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  1. #801
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    Par défaut Sam Altman a déclaré qu'OpenAI perdait de l'argent sur son plan ChatGPT Pro à 200 dollars par mois
    Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a déclaré que l'entreprise perdait actuellement de l'argent sur son plan ChatGPT Pro à 200 dollars par mois parce que les gens l'utilisent plus que prévu

    Sam Altman, PDG d'OpenAI, déclare que l'entreprise perd de l'argent avec le plan ChatGPT Pro. Bien que l'entreprise éditeur de ChatGPT ait levé 20 milliards de dollars depuis sa création, elle peine à être rentable et a essuyé une perte d'environ 5 milliards de dollars. OpenAI vise à développer des systèmes superintelligents alors que les critiques remettent en cause les ambitions commerciales d'OpenAI.

    Les rapports financiers d'OpenAI ont révélé que l'éditeur de ChatGPT s'attendait à des pertes d'environ 5 milliards de dollars pour un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dollars en 2024. La société a généré 300 millions de dollars de revenus en septembre 2024, soit une hausse de 1 700 % depuis le début de l'année 2023, et s'attend à réaliser un chiffre d'affaires de 11,6 milliards de dollars pour l'année 2025.

    Le 5 janvier 2025, le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a révélé que l'entreprise fonctionnait actuellement à perte avec son plan ChatGPT Pro, d'une valeur de 200 dollars par mois. Bien que ce plan ait été conçu pour générer des revenus, il ne produit pas les bénéfices escomptés par OpenAI.

    Sam Altman a fait part de ses réflexions sur la question dans une série de messages sur X, déclarant que le prix avait été fixé en supposant qu'il aiderait l'entreprise à gagner de l'argent, mais que l'utilisation a dépassé ses attentes. "Nous perdons actuellement de l'argent sur les abonnements à OpenAI Pro ! Les gens l'utilisent bien plus que nous ne l'avions prévu", a-t-il déclaré.

    OpenAI a lancé ChatGPT Pro à la fin de l'année 2024 pour offrir à ses utilisateurs une expérience améliorée. Le nouveau plan offre un accès illimité à tous les modèles d'OpenAI, y compris le modèle de raisonnement avancé "o1". Des tests ont montré une réduction de 34 % des erreurs majeures sur les questions difficiles par rapport à la version préliminaire.

    Malgré ses caractéristiques prometteuses, OpenAI n'est pas encore en mesure de progresser, bien qu'elle ait levé 20 milliards de dollars depuis sa création. Les dépenses d'exploitation élevées, notamment les coûts d'environ 700 000 euros par jour pour soutenir la plateforme ChatGPT, contribuent à ses difficultés financières. Pour contrer ces pertes, OpenAI explore des stratégies pour devenir rentable. Une solution potentielle consiste à augmenter le prix de ses abonnements.

    En octobre, l'entreprise a obtenu plus de 6,5 milliards de dollars de nouveaux financements pour une valorisation de 157 milliards de dollars. Ce dernier financement est considéré comme l'un des plus importants investissements privés jamais réalisés, aux côtés de SpaceX et de Bytedance, la société mère de TikTok. Il convient de noter que l'entreprise prévoit de passer d'un conseil d'administration à but non lucratif à une nouvelle structure, ouvrant ainsi la voie à une introduction en bourse à l'avenir.

    Cependant, le milliardaire et cofondateur d'OpenAI, Elon Musk, a intenté une action en justice pour stopper la transition, accusant OpenAI de s'écarter de sa mission initiale. En outre, Elon Musk a critiqué la levée de fonds d'OpenAI, qualifiant même l'entreprise d'IA de "diabolique".

    En décembre, OpenAI a déclaré qu'elle prévoyait d'atteindre 1 milliard d'utilisateurs d'ici 2025, grâce à de nouveaux produits d'IA, à une infrastructure et à un partenariat avec Apple.

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette déclartion de Sam Altman est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur la situation d'OpenAI ?

    Voir aussi :

    OpenAI lance un ChatGPT "plus intelligent et plus rapide" accessible via un abonnement de 200 dollars par mois qui ouvre aussi à un "mode encore plus intelligent", que les développeurs pourront passer au test

    OpenAI : «l'IAG sera atteinte lorsque nous aurons développé un système d'IA qui va générer au moins 100 milliards de dollars de bénéfices». Des documents divulgués montrent sa définition contractuelle de l'IAG

    OpenAI assure ne pas pouvoir gagner de l'argent sans utiliser gratuitement du matériel protégé par le droit d'auteur et estime que « légalement, la loi sur le droit d'auteur n'interdit pas l'entraînement »
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  2. #802
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    Il me semble que Apple à le même probleme avec son vision pro à 4000$

    Y'a vraiment une plus value sur ces ia à 200$/mois ? face a l'offre gratuite ou celle à 10-20€/mois ?

  3. #803
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    Par défaut La FTC s'inquiète du partenariat entre Microsoft et OpenAI sur le marché de l'IA
    La FTC s'inquiète du partenariat entre Microsoft et OpenAI sur le marché de l'IA, car l'investissement de 13 milliards $ pourrait étendre la domination de Microsoft sur le cloud computing au marché de l'IA.

