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  1. #61
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    Par défaut Meta va supprimer 3 600 emplois, alléguant cibler les employés "les moins performants"
    Meta va supprimer 3 600 emplois, alléguant "cibler les moins performants", après que Mark Zuckerberg a mis fin au programme de vérification des faits

    Meta prévoit de licencier environ 5 % de ses effectifs en ciblant les employés les moins performants de l'entreprise, en prévision d'une année qui s'annonce « intense », selon le PDG Mark Zuckerberg.

    Cette décision de Meta fait suite à une autre mesure prise par l'entreprise en octobre 2024, dans laquelle Meta a déclaré qu'elle procéderait à des licenciements sur Instagram, WhatsApp et Reality Labs pour cause de « restructuration ». Au cours de cette même période, Meta a également licencié deux autres douzaines d'employés pour avoir utilisé leurs crédits repas quotidiens de 25 dollars pour acheter des articles ménagers.

    Dans une note interne adressée aux employés le mardi 14 janvier, Mark Zuckerberg a déclaré qu'il avait choisi de « placer la barre plus haut en matière de gestion des performances et de se débarrasser plus rapidement des personnes peu performantes ».

    Le mémo a été rapporté pour la première fois par Bloomberg. Un porte-parole de Meta a confirmé le rapport de Bloomberg, tout en soulignant que Mark Zuckerberg avait dit aux employés que les postes vacants seraient pourvus par de nouveaux employés plus tard dans l'année.

    « Nous gérons généralement les départs des personnes qui ne répondent pas aux attentes au cours d'une année », a ajouté Mark Zuckerberg, « mais nous allons maintenant procéder à des réductions plus importantes basées sur les performances au cours de ce cycle ».

    Il a précisé que tous les employés qui « n'ont pas répondu aux attentes au cours de la dernière période » ne seront pas licenciés si l'entreprise est « optimiste quant à leurs performances futures ».


    Les personnes licenciées recevront une « généreuse indemnité de départ », a ajouté le PDG de Meta. Les employés concernés aux États-Unis devraient être informés d'ici le 10 février, tandis que ceux qui se trouvent à l'étranger le seront à une date ultérieure.

    À la fin du mois de septembre 2024, Meta employait plus de 72 000 personnes, ce qui signifie qu'une réduction de 5 % pourrait avoir une incidence sur environ 3 600 emplois.

    La société mère de Facebook et d'Instagram a procédé à de nombreux licenciements, en commençant par sa première série en novembre 2022, lorsque plus de 11 000 employés ont été licenciés. Quelques mois plus tard, l'entreprise a licencié environ 10 000 autres employés.

    La nouvelle de mardi fait suite à une semaine dramatique pour l'entreprise et Mark Zuckerberg, qui a annoncé la semaine précédente que Meta allait supprimer son système de vérification des faits pour favoriser la liberté d'expression.

    Il a également annoncé une série d'autres changements dans la modération des contenus, y compris des modifications de ses politiques sur des questions controversées comme l'immigration et le genre, ainsi qu'un assouplissement des règles relatives aux discours haineux et aux abus.

    Cette décision a été rapidement saluée par plusieurs personnalités républicaines, tandis que de nombreux démocrates ont reproché à Mark Zuckerberg de tenter d'apaiser le président élu Donald Trump à l'approche du jour de l'investiture.

    Cependant, certaines décisions controversées de Meta ont provoqué l'indignation et l'incompréhension au sein de l'entreprise. Cela a notamment été le cas lorsque Meta a autorisé spécifiquement les utilisateurs de Facebook et Instagram à qualifier les personnes LGBTQ+ de « malades mentaux ». Cette décision a provoqué une vague de protestations parmi les employés contre les changements anti-LGBT de Mark Zuckerberg.

    Plus récemment, Meta a annoncé la suppression de l'équipe chargée de la diversité, de l'équité et de l'inclusion (DEI) et la suppression de plusieurs programmes connexes.

    Les actions de Meta ont chuté mardi près de leur niveau le plus bas à la suite de l'annonce des licenciements.

    Source : Mark Zuckerberg, dans une note interne aux employés

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de cette décision de Meta, la trouvez-vous crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Meta met fin à la vérification des faits sur Facebook et Instagram pour rétablir la liberté d'expression avant le retour de Trump, et permet désormais de dire que les transgenres souffrent de maladie mentale

    Mark Zuckerberg a annulé les programmes de diversité, d'équité et d'inclusion de Meta, pour aligner l'entreprise sur l'administration du président élu Donald Trump et le mouvement MAGA anti-"woke"

    Mark Zuckerberg déplace les modérateurs de Meta au Texas parce que la Californie semble trop "biaisée", alors que le PDG cherche à tisser des liens avec la future administration Trump

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  2. #62
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    Zucky essaye de faire du Musk.
    Mais ça reste le petit étudiant insecure qui cherche de l'affection et qui a besoin de mesurer son propos pour ne pas être trop détesté.
    Certains pensent qu'il fait ça pour faire du pied à Trump.

    Je suis plus mesquin, je pense qu'il n'a pas de personnalité et que ses avis suivent le vent (ou sa perception du vent). Quand quelqu'un parle il se dit qu'il a pas si tort que ça, hier c'était les wokes, demain les réac.
    Bientôt il va nous parler de deep state...

  3. #63
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    n'importe quoi.

    Le virage qui s'annonce n'a rien à voir avec les réac ou les wokes... Je pense qu'on comprendra mieux dans quelque mois. Pour le moment on a rien à dire : on supporte allégrement de vivre en union européenne avec un Thierry Breton et une clique qui se prépare à nous museler et qui n'hésitent pas à sous entendre qu'ils peuvent annuler des élections. Je parle même pas de la France ou Jean François Copé publie des articles pour encenser le gouvernement Bayrou, la LFI et nos censures, l'incapacité du gouvernement à résoudre le moindre problème... C'est catastrophique. Et vous voulez juger le gouvernement fédéral américain ou des décisions de PDG de la Sillicon Valley ?

