés par une IA qui se rapproche d'une "superintelligence" ou encore d'une intelligence générale artificielle (AGI).

    Par contre, Altman et d'autres dirigeants d'OpenAI seraient beaucoup plus enthousiastes à commercialiser la technologie. Les sources ont cité la lettre comme l'un des facteurs d'une longue liste de griefs formulés par le conseil d'administration qui ont conduit au licenciement d'Altman, parmi lesquels des préoccupations concernant la commercialisation des avancées avant d'en comprendre les conséquences. D'après l'une des sources, Mira Murati, directrice de la technologie, a parlé du projet, appelé Q* (prononcé Q-Star), aux employés mercredi et a déclaré qu'une lettre avait été envoyée au conseil d'administration avant les événements de ce week-end.

    Après l'apparition des rapports sur l'existence de ce projet, un porte-parole d'OpenAI a déclaré que Murati avait dit aux employés ce que les médias rapportaient, mais qu'elle n'avait pas commenté l'exactitude de l'information selon laquelle le projet aurait un lien avec l'éviction surprise d'Altman. Jusqu'à présent, l'entreprise s'en tient strictement à l'information initiale communiquée au public sur ce renvoi : « son départ fait suite à un processus d’examen délibéré par le conseil d’administration, qui a conclu qu’il n’était pas toujours franc dans ses communications avec le conseil d’administration, ce qui a empêché ce dernier d’exercer ses responsabilités ».

    « Le conseil d’administration n’a plus confiance en sa capacité à continuer à diriger OpenAI », a écrit la société dans un billet de blogue. OpenAI définit l'AGI comme un système autonome qui surpasse les humains dans la plupart des tâches à valeur économique. Selon la rumeur, en s'appuyant sur de vastes ressources informatiques, le nouveau modèle a été capable de résoudre certains problèmes mathématiques. « Bien qu'il ne soit capable de faire des mathématiques qu'au niveau des élèves de l'école primaire, le fait d'avoir réussi ces tests a rendu les chercheurs très optimistes quant au succès futur de Q* », a déclaré une source interne à l'entreprise.

    Les chercheurs en IA considèrent les mathématiques comme l'une des frontières du développement de l'IA générative. Actuellement, l'IA générative est efficace pour l'écriture et la traduction des langues en prédisant statistiquement le mot suivant, et les réponses à une même question peuvent varier considérablement. Cependant, développer la capacité de faire des mathématiques - où il n'y a qu'une seule bonne réponse - implique que l'IA acquiert des capacités de raisonnement plus grandes, proches de l'intelligence humaine. Selon les chercheurs en IA, cela pourrait s'appliquer à de nouvelles recherches scientifiques, par exemple.

    Contrairement à une calculatrice qui ne peut résoudre qu'un nombre limité d'opérations, l'IA est capable de généraliser, apprendre et comprendre. Selon les sources, dans leur lettre au conseil d'administration, les chercheurs ont souligné les prouesses de l'IA et les dangers potentiels. Les informaticiens débattent depuis longtemps du danger que représentent les machines hautement intelligentes, par exemple si elles peuvent décider que la destruction de l'humanité est dans leur intérêt. Mais cette vision dystopique de l'avenir de l'IA est rejetée par un certain nombre d'autres chercheurs en IA, comme le responsable de l'IA chez Meta, Yann LeCun.

    Lors d'un sommet de dirigeants mondiaux à San Francisco la semaine dernière, Altman a laissé entendre qu'il pensait que des avancées majeures étaient en vue. « Quatre fois maintenant dans l'histoire d'OpenAI, la fois la plus récente étant juste au cours des deux dernières semaines, j'ai eu l'occasion d'être dans la salle, lorsque nous repoussons en quelque sorte le voile de l'ignorance et la frontière de la découverte, et avoir l'occasion de le faire est l'honneur professionnel d'une vie », a-t-il déclaré lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique. Un jour plus tard, le conseil d'administration sortant d'OpenAI a licencié Altman.

    Mercredi, Altman a été réintégré en tant que PDG d'OpenAI. Le conseil d’administration sera remanié, éliminant plusieurs membres qui s’étaient opposés à Altman, dont le scientifique en chef Ilya Sutskever. Adam D’Angelo, PDG de Quora, est le seul membre de l'ancien conseil d'administration à avoir conservé sa place après le remaniement. Microsoft dispose désormais d'une place au sein du conseil d'administration. Plus tôt dans la journée, OpenAI avait annoncé avoir trouvé un accord de principe pour le retour d'Altman.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des allégations sur les dissensions au sein d'OpenAI ?
    Pensez-vous que la turbulence a définitivement pris fin avec le retour d'Altman ?
    Va-t-on assister à un exode des talents d'OpenAI, y compris parmi les cadres de l'entreprise ?
    Présentez-vous des départs parmi les auteurs de lettre envoyée à l'ancien conseil d'administration ?
    Selon vous, le désaccord entre Altman et le scientifique en chef va-t-il pousser ce dernier à démissionner ?
    À quoi pourrait ressembler l'avenir d'OpenAI ? Selon vous, OpenAI a-t-il réellement réalisé une percée en matière d'IA ?

    Voir aussi

    Sam Altman est réintégré en tant que directeur général d'OpenAI avec un nouveau conseil d'administration qui pourrait compter jusqu'à neuf membres avec un siège pour Microsoft

    Les employés d'OpenAI auraient reçu deux explications au sujet du licenciement de Sam Altman, ce qui les a rendus davantage furieux et 95 % d'entre eux menacent de démissionner

    Microsoft propose aux employés d'OpenAI de le rejoindre tout en continuant à bénéficier de la même rémunération, mais une sortie de crise se précise chez OpenAI avec le retour de Sam Altman

  10. #50
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    Par défaut Le retour de Sam Altman en tant que PDG d'OpenAI suscite de nouvelles craintes quant à l'apocalypse de l'IA
    Le retour de Sam Altman en tant que PDG d'OpenAI suscite de nouvelles craintes quant à l'apocalypse de l'IA
    les critiques craignent qu'OpenAI soit plus axé sur le profit que sur la sécurité de l'IA

    Le retour de Sam Altman à la tête d'OpenAI est considéré comme une victoire éclatante pour les entreprises et les investisseurs qui souhaitent commercialiser l'IA le plus rapidement possible. Selon les observateurs, cela pourrait être le signe d'un abandon de l'idéalisme académique, plus axé sur la sécurité de l'IA, au profit d'un plus grand pragmatisme commercial. Ils suggèrent que l'arrivée de Microsoft, principal bailleur de fonds d'OpenAI qui mise énormément sur l'IA pour son avenir, au conseil d'administration pourrait conduire à un déploiement accéléré et anarchique de l'IA en vue d'engranger des bénéfices. Cela suscite de nouvelles craintes quant à l'apocalypse de l'IA.

    L'ancien conseil d'administration d'OpenAI a été impuissant face à Sam Altman

    Limogé par le conseil d'administration d'OpenAI le 17 novembre, Sam Altman a retrouvé son ancien poste de PDG le 22 novembre. Son exil en dehors d'OpenAI n'aura duré que cinq jours et l'on ne sait toujours pas ce qui a conduit à ce chaos momentané. L'annonce de l'éviction d'Altman indique qu'il n'a pas toujours été franc dans ses communications avec le conseil d'administration, ce qui a empêché ce dernier d'exercer ses responsabilités. Toutefois, son retour a précipité le départ de la plupart des membres de l'ancien conseil d'administration, à l'exception d'Adam D’Angelo, PDG de Quora, qui conserve sa place au sein du nouveau conseil d'administration.


    Selon les observateurs, cela montre que le conseil d'administration n'avait pas de réel pouvoir sur Altman comme il le prétendait. En fait, le conseil d'administration de l'entreprise est indépendant des opérations d'OpenAI et lié à une déclaration de mission selon laquelle "OpenAI développe l'IA pour le bien de l'humanité". OpenAI lui-même est structuré d'une manière peu conventionnelle : il y a en effet une organisation à but non lucratif originelle (OpenAI inc.) qui est la société mère d'une filiale à but lucratif plafonné (OpenAI LP). Pour Altman, cette structure presque inédite constitue un coupe-feu contre le développement irresponsable d'une IA puissante.

    Lors de son tour du monde cette année, Altman a déclaré à qui voulait l'entendre que le conseil d'administration pouvait le contrôler, ainsi que d'autres dirigeants de la société. S'il commençait à agir dangereusement ou contre les intérêts de l'humanité, le conseil d'administration pourrait l'éjecter. « Le conseil d'administration peut me renvoyer, je pense que c'est important », a déclaré Altman à Bloomberg en juin. Cependant, à la lumière des récents événements, plusieurs analystes affirment qu'il ne s'agissait que d'une farce et que son retour presque "triomphale" montre qu'Altman était là pour protéger les intérêts d'un certain nombre d'investisseurs.

    « Il s'est avéré qu'ils ne pouvaient pas le renvoyer, et c'était une mauvaise chose », déclare Toby Ord, chercheur principal en philosophie à l'université d'Oxford, et l'une des principales figures qui pensent que l'IA pourrait représenter une menace existentielle pour l'humanité. Le nouveau conseil d'administration est composé de figures de l'establishment de la Tech et de l'ancien secrétaire américain au Trésor Larry Summers. Les deux seules femmes, qui sont associées au mouvement appelé "altruisme efficace" ont été retirées du conseil d'administration. Cette décision a cristallisé les clivages existants sur la manière dont l'avenir de l'IA devrait être gouverné.

    « Dans une certaine mesure, il s'agissait d'une trajectoire de collision qui avait été fixée depuis longtemps. S'il est vrai que le conseil d'administration à but non lucratif d'OpenAI était impuissant à affecter réellement son comportement, alors je pense que le fait d'exposer qu'il était impuissant était probablement une bonne chose », a déclaré Ord, qui est également considéré comme le cofondateur du mouvement de l'altruisme efficace, dont certaines parties sont devenues obsédées par l'extrémité la plus sombre du spectre des risques liés à l'IA. Par exemple, selon des sources internes à la société, c'est le cas du scientifique en chef OpenAI Ilya Sutskever.

    Altman protègerait les intérêts des investisseurs et s'inquiète peu de la sécurité

    Quelques heures après leur licenciement, Altman et Greg Brockman, membre de l'ancien conseil d'administration, ont trouvé refuge chez Microsoft. L'entreprise a déclaré qu'elle créerait un nouveau laboratoire d'IA qui accueillera les deux hommes. En outre, Microsoft s'est engagé à embaucher le reste de l'équipe d'OpenAI. On ne saura jamais s'il s'agissait ou non d'un projet sérieux. Cela dit, il a conféré à Altman un énorme pouvoir lors de la négociation de son retour à OpenAI. Le 20 novembre, alors que ces négociations étaient en cours, Satya Nadella, PDG de Microsoft, a déclaré : « indépendamment de l'endroit où Sam se trouve, il travaille avec Microsoft ».


    Le manque de communication d'OpenAI au milieu de tout ce chaos a donné lieu à de nombreuses rumeurs. Selon l'une d'entre elles, Altman consacrait trop de temps à des projets secondaires ou qu'il était trop déférent à l'égard de Microsoft. Il a également nourri des théories du complot, comme l'idée que l'OpenAI avait créée l'AGI et que le conseil d'administration avait appuyé sur le bouton d'arrêt sur les conseils de Sutskever. Mais David Shrier, professeur d'IA et d'innovation à l'Imperial College Business School de Londres, a balayé ces spéculations d'un revers de la main en déclarant : « ce que je sais avec certitude, c'est que nous n'avons pas l'AGI ».

    Shrier, pense plutôt que les récents événements sont dus à l'échec de la gouvernance et de la structure d'OpenAI. « Je sais avec certitude qu'il y a eu un échec colossal de la gouvernance », a-t-il déclaré. Mais Shrier explique que cet échec n'est pas seulement dû à la tension évidente entre la mission à but non lucratif du conseil et les désirs commerciaux des dirigeants et des investisseurs impliqués dans l'unité à but lucratif de l'OpenAI. Il s'agit aussi d'une fonction de la croissance rapide de la taille et de l'influence de l'entreprise, qui reflète le poids croissant de l'industrie de l'IA. ChatGPT a mis six semaines pour passer de zéro à 100 millions d'utilisateurs.

    Shrier a rappelé qu'il a fallu sept ans au World Wide Web pour atteindre une telle échelle. Selon le professeur, malgré le pouvoir suprême du conseil d'administration sur le papier, la complexité et l'ampleur des opérations d'OpenAI ont clairement dépassé la capacité des administrateurs à superviser l'entreprise. Il a déclaré que cette situation est alarmante, compte tenu de la nécessité réelle et immédiate de maîtriser les risques liés à la technologie de l'IA. Shrier estime qu'OpenAI a abandonné son but initial. « Des entreprises comme OpenAI ne sont clairement pas des projets scientifiques. Il ne s'agit même plus de simples sociétés de logiciels », note-t-il.

