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  1. #21
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    Par défaut Proxmox introduit un nouvel assistant d'importation pour faciliter la migration des machines virtuelles VMware
    Proxmox introduit un nouvel assistant d'importation visant à faciliter la migration des machines virtuelles VMware,
    suite au chaos engendré après le rachat de VMware par Broadcom dont l'explosion des coûts de renouvellement de vSphere

    Proxmox a introduit un nouvel assistant d’importation pour Proxmox Virtual Environment (VE), visant à simplifier le processus de migration pour l’importation des machines virtuelles VMware ESXi. Cette nouvelle fonctionnalité arrive à un moment important dans l’industrie, car elle vise à faciliter la transition pour les organisations cherchant à s’éloigner de vSphere de VMware en raison des coûts de renouvellement élevés.

    Broadcom a finalisé le rachat de VMware pour 61 milliards de dollars en novembre dernier. Le rachat a été suivi rapidement d'annonces sur la manière dont Broadcom prévoit de réorganiser la société de virtualisation en plusieurs divisions. Un mois plus tard, Broadcom a annoncé la fin des licences perpétuelles de VMware et le passage aux souscriptions à des abonnements. Dans un article publié le 15 janvier, VMware a confirmé qu'il met fin à un large éventail de produits en « fin de disponibilité » et que « ces produits ne sont plus disponibles à l'achat ». Après l'acquisition, Broadcom a laissé entendre qu'il mettrait en œuvre une politique de rationalisation et de simplification du portefeuille de VMware. Par conséquent, le portefeuille de la société de virtualisation sera réduit à quelques offres qui, selon Broadcom, seront axées sur sa meilleure technologie.

    VMware a dressé la liste des 56 produits et plateformes VMware qui disparaissent : « toutes les options de licence - y compris les licences perpétuelles, les licences de support et d'abonnement (SnS), les licences SaaS/hébergées et les abonnements, ainsi que toutes les éditions, suites et paramètres de tarification de chaque produit, sauf indication contraire - sont incluses dans cette annonce. Ces produits ne sont plus disponibles à l'achat ». VMware (Broadcom) a également déclaré dans sa courte note : « à l'avenir, au moment du renouvellement, les clients se verront proposer les meilleurs produits d'abonnement pour répondre à leurs besoins ».

    Les décisions impopulaires ne se sont pas limitées là : Broadcom a décidé de supprimer la version gratuite du logiciel de virtualisation ESXi. La version gratuite d'ESXi était utilisée par les bricoleurs et les amateurs, mais Broadcom ne veut que des clients payants désormais.

    Suite au rachat, Dell a opté pour mettre fin à son accord de distribution. Pour sa part, le CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe) dénonce les changements apportés par Broadcom aux licences logicielles de VMware. Le groupe industriel s'oppose à ce qu'il décrit comme une annulation unilatérale par Broadcom des conditions de licence pour des logiciels de virtualisation essentiels. Il affirme que « Broadcom rançonne le secteur du cloud en agissant de la sorte » et avertit que ces activités pourraient décimer le marché européen du cloud. Le CISPE demande une pause dans les résiliations de contrats et appelle les régulateurs européens à mener une enquête minutieuse sur les accords de licence logicielle de VMware et Broadcom.

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    Un assistant qui arrive à point nommé ?

    C'est dans ce contexte qu'a été présenté le nouvel assistant d'importation de Proxmox. Il est intégré au système de stockage existant de Proxmox VE, permettant une intégration directe dans l’API et l’interface utilisateur basée sur le Web de la plateforme. Il offre aux utilisateurs la possibilité d’importer des machines virtuelles VMware ESXi dans leur intégralité, traduisant la plupart des paramètres de configuration d’origine de la VM vers le modèle de configuration de Proxmox VE (tout en minimisant les temps d’arrêt).

    Actuellement, l’assistant d’importation est en version de prévisualisation technique, ayant été ajouté pendant le cycle de développement de Proxmox VE 8.2. Bien qu’il soit encore en développement actif, les premiers rapports suggèrent que l’assistant est stable et prometteur pour des améliorations futures, notamment l’ajout prévu de la prise en charge d’autres sources d’importation telles que les fichiers OVF/OVA.

