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Cloud Computing Discussion :

Basecamp affirme que l'entreprise économisera 7 millions de dollars sur 5 ans en abandonnant le cloud


Sujet :

Cloud Computing

  1. #1
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    Par défaut Basecamp affirme que l'entreprise économisera 7 millions de dollars sur 5 ans en abandonnant le cloud
    Basecamp détaille la facture de 3,2 millions de dollars qui l'a forcé à abandonner le cloud
    l'entreprise vise à réduire sa facture de dépenses en 2023 en revenant à une solution sur site

    La société Basecamp (ou 37Signals) aurait dépensé plus de 3,2 millions de dollars dans le cloud en 2022, ce qui a été l'une des principales raisons qui l'ont forcé à rapatrier de deux de ses principaux produits du cloud vers un hébergement sur site. En octobre 2022, l'entreprise a annoncé que la plateforme de gestion de projets Basecamp et le service de messagerie par abonnement Hey migraient hors d'Amazon Web Services (AWS) et de Google Cloud. Le cloud computing a été une solution à de nombreux problèmes des entreprises ces dernières années, mais la facture peut parfois grimper rapidement et devenir une source de frustration pour ces dernières.

    Si l'on en croit les fournisseurs de services cloud, les analystes et même le gouvernement, la direction à prendre est évidente. Toutes vos ressources informatiques côté serveur vont se déplacer vers le cloud, que cela vous plaise ou non. Cependant, David Heinemeier Hansson, directeur technique de la plateforme de gestion de projets Basecamp, n'est pas de cet avis. « La location d'ordinateurs est une mauvaise affaire pour les entreprises de taille moyenne comme la nôtre, à la croissance stable. Les économies promises dans la réduction de la complexité ne se sont jamais matérialisées. Nous faisons donc nos plans pour partir », a-t-il déclaré en octobre 2022.

    La semaine dernière, Hansson a détaillé les colossales factures de cloud qui ont conduit l'entreprise à quitter le cloud en octobre dernier. Hansson, qui est également le créateur du framework Web "Ruby On Rails" (RoR), a fait tous les calculs et est parvenu à une facture de cloud computing exorbitante de 3 201 564 dollars en 2022, soit 266 797 dollars par mois. Une grande partie de ces dépenses (759 983 $) est consacrée à l'informatique, sous la forme des services EC2 et EKS d'AXS. Hansson a comparé ce coût aux dépenses nécessaires pour acquérir des serveurs dotés de 288 vCPU et bien d'autres équipements encore sur une période de trois ans.


    Hansson a souligné que même cette facture était le résultat d'un effort concerté pour la maintenir basse. « Il a fallu beaucoup de travail pour maintenir ces dépenses massives à seulement 3,2 millions de dollars. L'équipe d'exploitation gère un programme vigilant d'inspection des coûts, avec des rapports et un suivi mensuels, et nous avons conclu des accords à long terme sur des instances réservées et une utilisation engagée, dans le cadre d'un accord de tarification privé. C'est un budget hautement optimisé », a-t-il écrit. L'entreprise a donné la semaine dernière plus de détails sur cette facture dans un billet de blogue sur son site Web.

    Fernando Álvarez Calleja, ingénieur principal chargé de la fiabilité des sites chez Basecamp, a expliqué que la plupart des applications de l'entreprise fonctionnent sur ses propres serveurs. Mais la recherche (OpenSearch), le stockage de fichiers (S3) et les services CDN (CloudFront) sont basés dans le cloud. Dans le même temps, la quasi-totalité de Hey - à l'exception de certains services de messagerie et de traitement d'images - fonctionne sur AWS. Hey est un service de messagerie premium multiplateforme lancé par Basecamp en juin 2020. Il est accessible via le site Web Hey et via des applications pour macOS, Windows, Linux, Android et iOS.

    « Notre utilisation d'AWS pour Hey comprend l'exécution de l'application Rails complète sur des clusters Kubernetes via EKS, des serveurs de base de données MySQL via Aurora RDS, Redis via Amazon Elasticache, et la recherche via OpenSearch. En outre, nos autres applications traditionnelles fonctionnent également sur EKS, et nous utilisons RDS pour les bases de données », a déclaré Calleja. Pour Hey, la facture annuelle était de 1 066 150 $ (88 846 $/mois) pour les charges de travail de production uniquement. La société a également dépensé 907 000 dollars pour S3, le service de stockage d'AWS, où elle stocke environ huit pétaoctets de données.

