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  1. #81
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Je penses que la perfection est l'une des pires concepts inventé par l'humanité.
    Comment il m'insulte, lui...

  2. #82
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    Salut,

    concernant l'intelligence cellulaire, si par exemple ce que les biologistes appellent une tare, par exemple une malformation physique sur une génération (un petit), quelque soit la race de l'animal, ça fonctionne aussi chez l'humain. L'intelligence cellulaire à la prochaine génération aura corrigée cette tare, et comme elle l'aura détectée, analysée et corrigée. Si la tare essaye de revenir, elle se fera neutraliser avant même d'apparaitre. Le code cosmique est du même ordre.

    En programmation ça reviendrait a créer un système autonome, capable de s'adapter à une infinité de problèmes et à l'infini, sans aucune mise a jours. Bon courage.

    L'être humain n'a pas inventé la perfection, il ne peut pas, et est imparfait par nature, si il l'était il se reposerait sur ses laurier, et à ce moment là plus de progression.

    Donc tout va très bien, construisons donc ensemble le monde le plus beau possible, et ne jamais, jamais baisser les bras.

    Quand à l'ia, c'est un outil et comme tout outil mit entre de mauvaise mains, il devient dangereux, et donc la faille est toujours humaine. Par exemple l'arme atomique peut anéantir l'humanité, comme servir pour dévier de sa trajectoire un astéroïde menaçant le Terre et entraîner une extinction de masse. On voit donc que le même outil peut soit éradiquer soit sauver, et une explosion nucléaire dans l'espace n'a aucune mauvaise incidence car les radiations n'y sont pas nocives.
    Et c'est il me semble la première scène du film 2001 l'odyssée de l'espace, quand le singe trouve l'os et après avoir réfléchi il comprends qu'il peut soit l'utiliser pour casser des trucs pour se nourrir, soit éclater un crâne.

    Bien à vous.

  3. #83
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    Bonjour,

    J'ai la mémoire un peu volatile, mais il me semble qu'un mathématicien (pas juste un "matheux") avait démontré que pour bien comprendre et modéliser un milieu, il fallait l'observer de l'extérieur (Douglas Hofstadter ? autre ?). Cela met à plat toute tentative de démonstration telle qu'initiée dans le sujet du fil : nous faisons des démonstrations depuis l'intérieur.

    Bon, je pense que je vais me reprendre une bière, ce soir…

    PS. Ça me rappelle un jeu de rôles "d'autrefois" : Rêve de Dragon. On vivait tous dans le rêve d'un dragon, et il était préférable qu'il ne se réveille pas…

  4. #84
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    Citation Envoyé par Code Rom Voir le message
    concernant l'intelligence cellulaire, si par exemple ce que les biologistes appellent une tare, par exemple une malformation physique sur une génération (un petit), quelque soit la race de l'animal, ça fonctionne aussi chez l'humain. L'intelligence cellulaire à la prochaine génération aura corrigée cette tare, et comme elle l'aura détectée, analysée et corrigée. Si la tare essaye de revenir, elle se fera neutraliser avant même d'apparaitre. Le code cosmique est du même ordre.
    En programmation ça reviendrait a créer un système autonome, capable de s'adapter à une infinité de problèmes et à l'infini, sans aucune mise a jours. Bon courage.
    La nature trouve parfois des astuces pratiques à des problèmes théoriques sans les adresser réellement.
    J'ai souvenir que par exemple : les fourmis trouvent le chemin le plus court entre deux points en émettant de phéromones et en suivant la route la plus odorante. Donc plus la route est courte plus elle est odorante et plus elle est odorante plus elles la prennent. Ce qui fait qu'assez vite elles suivent le chemin le plus court. (J'ai souvenir qu'un reportage Arte sur le blob présentait plusieurs cas du genre)
    S'inspirer de ça nous permettrait de faire un bond mais ça va aussi à l'encontre de nos procédures qui préfèrent la norme à l'ingéniosité.
    L'être humain n'a pas inventé la perfection, il ne peut pas, et est imparfait par nature, si il l'était il se reposerait sur ses laurier, et à ce moment là plus de progression.
    Deux choses :
    1. Elle a inventé le concept et en a fait quelques représentations (les dieux, la race arienne, les soldats antiques grecs, sont les premiers exemples que j'ai en tête).
    2. C'est l'une des raisons pour laquelle la perfection n'existe pas, parce que l'atteindre mène à la stagnation, qui est en fait une dégradation lente (et donc une perte de celle ci).
    Donc tout va très bien, construisons donc ensemble le monde le plus beau possible, et ne jamais, jamais baisser les bras.
    La vie m'a fait renoncer à changer le monde (je ne serais jamais Martin Luther King ou Gandhi).
    Du coup je lutte pour mon monde qui est plus petit mais sur lequel je sais agir.
    Citation Envoyé par Stellar7 Voir le message
    J'ai la mémoire un peu volatile, mais il me semble qu'un mathématicien (pas juste un "matheux") avait démontré que pour bien comprendre et modéliser un milieu, il fallait l'observer de l'extérieur (Douglas Hofstadter ? autre ?). Cela met à plat toute tentative de démonstration telle qu'initiée dans le sujet du fil : nous faisons des démonstrations depuis l'intérieur.
    Cette information m'intéresse beaucoup, je vais me renseigner parce que c'est un bel argument pour pas mal de mes revendications plus ou moins professionnelles.

  5. #85
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    La vie m'a fait renoncer à changer le monde (je ne serais jamais Martin Luther King ou Gandhi).
    Du coup je lutte pour mon monde qui est plus petit mais sur lequel je sais agir.
    Le but n'est pas de changer le monde seul, mais que chacun mette une pierre à l'édifice d'un monde bienveillant, pour nous et pour toutes les générations futur.
    Car une pierre plus une pierre construisent des palais.

