Peut-être sera-t-il de moins en moins nécessaire d'encombrer son cerveau avec des tas de données, d'informations, de connaissances. Peut-être trouverons-nous tout ce qu'il faut sur le net grâce à l'IA.
Le problème est que, par le passé, pour acquérir du savoir, il fallait aussi posséder du bon sens, un sens critique développé, mais on tirait ce savoir d'une littérature écrite, moins sujette à caution que celle que l'on trouve sur le net. Et c'est la recherche du savoir qui développait le sens critique, le bon sens. Aujourd'hui, faute de bons sens et de sens critique, on risque de gober n'importe quoi et d'adopter des comportement, de prendre des décisions, basées sur des erreurs, des anomalies ou des "fake". Si Descartes disait que « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ", il le disait avec une certaine ironie, en précisant l'on pouvait faire des choses absurdes ou des choses géniales, avec le même niveau de bon sens. Rabelais disait "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Plusieurs siècles plus tard, il faut plus que jamais garder en mémoire les réflexions de ces philosophes ou écrivains qui avaient tout compris de la nature humaine.
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