    Un total de 67 000 dollars auraient été dépensés pour le CDN CloudFront, 123 000 dollars pour Elasticache, 860 000 dollars pour les services Kubernetes EC2 et EKS d'Amazon, et 520 000 dollars pour OpenSearch. Basecamp a déclaré qu'il a l'intention de "réduire considérablement" sa facture de dépenses pour 2023 en déplaçant un grand nombre de services et de dépendances du cloud vers son propre matériel. Calleja et Hansson ont déclaré que leurs dépenses dans le cloud l'année dernière pourraient être "considérablement réduites" si l'entreprise passait à du matériel Dell et à un hébergement géré par une société appelée Deft.

    Plutôt que d'exploiter ses propres installations, Basecamp travaille avec Deft pour louer de l'espace en rack, de la bande passante, de l'énergie et du support. Autrefois connu sous le nom de ServerCentral, Deft propose des services de colocation à partir d'installations de colocation du monde entier, notamment celles de Digital Realty et d'Equinix. « Ce n'est pas bon marché non plus à notre échelle, mais c'est beaucoup, beaucoup moins que ce que nous dépensons dans le cloud », note Calleja. Cela dit, il n'a pas détaillé comment, ou si, une faible utilisation du cloud permettra à Basecamp d'atteindre la même résilience que celle dont il bénéficie dans AWS.

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    Cependant, Hansson a promis de répéter l'exercice de comptabilité en public l'année prochaine, pour révéler comment l'entreprise économise de l'argent. Dans son billet de blogue d'octobre dernier, Basecamp a déclaré que le cloud a été judicieux pour les applications simples, à faible trafic, où la complexité a été éliminée en commençant par des services entièrement gérés. Ce modèle présente également des avantages en cas de fluctuations importantes ou de pics d'utilisation. « Rien de tel que le cloud lorsque cela se produit, comme nous l'avons appris lors du lancement de [service de messagerie] HEY », explique la société.

    « Par exemple, il y a eu la fois où 300 000 utilisateurs se sont soudainement inscrits pour essayer notre service en trois semaines, alors que nous avions prévu 30 000 en six mois », a-t-elle ajouté. Cependant, elle estime qu'une fois que les utilisateurs ont établi des modèles de demande stables et prévisibles pour leurs applications, les avantages du cloud se sont évaporés. En continuant avec le cloud, Basecamp payait parfois une "prime presque absurde" pour une capacité de calcul dont elle n'aurait probablement jamais besoin. Hanson a critiqué la façon dont les sociétés de cloud réalisent des "marges obscènes" sur les ordinateurs qu'elles louent.

    « C'est comme si vous payiez un quart de la valeur de votre maison pour une assurance contre les tremblements de terre alors que vous ne vivez pas près d'une ligne de faille », a déclaré Hansson, ajoutant : « oui, bien sûr, si d'une manière ou d'une autre un tremblement de terre deux États plus loin ouvre la terre si largement qu'il fait craquer vos fondations, vous pourriez être heureux de l'avoir, mais cela ne semble pas proportionnel, n'est-ce pas ? ». Selon le rapport de Gartner estimant que les fournisseurs de services cloud ne réduiront pas leurs prix pour aider les entreprises touchées par la récession, il est peu probable que cela change de sitôt.

    Pour avoir une idée de la façon dont le bateau de Basecamp bat à contre-courant, les chiffres publiés par Canalys en août 2022 ont montré que 62,3*milliards de dollars ont été dépensés en Infrastructure-as-a-Service (IaaS) au cours des trois mois se terminant en juin, soit une hausse de 33 % par rapport à l'année précédente. Pendant ce temps, les leaders AWS, Microsoft et Google renforçaient leur domination, dépassant le marché dans son ensemble de 42 % par an. Ensemble, ils représentaient 63 % des revenus du marché.

    Source : Basecamp

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la facture de cloud présentée Basecamp ?
    Selon vous, quels sont les avantages du cloud computing pour les entreprises ?
    À votre avis, le cloud computing va-t-il s'imposer à toutes les entreprises ?
    Selon vous, comment les organisations peuvent-elles optimiser leurs dépenses dans le cloud ?
    Quand la facture devient exorbitante, la bonne solution est-elle de quitter le cloud comme l'a fait Basecamp ?