    Dans un morceaux que j'aime bien il y a une phrase qui dit : "On déplace des montagnes qui ne sont que des cailloux".

    Je trouves ça tellement vrai.

  6. #86
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    J'ai la mémoire un peu volatile, mais il me semble qu'un mathématicien (pas juste un "matheux") avait démontré que pour bien comprendre et modéliser un milieu, il fallait l'observer de l'extérieur (Douglas Hofstadter ? autre ?).
    Effectivement, Hofstadter en parle (et s'en sert) dans G.E.B., mais il s'agit "simplement" du second théorème d'incomplétude de Gödel.

    Cela dit, j'ai bien peur que ce ne soit pas vraiment applicable à cette histoire d'univers en tant que simulation.
    Et plus globalement, il faut faire attention lorsqu'on invoque les théorèmes d'incomplétude de Gödel, car il est extrêmement rare qu'un non spécialiste soit pertinent lorsqu'il se risque dans ce domaine.

  7. #87
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    Ok, ça se remet en ordre.
    D'où le livre "Gödel, Escher et Bach : les brins d'une guirlande éternelle".
    Il faut que je le ressorte des vieux cartons.

  8. #88
    r0d
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    Citation Envoyé par Stellar7 Voir le message
    D'où le livre "Gödel, Escher et Bach : les brins d'une guirlande éternelle".
    Non : "Gödel, Escher et Bach : les Brins d'une Guirlande Éternelle" (les majuscules sont importantes )
    Citation Envoyé par Stellar7 Voir le message
    Il faut que je le ressorte des vieux cartons.
    Belle initiative que je ne peux qu'encourager

  9. #89
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    Le but n'est pas de changer le monde seul, mais que chacun mette une pierre à l'édifice d'un monde bienveillant, pour nous et pour toutes les générations futur.
    Car une pierre plus une pierre construisent des palais.
    Mais il faut un catalyseur pour que les efforts entrent en résonnance.
    Parce qu'à la fois je trouve que localement le monde avance vers la bienveillance (entraide etc) autant l'ambiance générale nationale et mondiale ne semble pas du tout évoluer dans ce sens.
    Parce qu'il y a des catalyseurs locaux mais je n'en voit pas beaucoup à grande échelle, il y a peu de politique, journalistes, philosophes, entrepreneurs qui regroupent les forces dans le sens de la bienveillance.
    Dans un morceaux que j'aime bien il y a une phrase qui dit : "On déplace des montagnes qui ne sont que des cailloux".
    Je trouves ça tellement vrai.
    C'est vrai mais déplacer des cailloux ne suffit pas pour déplacer des montagnes.

    Les initiatives individuelles rendent le monde plus acceptables mais elles ne suffisent pas à le changer.
    Raison pour laquelle les gens se regroupent dans des assos, des manifs, derrière des candidats etc.
    Citation Envoyé par Stellar7 Voir le message
    D'où le livre "Gödel, Escher et Bach : les brins d'une guirlande éternelle".
    Je vais lire ça et essayer de me souvenir de ça:
    Citation Envoyé par r0d Voir le message
    Et plus globalement, il faut faire attention lorsqu'on invoque les théorèmes d'incomplétude de Gödel, car il est extrêmement rare qu'un non spécialiste soit pertinent lorsqu'il se risque dans ce domaine.

  10. #90
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    C'est vrai mais déplacer des cailloux ne suffit pas pour déplacer des montagnes.


    La montagne ça vous gagne, bon été au bords de la mer ou à la montagne ou a lire, bref prenez soin de vous, ça gagne a chaque fois

  11. #91
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    Par défaut L’hypothèse de simulation à l’épreuve de l’informatique quantique et des limites énergétiques
    L’hypothèse de simulation à l’épreuve de l’informatique quantique et des limites énergétiques,
    une simulation réaliste est-elle physiquement impossible ou juste un problème d’optimisation ?

    Les chercheurs du Département de physique et d'astronomie de l'Université de Bologne, Via Gobetti en Italie ont évalué le degré de réalisme physique de l'« hypothèse de simulation » pour cet univers, sur la base des contraintes physiques découlant du lien entre l'information et l'énergie, et des contraintes astrophysiques connues. Ils ont étudié trois cas : la simulation de l'ensemble de l'Univers visible, la simulation de la Terre uniquement, ou une simulation de la Terre à faible résolution, compatible avec les observations de neutrinos de haute énergie. Leurs conclusions sont sans appel : les quantités d'énergie nécessaires rendent cette hypothèse physiquement irréaliste, même dans le scénario le plus minimaliste. Selon eux, seul un univers aux lois physiques radicalement différentes pourrait éventuellement simuler le nôtre.

    À l'opposé de cette vision strictement physicaliste, Roman Yampolskiy, informaticien réputé de l'Université de Louisville, défend une position diamétralement opposée. S'appuyant sur des arguments computationnels plutôt que thermodynamiques, il estime au contraire que nous vivons probablement dans une simulation. Pour Yampolskiy, les progrès fulgurants de l'intelligence artificielle pourraient non seulement confirmer cette hypothèse, mais aussi offrir des moyens d'en sortir. Ce débat oppose ainsi deux approches fondamentalement différentes : une analyse rigoureuse des contraintes énergétiques d'un côté, et une projection spéculative des capacités computationnelles futures de l'autre.


    Nom : Simulation 1.PNG
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    L’hypothèse de la simulation suggère que la réalité perçue par les humains ne serait en fait qu’une illusion, une simulation informatique dans laquelle même les êtres humains seraient des entités artificielles. Ce concept a suscité de nombreux débats, allant de réflexions philosophiques à des explorations en informatique. Formulée par le philosophe Nick Bostrom, cette hypothèse s’inscrit dans la lignée des scénarios sceptiques classiques, mais elle se distingue en étant présentée comme une proposition empirique, assortie de probabilités mesurables, plutôt qu’une simple spéculation. Toutefois, elle fait l’objet de critiques.