    « Il s'agit d'entreprises mondiales qui ont un impact significatif sur notre façon de penser, de voter, de diriger nos entreprises et d'interagir avec les autres. Il est donc nécessaire de mettre en place un mécanisme de gouvernance mature et solide », a ajouté le professeur. Mais Shrier n'est pas le seul à penser qu'OpenAI n'est plus un projet scientifique. Dans une analyse publiée la semaine dernière, Dave Lee, chroniqueur technologique américain de Bloomberg Opinion, a déclaré : « Altman aura du mal à convaincre le monde qu'il travaille pour le bien de l'humanité et non pour celui des actionnaires. Il n'est qu'un dirigeant de Big Tech parmi d'autres ».

    L'industrie de l'IA passe de l'idéalisme académique au pragmatisme commercial

    Selon les observateurs, le nouveau conseil d'administration est plus susceptible d'orienter OpenAI davantage vers les affaires. L'on ignore la position de certains de ces membres sur la sécurité de l'IA, mais les analystes estiment qu'ils pourraient être beaucoup plus enclins à aider Altman à créer un empire dans le domaine de l'IA. La vision du personnel pourrait également être tournée dans ce sens. Une source interne rapporte que le personnel d'OpenAI, qui s'est soudé par traumatisme pendant les bouleversements, est susceptible de devenir encore plus loyal envers Altman et, peut-être, plus enclin à poursuivre sa vision sur la commercialisation de l'IA.


    Le travail sur le modèle le plus puissant l'entreprise, GPT-5, qui a semblé ralentir pendant quelques mois, va probablement se poursuivre à plein régime. En outre, bien qu'Altman ait présenté sa réintégration comme "un retour aux affaires habituelles", les analystes s'attendent maintenant à ce qu'OpenAI se comporte plus directement comme l'avatar de Microsoft dans sa bataille avec Google et d'autres géants. OpenAI et Amazon ont également augmenté leurs investissements dans l'IA, et Amazon a injecté 1,25 milliard de dollars dans Anthropic, lancé par d'anciens employés d'OpenAI en 2021. Anthropic a publié récemment son nouveau modèle d'IA Claude 2.

    « En effet, il ne s'agit plus seulement d'une course entre ces laboratoires d'IA, où les personnes qui les ont fondés, je pense, se soucient réellement de l'importance historique de ce qu'ils pourraient faire. Il s'agit désormais d'une course entre certaines des plus grandes entreprises du monde, ce qui a changé la donne. Je pense que cet aspect est assez dangereux », note Ord. Satya Nadella a exprimé sa frustration après le chaos. « Je vais être très, très clair : nous ne reviendrons jamais dans une situation où nous sommes surpris comme cela. Plus jamais, c'est terminé », a-t-il déclaré. Selon les analystes, cela démontre l'importance d'OpenAI pour Microsoft.

    Maintenant, avec son siège au conseil d'administration, Microsoft est en mesure de contrôler ce qui se passe au sein d'OpenAI et s'assurer que ses investissements sont rentabilisés. OpenAI est le leader incontesté de la course à l'IA. Une enquête menée par l'entreprise Retool a révélé que 80 % des développeurs de logiciels déclaraient utiliser les modèles d'OpenAI plus souvent que les modèles d'IA des concurrents tels qu'Anthropic et Meta. Dans le même temps, le chatbot d'IA ChatGPT reçoit 60 % du trafic des 50 premiers sites Web pour ce type d'IA générative. En octobre, le laboratoire d'IA réalisait un chiffre d'affaires annualisé de 1,3 milliard de dollars.

    Toutefois, selon les analystes, même si OpenAI progresse plus rapidement sous une nouvelle direction, il devra faire face à une concurrence accrue. Un investisseur en capital-risque spécialisé dans l'IA a comparé ce moment à l'implosion de la Silicon Valley Bank, qui a appris à de nombreuses startups à ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier. Selon un rapport de The Information, alors que le drame d'Altman se déroulait, plus de 100 clients d'OpenAI ont contacté Anthropic. Certains ont fait appel à Cohere, une autre startup, et à l'unité "cloud" de Google, qui a investi dans Anthropic. Selon les analystes, cela annonce une grande rivalité dans le secteur.

    OpenAI pourrait dicter la marche à suivre dans le secteur dans les années à venir

    Altman a demandé à plusieurs reprises aux gouvernements de réglementer lui et son entreprise pour le bien de l'humanité. Lors d'une audition devant le Congrès des États-Unis en mai, il a déclaré : « ma pire crainte est que nous - le domaine, la technologie, l'industrie - causions des dommages importants au monde ». Il a déclaré qu'il souhaite collaborer avec les gouvernements pour éviter cela. Mais cette déclaration est incompatible avec la stratégie de la société : la fermeture de ses modèles d'IA, les milliards d'investissements reçus de la part de Microsoft, qui est un géant à la recherche de profits, et le développement d'une IA toujours plus puissante.


    « Je pense que l'idée de dire "s'il vous plaît, réglementez-nous, car si vous ne le faites pas, nous détruirons le monde et l'humanité" est totalement absurde. Je pense que cela détourne totalement l'attention des risques réels qui existent en matière de déplacement d'emplois, de discrimination, de transparence et de responsabilité », déclare Rayid Ghani, professeur à l'université Carnegie Mellon, qui fait des recherches sur l'IA et les politiques publiques. OpenAI a qualifié de temporaire la nouvelle composition du conseil d'administration mercredi dernier et s'attend à ce que d'autres noms viennent s'ajouter à la liste actuellement exclusivement masculine.

    Selon les analystes, dans sa forme finale, le conseil supervisant Altman sera probablement plus axé sur la technologie et sa commercialisation que sur la sécurité. Ils prédisent également que le conseil et la société sont tous deux susceptibles de se rapprocher de Microsoft, qui pourrait encore injecter des milliards dans le laboratoire d'IA. Par ailleurs, l'échec très médiatisé de la structure de gouvernance d'OpenAI est susceptible d'amplifier les appels à une réglementation. D'après les partisans d'un régime réglementaire plus solide pour l'IA, les récents événements montrent que l'autorégulation est insuffisante pour protéger l'humanité contre la technologie.

    Toutefois, la semaine dernière, la France, l'Allemagne et l'Italie ont annoncé qu'elles soutiennent "l'autorégulation obligatoire par le biais de codes de conduite pour les modèles de fondation. Ces gouvernements suggèrent que l'on peut faire confiance à OpenAI et à d'autres pour garder leur propre technologie sous contrôle. Sur X, le PDG de startup française Mistral AI, Arthur Mensch, s'est prononcé en faveur de l'idée qu'il puisse noter ses propres devoirs. « Nous ne réglementons pas le langage C parce qu'il peut être utilisé pour développer des logiciels malveillants », a-t-il déclaré. Cette décision a suscité un grand débat dans la communauté de l'IA.

    Certains eurodéputés se sont prononcés contre l'idée de l'autorégulation. « Ce qui s'est passé avec ce drame autour de Sam Altman nous montre que nous ne pouvons pas compter sur les PDG visionnaires ou les ambassadeurs de ces entreprises, mais que nous avons besoin d'une réglementation. Ces événements nous montrent que la gouvernance de ces entreprises n'est ni fiable ni prévisible », a déclaré Brando Benifei, l'un des deux députés du Parlement européen qui mènent les négociations sur la loi historique de l'Union européenne sur l'IA. (L'Allemagne abrite également l'un des principaux fabricants européens de modèles d'IA : Aleph Alpha.)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la structure de gouvernance d'OpenAI ?
    S'est-elle avérée un échec à la lumière des récents événements ?
    Que pensez-vous des rumeurs entourant le récent chaos chez OpenAI ?
    OpenAI est-il toujours un projet scientifique ou un géant de la Tech comme Microsoft ?
    Que pensez-vous des déclarations du PDG de Microsoft en réaction au licenciement de Sa Altman ?
    Que pensez-vous des rumeurs selon lesquelles Microsoft a une emprise démesurée sur OpenAI ?
    Que pensez-vous des appels à une réglementation stricte de l'IA ? Quid de l'autorégulation ?
    Quelle est votre prédiction sur l'avenir d'OpenAI ? Sera-t-il plus tourné vers la réalisation de profits ?
    Que pensez-vous de la sécurité de l'IA ? Quelle place occupera-t-elle désormais dans le développement de l'IA ?

    Voir aussi

    Des chercheurs d'OpenAI auraient envoyé au conseil d'administration sortant une lettre l'avertissant d'une découverte majeure en matière d'IA et de la menace que cela représente pour l'humanité

    Sam Altman est réintégré en tant que directeur général d'OpenAI avec un nouveau conseil d'administration qui pourrait compter jusqu'à neuf membres avec un siège pour Microsoft

    « Sam Altman aura du mal à convaincre le monde qu'il travaille pour le bien de l'humanité et non pour celui des actionnaires. Il n'est qu'un dirigeant de Big Tech parmi d'autres », selon un critique

  11. #51
    Communiqués de presse

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    Par défaut Sam Altman redevient PDG, OpenAI a un nouveau conseil d'administration
    Sam Altman redevient PDG, OpenAI a un nouveau conseil d'administration : Mira Murati devient CTO, Greg Brockman redevient président, les messages de Sam Altman et de Bret Taylor suite à cette annonce.

    Sam Altman redevient PDG et OpenAI a un nouveau conseil d'administration. Mira Murati devient CTO, Greg Brockman redevient président. Voici les messages que le PDG d'OpenAI Sam Altman et le président du conseil d'administration Bret Taylor ont partagé avec l'entreprise concernant cette annonce.

    Message de Sam Altman à l'entreprise

    Je reviens à OpenAI en tant que PDG. Mira reprendra son rôle de CTO. Le nouveau conseil d'administration initial sera composé de Bret Taylor (président), Larry Summers et Adam D'Angelo.

    Je n'ai jamais été aussi enthousiaste pour l'avenir. Je suis extrêmement reconnaissant à tous ceux qui ont travaillé dur dans une situation peu claire et sans précédent, et je crois que notre résilience et notre esprit nous distinguent au sein de l'industrie. Je suis très, très optimiste quant à nos chances de réussite dans l'accomplissement de notre mission.

    Avant d'aborder la suite, j'aimerais vous remercier.

    J'aime et je respecte Ilya, je pense qu'il est un guide dans ce domaine et une perle humaine. Je n'ai aucune rancune à son égard. Bien qu'Ilya ne fasse plus partie du conseil d'administration, nous espérons poursuivre notre relation de travail et nous discutons de la manière dont il peut continuer son travail à l'OpenAI.

    Je suis reconnaissant à Adam, Tasha et Helen d'avoir travaillé avec nous pour parvenir à cette solution qui sert au mieux la mission. Je suis ravi de continuer à travailler avec Adam et je suis sincèrement reconnaissant à Helen et Tasha d'avoir investi beaucoup d'efforts dans ce processus.

    Je remercie également Emmett, qui a joué un rôle clé et constructif en nous aidant à parvenir à ce résultat. Le dévouement d'Emmett à la sécurité de l'IA et à l'équilibre des intérêts des parties prenantes était évident.

    Mira a fait un travail remarquable tout au long de ce processus, servant la mission, l'équipe et l'entreprise de manière désintéressée. Elle est un leader incroyable et OpenAI ne serait pas OpenAI sans elle. Je vous remercie.

    Greg et moi sommes partenaires dans la gestion de cette entreprise. Nous n'avons jamais trouvé comment le communiquer sur l'organigramme, mais nous le ferons. En attendant, je voulais juste que ce soit clair. Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait depuis le début et pour la manière dont vous avez géré les choses dès le début et au cours de la semaine dernière.

    L'équipe dirigeante - Mira, Brad, Jason, Che, Hannah, Diane, Anna, Bob, Srinivas, Matt, Lilian, Miles, Jan, Wojciech, John, Jonathan, Pat et bien d'autres encore - est manifestement prête à diriger l'entreprise sans moi. On dit que l'une des façons d'évaluer un PDG est la manière dont il choisit et forme ses successeurs potentiels ; à cet égard, je m'en sors bien mieux que je ne l'imaginais. Il est clair pour moi que l'entreprise est entre de bonnes mains, et j'espère que c'est clair pour tout le monde. Je vous remercie tous.

    Jakub, Szymon et Aleksander sont des talents exceptionnels et je suis très heureux qu'ils nous aient rejoints pour nous faire progresser, nous et notre recherche. Je les remercie.

    À vous tous, notre équipe : Je suis sûr que des livres seront écrits sur cette période, et j'espère que la première chose qu'ils diront sera à quel point l'ensemble de l'équipe a été formidable. Maintenant que nous avons traversé cette période, nous n'avons pas perdu un seul employé. Vous vous êtes soutenus les uns les autres, vous avez défendu cette entreprise et notre mission. L'une des choses les plus importantes pour l'équipe qui construit IAG en toute sécurité est la capacité à gérer des situations stressantes et incertaines, et à conserver un bon jugement tout au long du processus. Excellente note. Merci à tous.