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    Pour utiliser cette nouvelle fonctionnalité, les utilisateurs doivent d’abord configurer un nouveau stockage pour une source d’importation via l’interface Web de Proxmox VE. Après cette configuration, ils peuvent sélectionner le nouveau stockage, afficher toutes les machines virtuelles disponibles éligibles à l’importation et lancer le processus d’importation avec des options pour ajuster certains paramètres. Des modifications avancées peuvent être apportées après l’importation, garantissant aux utilisateurs la flexibilité d’affiner leurs configurations de machines virtuelles.

    À l’heure actuelle, l’assistant d’importation prend en charge les versions ESXi de 6.5 à 8.0, avec certaines limitations concernant le stockage vSAN et les implications de performance lors de l’utilisation d’un vCenter comme source d’importation. Il est accessible en mettant à jour Proxmox VE vers des versions spécifiques des packages pve-manager et libpve-storage-perl, disponibles dans les référentiels pvetest et pve-no-subscription.

    Cet outil témoigne de l’engagement de Proxmox à fournir des solutions de virtualisation accessibles et open-source. En utilisant l’API officielle d’ESXi et en implémentant un système de fichiers dans l’espace utilisateur avec une mise en cache optimisée en Rust (un langage de programmation sûr, rapide et moderne idéal pour les tâches de niveau système), Proxmox vise à garantir que cette nouvelle fonctionnalité peut être intégrée en douceur dans son écosystème plus large.

    Proxmox VE 8.1 améliorations et fonctionnalités

    En novembre, Proxmox Server Solutions a publié la version 8.1 de sa plateforme de gestion de la virtualisation des serveurs, Proxmox Virtual Environment (VE). Cette dernière itération s'appuie sur les solides fondations établies par la version 8.0, qui a introduit des technologies telles que QEMU 7.1 et LXC 5, ainsi que la prise en charge de Ceph Quincy 17.2.

    La nouvelle version apporte un grand nombre d'améliorations, de corrections de bogues et, notamment, des fonctionnalités clés telles que la compatibilité Secure Boot et une pile SDN (Software-defined Network) complète. Proxmox VE 8.1 représente une mise à jour substantielle, améliorant la sécurité, les capacités réseau et les performances globales de la plateforme :
    • L'une des principales avancées de Proxmox VE 8.1 est la prise en charge de Secure Boot. Ce protocole de sécurité est essentiel pour protéger le processus de démarrage des ordinateurs, en veillant à ce que seuls les logiciels dotés d'une signature numérique valide soient exécutés au cours du démarrage. Grâce à l'inclusion d'un chargeur de démarrage signé, Proxmox VE peut désormais être installé de manière transparente dans des environnements où Secure Boot est actif, ce qui constitue une étape importante dans l'amélioration des capacités de sécurité de la plateforme.
    • Un autre point fort de cette version est l'intégration de la technologie SDN (Software-defined Network). Désormais un composant central, le SDN dans Proxmox VE permet aux utilisateurs de créer des zones et des réseaux virtuels (VNets) directement à partir de l'interface web. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour gérer des configurations de réseau complexes et des configurations multitenants. La flexibilité et l'évolutivité offertes par le SDN permettent de répondre aux divers besoins des entreprises, qu'il s'agisse de réseaux privés sur des nœuds individuels ou de réseaux superposés étendus sur plusieurs clusters.
    • La version 8.1 introduit également un nouveau système de notification flexible. Ce système adopte une approche basée sur la correspondance pour l'acheminement des notifications, ce qui permet aux utilisateurs de définir des cibles spécifiques pour différents types de notifications. Cette mise à jour offre aux administrateurs une plus grande précision dans la spécification des règles de notification, ce qui se traduit par des alertes mieux adaptées aux divers besoins opérationnels.

    Poursuivant sa prise en charge des solutions de stockage de pointe, Proxmox VE 8.1 ajoute la prise en charge de Ceph Reef 18.2.0, tout en maintenant la compatibilité avec Ceph Quincy 17.2.7. Ceph Reef apporte des défauts améliorés qui améliorent les performances et augmentent les vitesses de lecture, offrant un backend de stockage robuste et évolutif pour les environnements virtualisés.