    La FTC a publié un rapport révélant son inquiétude sur le fait que l'investissement de 13 milliards de dollars de Microsoft dans OpenAI pourrait étendre sa domination dans l'informatique cloud au marché émergent de l'intelligence artificielle (IA). La FTC a également souligné que l'investissement de Microsoft dans OpenAI augmente le risque que les développeurs d'IA soient "complètement" acquis par Microsoft à l'avenir.

    Depuis 2023, Microsoft et OpenAI, l'éditeur de ChatGPT, sont étroitement liés. En effet, Microsoft a déjà investi plusieurs milliards de dollars dans OpenAI pour être leader dans la course à l'IA. Microsoft estime notamment que son partenariat avec OpenAI accélérera les percées dans l'IA et aidera les deux entreprises à commercialiser des technologies avancées à l'avenir.

    Mais ce partenariat a suscité des préoccupations. Google a, par exemple, demandé à la Commission fédérale du commerce (FTC) des États-Unis de rompre l'accord exclusif de Microsoft pour l'hébergement de la technologie d'OpenAI sur ses serveurs cloud Azure. Google souhaite également héberger les modèles d'OpenAI afin que leurs clients cloud n'aient pas besoin d'accéder aux serveurs de Microsoft pour accéder à la technologie de la startup.

    Récemment, la FTC a publié un rapport révélant son inquiétude sur le fait que l'investissement de 13 milliards de dollars de Microsoft dans OpenAI pourrait étendre sa domination dans l'informatique cloud au marché émergent de l'intelligence artificielle (IA). Pour rappel, Microsoft, deuxième acteur du marché de l'informatique cloud, s'est associé à OpenAI en 2019 et a investi 13 milliards de dollars. Cela pourrait limiter la concurrence à mesure que Microsoft étend sa domination sur le marché de l'IA.

    La FTC a également souligné que l'investissement de Microsoft dans OpenAI augmente le risque que les développeurs d'IA soient "complètement" acquis par Microsoft à l'avenir. Elle a ajouté que les investissements d'Amazon et de Google dans Anthropic, considéré comme un concurrent d'OpenAI, augmentent également ce risque. Amazon et Google ont investi respectivement 8 et 2 milliards de dollars dans Anthropic.


    Depuis que ChatGPT a déclenché l'engouement pour l'IA générative il y a deux ans, les principales startups d'IA dépendent des grandes entreprises technologiques pour le développement de technologies coûteuses et gourmandes en ressources informatiques. Toutefois, la FTC a constaté que ces sociétés exigent qu'une partie des fonds investis dans ces startups soit utilisée pour leurs propres produits et services. Elle craint que ces partenariats ne concentrent des talents précieux en matière d'intelligence artificielle au sein des entreprises et n'augmentent la probabilité d'un contrôle monopolistique du développement des puces, de l'entraînement des modèles et de l'acquisition des données par les grandes entreprises.

    La présidente de la FTC, Lina Khan, a déclaré dans un communiqué : "Le rapport de la FTC montre comment les partenariats entre grandes entreprises technologiques peuvent créer un effet de verrouillage, en faisant perdre aux startups l'accès à des ressources d'IA essentielles et en exposant des informations sensibles, ce qui nuit à une concurrence loyale".

    Le rapport s'inquiète du fait que l'une des grandes entreprises technologiques a eu accès à des informations confidentielles sur les performances financières lors d'une transaction avec une jeune entreprise d'IA et que, dans le cadre d'un autre contrat, l'entreprise a été autorisée à accéder aux résultats des modèles, qui sont des actifs essentiels de la jeune entreprise d'IA. La FTC a enquêté sur les investissements de ces grandes entreprises dans des startups d'IA au cours de l'année écoulée, et les résultats de cette enquête pourraient être utilisés pour éclairer les actions futures.

    Ce n'est pas la première fois que la FTC des États-Unis a enquêté sur les activités de Microsoft. En novembre 2024, la FTC avait lancé une vaste enquête antitrust pour examiner les pratiques de Microsoft en matière de licences logicielles. Le régulateur enquête sur les allégations selon lesquelles Microsoft abuse potentiellement de sa position dominante dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service cloud Azure vers d'autres plateformes concurrentes.