    La physicienne Sabine Hossenfelder l’a qualifiée de pseudoscience assimilable à une forme de religion, tandis que le cosmologiste George F. R. Ellis a jugé l’idée techniquement irréalisable, estimant qu’elle relève davantage de conversations de fin de soirée que d’une théorie scientifique sérieuse. L’hypothèse de la simulation a également été largement explorée dans la science-fiction, où elle constitue souvent le cœur de récits emblématiques, comme dans le film The Matrix.

    Sommes-nous exécutés sur un processeur cosmique ?

    L’« hypothèse de la simulation » (SH) propose une idée audacieuse : notre réalité pourrait être le produit d’un programme informatique. Bien que ses origines remontent à des philosophes comme Descartes (1641/1984) et Berkeley (1734), elle a gagné en popularité grâce à des œuvres de science-fiction et à l’article influent de Bostrom (2003). Pourtant, malgré son succès médiatique, cette théorie a rarement été explorée scientifiquement, souvent jugée infalsifiable et reléguée au statut de simple phénomène culturel.

    Une exception notable est l’étude de Beane et al. (2014), qui ont examiné les implications observables de la SH en modélisant un univers doté d’une structure discrète, semblable à un réseau cubique d’espace-temps. Leurs travaux suggèrent que si notre réalité était simulée, une signature détectable pourrait se cacher dans le spectre des rayons cosmiques. Plus précisément, ils estiment que l’espacement minimal d’un tel réseau ne dépasserait pas ∼10⁻¹¹ GeV⁻¹, une limite déduite des coupures énergétiques observées dans les rayons cosmiques. Ils proposent également que la violation possible de la symétrie de rotation, liée à la structure du réseau sous-jacent, pourrait servir de test empirique à cette hypothèse.

    Dans une approche différente, une équipe de physiciens de l’Université de Bologne (Italie) envisage d’utiliser les rayons cosmiques ultra-énergétiques et les neutrinos pour contraindre la SH. Leur raisonnement s’appuie sur un principe fondamental : « l’information est physique » (Landauer, 1996, 1999). Autrement dit, toute simulation nécessiterait des ressources énergétiques et computationnelles finies, imposant des limites claires dictées par les lois de la physique. En appliquant ce cadre, ils estiment qu’il serait possible d’évaluer non seulement la plausibilité d’une simulation reproduisant fidèlement notre univers, mais aussi celle d’une version simplifiée à plus basse résolution.

    Ces recherches ouvrent ainsi une voie inédite : plutôt que de spéculer sur la nature simulée de la réalité, elles proposent des critères physiques mesurables pour en tester la faisabilité. Si l’hypothèse reste extrêmement spéculative, elle devient, grâce à ces travaux, un sujet digne d’investigation scientifique rigoureuse.

    Méthodes : le principe holographique et l'équivalence information-énergie

    Afin d'évaluer les ressources nécessaires pour simuler un système donné, les chercheurs doivent quantifier la quantité d'information qui peut être encodée dans une portion donnée de l'Univers (ou dans sa totalité). Le principe holographique (HP) représente sans doute l'outil le plus puissant pour établir ce lien. Il a été inspiré par la modélisation de la thermodynamique des trous noirs par la limite de Bekenstein, selon laquelle l'entropie maximale d'un système s'échelonne à l'intérieur de la surface qui l'englobe, plutôt que dans le volume qui l'entoure.

    Le HP est au cœur de la puissante correspondance « AdS/CFT » (où AdS signifie espaces anti-de Sitter et CFT théories des champs conformes) qui relie la théorie des cordes avec gravité en cinq dimensions à la théorie quantique des champs de particules sans gravité, dans un espace à quatre dimensions. Selon le HP, une région stable et asymptotiquement plate de l'espace-temps avec une frontière de surface A est entièrement décrite par un maximum de A/4 degrés de liberté, soit environ 1 bit d'information par surface de Planck, défini comme suit :

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    Alors que dans une description locale de la théorie classique des champs, il y a beaucoup plus de degrés de liberté, l'excitation de plus de A/4 de ces degrés de liberté déclenchera un effondrement gravitationnel. L'entropie totale contenue dans la zone holographique A découle de la deuxième loi généralisée de la thermodynamique, donnant la limite de Bekenstein, qui s'applique aux systèmes qui ne sont pas fortement autogravitants et dont l'énergie est E ≈ Mc2 :

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    R est le rayon circonférentiel de la plus petite sphère qui s'ajuste autour du système de matière, en supposant un espace-temps (presque) euclidien pour simplifier, et M est la masse du système. Il va sans dire que dans le cadre d'une recherche physique aussi complexe, plusieurs hypothèses peuvent être remises en question et quelques modèles alternatifs peuvent être explorés. Nous en examinons ici quelques-uns qui semblent pertinents, même s'il est à prévoir que les enthousiastes de la SH trouveront probablement d'autres voies de sortie.

    Le calcul hautement parallèle peut-il rendre possible la simulation de la Terre à basse résolution ?

    Une question raisonnable serait de savoir si l'exécution d'un calcul hautement parallèle pourrait réduire de manière significative le temps de calcul. En général, si le calcul à effectuer est sériel, l'énergie peut être concentrée dans des parties particulières de l'ordinateur, alors que s'il est parallélisable, l'énergie peut être répartie uniformément entre les différentes parties de l'ordinateur.

    Le temps de communication à travers l'horizon du trou noir (tcom ∼ 2R/c) est du même ordre que le temps nécessaire pour retourner un seul bit (∼ πh/¯ (2E¯), voir ci-dessus). Cependant, le résultat quelque peu contre-intuitif de Lloyd (2000) est que l'énergie E est divisée entre N unités de traitementproc (chacune fonctionnant à un taux ∼ 2E/(πhN¯ proc)), le nombre total d'opérations par seconde effectuées par le trou noir reste le même : ∼ Nproc2E/(πhN¯ proc) = 2E/(πh¯).