    Proxmox VE 8.1 est basé sur Debian 12.2 ("Bookworm") et utilise le noyau Linux 6.5 comme valeur stable par défaut. Il intègre ZFS 2.2.0, y compris les corrections de bogues critiques de la version 2.2.1, ce qui garantit un système de fichiers fiable et performant. La plateforme reste libre et open-source, distribuée sous la licence publique générale GNU Affero, v3.

    Source : Proxmox

    Et vous ?

    Que pensez-vous des décisions de Broadcom suite aux rachats de VMware ? Laquelle/lesquelles vous semble la/les plus impopulaire(s) et ou vous affecte ?
    Une situation qui pourrait profiter à la concurrence ? Dans quelle mesure ?
    Avez-vous déjà utilisé Proxmox VE pour gérer vos machines virtuelles ? Partagez vos expériences et vos préférences.
    Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous envisageriez de migrer depuis VMware ESXi vers Proxmox VE ? Coûts, fonctionnalités, performances, etc. ?
    Quelles sont les fonctionnalités que vous aimeriez voir ajoutées à l’assistant d’importation de Proxmox ? Y a-t-il des améliorations spécifiques que vous attendez ?
    Pensez-vous que les solutions open-source comme Proxmox sont l’avenir de la virtualisation ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Quelles sont vos impressions générales sur l’intégration de Rust dans le développement de Proxmox VE ? Croyez-vous que cela améliore la stabilité et les performances ?

  2. #22
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    Par défaut
    Quelles sont les fonctionnalités que vous aimeriez voir ajoutées à l’assistant d’importation de Proxmox ?
    La possibilité d'effectuer une migration à chaud.

    Pensez-vous que les solutions open-source comme Proxmox sont l’avenir de la virtualisation ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Si les solutions payantes apportent un plus, pourquoi ne pas les utiliser ? Mais dans le cas de petite structure, avec quelques VM sur un seul hyperviseur : aucun intérêt. Et certaines solutions payantes tierces pouvant se greffer à Esx sont plus efficace dans certains cas que ce qui est proposé par VMWare. (rapport qualité/prix, complexité).

    Avec Hyper-V, on a une solution native pour les environnements Microsoft, avec KVM on a une solution pour environnements Linux, Proxmox étant un frontend utilisant KVM.

  3. #23
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    Par défaut Proxmox, une réponse à VM Ware
    Proxmox, la migration d'une VM s'effectue à chaud au sein d'un cluster et l'utilisation d'un stockage de type CEPH. Cette opération est aussi simple que de la création. Si l'option haute disponibilité est configurée, cela procure l'avantage que si un nœud (serveur) tombe en panne pour une raison quelconque, les machines virtuelles de ce serveur se déplaceront automatiquement vers un autre nœud. Pour ce faire, ils utilisent le quorum (un vote est effectué et le gagnant obtient les machines virtuelles du nœud défaillant).

    L'autre avantage provient des conteneurs LXC pour des services de type Linux, la gestion du service a une faible emprunte sur les performances globales. Cela change de VM Ware et au-delà de Docker.

    Après la migration d'une infrastructure VM Ware vers une plate-forme matérielle plus récente, assurant la production, les anciens matériels sont conservés à titre de développement, d'intégration et de recette, seul VM Ware a cédé la place à Proxmox 8 qui a migré et repris les VM. Celles sous Windows sont restées, les VM Linux sont converties en conteneur. A la vue des performances obtenues par cette plate-forme, VM Ware sera remis en cause lors de la prochaine migration matérielle.

    Cette migration a demandé pas mal d'huile de coude, par le changement des paradigmes, des habitudes, etc.

  4. #24
    Responsable Systèmes


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    Par défaut
    a migration d'une VM s'effectue à chaud au sein d'un cluster et l'utilisation d'un stockage de type CEPH.
    Cette option existe également avec VMWare et VSphere mais pas en gratuit.

    Ma remarque était sur la migration d'une VM Esx vers Proxmox qui ne peut pas se faire à chaud apperement, la VM peut être migrée de ESX vers Proxmox mais doit être à l'arrêt.