    Satya, Kevin, Amy et Brad ont été des partenaires incroyables tout au long de ce projet, avec les bonnes priorités tout au long du processus. Ils nous ont soutenus et étaient prêts à nous accueillir tous si nous ne parvenions pas à atteindre notre objectif principal. Nous avons clairement fait le bon choix en nous associant à Microsoft et je suis ravi que notre nouveau conseil d'administration les comprenne en tant qu'observateurs sans droit de vote. Merci à tous.

    À nos partenaires et à nos utilisateurs, merci d'être restés avec nous. Nous avons vraiment ressenti l'afflux de soutien et d'amour, et cela nous a tous aidés à surmonter cette épreuve. Le fait que nous n'ayons perdu aucun client nous incitera à travailler encore plus dur pour vous, et nous sommes tous impatients de nous remettre au travail.

    Will Hurd, Brian Chesky, Bret Taylor et Larry Summers ont mis leur vie entre parenthèses et ont fait un travail incroyable pour soutenir la mission. Je ne sais pas comment ils y sont parvenus, mais ils l'ont fait. Je les remercie.

    Ollie a également mis sa vie entre parenthèses pendant tout ce temps pour faire tout ce qu'il pouvait pour aider, en plus d'apporter son amour et son soutien inconditionnels habituels. Merci et je t'aime.

    Quelle est la suite des événements ?

    Nous avons trois priorités immédiates.

    Faire avancer notre plan de recherche et continuer à investir dans nos efforts de sécurité intégrale, qui ont toujours été essentiels à notre travail. Notre feuille de route en matière de recherche est claire ; nous avons vécu une période de grande concentration. Je partage l'enthousiasme que vous ressentez tous ; nous transformerons cette crise en opportunité ! Je travaillerai avec Mira sur ce point.

    Bret, Larry et Adam travailleront très dur sur la tâche extrêmement importante de construire un conseil d'administration aux perspectives diverses, d'améliorer notre structure de gouvernance et de superviser un examen indépendant des événements récents. J'ai hâte de travailler en étroite collaboration avec eux sur ces étapes cruciales afin que tout le monde puisse avoir confiance dans la stabilité de l'OpenAI.

    J'ai hâte de terminer le travail de construction d'une IAG bénéfique avec vous tous - la meilleure équipe du monde, la meilleure mission du monde.

    Je vous embrasse,

    Sam

    Message de Bret Taylor à l'entreprise

    Au nom du Conseil d'administration d'OpenAI, je veux exprimer notre gratitude à toute la communauté d'OpenAI, en particulier à tous les employés d'OpenAI, qui se sont rassemblés pour aider à trouver une voie d'avenir pour l'entreprise au cours de la semaine dernière. Vos efforts ont permis à cette incroyable organisation de continuer à remplir sa mission, qui est de veiller à ce que l'intelligence artificielle générale profite à l'ensemble de l'humanité. Nous sommes ravis que Sam, Mira et Greg soient de nouveau ensemble pour diriger l'entreprise et la faire avancer. Nous nous réjouissons de travailler avec eux et avec vous tous.

    En tant que conseil d'administration, nous nous concentrons sur le renforcement de la gouvernance d'entreprise d'OpenAI. Voici comment nous prévoyons de le faire :

    • Nous allons constituer un conseil d'administration qualifié et diversifié, composé d'individus exceptionnels dont l'expérience collective représente l'étendue de la mission d'OpenAI - de la technologie à la sécurité en passant par la politique. Nous sommes heureux que ce conseil comprenne un observateur sans droit de vote pour Microsoft.
    • Nous allons stabiliser davantage l'organisation d'OpenAI afin que nous puissions continuer à servir notre mission. Cela comprendra la convocation d'un comité indépendant du conseil d'administration pour superviser l'examen des événements récents.
    • Nous améliorerons la structure de gouvernance d'OpenAI afin que toutes les parties prenantes - utilisateurs, clients, employés, partenaires et membres de la communauté - puissent avoir confiance dans le fait que l'OpenAI continuera à prospérer.


    OpenAI est une institution plus importante que jamais. ChatGPT a fait de l'intelligence artificielle un élément de la vie quotidienne de centaines de millions de personnes. Sa popularité a placé l'IA - ses avantages et ses risques - au cœur de pratiquement toutes les conversations sur l'avenir des gouvernements, des entreprises et de la société.

    Nous comprenons la gravité de ces discussions et le rôle central d'OpenAI dans le développement et la sécurité de ces nouvelles technologies impressionnantes. Chacun d'entre vous joue un rôle essentiel en veillant à ce que nous relevions efficacement ces défis. Nous nous engageons à vous écouter et à apprendre de vous, et j'espère pouvoir m'entretenir avec vous tous très bientôt.

    Nous sommes reconnaissants de faire partie d'OpenAI et nous sommes impatients de travailler avec vous tous.

    Je vous remercie de votre attention,
    Bret Taylor
    Président, OpenAI
    Source : OpenAI

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    Voir aussi :

    Le retour de Sam Altman en tant que PDG d'OpenAI suscite de nouvelles craintes quant à l'apocalypse de l'IA, les critiques craignent qu'OpenAI soit plus axé sur le profit que sur la sécurité de l'IA

    Sam Altman est réintégré en tant que directeur général d'OpenAI avec un nouveau conseil d'administration, qui pourrait compter jusqu'à neuf membres avec un siège pour Microsoft

    Sam Altman s'efforcerait toujours de redevenir le PDG d'OpenAI et Satya Nadella, PDG de Microsoft, appelle à des changements clés dans la gouvernance de la startup d'IA

  12. #52
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    Par défaut Microsoft occupera un poste d'observateur sans droit de vote au sein du conseil d'administration d'OpenAI
    Microsoft occupera un poste d'observateur sans droit de vote au sein du conseil d'administration d'OpenAI, a déclaré Sam Altman, propriétaire de ChatGPT et récemment réintégré en tant PDG.

    Microsoft occupera une position d'observateur sans droit de vote au sein du conseil d'administration d'OpenAI, a déclaré le PDG Sam Altman dans sa première communication officielle depuis qu'il a repris les rênes de l'entreprise.

    Cette position d'observateur signifie que le représentant de Microsoft peut assister aux réunions du conseil d'administration d'OpenAI et accéder à des informations confidentielles, mais qu'il n'a pas de droit de vote sur des questions telles que l'élection ou le choix des administrateurs. Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, qui avait recruté Altman chez Microsoft après son éviction d'OpenAI, avait déclaré précédemment que la gouvernance du fabricant de ChatGPT devait changer.

    OpenAI a annoncé la semaine dernière la création d'un nouveau conseil d'administration composé de Bret Taylor, ancien co-PDG de Salesforce, en tant que président, et de Larry Summers, ancien secrétaire d'État au Trésor américain. Le PDG de Quora, Adam D'Angelo, qui faisait partie du conseil ayant licencié Altman, est également resté au sein du nouveau conseil.

    Le nouveau conseil d'administration de l'OpenAI recherche activement six nouveaux membres ayant une expertise dans des domaines allant de la technologie à la sécurité et à la politique. Il est peu probable que les investisseurs d'OpenAI obtiennent un siège au conseil d'administration de l'organisation à but non lucratif, ont déclaré des sources.

    Microsoft s'est engagé à investir plus de 10 milliards de dollars dans OpenAI et détient 49 % de la société.


    Mira Murati, qui était le directeur de la technologie d'OpenAI et a été brièvement nommée PDG par intérim après l'éviction de Altman, est à nouveau le directeur de la technologie de l'entreprise.

    OpenAI a évincé Altman le 17 novembre sans motif précis, ce qui a déclenché l'alarme parmi les investisseurs et les employés. Il a été réintégré quatre jours plus tard avec la promesse d'un nouveau conseil d'administration. Le départ de Altman a semé la confusion quant à l'avenir de la startup au cœur du boom de l'intelligence artificielle.

    Son cofondateur Greg Brockman, qui avait suivi Altman à la sortie de l'entreprise, redeviendra président, a déclaré Altman. "Greg et moi sommes partenaires dans la gestion de cette entreprise. Nous n'avons jamais trouvé comment le communiquer dans l'organigramme, mais nous le ferons", a déclaré Altman.

    Le scientifique en chef d'OpenAI, Ilya Sutskever, ne fera plus partie du conseil d'administration, a déclaré Altman. Sutskever avait participé aux efforts visant à licencier Altman, mais il a ensuite signé une lettre d'employés demandant son retour, exprimant ses regrets pour sa "participation aux actions du conseil d'administration".

    "J'aime et je respecte Ilya, je pense qu'il est un guide dans ce domaine et un être humain exceptionnel. Je n'ai aucune rancune à son égard", a déclaré Altman, ajoutant que l'entreprise discutait de la manière dont Sutskever pourrait poursuivre son travail au sein d'OpenAI.

    Outre Altman, Brockman, Sutskever et D'Angelo, le précédent conseil d'administration d'OpenAI était composé de l'entrepreneur Tasha McCauley et de Helen Toner, directrice de la stratégie au Centre pour la sécurité et les technologies émergentes de Georgetown.

    Source : Sam Altman, PDG d'OpenAI

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    Voir aussi :

    Sam Altman redevient PDG, OpenAI a un nouveau conseil d'administration : Mira Murati devient CTO, Greg Brockman redevient président. Les messages de Sam Altman et Bret Taylor suite à cette annonce

    Le retour de Sam Altman en tant que PDG d'OpenAI suscite de nouvelles craintes quant à l'apocalypse de l'IA, les critiques craignent qu'OpenAI soit plus axé sur le profit que sur la sécurité de l'IA

    Des chercheurs d'OpenAI auraient envoyé au conseil d'administration sortant une lettre l'avertissant d'une découverte majeure en matière d'IA et de la menace que cela représente pour l'humanité

  13. #53
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    Par défaut OpenAI a accepté d'acheter pour 51 millions de dollars de puces à une startup soutenue par le PDG Sam Altman
    OpenAI a accepté d'acheter pour 51 millions de dollars de puces d'IA à une startup soutenue par le PDG Sam Altman
    mais les critiques affirment qu'il s'agit d'une situation de conflit d'intérêts

    OpenAI a signé une lettre d'intention dans laquelle il s'est engagé à acheter pour 51 millions de dollars de puces d'IA à une startup nommée Rain AI. Cet investissement devrait permettre à OpenAI de réduire sa dépendance à l'égard des accélérateurs de Nvidia. Mais l'accord suscite des controverses, car le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a investi à titre personnel dans Rain AI. Il met en évidence l'imbrication des investissements personnels d'Altman avec ses responsabilités professionnelles. Lorsqu'il a été licencié d'OpenAI, les raisons invoquées étaient le manque de "franchise" avec le conseil d'administration, ce qui, selon certains critiques, est lié à ses activités d'investissement.

    La situation au sein d'OpenAI s'est apaisée après le retour de Sam Altman à la tête de la société, mais le scandale lié à son licenciement surprise n'est pas conjugué au passé pour autant. L'on cherche toujours à comprendre pourquoi l'ancien conseil d'administration d'OpenAI a déclaré avoir perdu confiance en la capacité d'Altman à continuer à diriger l'entreprise. « Le conseil d’administration n’a plus confiance en sa capacité à continuer à diriger OpenAI », indique le billet de blogue qui a annoncé le départ d'Altman. Beaucoup ont spéculé sur le fait qu'Altman a placé ses intérêts personnels avant les intérêts d'ordre général défendus par OpenAI.

    Ces critiques justifient leurs allégations par les investissements personnels d'Altman, y compris dans la startup américaine Rain AI. Des documents ayant fait l'objet de fuite ont révélé qu'OpenAI a signé en 2019 un accord non contraignant afin de dépenser 51 millions de dollars pour acheter les puces d'IA de Rain AI lorsqu'elles seront disponibles. Rain a déclaré aux investisseurs qu'Altman avait personnellement investi plus d'un million de dollars dans la startup. Mais l'entreprise n'a pas mentionné la lettre d'intention signée par OpenAI. Pour certains, il s'agit d'un conflit d'intérêts et Altman n'aurait peut-être pas perdu grand-chose s'il n'avait pas été réintégré.


    La lettre d'intention révèle comment le réseau d'investissements personnels d'Altman peut s'enchevêtrer avec ses fonctions de PDG d'OpenAI. Son ancien poste au sein de l'incubateur de startups Y Combinator lui a permis de devenir l'un des principaux négociateurs de la Silicon Valley, en investissant dans des dizaines de startups et en jouant le rôle d'intermédiaire entre les entrepreneurs et les plus grandes entreprises du monde. Des sources internes rapportent que les distractions et l'imbrication de ses multiples activités ont joué un rôle dans son récent licenciement par le conseil d'administration d'OpenAI pour cause de communications peu honnêtes.