    Source : Rapport de la FTC

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces inquiétudes sont crédibles ou pertinentes ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Lina Khan, présidente de la FTC, veut mettre fin aux monopoles des Big Tech avant qu'ils ne se produisent. Des preuves montreraient des accords d'exclusivité avec des startups d'IA

    La FTC a lancé une enquête antitrust sur les activités cloud de Microsoft, tandis que Microsoft accuse Google de financer des campagnes pour la discréditer auprès des décideurs politiques

    Ce que signifie la victoire de Donald Trump pour les géants de la technologie tels que Google, Apple et Microsoft : Un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust
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  4. #804
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    Par défaut OpenAI affirme qu'un accès illimité aux œuvres protégées est indispensable pour gagner la course à l'IA
    OpenAI déclare la course à l'IA « terminée » si l'entraînement sur des œuvres protégées par le droit d'auteur n'est pas considéré comme une utilisation équitable
    ajoutant que les États-Unis seraient perdants

    OpenAI veut que la loi accorde à lui et à ses rivaux un accès illimité aux œuvres protégées par le droit d'auteur pour entraîner leurs modèles d'IA. L'entreprise affirme que cette utilisation doit être placée sous le principe de l'usage loyal (fair use) et que la sécurité nationale en dépendait. OpenAI avertit que la course à l'IA prendrait immédiatement fin s'il en était autrement et ajoute que « l'accès illimité aux œuvres protégées par le droit d'auteur est indispensable pour vaincre la Chine ». Les détenteurs de droits d'auteur rejettent cet argumentaire et affirment qu'il s'agit d'une exploitation illégale de leurs œuvres, ce qui menace leurs moyens de subsistance.

    OpenAI a admis qu'il s'appuie sur des œuvres protégées par le droit d'auteur

    Ces dernières années, les capacités des chatbots d'IA, comme ChatGPT d'OpenAI, se sont considérablement améliorées ; ils s'appuient sur de grands modèles de langage (LLM) pour produire du contenu pour les utilisateurs. Mais le processus de formation est largement controversé, certains éditeurs accusant OpenAI d'utiliser des œuvres protégées par le droit d'auteur sans autorisation, et un certain nombre d'affaires juridiques sont en cours.

    Défendant ses pratiques commerciales dans un procès, OpenAI a déclaré : « les modèles apprennent, comme nous le faisons tous, de ce qui a été fait auparavant. La défense de l'usage équitable existe précisément pour cette raison : encourager et permettre le développement de nouvelles idées qui s'appuient sur des idées antérieures ». Cette défense d'OpenAI est conforme aux précédentes déclarations de l'entreprise sur la formation de ses modèles.


    En janvier 2024, OpenAI affirmait : « étant donné que le droit d'auteur couvre aujourd'hui pratiquement toutes les formes d'expression humaine, il serait impossible d’entraîner les meilleurs modèles d'IA d'aujourd'hui sans utiliser des documents protégés par le droit d'auteur ». OpenAI reconnaît donc ouvertement qu'il utilise des contenus protégés par le droit d'auteur pour créer ses modèles d'IA. L'entreprise n'a toutefois pas encore été condamnée.

    Plusieurs éditeurs de presse ont poursuivi Microsoft et OpenAI pour violation du droit d'auteur. Parmi les poursuivants, on peut noter les éditeurs de presse de Californie, du Colorado, de l'Illinois, de Floride, du Minnesota et de New York. Certains procès sont en cours, mais le 7 novembre 2024, le juge de district américain Colleen McMahon, à New York, a rejeté une poursuite contre OpenAI qui avait été intentée par les médias Raw Story et AlterNet.

    Selon les experts, la porte de sortie de la situation semble résider dans la conclusion d’accords de licence avec les éditeurs de presse. L'Associated Press et OpenAI ont conclu un accord de licence permettant à OpenAI d'accéder à une partie des archives textuelles du média. Mais ces accords sont controversés.

    OpenAI réclame un accès illimité aux œuvres protégées par le droit d'auteur

    Les détenteurs de droits d'auteur et les entreprises d'IA s'affrontent actuellement dans une multitude de procès. La situation est la suivante : les détenteurs de droits d'auteur allèguent que les entreprises d'IA entraînent illégalement leurs modèles sur des œuvres protégées, mais les entreprises d'IA rejettent en bloc ces allégations et affirment que « l'utilisation des œuvres protégées par le droit d'auteur pour l'entraînement de l'IA relève de l'usage loyal ».

    Pour l'heure, une décision favorise les détenteurs de droits. Dans une affaire, un juge a statué que l'entraînement de l'IA sur des œuvres protégées n'est pas un usage loyal, car les résultats de l'IA menacent clairement de remplacer Westlaw, la société de recherche juridique de Thomson-Reuters, sur le marché.

    OpenAI veut éviter une issue similaire dans les nombreux procès dans lesquels il est impliqué. La startup affirme que l'IA transforme les œuvres protégées par le droit d'auteur sur lesquelles elle s'entraîne et allègue que les réponses générées par l'IA ne sont pas des substituts aux œuvres originales :

    Citation Envoyé par OpenAI

    Les modèles d'OpenAI sont formés pour ne pas reproduire les œuvres destinées à être consommées par le public. Au lieu de cela, ils apprennent des œuvres et extraient des modèles, des structures linguistiques et des aperçus contextuels. Cela signifie que la formation de nos modèles d'IA s'aligne sur les objectifs fondamentaux du droit d'auteur et de la doctrine de l'usage loyal, en utilisant des œuvres existantes pour créer quelque chose de totalement nouveau et différent sans éroder la valeur commerciale de ces œuvres existantes.
    OpenAI a récemment soumis des recommandations à la Maison Blanche dans le cadre du plan d'action du président Donald Trump dans le domaine de l'IA. OpenAI a suggéré que les États-Unis devraient mettre fin à ces batailles judiciaires en déplaçant leur stratégie de droit d'auteur pour promouvoir la « liberté d'apprendre » de l'industrie de l'IA. Le laboratoire d'IA a insisté sur le fait que les entreprises américaines ne doivent pas être stoppées dans leur élan.

