Qui utilise C++, à quelles fins ?La question est : pourquoi utiliser le C++ pour démarrer un nouveau navigateur ?
Qui utilise C++, à quelles fins ?La question est : pourquoi utiliser le C++ pour démarrer un nouveau navigateur ?
Pas convaincu sur la valeur ajoutée. L'utilisateur final se fiche de la stack. Vivaldi et Brave sont peut-être sur Chromium, mais eux ont chacun des propositions fortes qui ne laissent pas indifférent : la customisation avancée pour Vivaldi et la lutte contre les pubs pour Brave. Ils n'ont pas besoin d'être 100% open-source ou anti-Chromium pour s'acheter une crédibilité.
Oui, pourquoi c++ ?
Pourquoi pas rust qui semble le language a la mode et plus résistant aux bugs les plus courants ?
Ladybird, le projet qui vise à créer un navigateur indépendant, est désormais piloté par une organisation à but non lucratif
Avec une contribution de 1 million de dollars du fondateur de GitHub
Le fondateur original de GitHub (Chris Wanstrath) s'est associé au fondateur de SerenityOS et du navigateur web Ladybird (Andreas Kling) pour créer "The Ladybird Browser Initiative" – une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis, qui se consacre exclusivement à la mise sur pied d’un navigateur web indépendant. L’objectif est sans détour d’offrir au public un navigateur indépendant de Chrome et de Firefox que l’on craint de voir se transformer en régie publicitaire.
Alors que beaucoup affirment que le développement d'un nouveau navigateur web à partir de zéro est un objectif impossible à atteindre, les fondateurs de l'initiative sont convaincus qu'ils peuvent y parvenir. Qui plus est, ils sont convaincus qu'ils peuvent le faire sans avoir recours à des financements provenant d'entreprises ou de recettes publicitaires. L'un de leurs objectifs est de disposer d'une version alpha entièrement fonctionnelle du navigateur Ladybird en 2026.
« Aujourd'hui, tous les principaux moteurs de navigation sont open source, ce qui est formidable, mais il reste un problème : ils sont tous financés par l'empire publicitaire de Google. Chrome, Edge, Brave, Arc et Opera utilisent tous Chromium de Google. Apple reçoit des milliards pour faire de Google le moteur de recherche par défaut dans Safari, et Firefox bénéficie d'un accord similaire qui lui permet de recevoir des centaines de millions chaque année. Le monde a besoin d'un navigateur qui place les gens au premier plan, qui contribue aux normes ouvertes en utilisant un tout nouveau moteur, et qui est libre de l'influence de la publicité », écrivent les porteurs du projet.
« Contrairement aux modèles commerciaux traditionnels qui reposent sur la monétisation de l'utilisateur, Ladybird est entièrement financée par des parrainages et des dons d'entreprises et d'individus qui se soucient du web ouvert. Notre organisation à but non lucratif ne cherchera pas à conclure des accords avec des entreprises ou à obtenir des revenus en dehors des dons sans restriction. Le logiciel et son code source seront disponibles gratuitement et pour toujours », ajoutent-ils.
Cela signifie que Ladybird ne conclura pas d'accords avec des entreprises pour des moteurs de recherche par défaut. Ni de campagnes de marketing pour d'autres entreprises. Cela signifie que, s'il s'en tient à ses principes, Ladybird a de réelles chances de devenir un navigateur web véritablement indépendant... qu'aucune entreprise ne pourra contrôler.
En fait, l'initiative du navigateur Ladybird a même une politique qui interdit spécifiquement aux entreprises donatrices d'acheter des sièges au conseil d'administration : « Tous les parrainages se font sous la forme de dons sans restriction. Les sièges au conseil d'administration et les autres formes d'influence ne sont pas à vendre. »
Ladybird est écrit en C++ et placé sous une licence BSD à deux clauses. Il a été lancé dans le cadre du projet SerenityOS, mais le développeur Andreas Kling a annoncé au début du mois en cours qu'il faisait de Ladybird une initiative distincte et qu'il s'éloignait de SerenityOS pour se consacrer en entier au navigateur.
