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  1. #821
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    l'IA ne fait que du plus probable donc s'appuie sur ses bases de données en permanence.
    Le probable n'est pas la 'bonne' réponse, c'est la réponse du 'beauf'.
    Une IA développée avec les connaissances sous Charlemagne va répondre 'plate' a la question comment est la terre : réponse débile car c'est ce que demande le dogme de la religion d'alors, les croyances ne sont pas intelligentes par construction. Ce n'est pas la réponse convenable, intelligente puisque en 200 AV-JC un grec à Alexandrie avait montré qu'elle était sphérique... Mais impossible de donner cette réponse car hérétique. Des siècles plus tard Galilée a failli être brûlé vif pour avoir dit que la terre n'était pas au centre du monde.
    Le probable, ce qui est attendu par la masse n'est malheureusement pas une réponse intelligente, l'IA ne peut pas être bâtie sur le probable. Si la masse d'informations sont des fakes alors l'IA répendra les fakes comme vérité absolue.
    Les sociétés d'IA (ChatGPT, et consorts) doivent être responsable des contenus que génèrent l'IA qu'ils commercialisent (même gratuitement) : on évite les fakes, les bugs (ou hallucinations, extrapoler est une erreur de conception)
    Être intelligent, c'est savoir qu'on ne sait pas. Donc ne pas répondre !

  2. #822
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    Citation Envoyé par vVDB.fr Voir le message
    l'IA ne fait que du plus probable donc s'appuie sur ses bases de données en permanence.
    Le probable n'est pas la 'bonne' réponse, c'est la réponse du 'beauf'.
    Une IA développée avec les connaissances sous Charlemagne va répondre 'plate' a la question comment est la terre : réponse débile car c'est ce que demande le dogme de la religion d'alors, les croyances ne sont pas intelligentes par construction. Ce n'est pas la réponse convenable, intelligente puisque en 200 AV-JC un grec à Alexandrie avait montré qu'elle était sphérique... Mais impossible de donner cette réponse car hérétique. Des siècles plus tard Galilée a failli être brûlé vif pour avoir dit que la terre n'était pas au centre du monde.
    Le probable, ce qui est attendu par la masse n'est malheureusement pas une réponse intelligente, l'IA ne peut pas être bâtie sur le probable. Si la masse d'informations sont des fakes alors l'IA répendra les fakes comme vérité absolue.
    Les sociétés d'IA (ChatGPT, et consorts) doivent être responsable des contenus que génèrent l'IA qu'ils commercialisent (même gratuitement) : on évite les fakes, les bugs (ou hallucinations, extrapoler est une erreur de conception)
    Être intelligent, c'est savoir qu'on ne sait pas. Donc ne pas répondre !
    elle a aussi un énorme biais politique.

    chatgpt est orienté de gauche, peu importe les questions neutre que je lui pose en matière de politique/économique, elle propose quasi systématiquement par defaut que des solutions de gauche modéré, jamais des solutions de droite/néolibéralisme/libertarien et encore moins d’extrême gauche/droite.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  3. #823
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    C'est probablement que plus de gens de gauche s'expriment...
    Quand il y a 100 avis et qu'il y en a 80% de blanc et 20% de noir alors le probable est blanc.
    C'est par construction 'normal'.
    Si je puis me permettre, il n'y a pas de réponse selon une croyance de droite ou gauche. Il n'y a que des réponses étayées !

  4. #824
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    elle a aussi un énorme biais politique.

    chatgpt est orienté de gauche, peu importe les questions neutre que je lui pose en matière de politique/économique, elle propose quasi systématiquement par defaut que des solutions de gauche modéré, jamais des solutions de droite/néolibéralisme/libertarien et encore moins d’extrême gauche/droite.
    Ce que tu dis finalement c'est que ChatGPT est toujours modéré (il ne donne pas de solution d'extrême gauche non plus). Soit.
    Et quand je demande à Grok de faire une caricature de Hanouna en méchant il le fait coller à des caricatures juives.
    Perso la modération de ChatGPT me va bien à la fin

  5. #825
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Ce que tu dis finalement c'est que ChatGPT est toujours modéré (il ne donne pas de solution d'extrême gauche non plus). Soit.
    Et quand je demande à Grok de faire une caricature de Hanouna en méchant il le fait coller à des caricatures juives.
    Perso la modération de ChatGPT me va bien à la fin
    oui modéré mais de gauche, pas modéré de droite.

    et oui je pense que la cause c'est le dataset qui ai biaisé pas openai qui veut cela.
    la majorité des médias sont de gauche, wikipedia et de gauche, reste les manuels scolaires...
    je dis cela car les manuels scolaires sont les meilleurs jeux de données pour entrainé une ia, donc tout acteur qui veut une bonne ia, va vouloir faire des accord avrec le ces manuels.
    Donc oui y'a un biais statistique, mais les acteurs préfère régler des biais comme mettre des soldats nazis noir pour la diversité que de s'attaquer a ce problème.

    c'est que ChatGPT est toujours modéré
    la solution modéré de ne surtout pas faire de vague et ne heurter aucune sensibilité n'est pas toujours la meilleur solution. Mais c'est un bon moyen pour protéger openai de badbuzz.


    Sur le long terme ca peut donner une génération de fragile qui ne prends plus de risque et ne fait que ajouter de la merde a un système qui marche pas.
    En génie logiciel, parfois faut prendre son courage a 2 mains et tous supprimer le projet et le recoder pour répondre aux besoins d'aujourd'hui/futur.
    en politique c'est la même chose.

    chatgpt mettra en avant le 1ere solution qui tuera a petit feu, moi je suis plus partisan de beaucoup souffrir sur une courte période que de souffrir peu mais sur la durée.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  6. #826
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    Citation Envoyé par ec Voir le message
    C'est là que la notion de respect humain prendra toute sa place, comment accompagner cette évolution, c'est à dire la découvrir en même temps que la faire découvrir, corriger ses aberrations éventuelles, écouter ceux qui en voient que les organisateurs ne voient pas.
    Tu veux accompagner cette évolution ?
    Nos députés nous ont montré comment ils comptaient faire de cet accompagnement des cocottes en papier : rappelle-toi, en plein débat sur les retraites les promoteurs de l'IA savaient qu'ils n'avaient rien à craindre, c'est pile à ce moment-là qu'ils ont hissé pavillon. Ils n'ont pas dit explicitement "tenez-vous bien, nous allons faire de la notion d'emploi un vieux souvenir", mais clairement le cœur y était.

    Et les députés leur ont montré qu'ils avaient raison de ne rien craindre de leur part : au moment où était annoncée l'intention de faire de l'emploi un phénomène marginal, les députés ont répondu en clamant haut et fort une chose ahurissante : que les retraites doivent être financées par les salaires.

    Citation Envoyé par floyer Voir le message
    ET je pense que même si on se place du côté du consommateur, on a à perdre si l'IA évince les vrais artistes.
    De même que nous avons à perdre si la vente libre des matières dangereuses dans les autres commerces fait disparaître les droguistes.

    Exemple de ce que nous avons à perdre : dans une épicerie contiguë à une cité dont les apparences permettent de craindre qu'elle abrite une forte population illettrée, il n'y avait plus d'eau distillée. Plutôt que rater une vente, l'épicier m'a proposé de mettre dans mon fer à repasser ... du kerdane.

    Le pauvre, vous auriez vu sa tête quand je lui ai expliqué ce qui allait se passer si il faisait le coup à mes voisins de palier ...