    Cela découle strictement de la relation quantique entre le temps de calcul et la répartition de l'énergie. Ainsi, si l'énergie est allouée à un plus grand nombre de processeurs parallèles, la répartition de l'énergie sur laquelle ils opèrent devient plus petite, et ils fonctionnent donc proportionnellement plus lentement. Enfin, si le calcul est réparti dans une configuration nettement moins dense qu'un trou noir, en conservant la même masse, des niveaux plus élevés de parallélisation peuvent être utilisés, mais le temps de calcul augmentera car un ordinateur de trou noir fournit déjà le plus grand nombre d'opérations par bits par seconde.

    La simulation du réel confrontée aux contraintes fondamentales de la physique

    L'hypothèse d'un pas de temps élargi pour la simulation des neutrinos soulève des questions fondamentales sur les limites de la physique computationnelle. Si, par des mécanismes encore inconnus, les neutrinos de haute énergie pouvaient être simulés avec un pas de temps bien supérieur à ∆t = λν/c ∼ 4,1×10-32 s, la contrainte temporelle se réduirait à ∆t' ≈ 10-20 s - la plus petite durée mesurée en laboratoire. Cependant, même dans ce scénario optimiste, les exigences computationnelles restent proprement astronomiques, avec un temps de calcul (tCPU) variant entre 40 et 104 secondes selon la température, ce qui impliquerait une simulation fonctionnant bien plus lentement que le temps réel.

    La puissance requise pour une telle simulation atteindrait des niveaux vertigineux, de l'ordre de 1044 à 1047 erg/s. Ces valeurs, bien qu'extrêmes, trouvent des équivalents dans l'Univers : les fusions d'amas galactiques produisent environ 1045 erg/s, les quasars les plus énergétiques atteignent 1047 erg/s, et les supernovae libèrent jusqu'à 1052 erg/s sous forme de neutrinos durant leurs premières secondes d'explosion. Ces phénomènes cosmiques montrent que de telles puissances sont possibles, mais uniquement pendant des durées brèves et dans des conditions astrophysiques particulières, bien loin des besoins continus d'une simulation.

    Pourtant, même en considérant les événements les plus énergétiques de l'Univers - comme les sursauts gamma d'hypernovae (∼1054 erg/s) ou les fusions de trous noirs (∼1056 erg/s), maintenir un flux énergétique stable à ces niveaux représenterait un défi insurmontable. Le scénario nécessiterait en effet de canaliser cette énergie colossale à travers un trou noir microscopique, une tâche qui semble physiquement impossible selon nos connaissances actuelles. Ces considérations suggèrent que, même avec des hypothèses favorables, la simulation de notre univers à quelque résolution que ce soit se heurte à des obstacles fondamentaux liés aux lois mêmes de la physique.

    Qu'en est-il de l'informatique quantique ?

    L'informatique quantique, exploitant la superposition et l'intrication quantiques, surpasse les ordinateurs classiques pour de nombreuses opérations mathématiques. Les algorithmes quantiques optimisent l'utilisation mémoire et réduisent considérablement les besoins en temps et énergie, réalisant des calculs en un nombre d'étapes exponentiellement inférieur aux méthodes classiques. Cependant, ces avantages révolutionnaires n'affectent en rien les problèmes fondamentaux liés à l'Hypothèse de Simulation (SH) analysée ici, qui relèvent des relations immuables entre espace-temps, densité d'information et énergie.

    Le principe holographique (HP) établit une limite absolue à la concentration d'information dans une surface donnée, quelle que soit la technologie utilisée pour la stocker ou la traiter. Les estimations de puissance de calcul ne proviennent pas d'extrapolations des technologies actuelles, mais représentent déjà la performance ultime théoriquement atteignable, celle qu'on obtiendrait en utilisant un trou noir comme dispositif informatique parfait. L'informatique quantique pourrait éventuellement permettre d'approcher cette limite de calcul maximale autorisée par les lois physiques, que ce soit à l'échelle des trous noirs ou avec des dispositifs moins extrêmes.

    En définitive, bien que l'informatique quantique représente un bond technologique majeur, elle ne peut transcender les limites fondamentales de la physique. Même avec cette technologie, les contraintes liées à la densité d'information et à l'énergie dans l'univers, au cœur de l'Hypothèse de Simulation, restent inchangées. L'informatique quantique pourrait nous permettre d'atteindre les limites ultimes du calcul, mais pas de les dépasser.

    La pensée computationnelle bouscule notre vision du réel

    L'étude rigoureuse des chercheurs de Bologne apporte une contribution essentielle en ancrant le débat sur l'hypothèse de simulation dans le cadre des lois physiques connues. Leur approche méthodique, examinant différents niveaux de résolution de simulation, démontre effectivement l'incroyable défi énergétique que représenterait une telle entreprise. Cependant, leur conclusion mérite d'être nuancée : si elle s'applique parfaitement à un univers similaire au nôtre, elle ne peut exclure la possibilité d'un méta-univers fonctionnant selon des principes physiques radicalement différents - une éventualité qui, par définition, échappe à notre capacité d'investigation scientifique.

    La position de Yampolskiy, bien que séduisante par son ouverture aux potentialités computationnelles futures, pèche peut-être par excès de spéculation. Son argument repose sur une extrapolation des progrès technologiques qui néglige les limites fondamentales identifiées par les physiciens. Pourtant, son intuition sur la nature potentiellement computationnelle de la réalité mérite considération, particulièrement dans un contexte où notre compréhension de l'information et de la conscience reste incomplète. L'opposition entre ces deux visions reflète en réalité un clivage plus profond entre approche physicaliste conservatrice et pensée computationnelle disruptive.