Les fonctionnalités actuelles sont, sans surprise, minimales. Ladybird dispose d'une barre de recherche, d'une fonction de rechargement, d'onglets, d'une fonction de zoom avant/arrière sur le contenu, d'une fonction de capture d'écran et d'une fonction de navigation vers l'avant et vers l'arrière. En revanche, il ne dispose pas de signets, d'affichage de l'historique, d'extensions, de gestion des mots de passe, d'impression, ni même de la possibilité d'enregistrer une image. WebRTC ne semble pas encore être pris en charge. La prise en charge des feuilles de style CSS semble relativement robuste.
D'un autre côté, Ladybird dispose d'outils pour les développeurs, tels que des inspecteurs pour l'arbre du modèle objet du document (DOM) et les arbres d'accessibilité, ainsi que la possibilité de créer des vidages de divers éléments : l'arbre DOM et l'arbre de mise en page, et les styles calculés.
Les développements en cours ravivent les débats autour des questions de diversité et de compatibilité dans la sphère du développement web. En pratique, le nombre de moteurs de rendu de navigateur est faible. Il existe trois moteurs de rendu principaux : Blink (Google Chrome, Microsoft Edge), Webkit (Apple Safari) et Gecko (Mozilla Firefox). Il en existe quelques autres (dont celui de Ladybird vient allonger la liste), mais aucun ne détient une part de marché significative. Et parmi les trois principaux, Blink se taille la part du loin, soit plus de 70 % de part de marché, selon les estimations.
Le danger avec une telle domination est de voir une seule entreprise définir les normes du Web. Le fait d'avoir de la concurrence dans la filière peut ralentir le développement des fonctionnalités Web, mais ce manque de vitesse agit comme un contrôle et un équilibre pour s'assurer que seules les fonctionnalités bonnes, sûres et bien pensées sont diffusées. Ainsi une seule entité, c'est-à-dire une seule équipe ou même un seul dirigeant, ne se retrouve pas au contrôle du web.
Microsoft a avancé un argument en faveur de la compatibilité du web lors de son adoption du projet open source Chromium pour le développement du navigateur Microsoft Edge sur desktop. L'objectif de la manoeuvre, selon l’entreprise, est de créer une meilleure compatibilité Web pour ses utilisateurs et une fragmentation moindre du Web pour tous les développeurs Web. « Notre intention est d'aligner la plateforme Web Microsoft Edge à la fois sur les normes Web et sur les autres navigateurs basés sur Chromium ». Ajoutant que « cela apportera une compatibilité améliorée pour tous et créera une matrice de test plus simple pour les développeurs Web. » Cela pourrait également régler un gros problème avec Microsoft Edge, à savoir le fait que certains sites Web ne fonctionnent pas correctement dans le navigateur.
Sources : Annonce par Chris Wansrath, Ladybird
Et vous ?
Quelles sont les attentes que vous formulez pour des projets à l’état d’enfance comme celui du navigateur Ladybird ?
Pour quelle raison Firefox a-t-il échoué à s’imposer face à Google Chrome ? Quelles sont les orientations sur lesquelles Ladybird doit capitaliser pour éviter un destin similaire à celui de Firefox ?
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Comme Firefox et Chrome, Microsoft Edge se dote du support de WebAuthn, la norme de sécurité visant à mettre fin aux mots de passe sur le Web
Un ingénieur de Mozilla affirme que YouTube est plus lent sur Firefox et Microsoft Edge que sur Google Chrome
Suivant l'exemple de Chrome, Microsoft Edge se prépare à bloquer les vidéos en lecture automatique dans la MàJ Redstone 5 prévue pour l'automne
Le Project Zero dévoile une faille sur Microsoft Edge qui permet de contourner le mécanisme de sécurité ACG
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Je trouve ça très chouette et louable comme initiative (peut-être même que je ferai un petit don), mais je ne pense pas qu'ils réussissent là ou Mozilla a (plus ou moins) échoué. A mon avis pour casser l'hégémonie de Chromium/Webkit il vaudrait mieux un navigateur comme Brave ou Vivaldi mais utilisant le moteur de rendu de Firefox, quitte à consacrer des ressources à l'amélioration du dit moteur, plutôt que de partir de zéro.