    Pourtant, il y avait bien le pictogramme de matière inflammable sur la bouteille, mais si un épicier ne voit pas ça, j'imagine mal comment mes voisins, sympathiques au demeurant, le verraient.

    *

    Que pensez-vous de la profession de libraire ?

  7. #827
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    Par défaut Des créateurs exhortent Trump à ne pas laisser les entreprises d'IA "exploiter" les œuvres protégées
    Plus de 400 grands noms d'Hollywood exhortent Donald Trump à ne pas laisser les entreprises d'IA « exploiter » les œuvres protégées par le droit d'auteur et à ne pas accepter la demande des entreprises d'IA

    Des créateurs d'Hollywood ont signé une lettre ouverte adressée au Bureau de la politique scientifique et technologique de la Maison-Blanche, exhortant l'administration à ne pas réduire les protections des droits d'auteur à la demande des entreprises d'IA. Ben Stiller, Mark Ruffalo et plus de 400 personnalités d'Hollywood exhortent Trump à ne pas laisser les sociétés d'IA « exploiter » les œuvres protégées par le droit d'auteur.

    OpenAI a récemment soumis un certain nombre de recommandations à la Maison Blanche. OpenAI veut que la loi accorde à lui et à ses rivaux un accès illimité aux œuvres protégées par le droit d'auteur pour entraîner leurs modèles d'IA. L'entreprise affirme que cette utilisation doit être placée sous le principe de l'usage loyal (fair use) et que la sécurité nationale en dépendait.

    OpenAI avertit notamment que la course à l'IA prendrait immédiatement fin s'il en était autrement et ajoute que "l'accès illimité aux œuvres protégées par le droit d'auteur est indispensable pour vaincre la Chine". Les détenteurs de droits d'auteur rejettent cet argumentaire et affirment qu'il s'agit d'une exploitation illégale de leurs œuvres, ce qui menace leurs moyens de subsistance.

    En outre, OpenAI demande à la Maison Blanche d'intervenir pour alléger les règles mises en place par les différents États afin de réglementer le développement de l'IA. L'entreprise allègue que les centaines de projets de loi en suspens aux États-Unis risquent de compromettre les progrès technologiques du pays à un moment où il est confronté à une concurrence féroce de la part de la Chine.

    Les cinéastes, écrivains, acteurs, musiciens et autres, parmi lesquels Ben Stiller, Mark Ruffalo, Cynthia Erivo, Cate Blanchett, Cord Jefferson, Paul McCartney, Ron Howard et Taika Waititi, ont soumis leurs commentaires sur le plan d'action américain en matière d'IA de l'administration Trump. La lettre a été rédigée en réponse aux récentes soumissions d'OpenAI et de Google à l'Office of Science and Technology Policy, qui affirment que la loi américaine sur le droit d'auteur permet (ou devrait permettre) aux entreprises d'IA d'entraîner leur système sur des œuvres protégées par le droit d'auteur sans obtenir la permission des détenteurs de droits (ou sans les indemniser).

    "Nous croyons fermement que le leadership mondial de l'Amérique en matière d'IA ne doit pas se faire au détriment de nos industries créatives essentielles", indique en partie la lettre. La lettre affirme que "les entreprises d'IA demandent à saper cette force économique et culturelle en affaiblissant les protections des droits d'auteur pour les films, les séries télévisées, les œuvres d'art, les écrits, la musique et les voix utilisés pour former les modèles d'IA au cœur des évaluations d'entreprises de plusieurs milliards de dollars".


    La lettre indique que Google et OpenAI "réclament une exemption spéciale du gouvernement afin de pouvoir exploiter librement les industries créatives et de la connaissance américaines, malgré leurs revenus substantiels et les fonds disponibles. Il n'y a aucune raison d'affaiblir ou d'éliminer les protections du droit d'auteur qui ont aidé l'Amérique à prospérer".

    Dans son rapport à l'OSTP, OpenAI affirme que la doctrine de l'usage loyal du code des droits d'auteur américain "favorise le développement de l'IA" et propose que les États-Unis "prennent des mesures pour s'assurer que notre système de droits d'auteur continue à soutenir le leadership américain en matière d'IA ainsi que la sécurité économique et nationale des États-Unis", notamment "en empêchant les pays moins innovants d'imposer leurs régimes juridiques aux entreprises américaines d'IA et de ralentir notre rythme de progression".

    Google, dans sa soumission, a plaidé pour des "règles de droit d'auteur équilibrées, telles que l'utilisation équitable et les exceptions d'exploration de texte et de données », qui, selon l'entreprise, ont été "essentielles pour permettre aux systèmes d'IA d'apprendre à partir de connaissances antérieures et de données accessibles au public, débloquant ainsi des avancées scientifiques et sociales. Ces exceptions permettent d'utiliser du matériel protégé par le droit d'auteur et accessible au public pour l'apprentissage de l'IA sans avoir d'impact significatif sur les détenteurs de droits et évitent des négociations souvent très imprévisibles, déséquilibrées et longues avec les détenteurs de données pendant le développement de modèles ou l'expérimentation scientifique".

    Parmi les signataires de la lettre figurent Ben Stiller, Mark Ruffalo, Guillermo del Toro, Natasha Lyonne, Paul McCartney, Cynthia Erivo, Cate Blanchett, Phoebe Waller-Bridge, Cord Jefferson, Bette Midler, Cate Blanchett, Ava Duvernay, Paul Simon, Aubrey Plaza, Ángel Manuel Soto, Ron Howard, Taika Waititi, Ayo Edebiri, Joseph Gordon-Levitt, Lily Gladstone, Sam Mendes, Brit Marling, Janelle Monáe, Bryn Mooser, Rian Johnson, Paul Giamatti, Maggie Gylenhall, Alfonso Cuaron, Olivia Wilde, Judd Apatow, Kim Gordon, Chris Rock et Michaela Coel.

    Ce n'est pas la première fois que les entreprises de recherche en IA font face à des actions contre l'utilisation des contenus protégés par le droit d'auteur. Meta a récemment fait l'objet d'une plainte en France pour avoir utilisé des œuvres protégées par le droit d'auteur pour entraîner ses modèles d'IA. La plainte a été déposée devant le tribunal de Paris par trois associations françaises représentant des auteurs et des éditeurs : le Syndicat national de l'édition (SNE), le Syndicat national des auteurs et compositeurs (SNAC) et la Société des Gens de Lettres (SGDL). Ces associations ont constaté que les modèles de Meta sont capables de produire des répliques très précises des œuvres de leurs membres, dénonçant ainsi le scraping et le vol de leur propriété intellectuelle. Elles accusent Meta de "parasitisme économique".

    Concernant la lettre des signataires d'Hollywood, voici son intégral :

    Bonjour amis et étrangers. Comme vous le savez peut-être, OpenAI et Google ont récemment recommandé à l'administration américaine actuelle de supprimer toutes les protections juridiques et les garde-fous entourant les protections du droit d'auteur pour l'apprentissage de l'intelligence artificielle. Cette réécriture du droit établi en faveur du soi-disant « Fair Use » nécessitait une première réponse avant 23h59 ET samedi, nous avons donc soumis une première lettre avec les signataires que nous avions à ce moment-là. Nous continuons maintenant à accepter des signatures pour un amendement à notre déclaration initiale. N'hésitez pas à faire suivre cette lettre à toute personne qui, selon vous, s'intéresse au maintien éthique de sa propriété intellectuelle. Vous pouvez ajouter votre nom et toute guilde, syndicat ou description de vous-même que vous jugez appropriés, mais ne modifiez pas la lettre elle-même. Merci beaucoup d'avoir lancé cette initiative un samedi soir !