    Dans le cas contraire, OpenAI affirme que cela aurait de graves conséquences sur les États-Unis. « La République populaire de Chine continuera probablement à accéder à des données protégées par le droit d'auteur auxquelles les entreprises américaines ne peuvent pas accéder, ce qui est censé donner une longueur d'avance à la Chine tout en gagnant peu en termes de protections pour les créateurs de la propriété intellectuelle d'origine », a fait valoir OpenAI.

    OpenAI appelle à mettre de côté les considérations liées aux droits d'auteur

    Selon OpenAI, le gouvernement fédéral peut à la fois garantir la liberté des Américains d'apprendre à partir de l'IA et éviter de perdre l'avance des États-Unis en matière d'IA au profit de la Chine en préservant la capacité des modèles d'IA américains à apprendre à partir de matériel protégé par le droit d'auteur. Mais OpenAI est accusé de vouloir redéfinir la notion de droit d'auteur à son profit, sans tenir compte des impacts sur les détenteurs de droit d'auteur.

    Dans ses recommandations politiques, OpenAI a clairement indiqué qu'il pense que l'acheminement d'un maximum de données vers les entreprises d'IA, sans tenir compte des préoccupations des détenteurs de droits, est la seule voie vers le leadership mondial des États-Unis en matière d'IA.

    Citation Envoyé par OpenAI

    Si les développeurs de la République populaire de Chine ont un accès illimité aux données et que les entreprises américaines n'ont pas accès à l'usage loyal, la course à l'IA est effectivement terminée. L'Amérique est perdante, tout comme le succès de l'IA démocratique. En fin de compte, l'accès à davantage de données provenant du plus large éventail possible de sources garantira un meilleur accès à des innovations plus puissantes qui apporteront encore plus de connaissances.
    Selon OpenAI, actuellement, les entreprises d'IA basées aux États-Unis sont mises à rude épreuve, car des centaines de lois étatiques tentent de réglementer l'ensemble de l'industrie de l'IA. Un outil de suivi de MultiState a recensé 832 lois introduites au cours de la seule année 2025. OpenAI a déclaré que certaines de ces lois sont calquées sur des lois strictes de l'Union européenne et a invité le gouvernement fédéral américain à ne pas reproduire ces lois.

    « Dans l'ensemble, ce paquet de lois pourrait imposer des exigences de conformité lourdes susceptibles d'entraver notre compétitivité économique et de nuire à notre sécurité nationale, car elles seront probablement plus difficiles à appliquer contre les entreprises chinoises », a déclaré l'OpenAI.

    Selon OpenAI, « si les modèles d'IA chinois deviennent plus avancés et plus largement utilisés par les Américains, la Chine pourrait manipuler les modèles ou ignorer les préjudices causés aux utilisateurs américains par des activités illicites et nuisibles telles que la fraude d'identité et le vol de propriété intellectuelle ». Au début de l'année, OpenAI a accusé la startup chinoise DeepSeek d'utiliser indûment les données d'OpenAI à des fins d'entraînement.

    OpenAI réclame des protections contre les lois internationales en matière d'IA

    Dans ses recommandations, OpenAI a déclaré que le développement de l'IA est une question de sécurité nationale. Afin d'éviter les risques pour la sécurité nationale, OpenAI a exhorté Donald Trump à promulguer une loi fédérale qui prenne le pas sur les lois des États qui tentent de réglementer les menaces de l'IA pour des choses comme la vie privée des consommateurs ou l'intégrité des élections, comme les deepfakes ou la reconnaissance faciale.

    Selon OpenAI, cette loi fédérale devrait mettre en place un « partenariat volontaire entre le gouvernement fédéral et le secteur privé », où les entreprises d'IA échangent leurs connaissances de l'industrie et l'accès aux modèles contre un « soulagement » fédéral et des « protections de la responsabilité » contre les lois des États. « En gros, OpenAI veut que le gouvernement fédéral le place au-dessus des lois. Cette entreprise démoniaque », a écrit un critique.

    « La législation proposée par OpenAI démontre que les entreprises d'IA sont conscientes que l'entraînement de l'IA sur des œuvres protégées par le droit d'auteur ne relève pas de l'usage loyal et est donc illégal. Cette législation transformerait l'industrie de l'IA en un no man's land », a écrit un critique.

    Citation Envoyé par Critique

    Il s'agit en fait d'un débat très intéressant. Par exemple, si vous pouvez aller à la bibliothèque et lire un livre gratuitement, pourquoi l'IA serait-elle capable de le « lire » et d'« apprendre » quelque chose de différent ? Si vous pouvez faire la même chose avec un post Reddit ou un article de presse dont l'accès ne vous coûte rien, pourquoi l'IA devrait-elle payer pour apprendre la même chose qu'un humain qui n'a pas à payer pour apprendre ?