    Autant demander des conseils de gestion à la un pirate somalien.

    Au passage : Trump et Musk ne sont pas extra terrestre, ils représentent un vrai mouvement politique (peut-être pas Musk ). Ca me fait marrer les européens qui regardent ça de loin en pensant que c'est un épi phénomène et que critiquer la personne suffira à détruire les idées . Les critiques ad hominem de milliardaire c'est un peu cringe.

    Pour ceux qui pensent que c'est un problème américain ils se trompent : quand les protestants ont commencés à critiquer l'église et l'état et donc devenaient les premiers opposants à l'atrophie de l'état et de la religion dans leurs finances/vies persos on les a massacrés et envoyés outre atlantique. Les pays qui ont su s'accorder avec la réforme protestante en Europe sont plus riches que nous aujourd'hui. La Suisse en premier et c'est un fantasme de démocratie participative pour beaucoup d'entre nous.

    La situation ne s'est pas réglée pour autant en Europe puisque ce sera la guerre quasiment perpétuelle jusqu'à fin de la seconde guerre mondiale, depuis les premières coalitions contre les révolutionnaires français en 1789. Pour faire quoi ? Installer l'état moderne, seul producteur de législation et mettre fin à la diversité des sources normatives politiques et religieuses, c'était la fin du multiculturalisme européen... Notre parlement de guignols en témoigne tout les jours !!!

    Croire que ces questions de fonds sont réglées alors que nous sommes dans un virage européen totalement antidémocratique c'est se fourrer le doigt dans l'œil.

    Ce qui se joue au USA c'est qu'ils ne veulent pas devenir une nouvelle europe

  4. #64
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    Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
    n'importe quoi.

    Le virage qui s'annonce n'a rien à voir avec les réac ou les wokes... Je pense qu'on comprendra mieux dans quelque mois. Pour le moment on a rien à dire : on supporte allégrement de vivre en union européenne avec un Thierry Breton et une clique qui se prépare à nous museler et qui n'hésitent pas à sous entendre qu'ils peuvent annuler des élections. Je parle même pas de la France ou Jean François Copé publie des articles pour encenser le gouvernement Bayrou, la LFI et nos censures, l'incapacité du gouvernement à résoudre le moindre problème... C'est catastrophique. Et vous voulez juger le gouvernement fédéral américain ou des décisions de PDG de la Sillicon Valley ?

    Autant demander des conseils de gestion à la un pirate somalien.

    Au passage : Trump et Musk ne sont pas extra terrestre, ils représentent un vrai mouvement politique (peut-être pas Musk ). Ca me fait marrer les européens qui regardent ça de loin en pensant que c'est un épi phénomène et que critiquer la personne suffira à détruire les idées . Les critiques ad hominem de milliardaire c'est un peu cringe.

    Pour ceux qui pensent que c'est un problème américain ils se trompent : quand les protestants ont commencés à critiquer l'église et l'état et donc devenaient les premiers opposants à l'atrophie de l'état et de la religion dans leurs finances/vies persos on les a massacrés et envoyés outre atlantique. Les pays qui ont su s'accorder avec la réforme protestante en Europe sont plus riches que nous aujourd'hui. La Suisse en premier et c'est un fantasme de démocratie participative pour beaucoup d'entre nous.

    La situation ne s'est pas réglée pour autant en Europe puisque ce sera la guerre quasiment perpétuelle jusqu'à fin de la seconde guerre mondiale, depuis les premières coalitions contre les révolutionnaires français en 1789. Pour faire quoi ? Installer l'état moderne, seul producteur de législation et mettre fin à la diversité des sources normatives politiques et religieuses, c'était la fin du multiculturalisme européen... Notre parlement de guignols en témoigne tout les jours !!!

    Croire que ces questions de fonds sont réglées alors que nous sommes dans un virage européen totalement antidémocratique c'est se fourrer le doigt dans l'œil.

    Ce qui se joue au USA c'est qu'ils ne veulent pas devenir une nouvelle europe
    Ce qui se passe aux USA, c'est exactement la même chose que partout dans le monde, et de tout temps, du business.

    C'est pas vos potes, c'est pas vos sauveurs, ils sont pas ennemis entre eux, ce n'est que des relations de concurrents/de partenaires/d'employés,

    On est la pile dans Matrix, ce sont les machines.

  5. #65
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    La blague : la vérification des faits (avec des versions «*officielles*») permettent d’empêcher la désinformation

  6. #66
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    Par défaut Les licenciements chez Meta : des employés performants surpris par une vague de suppressions
    Des employés performants de Meta surpris par une vague de licenciements censée n'affecter que les « moins performants »,
    certains craignent que cette étiquette nuise à leurs futures perspectives d'emploi

    En janvier, Meta a annoncé qu'elle prévoyait de supprimer environ 5 % de ses effectifs en ciblant les employés les moins performants de l'entreprise, en prévision d'une année qui s'annonce « intense », selon le PDG Mark Zuckerberg. Cependant, les récentes vagues de licenciements chez Meta ont pris de court certains employés, qui affirment ne pas être des « low-performers » et se questionnent sur les critères ayant mené à leur éviction. Malgré l’annonce en amont d’une restructuration majeure par Mark Zuckerberg, de nombreux travailleurs pensaient être à l’abri, notamment en raison de leurs performances jugées solides. Plusieurs employés de Meta qui ont déclaré avoir reçu une évaluation positive de leurs performances lors de leur évaluation de mi-année l'année dernière ont vu leur emploi supprimé lundi, alors que l'entreprise s'est séparée de près de 4 000 travailleurs dans le cadre de sa dernière série de suppressions d'emplois.

    Dans une note interne adressée aux employés le mardi 14 janvier, Mark Zuckerberg a déclaré qu'il avait choisi de « placer la barre plus haut en matière de gestion des performances et de se débarrasser plus rapidement des personnes peu performantes ».