    Réponse d'Hollywood au plan d'action de l'administration sur l'intelligence artificielle et nécessité de faire respecter la loi sur le droit d'auteur.

    Nous, les membres de l'industrie américaine du divertissement - représentant un ensemble de directeurs de la photographie, de réalisateurs, de producteurs, d'acteurs, d'écrivains, de studios, de sociétés de production, de musiciens, de compositeurs, de costumiers, de concepteurs de son et de production, de monteurs, de gaffeurs, de membres de syndicats et de l'Académie, et d'autres professionnels du contenu créatif - soumettons cette déclaration unifiée en réponse à la demande de l'administration de contribuer au plan d'action sur l'intelligence artificielle.

    Nous sommes fermement convaincus que le leadership mondial de l'Amérique en matière d'IA ne doit pas se faire au détriment de nos industries créatives essentielles. L'industrie américaine des arts et du divertissement soutient plus de 2,3 millions d'emplois américains avec plus de 229 milliards de dollars de salaires par an, tout en fournissant la base de l'influence démocratique américaine et de la puissance douce à l'étranger. Mais les entreprises d'IA demandent à saper cette force économique et culturelle en affaiblissant les protections des droits d'auteur pour les films, les séries télévisées, les œuvres d'art, les écrits, la musique et les voix utilisés pour former les modèles d'IA qui sont au cœur de la valorisation des entreprises de plusieurs milliards de dollars.

    Ne vous y trompez pas : cette question va bien au-delà de l'industrie du divertissement, car le droit d'entraîner l'IA sur tous les contenus protégés par le droit d'auteur a un impact sur toutes les industries de la connaissance en Amérique. Lorsque les entreprises de technologie et d'IA exigent un accès illimité à toutes les données et informations, elles ne menacent pas seulement les films, les livres et la musique, mais aussi le travail de tous les écrivains, éditeurs, photographes, scientifiques, architectes, ingénieurs, designers, médecins, développeurs de logiciels et tous les autres professionnels qui travaillent avec des ordinateurs et génèrent de la propriété intellectuelle. Ces professions sont au cœur de la manière dont nous découvrons, apprenons et partageons les connaissances en tant que société et en tant que nation. Il ne s'agit pas seulement d'une question de leadership en matière d'IA ou d'économie et de droits individuels, mais du maintien du leadership de l'Amérique dans la création et la détention de propriété intellectuelle de grande valeur dans tous les domaines.

    Il est clair que Google (évalué à 2 000 milliards de dollars) et OpenAI (évalué à plus de 157 milliards de dollars) réclament une exemption spéciale du gouvernement pour pouvoir exploiter librement les industries créatives et de la connaissance des États-Unis, malgré leurs revenus substantiels et les fonds dont ils disposent. Il n'y a aucune raison d'affaiblir ou d'éliminer les protections du droit d'auteur qui ont permis à l'Amérique de prospérer. Il n'y a aucune raison d'affaiblir ou d'éliminer les protections des droits d'auteur qui ont permis à l'Amérique de prospérer, alors que les entreprises d'IA peuvent utiliser notre matériel protégé par des droits d'auteur en faisant simplement ce que la loi exige : négocier des licences appropriées avec les détenteurs de droits d'auteur, comme le font toutes les autres industries. L'accès au catalogue créatif américain de films, d'écrits, de contenus vidéo et de musique n'est pas une question de sécurité nationale. Ils ne requièrent pas d'exemption à la loi américaine sur le droit d'auteur imposée par le gouvernement.

    L'Amérique n'est pas devenue une puissance culturelle mondiale par hasard. Notre succès découle directement de notre respect fondamental de la propriété intellectuelle et du droit d'auteur, qui récompense la prise de risque créative des Américains talentueux et travailleurs de tous les États et territoires. Depuis près de 250 ans, la loi américaine sur le droit d'auteur établit un équilibre entre les droits des créateurs et les besoins du public, créant ainsi l'économie créative la plus dynamique du monde. Nous recommandons que le plan d'action américain sur l'IA maintienne les cadres existants en matière de droit d'auteur afin de préserver la force des industries américaines de la création et de la connaissance, ainsi que l'influence culturelle américaine à l'étranger.
    Et vous ?

    Pensez-vous que cette lettre est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    OpenAI assure ne pas pouvoir gagner de l'argent sans utiliser gratuitement du matériel protégé par le droit d'auteur et estime que « légalement, la loi sur le droit d'auteur n'interdit pas l'entraînement »

    Mark Hamill, Jane Fonda et J.J. Abrams exhortent le gouverneur Newsom à signer un projet de loi sur la sécurité de l'IA pour des mesures de protection contre une catastrophe provoquée par l'IA

    L'utilisation de l'IA pour remplacer un acteur désormais contraire à la loi en Californie, ainsi que l'utilisation de la voix ou l'image dune personne décédée dans des répliques numériques sans consentement
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  8. #828
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    Par défaut Une cour d’appel américaine refuse la protection par le droit d’auteur aux œuvres d’art générées par l’IA
    Une cour d’appel américaine refuse la protection par le droit d’auteur aux œuvres d’art générées par l’IA,
    ce verdict met en lumière les limites de la législation actuelle face aux avancées technologiques

    Une cour d’appel fédérale a récemment statué que l’art créé de manière autonome par une intelligence artificielle (IA) ne pouvait bénéficier d’une protection par le droit d’auteur, affirmant que cette dernière nécessite au moins une intervention créative humaine. Cette décision s’inscrit dans un débat plus large sur la nature de la créativité et la paternité des œuvres à l’ère numérique. Elle rappelle le célèbre cas du singe photographe, où un macaque avait pris un selfie à l’aide de l’appareil d’un photographe. À l’époque, la justice avait conclu que seules les œuvres créées par des humains pouvaient être protégées par le droit d’auteur, excluant ainsi les productions autonomes d’animaux ou de machines. De manière similaire, la cour d’appel a estimé que le droit d’auteur suppose une paternité humaine et ne peut s’appliquer à une machine, quelle que soit la sophistication de son algorithme.

    Ce verdict soulève des questions essentielles. D’une part, il renforce l’idée que la créativité et l’originalité protégées par le droit d’auteur impliquent une intention humaine, distinguant ainsi fondamentalement les productions de l’IA des œuvres humaines. D’autre part, il met en lumière les limites de la législation actuelle face aux avancées technologiques. Comment définir la frontière entre assistance et autonomie dans la création assistée par IA ? Si une IA génère une œuvre sur instruction humaine, son utilisateur doit-il être considéré comme l’auteur, ou cette production échappe-t-elle au cadre du droit d’auteur ? Ces interrogations dépassent le simple cadre juridique pour toucher des dimensions philosophiques et technologiques.