    Par ailleurs, l'IA est capable de reproduire avec précision un livre ou une œuvre d'art, ce qu'aucun humain ne pourrait faire. En refusant cet accès à l'IA basée aux États-Unis, on peut alors se demander si un pays étranger ne respecte pas nos droits d'auteur, nous ne donnons pas un avantage déloyal à nos concurrents.

    Cela incite-t-il les entreprises à développer leurs produits à l'étranger ? Je suis tout à fait favorable à la protection de la propriété intellectuelle, mais il s'agit d'un sujet très nuancé.
    Par ailleurs, OpenAI veut des protections contre les lois internationales qui, selon lui, risquent de ralentir le développement de l'IA aux États-Unis. « Les États-Unis devraient orienter les discussions politiques internationales sur le droit d'auteur et l'IA et travailler pour empêcher les pays moins innovants d'imposer leurs régimes juridiques aux entreprises américaines d'IA et de ralentir notre rythme de progrès », a déclaré OpenAI dans son dossier.

    OpenAI a suggéré que cet effort devrait inclure « le gouvernement américain évaluant activement le niveau global des données disponibles pour les entreprises d'IA américaines et déterminant si d'autres pays restreignent l'accès des entreprises américaines aux données et à d'autres intrants critiques ».

    Selon OpenAI, l'administration Trump doit adopter de toute urgence ces propositions et d'autres concernant l'adoption rapide de l'IA au sein du gouvernement et la construction méthodique d'une infrastructure d'IA, car « les États-Unis sont talonnés par les récents développements de la Chine ».

    « Les progrès rapides observés avec DeepSeek de la République populaire de Chine, parmi d'autres développements récents, montrent que l'avance des États-Unis en matière d'IA de pointe est loin d'être garantie », a déclaré OpenAI. Les recommandations du fabricant de ChatGPT sont toutefois controversées.

    Source : OpenAI

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des recommandations d'OpenAI pour assurer l'approvisionnement de l'IA en données ?

    Voir aussi

    OpenAI assure ne pas pouvoir gagner de l'argent sans utiliser gratuitement du matériel protégé par le droit d'auteur et estime que « légalement, la loi sur le droit d'auteur n'interdit pas l'entraînement »

    Huit éditeurs de presse poursuivent Microsoft et OpenAI pour violation du droit d'auteur lors de l'entraînement de ses modèles d'intelligence artificielle

    Un ancien employé d'OpenAI affirme que l'entreprise enfreint la loi sur le droit d'auteur et détruit l'internet.
    Selon lui, les sorties de ChatGPT ne respectent pas le standard « d'utilisation équitable »

  5. #805
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    L'art de vouloir le beurre , l'argent du beurre et la crémière, le tout en tuant la poule aux œufs d'or

    Tout ceci ne fait que montrer que l'IA n'a pas de valeur, seuls ceux qui créent la donnée produisent de la valeur.

    Pourquoi n'évoque t-il pas le fait logique et simple de rémunérer les créateurs de valeur ?

  6. #806
    ec
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    Par défaut Le beurre et l'argent du beurre ?
    La problématique de l'IA montre que l'IA procède comme un super lecteur, sans citer ses sources.
    Un lecteur normal s'abonne à une bibliothèque de sa commune ou achète ses livres en librairie ou achète des photos et vidéos dans une médiathèque. A ma connaissance les bibliothèques ne payent pas de droits d'auteur à chaque prêts de livre (mais je me trompe peut-être ?).
    En fait, l'utilisateur d'IA ou de bibliothèques est complice de ce préjudice. Donc un abonnement à l'IA devrait consister en financement de l'IA et des droits d'auteurs que l'IA devrait reverser. A supposer qu'un bon lecteur dépense 1200 € de livres par an, dont (je ne sais pas un certain pourcentage de droits d'auteurs, mettons 20%, mais il semble que ce soit plus faible).... cela donne une idée de ce que devrait couter un abonnement à l'IA : 240 € par an plus l'abonnement actuel.

  7. #807
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    J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

    L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l'oeuvre, tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
    A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

    A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.

  8. #808
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    Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
    [...] les ayants droits [...]
    oui les ayants droits

    Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
    J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

    L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l'oeuvre, tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
    A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

    A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
    L'IA ne reproduit pas l'oeuvre mais elle fait du beurre grace à l'oeuvre et dans ce cas précis elle met en difficulté l'auteur qui ne peut plus se rémunérer.

    Un exemple pour aider à comprendre : les films. Qui produirait des films s'il fallait dépenser des millions pour les faire et ne jamais rien toucher en retour ?

    Pour la caissière c'est malheureux et la remplacer par un robot une vraie ânerie sociétale, mais son sujet a absolument rien à voir avec le problème du droit d'auteur.

    Et ça ne concerne pas que les artistes, ça concerne tous ceux qui produisent du contenu de valeur. S'ils ne peuvent plus se rémunérer (= vivre) ils font comment ?