    Sur la toile, de nombreux critiques semblent partager cet avis. « C'est pour ce genre de choses qu'Altman a été licencié. Le conseil d'administration a perdu confiance en son honnêteté à cause de nombreuses petites choses qui s'accumulaient », lit-on dans les commentaires. Un autre a écrit : « je pense qu'il y ait un conflit d'intérêts important avec Sam Altman qui prétend ne pas avoir d'actions dans OpenAI et qui gagne de l'argent en finançant ses propres investissements. Il semble que tout le monde ait été prompt à faire le chevalier blanc pour ce type et maintenant les squelettes semblent sortir un par un pour que le monde entier les voie ».

    « Son départ fait suite à un processus d’examen délibéré par le conseil d’administration, qui a conclu qu’il n’était pas toujours franc dans ses communications avec le conseil d’administration, ce qui a empêché ce dernier d’exercer ses responsabilités », indiquait OpenAI le 17 novembre. L'accord signé avec Rain souligne également la volonté d'OpenAI de dépenser des sommes importantes pour garantir l'approvisionnement en puces nécessaires pour soutenir les projets pionniers en matière d'IA. Altman s'est plaint publiquement d'une pénurie brutale d’accélérateurs d'IA et de leurs coûts exorbitants, ce qui pourrait entraver les activités d'OpenAI.

    OpenAI exploite le puissant cloud de Microsoft, son principal investisseur, mais a régulièrement fermé l'accès à des fonctionnalités de ChatGPT en raison de contraintes matérielles. Selon un billet de blogue sur une réunion à huis clos qu'il a tenue avec des développeurs, Altman aurait déclaré que le rythme des progrès de l'IA pourrait dépendre des nouvelles conceptions de puces et des chaînes d'approvisionnement. Les documents envoyés par Rain aux investisseurs indiquent que la startup pourrait fournir son premier matériel aux clients dès le mois d'octobre de l'année prochaine. Ce qui pourrait aider à réduire la pénurie de puces et à faire baisser les prix.

    Pour rappel, Rain est une startup qui conçoit des puces d'IA imitant le fonctionnement du cerveau et qui vise à servir les entreprises comme OpenAI et Anthropic. Rain a levé 25 millions de dollars en 2022. La startup a vanté ses progrès auprès d'investisseurs potentiels au début de l'année, prévoyant que dès ce mois-ci, elle pourrait sortir une puce de test, une étape standard dans le développement d'une puce faisant référence à une conception prête à être fabriquée. Mais Rain vient de remanier son conseil d'administration après que les autorités américaines ont demandé au fonds saoudien Prosperity7 Ventures de vendre sa participation dans la société.

    Cela fait suite à "un examen" du Comité sur l'investissement étranger aux États-Unis (Committee on Foreign Investment in the United States - CFIUS), qui surveille les transactions ayant des implications en matière de sécurité nationale. Le retrait forcé du fonds saoudien Prosperity7 Ventures pourrait ajouter aux difficultés de Rain à mettre sur le marché une nouvelle technologie de puce, retardant potentiellement le jour où OpenAI pourra honorer sa commande anticipée de 51 millions de dollars. Grep VC, une société de capital-risque basée dans la Silicon Valley, a acquis les actions cédées par Prosperity7 Ventures, une filiale du groupe Saudi Aramco.

    Les puces neuromorphiques, comme celles conçues par Rain, promettent un fonctionnement très efficace et à très faible consommation d'énergie, ce qui est essentiel pour surmonter les goulets d'étranglement associés aux puces lourdes fabriquées par Nvidia, AMD, etc. D'autres entreprises ont déjà construit et testé avec succès des puces neuromorphiques, notamment IBM. Le PDG fondateur de Rain, Gordon Wilson, est passé à un rôle de conseiller exécutif, et a déclaré dans un poste sur LinkedIn : « Rain est prêt à construire un produit qui définira de nouveaux marchés de puces d'intelligence artificielle et perturbera massivement les marchés existants ».

    Les inquiétudes des États-Unis concernant l'accord de Prosperity7 avec Rain soulèvent également des questions sur un autre effort d'Altman visant à accroître l'offre mondiale de puces d'IA. Au cours des derniers mois, il a discuté avec des investisseurs du Moyen-Orient de la possibilité de lever des fonds pour lancer une nouvelle société de puces afin d'aider OpenAI et d'autres à se diversifier au-delà de leur dépendance actuelle aux GPU de Nvidia et aux puces spécialisées de Google, d'Amazon et de quelques fournisseurs plus petits. Mais les États-Unis ont pris cette année des mesures qui pourraient ralentir le développement de l'IA au Moyen-Orient.

    Rain a déclaré qu'Altman a dirigé l'un des financements de démarrage de la startup en 2018, l'année avant qu'OpenAI n'accepte de dépenser 51 millions de dollars pour ses puces. À un moment donné, Rain a affirmé aux investisseurs qu'elle avait eu des discussions avancées pour vendre des systèmes à Google, Oracle, Meta, Microsoft et Amazon. Microsoft a refusé de commenter, et les autres entreprises n'ont pas répondu aux demandes de commentaires. Les puces de Rain, basées sur l'architecture open source RISC-V, ciblent principalement ce que l'industrie technologique appelle les appareils de périphérie (edge devices), situés loin des centres de données.

    Ces appareils comprennent les téléphones, les drones, les voitures et les robots. Rain vise à fournir une puce capable d'entraîner les algorithmes des machines et de les exécuter une fois qu'ils sont prêts à être déployés. La plupart des puces de pointe actuelles, comme celles que l'on trouve dans les smartphones, se concentrent sur ce dernier aspect, connu sous le nom d'inférence. Pour l'instant, l'on ignore comment OpenAI compte utiliser les puces d'IA de Rain.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'investissement d'Altman dans la startup Rain AI ?
    Pensez-vous que nous sommes en présence d'une situation de conflit d'intérêts ?

    Voir aussi

    Sam Altman redevient PDG, OpenAI a un nouveau conseil d'administration : Mira Murati devient CTO, Greg Brockman redevient président, les messages de Sam Altman et Bret Taylor suite à cette annonce

    Les employés d'OpenAI auraient reçu deux explications au sujet du licenciement de Sam Altman, ce qui les a rendus davantage furieux et 95 % d'entre eux menacent de démissionner

    OpenAI aurait réalisé une percée majeure dans le domaine de l'IA avant l'éviction surprise de Sam Altman, la découverte a suscité des inquiétudes qui auraient joué un rôle clé dans son licenciement

  14. #54
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    Par défaut Nous avons désormais plus de détails sur ce qui s'est passé à OpenAI et a conduit au licenciement d'Altman
    Nous avons désormais plus de détails sur ce qui s'est passé à OpenAI et qui a conduit au licenciement de Sam Altman,
    ce dernier a été accusé de monter les membres du conseil les uns contre les autres

    OpenAI a décidé de licencier son cofondateur et PDG Sam Altman, l'accusant d'avoir menti au conseil d’administration sur plusieurs aspects de son activité. S'il est désormais revenu au sein de l'entreprise, la véritable histoire derrière cette affaire qui a tenu les internautes en haleine restait quelque peu opaque. Un journaliste a publié de nombreux nouveaux détails sur ce qui, selon lui, s'est produit au sein du conseil d'administration d'OpenAI et qui a conduit au limogeage du PDG Sam Altman. Il affirme avoir passé les six derniers mois à travailler sur un article centré sur le directeur de la technologie de Microsoft, Kevin Scott, et Mira Murati, qui a occupé ce poste chez OpenAI. Puis, tout à coup, il s’est retrouvé au milieu du plus grand scandale technologique du moment.

    Le quotidien avait précédemment rapporté que la raison pour laquelle la relation entre le conseil d'administration et Altman s'était détériorée n'était pas parce que le conseil se dirigeait trop vite vers l'intelligence artificielle générale, mais qu'il avait tenté d'exclure un membre du conseil d'administration, Helen Toner, et que cela s'était retourné contre lui.

    Cette fois-ci, le quotidien a offert plus de détails. Ci-dessous un extrait de la publication du média (l'emphase est notre) :

    Certains membres du conseil d’administration d’OpenAI avaient trouvé en Altman un opérateur incroyablement glissant. Par exemple, plus tôt cet automne, il avait confronté un membre, Helen Toner, directrice du Centre pour la sécurité et les technologies émergentes de l'Université de Georgetown, pour avoir co-écrit un article qui apparemment critiquait OpenAI pour « attiser les flammes du battage médiatique sur l'IA ». Toner s'était défendue (même si elle s'est ensuite excusée auprès du conseil d'administration de ne pas avoir prévu comment le journal pourrait être perçu). Altman a commencé à contacter individuellement d'autres membres du conseil d'administration pour la remplacer. Lorsque ces membres ont comparé leurs notes sur les conversations, certains ont estimé qu’Altman les avait présentés à tort comme soutenant le retrait de Toner. « Il les montait les uns contre les autres en mentant sur ce que pensaient les autres », m’a dit la personne familière avec les discussions du conseil d’administration. « Des choses comme ça se produisaient depuis des années ». (Une personne proche du point de vue d’Altman a déclaré qu’il reconnaissait avoir été « brutal dans la manière dont il avait tenté de faire destituer un membre du conseil d’administration », mais qu’il n’avait pas tenté de manipuler le conseil d’administration.)

    Altman était connu comme un combattant d’entreprise avisé. Cela avait bien servi OpenAI dans le passé : en 2018, il avait bloqué une offre impulsive d’Elon Musk, l’un des premiers membres du conseil d’administration, de reprendre l’organisation. La capacité d’Altman à contrôler l’information et à manipuler les perceptions – ouvertement et secrètement – avait incité les investisseurs en capital-risque à se faire concurrence en investissant dans diverses startups. Ses compétences tactiques étaient tellement redoutées que, lorsque quatre membres du conseil d’administration – Toner, D’Angelo, Sutskever et Tasha McCauley – ont commencé à discuter de son renvoi, ils étaient déterminés à garantir qu’il serait pris par surprise. « Il était clair que, dès que Sam le saurait, il ferait tout ce qu'il pouvait pour saper le conseil d'administration », a déclaré la personne proche de ces discussions.

    Les membres mécontents du conseil d’administration ont estimé que la mission d’OpenAI les obligeait à être vigilants à l’égard de l’IA. devenant trop dangereux, et ils pensaient qu’ils ne pourraient pas accomplir cette tâche avec Altman en place. « La mission est multiforme : garantir que l’A.I. profite à toute l’humanité, mais personne ne peut le faire s’il ne peut pas détenir le PDG. responsable », a déclaré une autre personne au courant de la réflexion du conseil d’administration. Altman voyait les choses différemment. La personne familière avec son point de vue a déclaré que lui et le conseil d’administration s’étaient engagés dans « un débat de conseil d’administration tout à fait normal et sain », mais que certains membres du conseil d’administration n’étaient pas familiarisés avec les normes commerciales et étaient intimidés par leurs responsabilités. Cette personne a noté : « À chaque pas que nous nous rapprochons de l’A.G.I., tout le monde prend environ dix points de folie. »

    Il est difficile de dire si les membres du conseil d’administration étaient plus terrifiés par les ordinateurs sensibles ou par le fait qu’Altman devienne un voyou. En tout cas, ils ont décidé de devenir eux-mêmes des voyous. Et ils ont ciblé Altman avec la foi erronée que Microsoft adhérerait à leur soulèvement.


    Très vite, Microsoft a élaboré des stratégies

    Plan A : stabiliser la situation en soutenant Murati en tant que PDG par intérim

    Peu de temps après que Nadella ait appris le licenciement d'Altman et convoqué la vidéoconférence avec Scott et les autres dirigeants, Microsoft a commencé à exécuter le plan A : stabiliser la situation en soutenant Murati en tant que PDG par intérim, tout en tentant de comprendre pourquoi le conseil d’administration avait agi de manière si impulsive. Nadella avait approuvé la publication d'une déclaration soulignant que «*Microsoft reste engagé envers Mira et son équipe alors que nous introduisons cette prochaine ère de l'IA à nos clients », et a fait écho à ce sentiment sur ses comptes personnels X et LinkedIn. Il entretenait des contacts fréquents avec Murati, pour se tenir au courant de ce qu'elle apprenait du conseil d'administration.