    Nom : IA low.PNG
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    Ces débats trouvent un écho dans plusieurs affaires récentes. Par exemple, en 2023, Stephen Thaler a affirmé que son système informatique, la Creativity Machine, avait généré de manière autonome une œuvre d’art visuelle. L’Office américain du droit d’auteur (USCO) a rejeté sa demande, invoquant l’absence de paternité humaine, une condition essentielle pour l’enregistrement d’un droit d’auteur aux États-Unis. Cette décision a été confirmée par le tribunal fédéral du district de Columbia. Thaler avait pourtant précisé dans sa demande que l’œuvre avait été « créée de manière autonome par un algorithme informatique fonctionnant sur une machine ». Il a ensuite tenté de revendiquer le droit d’auteur en tant que travail réalisé pour le compte d’autrui, arguant que le propriétaire de la Creativity Machine devait être reconnu comme titulaire des droits. Cependant, ses multiples recours ont été rejetés, et la juge Beryl A. Howell a confirmé que la question centrale était de déterminer si une œuvre créée sans intervention humaine pouvait bénéficier de la protection du droit d’auteur. Elle a souligné que Thaler avait axé son argumentation sur le degré d’intervention humaine, mais que la demande initiale reposait sur l’affirmation que l’œuvre avait été générée de manière entièrement autonome.

    Parallèlement, deux auteurs spécialisés dans la non-fiction, Nicholas Basbanes et Nicholas Gage, ont engagé une action en justice contre Microsoft et OpenAI, les accusant d’avoir utilisé leurs œuvres protégées par le droit d’auteur pour entraîner des systèmes d’IA, notamment ChatGPT. Déposée en janvier 2024 devant le tribunal fédéral de Manhattan, cette plainte collective survient peu après celle du New York Times, qui poursuit également Microsoft et OpenAI pour violation des droits d’auteur. Le journal reproche aux entreprises d’avoir utilisé son contenu pour entraîner leurs modèles de langage. Microsoft, en tant qu’investisseur et partenaire technologique d’OpenAI, est également visé par ces actions. Basbanes et Gage cherchent à représenter une catégorie plus large d’écrivains dont les œuvres auraient été « systématiquement exploitées ». Ils affirment que les défendeurs ont reconnu publiquement, suite aux poursuites du New York Times, que les titulaires de droits d’auteur devaient être rémunérés pour l’utilisation de leurs œuvres. Le New York Times réclame quant à lui plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts.

    Ces affaires illustrent les défis posés par l’évolution technologique au cadre juridique existant. Elles soulignent la nécessité de clarifier les règles encadrant la création assistée par IA et de repenser la notion de paternité dans un contexte où les machines jouent un rôle croissant dans le processus créatif. Alors que les tribunaux continuent de statuer sur ces questions, il est probable que ces débats influenceront non seulement le droit d’auteur, mais aussi notre compréhension de la créativité à l’ère de l’intelligence artificielle.

    Une œuvre produite de manière autonome par une IA peut-elle être protégée par le droit d’auteur ?

    La juge Howell a affirmé que, bien que le droit d’auteur soit conçu pour évoluer avec son époque, la contribution humaine reste une condition essentielle à son application. Citant une décision de la Cour suprême des États-Unis, elle a expliqué qu’un appareil photo ne capture une scène qu’après une « conception mentale » de la part du photographe, matérialisée par un ensemble de choix et de décisions. Dans cet arrêt, portant sur une photographie d’Oscar Wilde, la Cour suprême avait estimé que l’image résultait de l’invention intellectuelle du photographe, le produit final étant attribuable à l’humain et non à l’appareil.

    La loi américaine sur le droit d’auteur de 1976 stipule que : « La protection du droit d’auteur s’applique aux œuvres originales de l’auteur fixées sur un support d’expression tangible, connu ou développé ultérieurement, permettant leur perception. »

    Citation Envoyé par United States Court of Appeals
    Cette affaire soulève une question devenue centrale avec les avancées récentes de l’intelligence artificielle : une IA peut-elle être reconnue comme auteur au regard du droit d’auteur ? L’essor de l’IA dans la création d’œuvres originales touche désormais de nombreux secteurs et domaines artistiques, rendant essentielle la définition de l’« auteur » d’une telle production, une question aux implications majeures en matière de propriété intellectuelle et d’innovation.

    Dans ce contexte, Stephen Thaler, informaticien, a développé une intelligence artificielle générative baptisée « Creativity Machine », qui a produit une image intitulée Une entrée récente au paradis. Considérant que cette œuvre était exclusivement le fruit de l’IA, Thaler en a demandé l’enregistrement auprès de l’Office du droit d’auteur des États-Unis, en désignant la Creativity Machine comme seul auteur et lui-même comme propriétaire. Cependant, l’Office a rejeté la demande, invoquant le principe selon lequel toute œuvre protégée doit être créée par un être humain pour être éligible au droit d’auteur. Thaler a contesté cette décision devant un tribunal fédéral, qui l’a finalement confirmée.

    En conséquence, nous validons le rejet de la demande de Thaler. La Creativity Machine ne peut être reconnue comme auteur, car la législation américaine sur le droit d’auteur exige une création humaine. Dès lors, il est inutile d’examiner l’argument avancé par l’Office selon lequel la Constitution impose une paternité humaine pour toute œuvre protégée. De même, nous ne retenons pas l’argument de Thaler selon lequel son rôle dans la conception et l’utilisation de la Creativity Machine lui conférerait la qualité d’auteur, celui-ci ayant été abandonné en cours de procédure.
    La clause de la Constitution sur la propriété intellectuelle accorde au Congrès le pouvoir de « favoriser le progrès de la science et des arts utiles en garantissant, pour une durée limitée, aux auteurs et inventeurs un droit exclusif sur leurs œuvres et découvertes […] ». Ainsi, la protection fédérale du droit d’auteur est limitée à ce que le Congrès définit expressément par la législation.

    Le droit d’auteur vise traditionnellement à protéger les créateurs humains et à leur assurer une juste rémunération. Cependant, avec l’essor des intelligences artificielles capables de générer des œuvres d’art, de la musique ou du texte, la définition même de la création est remise en question. La loi devra sans doute évoluer pour répondre à ces nouvelles réalités, en trouvant un équilibre entre la reconnaissance de l’apport humain et la prise en compte des capacités de l’IA. En fin de compte, cette décision ne clôt pas le débat mais marque une étape clé dans la réflexion sur le statut juridique des œuvres générées par intelligence artificielle. Elle illustre la nécessité d’une adaptation des cadres législatifs et éthiques à une ère où la distinction entre l’humain et la machine devient de plus en plus floue.

    Faut-il redéfinir la notion de création face au droit d’auteur et à la technologie ?

    La question de l’attribution du droit d’auteur aux œuvres générées par l’intelligence artificielle soulève des enjeux fondamentaux sur la définition même de la création et de la paternité artistique. L’un des principaux points de friction réside dans la nécessité d’une intervention humaine significative pour qu’une œuvre soit considérée comme protégeable.

    D’un point de vue juridique, la comparaison avec l’affaire du selfie du singe illustre bien la problématique actuelle : si une œuvre est créée sans intervention humaine directe, elle tombe dans le domaine public. Toutefois, cette analogie trouve rapidement ses limites face aux technologies d’IA. Contrairement à un animal qui agit de manière fortuite, une intelligence artificielle est conçue, paramétrée et parfois dirigée par un humain. Dès lors, la véritable question est de savoir à partir de quel niveau d’implication humaine un droit d’auteur peut être revendiqué.

    L’exemple de la photographie apporte un éclairage intéressant. Un appareil photo est un outil au service de la créativité humaine, et les décisions du photographe (cadrage, lumière, moment du déclenchement) sont déterminantes pour l’œuvre finale. En revanche, les systèmes d’IA, en particulier ceux basés sur des modèles génératifs, fonctionnent sur des principes différents. Lorsqu’un utilisateur se contente de saisir une instruction textuelle pour générer une image, son rôle est bien plus passif que celui d’un photographe. Pourtant, si ce même utilisateur entraîne son propre modèle d’IA, affine les paramètres et influence activement le résultat, sa contribution devient plus proche de celle d’un artiste numérique utilisant un logiciel avancé.