  9. #809
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    Effectivement, les questions sous-jacentes sont à quel point l’IA en «*s’inspirant*» des œuvres nuirait à la production artistique et en conséquence est-ce que l’autorisation conduit à un bon compromis pour la société qui profite d’une variété d’œuvres.

    Lorsque le système de brevet a été mis au point, il résultait du compromis «*permettre, et même faciliter la concurrence sur le long terme » (d’où la nécessité de publier), mais aussi «*assurer un retour sur investissement incitant à l’innovation*» (d’où une exclusivité limitée dans le temps). Le système n’est pas parfait, loin de là, mais est sensé être un compromis entre des droits trop ou pas assez ouvert. Je pense qu’il faut réfléchir au sujet de l’IA et l’usage des œuvres protégées dans le même état d’esprit.

  10. #810
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    C’est juste du pillage de connaissance et
    d’œuvres à des fins commerciales. C’est un peu comme si je me mettais à photocopier des livres, puis à découper des passages des photocopies pour les assembler afin de faire un nouveau livre pour ensuite le vendre à d’autres personnes en me faisant un max d’argent. Le tout de façon automatisée et massive. Vu le sacro saint droit de propriété aux États Unis, je ne pense pas que le pilllage dure encore bien longtemps…

  11. #811
    ec
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    Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
    J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

    L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l'oeuvre, tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
    A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

    A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
    On ne peut pas justifier l'injustice par de l'injustice établie. Les rentiers de l'injustice sont nombreux et font de terribles dégâts. Ils sont parfois renversés par des mouvements populaires quand l'injustice déborde les consciences. Certes il y a des rentes légales justes qui deviennent parfois excessives. Je me souviens d'entreprises qui étaient visitées chaque année, parfois plus de 40 ans après, par des successeurs d'héritiers du plan Marshall qui devaient toujours payer une rente annuelle pour l'utilisation de machines très ordinaires pour fabriquer des caisses en bois et des cageots.

    Dans le cas de l'IA, sa matières première est la production intellectuelle. Cette production est aussi respectable que les minerais de RDC, pourtant exploités par des multinationales sans scrupules, ou que ceux du Groenland. Pour les exploiteurs professionnels, "tout m'appartient", l'Ukraine, le Groenland, le Canada, la bande de Gaza, l'Irlande, l'Algérie ou le Tchad, les intellectuels et politiques qui dérangent et qu'on kidnappe, les femmes qu'on viole, etc.

    Là où je vous rejoins, c'est que bien souvent la production intellectuelle est souvent le fruit de travaux collectifs sous-jacents dont les fruits sont touchés par les "auteurs" qui en font la synthèse.
    Ayant habité à quelques centaines de mètre de la découverte, dite majeure, du trésor de Vix en Côte d'or, j'avais appris localement, que le conservateur du Musée de Châtillon-sur-Seine, par ailleurs prof au lycée, auréolé par cette découverte dont il dirigeait les fouilles, avait grimpé dans la hiérarchie archéologique. Dans son premier livre il relatait que les découvreurs physiques de ses fouilles étaient deux Bucherons de Vix qui faisaient partie des bénévoles. Dans le deuxième livre ces deux larrons avaient disparu. Mais la petite histoire locale racontait que ces deux bucherons archéologues amateurs, s'étaient engueulés avec le ce directeur des fouilles sur l'endroit où chercher. Le directeur n'était pas d'accord. Les deux bucherons s'étaient entêtés et de leur propre initiative ont découvert le fameux trésor de Vix.

    Il y aurait sans doute beaucoup à dire des laborantins et chercheurs des équipes des prix Nobel des disciplines scientifiques.... Voire des enthousiasmantes créations des Jobs, Zuckerberg ou Gates et n'oublions pas Musk dans cette liste ! Par contre on a oublié Ada ... ou Philippe Kahn, Prof de maths français et fondateur de Borland, dont si j'ai bonne mémoire l'un de ses logicels (je me souviens du nom de "Reflex" ?) est l'inventeur de l'idée du tableau croisé dynamique qui fait aujourd'hui la célébrité d'Excel et une des sources de la rentabilité de Microsoft.

    Pour répondre à mon point d'interrogation, je viens de demander à Mistral ce qu'il savait de Reflex de Borland :
    "Reflex de Borland : Un Pionnier des Tableaux Croisés Dynamiques
    Origines et Développement : Reflex a été développé par Borland dans les années 1980. Il était conçu pour offrir des fonctionnalités avancées de gestion et d'analyse de données, tout en restant accessible aux utilisateurs non techniques.
    Tableaux Croisés Dynamiques : L'une des innovations majeures de Reflex était l'introduction des tableaux croisés dynamiques. Cette fonctionnalité permettait aux utilisateurs de résumer et d'analyser de grandes quantités de données de manière interactive. Les utilisateurs pouvaient regrouper, filtrer et agréger des données en temps réel, ce qui était révolutionnaire à l'époque "

    J
    'ajoute pour tous ceux qui pleurent sur les innovations françaises (mais réalisées aux USA où il avait migré par deception de la France pour ses recherches) exploitées par d'autres :
    Philippe Kahn : Fondateur de Borland et Pionnier de la Technologie


    1. Origines et Éducation :
      • Philippe Kahn est né en France et a étudié les mathématiques. Il a obtenu un diplôme en mathématiques et en physique de l'École normale supérieure de Saint-Cloud et un doctorat en mathématiques de l'Université de Nice.