  5. #25
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    Par défaut Proxmox, un nouvel outil d'import ESXi
    Proxmox a surpris juste avant Pâques 2024 en publiant un nouvel assistant d'importation pour convertir les machines virtuelles VMware en Proxmox. Le nouvel assistant est disponible à partir de l'interface Web, ce qui rend le processus de conversion beaucoup plus facile et simple.

    Le package Proxmox ajouté est pve-esxi-import-tools et a été développé pour Proxmox 8.2, mais dans le référentiel de test, il est déjà disponible. La condition est que votre serveur Proxmox soit au niveau de 8.1.10 minimum, et vous devez ajouter le dépôt de test. Ensuite, il suffit d'ajouter le référentiel ESXi à l’environnement de stockage de Proxmox. Sur le coté gauche apparaît le stockage ESXi, en l'ouvrant, à droite s'affichent toutes les VM disponibles. Il suffit d'en sélectionner une, de cliquer le bouton « import » et de suivre le guide pour l'importer.

  6. #26
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    C'est devenu n'importe quoi cette histoire de licences VMWare...
    OVH a par exemple annoncé l'augmentation d'environ 50% de son offre Private Cloud VMWare

  7. #27
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    Par défaut
    La difficulté rencontrée par nombre d'entreprises face à l'attitude de Broadcom est une trop forte dépendance à une technologie propriétaire d'un fournisseur.
    Bon courage pour changer/migrer mais la concurrence est là, et Broadcom s'en mordra les doigts dans un avenir proche

  8. #28
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    Par défaut Les fournisseurs européens de services cloud dénoncent les pratiques commerciales déloyales de Broadcom
    Les fournisseurs européens de services cloud dénoncent les augmentations de prix par Broadcom et ses conditions déloyales d'octroi de licences logicielles
    ainsi que la vente groupée de produits

    Les récentes modifications apportées par Broadcom aux conditions d'attribution de licence pour les produits VMware et pour répondre à d'autres préoccupations ne convainquent pas la communauté. Les critiques de Broadcom, dont le groupe industriel européen CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe), ont rejeté ses changements, affirmant qu'ils ne répondent pas à leurs plaintes concernant les augmentations de prix présumées, les conditions déloyales d'octroi de licences logicielles et la vente groupée de produits. Broadcom a contrarié les fournisseurs de services cloud en entreprenant une restructuration controversée après le rachat de VMware.

    Le PDG de Broadcom, Hock Tan, a annoncé la semaine dernière une série de modifications des conditions de licence de VMware. Ces modifications ont été apportées en réponse aux plaintes de certains utilisateurs professionnels européens et d'un groupe commercial. Ces changements comprennent des réductions de prix pour les plateformes de VMware et des dispositions permettant aux clients de transférer leurs charges de travail des centres de données sur site vers des fournisseurs cloud et entre différentes plateformes cloud. Broadcom a reconnu avoir créé des malaises avec les changements initiaux apportés à VMware.


    Cependant, des critiques telles que le groupe commercial CISPE, qui représente des membres tels qu'AWS (Amazon Web Services) et 26 fournisseurs européens de services de cloud computing, ainsi que l'association française des utilisateurs professionnels Cigref et le fournisseur autrichien de services cloud Anexia, ont repoussé les efforts de Broadcom. Ils ont soutenu que le problème de fond se situe au-delà du modèle de licence d'abonnement de Broadcom. Ils estiment que cette mise à jour ne répond pas à leurs plaintes au sujet des changements apportés à la tarification à la suite l'acquisition VMware l'année dernière.

    « En cherchant à présenter cette décision comme favorable à la concurrence et à l'innovation par l'adoption d'une approche d'octroi de licences par abonnement, Broadcom tente d'obscurcir les principaux enjeux de ce litige », a écrit le CISPE dans un communiqué sur son site. Le CISPE résume le problème comme suit :