    La réponse était : pas grand-chose. La veille du licenciement d’Altman, le conseil d’administration avait informé Murati de sa décision et avait obtenu d’elle la promesse de garder le silence. Ils ont interprété son consentement comme signifiant qu’elle soutenait le licenciement, ou du moins qu’elle ne combattrait pas le conseil d’administration, et ils ont également supposé que d’autres employés s’aligneraient sur eux. Ils avaient tord. En interne, Murati et d’autres hauts dirigeants d’OpenAI ont exprimé leur mécontentement, et certains membres du personnel ont qualifié l’action du conseil d’administration de coup d’État. Les employés d'OpenAI ont envoyé des questions pointues aux membres du conseil d'administration, mais le conseil d'administration a à peine répondu. Deux personnes proches de la pensée du conseil d’administration affirment que les membres se sentaient tenus au silence par des contraintes de confidentialité. De plus, alors que l’éviction d’Altman devenait une nouvelle mondiale, les membres du conseil d’administration se sentaient dépassés et « disposaient d’une bande passante limitée pour interagir avec qui que ce soit, y compris Microsoft ».

    Le lendemain du licenciement, le directeur des opérations d'OpenAI, Brad Lightcap, a envoyé une note à l'échelle de l'entreprise déclarant qu'il avait appris que « la décision du conseil d'administration n'a pas été prise en réponse à un malversation ou à quoi que ce soit lié à nos finances, à nos affaires, à notre sûreté ou à notre sécurité/pratiques de confidentialité ». Il a poursuivi en disant : « Il s'agissait d'une rupture de communication entre Sam et le conseil d'administration ». Mais chaque fois que quelqu’un demandait des exemples d’Altman qui n’était pas « toujours franc dans ses communications », comme le conseil d’administration s’en était initialement plaint, ses membres gardaient le silence, refusant même de citer la campagne d’Altman contre Toner.

    Au sein de Microsoft, l’épisode entier semblait incroyablement stupide. À ce stade, OpenAI valait environ quatre-vingts milliards de dollars. L’un de ses dirigeants m’a dit : « À moins que l’objectif du conseil d’administration ne soit la destruction de l’ensemble de l’entreprise, ils semblaient inexplicablement déterminés à faire le pire choix possible à chaque fois qu’ils prenaient une décision. » Même si d’autres employés d’OpenAI, suivant l’exemple de Greg Brockman, ont publiquement démissionné, le conseil d’administration est resté silencieux.

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    Plan B : s'entretenir avec Murati pour voir s'il est possible de faire réintégrer Altman au poste de PDG

    Le plan A était clairement un échec. Les dirigeants de Microsoft sont donc passés au plan B : Nadella a commencé à s’entretenir avec Murati pour voir s’il existait un moyen de réintégrer Altman au poste de PDG. Au milieu de ces conversations, la Coupe du monde de cricket se déroulait et Nadella – une fan de l’équipe indienne, qui était en finale contre l’Australie – a parfois brisé la tension avec des mises à jour sur la performance de Virat Kohli aux guichets. (Beaucoup de collègues de Nadella n’avaient aucune idée de ce dont il parlait.)

    Le tollé suscité par l’éviction d’Altman s’est intensifié. Dans des tweets, la journaliste technique Kara Swisher a déclaré : « Cette idiotie chez @OpenAI est assez épique ». Nadella n’arrêtait pas de poser des questions : quel est le plan du conseil d’administration pour aller de l’avant ? Comment le conseil d’administration va-t-il regagner la confiance des salariés ? Mais, comme une version défectueuse de GPT, le forum n’a donné que des réponses insatisfaisantes. Les employés d’OpenAI ont menacé de se révolter. Murati et d'autres membres de la startup, avec le soutien de Microsoft, ont commencé à pousser tous les membres du conseil d'administration à démissionner. Finalement, certains d’entre eux ont accepté de partir à condition de trouver leurs remplaçants acceptables. Ils ont indiqué qu’ils pourraient même être ouverts au retour d’Altman, à condition qu’il ne soit pas PDG et n’obtienne pas de siège au conseil d’administration.

    Plan C : inviter officiellement Altman à diriger un programme d'IA au sein de Microsoft

    Le dimanche précédant Thanksgiving, tout le monde était épuisé. Kevin Scott a plaisanté avec ses collègues en disant qu'il hésitait à s'endormir, car il était certain de s'éveiller à encore plus de folie. Les journalistes surveillaient les bureaux d’OpenAI et la maison d’Altman. Le conseil d’administration d’OpenAI a demandé à Murati de se joindre à eux, seul, pour une conversation privée. Ils lui ont dit qu’ils avaient secrètement recruté un nouveau PDG et qu’ils avaient finalement trouvé quelqu’un prêt à accepter le poste.

    Pour Murati, pour la plupart des employés d’OpenAI et pour beaucoup au sein de Microsoft, ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le plan C a été lancé*: dimanche soir, Nadella a officiellement invité Altman et Brockman à diriger un nouveau programme d'IA au sein de Microsoft, avec autant de ressources et autant de liberté qu'ils le souhaitaient. Les deux ont accepté. Microsoft a commencé à préparer des bureaux pour les centaines d'employés d'OpenAI qui, selon eux, rejoindraient la division. Murati et ses collègues ont rédigé une lettre ouverte au conseil d'administration d'OpenAI : « Nous sommes incapables de travailler pour ou avec des personnes qui manquent de compétence, de jugement et de souci pour notre mission et nos employés. » Les auteurs de la lettre ont promis de démissionner et de « rejoindre la filiale Microsoft nouvellement annoncée » à moins que tous les membres actuels du conseil d’administration ne démissionnent et qu’Altman et Brockman ne soient réintégrés. En quelques heures, presque tous les employés d’OpenAI avaient signé la lettre. Scott a adressé à X : « À mes partenaires d'OpenAI : nous avons vu votre pétition et apprécions votre désir de rejoindre potentiellement Sam Altman au nouveau laboratoire de recherche en IA de Microsoft. Sachez que si nécessaire, vous occupez un rôle chez Microsoft qui correspond à votre rémunération et fait progresser notre mission collective ».

    Le plan C et la menace de départs massifs chez OpenAI ont suffi à faire céder le conseil d’administration. Deux jours avant Thanksgiving, OpenAI a annoncé qu'Altman reviendrait en tant que PDG. Tous les membres du conseil d'administration, à l'exception de D'Angelo, démissionneraient et des personnalités plus établies, notamment Bret Taylor, ancien dirigeant de Facebook et président de Twitter, et Larry Summers, ancien secrétaire au Trésor et président de Harvard, seraient nommés. D’autres changements de gouvernance, et peut-être une réorganisation de la structure d’entreprise d’OpenAI, seraient envisagés. Les dirigeants d’OpenAI ont accepté une enquête indépendante sur ce qui s’était passé, y compris sur les actions passées d’Altman en tant que PDG.

    Source : The New Yorker

    Et vous ?

    Quelle analyse faites-vous de ces nouveaux éléments ?
    Sam Altman accusé de monter les membres du conseil les uns contre les autres, cela vous semble-t-il crédible ? Si oui, cela justifie-t-il la décision du conseil ?
    Comment expliquer l'omerta du conseil lorsqu'il lui a été demandé des justifications sur cette décision aussi radicale qu'impulsive ?
    Quelle lecture faites-vous des stratégies élaborées par Microsoft ?

  15. #55
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    Par défaut La plupart des employés d'OpenAI ne voulaient pas travailler pour Microsoft
    La plupart des employés d'OpenAI ne voulaient pas travailler pour Microsoft, car cela aurait signifié perdre plusieurs avantages.
    selon un rapport

    OpenAI a connu quelques jours mouvementé; la startup la plus populaire du moment en terme d'IA générative a vu son PDG Sam Altman être brusquement licencié, puis réintégré. Suite au limogeage du PDG, plusieurs employés d’OpenAI se sont révoltés, menaçant de rejoindre Microsoft si le conseil d’administration d’OpenAI restait ferme sur sa décision. Cependant, selon un récent rapport, il s’agissait en réalité d’un bluff pour forcer l’entreprise à ramener Altman. Il s'est avéré que la plupart des employés d'OpenAI ne voulaient pas travailler pour Microsoft, car cela aurait entraîné une perte d'avantages importants, entre autres raisons.

    Après que Sam Altman ait été licencié d'OpenAI à la fin du mois dernier, les employés de la startup ont menacé de partir et d'accepter une offre globale de Microsoft pour les embaucher tous. Il s'agissait d'un bluff audacieux et la plupart des employés n'avaient aucun intérêt réel à travailler pour Microsoft, ont déclaré plusieurs employés actuels et anciens.

    Après l'éviction soudaine de leur PDG, des centaines d'employés d'OpenAI ont signé une lettre ouverte exigeant la réintégration d'Altman et la démission du conseil d'administration. À l’époque, leur principale source de levier était un projet visant à tous démissionner et à rejoindre Altman et le président Greg Brockman dans un nouveau groupe d’IA au sein de Microsoft :

    Citation Envoyé par lettre
    OpenAI est la première société Al au monde. Nous. les employés d’OpenAI. ont développé les meilleurs modèles et poussé le domaine vers de nouvelles frontières. Notre travail sur la sécurité et la gouvernance de l’aluminium façonne les normes mondiales. Les produits que nous construisons sont utilisés par des millions de personnes à travers le monde. Jusqu'à maintenant. l'entreprise pour laquelle nous travaillons et que nous chérissons n'a jamais été dans une position aussi forte.

    Le processus par lequel vous avez licencié Sam Altman et retiré Greg Brockman du conseil d'administration a mis en péril tout ce travail et a miné notre mission et notre entreprise. Votre conduite a fait que vous n'aviez pas la compétence pour superviser OpenAI.

    Lorsque nous avons tous appris de manière inattendue votre décision, l'équipe de direction d'OpenAI a agi rapidement pour stabiliser l'entreprise. Ils ont écouté attentivement vos préoccupations et ont essayé de coopérer avec vous sur tous les terrains. Malgré de nombreuses demandes de faits précis pour étayer vos allégations, vous n’avez jamais fourni de preuves écrites. Ils se rendaient également de plus en plus compte que vous n’étiez pas capable de remplir vos fonctions et que vous négociiez de mauvaise foi.

    L'équipe de direction a suggéré que la voie la plus stabilisatrice - celle qui servirait le mieux notre mission, notre entreprise, nos parties prenantes, nos employés et le public - serait que vous démissionniez et que vous mettiez en place un conseil d'administration qualifié qui pourrait conduire l'entreprise vers la stabilité. . Les dirigeants ont travaillé avec vous 24 heures sur 24 pour trouver un résultat mutuellement acceptable. Pourtant, deux jours après votre décision initiale, vous avez de nouveau remplacé la PDG par intérim Mira Murati, au mépris des meilleurs intérêts de l'entreprise. Vous avez également informé l'équipe de direction que permettre la destruction de l'entreprise « serait conforme à la mission ».

    Vos actions ont montré clairement que vous êtes incapable de superviser OpenAI. Nous sommes incapables de travailler pour ou avec des personnes qui manquent de compétence, de jugement et de souci pour notre mission et nos employés. Nous, soussignés, pouvons choisir de démissionner d'OpenAI et de rejoindre la filiale Microsoft nouvellement annoncée, dirigée par Sam Altman et Greg Brockman. Microsoft nous a assuré qu'il y aurait des postes pour tous les employés d'OpenAI dans cette nouvelle filiale si nous choisissions d'y adhérer. Nous prendrons cette mesure de manière imminente, à moins que tous les membres actuels du conseil d'administration ne démissionnent et que le conseil nomme deux nouveaux administrateurs indépendants principaux, tels que Bret Taylor et Will Hurd, et réintègre Sam Altman et Greg Brockman.
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    Un ancien employé d'OpenAI aurait déclaré que rejoindre Microsoft était un bluff, tandis que d'autres se sentaient poussés à signer une lettre ouverte

    Les membres du personnel d'OpenAI ont été soulagés de ne pas avoir à quitter le navire pour Microsoft, le quotidien Business Insider rapportant que plusieurs employés, anciens et actuels, ont déclaré que rejoindre la grande enseigne du logiciel n'était qu'un bluff dans le but de faire revenir Altman au poste de PDG. L'une des principales raisons de ne pas rejoindre Microsoft était que les employés d'OpenAI perdraient de nombreux avantages, allant d'un salaire lucratif aux actions de l'entreprise et à une offre publique d'achat. Pour mémoire, une offre publique d'achat (OPA) est une offre d'acquisition payable au comptant, à un prix donné, du capital d'une entreprise cible.

    Les salaires de base chez OpenAI commencent généralement à 300 000 dollars, avec un paquet d'actions d'une valeur de 2 millions de dollars sur quatre ans, certains travailleurs recevant bien plus. Même si Microsoft a accepté d'embaucher tous les employés d'OpenAI au même niveau de rémunération, il n'y avait qu'un accord verbal et rien de juridiquement contraignant à l'époque. Un employé pensait également qu'il était peu probable que Microsoft indemnise les employés qui partent pour des actions qu'ils auraient perdus s'ils avaient rejoint la grande enseigne de la technologie.