Je suis convaincu que le fait d'avoir un seul moteur de rendu avec des part de marché significatives est une mauvaise chose. Après je pense que c'est un peu moins pire que l'époque du tout IE dans la mesure ou le moteur en question est OpenSource. Certes c'est Google qui impose le rythme et les nouvelles features, mais d'autres ont aussi (un peu) leur mot à dire.
Peut-être que ce serait ça l'avenir : Un seul moteur de rendu unique pour HTML/CSS/JS, mais qui soit développé en collaboration par tous les acteurs du web ?
blnink est un fork de webkit
et webkit est un fork de khtml
les parts de marché de firefox ne font que diminué
je sais pas si firefox est installé par défaut sur certaine machine, mais je le vois de moins en moins en entreprise... alors qu'il avait plus de 30% du marché il y a plus de 10 ans
Le navigateur Ladybird commencera à utiliser le langage Swift au lieu de C++ cet automne, car Swift offre une sécurité de la mémoire et est également un langage moderne avec une ergonomie solide.
Le navigateur Ladybird commencera à utiliser le langage Swift au lieu de C++ cet automne. Selon Andreas Kling, le langage Swift offre une sécurité contre la course à la mémoire et aux données, et est également un langage moderne avec une ergonomie solide. De plus, Swift possède une meilleure interopérabilité avec le C++ pour une adoption progressive. Ils commenceront à utiliser le langage Swift cet automne lorsque Swift 6 sortira de sa phase bêta.
Ladybird est un projet open-source visant à créer un navigateur web indépendant, plutôt qu'un énième navigateur basé sur Chrome ou un Firefox qui tend à devenir une régie publicitaire. Ladybird est écrit en C++ et placé sous une licence BSD à deux clauses. Il a été lancé dans le cadre du projet SerenityOS, mais le développeur Andreas Kling a annoncé au début du mois de Juin qu'il faisait de Ladybird une initiative distincte et qu'il s'éloignait de SerenityOS pour se consacrer en entier au navigateur.
Les fonctionnalités actuelles sont, sans surprise, minimales. Ladybird dispose d'une barre de recherche, d'une fonction de rechargement, d'onglets, d'une fonction de zoom avant/arrière sur le contenu, d'une fonction de capture d'écran et d'une fonction de navigation vers l'avant et vers l'arrière. En revanche, il ne dispose pas de signets, d'affichage de l'historique, d'extensions, de gestion des mots de passe, d'impression, ni même de la possibilité d'enregistrer une image. WebRTC ne semble pas encore être pris en charge. La prise en charge des feuilles de style CSS semble relativement robuste.
Les idées reçues veulent que la création d'un nouveau navigateur à partir de zéro soit impossible sans la mise à contribution d'énormes fonds et la collaboration de nombreuses personnes pendant de nombreuses années. La tête derrière le projet Ladybird s’attèlent à prouver le contraire avec le nouveau navigateur open source et multiplateforme à l’interface graphique implémentée en C++. L’initiative au stade de l’enfance ravive le débat sur la possibilité future de voir l’hégémonie de Google Chrome remise en question. Ladybird pourrait en effet réussir où Microsoft s'est aligné en adoptant le projet open source Chromium dans le développement du navigateur Microsoft Edge sur desktop.
Dans ce sens, le développeur Andreas Kling annonce que Ladybird commencera à utiliser le langage Swift au lieu de C++ cet automne. Pour lui, le langage Swift offre une sécurité contre la course à la mémoire et aux données, et est également un langage moderne avec une ergonomie solide. Swift dispose d'un support OO de premier ordre, à bien des égards plus agréable que le C++. Et depuis l'année dernière, le langage Swift est de plus en plus indépendant, avec l'amélioration de la prise en charge des plateformes autres qu'Apple.
We've been evaluating a number of C++ successor languages for @ladybirdbrowser, and the one best suited to our needs appears to be @SwiftLang 🪶
— Andreas Kling (@awesomekling) August 10, 2024
Over the last few months, I've asked a bunch of folks to pick some little part of our project and try rewriting it in the different…Et vous ?Nous avons évalué un certain nombre de langages successeurs du C++ pour le navigateur Ladybird @ladybirdbrowser et celui qui répond le mieux à nos besoins semble être le langage Swift @SwiftLang.
Au cours des derniers mois, j'ai demandé à plusieurs personnes de choisir une petite partie de notre projet et d'essayer de la réécrire dans les différents langages que nous évaluions. Les réactions ont été très claires : tout le monde a préféré Swift !