    Citation Envoyé par CISPE

    Le modèle de licence par abonnement n'a jamais été un problème ; en effet, les membres de la CISPE et leurs clients l'utilisent déjà. Ce qui menace la viabilité économique de nombreux services cloud utilisés par les clients en Europe, ce sont les hausses de prix massives et injustifiables, le regroupement des produits, la modification de la base de facturation et l'imposition de conditions de licence logicielle injustes qui limitent le choix et enferment les clients et les partenaires.
    Broadcom a déclaré qu'il offrait plus de choix à ses clients et à ses partenaires. « Notre offre simplifiée à un prix considérablement réduit répond aux commentaires des clients et vise à faciliter la gestion transparente de la charge de travail », a déclaré l'entreprise dans un communiqué. Le PDG de Broadcom défend ces mesures comme des moyens d'innovation et une meilleure réponse aux besoins des clients, mais les réactions négatives persistent. Dans son communiqué, le CISPE décrit chacun des problèmes comme suit :

    L'octroi de licences anti-cloud

    Les licences d'abonnement devraient permettre des modèles flexibles de paiement à l'utilisation qui aident les clients et les fournisseurs à adapter les ressources à la demande. Les nouvelles conditions de Broadcom vont à l'encontre de ce principe et sont essentiellement anti-cloud, car elles obligent les partenaires à s'engager et à payer à l'avance pour une capacité de virtualisation dont ils n'auront peut-être jamais besoin.

    Au lieu de payer au fur et à mesure de la consommation réelle (sur la base de la mémoire utilisée), comme c'est le cas pour l'infrastructure cloud et pour VMware auparavant, les nouvelles conditions insistent sur l'engagement initial pour une capacité de trois ans basée sur les cœurs de serveur qui pourraient être utilisés. C'est comme si l'on était obligé de payer à l'avance une flotte de taxis que l'on n'utilisera peut-être pas au cours des trois prochaines années !

    « Les pratiques déloyales des éditeurs de logiciels dominants en matière de licences logicielles portent atteinte à la valeur fondamentale du cloud, à savoir la capacité de fournir les services dont une entreprise a besoin au moment et à l'endroit où elle en a besoin », indique le communiqué du CISPE.

    Remuer le couteau dans la plaie

    Selon le communiqué, l'offre de poursuivre le support des correctifs "zero-day" pour les clients sous licence perpétuelle est insultante dans ses limites. Le fait de ne promettre rien de plus que de corriger les failles logicielles critiques qui apparaissent dans le produit, à moins que le client ne décide de passer à la nouvelle licence d'abonnement, frise le racket.

    Faire la leçon aux clients

    Enfin, le communiqué indique qu'en faisant la leçon aux clients sur ce dont ils ont besoin et en insistant, contre toute évidence, sur le fait que les nouveaux prix sont plus bas, Broadcom illustre une nouvelle fois sa capacité et son inclination à agir de manière indépendante et contre les intérêts de ses clients et partenaires.

    Les nouvelles offres groupées, le passage d'une tarification basée sur la mémoire à une tarification basée sur le cœur et le retrait de certains produits populaires signifient que l'expérience universelle des membres de la CISPE et de la coalition plus large de clients est que les prix ne sont pas plus bas, mais qu'ils ont en fait augmenté par des facteurs de 6, 10 ou même 12 fois.

    L'impact critique des régulateurs

    « Broadcom a présenté quelques concessions très mineures comme la preuve qu'il est à l'écoute des préoccupations du marché. Mais il nous semble que cette tentative, bien qu'insatisfaisante, de détourner la colère, a été motivée par la demande d'information que la Commission européenne a envoyée à Broadcom la semaine dernière », indique le CISPE.

    Selon le CISPE, aucun de ses membres ni la coalition plus large de clients avec laquelle le groupe travaille n'a fait état d'un engagement direct ou d'une offre de discussion ou de négociation de ces conditions de la part de Broadcom. Le CISPE a exhorté les régulateurs antitrust de l'UE à ouvrir une enquête sur la question.

    Citation Envoyé par CISPE

    Le CISPE se félicite de l'implication de la Commission européenne et la remercie pour cette interaction importante. Nous savons que nous pouvons compter sur le soutien des organisations représentant les utilisateurs professionnels européens, dont le Cigref, avec lesquelles nous travaillons pour trouver des solutions et des alternatives aux défis auxquels sont confrontés tous les clients historiques de VMware chez Broadcom.

