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  1. #1
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    Par défaut Z-Library, l’indisponibilité du site de livres électroniques sème la panique chez les étudiants
    Z-Library, l’indisponibilité du site de livres électroniques sème la panique chez les étudiants,
    les livres électroniques piratés ont fait baisser les ventes de livres de 14 %

    De nombreux étudiants se sont tournés vers Z-Library, un site de livres électroniques piratés, pour remplacer les manuels scolaires coûteux. Mais le 4 novembre, le site s'est soudainement fermé, plongeant les étudiants qui en dépendaient dans la panique, certains faisant même des comparaisons avec l'incendie moderne de la bibliothèque d'Alexandrie.

    Z-Library, l'une des plus grandes bases de données de livres électroniques piratés sur Internet appelées « bibliothèques fantômes », offrait plus de 10 millions de livres électroniques et 86 millions d'articles à son apogée, avec un nombre limité de téléchargements mensuels accessibles gratuitement à des millions d'utilisateurs, et d'autres disponibles pour une somme modique.

    Nom : stats25B.png
Affichages : 146237
Taille : 75,2 Ko
    Coût annuel moyen d'un manuel scolaire


    Les bibliothèques fictives telles que ZLibrary et le Library Genesis Project - également appelées « bibliothèques pirates » - enfreignent souvent directement les droits d'auteur détenus par les auteurs et les éditeurs, ce qui réduit les bénéfices d'un secteur qui pèse des milliards de dollars. Selon une étude citée dans le témoignage d'Authors Guild au Congrès, les livres électroniques piratés ont fait baisser les ventes de livres de 14 %.

    Des tribunaux en Inde et en France ont récemment ordonné à des fournisseurs de services Internet de bloquer ZLibrary, estimant que le site violait les lois sur le droit d'auteur. Le livre numérique en France a retrouvé un rythme de croisière en 2021, après une année 2020 explosive. Passant de 13,5 % de croissance à 3,6 %, le marché s’est relativement stabilisé. Le Syndicat national de l’édition a décidé d’engager un recours, avec douze éditeurs « sur le fondement de l’article L. 336-2 du Code de la propriété intellectuelle ». L’objectif est « d’obtenir le blocage du site par les principaux fournisseurs d’accès à Internet et le déréférencement par les principaux moteurs de recherche utilisés en France ».

    Bien que les auteurs et les éditeurs puissent engager des poursuites similaires aux États-Unis, la procédure est longue et coûteuse, et les jugements peuvent être extrêmement difficiles à faire appliquer. Les discussions reprennent au Capitole sur une éventuelle législation visant à prévenir le piratage en ligne par le blocage des noms de domaine, bien qu'une précédente mesure appelée « Stop Online Piracy Act » ait échoué il y a près de dix ans à la suite d'une forte opposition, selon les parties prenantes. « Je ne pense pas que les titulaires de droits aient abandonné l'idée », a déclaré Devlin Hartline, membre du Forum pour la propriété intellectuelle de l'Institut Hudson. « Je pense qu'ils seront plus prudents s'il y a une pression pour une législation similaire ».

    Le hashtag #zlibrary avait récemment gagné en popularité sur TikTok, les utilisateurs présentant la base de données gratuite comme un moyen d'accéder aux romans populaires sur BookTok, la communauté d'amateurs de fiction de l'application. Bien qu'il soit apprécié des étudiants et des fanatiques de livres, le site n'est pas populaire parmi les auteurs, dont le travail est régulièrement téléchargé sur Z-Library sans compensation.

    « Z-Library nous tue. Un livre que nous sortons le matin se retrouve sur Z-Library à l'heure du déjeuner », a écrit l'auteure Sarina Bowen dans une plainte adressée au Bureau du représentant commercial des États-Unis plus tôt cette année. « Ce n'est pas le seul site qui nous fait du tort, mais c'est le site qui apparaît sans cesse dans les vidéos TikTok ».

    Les circonstances exactes de la fermeture de Z-Library ne sont pas encore claires. Certains de ses nombreux noms de domaine ne se chargent tout simplement pas. D'autres mènent à un message indiquant : « Ce domaine a été saisi par le service d'inspection postale des États-Unis conformément à une décision de justice ». Toutefois, en réponse à une demande de commentaire, le service d'inspection postale a écrit que « cette affaire a été attribuée par inadvertance aux inspecteurs postaux » et a demandé que les demandes des médias soient envoyées au ministère de la Justice.