    Un autre enjeu majeur concerne l’évolution des outils numériques. La photographie computationnelle, omniprésente dans les smartphones modernes, modifie considérablement les images grâce à des algorithmes d’amélioration. Si l’on suit une interprétation stricte du droit d’auteur, ces modifications automatiques ne remettent pas en cause la paternité du photographe. Pourtant, lorsque l’intervention logicielle devient dominante, où trace-t-on la frontière entre assistance technologique et création autonome ?


    Enfin, il est essentiel de prendre en compte les implications économiques et éthiques de cette problématique. Accorder un droit d’auteur à des œuvres générées par l’IA reviendrait à reconnaître un statut juridique à une machine, une idée qui semble difficilement défendable en l’état actuel du droit. À l’inverse, refuser toute protection peut poser problème pour les entreprises et créateurs investissant dans le développement d’outils d’IA. Une solution intermédiaire pourrait être de considérer ces œuvres comme des « œuvres dérivées » appartenant à la personne ayant paramétré ou utilisé l’IA, à condition qu’une implication créative suffisante puisse être démontrée.

    En somme, la question du droit d’auteur appliqué à l’IA est loin d’être tranchée. Si la législation actuelle privilégie encore une approche fondée sur la paternité humaine, les avancées technologiques nous forcent à repenser cette notion. Plutôt que d’adopter une vision binaire – soit reconnaître un droit d’auteur aux IA, soit l’exclure totalement – il semble pertinent d’explorer des modèles hybrides tenant compte du degré d’intervention humaine dans le processus créatif.

    Source : United States Court of Appeals

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Si une IA génère une œuvre de manière autonome, le propriétaire de la machine ou le concepteur de l’algorithme devrait-il être considéré comme l’auteur ?

    Dans le cas d’une collaboration entre un humain et une IA, comment répartir les droits entre les parties impliquées ?

    Voir aussi :

    OpenAI déclare la course à l'IA « terminée » si l'entraînement sur des œuvres protégées par le droit d'auteur n'est pas considéré comme une utilisation équitable, ajoutant que les États-Unis seraient perdants

    Les œuvres assistées par l'IA peuvent être protégées par le droit d'auteur si la créativité humaine est suffisante, selon l'office américain du droit d'auteur, ouvrant la voie à l'IA dans les domaines créatifs

    Des "pièges à droits d'auteur" pourraient indiquer aux écrivains si une IA a récupéré leur travail, leur travail aurait été intégré dans des modèles d'IA sans leur consentement
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  9. #829
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    Par défaut Les salariés de la tech sont démoralisés face aux vagues de licenciements et au surcroît de travail provoqué
    Les salariés de la tech sont démoralisés face aux vagues de licenciements et à l'augmentation des heures de travail qu'elles provoquent,
    ils ont une liste de responsabilités plus longue pour le même salaire

    Ces derniers mois, le moral s’est effondré dans les rangs de la tech. Les géants du secteur (Google, Meta, Amazon, Microsoft…) ont lancé d’importantes vagues de réductions d’effectifs, semant l’inquiétude chez les employés survivants. Anciennement choyés par de généreux avantages, ces derniers se retrouvent à travailler plus et à craindre de figurer sur la prochaine liste de licenciement. Les chiffres illustrent l’ampleur du phénomène. Selon le site Layoffs.fyi, plus de 150 000 postes ont déjà été supprimés dans la tech en 2024, répartis sur près de 550 entreprises. La saignée se poursuit en 2025, avec plus de 22 000 emplois coupés dès le premier trimestre (dont 16 084 en février).

    Contexte

    Il n'y a pas si longtemps, travailler dans le secteur de la technologie aux États-Unis était synonyme de sécurité de l'emploi, d'avantages extravagants et d'une éthique de l'apport de toute sa personne au bureau, rare dans d'autres secteurs.

    Aujourd'hui, un poste dans la technologie ressemble à un emploi ordinaire : les travailleurs doivent faire face à la peur constante des licenciements, à des horaires plus longs et à une liste de responsabilités toujours plus longue pour le même salaire. C'est un revirement brutal pour un groupe qui n'a guère connu que des périodes de prospérité, lorsque la technologie définissait les tendances en matière de culture d'entreprise.

    Des salariés démoralisés

    Il y a quelques années, la guerre des talents technologiques était si féroce que, dans certains cas notoires, des personnes étaient embauchées pour ne pratiquement rien faire. Aujourd'hui, les employés se retrouvent à faire le travail de plusieurs collègues licenciés. Certains ont perdu leur emploi pour être réembauchés à des postes qui ne donnent pas droit à des augmentations de salaire ou à des primes en actions. Autrefois, changer d'emploi était un moyen sûr d'obtenir une augmentation ; aujourd'hui, demander plus d'argent peut entraîner le retrait d'une offre d'emploi.

    Le changement dans le secteur de la technologie s'est fait lentement. Pendant des années, la demande de travailleurs a dépassé l'offre, une dynamique qui a atteint son paroxysme lors de la pandémie de Covid-19. De grandes entreprises technologiques comme Meta et Salesforce ont admis qu'elles avaient embauché trop d'employés. Le ralentissement qui s'en est suivi a entraîné des licenciements massifs à partir de 2022.

    Aux États-Unis comme ailleurs, tous les pans de la high-tech sont touchés. En avril 2024, Alphabet (Google) a confirmé des coupes transversales sans préciser le nombre exact, justifiant l’opération comme nécessaire pour « devenir plus efficaces, supprimer des strates hiérarchiques et aligner [les] ressources sur [les] plus grandes priorités produit »​. De même, Meta (Facebook) a annoncé début 2025 une nouvelle salve de licenciements, ciblant 5 % de ses effectifs jugés « non performants ». Mark Zuckerberg a expliqué dans un mémo interne que « cette année va être intense » et qu’il fallait « rehausser l’exigence en matière de performance et laisser partir plus rapidement les moins performants »​.

    Amazon n’est pas en reste : la firme de Jeff Bezos avait déjà annoncé fin 2022 début 2023 la suppression d’environ 18 000 postes (soit 6 % de ses effectifs corporate)​, principalement dans l’e-commerce et les ressources humaines, puis poursuivi en 2024 avec des coupes supplémentaires dans ses divisions Prime Video et cloud. Microsoft a elle aussi réduit la voilure, évoquant quelque 10 000 suppressions d’emplois début 2023. D’autres acteurs majeurs (par exemple IBM, Salesforce, Cisco ou des start-up soutenues par le capital‑risque) ont emboîté le pas, ramenant à la baisse l’optimisme né de la frénésie de l’IA et du cloud.

    « Il est plus difficile d'avoir l'impression de travailler durablement dans ces entreprises », explique Andre Nader, qui a travaillé neuf ans chez Meta et qui conseille aujourd'hui les employés de grandes entreprises technologiques sur leurs finances. Jusqu'en 2022, dit-il, « on se sentait intouchable ».