    Les entreprises de logiciels dominantes se sentent de plus en plus libres de recourir à des pratiques déloyales en matière de licences de logiciels pour fausser les marchés en leur faveur. Nous l'avons vu avec Microsoft et maintenant avec Broadcom. La possibilité pour les fournisseurs de logiciels dominants de choisir unilatéralement les gagnants en décidant qui peut et qui ne peut pas utiliser leurs logiciels sous licence est une forme évidente de discrimination.

    Nous demandons instamment à la Commission européenne et aux autres régulateurs puissants d'agir maintenant pour mettre fin à cette vague d'abus qui nuit à la transition de l'Europe vers le cloud et à la croissance numérique. Des enquêtes formelles sont nécessaires dès maintenant.
    Depuis le rachat de VMware en novembre 2023, Broadcom s'est lancé dans une refonte complète des licences logicielles de l'entreprise, ce qui a suscité de nombreuses critiques de la part des clients. Broadcom a balayé le programme de partenariat de VMware et l'a remplacé par le sien. Le fabricant de puces a également introduit l'obligation pour ceux qui offrent des produits VMware en tant que service de disposer d'au moins 3 500 cœurs en production pour pouvoir obtenir une licence. Ces licences couvrent plusieurs années. Broadcom avait prévenu en mars qu'il cesserait de vendre des licences aux petits clouds.

    Cela empêchera les fournisseurs de proposer des produits VMware en tant que service et nécessitera probablement une migration soudaine et non demandée de leurs clients. Les analystes ont révélé que peu d'opérateurs de clouds utilisant les produits de VMware exploitent 3 500 cœurs, et la plupart d'entre eux sont donc confrontés à un avenir très incertain. Broadcom désignera les petits opérateurs de clouds non admis dans son programme de distribution comme des fournisseurs "secondaires" qui pourront à l'avenir acheter des licences auprès des opérateurs "primaires" qui répondent à l'exigence des 3 500 cœurs.

    Cependant, une organisation familière avec cet arrangement a déclaré à The Register que cela n'a pas été bien perçu, car les partenaires primaires devront prendre en charge le logiciel VMware pour les partenaires secondaires. Les partenaires principaux sont configurés pour héberger plusieurs locataires, de sorte que la gestion des opérateurs secondaires ne serait pas une complication majeure, mais les partenaires principaux fournissent rarement, voire jamais, une assistance logicielle au même niveau qu'un fournisseur. Certains critiques estiment que cet arrangement n'est pas viable pour les opérateurs secondaires.

    Le mois dernier, le CISPE dénonçait les changements apportés par Broadcom aux licences logicielles de VMware. Le groupe industriel s'oppose à ce qu'il décrit comme une annulation unilatérale par Broadcom des conditions de licence pour des logiciels de virtualisation essentiels. Il affirme que "Broadcom rançonne le secteur du cloud en agissant de la sorte" et avertit que ces activités pourraient décimer le marché européen du cloud. Le CISPE a demandé une pause dans les résiliations de contrats et a appelé les régulateurs européens à mener une enquête minutieuse sur les accords de licence logicielle de VMware et Broadcom.

    Source : communiqué du CISPE

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des faits exposés par le CISPE et ses partenaires pour rejeter les changements apportés par Broadcom ?

    Voir aussi

    Après 114 jours de changement, le PDG de Broadcom avoue le « malaise » lié à VMware, les changements comprennent la reprise des comptes clients, la transition vers des licences d'abonnement

    Le groupe industriel européen CISPE accuse Broadcom de rançonner le secteur du cloud en modifiant les licences logicielles de VMware, et demande l'ouverture d'une enquête sur le fabricant de puces

    VMware, propriété de Broadcom, supprime la version gratuite du logiciel de virtualisation ESXi, un changement qui pourrait avoir un impact sur le pipeline d'adoption du produit

  9. #29
    Communiqués de presse

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    Par défaut VMware Fusion Pro est désormais disponible gratuitement pour un usage personnel
    VMware Fusion Pro est désormais disponible gratuitement pour un usage personnel et un modèle d'abonnement pour un usage commercial, VMware Workstation Player et Fusion Player sont abandonnés

    VMWare a rendu Workstation Pro et Fusion Pro gratuits pour un usage personnel, permettant ainsi aux particuliers et aux étudiants de mettre en place leurs propres laboratoires de test virtualisés et de jouer avec un autre système d'exploitation à peu de frais, voire gratuitement.