Pourquoi aimons-nous Swift ?
Tout d'abord, Swift dispose d'une sécurité contre les courses de mémoire et de données (à partir de la version 6). C'est également un langage moderne avec une ergonomie solide.
Une chose qui nous importe beaucoup est l'OO. Les spécifications Web et les éléments internes des navigateurs ont tendance à être fortement orientés objet, et la vie est plus facile lorsque vous pouvez modéliser les spécifications de près dans votre code. Swift dispose d'un support OO de premier ordre, à bien des égards plus agréable que le C++.
L'équipe Swift investit également beaucoup dans l'interopérabilité avec le C++, ce qui signifie qu'il existe un véritable chemin vers l'adoption progressive, et pas seulement des réécritures gigantesques.
Des liens étroits avec Apple ?
Swift a toujours été fortement lié à Apple et à ses plates-formes, mais l'année dernière, on a assisté à une poussée pour que "swiftlang" devienne plus indépendant. (Il se trouve désormais dans une organisation GitHub distincte, et non plus dans "apple", par exemple).
La prise en charge des plateformes autres qu'Apple s'améliore également, tout comme la prise en charge d'autres environnements de développement basés sur LSP.
Que se passera-t-il ensuite ?
Nous ne pouvons pas encore commencer à l'utiliser, car la version actuelle de Swift est livrée avec une version de Clang trop ancienne pour comprendre notre base de code C++ existante. Mais lorsque Swift 6 sortira de la version bêta cet automne, nous commencerons à l'utiliser !
Aucun langage n'est parfait, et il y a beaucoup de choses que nous ne connaissons pas encore. Je ne sais pas si quelqu'un a déjà fait des choses sur le moteur de navigation en Swift, donc nous finirons probablement par avoir un retour d'information pour l'équipe Swift également.
Je suis très enthousiaste ! Nous devons orienter Ladybird vers la sécurité de la mémoire, et la première étape est la sélection d'un langage successeur que nous pouvons commencer à adopter très bientôt. 🤓🐞
Pensez-vous que cette décision est crédible ou pertinente ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
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Petite histoire sur l'évolution des navigateurs web de 1993 à 2020, de la première guerre remportée par IE, en passant par l'avènement du web mobile
Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités
Le créateur de SerenityOS travaille sur Ladybird, un tout nouveau navigateur indépendant et conforme aux normes Web
Qui ne s’appuie sur aucun code d'autres navigateurs et aucun moteur de recherche par défaut.
Le projet porté par le fondateur original de GitHub (Chris Wanstrath), le fondateur de SerenityOS et du navigateur web Ladybird (Andreas Kling) est piloté via une organisation à but non lucratif depuis la mi-parcours de l’année précédente. L’objectif : mettre sur pied un navigateur web open source indépendant, plutôt qu’un énième navigateur basé sur Chrome qui règne en maître dans la filière ou encore sur Firefox que l’on craint de voir devenir une régie publicitaire.
Alors que beaucoup sont d’avis que le développement d'un nouveau navigateur web à partir de zéro est un objectif impossible à atteindre, les fondateurs de l'initiative sont convaincus qu'ils peuvent y parvenir. Qui plus est, ils pensent pouvoir le faire sans avoir recours à des financements provenant d'entreprises ou de recettes publicitaires. L'un de leurs objectifs est de disposer d'une version alpha entièrement fonctionnelle du navigateur Ladybird en 2026.
« Aujourd'hui, tous les principaux moteurs de navigation sont open source, ce qui est formidable, mais il y a un problème : ils sont tous financés par l'empire publicitaire de Google. Chrome, Edge, Brave, Arc et Opera utilisent tous Chromium de Google. Apple reçoit des milliards pour faire de Google le moteur de recherche par défaut dans Safari, et Firefox bénéficie d'un accord similaire qui lui permet de recevoir des centaines de millions chaque année. Le monde a besoin d'un navigateur qui place les utilisateurs au premier plan, qui contribue aux normes ouvertes en utilisant un tout nouveau moteur, et qui est libre de l'influence de la publicité », écrivent les porteurs du projet.