    Voir aussi

    « Les entreprises se sont retrouvées dépendantes du caprice arbitraire des géants technologiques », des PME viennent expliquer au Congrès comment les GAFA ont abusé de leur position dominante

    Les dépenses des utilisateurs finaux du cloud public mondial devraient augmenter de 20,4 % en 2022, pour atteindre près de 500 milliards de $, contre 410,9 milliards de $ en 2021, selon Gartner

    Une augmentation de 18 % des dépenses des utilisateurs finals du cloud public dans le monde prévue en 2021, par Gartner
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  2. #2
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    Si je ne me trompe pas le Cloud (complet) est facturé au service rendu.
    On imagine les échanges pour une entreprise qui travaille avec le Net ..

  3. #3
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    Basecamp a eu des difficultés pour présizer ses volumes prévisionnels.
    La dépense dans le Cloud est toujours homothétique aux ressources de base nécessaires, c'est le business model.
    OnPremisse , on peut scaler horizontalement si les contrats de soft le permettent.
    En run , la dépense dans le Cloud régule rapidement en valeur et elle ne suit pas la courbe déscendante de valorisation des assets, c'est uniquement de l'Opex donc pas de marges de manoeuvre issues du manielemnt des immos.
    La restructuration permanente des portefeuilles de services des CSP tant en prix qu'en périmètre ne facilient pas les choses.
    Le job de FinOps a été inventé pour cela.
    L'initiative de basecamp est louable, ils ont pris le taureau par les cornes pour tenter de résoudre , chapeau !

  4. #4
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    Citation Envoyé par orfraie Voir le message
    Basecamp a eu des difficultés pour préciser ses volumes prévisionnels.

    La dépense dans le Cloud est toujours homothétique aux ressources de base nécessaires, c'est le business model.
    La restructuration permanente des portefeuilles de services des CSP tant en prix qu'en périmètre ne facilite pas les choses.
    Le job de FinOps a été inventé pour cela.
    Qu"en termes choisis ces choses là sont dites !

  5. #5
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    Par défaut Basecamp affirme que l'entreprise économisera 7 millions de dollars sur 5 ans en abandonnant le cloud
    Le directeur technique de Basecamp affirme que l'entreprise économisera 7 millions de dollars sur 5 ans en abandonnant le cloud
    au profit de sa propre infrastructure

    La société américaine de logiciels Basecamp (37signals) poursuit son processus de retrait du cloud au profit d'une solution sur site et a annoncé cette semaine que cette approche lui permettra d'économiser 7 millions de dollars en dépenses de serveurs sur cinq ans. Elle a indiqué que cette économie devrait se faire sans nécessiter une modification de la taille de l'équipe d'exploitation de l'entreprise ou un autre changement majeur. Basecamp s'est insurgée contre ce qu'elle appelle "les augmentations grotesques des prix du cloud", après avoir dépensé plus de 3,2 millions de dollars dans le cloud en 2022. Elle a détaillé cette facture en janvier dernier.

    Selon de nombreuses études, sondages et prévisions, les entreprises vont de plus en plus s'orienter vers le cloud à l'avenir. Cette approche devrait les aider à rationaliser les charges de travail et à augmenter la productivité. Cependant, la facture peut parfois grimper rapidement et devenir une source de frustration pour ces dernières. De nombreuses entreprises qui adoptent le cloud ont déclaré rencontrer des difficultés pour optimiser leurs dépenses en matière de cloud. Dans le même temps, les fournisseurs de services ont récemment augmenté les coûts de location de leurs infrastructures, après l'envolée des coûts de l'énergie, notamment en Europe.

    Basecamp, qui consommait autrefois ces services, a déclaré en octobre dernier qu'elle abandonnait le cloud en raison des augmentations "grossières" des prix. David Heinemeier Hansson, directeur technique de Basecamp, a déclaré : « la location d'ordinateurs est une mauvaise affaire pour les entreprises de taille moyenne comme la nôtre, à la croissance stable. Les économies promises dans la réduction de la complexité ne se sont jamais matérialisées. Nous faisons donc nos plans pour partir ». Mardi, il a déclaré dans un article que la société prévoit d'économiser jusqu'à 7 millions de dollars au cours des cinq prochaines années en s'éloignant du cloud.

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    « Depuis que nous avons fait part de notre intention de quitter le cloud en octobre, nous n'avons pas chômé pour y parvenir. Après un bref détour dans une impasse avec un fournisseur de Kubernetes d'entreprise, nous avons trouvé notre rythme en construisant nos propres outils, et nous avons réussi à déplacer la première petite application hors du cloud il y a quelques semaines. Nous visons maintenant une sortie totale du cloud d'ici la fin de l'été prochain et, d'après nos calculs préliminaires, nous devrions économiser environ 7 millions de dollars en dépenses de serveurs sur cinq ans. Sans modifier la taille de notre équipe d'exploitation », a-t-il écrit.