    L'OPA aurait également été annulée et les parts n'auraient rien valu. Un employé actuel d'OpenAI affirme que personne ne voulait travailler chez Microsoft, qualifiant l'entreprise de la plus lente de toutes les grandes entreprises, estimant qu'OpenAI fonctionnait de manière totalement opposée. Certains employés se sont également sentis obligés de signer la lettre ouverte, menaçant de démissionner de la startup d'IA si Altman n'était pas réintégré, mais ce n'est pas comme si ces personnes avaient noué une relation sectaire avec le PDG.

    Un employé a déclaré qu’Altman n’était pas le meilleur PDG, mais que des millions de dollars et des actions étaient en jeu, donc si la valorisation d’OpenAI devait chuter, cela affecterait également financièrement ces employés. La situation n'était pas saine non plus chez Microsoft, avec des centaines d'employés qui auraient été furieux que l'entreprise ait promis d'égaler les salaires de plusieurs centaines d'employés d'OpenAI.

    Des employés de Microsoft furieux

    Certains employés de Microsoft, quant à eux, étaient furieux que l'entreprise ait promis d'égaler les salaires de centaines d'employés d'OpenAI. L'offre est intervenue après que Microsoft ait licencié plus de 10 000 employés, gelé les salaires et réduit les primes et les attributions d'actions cette année.

    « Combien d'employés fidèles sont restés chez Microsoft tout en travaillant plus de 12 heures par jour et en vivant dans la peur constante d'être licenciés toute l'année ? », a déclaré un employé de Microsoft à BI. « Puis est venu OpenAI ».

    Quoiqu'il en soit, grâce au succès de leur grand bluff, Altman est de retour et l'offre publique d'achat se déroule comme prévu, valorisant OpenAI à plus de 80 milliards de dollars. Selon CNBC, elle a même été prolongé jusqu'au 5 janvier, donnant aux employés plus de temps pour devenir millionnaires – s'ils ne le sont pas déjà.

    C’est Microsoft qui aurait été le grand perdant si l’entreprise ne s’assurait pas d’avoir Sam Altman dans ses rangs

    Altman est considéré comme la principale voix dans le domaine de l'IA depuis que son entreprise a lancé ChatGPT en novembre 2022. Le chatbot génératif d'IA a compté plus de 100 millions d'utilisateurs en moins d'un an. Après avoir publié ChatGPT l'année dernière, Altman s'est retrouvé sous les projecteurs. Il est l’un des plus ardents partisans de l’intelligence artificielle et l'un des auteurs des appels en faveur d’une réglementation et averti que la technologie comporte des risques dans la mesure où elle remodèle la société. Il a témoigné devant le Congrès américain en mai sur la forme que devrait prendre la législation sur l’IA.

    Cette aura lui aurait ouvert le chemin vers d’autres investisseurs ou partenaires dans le domaine du cloud. L'intelligence artificielle générative a besoin d'une puissance de calcul massive et spécialisée pour fonctionner, en particulier pour des millions de clients. Google ou Amazon essaieraient très certainement de lui proposer des offres qu'il ne pourrait refuser.

    Ce ne sont pas seulement l'argent investi et les gains de cet investissement qui auraient été perdus pour Microsoft. Microsoft a intégré la technologie OpenAI dans la plupart de ses principaux produits. Au début du mois, la société a fait plus de 100 annonces d'intégration de la technologie OpenAI dans ses outils d'IA, ses modèles d'IA et ses outils dans le nuage. Elle a intégré Copilot - son assistant de chat basé sur GPT – dans plusieurs de ses services. Microsoft a en sus réduit, ou carrément arrêté, divers autres projets d'IA internes afin de s'appuyer sur la technologie OpenAI.

    Source : BI

    Et vous ?

    Pensez-vous que la révolte des employés d’OpenAI était justifiée ?
    Quelles sont les implications d’un bluff collectif pour réintégrer un PDG ?
    Comment évaluez-vous l’impact des avantages et des actions sur la loyauté des employés envers leur entreprise ?
    La culture d’entreprise chez OpenAI vous semble-t-elle saine ?
    Quel est votre avis sur la réaction des employés de Microsoft face à la promesse d’égaler les salaires des employés d’OpenAI ?
    Les employés devraient-ils privilégier la sécurité financière ou l’alignement des valeurs de l’entreprise avec les leurs ? Dans quelle mesure ?
    Comment percevez-vous la différence de culture entre OpenAI et Microsoft ?
    Quelles leçons les autres startups peuvent-elles tirer de cette situation ?
    Quel rôle pensez-vous que la transparence devrait jouer dans les négociations entre employés et direction ?
    Si vous étiez un employé d’OpenAI, auriez-vous envisagé de rejoindre Microsoft ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

    Et vous ?

    OpenAI : plus de 95 % des employés annoncent via une lettre leur intention de rejoindre Sam Altman chez Microsoft si le conseil d'administration se maintient et ne le rétablit pas à son poste de PDG

  16. #56
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    Par défaut Le partenariat entre Microsoft et OpenAI fait l'objet d'un examen antitrust par la FTC
    Le partenariat entre Microsoft et OpenAI fait l'objet d'un examen antitrust, mais Microsoft affirme qu'elle ne détient aucune part d'OpenAI.

    L'autorité de régulation britannique va examiner si l'accord Microsoft/OpenAI nuit à la concurrence. De son côté, la FTC américaine examine le partenariat entre Microsoft et OpenAI. Microsoft déclare qu'elle ne détient aucune part d'OpenAI.

    Le partenariat de Microsoft avec OpenAI, le fabricant de ChatGPT, fait l'objet d'un examen antitrust aux États-Unis et au Royaume-Uni, selon l'autorité de régulation britannique et un rapport de presse, à la suite de la bataille au sein du conseil d'administration de la startup qui a conduit à l'éviction soudaine et au retour du PDG Sam Altman.

    Après l'épisode dramatique du mois dernier, Microsoft, l'un des principaux bailleurs de fonds d'OpenAI, s'est vu accorder un poste d'observateur sans droit de vote au sein de l'entreprise par un nouveau conseil d'administration initial composé de trois membres. Le représentant de Microsoft peut assister aux réunions du conseil d'administration d'OpenAI et accéder à des informations confidentielles, mais il ne peut pas voter sur des questions telles que l'élection ou le choix des administrateurs. Les deux entreprises n'ont pas révélé qui, chez Microsoft, occupera le poste sans droit de vote, ni à quoi ressemblera le conseil d'administration final d'OpenAI.


    La société mère d'OpenAI est une société à but non lucratif, un type d'entité rarement soumis à un examen antitrust. En 2019, elle a créé une filiale à but lucratif, dans laquelle Microsoft détient une participation de 49 %, selon une source. Mais un porte-parole de Microsoft a contesté cela, affirmant que les détails de son accord étaient confidentiels, qu'il ne "possède aucune partie" d'OpenAI et qu'il a droit à une part des bénéfices.

    Le géant du logiciel s'est engagé à injecter plus de 10 milliards de dollars dans la startup, lui permettant ainsi de prendre la tête de la course aux revenus de l'IA avec Alphabet Google.

    "Il y a eu récemment un certain nombre de développements dans la gouvernance d'OpenAI, dont certains ont impliqué Microsoft", a déclaré vendredi l'Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA). La CMA étudie la possibilité de lancer une enquête sur l'investissement de Microsoft afin de déterminer s'il pourrait nuire à la concurrence au Royaume-Uni.

    La Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis examine également si l'investissement pourrait avoir violé les lois antitrust, selon un rapport, ajoutant que les enquêtes étaient préliminaires et que l'agence n'avait pas ouvert d'enquête formelle.

    Le président de Microsoft, Brad Smith, a déclaré que "la seule chose qui a changé, c'est que Microsoft aura désormais un observateur sans droit de vote au conseil d'administration d'OpenAI". "(Cela) est très différent d'une acquisition telle que l'achat de DeepMind par Google au Royaume-Uni", a-t-il ajouté, citant l'opération réalisée par son principal rival en 2014.

    Des mouvements rapides

    D'autres enquêtes réglementaires pourraient suivre compte tenu de la concentration croissante de l'IA, a déclaré Max von Thun, directeur pour l'Europe de l'Open Markets Institute, une organisation à but non lucratif axée sur le renforcement de la législation antitrust. "Il est essentiel que les autorités antitrust agissent rapidement pour enquêter sur ces accords, y compris pour les annuler si nécessaire, afin de préserver la concurrence et d'empêcher que cette technologie émergente essentielle ne soit monopolisée."

    Les autorités antitrust de l'Union européenne ont déclaré qu'elles suivaient "de très près la situation du contrôle". La CMA britannique a invité les parties intéressées, telles que Google, à faire part de leurs commentaires sur l'examen avant le 3 janvier 2024. La CMA devra trouver des preuves que les récentes retombées de l'affaire Altman ont entraîné des changements importants dans la gouvernance d'OpenAI et l'influence de Microsoft sur ses affaires, a déclaré Alex Haffner, avocat spécialisé en droit de la concurrence et associé chez Fladgate. Même si elle ne poursuit pas une enquête complète, l'enquête préliminaire permettra à la CMA de mieux surveiller le secteur de l'IA, qui se développe rapidement.

    Microsoft a récemment eu des démêlés avec la FTC et la CMA au sujet de son acquisition, pour 69 milliards de dollars, du fabricant de jeux vidéo "Call of Duty" Activision Blizzard, pour des raisons antitrust. La CMA avait bloqué l'opération d'Activision au début de l'année, mais elle a changé d'avis après que Microsoft a modifié son plan d'acquisition.

    La réponse de Microsoft

    Microsoft a déclaré dans un communiqué qu'elle ne détenait aucune partie d'OpenAI.

    "Bien que les détails de notre accord restent confidentiels, il est important de noter que Microsoft ne possède aucune partie d'OpenAI et qu'elle a simplement droit à une part des bénéfices distribués."
    Frank Shaw, porte-parole de la société
    Sources : The US Federal Trade Commission (FTC), Microsoft

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette enquête anti-trust est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur cette affaire ?

    Voir aussi :

    Nous avons désormais plus de détails sur ce qui s'est passé à OpenAI et qui a conduit au licenciement de Sam Altman. Ce dernier a été accusé de monter les membres du conseil les uns contre les autres

    Microsoft annonce un nouvel investissement de plusieurs milliards de dollars dans OpenAI, le créateur de ChatGPT, afin d'accélérer les percées dans le domaine de l'IA

    Fusion Microsoft - Activision Blizzard : la FTC conteste la décision du juge qui a donné son feu vert à Microsoft et indique son intention de faire appel

  17. #57
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    Par défaut Musk affirme que le licenciement d'Altman pourrait être lié à un désaccord sur une "découverte dangereuse"
    Elon Musk estime que le licenciement de Sam Altman pourrait être lié à un désaccord sur une "découverte dangereuse" faite par OpenAI
    mais cette théorie est controversée par plusieurs experts en IA

    Elon Musk, PDG de Tesla et de SpaceX, a également sa propre idée sur les potentielles raisons pour lesquelles OpenAI a licencié Sam Altman le mois dernier. Il a déclaré lors d'une interview qu'il n'est pas impossible que le PDG d'OpenAI ait été momentanément débarqué de son rôle en raison d'un désaccord sur une "découverte dangereuse" faite par les chercheurs de l'entreprise. Elon Musk a affirmé avoir des sentiments mitigés à l'égard de Sam Altman et a insinué que le pouvoir l'a peut-être corrompu. Cette théorie est toutefois controversée et le responsable de l'IA chez Meta estime que les informations sur la mystérieuse découverte d'OpenAI ne sont qu'un déluge d'absurdités.

    Sam Altman a été licencié à la surprise générale le 17 novembre. Bien qu'il ait été réintégré depuis dans son rôle de PDG d'OpenAI, les raisons à l'origine de son départ restent encore un mystère, ce qui donne lieu à de nombreuses spéculations. Elon Musk, qui a cofondé OpenAI en 2015, n'a pas manqué l'occasion de donner son point de vue sur la question. Interrogé sur ce qui avait pu se passer pendant cette période tumultueuse au sein d'OpenAI, Musk a déclaré qu'il n'a pas de scoop sur le drame impliquant le départ soudain d'Altman et son retour tout aussi rapide, mais qu'il est particulièrement préoccupé par ce que cela signifiait pour l'avenir de l'IA.

    L'interview de Musk est intervenu dans le cadre de l'événement DealBook Summit du New York Times le 29 novembre. Lors de l'interview, le journaliste Andrew Sorkin a demandé à Musk son avis sur ce qui a poussé son ami personnel et scientifique en chef d'OpenAI, Ilya Sutskever, à évincer Altman de la direction de la société. Musk a déclaré : « je pense que nous devrions nous préoccuper de cette question parce que je pense qu'Ilya a en fait une forte conscience morale. Il se préoccupe vraiment de ce qui est juste. Ainsi, si Ilya était suffisamment convaincu pour vouloir renvoyer Sam, je pense que le monde devrait savoir quelle était cette raison ».


