Le gag du jour...
En me promenant sur la Toile, je suis tombé sur ceci à propos d’IMS :
Envoyé par
IBM
Performances et fiabilité optimisées
Les bases de données hiérarchiques réduisent la surcharge de traitement, simplifient le traitement des requêtes et fournissent haute disponibilité, stockage, vitesse et solutions à faible coût dont votre entreprise a besoin.
Je ne vais pas cracher dans la soupe, car j’ai beaucoup utilisé IMS au cours des années 70/80, je l’ai même enseigné et tout ça. La teneur de la citation que j’ai faite était à l’époque pertinente, mais sont arrivées les bases de données relationnelles, et nos pauvres bases de données hiérarchiques (en fait bien compliquées à manipuler vu du programmeur) n’ont plus fait le poids ! Idem pour les bases de données réseau (DBTG, Codasyl). Pour avoir beaucoup utilisé DB2 depuis 1987, l’avoir enseigné, etc., je trouve savoureux ce que dit IBM au sujet des bases de données hiérarchiques ; comparer par exemple DL/1 (Data Language One, le DML d’IMS) et SQL, c’est vouloir comparer le compliqué et le simple, même punition pour le modèle réseau défini par le DBTG (Database Task GROUP). Je fais référence ès matière au père du Modèle relationnel de données, E.F. Codd, qui, en 1975, dans son article Interactive support for non-programmers: the relational and network approaches, (co-écrit avec C.J. Date), compare deux requêtes, celle du DBTG (en COBOL étendu) et la sienne, écrite en ALPHA, devant effectuer la tâche suivante :
« Pour réaliser une tâche avec le matériel X, tâche non encore planifiée dans l’intervalle de dates (A, B), rechercher une personne ayant la compétence pour cette tâche. »
Nombre d’instructions :
DBTG ALPHA
GO TO 15 0
PERFORM UNTIL 1 0
CURRENCY INDICATORS 10 0
IF 12 0
FIND 9 0
GET 4 1
MOVE 13 1
STORE 2 1
Pour réduire - comme le prétend IBM - la surcharge de traitement et simplifier le traitement des requêtes, je pense qu’avec IMS DL/1 on aurait bien du mal à n’avoir recours qu’à trois instructions !
Partager