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  1. #41
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    Par défaut ChatGPT a pris de cours les écoles qui étaient mal préparées à l'irruption de cette technologie
    ChatGPT a pris de cours les écoles qui étaient mal préparées à l'irruption de cette technologie dans le quotidien des élèves,
    l'IA générative a perturbé les usages et les évaluations en milieu scolaire

    En novembre 2022, OpenAI lançait ChatGPT, un agent conversationnel dopé à l’intelligence artificielle, accessible gratuitement en ligne. En quelques mois, l’outil est devenu omniprésent, des entreprises aux foyers, mais c’est surtout dans le monde éducatif que son impact s’est rapidement fait sentir. Si certains y ont vu une révolution pédagogique, d'autres y ont vu une menace pour l’apprentissage.

    Aux États-Unis comme en France, une même réalité s’impose : les écoles étaient profondément mal préparées à l’irruption de cette technologie dans le quotidien des élèves. Des milliers de pages de documents obtenus via des demandes d'accès aux informations publiques montrent que, dans les premiers mois suivant le lancement de ChatGPT, les établissements scolaires ont réagi de manière disparate, allant de l'ignorance totale à l'organisation de formations dispensées par des consultants pro-IA.


    L’irruption de ChatGPT, capable de rédiger dissertations, résumés ou code informatique sur simple requête, a d’abord ébranlé le milieu éducatif. Dès janvier 2023, des institutions ont réagi par la fermeté : Sciences Po, prestigieuse université parisienne, a banni l’usage de ChatGPT et outils assimilés, invoquant les risques de « fraude et plagiat ». Dans un courriel adressé à tous, la direction a rappelé que « sans référence explicite, les étudiants ont interdiction d’utiliser ce logiciel pour tout travail écrit ou présentation », hors activités encadrées par un enseignant. Des sanctions jusqu’à l’exclusion ont même été envisagées en cas d’entorse​.

    De même, le réseau des écoles publiques de New York avait initialement bloqué ChatGPT sur ses serveurs par crainte de dérives, avant de faire marche arrière quelques mois plus tard. Car entre-temps, enseignants et experts commençaient aussi à percevoir le potentiel pédagogique de ces IA, appelant à « dédiaboliser l’IA, sans pour autant l’idéaliser »

    En France, le ministère de l’Éducation a lancé des réflexions sur l’intégration de l’IA dans l’apprentissage. Preuve d’un changement de ton, en décembre 2023 il a même été annoncé que la France sera « le premier pays au monde à généraliser à titre gratuit l’usage d’une intelligence artificielle à tous les élèves d’une classe d’âge pour accompagner leur progression scolaire. Elle sera utilisée en dehors des heures de cours et en complément de l’accompagnement en classe pour approfondir les notions fondamentales, en lien avec les évaluations nationales de 2de ». Autrement dit, plutôt que de l’interdire totalement, les pouvoirs publics envisagent de l’utiliser comme un tuteur intelligent pour aider les élèves en difficulté. Néanmoins, sur le terrain, une profonde ambivalence demeure : l’IA est à la fois perçue comme une menace pour l’intégrité académique et une opportunité pour améliorer l’éducation.

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    Aux États-Unis, une confusion totale dans les écoles

    Un récent article a levé le voile sur des milliers de pages de documents internes, obtenus via le Freedom of Information Act, révélant la grande désorganisation des écoles américaines après la sortie de ChatGPT.

    Dans plusieurs États, les premières réactions furent la panique. En Floride, des élèves ont été accusés de triche sans preuve concrète, uniquement parce que leur travail semblait trop « parfait ». À New York, la ville a temporairement bloqué l'accès à ChatGPT dans les écoles publiques, une mesure rapidement critiquée comme inefficace, puisque les élèves continuaient à l'utiliser chez eux.

    Dans certains districts, les enseignants étaient démunis : aucune formation, aucune directive, et souvent aucune idée du fonctionnement réel de l’outil. Pourtant, dans les couloirs des lycées, les élèves s’échangeaient déjà des prompts (commandes) efficaces pour générer dissertations, exercices corrigés, résumés, voire scripts de théâtre.

    Dans l’État de Washington, un professeur de lycée raconte dans un email interne avoir dû improviser un nouveau système d’évaluation oral après avoir constaté que la moitié de ses élèves avaient utilisé ChatGPT pour rendre des essais identiques dans le fond et la forme.

    Mais pendant que certains paniquaient, d'autres districts ont réagi plus stratégiquement. Des consultants ont été engagés pour organiser des sessions de formation… parfois financées par des entreprises pro-IA elles-mêmes, soulevant des critiques sur l’objectivité du contenu proposé.

    Et en France ? Un silence initial, suivi de réponses dispersées

    En France, la sortie de ChatGPT n’a d’abord suscité qu’un écho timide dans le monde scolaire. L’Éducation nationale n’a pas réagi officiellement dans les mois suivant son lancement, laissant chaque établissement ou professeur libre de gérer — ou d’ignorer — la situation.