    Sutskever était l'un des membres du conseil d'administration qui avait initialement voté en faveur de l'éviction d'Altman. Il a toutefois semblé faire marche arrière par la suite. Musk a défendu Sutskever après que ce dernier été critiqué pour son implication dans l'éviction d'Altman, et il a déclaré à CNBC en début d'année qu'il était à l'origine de l'embauche de Sutskever par OpenAI. D'ailleurs, lors de l'interview, Musk a confié que son amitié avec Larry Page, cofondateur de Google, s'est rompue après qu'il a embauché Sutskever au sein d'OpenAI. Répondant à une question, Musk a déclaré : « c'est exact. Larry a refusé d'être mon ami après que j'ai recruté Ilya ».

    Musk a déclaré lors de l'interview qu'il n'a pas parlé avec Sutskever de l'incident et que ce dernier n'a souhaité se confier à personne : « je lui ai tendu la main, mais il ne veut parler à personne ». Il a aussi ajouté qu'il a mené sa propre enquête sur ce qui s'est passé chez OpenAI pendant cette brève période, mais qu'il n'avait obtenu aucune réponse à ses préoccupations : « j'ai parlé à beaucoup de gens. Je n'ai trouvé personne qui sache pourquoi. Et vous ? De deux choses l'une : soit il s'agit d'une affaire sérieuse et nous devrions savoir de quoi il s'agit, soit il ne s'agit pas d'une affaire sérieuse et le conseil d'administration devrait alors démissionner ».

    Interrogé sur Altman, Musk a laissé entendre que ce dernier a peut-être été corrompu par tout le pouvoir que sa position lui confère, qui l'a détourné de mission initiale. « J'ai des sentiments mitigés à l'égard de Sam. L'anneau de pouvoir peut corrompre, et il a l'anneau de pouvoir », a déclaré l'homme d'affaires, évoquant "Le Seigneur des anneaux". « Donc je ne sais pas. Je pense que j'aimerais savoir pourquoi Ilya s'est senti obligé de renvoyer Sam. Cela semble être une chose sérieuse. Je ne pense pas que ce soit anodin. Et je crains qu'il y ait un élément dangereux de l'IA qu'ils ont créé ». Musk pense qu'OpenAI a fait une "découverte dangereuse".

    Cette mystérieuse découverte d'OpenAI a fait énormément de vagues pendant le tumulte chez OpenAI. La rumeur parle en effet d'une hypothétique IA qui serait dotée d'une logique proche de celle d'un être humain et serait capable de résoudre des problèmes mathématiques de base. Le modèle d'IA, appelé Q* (Q-Star), aurait suscité des inquiétudes au sein de la startup, ce qui a conduit au chaos observé dernièrement. Selon la rumeur, l'équipe à l'origine de la découverte, avec à sa tête Sutskever, aurait averti qu'OpenAI devait prendre le temps d'étudier les dangers potentiels du modèle avant de le commercialiser, mais qu'Altman n'était pas de cet avis.

    Mais commentant les rumeurs sur le mystérieux projet Q* d'OpenAI, Yann LeCun, lauréat du prix Turing 2018 et responsable de l'IA chez Meta, a déclaré que tout cela est absurde. « Veuillez ignorer le déluge d'absurdités au sujet du projet Q*. L'un des principaux défis pour améliorer la fiabilité du LLM est de remplacer la prédiction autorégressive des jetons par la planification. À peu près tous les meilleurs laboratoires (FAIR, DeepMind, OpenAI, etc.) travaillent sur cela et certains ont déjà publié des idées et des résultats », a déclaré le chercheur français en IA. Le projet Q* serait une tentative visant à apprendre aux modèles d'IA à planifier.

    LeCun a ajouté : « il est probable que Q* soit une tentative de planification de la part d'OpenAI . Ils ont pratiquement embauché Noam Brown (de Libratus/poker et de Cicero/Diplomacy) pour travailler sur ce sujet. [Note : je plaide pour une architecture d'apprentissage profond capable de planifier depuis 2016] ». Les chercheurs d'OpenAI auraient décrit le projet Q* comme ce qui se rapproche le plus d'une superintelligence artificielle à l'heure actuelle, mais de nombreux chercheurs indépendants ont remis en cause cette théorie. Selon certains, le projet Q* pourrait simplement faire référence à l'apprentissage Q ou à l'algorithme Q*.

    Sophia Kalanovska, cofondatrice de la startup d'IA Tromero, pense que Q* combine les techniques d'apprentissage profond qui sous-tendent ChatGPT avec des règles programmées par les humains. « Je pense que cela est symboliquement très important. D'un point de vue pratique, je ne pense pas que cela va mettre fin au monde. Je pense que la raison pour laquelle les gens croient que Q* va conduire à l'AGI est que, d'après ce que nous avons entendu jusqu'à présent, il semble qu'il combinera les deux côtés du cerveau et sera capable de connaître certaines choses par expérience, tout en étant capable de raisonner sur des faits », a déclaré Kalanovska.

    Lors de l'interview, Musk a critiqué une nouvelle fois la direction que prend OpenAI et a suggéré que l'entreprise devrait changer son nom afin de refléter ses nouvelles ambitions. Il a déclaré que la raison d'être d'OpenAI était de créer un contrepoids à Google et DeepMind, qui disposaient à l'époque de deux tiers de tous les talents en matière d'IA et d'un budget et d'une capacité de calcul pratiquement infinis. « Il n'y avait pas de contrepoids. C'était un monde unipolaire », a déclaré Musk. Selon lui, Google ne se souciait pas réellement de la sécurité de l'IA et il a milité pour la création d'OpenAI spécifiquement pour travailler sur ces aspects essentiels.

    « C'est ainsi qu'OpenAI a été lancé. Il devait être un logiciel libre. Je l'ai appelé OpenAI en référence à l'open source. Mais il s'agit en réalité d'une source fermée, super fermée. Il devrait être renommé "super closed source for maximum profit AI". Parce que c'est ce qu'il est en réalité. OpenAI est passé d'une fondation open source, un 5123, à une société à but lucratif de 90 milliards de dollars avec des sources fermées. Je ne sais donc pas comment aller d'ici à là », a déclaré Musk. Par le passé, Musk a averti que les entreprises devaient être prudentes avec les technologies impliquant l'IA, car elles pourraient représenter "un danger pour le public et l'humanité".

    OpenAI a été fondé par Sam Altman, Elon Musk, Ilya Sutskever, Greg Brockman et d'autres investisseurs. La société a été initialement créée en tant qu'organisation à but non lucratif pour servir l'humanité et offrir des avantages potentiels à la vie moderne. Mais à peine trois ans plus tard, Musk a annoncé sa démission de l'entreprise en 2018 en raison d'un désaccord sur sa direction. Depuis, Musk est devenu l'un des critiques les plus acerbes d'OpenAI et affirme que la startup est devenue de facto une filiale de Microsoft. (Microsoft a investi des milliards de dollars dans OpenAI depuis 2019.) Musk a lancé récemment xAI, une entreprise rivale d'OpenAI.

    Interrogé sur l'état d'avancement de ses propres efforts en matière d'IA par rapport à ceux d'OpenAI, de Google et des autres, Musk a répondu : « je suis un peu dans l'embarras parce que je pense que l'IA pourrait changer le monde de manière significative depuis que je suis à l'université, il y a 30 ans. Si je n'ai pas construit l'IA dès le départ, c'est parce que je ne savais pas quel côté de l'épée à double tranchant serait le plus tranchant, le bon ou le mauvais ». xAI a publié le mois dernier Grok, son premier modèle d'IA. Grok tente de s'éloigner de ses concurrents en adoptant "un côté rebelle et audacieux", mais l'initiative ne fait pas l'unanimité.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la théorie de Musk sur le licenciement d'Altman ?
    Que pensez-vous de la proposition de Musk selon laquelle OpenAI devrait changer de nom ?
    Selon vous, que signifie les récents événements chez OpenAI pour l'avenir de l'IA ?

    Voir aussi

    Projet Q* : les informations sur la mystérieuse percée en matière d'IA des chercheurs d'OpenAI ne seraient qu'un "déluge d'absurdités", selon des critiques tels que le pionnier de l'IA Yann LeCun

    Des chercheurs d'OpenAI auraient envoyé au conseil d'administration sortant une lettre l'avertissant d'une découverte majeure en matière d'IA et de la menace que cela représente pour l'humanité

    OpenAI estime que la superintelligence artificielle AGI pourrait arriver dans les 10 prochaines années, mais demande de l'aide pour en contrôler les risques en annonçant un programme de subventions

  18. #58
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    Par défaut OpenAI en pourparlers pour lever de nouveaux fonds pour une valorisation à 100 milliards de dollars
    OpenAI en pourparlers pour lever de nouveaux fonds pour une valorisation à de 100 milliards de dollars

    OpenAI est en pourparlers pour une nouvelle levée de fonds pour une valorisation égale ou supérieure à 100 milliards de dollars, a rapporté Bloomberg News, citant des personnes ayant connaissance de l'affaire.

    Les conditions, l'évaluation et le calendrier de la levée de fonds n'ont pas encore été finalisés et pourraient encore changer, selon le rapport. Selon le rapport, OpenAI a également mené des discussions en vue de lever des fonds pour une nouvelle entreprise de puces avec G42, basée à Abou Dhabi.

    Il n'est pas clair si l'entreprise de puces et le financement plus large de l'entreprise sont liés, selon le rapport, qui ajoute qu'OpenAI a discuté de lever entre 8 et 10 milliards de dollars auprès de G42.

    OpenAI devrait terminer une offre publique d'achat séparée dirigée par Thrive Capital début janvier, ce qui permettrait aux employés de vendre des actions à une valeur de 86 milliards de dollars, selon le rapport.


    Microsoft s'est engagé à investir plus de 10 milliards de dollars dans OpenAI, qui a donné le coup d'envoi de l'engouement pour l'intelligence artificielle générative en novembre 2022 en lançant ChatGPT.

    ChatGPT, un chatbot capable de générer des réponses semblables à celles d'un humain en fonction des demandes de l'utilisateur, a contribué à la popularité de l'IA et à l'augmentation fulgurante de la valeur d'OpenAI, basée à San Francisco. L'entreprise a déjà procédé à une vente d'actions pour un montant de 300 millions de dollars, à une valeur de 30 milliards de dollars.

    Fin novembre, Sam Altman, PDG d'OpenAI, a déclaré que Microsoft occuperait un poste d'observateur sans droit de vote au sein du conseil d'administration de l'entreprise. OpenAI avait évincé M. Altman le 17 novembre sans motif précis, ce qui avait déclenché l'alarme parmi les investisseurs et les employés. Il a été réintégré quatre jours plus tard, avec la promesse d'un nouveau conseil d'administration.

    Source : Bloomberg

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    OpenAI, la startup à l'origine de ChatGPT, pourrait être valorisée jusqu'à 90 milliards de dollars, si l'opération de vente des actions détenues par les salariés se concrétise

    OpenAI a accepté d'acheter pour 51 millions de dollars de puces d'IA à une startup soutenue par le PDG Sam Altman, mais les critiques affirment qu'il s'agit d'une situation de conflit d'intérêts

    La plupart des employés d'OpenAI ne voulaient pas travailler pour Microsoft, car cela aurait signifié perdre plusieurs avantages, selon un rapport qui s'appuie sur des témoignages

  19. #59
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    Ancienne économie:

    La valorisation d'une entreprise était en rapport avec le succès commerciale de cette dernière: Plus elle faisait des bénéfices, plus elle valait chère!


    Nouvelle économie:

    "OpenAI en pourparlers pour lever de nouveaux fonds pour une valorisation à de 100 milliards de dollars"... Ce qui veut dire? La valeur de l'entreprise repose sur rien! Pas sur son succès, mais simplement sur le nombre de gogos qui sont d'accord de risquer leur fric dans l'affaire...


    Quelle économie a le plus de chance de finir dans le mur?

  20. #60
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    Par défaut Sam Altman révèle quelques améliorations qui arriveront probablement en 2024 pour ChatGPT
    Sam Altman révèle quelques nouveautés et améliorations qui arriveront probablement en 2024 pour ChatGPT
    il promet des progrès en matière de raisonnement et un meilleur accès au Web

    Sam Altman, PDG d'OpenAI, a posté sur X le mois dernier un message évoquant une série de fonctionnalités et d'améliorations qu'OpenAI pourrait apporter à ChatGPT au cours de cette année. Il a posté ce message après avoir recueilli auprès de ses abonnés les nouveautés et les améliorations qu'ils souhaitent voir dans ChatGPT en 2024. Les demandes les plus courantes porteraient sur : l'amélioration du raisonnement, la prise en charge de la vidéo, l'amélioration de la navigation sur le Web, l'amélioration de l'interaction vocale pour la rendre transparente et plus intuitive, etc. À propos de l'AGI, Altman a déclaré que les travaux se poursuivent et a demandé aux utilisateurs d'être patients.