    Selon le billet de blogue de Hansson, le calcul approximatif est le suivant : l'entreprise a dépensé environ 3,2 millions de dollars sur le cloud en 2022. Sur ce montant, Hansson a expliqué qu'un peu moins d'un million a servi à stocker 8 pétaoctets de fichiers dans S3, entièrement répliqués dans plusieurs régions. Il reste donc environ 2,3 millions de dollars pour tout le reste : serveurs d'applications, serveurs de cache, serveurs de bases de données, serveurs de recherche, etc. Selon Hansson, c'est cette partie du budget que la société de logiciels a l'intention de ramener à zéro en 2023. Ensuite, Basecamp s'occupera de la sortie des 8PB de S3 en 2024.

    Le mois dernier, Hansson a déclaré que leurs dépenses dans le cloud l'année dernière pourraient être "considérablement réduites" si l'entreprise passait à du matériel Dell et à un hébergement géré par une société appelée Deft. Mardi, il a annoncé que la société devrait dépenser dans les prochains mois 600 000 dollars pour acquérir du matériel. « Dépenser 600 000 dollars pour un ensemble de matériel peut sembler énorme à l'ère du cloud. Mais si vous amortissez ce montant sur une période prudente de cinq ans, cela ne représente que 120 000 dollars par an. Et nous avons de nombreux boîtiers qui fonctionnent encore après sept ans », a-t-il écrit.

    « Nous sommes encore en train d'affiner les configurations exactes dont nous avons besoin, mais que nous finissions par commander 8 machines exécutant des processeurs doubles de 64 cœurs (pour un total de 256 vCPU par boîtier) dans chaque centre de données ou 14 machines exécutant des processeurs monosocket à une fréquence d'horloge plus élevée, cela n'a pas vraiment d'importance pour le calcul global. Nous devons ajouter environ 2 000 vCPU par centre de données, et nous fonctionnons dans deux centres de données, donc 4 000 vCPU pour les performances et la redondance. Ce sont des chiffres approximatifs », explique Hansson.

    Mais il ne s'agit bien sûr que des boîtiers. Il faut aussi les connecter à l'électricité et à la bande passante. Selon Hansson, Basecamp dépense actuellement environ 60 000 $ par mois pour huit racks dédiés entre les deux centres de données par l'intermédiaire de Deft. Basecamp aurait surdimensionné l'espace, de sorte qu'elle peut en fait installer tous ces nombreux nouveaux serveurs dans les racks existants sans avoir besoin de plus d'espace ou de puissance. Ainsi, les dépenses restent autour de 720 000 $ par an. Cela fait un total de 840 000 $ par an pour tout : bande passante, alimentation et boîtiers sur un plan d'amortissement de cinq ans.

    Hansson explique que cela revient beaucoup moins cher à Basecamp que le cloud. « Comparé à 2,3 millions de dollars dans le cloud. Et nous disposerons d'un matériel beaucoup plus rapide, de beaucoup plus de cœurs, d'un stockage NVMe incroyablement moins cher et d'une possibilité d'expansion à un coût très faible (tant que nous pouvons encore tenir dans quatre racks par DC). En chiffres ronds, appelons cela une économie d'un million et demi de dollars par an. Mettez de côté un demi-million pour les dépenses imprévues sur la période, et cela fait toujours 7 millions de dollars économisés sur 5 ans », a écrit Hansson dans son billet de blogue.

    « Toute entreprise SaaS de taille moyenne ou supérieure avec des charges de travail stables qui ne compare pas sa facture de location de serveurs dans le cloud à l'achat de ses propres boîtes commet une faute professionnelle financière à ce stade. Je vous suggère d'appeler Dell, puis Deft. Obtenez des chiffres concrets. Faites-vous votre propre opinion. Nous continuerons à partager nos leçons, nos outils et nos calculs lorsque nous aurons terminé la sortie du nuage (sans S3) en 2023 », a-t-il ajouté. En partageant son expérience du retrait du cloud, Basecamp compte inciter d'autres entreprises à emprunter la même voix.