    « Nous gérons généralement les départs des personnes qui ne répondent pas aux attentes au cours d'une année », a ajouté Mark Zuckerberg, « mais nous allons maintenant procéder à des réductions plus importantes basées sur les performances au cours de ce cycle ». Il a précisé que tous les employés qui « n'ont pas répondu aux attentes au cours de la dernière période » ne seront pas licenciés si l'entreprise est « optimiste quant à leurs performances futures ».

    Cette décision de Meta fait suite à une autre mesure prise par l'entreprise en octobre 2024, dans laquelle Meta a déclaré qu'elle procéderait à des licenciements sur Instagram, WhatsApp et Reality Labs pour cause de « restructuration ». Au cours de cette même période, Meta a également licencié deux autres douzaines d'employés pour avoir utilisé leurs crédits repas quotidiens de 25 dollars pour acheter des articles ménagers.

    Les personnes licenciées recevront une « généreuse indemnité de départ », a ajouté le PDG de Meta. Les employés concernés aux États-Unis devraient être informés d'ici le 10 février, tandis que ceux qui se trouvent à l'étranger le seront à une date ultérieure. À la fin du mois de septembre 2024, Meta employait plus de 72 000 personnes, ce qui signifie qu'une réduction de 5 % pourrait avoir une incidence sur environ 3 600 emplois.


    Des licenciements plus larges que prévu

    Meta avait annoncé une réduction d’effectifs massive dans le cadre de son « année de l’efficacité », visant à rationaliser ses opérations et à réduire les coûts. Cependant, certains employés ont exprimé leur incompréhension face à leur inclusion dans ces suppressions de postes. Selon eux, les licenciements ne se seraient pas basés uniquement sur des critères de performance, mais également sur d’autres facteurs plus opaques.

    Les travailleurs de Meta dont l'emploi a été supprimé ont commencé à publier des messages sur les plateformes de médias sociaux pour demander des références. Certains ont exprimé leur surprise d'avoir été licenciés alors qu'ils étaient bien notés dans leurs évaluations de performance, d'autres ont déclaré avoir reçu la notification alors qu'ils étaient en congé parental. Dans un groupe Facebook privé d'anciens employés de Meta, d'anciens collègues ont souhaité la bienvenue aux nouveaux venus dans leur groupe, selon des copies des messages.

    Un chef de produit licencié a déclaré qu'on lui avait dit que ses performances étaient « égales ou supérieures » aux attentes lors d'un entretien de mi-année. « Je n'ai reçu aucun signal indiquant que mes performances étaient insuffisantes ou que je risquais de faire l'objet d'un plan d'amélioration des performances », a déclaré le travailleur, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat afin de préserver ses perspectives d'emploi.

    Lors d'une réunion publique organisée par l'entreprise à la fin du mois dernier, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a défendu les réductions des effectifs, arguant que le système permettrait aux employés restants d'avoir de meilleurs collègues, selon un enregistrement de l'événement obtenu par les médias. « Je pense que cela améliore l'entreprise. Je ne vais pas m'en excuser », a-t-il déclaré. « Et je pense que la plupart des gens ici veulent travailler avec des personnes qui leur conviendront mieux ».

    Ce changement préfigure ce qui pourrait arriver au gouvernement fédéral, car Elon Musk, qui a considérablement réduit les effectifs de X en 2022, tente d'appliquer des stratégies de réduction des coûts similaires pour remodeler le secteur public.

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    Des méthodes de sélection controversées

    D’après plusieurs témoignages, la méthodologie employée par Meta pour déterminer les départs demeure floue. Si la baisse de productivité était officiellement un critère, certains travailleurs affirment avoir reçu de bonnes évaluations et ne pas avoir été identifiés comme sous-performants. Plusieurs analystes suggèrent que des considérations telles que le coût salarial, la localisation géographique et la nécessité de réduire certains départements ont également pesé dans la balance.

    Business Insider s'est entretenu avec huit employés licenciés, qui ont déclaré avoir reçu la note « At ou Above Expectations » (le niveau intermédiaire du système d'évaluation semestrielle à trois niveaux de Meta) dans leurs évaluations de 2024. Ces employés ont déclaré avoir été surpris d'apprendre que leurs notes avaient été rétrogradées à « Meets Most », l'un des niveaux inférieurs du système de performance de fin d'année de Meta qui fait référence au fait de répondre à la plupart des attentes, mais pas à toutes, et qui les a rendus éligibles aux réductions des effectifs de lundi. Ils ont demandé à rester anonymes car ils n'étaient pas autorisés à discuter de questions internes à l'entreprise.

    Bien que Meta ait présenté ces suppressions comme visant les travailleurs sous-performants, les directives internes envoyées le mois dernier par Hillary Champion, directrice de l'expérience des personnes chez Meta, et consultées par BI, ont permis aux managers d'inclure des employés de niveaux de performance plus élevés s'ils ne pouvaient pas atteindre leurs objectifs de réduction en se basant uniquement sur les employés moins bien notés.

    Certains employés ont déclaré avoir été pris au dépourvu par leur inclusion dans les réductions, car ces conseils n'étaient auparavant communiqués qu'aux cadres, et non à l'ensemble de la main-d'œuvre. « Lorsque j'ai reçu l'e-mail, j'ai été surpris, principalement parce que j'ai un historique de performances très solide et qu'il n'y a pas eu d'indicateurs de problèmes de performances au cours des six derniers mois », a déclaré un employé concerné.

    Meta a revu à la baisse les évaluations de certains employés

    Plusieurs employés ont déclaré qu'ils étaient frustrés que Meta ait publiquement présenté les licenciements comme visant les employés les moins performants, alors que certains d'entre eux avaient auparavant reçu d'excellentes évaluations de leurs performances.