    Ce débat soulève des questions troublantes quant à la nature de notre expérience. Que la souffrance ou la conscience soient « simulées » ou « réelles », leur vécu phénoménologique conserve la même intensité pour le sujet qui l'expérimente. Cette discussion rejoint d'ailleurs les réflexions éthiques sur la valeur pédagogique des épreuves : une simulation complexe pourrait tout aussi bien servir de cadre d'apprentissage qu'un univers « réel ». Plutôt que de trancher définitivement cette question peut-être insoluble, le véritable apport de ces travaux réside dans leur capacité à pousser plus loin les frontières de notre compréhension des liens entre physique, information et conscience.

    Source : Researchers from the department of physics and astronomy at the University of Bologna

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Les conclusion des chercheurs de Les chercheurs de l'Université de Bologne sont-elles crédibles et pertinentes ?

    L'hypothèse de simulation est-elle une théorie scientifique ou une croyance influencée par notre ère numérique ?

    Peut-on vraiment évaluer la faisabilité d'une simulation universelle en se basant uniquement sur les lois de la physique connues, alors que celles-ci pourraient être incomplètes ou spécifiques à notre univers ?

    Voir aussi :

    Il est presque certain que nous vivons dans une simulation, et la superintelligence de l'IA pourrait nous aider à pirater et à s'échapper de la simulation, d'après Roman Yampolskiy, chercheur en informatique

    L'univers est-il une simulation ? Un expert propose une méthode permettant de savoir si nous vivons tous dans un programme informatique, dont la compréhension permettrait de cerner la conscience
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  12. #92
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    Par défaut Une étude prouve que l'hypothèse de la réalité simulée n'est pas seulement improbable, mais impossible
    La matrice s'effondre : les mathématiques démontrent que l’univers ne peut pas être une simulation numérique, une nouvelle étude mathématique démantèle une fois pour toutes l’hypothèse de la réalité simulée

    L'univers est-il une simulation informatique ? C'est un procédé narratif très apprécié dans la science-fiction, comme dans le film Matrix. Mais une nouvelle étude prouve mathématiquement que cela n'est pas seulement improbable, mais impossible. L'étude démontre que la nature fondamentale de la réalité fonctionne d'une manière qu'aucun ordinateur, aussi puissant soit-il, ne pourrait jamais simuler. La recherche suggère que la réalité repose sur une forme de compréhension qui ne peut être réduite à des règles ou à des algorithmes informatiques. Dans la culture populaire, la théorie de la simulation est amplifiée par des acteurs tels qu'Elon Musk.

    La théorie de la simulation est l'hypothèse selon laquelle notre réalité — l’univers, la Terre, tout ce que nous percevons — serait en fait une simulation informatique créée par une civilisation très avancée. Autrement dit, nous serions des êtres conscients à l’intérieur d’un programme, un peu comme des personnages dans un jeu vidéo ultra réaliste. Cette idée fascine les philosophes et les scientifiques depuis des années, donnant lieu à plusieurs travaux de recherche.

    L'hypothèse de la simulation a été défendue par Elon Musk et a servi de base à des classiques de la science-fiction tels que Matrix. Cependant, une équipe internationale de scientifiques affirment désormais que cela est non seulement improbable, mais aussi mathématiquement impossible.

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs du campus Okanagan de l'Université de Colombie-Britannique (UBCO) a porté un coup décisif à cette théorie. Les auteurs ont tiré la conclusion suivante : « la nature fondamentale de la réalité fonctionne d'une manière qui ne peut jamais être reproduite par un simple calcul ». En d'autres termes, aucun ordinateur, aussi sophistiqué soit-il, ne pourrait jamais reproduire le fonctionnement fondamental de l'univers.


    L'étude a été menée par une équipe dirigée par le Dr Mir Faizal, professeur adjoint à la faculté des sciences Irving K. Barber de l'UBCO. Leurs conclusions, publiées dans le Journal of Holography Applications in Physics, vont au-delà de la simple suggestion que nous ne vivons pas dans un monde simulé. Elles prouvent en effet quelque chose de bien plus profond : « l'univers est construit sur un type de compréhension qui dépasse la portée de tout algorithme ».

    Citation Envoyé par Le Dr Mir Faizal

    Il a été suggéré que l'univers pourrait être simulé. Si une telle simulation était possible, l'univers simulé pourrait lui-même donner naissance à la vie, qui à son tour pourrait créer sa propre simulation. Cette possibilité récursive rend très improbable que notre univers soit l'univers original, plutôt qu'une simulation imbriquée dans une autre simulation. Cette idée était autrefois considérée comme hors de portée de la recherche scientifique. Cependant, nos recherches récentes ont démontré qu'elle peut en fait être abordée scientifiquement.
    Le Dr Mir Faizal et son équipe ont abordé la question de la simulation sous l'angle des mathématiques et de la physique plutôt que sous celui de la philosophie. Selon le rapport, ils ont cherché à déterminer si les lois qui régissent l'univers pouvaient, en théorie, être recréées par un système informatique.

    Des lois de Newton à la gravité quantique

    La recherche s'appuie sur une propriété fascinante de la réalité elle-même. La physique moderne a largement dépassé la conception newtonienne d'une « matière » tangible rebondissant dans l'espace. La théorie de la relativité d'Einstein a remplacé la mécanique newtonienne. La mécanique quantique a aussi transformé notre compréhension. La théorie de pointe actuelle, la gravité quantique, suggère que même l'espace et le temps ne sont pas fondamentaux.

    Ils émergent de quelque chose de plus profond : l'information pure. Cette information existe dans ce que les physiciens appellent le domaine platonicien, un fondement mathématique plus réel que l'univers physique que nous connaissons. C'est de ce domaine que l'espace et le temps eux-mêmes émergent.