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Affichages : 30693
Taille : 45,8 Ko
    Revenu annuel du marché de l'édition de livres scolaires


    Certains utilisateurs ont déclaré avoir reçu un message de Z-Library attribuant le problème à « un blocage de serveur par l'un de nos fournisseurs d'hébergement », et non à une mesure de répression gouvernementale. Récemment, les fournisseurs d'accès à Internet ont subi une pression accrue pour bloquer les bibliothèques virtuelles en raison de la violation des droits d'auteur.

    Z-Library était loin d'être la seule bibliothèque fictive sur Internet, mais il existe de nombreuses options non piratées pour les livres électroniques gratuits. Il est possible d’emprunter des copies numériques de livres de bibliothèques publiques sur des sites comme Open Library et OverDrive. Quant au Projet Gutenberg, il est spécialisé dans les livres électroniques du domaine public.

    Mise en application difficile

    Le Library Genesis Project - ou Libgen - possède « un dépôt de 33 téraoctets d'ebooks, d'articles, de bandes dessinées et d'autres œuvres protégées par le droit d'auteur » et est extrêmement populaire parmi les étudiants, « qui partagent les liens vers ses miroirs sur les médias sociaux comme moyen d'acquérir des livres gratuits », selon un rapport de 2021 de l'Authors Guild.

    En octobre 2021, le domaine libgen.rs était classé n° 2758 dans le classement mondial Alexa d'Amazon, parmi plus de 1,8 milliard de sites Web actifs, selon le rapport. Le domaine z-lib.org de Z-Library était classé n° 8182. « Je ne pense pas que beaucoup de gens sachent qu'il s'agit d'un site pirate », avait déclaré Kazi, en faisant référence à ZLibrary. « Il y a donc un amalgame entre les livres électroniques gratuits et le piratage que nous voyons souvent, surtout sur l'internet. »

    Les avis de retrait de sites web envoyés par les auteurs et les éditeurs en vertu du Digital Millennium Copyright Act peuvent être inefficaces, car les sites pirates ne les respectent pas. Libgen.io, un domaine Libgen aujourd'hui disparu, a reçu plus de 10 000 notifications de retrait DMCA, et libgen.is, toujours actif, en a reçu plus de 5 000. L'un des principaux domaines de ZLibrary, 1lib.us, a reçu plus de 10 000 notifications DMCA.

    Rappelons que la DMCA est une loi américaine donc le but de ce texte est de fournir un moyen de lutte contre les violations du droit d'auteur. Il vise à établir une législation de la propriété intellectuelle adaptée à l'ère numérique. Un avis DMCA, également connu sous le nom de « DMCA notice » couvre tout matériel protégé par le droit d'auteur qui pourrait être enfreint sur Internet. Parmi les dispositions contenues dans le texte, il y a la possibilité d'interdire explicitement le contournement des technologies utilisées pour protéger les documents assujettis au droit d'auteur. Ainsi, la loi interdit le détournement d'une protection contre la copie, mais aussi la distribution ou la mise à disposition de procédés qui permettent ce détournement.

    Les fournisseurs d'accès à Internet et les hébergeurs peuvent également recevoir des notifications DMCA liées à des sites accusés de piratage, et peuvent généralement échapper à toute responsabilité en matière de violation du droit d'auteur s'ils s'y conforment. Ils ne sont par ailleurs pas tenus de prendre des mesures à l'encontre de ces sites, à moins d'y être contraints par une décision de justice.

    « Il reste difficile pour les éditeurs de s'attaquer à ce problème parce qu'il n'existe pas de recours efficace et effectif à leur disposition aux États-Unis », a déclaré Lui Simpson, premier vice-président de la politique mondiale de l'Association of American Publishers, ajoutant que le secteur détourne des ressources pour lutter contre le piratage numérique. « Il y a là une perte pour nous tous, car ces ressources auraient pu servir à mettre une nouvelle œuvre sur le marché ».

    Obstacles juridiques

    Si une bataille de droits d'auteur contre une bibliothèque fictive passe devant les tribunaux, l'établissement de la juridiction américaine est l'un des nombreux obstacles juridiques que les auteurs et les éditeurs doivent surmonter. Selon Jonathan Band, avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle et fondateur de Jonathan Band PLLC, de nombreux opérateurs de sites sont basés dans des pays autres que les États-Unis. « Ils sont hors de portée de la loi américaine sur le droit d'auteur », a-t-il déclaré.