    Dans des messages publiés sur Workplace, la plateforme de communication interne de Meta, plusieurs employés licenciés ont fait part de l'historique de leurs performances, selon des captures d'écran. Un employé qui a déclaré avoir été licencié de manière « inattendue » a publié des documents montrant qu'il avait constamment atteint ou dépassé les attentes pendant quatre ans avant d'être rétrogradé à « Satisfait à la plupart » à la fin de l'année 2024. Un autre employé a déclaré avoir été licencié peu de temps après son retour de congé parental, alors qu'il avait obtenu la mention « Satisfait ou supérieur aux attentes » au début de l'année 2024.

    « Je ne comprends pas du tout comment j'ai pu être licencié », a-t-il écrit. « Je pense toujours qu'il s'agit d'une erreur ».

    L'abaissement soudain des notes de performance a donné à de nombreux employés le sentiment d'être mal représentés par la position publique de Meta sur les licenciements. Certains employés craignaient que le fait d'être considéré publiquement comme « peu performant » ne nuise à leurs futures perspectives d'emploi.

    « Le plus difficile, c'est que Meta déclare publiquement qu'elle supprime les employés les moins performants, ce qui donne l'impression que nous avons la lettre écarlate sur le dos », a déclaré un autre employé. « Les gens ont besoin de savoir que nous ne sommes pas des sous-performants ».

    « Je remettrais certainement en question le discours de Meta selon lequel on ne supprime que les employés peu performants », a déclaré un autre employé concerné. « J'ai vraiment beaucoup de mal à croire que j'étais une personne peu performante sur la base des commentaires que m'a donnés mon manager dans le passé ».

    Un autre employé a déclaré que son supérieur ne lui avait pas indiqué que son emploi était menacé.

    « La direction nous a dit que si nous étions concernés par cette mesure, nous en serions déjà informés, d'après les conversations que nos responsables auraient dû avoir avec nous lors de nos entretiens hebdomadaires », a déclaré un ancien employé. « Mais j'ai été complètement pris au dépourvu. Mon supérieur m'a dit que je travaillais très bien et ne m'a pas indiqué les domaines sur lesquels je devais travailler. Il m'a même dit que tout irait bien et qu'il n'y aurait pas de conséquences ».

    De même, un autre travailleur qui avait reçu la note « Dépasse les attentes » lors de son évaluation semestrielle s'est dit surpris d'avoir été « rétrogradé de deux notes » à « Répond à la plupart des attentes » sans explication.

    « Nous ne sommes même pas en mesure de voir les commentaires que notre responsable a rédigés pour nous », a-t-il déclaré.

    Quel impact pour Meta à long terme ?

    Si ces coupes budgétaires peuvent sembler nécessaires pour maintenir la compétitivité de Meta dans un contexte économique incertain, elles soulèvent des questions sur la capacité de l’entreprise à retenir ses talents et à maintenir un environnement de travail motivant. La perception de licenciements perçus comme arbitraires pourrait ternir son image et freiner le recrutement de profils hautement qualifiés à l’avenir.

    Bien que les licenciements massifs dans les grandes entreprises technologiques aient été historiquement rares, des recherches montrent que la décision de supprimer des emplois de manière répétée peut avoir des conséquences psychologiques et financières durables pour les travailleurs et leurs employeurs. Les études montrent que les licenciements diminuent la confiance entre les employés et les entreprises, ce qui entraîne souvent une baisse de l'engagement des employés restants, une augmentation de la rotation volontaire et une diminution de l'innovation.

    Selon Sandra Sucher, professeur de gestion à la Harvard Business School, « le fait d'essayer de faire quelque chose de nouveau et de risqué entraîne un stress supplémentaire ». Lorsque vous « donnez aux gens le sentiment qu'ils ne sont plus en sécurité, il est très difficile de prendre le risque d'essayer de les persuader de faire des choses avec lesquelles vous pensez qu'ils ne seront pas d'accord ».

    Les licenciements massifs peuvent également avoir un impact sur les employés restants, qui sont frustrés de devoir assumer les responsabilités laissées par les travailleurs partis.

    Source : licenciements chez Meta

    Et vous ?

    « Le plus difficile, c'est que Meta déclare publiquement qu'elle supprime les employés les moins performants, ce qui donne l'impression que nous avons la lettre écarlate sur le dos ». Que pensez-vous de ces propos tenus par un ancien employé ?

    Meta devrait-il publiquement préciser que les suppressions d'emploi ne se limitent pas aux employés les moins performants ?

    D'ailleurs, que pensez-vous de ce processus visant à modifier la note des employés si le bassin des moins performants ne parvenait pas à Meta d'atteindre ses objectifs de réduction de 5 % ?

    Comment ces licenciements peuvent-ils affecter la motivation et la loyauté des employés restants ?

    Meta risque-t-elle de perdre des talents clés et d’avoir des difficultés à recruter à l’avenir ?

    Ces suppressions de postes vont-elles réellement améliorer l’efficacité de l’entreprise ou pourraient-elles, au contraire, la fragiliser ?
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  7. #67
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    Par défaut Meta mal ou ?
    « Le plus difficile, c'est que Meta déclare publiquement qu'elle supprime les employés les moins performants, ce qui donne l'impression que nous avons la lettre écarlate sur le dos ». Que pensez-vous de ces propos tenus par un ancien employé ?
    ...
    Sig
    ...

    Vive l'I.A qui a décidé seule dans son coin qui était à jeter ! Les moins performants ? sur quel(s) critère(s)...
    What else ?

  8. #68
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    Par défaut Meta tient une liste secrète d'anciens employés "à ne pas réembaucher"
    Meta tient une liste secrète d'anciens employés "à ne pas réembaucher", les travailleurs pourraient être mis sur liste noire simplement parce qu'ils n'ont pas été appréciés par un directeur.

    Un rapport montre que Meta maintient une liste secrète de personnes à ne pas réengager pour les anciens employés. Il y a eu des dizaines de cas de travailleurs licenciés qui ont été rejetés alors qu'ils essayaient d'être réembauchés chez Meta, même s'ils avaient satisfait ou dépassé les attentes au cours de leur emploi précédent chez le géant de la technologie. Les travailleurs pourraient être mis sur liste noire simplement parce qu'ils ne sont pas appréciés par un directeur.