    2. Fondation de Borland :
      • En 1983, Philippe Kahn a cofondé Borland avec trois autres partenaires. Borland est rapidement devenue une entreprise leader dans le développement d'outils logiciels, notamment des compilateurs et des environnements de développement intégrés (IDE).
      • Borland est particulièrement connue pour des produits comme Turbo Pascal, qui a révolutionné le développement de logiciels en rendant les compilateurs plus accessibles et plus rapides.

    3. Innovations et Contributions :
      • Sous la direction de Kahn, Borland a introduit plusieurs innovations importantes dans le domaine des logiciels. Par exemple, Turbo Pascal a été l'un des premiers compilateurs à offrir une compilation rapide et une interface utilisateur conviviale.
      • Borland a également développé d'autres produits influents comme dBASE, un système de gestion de bases de données, et Delphi, un environnement de développement pour les applications Windows.

    4. Reflex et les Tableaux Croisés Dynamiques :
      • Comme mentionné précédemment, Reflex, un tableur développé par Borland, a introduit le concept de tableaux croisés dynamiques. Cette innovation a eu un impact significatif sur la manière dont les utilisateurs analysent et présentent les données.




  12. #812
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    Citation Envoyé par floyer Voir le message
    [...]Le système n’est pas parfait, loin de là, mais est sensé être un compromis entre des droits trop ou pas assez ouvert. Je pense qu’il faut réfléchir au sujet de l’IA et l’usage des œuvres protégées dans le même état d’esprit.
    Entièrement d'accord sur cette position de principe, même si les modalités de traitement de brevet ont progressivement évolué et sont parfois dévoyées.

    En ce qui concerne l'IA et et es droits des créateurs, je crains toutefois que le pouvoir du business l'emporte sur le compromis raisonnable, du fait de la disproportion de moyens entre les créateurs (même si on inclut les éditeurs) d'une part, et les GAFAM d'autre part.

    PS. Il serait jouissif qu'une IA génère un OS à partir d'UNIX, ANDROID, MAC OS, WINDOWS...

  13. #813
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    Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
    J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

    L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l’oeuvre , tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
    A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

    A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
    Évitons de parler d'IA ou même de technologie et raisonnons en termes de droits.

    Dans les faits, certaines entreprises produisent des simulacres (textes, audio, images, vidéos, scénarios, ...) générés de façon automatique en s'appuyant sur une multitudes d’œuvres conçues par des êtres humains, ayant fait preuve de créativité. Certaines de ces œuvres princeps sont protégées par brevets, marques, droits d'auteur, d'autres sont libres de droits, d'autres sont du domaine public, certaines sont sous copyleft.

    Indépendamment de tout jugement sur l'éventuelle prouesse technologique et industrielle de ces productions dérivées, le diffuseur de la production contrevient à toutes les règles:
    • il ne cite pas les sources
    • il publie des extraits d’œuvres protégées ou les plagie
    • il réclame la paternité de la production (voire revendique un brevet)
    • la diffusion de la chose produite est objet de négoce
    • (alors que du fait de licences à copyleft notamment, la licence du produit devrait hériter de cette liberté)

  14. #814
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    Citation Envoyé par petitours Voir le message
    Qui produirait des films s'il fallait dépenser des millions pour les faire et ne jamais rien toucher en retour ?
    Et bien c'est ce qu'il se passe en France (peut etre ailleurs aussi).
    On subventionne des films de merde que personne ne va voir. On appelle ça l'exception culturelle .

    Sur le sujet je trouve cela ridicule, ce n'est pas l'outil le problème, mais celui qui voudrait l'utiliser pour profiter d'œuvre soumis à droit d'auteur. Si c'est pour de l'usage privé on s'en moque, et si c'est de l'usage public les règles existent déjà.
    Il n'y a strictement aucune différence à payer un dessinateur pour lui demander de faire une illustration avec des éléments dont on a pas les droits.

  15. #815
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    Citation Envoyé par micka132 Voir le message
    Et bien c'est ce qu'il se passe en France (peut etre ailleurs aussi).
    On subventionne des films de merde que personne ne va voir. On appelle ça l'exception culturelle .
    Tout juste sortie:
    "Dans la Cuisine des Nguyen" : 2,6 MILLIONS d’euros pour… 7 spectateurs par séance !

    Mais c'est toute la profession du cinéma français qui a un gros probleme.
    Es ce normal qu'une caissière au smic paye via les charges/taxes/impôts un intermittent du spectacle a bosser 3 mois dans l'année et le reste du temps est au chômage ?

    je ne dis pas qu'un intermittent du spectacle vie bien avec son alloc, mais au lieu de financer ces métiers à pure perte clairement non rentable, ils pourraient faire autre chose que le pays a besoin.