    « En théorie, on pourrait se rendre dans le pays où la base de données est hébergée. Mais cela coûte cher et il y a parfois toutes sortes de problèmes concernant l'efficacité des tribunaux sur place, ou s'ils ont un bon système judiciaire ou un système judiciaire fonctionnel qui peut faire appliquer les ordonnances. » Même lorsque la juridiction est établie - sur la base de l'accessibilité et de l'utilisation du site aux États-Unis - l'exécution d'une décision de justice contre des opérateurs anonymes pose un autre problème.

    Par exemple, Elsevier, l'un des plus grands éditeurs scientifiques au monde, a poursuivi Libgen et un autre site appelé Sci-Hub en 2015 pour violation de droits d'auteur. Un tribunal fédéral de New York a accordé 15 millions de dollars à Elsevier dans un jugement par défaut en 2017, et a émis une injonction permanente contre les sites. Cependant, les sites n'ont pas payé les dommages et intérêts et ont opté pour des sites miroirs, selon le rapport de 2021 de l'Authors Guild.

    Source : Vidéo

    Et vous ?

    Que pensez-vous de Z-Library ?

    L'avez-vous déjà utilisé ?

    L'utilisation massive des plateformes telles que Z-Library par des étudiants est-elle révélatrice, du coût exorbitant des livres ?

    Voir aussi :

    Anonymous affirme avoir piraté un site Web éducatif chinois pour commémorer le massacre de Tiananmen, le groupe demande à Pékin d'en faire plus pour mettre fin à la guerre en Ukraine

    Les pirates informatiques exploitent les sites Web pour leur donner un excellent référencement, avant de déployer des logiciels malveillants
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
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    Il est clair que celui qui écrit un livre, et qui le voit ensuite sur internet dans une version identique en qualité doit être un petit peu énervé.

  3. #3
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    Par défaut
    Il y a selon moi 2 problèmes :
    - l'auteur n'est pas rémunéré à la hauteur de son travail
    - les étudiants doivent débourser une fortune pour des ouvrages qu'ils auront besoin uniquement pendant les études (un achat de contrainte quoi)

    Pour le 2e cas, il peut y avoir plusieurs alternatives :
    - accéder aux livres via la bibliothèque
    - location des livres pour l'année par l'établissement scolaire
    - seconde main des livres
    - impression des pages des livres à destinations des élèves mais redevances à l'auteur de la part de l'établissement scolaire

  4. #4
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    Par défaut Obscurantisme
    Lorsque j'ai un livre papier, je détiens un objet physique qui appartient à un espace, un temps déterminé. Il subit l'influence de ceux qui l'usent. Ce livre en tant qu'objet ne peut pas être à plusieurs endroits et si je souhaite en transmettre le contenu je dois ou m'en séparer ou créer un nouvel objet, un nouveau contenant physique pour le même contenu. C'est ce contenant qu'il s'agit pour les éditeurs de produire en masse et qui coute des ressources physiques et de la main-d'œuvre. Ces derniers doivent effectivement être achetés et rémunérés par la vente de l'objet si l'on souhaite continuer de fournir au plus de gens possible un accès au contenu du livre.

    En ce qui concerne le livre numérique, il n'est plus soumis à l'espace ni même au temps et peut être à plusieurs endroits et instants simultanément. Multiplier les contenants, les fichiers numériques, ne nécessite ni effort ni investissement de la part des auteurs comme des éditeurs. Il s'agit là de la nature même de tout objet virtuel. Contrairement à ce qu'on pense souvent, le virtuel ne s'oppose pas au réel, mais à l'actuel. Un objet virtuel est une potentialité et n'importe qui peut, avec un dispositif informatique adéquat, l'actualiser. En l'occurrence, dans le cas qui nous occupe, l'actualiser implique de le lire et le faire lire (par la machine). Cela peut être fait par n'importe qui, n'importe où, n'importe quand et simultanément.

    Le paradigme n'est plus le même, le monde du livre a irrémédiablement changé, le nier c'est censurer le potentiel de diffusion offert à la culture par le numérique...
    ...c'est être obscurantiste.

  5. #5
    Futur Membre du Club
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    Par défaut @Kaa86 et donc quelle conclusion ?
    Bonjour,
    Le pb de fermeture de z-lib n'est pas "le livre Electronique" en lui-même qui est un fait que personne ne conteste, mais le prix et le mode de diffusion de ce média.

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