    Meta Platforms, anciennement nommé Facebook, est un conglomérat technologique multinational américain. La société possède et exploite Facebook, Instagram, Threads et WhatsApp, entre autres produits et services. La publicité représente 97,8 % de ses revenus. Meta se classe parmi les plus grandes entreprises américaines de technologies de l'information, aux côtés des autres Big Five : Alphabet (Google), Amazon, Apple et Microsoft.

    En janvier 2025, Meta a annoncé qu'elle prévoyait de supprimer environ 5 % de ses effectifs en ciblant les employés les moins performants de l'entreprise, en prévision d'une année qui s'annonce "intense", selon le PDG Mark Zuckerberg. Cependant, les récentes vagues de licenciements chez Meta ont pris de court certains employés, qui affirment ne pas être des "low-performers" et se questionnent sur les critères ayant mené à leur éviction.

    Malgré l’annonce en amont d’une restructuration majeure par Mark Zuckerberg, de nombreux travailleurs pensaient être à l’abri, notamment en raison de leurs performances jugées solides. Cependant, plusieurs employés de Meta qui ont déclaré avoir reçu une évaluation positive de leurs performances lors de leur évaluation de mi-année l'année dernière ont vu leur emploi supprimé, alors que l'entreprise s'est séparée de près de 4 000 travailleurs dans le cadre de sa dernière série de suppressions d'emplois.

    Un rapport de Business Insider révèle que Meta tiendrait une liste secrète d'anciens employés que l'entreprise ne réembauchera pas, pour des raisons inconnues. Même si un ancien membre du personnel s'est montré très performant pendant son séjour chez Meta, le fait de figurer sur cette liste signifie qu'il ne reviendra pas dans l'entreprise, quelle que soit sa fonction.


    Meta a licencié plus d'employés que la plupart des autres entreprises depuis 2020, environ 35 600. Selon un rapport, l'un d'entre eux était un ingénieur qui a perdu son emploi après quatre ans au sein de l'entreprise, bien que ses supérieurs l'aient félicité à plusieurs reprises et lui aient dit que son travail était "crucial". Ils ont également été informés que le licenciement était une décision commerciale et que de nombreux responsables souhaitaient qu'ils reviennent dans l'entreprise et au sein de leurs équipes.

    Cependant, le fait de postuler à vingt postes chez Meta dans l'année qui a suivi le licenciement n'a rien donné à l'ex-salarié. Les responsables du recrutement se sont montrés intéressés par son retour et ont organisé des entretiens d'embauche avec les recruteurs, mais ces derniers les ont ensuite relégués à l'arrière-plan. Après avoir demandé pourquoi cela se produisait, l'ingénieur s'est vu répondre qu'il était considéré comme "inéligible pour un nouveau recrutement", et c'est alors qu'il s'est rendu compte qu'il figurait sur une sorte de liste.

    Cet incident n'est pas le seul. Il y a eu des dizaines de cas de travailleurs licenciés qui ont été rejetés alors qu'ils essayaient d'être réembauchés chez Meta, même s'ils avaient satisfait ou dépassé les attentes au cours de leur emploi précédent chez le géant de la technologie. Cinq anciens employés, dont deux cadres, ont tous déclaré que Meta conservait des listes internes d'anciens travailleurs "à ne pas réembaucher".

    Bien qu'il existe des raisons évidentes pour lesquelles un employé peut se retrouver sur l'une de ces listes, comme le vol de données confidentielles de Meta ou un rendement constamment médiocre, un ancien manager a déclaré qu'il n'était pas difficile de faire ajouter le nom de quelqu'un, en particulier si un manager n'aimait pas la personne.

    Le fait que Meta interdise à d'anciens travailleurs d'être réembauchés sans raison valable et ne les informe pas de la décision est une pratique inhabituelle dans l'industrie technologique. Lazlo Bock, responsable des opérations humaines chez Google pendant dix ans, jusqu'en 2016, a déclaré qu'il s'agissait d'une pratique "incroyablement rare. C'est très, très rare". Block a déclaré qu'il n'avait jamais entendu parler d'entreprises qui maintenaient des listes de personnes à ne pas réembaucher. Cependant, d'autres acteurs du secteur technologique affirment que Meta n'est pas la seule entreprise à disposer de telles listes, mais qu'on n'en parle pas.

    Il est à noter que les listes de ce type ne sont pas illégales, à moins qu'elles ne soient discriminatoires à l'égard de caractéristiques protégées.

    Quant à savoir pourquoi les gens voudraient être réembauchés par un employeur qui les a licenciés, l'un d'entre eux a déclaré : "C'est la pire entreprise pour laquelle j'ai jamais travaillé. Mais c'est aussi celle qui paie le mieux. Si je pouvais y rester quelques années de plus et gagner de l'argent, je le ferais." Une ancienne recruteuse de Meta confirmait cela en 2023. Elle expliquait notamment qu'elle était payée 190 000 dollars l'année à ne rien faire et que Meta embauchait des talents pour empêcher la concurrence de les avoir.

    Source : Business Insider

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur une telle liste ?