    C'est là que cela devient intéressant. L'équipe de recherche dirigée par le Dr Mir Faizal a démontré que même cette base fondée sur l'information ne peut décrire pleinement la réalité à l'aide du seul calcul. Les chercheurs ont utilisé de puissants théorèmes mathématiques, notamment le théorème d'incomplétude de Gödel, pour prouver qu'une description complète et cohérente de tout nécessite ce qu'elle appelle une « compréhension non algorithmique ».

    Le théorème d'incomplétude de Gödel stipule que dans tout système logique, il y aura toujours des énoncés vrais qui ne peuvent être prouvés au sein de ce système. (Roger Penrose, lauréat du prix Nobel de physique, a déclaré : « le théorème de Gödel brise le mythe le plus important de l'IA. L'IA ne sera jamais consciente ». Selon lui, « la conscience n'est pas calculable » et l'IA, telle que nous la connaissons, ne parviendra jamais à une véritable intelligence.)

    Les limites de la logique

    Pour bien comprendre ce que le Dr Mir Faizal et son équipe cherchent à démontrer, pensez-y de cette façon. Un ordinateur suit des recettes, étape par étape, quelle que soit leur complexité. Mais certaines vérités ne peuvent être comprises que par une compréhension non algorithmique, c'est-à-dire une compréhension qui ne découle d'aucune séquence d'étapes logiques. Ces « vérités gödeliennes » sont réelles, mais impossibles à prouver par le calcul.

    Voici un exemple simple utilisant l'énoncé « Cet énoncé vrai n'est pas démontrable ». S'il était démontrable, il serait faux, ce qui rendrait la logique incohérente. S'il n'est pas démontrable, alors il est vrai, mais cela rend incomplet tout système qui tente de le prouver. Dans les deux cas, le calcul pur échoue.

    Citation Envoyé par Le Dr Mir Faizal

    Nous avons démontré qu'il est impossible de décrire tous les aspects de la réalité physique à l'aide d'une théorie computationnelle de la gravité quantique. Par conséquent, aucune théorie physique complète et cohérente ne peut être dérivée uniquement à partir du calcul. Il faut plutôt une compréhension non algorithmique, qui est plus fondamentale que les lois computationnelles de la gravité quantique et donc plus fondamentale que l'espace-temps lui-même.
    Il explique qu'une description complète de la réalité nécessite ce qu'ils appellent une « compréhension non algorithmique », qui ne peut être saisie par aucun processus informatique. En d'autres termes, le calcul ne peut aller que jusqu'à un certain point avant d'atteindre les limites de ce que la logique peut exprimer.

    Des experts soutiennent l'hypothèse de la simulation

    Selon certains experts, la deuxième loi de « l’infodynamique » pourrait soutenir l'hypothèse de la simulation. Elle pourrait prédire les mutations génétiques dans les organismes, y compris les virus, et aider à juger de leurs conséquences potentielles. Cette loi se fonde elle-même sur la deuxième loi de la thermodynamique, qui établit que l'entropie - la mesure du désordre dans un système isolé - ne peut qu'augmenter ou rester inchangée.

    La deuxième loi de l’infodynamique stipule que l'entropie de l'information des systèmes contenant des états d'information doit rester constante ou diminuer au fil du temps, pour atteindre une certaine valeur minimale à l'équilibre. Cette observation dont le Dr Melvin Vopson a fait part dans un communiqué en octobre 2023 est susceptible d’avoir des implications considérables pour toutes les branches de la science et de la technologie.

    Le Dr Melvin Vopson est parti du postulat que l'information est en fait une cinquième forme de matière dans l'univers. Il a même calculé le contenu en information attendu par particule élémentaire. Ces études ont conduit à la publication, en 2022, du protocole expérimental permettant de tester ces prédictions. L'expérience consiste à effacer l'information contenue à l'intérieur des particules élémentaires en les laissant s'annihiler avec leurs antiparticules dans un éclair d'énergie — en émettant des particules de lumière connues sous le nom de photons.

    La deuxième loi de l’infodynamique suggère que la diffusion de l’information est un principe fondamental qui guide ou limite les dynamiques de l’univers simulé. L’une des questions au centre des recherches du Dr Melvin Vopson est de savoir si cette dispersion de l’information est programmée ou s’il s’agit plutôt d’une espèce de bogue de la simulation qui sous-tendrait notre réalité.

    Les travaux du Dr Melvin Vopson établissent en sus un parallèle entre la gestion de l’information dans l’univers et les mécanismes de compression des données pour économiser l’espace de stockage et optimiser les consommations d’énergie. Bref, un axe additionnel de recherche qui renforce la théorie d’un univers simulé.

    Pourquoi notre univers ne peut pas être simulé

    Étant donné que les règles de calcul dans le domaine platonicien pourraient, en principe, ressembler à celles d'une simulation informatique, ce domaine lui-même ne pourrait-il pas être simulé ? Non, répondent les chercheurs de l'UBCO. Leurs travaux révèlent quelque chose de plus profond.

    « En nous appuyant sur des théorèmes mathématiques liés à l'incomplétude et à l'indéfinissabilité, nous démontrons qu'une description pleinement cohérente et complète de la réalité ne peut être obtenue par le seul calcul », explique le Dr Mir Faizal. « Elle nécessite une compréhension non algorithmique, qui, par définition, dépasse le calcul algorithmique et ne peut donc être simulée. Par conséquent, cet univers ne peut être une simulation ».

    Le coauteur, le Dr Lawrence M. Krauss, affirme que cette découverte change notre façon de voir les lois de la physique. « Les lois fondamentales de la physique ne peuvent pas être contenues dans l'espace et le temps, car elles les génèrent. Une description complète et cohérente de la réalité nécessite quelque chose de plus profond, une forme de compréhension connue sous le nom de compréhension non algorithmique », a déclaré le Dr Lawrence Krauss.