« Contrairement aux modèles commerciaux traditionnels qui reposent sur la monétisation de l'utilisateur, Ladybird est entièrement financée par des parrainages et des dons d'entreprises et d'individus qui se soucient du web ouvert. Notre organisation à but non lucratif ne cherchera pas à conclure des accords avec des entreprises ou à obtenir des revenus en dehors des dons sans restriction. Le logiciel et son code source seront disponibles gratuitement et pour toujours », ajoutent-ils.
Cela signifie que l’équipe de Ladybird n’entend pas conclure d'accords avec des entreprises pour des moteurs de recherche par défaut. Elle n’envisage non plus se lancer dans des campagnes de marketing pour d'autres entreprises. Cela signifie que, s'il s'en tient à ses principes, Ladybird a de réelles chances de devenir un navigateur web véritablement indépendant... qu'aucune entreprise ne pourra contrôler.
En fait, l'initiative du navigateur Ladybird a même une politique qui interdit spécifiquement aux entreprises donatrices d'acheter des sièges au conseil d'administration : « Tous les parrainages se font sous la forme de dons sans restriction. Les sièges au conseil d'administration et les autres formes d'influence ne sont pas à vendre. »
Andreas Kling, porteur principal du projet, est revenu sur ce positionnement lors d’une récente conférence tenue en mars chez FUTO qui compte parmi ses sponsors.
Ladybird est encore en pré-alpha. Le navigateur a passé le test Acid3 en 2022. Ce test évalue la conformité d'un navigateur aux normes web. Il vérifie la capacité du navigateur à interpréter correctement des standards tels que le DOM, JavaScript et les images PNG. Une sortie en alpha est prévue en 2026 sur Linux et macOS. L’équipe de développement annonce une entrée en production en 2028. D’ici là, les têtes derrière le projet devraient avoir bouclé avec le reste des problèmes de compatibilité et de conformité web, d’isolation des sites, de protection contre le traçage des utilisateurs et de performance auxquels elle fait encore face.Andreas Kling, the creator of the Ladybird Browser, gave a keynote talk at our Don't Be Evil Summit this past March. We recorded it so that you all can learn about the great work he's doing in the browser space. Watch the video to learn more about Ladybird! pic.twitter.com/u6lOrIHoLO
— FUTO (@FUTO_Tech) May 2, 2025
C’est l’avenir du web libre qui se joue avec des initiatives dans le genre de Ladybird
Depuis 2017, Google paie chaque année à Mozilla plus de 400 millions de dollars pour rester le moteur de recherche par défaut sur Firefox. Pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, Mozilla a lancé plusieurs services payants : VPN, messagerie sécurisée, relais de navigation privé, etc. Ces initiatives ont été saluées dans la communauté de la cybersécurité, mais n’ont pas encore trouvé un modèle économique viable à grande échelle. Le problème est simple : faire payer des services là où des géants comme Google offrent « gratuitement » des produits bien plus intégrés. En d’autres termes, se défaire de la dépendance financière à Google n’est pas chose aisée.
Firefox se retrouve néanmoins en sursis bien qu'étant en partenariat avec Google. En effet, Le ministère américain de la justice veut empêcher Google de payer pour être le moteur de recherche par défaut de navigateurs tiers, dont Firefox, parmi une longue liste d'autres propositions, dont la vente forcée du navigateur Chrome de Google et l'obligation de syndiquer les résultats de recherche à ses rivaux. Un tribunal a déjà statué que Google détenait un monopole illégal dans le domaine de la recherche, en partie grâce à des accords d'exclusion qui en font le moteur par défaut sur les navigateurs et les téléphones, privant ainsi les rivaux d'espaces pour distribuer leurs moteurs de recherche et se développer.
C’est dire l’importance que revêtent des projets de navigateur open source comme Ladybird. En effet, c’est d’indépendance technologique dont il est question. Firefox reste l’un des rares navigateurs à ne pas être basé sur Chromium, le moteur open-source piloté par Google. Sa disparition renforcerait le monopole technique de ce dernier sur l’affichage du web, rendant plus difficile la concurrence en matière d’innovation, de standards et de protection des données.
Dans un monde où Chrome domine à plus de 65 %, et Safari protège surtout l’écosystème Apple, Firefox représente une voix alternative dans l’architecture même d’Internet. Si Mozilla tombe, c’est tout un équilibre de pouvoir dans l’ingénierie web qui vacille.