    Voir aussi :

    Mark Zuckerberg licencie "une vingtaine" d'employés de Meta qui ont divulgué des informations sur l'entreprise aux médias, quelques semaines après s'être plaint de ces fuites

    Une fuite de données révèle la liste noire secrète de Facebook des "personnes et organisations dangereuses", soit un total de plus de 4 000 personnes, groupes et entités diverses

    Révélation sur les plus gros salaires de la big Tech (GAFAM) : Meta, Alphabet, Nvidia et Microsoft en tête de la générosité, pour les PDG, les plus gros gagnants sont chez Apple, Microsoft et Nvidia
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  9. #69
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
    Certains industriels sont connus pour avoir une politique de ne jamais réembauché des ex-employés.
    Ceci n'est formalisé nul part mais la rumeur est suffisamment persistance pour que ce soit considéré comme une forme de méthode de rétention du personnel.
    Quel est votre avis sur une telle liste ?
    Ces listes existent même d'une façon informelles, chaque secteur semble être un petit secteur, et plus ou moins tout le monde connait les "loups blancs" dont tout le monde essaye de se débarrasser.
    Le réseau fini de faire le travail
    "Hey Gérard, je vais prendre Marcel Dupont"
    "Surtout pas, il est passé par chez moi, il m'a fallu 6 mois pour m'en débarrasser. Il était passé chez Kevin, qui a vite fait comme moi"

    Pour ce qui est des licenciement indirects, ça existe aussi pas mal.
    Je n'ai connu ou vu ça que pour des cas isolés mais je n'ai pas beaucoup de doutes qu'une entreprise essaye de globaliser ça.

    PS : n'acceptez jamais de signer un document de licenciement ou de rupture de contrat si votre entreprise vous donne un délai déraisonnable (< 1 journée) avec interdiction de le faire lire par un tiers.
    Idéalement faites vous accompagner par un juriste du droit du travail (j'ai fait appel à un ami mais les syndicats ou des associations peuvent vous aider)

  10. #70
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Les travailleurs pourraient être mis sur liste noire simplement parce qu'ils ne sont pas appréciés par un directeur.
    Il est possible que ça se passe comme ça dans la plupart des entreprises.
    Si un directeur déteste un travailleur, il va demander à ce qu'on le rembauche jamais.

    Il faudrait voir si la liste noire est précise, il est impossible de le savoir, mais est-ce que pour chaque entrée il est précisé quel directeur reproche quoi à cet ex employé ?
    Parce que quand un directeur part il y a peut-être moyen de supprimer des noms de la liste noire.

    En principe il y a une histoire d'amour propre, après avoir démissionné ou t'être fait virer d'une entreprise, t'as pas envie d'y retourner.
    C'est l'entreprise qui est dans la liste noire du travailleur.

    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Quant à savoir pourquoi les gens voudraient être réembauchés par un employeur qui les a licenciés, l'un d'entre eux a déclaré : "C'est la pire entreprise pour laquelle j'ai jamais travaillé. Mais c'est aussi celle qui paie le mieux. Si je pouvais y rester quelques années de plus et gagner de l'argent, je le ferais." Une ancienne recruteuse de Meta confirmait cela en 2023. Elle expliquait notamment qu'elle était payée 190 000 dollars l'année à ne rien faire et que Meta embauchait des talents pour empêcher la concurrence de les avoir.
    Il y a des gens qui ne supportent pas d'être payé à rien faire. Ce n'est pas le cas de cette femme, mais j'ai entendu parler d'assistant qui déprimaient car on ne leur donnaient aucune tâche, si je me rappelle bien il devait y avoir une histoire de supérieur qui ne déléguait rien.

  11. #71
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    c'est du flanc.

    ces listes même si elles existe ne dur pas très longtemps. Au delà de 10-15ans, tous le personnel de la boite a changé, la liste disparu au fond d'un classeur ou dans une archive numérique voir supprimé tous simplement par le dernier grouillot qu'il l'avait dans son pc sur un fichier excel.

    Sinon au pire changer de région. Entre Paris, Lyon, Toulouse, Strasbourg, Grenoble, Marseille y'a du choix, voir même faire un tour en Suisse/Belgique/Luxembourg.
    Aux USA sa doit etre encore plus extrême vu la taille du pays.
    Le choix d'opportunités ne manque pas, c'est pas une boite blacklisté qui va faire mal à sa carrière.
    Au pire envisager une carrière dans la fonction publique voir une reconversion dans un autre métier annexe au métier d'ingénieur en l'informatique.


    Enfin au salarié aussi de bien se comporter, il faut voir les raisons de ce retrouver sur cette liste. Juste un manager capricieux ou vraiment le salarié ne glandait rien et est venu shooté au taff et a cassé la nouvelle voiture du chef.
    Ou encore un salarié qui veut nuire à la boite juste car il n'a pas eu son augmentation et fait le maximum pour saboter les projets.
    Ces cas la existe, j'en ai vu dans ma vie et personne n'a envie de "travailler" avec eux.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  12. #72
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    Par défaut Google paie certains de ses employés spécialisés dans l'IA pour qu'ils ne fassent rien pendant un an
    Google paie certains de ses employés spécialisés dans l'IA pour qu'ils ne fassent rien pendant un an plutôt que de rejoindre ses rivaux,
    une stratégie défensive symptomatique d’une guerre des talents qui vire à l’absurde

    Dans la course effrénée à la domination de l’intelligence artificielle, tous les coups semblent permis — même les plus contre-intuitifs. Selon plusieurs sources proches du dossier, Google aurait récemment offert à certains membres clés de ses équipes IA un salaire à six voire sept chiffres pour... rester chez eux. Objectif : les empêcher de rejoindre des rivaux stratégiques comme OpenAI, Anthropic, ou encore des start-ups prometteuses financées par des fonds voraces. La stratégie est similaire à celle de Meta qui a également embauché des talents uniquement pour court-circuiter le concurrence. Cette situation met en exergue l’intensité de la guerre des talents qui secoue la Silicon Valley. Elle souligne aussi la complexité de la stratégie des entreprises technologiques, qui oscille entre prudence, paranoïa et panique silencieuse.

    DeepMind, la division IA de Google, a eu recours à des accords de non-concurrence « agressifs » pour certains employés de l'IA au Royaume-Uni, qui leur interdisent de travailler pour des concurrents pendant une période pouvant aller jusqu'à un an, rapporte Business Insider.

    Certains sont payés pendant cette période, ce qui équivaut à une longue période de congés payés. Mais cette pratique peut faire en sorte que les chercheurs se sentent exclus du rythme rapide des progrès de l'IA, a rapporté BI.