    Le Dr Mir Faizal conclut que tout monde simulé doit suivre des règles programmées. « Cependant, comme le niveau fondamental de la réalité repose sur une compréhension non algorithmique, l'univers ne peut pas être, et ne pourra jamais être, une simulation », explique le professeur. En résumé, l’étude soutient que la réalité ne peut pas être un programme informatique, car la structure fondamentale de l’univers dépasse ce qu’un algorithme peut calculer.

    Source : rapport de l'étude

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    La conscience universelle peut-elle être assimilable à un programme informatique ?
    L'étude soutient que la réalité ne peut jamais être reproduite par un simple calcul. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    L'univers est-il une simulation ? Un expert propose une méthode permettant de savoir si nous vivons tous dans un programme informatique, dont la compréhension permettrait de cerner la conscience

    L'univers est-il simulé ? Une nouvelle loi de la physique pourrait soutenir l'idée selon laquelle nous vivons tous dans un programme informatique, qui serait un miroir de la conscience universelle

    « Le théorème de Gödel brise le mythe le plus important de l'IA. L'IA ne sera jamais consciente », déclare le mathématicien Roger Penrose, il ajoute que le nom « intelligence artificielle » n'est pas le bon

  13. #93
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Le théorème d'incomplétude de Gödel stipule que dans tout système logique, il y aura toujours des énoncés vrais qui ne peuvent être prouvés au sein de ce système.
    Ceci est une approximation très fausse et très dangereuse du 1er théorème. La formulation exacte est :"dans tout système récursivement axiomatisable, cohérent et capable de formaliser l'arithmétique", ce qui est très, très différent de "tout système logique".

    C'est un peu hors sujet et je m'en excuse, mais je vois cette erreur trop souvent et je considère qu'elle est assez grave. Car à cause de cette mauvaise approximation pourtant fréquente, beaucoup de personnes pensent maintenant que le théorème est applicable à tout et n'importe quoi. Alors qu'il s'agit d'un énoncé très précis qui s'applique à des choses très précises.

    En revanche l'argument "« En nous appuyant sur des théorèmes mathématiques liés à l'incomplétude et à l'indéfinissabilité, nous démontrons qu'une description pleinement cohérente et complète de la réalité ne peut être obtenue par le seul calcul », explique le Dr Mir Faizal. « Elle nécessite une compréhension non algorithmique, qui, par définition, dépasse le calcul algorithmique et ne peut donc être simulée. Par conséquent, cet univers ne peut être une simulation »." me semble très convainquant.
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  14. #94
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    La théorie de la simulation est l'hypothèse selon laquelle notre réalité — l’univers, la Terre, tout ce que nous percevons — serait en fait une simulation informatique créée par une civilisation très avancée.
    meme si c'est vrai ca ne fait que reporter les chose car il y aurais toujours le mystère de cette civilisation avance et la raison de son existence.

  15. #95
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    Comment peut on discuter d'une chose sans la connaitre ?
    C'est un non sens de débiter de telles conneries.

    Ces scientifiques sont partis sur l'idée que la simulation serait d'origine algorithmique. Mais qu'en savent-ils ?
    Et si la simulation se faisait autrement, tout ce raisonnement s'effondre.

  16. #96
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    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Comment peut on discuter d'une chose sans la connaitre ?
    C'est le principe même d'une étude scientifique.
    Et même non scientifique.

    En fait c'est le principe même d'imaginer des choses et d'en parler.
    Heureusement qu'on peut discuter de choses sans les connaître, c'est ce qui permet de les découvrir. Ou de confirmer leur inexistence.

    Newton ne connaissait pas la gravité, mais il en a parlé. Et maintenant on connaît.
    On a imaginé que l'éther remplissait le "vide". On en a parlé. On sait maintenant que ça n'existe pas (et donc qu'on ne peut pas le "connaître").
    Scientifiques, philosophes, théologiens, auteurs de fictions, auxquels on peut ajouter les politiques, les piliers de bars, les experts les plus éminents d'un domaine particulier, ou même un enfant qui raconte confusément quelque-chose*: ils parlent tous de choses qu'ils ne connaissent pas, partiellement ou totalement.

    En revanche certains définissent ce qu'ils ne connaissent pas.
    C'est justement ce que ces personnes ont fait.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Ces scientifiques sont partis sur l'idée que la simulation serait d'origine algorithmique. Mais qu'en savent-ils ?
    C'est la définition de simulation qu'ils ont adopté. Et c'est ce sur quoi portent leurs conclusions. Et maintenant ils savent.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Et si la simulation se faisait autrement, tout ce raisonnement s'effondre.
    Définis simplement ce qu'est une simulation faite autrement qu'algorithmiquement. Et leur raisonnement ne s'appliquera simplement pas.
    À noter qu'ils ne prétendent jamais que notre univers n'existe pas. Ce qui serait pour le coup malheureux pour leur raisonnement, qui s'effondrerait alors.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    C'est un non sens de débiter de telles conneries.
    CQFD.

  17. #97
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    Citation Envoyé par qvignaud Voir le message
    Heureusement qu'on peut discuter de choses sans les connaître, c'est ce qui permet de les découvrir. Ou de confirmer leur inexistence.
    Sapiens a bien des défauts, mais je trouve que cette capacité à imaginer des choses est très belle. Je suis par exemple infiniment admiratif de Galilée qui est parvenu à comprendre que dans le vide, la masse n'a pas d'influence sur la vitesse de chute d'un corps. Il a compris cela sans effectuer la moindre expérience, sans le moindre support concret, juste par une série de déduction brillantes, une expérience de pensée magnifique.