Et vous ?
Diversité ou compatibilité sur le web : de quel bord êtes-vous ?
Quels avantages peut-il y avoir au fait qu’un navigateur comme Ladybird décide d’adopter le projet open source Chromium pour son développement ? Une telle situation est-elle souhaitable ?
Quelles sont les attentes que vous formulez pour des projets à l’état d’enfance comme celui du navigateur Ladybird ? Est-il viable de construire un navigateur indépendant sans subvention d’un moteur dominant ?
Pour quelle raison Firefox a-t-il échoué à s’imposer face à Google Chrome ? Le destin de Ladybird pourrait-il être similaire ?
Voir aussi :
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Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités
Certains l'ont déjà fait. Pourquoi ce serait impossible de le refaire ?Alors que beaucoup sont d’avis que le développement d'un nouveau navigateur web à partir de zéro est un objectif impossible à atteindre
Ha oui ! Parce que maintenant les développeurs codent en "vibrations" et qu'il y pas plus un dév pour savoir manipuler des pointeurs, ni ce qu'est une simple contrainte d'intégrité, c'est sans doute ça ?
Chacun son usage mais perso ce n’est pas le navigateur qui fait la différence mais ses extensions ou son ergonomie
- onglets sous barre de favoris c’est à dire au plus près de la fenêtre de travail et pas tout en haut
- barre de favoris sur plusieurs lignes et pas une seule
- ouverture des onglets par survol (pas de clic)
- couleurs d’onglets
- down them all
- fireshot
Il n’y a plus grand monde qui est capable de pouvoir réunir dans un seul navigateur ces «bricoles» qui font gagner un temps fou à la fin de la journée
C'est exactement ça.
Tout dépend de l'usage ou de sa manière d'organiser les choses (ou de si on sait ou non organiser les choses).
Personnellement, je ne suis pas fan de l'ouverture de l'onglet au survol.
Je préfère largement l'option de Chrome qui affiche une miniature sur le survol.
De cette manière, je peux voir rapidement son contenu sans perdre de vue le contenu de la page que je suis en train de consulter.
Même chose pour la barre des favoris sur plusieurs lignes.
C'est la meilleure manière de se retrouver avec 15 lignes de favoris et perdre un temps fou à chercher le bon.
Sans parler du fait que plus il y en a et moins il y a d'espace pour le contenu des pages visitées.
Je préfère les organiser en menus hiérarchiques.
Et, pour le coup, il n'y a pas de besoin de couleur non plus (sauf si tu as la malchance d'êtres malvoyant).
L'onglet sous la barre de titre, c'est rajouter une ligne en plus de la barre de titre, donc de la perte d'espace.
Pour down them all, Chrome, Firefox et Edge, proposent cela nativement.
Idem pour le firecshot où les trois navigateurs proposent une extension.
Bref, comme pour ce post, je pense que les ergonomes de Firefox, Chrome ou Edge sont plus compétents que toi en la matière
Edit :
Pour revenir sur le sujet initial, c'est un bon challenge de vouloir créer un navigateur sans se reposer sur l'existant.
Mais le web évolue très vite, je me demande si le projet sera pérenne dans le temps.
Mes tutoriels
Avant de poster :
- F1
- FAQ
- Tutoriels
- Guide du développeur Delphi devant un problème
Tout est là. Avant de penser monopole de Chromium, il faut penser différenciation et valeur ajoutée pour l'utilisateur. L'utilisateur il s'en fout que ça soit propulsé par Chromium, Gecko, Presto, Servo, Trident ou mon c*l. Cela ne lui apportera pas une meilleure navigation. Ce ne sont que des querelles de geeks.
Le problème, c'est que même si au départ cela ne change rien pour l'utilisateur, cette question va au delà d'une querelle de geeks, vu que Google à modifier le code de Chromium afin d'empêcher les bloqueurs de publicité de fonctionner (la fin de manifest v2). Et cela risque de n'être qu'un début...
Tout navigateur Chromium respectueux de ses utilisateurs s'oriente à terme vers une scission avec la base Chromium maintenu principalement par Google, et ne sera donc plus vraiment un navigateur Chromium.
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