    Une étude récente de Canalys a révélé que les dépenses en services de cloud devraient augmenter de plus d'un cinquième cette année, ce qui représente une charge importante pour les entreprises. Cette flambée est alimentée par la hausse des coûts du cloud public et l'inflation, et "oblige les entreprises clientes à optimiser leur approche du cloud". « Les incertitudes macroéconomiques contribuent à une approche plus conservatrice des budgets informatiques. Un nombre croissant de clients ajustent leurs stratégies de cloud pour plus d'efficacité et de contrôle », indique le rapport. Cela pourrait redonner de l'attrait pour les solutions sur site.

    Le rapport de Canalys note que cet état de choses oblige certaines organisations à envisager le rapatriement des charges de travail du cloud vers des centres de données privés ou en colocation. Hansson a déclaré que, outre la hausse des coûts, d'autres raisons poussaient les entreprises à délaisser le cloud. Il a expliqué qu'une partie de ces raisons pouvait être attribuée au sentiment omniprésent que la collaboration avec les fournisseurs de services cloud limitait le sentiment d'"indépendance" de l'entreprise et l'enfermait dans un système dans lequel elle était redevable des changements mis en œuvre par des parties prenantes externes.

    « Nous valorisons l'indépendance par-dessus tout. Être piégé dans le cloud d'Amazon et devoir subir les indignités d'une tarification scandaleuse pour de nouvelles expériences est devenu une violation intolérable de cette valeur fondamentale », explique Hansson.

    Source : David Hansson, directeur technique de Basecamp

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des raisons avancées par Basecamp pour quitter le cloud ?
    Que dites-vous de la nouvelle approche adoptée par la société de logiciels ?
    Pensez-vous que cela lui sera bénéfique sur le long terme ? Pourquoi ?
    Pensez-vous que l'adoption du cloud va ralentir dans les prochains mois ?
    Selon vous, quelle approche est la plus avantageuse entre le cloud public, le cloud hybride et une infrastructure privée ?

    Voir aussi

    Basecamp détaille la facture de 3,2 millions de dollars qui l'a forcé à abandonner le cloud, l'entreprise vise à réduire sa facture de dépenses en 2023 en revenant à une solution sur site

    Les dépenses des utilisateurs finaux du cloud public mondial devraient augmenter de 20,4 % en 2022, pour atteindre près de 500 milliards de $, contre 410,9 milliards de $ en 2021, selon Gartner

    « Les entreprises se sont retrouvées dépendantes du caprice arbitraire des géants technologiques », des PME viennent expliquer au Congrès comment les GAFA ont abusé de leur position dominante

    L'adoption du cloud hybride par les moyennes entreprises a augmenté de 11% en 2022, le secteur de la santé est celui qui a enregistré la plus grande hausse avec 19% d'entreprises supplémentaires
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  6. #6
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    Toute entreprise SaaS de taille moyenne ou supérieure avec des charges de travail stables qui ne compare pas sa facture de location de serveurs dans le cloud à l'achat de ses propres boîtes commet une faute professionnelle financière à ce stade.
    En version politiquement correct j'aurais dit "c'est du bon sens", mais je ne peux que plussoyer. Pour rentabilité le cloud faut déjà avoir des développements sérieusement optimisés, surtout sur la RAM et Gpu s'il y a lieu.

  7. #7
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    pour les moyennes et grosse entreprise je suis d'accord ca n'a jamais été intéressant financièrement.
    payer une équipe d'admins sys, monter une salle serveur et y installer openstack/debian/kubernetes c'est pas sorcier.


    le cloud c'est intéressant je pense que dans 3 cas:
    => pour les petite boite, ou maintenir sa propre infra n'est pas rentable (économie d'échelle).
    => pour de gros besoin ponctuel (avoir besoin de 1000gpu pendant 1 jour par exemple).
    => pour déployer rapidement un projet sans se prendre la tête (créer un compte azure/gcp/aws sa prendre 5 minutes) pour tester.

    Pour les petits besoins aussi c'est plus rentable d'acheter un raspberry que de louer un serveur chez ovh.
    pour le particulier par exemple c'est plus rentable d'héberger son site web/home cloud chez moi avec un raspberry+nextcloud que de payer un hébergeur.


    Vous me direz: "t'es fou, si la carte sd du raspberry de ta startup grille t'a plus rien" => moi je dis:
    1) les services de backup coute de l'argent
    2) avoir une infra multi site chez un provider tu le paie aussi (très cher)
    si tu veux une haute disponibilité, tu peut avoir 2 raspberry, l'un dans la boite et un autre ailleur en france et faire des backup des données.

    apres l'incendie chez ovh, beaucoup ont découvert que l'option backup et l'option réplication multi site c'était pas inclu dans le package de base...