    Le mois dernier, le vice-président de l'IA chez Microsoft a publié sur X un article expliquant que le personnel de DeepMind le contactait « en désespoir de cause » pour échapper à leurs clauses de non-concurrence :

    Chers @GoogDeepMind ers, Tout d'abord, félicitations pour les nouveaux modèles impressionnants.

    Chaque semaine, l'un d'entre vous me contacte, désespéré, pour me demander comment échapper à son préavis et à sa clause de non-concurrence. Vous me demandez également un emploi parce que votre manager vous a expliqué que c'était le moyen d'obtenir une promotion, mais je m'éloigne du sujet.

    S'il vous plaît, ne vous adressez pas à moi. Tendez plutôt la main à l'autre. Ce sont vos responsables qui s'en chargent. Parlez-leur. @koraykv et @douglas_eck ont tous deux dit qu'ils étaient contre, alors commencez par là.

    Surtout, ne signez pas ces contrats. Aucune entreprise américaine ne devrait avoir autant de pouvoir, surtout en Europe. C'est un abus de pouvoir, qui ne justifie aucune fin.
    Et de continuer en disant :

    Et surtout : exprimez-vous comme je le fais.

    Nous voulons amener l'IA dans un monde où les gens peuvent s'exprimer et s'engager dans un dialogue respectueux sur les choix éthiques. Les entreprises américaines spécialisées dans l'IA en ont également besoin pour rester compétitives et permettre aux bonnes idées de prospérer.

    Dans n'importe quelle autre entreprise, et pas seulement chez Google, les chercheurs et ingénieurs talentueux en IA ne devraient JAMAIS signer plus de trois mois. Oui, c'est facultatif. Ils sont tous désespérément à la recherche de votre talent. Soyons réalistes, ni Elon ni aucun autre dirigeant d'une entreprise d'IA ne peut coder un modèle de diffusion pour sauver sa vie. Et encore moins d'innover la prochaine grande chose.

    Vous pouvez dire non. Vous pouvez limiter la durée à 1 ou 3 mois. C'est votre décision. S'ils ne vous donnent pas cela, les autres le feront.

    Les ingénieurs en IA valent cher et c'est pourquoi les entreprises préfèrent nous payer pour que nous restions chez nous et que nous ne travaillions pas pour des concurrents ou que nous créions nos propres start-ups. Elles ne sont pas compétitives et c'est la pire chose à faire pour l'Europe, les États-Unis ou tout autre pays.
    Un congé payé version IA : être loyal ou être inactif ?

    La situation paraît surréaliste : des ingénieurs, chercheurs et scientifiques de haut niveau seraient mis « en congé » tout en continuant de percevoir leur rémunération sans avoir la possibilité de postuler dans la concurrence. En effet, certains membres du personnel de Google DeepMind au Royaume-Uni sont soumis à des accords de non-concurrence qui les empêchent de travailler pour un concurrent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 mois après la fin de leur emploi chez Google, selon quatre anciens employés ayant une connaissance directe de la question et qui ont demandé à rester anonymes parce qu'ils n'étaient pas autorisés à partager ces détails avec la presse.

    Les clauses de non-concurrence agressives sont l'un des outils dont disposent les entreprises technologiques pour conserver un avantage concurrentiel dans la guerre de l'intelligence artificielle, qui ne montre aucun signe de ralentissement, les entreprises lançant rapidement de nouveaux modèles et produits à la pointe de la technologie. Lorsqu'un employé signe un tel contrat, il s'engage à ne pas travailler pour une entreprise concurrente pendant une certaine période.

    Google DeepMind a mis certains employés ayant signé une clause de non-concurrence en congé prolongé. Ces employés sont toujours payés par DeepMind mais ne travaillent plus pour elle pendant la durée de l'accord de non-concurrence.

    Plusieurs facteurs, dont l'ancienneté d'un employé de DeepMind et l'importance de son travail pour l'entreprise, déterminent la durée des clauses de non-concurrence, ont indiqué ces personnes. Deux des anciens employés ont déclaré que les clauses de non-concurrence de six mois sont courantes parmi les employés de DeepMind, y compris pour les contributeurs individuels travaillant sur les modèles d'IA Gemini de Google. Il y a eu des cas où des chercheurs plus expérimentés ont reçu des stipulations d'une durée d'un an, ont-ils dit.

    « Nos contrats de travail sont conformes aux normes du marché », a déclaré un porte-parole de Google. « Compte tenu de la nature sensible de notre travail, nous utilisons les clauses de non-concurrence de manière sélective pour protéger nos intérêts légitimes. »

    Alors que le domaine de l'IA s'est épanoui au cours des deux dernières années avec de nouvelles startups et des opportunités dans des entreprises technologiques de poids, certains employés de DeepMind estiment que leurs longues clauses de non concurrence ont limité leur mouvement.

    « Qui veut vous engager pour commencer dans un an ? », a déclaré un ancien employé de DeepMind. « C'est une éternité dans le domaine de l'IA ».

    Des clauses de non-concurrence qui varient

    Aux États-Unis, les lois sur les clauses de non-concurrence varient d'un État à l'autre, mais elles sont inapplicables en Californie, où Google et plusieurs autres géants de la technologie ont leur siège. Une nouvelle législation introduite en 2023 a élargi la loi californienne pour interdire l'application des clauses de non-concurrence conclues en dehors de l'État.

    Au Royaume-Uni, où se trouve le siège de DeepMind, les clauses de non-concurrence sont applicables si elles sont jugées raisonnables pour protéger les intérêts commerciaux légitimes de l'employeur.