    Une charge de travail accrue

    Sur le terrain, les conséquences sur le personnel sont sévères. Les salariés restant doivent souvent faire face à une charge de travail accrue, cherchant à prouver leur indispensable. D’après Business Insider, la pression est telle que le burnout est « devenu courant » pour de nombreux employés. Un ancien développeur, après avoir quitté l’entreprise en raison de son épuisement, confie : « On a l’impression que si on n’atteint pas un objectif, même mouvant, on est dans la ligne de mire… Pour moi, c’était se sentir un échec »​.

    Aux États-Unis, Amazon a par exemple imposé à ses employés e-commerce d’être physiquement au bureau cinq jours par semaine, pour au moins « huit heures par jour », aggravant le sentiment de pression et de surveillance constante. Même dans les plus petites structures, le ton a changé. Certains fondateurs de start-up n’hésitent plus à presser leurs troupes : selon Natan Fisher, patron d’un cabinet de recrutement tech, des managers ont ainsi lancé à leurs équipes : « Si vous n’êtes pas à 100 % avec nous, on peut vous proposer un départ indemnisé, mais on ne peut pas ralentir ». La bienveillance et les mythiques snacks gratuits semblent aujourd’hui bien loin.

    Une recruteuse de Meta qui avait été licenciée par l'entreprise a été réembauchée dans ses anciennes fonctions l'année dernière, mais avec un problème : Elle est désormais considérée comme une « employée à court terme ». Son contrat peut être renouvelé, mais elle n'a pas droit à des augmentations de salaire au mérite, à des promotions ou à des actions. Le recruteur indique qu'elle est responsable d'un volume de travail qui était auparavant réparti entre plusieurs personnes.

    L'entreprise qualifie « d'agilité » le fait d'être chargé de ces responsabilités supplémentaires.


    Kate Smith a travaillé pendant deux ans comme contractuelle chez Google, après avoir travaillé dans la finance et l'immobilier. Pendant cette période, elle affirme que sa charge de travail a considérablement augmenté et qu'il y avait moins de ressources disponibles. « Ces emplois deviennent comme tous les autres », dit-elle. Smith considérait les exigences croissantes de son travail comme un moyen d'élargir son expérience, mais elle a constaté que son point de vue n'était pas partagé par les Googlers de longue date.

    « Les gens se languissaient de l'époque glorieuse », dit-elle.

    Josh Bersin, un analyste des ressources humaines qui dirige sa propre société de conseil, estime que l'administration Trump et les tactiques de réduction des coûts d'Elon Musk ont renforcé la mentalité selon laquelle les entreprises peuvent faire plus avec moins.

    « Toutes les entreprises auxquelles je m'adresse parlent de productivité », déclare Bersin. « Peut-être avons-nous trop de personnel. Comment pouvons-nous augmenter nos revenus par employé, et pas seulement nos revenus ? »

    À mesure que les entreprises adoptent l'aplatissement organisationnel, elles réduisent les niveaux de gestion et consolident les équipes.

    « J'entends parler de personnes qui ont 30 subordonnés directs », déclare David Markley, qui a passé sept ans chez Amazon et qui est aujourd'hui coach de cadres pour les employés de grandes entreprises technologiques. « Ce n'est pas parce que les entreprises n'ont pas d'argent. À bien des égards, c'est à cause de l'IA et des récits qui circulent sur la façon dont l'effondrement de l'organisation est préférable ».

    Les sommes investies dans l'IA pèsent sur la trésorerie

    Les entreprises de la Silicon Valley paient toujours bien, mais certains employés de longue date du secteur technologique disent ne plus reconnaître les entreprises pour lesquelles ils travaillent. Les dirigeants se concentrent davantage sur les résultats attendus par Wall Street. Le chiffre d'affaires des géants de la technologie reste élevé, mais ils consacrent des ressources à l'infrastructure coûteuse de l'IA, ce qui pèse sur les flux de trésorerie.

    Les entreprises elles-mêmes n'hésitent pas à parler de ce changement de philosophie de gestion : Mark Zuckerberg, directeur général de Meta, a déclaré au podcasteur Joe Rogan qu'il souhaitait un retour de « l'énergie masculine » dans la culture d'entreprise, qui, selon lui, s'est stérilisée. Le cofondateur de Google, Sergey Brin, a déclaré en février à un groupe d'employés que 60 heures par semaine constituaient le seuil de productivité idéal, dans des propos rapportés plus tôt par le New York Times.

    Chez Amazon Web Services, un chef de produit explique qu'il n'a pas été autorisé à remplacer des postes, même si son groupe au sein de l'énorme unité d'informatique en nuage a accueilli beaucoup plus de clients. Il a également constaté qu'il était difficile d'obtenir un soutien quotidien de la part d'autres services de l'entreprise, car le travail sur l'IA est prioritaire par rapport à des fonctions plus banales. L'année dernière, le directeur s'est retrouvé à écrire du code, ce qu'il n'avait pas fait depuis 10 ans, parce que l'équipe qui s'en chargeait normalement n'était pas disponible.

    Amazon recrute en fonction des besoins et des priorités de l'entreprise, y compris pour combler des postes vacants, selon une porte-parole.

    Les licenciements ne sont plus un événement rare ; ils font partie intégrante de la vie des entreprises. Dans certains cas, les entreprises affichent des recettes record tout en réduisant leurs effectifs. Selon Layoffs.fyi, un site web qui suit les suppressions d'emplois et fournit des listes de travailleurs licenciés, plus de 60 000 travailleurs du secteur technologique de plus de 100 entreprises ont été licenciés en 2025.

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    Conclusion

    Le spectre des licenciements et l’exigence accrue ont profondément ébranlé la culture des géants technologiques. Pour 2025, les perspectives restent incertaines : les entreprises doivent à la fois continuer d’innover (notamment en IA) et rassurer des salariés désabusés. Les observateurs s’attendent à une « nouvelle normalité » où l’efficacité prime sur les avantages, et où la rétention des talents clés imposera sans doute de repenser l’organisation du travail. Plus que jamais, le secteur devra gérer l’après-crise sociale : éviter une fuite de compétences (exode vers d’autres industries ou doublement « d’outsourcing ») et restaurer la confiance seront les défis majeurs dans les mois à venir.

    Sources : Layoffs.fyi, WSJ

    Et vous ?

    Qu'est-ce qui pourrait, selon vous, expliquer la situation ?

    Quel impact les vagues de licenciements ont-elles sur la culture d'entreprise dans les grandes entreprises tech ? Est-ce que cela pourrait entraîner un changement durable dans les attentes des employés vis-à-vis de leur employeur ?

    Les travailleurs de la tech doivent-ils s’attendre à ce que la pression accrue sur les résultats et l'augmentation des heures de travail deviennent une "norme" dans l’industrie ? Les salariés doivent-ils s’adapter à une "nouvelle normalité" dans laquelle la surcharge de travail est considérée comme un prérequis pour leur survie dans l’entreprise ?

    Quelles stratégies les entreprises tech pourraient-elles adopter pour réduire le stress et l'épuisement des employés tout en conservant une haute productivité ? Est-ce que l’amélioration des conditions de travail ou une meilleure gestion du stress peuvent atténuer l’impact des licenciements et de l'augmentation des heures de travail ?