    ChatGPT est le chatbot d'IA phare d'OpenAI qui a relancé de plus belle la course à l'IA. Lancé fin novembre 2022, ChatGPT a bénéficié de nombreuses améliorations au cours de l'année écoulé, avec notamment le passage du grand modèle de langage (LLM) GPT-3.5 à GPT-4. GPT-4 est un modèle d'IA multimodal, ce qui signifie qu'il peut traiter à la fois des données textuelles et des images, et prend en charge un large éventail de plug-ins. Il a une mémoire plus grande que GPT-3.5, ce qui signifie qu'il peut tenir des conversations plus longues sans perdre le fil de la discussion. Cela a permis aux chatbots d'améliorer ses performances sur les benchmarks.

    Pour 2024, OpenAI prévoit également des améliorations pour son chatbot afin de le rapprocher davantage de l'AGI. Altman, qui a confirmé l'année dernière qu'OpenAI travaille déjà sur GPT-5, a publié le mois dernier un message sur les dix fonctionnalités et améliorations qu'OpenAI est susceptible de déployer au cours de l'année afin de rendre ChatGPT plus attractif. Voici ci-dessus un résumé de son message et de ce qu'il signifie pour ChatGPT et ses utilisateurs.

    Amélioration du raisonnement

    Le raisonnement est la capacité de penser de manière logique et rationnelle et de tirer des conclusions à partir de faits et de preuves. Cela dit, le raisonnement est l'une des compétences les plus importantes et les plus difficiles à maîtriser pour un système d'IA, car il nécessite de la compréhension, du contexte et du bon sens. L'un des plus gros problèmes de l'absence de raisonnement est que cela rend les grands modèles de langage vulnérables aux hallucinations, aux biais systématiques et d'autres pièges. Cette lacune signifie que l'on ne peut pas faire complètement confiance à l'IA, car elle peut présenter des informations erronées comme étant vraies.

    L'amélioration du raisonnement est une priorité absolue pour OpenAI. ChatGPT est excellent dans la rédaction de textes et a considérablement amélioré ses capacités mathématiques. Mais cela masque le fait qu'il a du mal à raisonner véritablement. ChatGPT est incapable de savoir s'il a tort. Il n'a pas les capacités de raisonnement de base des humains. Les utilisateurs s'appuient sur des techniques, comme celle connue sous le nom de "chaîne de pensée", qui compensent l'absence de capacités de raisonnement plus sophistiquées. Toutefois, d'autres modèles à source ouverte ont évolué et donnent des réponses beaucoup plus nuancées et précises.

    Altman estime que le raisonnement sera amélioré en 2024 en vue de rendre ChatGPT plus intelligent et plus utile. Il a laissé entendre que le raisonnement sera plus cohérent et plus fiable, et qu'il sera capable de traiter davantage de domaines et de scénarios, tels que les mathématiques, les sciences, l'histoire et la philosophie.

    GPT-5

    GPT-5 est la prochaine génération des grands modèles de langage de la famille GPT. Altman a confirmé l'année dernière que la société travaille déjà sur la formation de GPT-5, alimentant les spéculations sur sa supériorité potentielle par rapport au GPT-4. La sortie de GPT-5 est prévue pour 2024 et il devrait être beaucoup plus grand et plus puissant que GPT-4. Selon les spéculations sur le sujet, GPT-5 aura plus de paramètres, plus de données et plus de capacités que ChatGPT, et il sera capable de générer des textes plus précis, plus diversifiés et plus créatifs sur n'importe quel sujet. GPT-5 pourrait également s'aventurer dans le traitement de la vidéo.

    Altman affirme que GPT-5 sera une mise à jour majeure pour ChatGPT, et qu'il offrira de nouvelles caractéristiques et fonctionnalités qui amélioreront l'expérience et la satisfaction de l'utilisateur. Il ne révèle pas les détails exacts de ce que GPT-5 apportera, mais il suggère que l'attente en vaudra la peine.

    Un meilleur mode vocal

    Le mode vocal est une fonctionnalité de ChatGPT qui permet aux utilisateurs d'interagir avec le chatbot en utilisant des commandes et des réponses vocales, au lieu de taper et de lire du texte. Le mode vocal est utile pour les utilisateurs qui préfèrent parler plutôt qu'écrire, ou qui ont des difficultés à lire ou à écrire. Le mode vocal est également plus naturel et engageant, car il simule une véritable conversation avec un être humain.

    Sam Altman promet que le mode vocal sera amélioré en 2024 et qu'il offrira une meilleure qualité, vitesse et fiabilité. Il laisse également entendre que le mode vocal sera plus expressif et émotionnel, et qu'il pourra s'adapter au ton, à l'humeur et à la personnalité de l'utilisateur.

    AGI : ce n'est pas pour bientôt

    Les travaux sur l'intelligence artificielle générale (AGI) visent à créer une IA capable d'accomplir toutes les tâches intellectuelles d'un être humain. De nombreuses personnes considèrent ChatGPT comme une étape vers l'AGI, car il peut générer des textes cohérents et variés sur n'importe quel sujet. Cependant, ChatGPT est encore loin d'être véritablement intelligent, car il ne comprend pas le sens ou le contexte de ce qu'il écrit, et il commet souvent des erreurs factuelles ou logiques.

    Altman demande un peu de patience aux utilisateurs qui s'attendent à ce que ChatGPT atteigne bientôt l'AGI. Il indique qu'OpenAI travaille dur pour rendre ChatGPT plus intelligent et plus performant, mais qu'il faudra du temps et des efforts pour atteindre l'objectif ultime de l'AGI.

    Des limites de taux plus élevées

    Les limites de taux sont les restrictions qui limitent la quantité de texte que ChatGPT peut générer ou traiter par unité de temps. Ces limites sont nécessaires pour éviter que le chatbot ne soit surchargé ou abusé par un trop grand nombre de demandes ou de textes trop longs. Les limites de taux sont également un moyen de gérer les coûts et les ressources liés au fonctionnement de ChatGPT, qui nécessite beaucoup de puissance de calcul et d'espace de stockage.

    Altman annonce que les limites de taux seront augmentées en 2024, ce qui permettra aux utilisateurs de générer ou de traiter plus de texte avec ChatGPT en moins de temps. Il indique que les limites de taux seront plus flexibles et personnalisables, et qu'elles dépendront des besoins et des préférences de l'utilisateur.

    Contrôle du comportement

    Le terme "woke" fait référence à la prise de conscience et à la sensibilité aux questions sociales et politiques, telles que le racisme, le sexisme, l'inégalité et l'injustice. C'est également un terme souvent utilisé pour critiquer ou se moquer des personnes perçues comme trop progressistes, radicales ou extrêmes dans leurs opinions et leurs actions. Il s'agit d'un sujet controversé et subjectif qui peut affecter la façon dont ChatGPT écrit et répond à certains sujets et utilisateurs. L'année dernière, les conservateurs américains ont accusé ChatGPT d'être woke et partial sur de nombreux sujets. Elon Musk, PDG de la startup xAI, a soutenu cette allégation.

    Altman affirme que les utilisateurs auront plus de contrôle sur le degré d'éveil ou le comportement de ChatGPT en 2024, et que cela leur permettra de personnaliser le chatbot selon leurs goûts et leur confort. Il a déclaré que les utilisateurs pourront choisir parmi différents niveaux ou modes d'éveil ou de comportement, tels que neutre, conservateur, libéral, humoristique, sarcastique ou poli.

    Prise en charge de la vidéo

    Altman a classé la vidéo parmi les demandes les plus courantes. Cela signifie que la prise en charge de la vidéo pourrait être introduite en 2024 et qu'elle permettra à ChatGPT de générer ou de traiter du contenu vidéo sur n'importe quel sujet. Il a déclaré que la vidéo sera interactive et immersive, et qu'elle pourra s'adapter aux réactions et aux préférences de l'utilisateur. Cela pourrait permettre à ChatGPT de prendre une avance considérable sur ses rivaux tels que Gemini et Claude 2.


    La vidéo est un moyen de communication et de divertissement puissant et populaire, et elle peut offrir des informations et des expériences plus visuelles et dynamiques. La vidéo est également une tâche difficile et complexe pour un système d'intelligence artificielle, car elle nécessite de comprendre et de générer des images, des sons et des mouvements.

    Personnalisation

    La personnalisation est une fonction qui permet à ChatGPT d'adapter son contenu au profil, à l'historique et aux intérêts de l'utilisateur. La personnalisation est utile et bénéfique pour les utilisateurs qui veulent avoir une expérience et un contenu plus personnalisés et pertinents avec ChatGPT. Elle est également un moyen d'instaurer la confiance entre ChatGPT et ses utilisateurs, car elle montre que ChatGPT comprend mieux leurs besoins et leurs styles.

    Altman affirme que la personnalisation sera renforcée en 2024 et qu'elle rendra ChatGPT plus convivial et plus attrayant. Il indique également que la personnalisation sera plus précise et diversifiée, et qu'elle sera en mesure de répondre à différents segments d'utilisateurs, tels que l'âge, le sexe, la localisation, la langue et les loisirs.

    Amélioration des modèles GPT

    Les GPT (Generative Pre-trained Transformer) sont des modèles de base qui pilotent ChatGPT et plusieurs autres modèles de langage. Les GPT sont des algorithmes d'apprentissage profond qui apprennent à partir d'un large corpus de texte, et ils peuvent générer du texte en se basant sur la probabilité des mots suivants dans la séquence. Les GPT constituent la technologie de base de ChatGPT et déterminent la qualité et la diversité du texte produit par le chatbot d'IA.

    Altman assure que les GPT seront améliorés en 2024, ce qui permettra à ChatGPT de mieux générer et traiter les textes. Il suggère également que les GPT seront plus avancés et sophistiqués, et qu'ils seront capables de gérer des tâches plus complexes et plus difficiles, telles que le raisonnement, le résumé, la traduction et la réponse à des questions.

    Amélioration de la navigation sur le Web

    La navigation sur le Web est une fonction qui permet à ChatGPT de rechercher et d'accéder à des informations sur le Web et de les présenter à l'utilisateur de manière pratique et concise. La navigation sur le Web est utile et pratique pour les utilisateurs qui veulent en savoir plus sur un sujet ou une question, et qui ne veulent pas consacrer du temps ou des efforts à la recherche et à la lecture de multiples sources. Elle constitue également un moyen d'étendre et de mettre à jour les connaissances et les données de ChatGPT, car il peut apprendre à partir du Web.

    Selon Altman, la navigation sur le Web sera améliorée en 2024 et elle rendra ChatGPT plus informatif et plus efficace. Il suggère également que la navigation sera plus complète et sélective, et qu'elle sera capable de trouver et de filtrer les sources et les informations les meilleures et les plus pertinentes pour l'utilisateur.

    Se connecter avec OpenAI

    L'un des obstacles au développement d'applications utilisant l'API de ChatGPT est de savoir comment contrôler et répercuter les coûts. Bien que de nombreux appels à l'API ne coûtent que quelques centimes, il n'est pas difficile d'imaginer des scénarios dans lesquels les coûts de l'API pourraient monter en flèche.

    Mais que se passerait-il si vous pouviez disposer d'une connexion qui maintient les coûts sur le compte de l'utilisateur et la clé API ? Cela permettrait de créer et de distribuer facilement des applications exploitant l'API d'OpenAI. Cela pourrait changer la donne dans le développement d'applications sophistiquées utilisant ChatGPT, en particulier lorsque le raisonnement amélioré et d'autres fonctionnalités de GPT5 seront disponibles.

    Open source

    Dans son message, Altman a cité l'open source comme l'une des demandes les plus récurrentes des répondants à son sondage et qui pourraient donc être prises en compte en 2024. Cela suggère que l'entreprise s'apprête à faire des efforts pour rendre disponibles au grand public davantage d'informations sur ses récents grands modèles de langage. OpenAI a été vivement critiqué ces dernières années pour être passé d'une entreprise œuvrant dans le domaine de l'open source à une entreprise hautement fermée. L'entreprise a même refusé de publier la moindre information sur GPT-4, évoquant la forte concurrence dans la course à l'IA.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des nouveautés prévues par Altman pour ChatGPT en 2024 ?
    Quelles sont les nouveautés qui pourront réellement améliorer l'attractivité de ChatGPT ?
    Quelles sont les fonctionnalités que vous attendiez le plus ?

    Voir aussi

    OpenAI introduit des assistants d'IA personnalisés appelés « GPT » qui jouent différents rôles selon vos besoins et prévoit de rémunérer les créateurs dont les GPT seront utilisés

    Les conservateurs affirment que ChatGPT est devenu "woke" et s'inquiètent à propos de la partialité du chatbot d'OpenAI, ils accusent également le chatbot de défendre les "valeurs de gauche"

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