    Ou alors allons au bout du truc, que la france en fasse des fonctionnaires et donne des spectacles gratuits dans toute la france, y compris les petites villes et raconte les grand classique sur histoire sur la France et la culture française.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  16. #816
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    Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
    pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
    Est-ce que ce n'est pas justement ce qu'il convient de ne pas éviter ?

    Il a bien fallu quelqu'un pour que l'œuvre existe.

  17. #817
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Ou alors allons au bout du truc, que la france en fasse des fonctionnaires et donne des spectacles gratuits dans toute la france, y compris les petites villes et raconte les grand classique sur histoire sur la France et la culture française.
    Je n'ai pas bien compris ce qu'il y a de spécifique à une caissière au SMIC (en dehors du fait qu'elle ne paie pas d'impôt et est peu cliente de culture), dans le financement des œuvres.

    En dehors de ça, le paragraphe cité ci-dessus n'est pas entièrement à jeter il me semble.
    La seule réserve étant que c'est alors l'État qui décide quelles œuvres doivent être mises en avant, ce qui peut-être en soi pose question.

    Il existe déjà des fonctionnaires de la culture si je ne m'abuse, à moins que ça soit tourné différemment pour ménager les susceptibilités. La proposition pourrait être d'en augmenter le nombre. Un débat pourrait porter sur leur sélection.

  18. #818
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    Citation Envoyé par Gluups Voir le message
    Je n'ai pas bien compris ce qu'il y a de spécifique à une caissière au SMIC (en dehors du fait qu'elle ne paie pas d'impôt et est peu cliente de culture), dans le financement des œuvres.
    Une caissière paye de la Tva sur tous ses achats. Donc elle paye des impôts. Si elle est par ailleurs propriétaire d'un ou deux appartement hérités qu'elle loue, elle peut payer aussi des impôts sur le revenu. En ce qui concerne la culture, tout est relatif. Par exemple payer des abonnements internet pour avoir netflix fait partie des dépenses culturelles. J'ai plutôt l'impression que ce sont souvent les développeurs surchargés qui ont peu de dépenses culturelles, Certains développent jour et nuit, dorment dans leurs bureaux, etc. Mais peut-être pas les développeurs français qui comme tout le monde le sait travaillent moins que les autres.

  19. #819
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    Cette histoire de "attention, que va devenir telle profession ?", avec l'exemple de la caissière a déjà été posé dans les années 1800 avec la révoltes des Canuts qui s'opposait déjà à de l'automatisation.

    Cependant, il y a une différence majeure ici : l'apport de l'IA est stérile, et n'apportera rien, alors que l'artiste est susceptible de produire des choses nouvelles, se réinventer. ET je pense que même si on se place du côté du consommateur, on a à perdre si l'IA évince les vrais artistes. J'avais entendu une chronique sur France Info, où il était question d'utiliser l'IA pour produire des sonates à la manière de Beethoven. Le critique musical invité avait noté que l'IA avait fait un bon boulot pour s'inspirer de Beethoven... sauf que Beethoven se réinventait à chaque sonate, alors que l'IA n'était pas arrivé à produire quelque chose de vraiment neuf.

  20. #820
    ec
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    Cette histoire de "attention, que va devenir telle profession ?", avec l'exemple de la caissière a déjà été posé dans les années 1800 avec la révoltes des Canuts qui s'opposait déjà à de l'automatisation.

    Cependant, il y a une différence majeure ici : l'apport de l'IA est stérile, et n'apportera rien, alors que l'artiste est susceptible de produire des choses nouvelles, se réinventer. ET je pense que même si on se place du côté du consommateur, on a à perdre si l'IA évince les vrais artistes. J'avais entendu une chronique sur France Info, où il était question d'utiliser l'IA pour produire des sonates à la manière de Beethoven. Le critique musical invité avait noté que l'IA avait fait un bon boulot pour s'inspirer de Beethoven... sauf que Beethoven se réinventait à chaque sonate, alors que l'IA n'était pas arrivé à produire quelque chose de vraiment neuf.
    Oui j'ai entendu aussi cette chronique de France info. Il n'y a rien de surprenant. Mais cet aspect de l'IA va quand même séduire des tas de gens qui se retrouvent bien dans la "répétition" artistique et sont indifférents à la véritable création.
    Pour ce qui est du "grand remplacement par les robots dopés à l'IA", décidément les angoisses se télescopent de sujets en sujets avec la même irrationalité, Il est clair que l'IA va bouleverser l'organisation économique. Ceux qui n'arrivent pas à visionner ce bouleversement décidé par d'autres sont inquiets, mais à mon avis à juste titre. Parce que ceux qui réorganiseront avec l'IA ne sont pas dans la peau de ceux qui subiront la réorganisation. C'est là que la notion de respect humain prendra toute sa place, comment accompagner cette évolution, c'est à dire la découvrir en même temps que la faire découvrir, corriger ses aberrations éventuelles, écouter ceux qui en voient que les organisateurs ne voient pas.

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