    Cela peut poser un sérieux problème à certains talents de l'un des plus grands laboratoires d'IA au monde qui cherchent des opportunités de carrière ailleurs pendant une période d'essor de l'industrie, d'autant plus que certains des concurrents de DeepMind, comme OpenAI et Microsoft, développent leurs bureaux au Royaume-Uni et tentent de débaucher du personnel.
    Un ancien employé de DeepMind a déclaré qu'il connaissait des collègues qui envisageaient de quitter Londres pour travailler en Californie, simplement pour échapper à la clause de non-concurrence.

    La guerre des talents dans le domaine de l'IA

    Dans le passé, l'idée de recevoir une rémunération complète sans avoir travaillé pendant plusieurs mois ne semblait pas si mauvaise pour certains membres du personnel, mais dans la lutte acharnée pour les talents qui se déroule actuellement dans le domaine de l'IA, cela risque de devenir un problème.

    « Cela devient moins populaire maintenant parce qu'il y a beaucoup de startups cool qui ne seraient pas prêtes à attendre plus de six mois, donc les gens finissent par rater de bonnes opportunités », a déclaré un ancien employé de DeepMind.

    Un ancien employé de Google a déclaré que les clauses de non-concurrence qui prévalent dans le boom de l'IA générative contrastent fortement avec celles observées dans l'industrie technologique au cours de la décennie précédente, lorsque « les personnes travaillant sur certains des systèmes les plus précieux au monde » pouvaient plus facilement accepter une offre d'emploi ailleurs sans être liées par de tels accords.

    L'ancien employé a également établi un parallèle entre les clauses de non-concurrence dans le domaine de l'IA et celles en vigueur dans les fonds spéculatifs, où les clauses se sont avérées notoirement agressives.

    « L'IA est intéressante. Il semble que ce soit la première fois dans ma carrière que l'on assiste à une course folle, comme une course à l'espace », a déclaré l'ancien employé. « Les gens ont vraiment l'impression que le fait d'avoir six mois ou un an d'avance peut faire toute la différence.

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    Une ancienne recruteuse de Meta explique que l'entreprise embauchait des talents pour empêcher la concurrence de les avoir

    Maddie Macho, une influenceuse de l'emploi et coach de travail, a déclaré qu'elle n'avait presque rien fait en tant qu'employée de l'entreprise, qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp.

    Dans un clip TikTok, Maddie a déclaré:

    « Quand je travaillais chez Meta, j'étais recruteuse et nous ne devions embaucher personne pendant les six premiers mois, voire même la première année. C'est quelque chose qu'ils vous disent quand vous commencez. Cela m'a vraiment époustouflée. Je me suis dit "parfait, je vais juste faire ça pendant un an et faire de l'argent" ».

    Maddie a expliqué qu'elle avait passé ce temps à suivre le processus d'intégration « approfondi » de l'entreprise.

    « Mais voici la partie la plus folle : nous avons eu tellement de réunions d'équipe. Pourquoi nous réunissons-nous ? Nous n'embauchons personne ! De plus, je faisais partie d'une équipe où tout le monde était nouveau, donc aucun de nous n'embauchait qui que ce soit. Nous essayions tous de comprendre des choses auxquelles aucun de nous ne connaissait la réponse. Je demandais à ma patronne et elle disait "Je ne sais pas", parce qu'elle était aussi nouvelle ».

    « Le plus fou, c'est qu'ils ont embauché des gens pour faire ce travail, et par "faire ce travail", je veux dire qu'ils ont embauché des gens pour regarder les médias sociaux des gens », se souvient-elle dans une vidéo ultérieure. « C'est fou pour moi ».

    « Tout ce qu'ils faisaient, c'était accumuler des talents », dit-elle à propos de Meta à l'époque. Maddie suppose que l'une des raisons pour lesquelles Meta a tant investi dans ses recruteurs est qu'il leur a permis d'obtenir et de retenir les meilleurs talents, même s'ils n'avaient pas encore de place pour eux dans l'entreprise.

    « Ils avaient un tas de faux emplois pour pouvoir accumuler des talents et personne d'autre ne pouvait avancer », conclut-elle.

    @maddie_macho Replying to @surfacetension ♬ original sound - Maddie- Career Tips
    Dans la section des commentaires, les utilisateurs ont révélé que la situation de Maddie est plus courante que la plupart des gens ne le pensent.

    « Pareil ici ! Je gagnais beaucoup d'argent chez Amazon et je n'engageais personne. Collecté une signature de 80 000 $ et une indemnité de départ volontaire », a raconté un utilisateur.

    « Pareil… c'était étrange que mon travail le mieux payé ne me laisse RIEN faire de la journée. Et je n'étais même pas dans le recrutement », a affirmé un autre.

    « C'est clair !!! J'ai embauché 3 ingénieurs... Mais j'ai surtout joué au Bingo ! », a commenté un troisième.

    Cela dit, beaucoup étaient incrédules face à l'expérience de Maddie : « Être payé 190 000 pour ne rien faire, c'est fou », s'est exclamé un utilisateur.

    Google, géant ou gardien de prison dorée ?

    Le dilemme de Google est révélateur d’une époque où la valeur d’un talent IA ne réside plus uniquement dans ce qu’il produit, mais dans ce qu’il pourrait produire ailleurs. Mieux vaut donc le neutraliser… quitte à le payer à ne rien faire.

    C’est une logique de dissuasion plus proche du monde militaire que de l’innovation technologique. Et cela pourrait bien finir par se retourner contre ses promoteurs si cela devient la norme.

    Source : rapport

    Et vous ?

    Cette stratégie défensive marque-t-elle la fin d’une époque d’innovation ouverte dans l’IA ? Qu'est-ce qui pourrait, selon vous, expliquer cette situation ?

    Que pensez-vous du « gardening leave » généralisé dans un contexte où la recherche publique peine à recruter ?

    Peut-on encore parler d’émulation dans un secteur où les talents sont littéralement mis sous cloche ?

    Comment les start-ups peuvent-elles survivre à une guerre des talents aussi déséquilibrée ?

    L'État devrait-il intervenir pour éviter l’enfermement des compétences par les géants du numérique ?
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