    Peut-on envisager un renouveau dans l'industrie tech grâce à une approche plus humaine et moins axée sur les objectifs à court terme ? Quelles entreprises peuvent réussir à conjuguer performance économique et bien-être des employés dans le climat actuel ?
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  10. #830
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    je ne cautionne pas le surmenage et le management par le stress.
    mais:

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Aux États-Unis, Amazon a par exemple imposé à ses employés e-commerce d’être physiquement au bureau cinq jours par semaine, pour au moins « huit heures par jour » .....
    La bienveillance et les mythiques snacks gratuits semblent aujourd’hui bien loin.
    On est quand même la sur des problèmes de riches.
    Se plaindre de faire 40h/semaines et ne pas avoir le repas de midi gratos... le réveil est brutal pour certains
    Moi je faisais ma gamelle la veille en France, et désormais je bosse 46/semaines, j'ai par contre 2j de télétravail. Je ne m'en plains pas.

    Mais au bout du compte le plus important c'est le ratio travail/salaire. Il aurait été intéressant de connaitre le salaire de ces salariés par rapport à leurs valeurs moyenne sur le marché.
    Si ils sont en haut, ça me semble normal de beaucoup travailler.
    Je suis perso à +16000€/mois pour 46h de taff, je préfère cela a mon ancien travail en France moins stressant et mes 35h en France payé 3000€ net.


    Il parait que Macron a invité les chercheurs américains a venir en France, donc venez en france faire vos 35h tranquille.
    Mais faudra accepter aussi le salaire qui va avec

    Je connais pleins de sud coréens et d'indiens qui viendront prendre votre place et salaire aux usa.


    Bref il manque pas mal d'information sur ces salariés pour vraiment les plaindre ou pas.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  11. #831
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Je connais pleins de sud coréens et d'indiens qui viendront prendre votre place et salaire aux usa.
    Si c'est comme ça que ça se joue il est vraiment girouette, ce mec.
    Il a quand même construit un mur pour empêcher l'immigration.

    Ah chez nous aussi, le jour où la Gauche a voulu nous mettre en concurrence avec la Chine, ça a fait mal.

    C'est du reste surprenant de voir accepter d'augmenter le temps de travail dans un contexte de licenciement.

    Si on licencie, c'est qu'il n'y a pas de travail.

  12. #832
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Il n'y a pas si longtemps, travailler dans le secteur de la technologie aux États-Unis était synonyme de sécurité de l'emploi, d'avantages extravagants et d'une éthique de l'apport de toute sa personne au bureau, rare dans d'autres secteurs.

    Aujourd'hui, un poste dans la technologie ressemble à un emploi ordinaire : les travailleurs doivent faire face à la peur constante des licenciements, à des horaires plus longs et à une liste de responsabilités toujours plus longue pour le même salaire. C'est un revirement brutal pour un groupe qui n'a guère connu que des périodes de prospérité, lorsque la technologie définissait les tendances en matière de culture d'entreprise.
    En principe les heures supplémentaires devraient être payés et il devrait y avoir une augmentation quand on a de nouvelles responsabilités (vu que ça ne correspond plus à la description du poste).
    Les travailleurs devraient arrêter de travailler une fois qu'ils ont fait leurs heures, parce que refuser de faire des heures supplémentaires gratuitement n'est pas un motif de licenciement valable.
    Normalement les travailleurs ont des droits.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    On est quand même la sur des problèmes de riches.
    Bof…
    Là l'entreprise leur dit "vous allez travailler plus longtemps, vous aurez plus de tâches à réaliser, vous n'aurez pas d'augmentation, et si vous faites tout très bien, vous risquez quand même de vous faire virer".
    Le but de l'opération est probablement de les motiver à démissionner.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Il parait que Macron a invité les chercheurs américains a venir en France, donc venez en france faire vos 35h tranquille.
    Mais faudra accepter aussi le salaire qui va avec
    Le temps de travail n'est pas la différence principal.

    Aux USA les travailleurs font 40h par semaine, en France des gens ont des contrats de 40h/semaine et ils sont très loin d'avoir un salaire US.
    Bon après il n'y a pas les mêmes système de retraite, système de sécurité sociale, etc.

    Travailler plus longtemps ne veut pas dire "produire plus", ni "produire mieux".
    Faites travailler un gars 70h/semaine, il produira de moins en moins et finira par être grillé.
    C'est bête de sacrifier sa santé pour un travail (surtout que là ça fait plus encore plus de dégât à la santé mentale qu'à la santé physique).

    Si l'entreprise préfère un gars qui passe 70h au bureau par semaine, à un gars qui réalise la même quantité de travail en 28h, c'est qu'elle est complétement conne !

    Citation Envoyé par Gluups Voir le message
    Il a quand même construit un mur pour empêcher l'immigration.
    L'immigration illégale !
    Les clandestins ne peuvent pas travailler dans la tech, puisqu'ils n'ont pas de visa de travail.

    Un pays doit filtrer ce qu'il laisse entrer.
    Il ne doit autoriser l'entrée que de ce dont il a besoin.

    Si le pays a besoin de 3 développeurs indiens, il laissera entrer 3 développeurs indiens.
    Un pays peut diminuer l'immigration illégale et augmenter l'immigration légal. Plus d'étrangers peuvent entrer dans le pays, mais ils auront été choisi.
    Il est très dangereux de laisser n'importe qui rentrer, parce que dans le tas il y aura des terroristes.

    Citation Envoyé par Gluups Voir le message
    Si on licencie, c'est qu'il n'y a pas de travail.
    Ou alors c'est que l'entreprise veut faire des économies.
    Parfois elles utilisent le prétexte de l'IA.
    Les très grosses entreprises semblent convaincu que des outils feront gagner du temps aux travailleurs et que par conséquent elles auront besoin de moins de travailleurs.

    Ces entreprises avaient fait de la merde en embauchant des gens qui ne foutaient rien et qui étaient payé beaucoup trop cher.
    C'était peut-être en lien avec les histoires de "Diversité, équité et inclusion".

  13. #833
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    Citation Envoyé par Gluups Voir le message
    Si c'est comme ça que ça se joue il est vraiment girouette, ce mec.
    Il a quand même construit un mur pour empêcher l'immigration.

    Ah chez nous aussi, le jour où la Gauche a voulu nous mettre en concurrence avec la Chine, ça a fait mal.

    C'est du reste surprenant de voir accepter d'augmenter le temps de travail dans un contexte de licenciement.

    Si on licencie, c'est qu'il n'y a pas de travail.
    Je vais citer avec les mots de Trump: l'immigration en provenance "des pays de merde".
    la Corée du sud est au contraire très apprécié par les usa, et réciproquement pour les jeunes coréens qui fuit le pays, car elle est compétente, bien formé, est habitué a faire des horaires pas possible, 40h c'est des vacances pour eux, et enfin le salaire, car la corée du sud en plus de bosser plus, sont moins bien payé qu'un français.

    Faites travailler un gars 70h/semaine, il produira de moins en moins et finira par être grillé.
    il y'a un juste milieu entre 35h et 70h.
    je trouvais perso que 35h c'était trop peu en france, j'aurais préféré 40h (payé 40 évidement).


    Là l'entreprise leur dit "vous allez travailler plus longtemps, vous aurez plus de tâches à réaliser, vous n'aurez pas d'augmentation, et si vous faites tout très bien, vous risquez quand même de vous faire virer".
    Le but de l'opération est probablement de les motiver à démissionner.
    oui je suis d'accord, je réagissais juste au 40h et à la cantine gratuite le midi.

    Mais encore une fois, il manque le contexte. car par exemple j'ai moi ce contexte en tête.
    Une ancienne recruteuse de Meta / Facebook explique qu'elle était payé 190 000 dollars l'année à ne rien faire
    Et que Meta embauchait des talents pour empêcher la concurrence de les avoir
    j'ai l'impression surtout qu'on est passé d'un extrême à un autre, ou à un ré équilibrage.