    Pour etre tout a fait honnete, je fais du devops depuis des années et perso (ca me donne du taff bien payé donc je m'en fou) c'est souvent inutile et ca coute cher.
    des boite paies mes compétences pour déployer leurs trucs "dans le cloud", on me pie pour former des gens a kubernetes.

    Mais franchement, de mon expérience 1 projet sur 2 n'a rien a faire sur le cloud, c'est souvent des serveurs/api rest avec de petits besoins très stable dans le temps, en vrai plutôt que de ce faire chier a déployer dans kubernetes, faire du docker et autres, ils ferait un binaire et le lancerais sur un vps ca couterais moins cher a coder pour les dev, moins cher à hébergé et a maintenir.
    Le cloud, tout bon dirigent veut y être pour être dans la Hype, mais la vérité c'est que souvent c'est inutile et ca coute plus cher.

    je serais pas étonné que ce soit la même chose pour l'ia, on en fou partout (donc ça coute du pognon a coder/former les gens et a maintenir) alors que la plupart du temps ça doit servir a rien du tout.


    Une solution intéressante en terme de fiabilité et économique: on monte l'infra en interne et le jour ou y'a un soucis technique/panne de courant/incendie, on déploya l'infra sur aws comme solution de secours.
    ca évite de payer pour maintenir 2 infra sur 2 sites différent si on veut de la haute disponibilité.

  8. #8
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    En dehors du fait qu'on est tributaire d'un tiers pour son infra, moi dans cette histoire, je n'en démords pas (mais je suis un vieux bouc), ce sont les données.
    Balancer tout son business chez un tiers, il faut qu'il soit de méga confiance ...

    Je pensais d'ailleurs, qu'un plugin sur un gestionnaire de mail qui avertirait que l'adresse du destinataire est hébergée chez microsoft, google et consorts, ça pourrait être marrant. Juste un courriel d'avertissement au destinataire pour lui signifier qu'il n'est pas hébergé sur un site de confiance, avec une url pour lire le contenu sur un serveur privé, ça me plairait bien

  9. #9
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    je serais pas étonné que ce soit la même chose pour l'ia, on en fou partout (donc ça coute du pognon a coder/former les gens et a maintenir) alors que la plupart du temps ça doit servir a rien du tout.
    Pour l'IA on j'avais participé à des tests et comparatif pour l'entrainement de model.
    Entre louer des GPU chez OVH ou renouveller notre parc on premise.

    Et grosso modo le seul avantage du cloud c'était de pouvoir se dire que si à un moment donné tous nos GPU sont utilisés et qu'un nouveau besoin urgent arrive on est coincé le temps de remonter une machine, alors qu'avec le cloud il suffisait de rajouter une instance.
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  10. #10
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    Citation Envoyé par grunk Voir le message
    Pour l'IA on j'avais participé à des tests et comparatif pour l'entrainement de model.
    Entre louer des GPU chez OVH ou renouveller notre parc on premise.

    Et grosso modo le seul avantage du cloud c'était de pouvoir se dire que si à un moment donné tous nos GPU sont utilisés et qu'un nouveau besoin urgent arrive on est coincé le temps de remonter une machine, alors qu'avec le cloud il suffisait de rajouter une instance.
    dans ce cas la on retombe sur le besoin ponctuel, tu entraine ton modèle et ensuite t'a plus besoin de gpu. donc oui c'est stupide de s'acheter 1 ferme de gpu juste pour 1H d'entrainement dans l'année.

  11. #11
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    Sauf que les entrainements c'était de l'ordre de la semaine et pas de l'heure
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  12. #12
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    Sauf que les entrainements c'était de l'ordre de la semaine et pas de l'heure
    oui mais a quel fréquence ? juste une fois dans l'année ou c'est en continue ?
    si t'as boite a besoin de faire des entrainements H24 toute l'année, il est préférable d'investir dans du matos.

    Ou au moins de faire du cloud hybrid, 3/4 chez toi et le reste chez un presta. comme ca tu es sur d'utiliser à 100% ton infra et de louer les pics si besoin chez un provider.


    Je l'ai déjà fait dans le passé avec Jenkins, 90% de l'intégration continue se faisait en local dans un serveur de la boite et les 10% restant chez Flexible Engine

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