    Citation Envoyé par qvignaud Voir le message
    On a imaginé que l'éther remplissait le "vide". On en a parlé. On sait maintenant que ça n'existe pas (et donc qu'on ne peut pas le "connaître").
    Oui alors les scientifiques sont plus prudents au sujet de l'éther. Certes il n'est plus question d'un éther tel que le considéraient Platon ou Aristote, ni même celui de Descartes; pas même non plus l'éther luminifère de Lorentz. Mais il reste encore des choses inexpliquées en physique (matière noire, champs de Higgs, ...), et qui pourraient l'être par la présence de quelque chose dans l'espace que nos instruments sont actuellement incapable de détecter.
    On a le même problème avec le concept d'atome. Cette idée d'une brique de matière insécable existe depuis d'antiquité, et elle existe toujours. Mais pas selon les même termes.
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  18. #98
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    Je loupe peut-être une partie de la démonstration, mais à ma connaissance, le théorème d’incomplétude parle de propositions non décidables dans 1 cadre donné. Rien n’empêche d’avoir 2+ programmes/machines qui couvriraient tous les cas.
    Du coup pour moi, ça n’exclu pas la simulation.
    Par contre, ça pourrait (selon ma piètre compréhension), exclure une théorie unique du tout.
    Édit: théorie du tout qui semble être le sujet du papier et non la simulation.

  19. #99
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    Citation Envoyé par qvignaud
    C'est le principe même d'une étude scientifique. Et même non scientifique.
    Le principe de toute étude scientifique est de faire de l'expérimentation, afin de reproduire ce que l'on constate.
    Je ne vois rien de tel dans l'approche de la soi-disant simulation dans laquelle nous vivons.

    Citation Envoyé par qvignaud
    C'est justement ce que ces personnes ont fait.
    Si tu le dis.

    Si l'approche est fausse, le résultat final le sera aussi. On peut débattre de cela pendant des années, on restera toujours au point mort.
    Je veux bien émettre des hypothèses mais rien de tangible pour affirmer quoi que ce soit. Pourquoi ?
    L'approche n'est qu'intellectuelle et ne repose que sur des croyances.
    On peut parler de Dieu sans démontrer qu'il existe ou qu'il n'existe pas.

    Il est impossible d'expérimenter quoi que ce soit. Pourquoi ?
    Toute simulation est faite dans un environnement fermé et nous ne pouvons pas avoir connaissance de ce qui se passe à l'extérieur.

    Citation Envoyé par qvignaud
    On a imaginé que l'éther remplissait le "vide". On en a parlé. On sait maintenant que ça n'existe pas (et donc qu'on ne peut pas le "connaître").
    Pour répondre de cette question de l'existence de l'éther, il faudrait déjà se mettre d'accord si la lumière est une onde ou une particule.
    Si c'est une onde, il est nécessaire d'avoir un support pour que la lumière puisse se propager, d'où l'éther.
    Dans le cas de la particule, l'éther n'a aucune raison d'être.

    Et si la lumière n'était ni une onde, ni une particule. Dans ce cas, cela laisse la porte ouverte à d'autres approches.

    Citation Envoyé par qvignaud
    C'est la définition de simulation qu'ils ont adopté.
    Donc une définition arbitraire.

    Citation Envoyé par qvignaud
    Et c'est ce sur quoi portent leurs conclusions.
    A hypothèse fausse, conclusion fausse.

    Citation Envoyé par qvignaud
    Et maintenant ils savent.
    Ils savent que leur approche ne mène à rien, jusqu'au jour où quelqu'un va démontrer le contraire et ainsi de suite.
    La croyance en Dieu ne repose que sur la foi et non sur une quelconque vérité scientifique, si celle-ci existe.
    Je ne peux pas mieux formuler mon ressenti sur cette question de la simulation.

    Citation Envoyé par qvignaud
    Définis simplement ce qu'est une simulation faite autrement qu'algorithmiquement.
    L'approche est trop emprunte du film MATRIX.
    Et si ce que vous appelez simulation n'est en faite qu'un rêve ?

    Citation Envoyé par qvignaud
    Et leur raisonnement ne s'appliquera simplement pas.
    Oui, mais cela ne change rien au problème, de savoir de quoi nous parlons.

    Citation Envoyé par qvignaud
    À noter qu'ils ne prétendent jamais que notre univers n'existe pas.
    Je te retourne la question : qu'est-ce que la réalité ?
    L'approche est selon moi plus philosophique que mathématique.

    Citation Envoyé par qvignaud
    Ce qui serait pour le coup malheureux pour leur raisonnement, qui s'effondrerait alors.
    D'où mon intervention pour dire simplement que tout ce bla bla bla ne repose sur rien du tout.
    Le mieux est de dire : nous ne savons pas, que de débiter des conneries, juste pour faire croire que l'on maitrise quoi que ce soit du sujet.

    Citation Envoyé par R0D
    Sapiens a bien des défauts, mais je trouve que cette capacité à imaginer des choses est très belle.
    C'est l'imagination que j'aime en l'homme, de croire à l'impossible jusqu'à ce que cela devienne la réalité.

    Citation Envoyé par R0D
    On a le même problème avec le concept d'atome. Cette idée d'une brique de matière insécable existe depuis d'antiquité, et elle existe toujours. Mais pas selon les même termes.
    D'où l'étymologie du mot atome, dont le sens littéral est "indivisible".
    Je ne sais pas trop comment les anciens philosophes sont parvenus à cette conclusion, mais ils ont rejeté l'hypothèse du continue.
    Ce qui prouve que par le raisonnement, nous pouvons comprendre le monde qui nous entoure.
    Le monde dans lequel nous vivons, serait il quantifiable tout le temps ?

  20. #100
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    La plus grande approximation ici est de considérer que la logique entoure le monde.

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  5. Savoir "qui" appelle une méthode ?
    Par JohnNC dans le forum Langage
    Réponses: 4
    Dernier message: 22/03/2007, 17h22

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