    Les autorités françaises ne restent pas inactives face à cette révolution. Le ministère de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur a lancé plusieurs initiatives :
    • Des missions de réflexion pour définir les bonnes pratiques et établir un cadre éthique et réglementaire.
    • Une consultation nationale a eu lieu. Elle doit aboutir à une charte sur l’usage de l’IA en éducation. Cette charte couvrira les aspects pédagogiques et administratifs.
    • Des investissements sont prévus. Ils visent à développer une IA souveraine. Cet outil soutiendra les enseignants dans la préparation de leurs cours et les évaluations des élèves.

    Sciences Po Paris a fait les gros titres en interdisant l’usage de ChatGPT dès janvier 2023, avant de modérer sa position quelques mois plus tard, en acceptant son usage à condition qu’il soit mentionné. Du côté des lycées, l’encadrement est resté flou, provoquant un grand écart entre établissements.

    Certains enseignants se sont emparés de l’outil. Cédric Labrousse, un professeur d’histoire-géographie, a déclaré à propos de ChatGPT : « Je ne l’interdis pas : j’appelle à l’utiliser avec intelligence, logique et prudence ». Un autre enseignant, qui a découvert que plusieurs élèves avaient utilisé ChatGPT pour réécrire leurs commentaires de texte, a déploré : « Le plus inquiétant, c’est qu’ils n’ont même pas compris pourquoi c’était problématique ».

    À l’inverse, d’autres ont adopté l’IA comme assistant pédagogique, par exemple pour générer des QCM adaptés au niveau de leurs élèves ou pour apporter un complément d'informations aux fiches de cours.


    Une aide interdite aux élèves : la peur de la triche et du plagiat

    Dans la plupart des établissements, utiliser ChatGPT ou un outil similaire pour faire ses devoirs est assimilé à de la triche. L’IA y est vue comme une calculatrice ultra-sophistiquée qui ferait tout à la place de l’élève, aux dépens de ses apprentissages. « ChatGPT, c’est comme si un autre écrivait ta copie », peut-on entendre dans les salles des profs. La crainte principale : que les devoirs rendus n’évaluent plus le niveau réel des élèves, mais simplement leur habilité à utiliser l’outil. Ainsi, dès qu’un devoir maison paraît anormalement bien rédigé, la suspicion s’installe

    « Le problème, c’est que tous les devoirs faits à la maison seront désormais reçus avec un doute. Les bons devoirs seront par défaut soupçonnés », déplore Médéric Gasquet-Cyrus, un maître de conférences d’Aix-Marseille. La confiance entre élèves et professeurs en prend un coup, et certains enseignants ont le sentiment de jouer à un « cache-cache » épuisant pour débusquer l’IA dans les copies.

    Faute de moyen infaillible pour détecter automatiquement un texte produit par ChatGPT, plusieurs établissements ont préféré interdire purement et simplement ces outils aux élèves. C’est le cas de l’Université de Lorraine en 2023 : confrontée à 120 copies d’étudiants de BUT aux tournures impeccables et « sans la moindre faute d’orthographe », une professeure a refusé de corriger le devoir de groupe, suspectant un usage massif de l’IA. Les étudiants ont dû être convoqués pour s’expliquer, et reconnaître du bout des lèvres leur utilisation de ChatGPT.

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    De même, des universités anglo-saxonnes ont revu leurs modalités d’examen pour contrecarrer ces tricheries 2.0 : retour des épreuves en classe et manuscrites, exposés oraux improvisés, etc., afin de s’assurer que l’élève sait réfléchir sans l’aide d’un assistant virtuel​. L’objectif est de valoriser le travail personnel et l’effort intellectuel authentique. Quant aux élèves convaincus d’avoir délégué leur copie à une IA, ils s’exposent à des sanctions disciplinaires comparables à du plagiat classique.

    Du point de vue des enseignants, cette sévérité se justifie par l’impératif pédagogique : un élève qui fait faire ses exercices par une machine n’acquiert pas les compétences visées. Rédiger un essai, par exemple, ce n’est pas seulement produire un texte correct en français, c’est structurer sa pensée, argumenter, développer un style. En interdisant ChatGPT aux élèves, les professeurs estiment protéger cet apprentissage essentiel. « Si les étudiants n’écrivent pas pour un lecteur humain, pourquoi écrivent-ils ? » résume une enseignante américaine, rappelant que l’acte d’écrire vise avant tout à communiquer une idée à quelqu’un. Pour les éducateurs, autoriser l’IA reviendrait à court-circuiter cet effort et à encourager la paresse intellectuelle.

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    ChatGPT : menace ou opportunité pour l’éducation ?