    C'est du vécu personnel, j'ai déjà eu un taff ou je faisais pas grand chose, je bossait que 2-3h par jours.
    je citerais pas de nom, mais une boite du cac40 "stratégique" à majorité appartement à l'état français, et mes collègues de mon service c'était des vieux attendant la retraite. C'était pas la faute des salariés je précise, j'avais alerté mon n+2 de cette situation, c'était aussi clairement une volonté de la direction de pas donner des missions et objectifs intéressant et juste de nous occuper que quelques heures par jours sur des trucs inintéressants.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  14. #834
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Il est très dangereux de laisser n'importe qui rentrer, parce que dans le tas il y aura des terroristes.
    es histoires de "Diversité, équité et inclusion".
    C'était apparemment ce que voulait notre Gauche, et elle a bien commencé à l'obtenir.


    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    oui je suis d'accord, je réagissais juste au 40h et à la cantine gratuite le midi.
    Si c'est proposé, on ne va pas refuser. C'était des arguments choc pour attirer du monde, quand on en manquait.

    Là, la situation est différente, et nous n'avons pas fini de payer nos votes.

  15. #835
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    je ne cautionne pas le surmenage et le management par le stress.
    mais:



    On est quand même la sur des problèmes de riches.

    Se plaindre de faire 40h/semaines et ne pas avoir le repas de midi gratos... le réveil est brutal pour certains
    Moi je faisais ma gamelle la veille en France, et désormais je bosse 46/semaines, j'ai par contre 2j de télétravail. Je ne m'en plains pas.

    Mais au bout du compte le plus important c'est le ratio travail/salaire. Il aurait été intéressant de connaitre le salaire de ces salariés par rapport à leurs valeurs moyenne sur le marché.
    Si ils sont en haut, ça me semble normal de beaucoup travailler.
    Je suis perso à +16000€/mois pour 46h de taff, je préfère cela a mon ancien travail en France moins stressant et mes 35h en France payé 3000€ net.


    Il parait que Macron a invité les chercheurs américains a venir en France, donc venez en france faire vos 35h tranquille.
    Mais faudra accepter aussi le salaire qui va avec

    Je connais pleins de sud coréens et d'indiens qui viendront prendre votre place et salaire aux usa.


    Bref il manque pas mal d'information sur ces salariés pour vraiment les plaindre ou pas.
    Problème de riche... il va falloir relire la définition.

    Tes 16 ke / mois si tu es toujours en France, c'est que tu es dans les 1% de la population et oui dans ce cas toi tu es riche.

    Si tu as accepté n'importe quoi c'est ton problème, ça ne veut pas dire que les autres doivent le faire aussi et surtout au 21 ème siècle.
    Tout en sachant que 90% de la richesse qu'on produit ne profite en réalité qu'à une poignée.

    Hors de question de mettre sa santé en jeu, nous ne sommes pas des esclaves.

    Cet article est complètement orienté et propre aux états-unis.

    La France, les citoyens subissent une injustice fiscale intolérable, 80 milliards d'évasion par an.
    400 Milliards d'aide public absorbés par les grands groupes sans aucun impact sur l'emploi.

    L'union fait la force, c'est tout l'Europe, la France qui doit dire stop.

  16. #836
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    je trouvais perso que 35h c'était trop peu en france, j'aurais préféré 40h (payé 40 évidement).
    Il y a des conventions collectives à 37h et 39h.
    Et au maximum c'est ça :
    • 10 heures par jour (dans la limite de 12 heures maximum quotidiennes sous certaines conditions)
    • 48 heures par semaine (dans la limite de 60 heures maximum par semaine sous certaines conditions)
    • 44 heures par semaine en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives


    Durée du travail d'un salarié à temps plein

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    je trouvais perso que 35h c'était trop peu en france, j'aurais préféré 40h (payé 40 évidement).
    Dans certaines entreprises tu peux faire des heures supplémentaires, il faut remplir une fiche pour se les faire payer.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    j'ai l'impression surtout qu'on est passé d'un extrême à un autre
    Je crois que ce n'est pas fini.
    Actuellement il y a des entreprises qui paient des "talents" de l'IA extrêmement cher, ils n'ont rien à faire pour le moment, c'est juste pour qu'ils n'aillent pas travailler pour la concurrence.

    Mais c'est vrai qu'avant il y avait plus de gens qui ne servaient à rien et qui étaient payé extrêmement cher. (dans des très grandes entreprises)

    Citation Envoyé par Gluups Voir le message
    C'était apparemment ce que voulait notre Gauche
    Les histoires d'immigration sont gérés par l'UE.
    Les nations membre ne peuvent pas faire grand chose.
    L'UE va forcer la Hongrie à laisser des migrants entrer.

    Une fois qu'un clandestin est dans Schengen il peut se balader librement.

  17. #837
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Les histoires d'immigration sont gérés par l'UE.
    Les nations membre ne peuvent pas faire grand chose.
    L'UE va forcer la Hongrie à laisser des migrants entrer.

    Une fois qu'un clandestin est dans Schengen il peut se balader librement.
    Si l'UE déconne les pays membres peuvent s'en aller, pour créer une autre Europe.

  18. #838
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    Citation Envoyé par fodger75 Voir le message
    La France, les citoyens subissent une injustice fiscale intolérable, 80 milliards d'évasion par an.
    400 Milliards d'aide public absorbés par les grands groupes sans aucun impact sur l'emploi.
    Ça, c'est vrai.
    Mais alors je me demande bien comment en sortir, sauf à accepter les délires de la Gauche.

  19. #839
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    Citation Envoyé par Gluups Voir le message
    Si l'UE déconne les pays membres peuvent s'en aller
    C'est extrêmement compliqué de sortir de l'UE et si un pays le fait l'UE va tout faire pour le punir.

    L'appartenance à l'UE est trop contraignante.
    Il y a des pays qui sont plus gagnants que d'autres, la France est peut-être le pays pour qui l'appartenance à l'UE fait le plus de mal.

  20. #840
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    C'est extrêmement compliqué de sortir de l'UE et si un pays le fait l'UE va tout faire pour le punir.

    L'appartenance à l'UE est trop contraignante.
    Il y a des pays qui sont plus gagnants que d'autres, la France est peut-être le pays pour qui l'appartenance à l'UE fait le plus de mal.
    Il y a un coût à la sortie.
    Mais si le coût de rester est supérieur ...

    ***
    Ah je précise : il ne faut pas se laisser berner par les arnaques électorales.
    Les décisions dans l'Europe se prennent à l'unanimité, c'est la raison pour laquelle le traité constitutionnel a été refusé par le peuple français.

    Si on propose de sortir de l'Europe, il faut toujours préciser "de manière unilatérale".
    Ça signifie qu'on paiera les indemnités décidées par l'Europe.

    Ne surtout pas perdre son temps à négocier une sortie, c'est de l'énergie purement perdue.

    ***
    Alors on paiera tout ... à moins qu'un juriste réussisse à faire valoir la nullité de la constitution européenne.

    Je ne sais pas pour les autres pays, mais je vous rappelle que chez nous, les trois causes de la nullité d'un contrat sont l'erreur, le dol et la violence.

    À ce qu'il me semble, ce qu'on a essayé de nous faire en 2005 était un dol. Ça n'a pas marché, car des gens chez nous ont eu l'œil ouvert.

    Refus de la décision populaire, ça s'appelle comment ?

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