    Le débat reste vif. Pour certains, ChatGPT menace le socle même de l’apprentissage, notamment l’effort, la mémoire et la créativité. Pour d'autres, il s’agit d’un levier pédagogique puissant, comparable à l’arrivée de la calculatrice ou d’Internet.

    Une enquête réalisée auprès de 1800 enseignants ainsi que 4500 parents et 900 élèves d’établissements secondaires (11- 18 ans), montre des points de vue divergents d’un pays à l’autre. La France se situe plutôt dans la moyenne basse, autrement dit celle qui semble craindre davantage l’impact de l’IA générative sur l’éducation : si 74% des enseignants nord-américains estiment que savoir interagir avec une IA – ou sous-traiter un travail à l’IA – constitue un avantage, ils ne sont que 49% en France à partager cette perception.

    Mais une majorité d’enseignants reconnaît aussi que les élèves doivent apprendre à vivre avec l’IA, à la comprendre et à la questionner.

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    Ce que nous apprennent ces premiers mois : entre précipitation et innovation

    L’irruption de ChatGPT a agi comme un révélateur des fragilités du système éducatif face à l’innovation. L’absence de préparation initiale, tant aux États-Unis qu’en France, a laissé les enseignants seuls face à un outil d’une puissance inédite. Pourtant, des expériences locales montrent qu’il est possible d’intégrer l’IA de façon constructive, à condition :
    • d’en reconnaître les risques (plagiat, dépendance),
    • de former les enseignants,
    • d’éduquer les élèves à l’usage critique des outils numériques.

    Car refuser l’IA reviendrait à se priver d’un vecteur d’apprentissage. Mais l’accueillir sans cadre reviendrait à saboter les bases mêmes de la formation intellectuelle.

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    Conclusion : la pédagogie doit reprendre le pouvoir

    ChatGPT n’est ni bon ni mauvais en soi. Il n’est qu’un miroir de nos pratiques pédagogiques, de nos choix politiques et de nos ambitions pour l’école. Le véritable enjeu n’est pas de savoir si l’on doit interdire ou autoriser l’IA, mais comment l’encadrer, l’utiliser, la questionner.

    À une époque où les savoirs sont plus accessibles que jamais, le rôle des enseignants n’est plus seulement de transmettre, mais d’apprendre à trier, analyser, contextualiser. Dans ce nouveau monde, l’humain doit rester au centre de l’éducation, l’IA n’étant qu’un outil parmi d’autres. Mais encore faut-il apprendre à s’en servir.

    Sources : ChatGPT et IA dans l'éducation, SciencesPo, Ministère de l'éducation (France), Cédric LABROUSSE, missions de réflexion, charte sur l'usage de l'IA en éducation, enquête, étude

    Et vous ?

    L’objectif de l’école est-il encore d’apprendre à faire… ou d’apprendre à penser ?

    Peut-on encore évaluer des devoirs à la maison si l’IA peut les rédiger à la place des élèves ?

    Les compétences traditionnelles comme la dissertation ou le commentaire de texte doivent-elles évoluer face à l’IA ?

    Est-ce vraiment de la triche si l’élève utilise l’IA pour améliorer ses idées, mais pas pour copier ? L’interdiction de ChatGPT à l’école est-elle réaliste à l’heure où les élèves y accèdent en un clic depuis leur téléphone ?

    Les enseignants doivent-ils intégrer ChatGPT dans leurs pratiques ou le combattre ? Faut-il former systématiquement tous les professeurs à l’intelligence artificielle ?

    Peut-on encore enseigner comme avant dans un monde où les élèves ont accès à des IA conversationnelles ?
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  2. #42
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  3. #43
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    Quand on demande un truc, pas trop simpliste pour du code, ChatGPT est franchement à la ramasse…

  4. #44
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    On peut légitimement questionner la qualité des diplômes délivrés par des institutions type Sciences Po à ce point appeurées par ChatGPT.

  5. #45
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    On peut légitimement questionner la qualité des diplômes délivrés par des institutions type Sciences Po à ce point appeurées par ChatGPT.
    Si les élèves de sciences Po, nos futurs politiciens demandent quoi faire à ChatGPT ça me fait flipper.
    D'un autre coté, vu le niveau des politiciens actuels, ChatGPT fera pas forcément pire.

    L'IA est un outil, comme tout outil il doit être utilisé à bon escient et un bon outil ne fait pas un bon ouvrier.

    Pour éviter la triche en cours, un examen sur papier et le prob. est réglé. Reste à surveiller comme avant, ChatGPT dans ce cas étant une antisèche 2.0. D'autre part, les universités disposent d'outils anti plagiat, qui doivent probablement utiliser l'IA maintenant.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  6. #46
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    Citation Envoyé par koyosama Voir le message
    Mouais pas l'école, mon entreprise c'est full vibe développeur maintenant.
    J'en conclus que ce qu'on leur demande de faire ne les intéresse pas, c'est triste. Ils comptent faire un métier qui ne les intéresse pas toute leur vie ?

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