    Depuis que Broadcom a conclu l'acquisition de VMware en novembre pour 61 milliards de dollars, la situation est quelque peu incertaine. L'entreprise a annoncé la cession de sa division End-User Computing (EUC), la fin des licences perpétuelles et l'arrêt de l'offre gratuite de l'hyperviseur vSphere (ESXi). VMware a en effet annoncé que VMware Workstation Pro et Fusion Pro étaient désormais gratuits pour un usage personnel.

    "La partie la plus excitante est que Fusion Pro et Workstation Pro auront désormais deux modèles de licence. Nous proposons désormais un abonnement gratuit pour un usage personnel ou un abonnement payant pour un usage commercial pour nos applications Pro", explique Michael Roy, chef de produit pour les produits Desktop Hypervisor. "Les utilisateurs décideront en fonction de leur cas d'utilisation si un abonnement commercial est nécessaire".

    Après avoir créé un compte VMware et installé Workstation Pro ou Fusion, vous serez accueilli par un écran vous demandant si vous utilisez le produit à des fins personnelles ou dans un cadre commercial. Vous devez entrer une clé de licence achetée si vous l'utilisez dans un cadre commercial. Cependant, pour les utilisateurs personnels, vous pouvez simplement sélectionner cette option, et le produit s'installera avec toutes ses fonctionnalités standard, sans aucune limitation.

    Ses produits complets étant désormais gratuits, VMware annonce qu'elle abandonne Workstation Player et Fusion Player et qu'ils ne sont plus disponibles à l'achat. Toutefois, comme les machines virtuelles utilisées dans Player sont compatibles avec leurs homologues Workstation Pro et Fusion Pro, la mise à niveau vers les versions complètes ne devrait pas poser de problème. Pour ceux qui utilisent les produits VMware Player, l'entreprise a fourni des instructions pour la mise à niveau vers les versions Pro.

    M. Roy explique que ces changements visent à simplifier la manière dont l'entreprise propose ses produits d'hyperviseur de bureau. "Avec le nouveau modèle commercial, nous avons réduit nos offres de groupes de produits à une seule UGS pour les utilisateurs qui ont besoin d'une licence d'utilisation commerciale", explique M. Roy. "Cette simplification élimine plus de 40 autres UGS et facilite plus que jamais l'établissement de devis et l'achat des applications VMware Desktop Hypervisor, Fusion Pro et Workstation Pro."



    VMware Fusion Pro : Désormais disponible gratuitement pour un usage personnel

    Les produits VMware Desktop Hypervisor Fusion et Workstation sont utilisés chaque jour par des millions de personnes pour exécuter des machines virtuelles sur leurs ordinateurs Windows, Linux et Mac. Ils permettent aux utilisateurs de créer rapidement et facilement des environnements "virtuels locaux" pour installer d'autres systèmes d'exploitation, s'initier à la technologie, créer et tester des logiciels, des systèmes complexes, des navigateurs, des applications, des jeux, etc.

    Pour de nombreux membres de la communauté VMware, Workstation et Fusion sont les premiers produits VMware qu'ils utilisent, et c'est un outil important pour comprendre la virtualisation ainsi que les principes fondamentaux de vSphere. En outre, les organisations commerciales tirent profit des applications de l'hyperviseur de bureau VMware pour un certain nombre de raisons, notamment le développement et le test d'applications et de systèmes et l'interaction avec leurs environnements vSphere.

    Avec l'intégration de Fusion et Workstation au sein de Broadcom, VMware annonce certains changements apportés à sa gamme de produits et à la manière dont ils les fournissent.

    VMware :

    Nous avons travaillé avec diligence sur des modifications importantes de notre gamme de produits afin d'apporter une valeur continue et durable à nos clients et à la communauté VMware dans son ensemble, et nous sommes ravis de pouvoir partager avec notre communauté les prochaines étapes de notre plan pour l'avenir des applications de l'hyperviseur de bureau VMware.

    L'objectif de ces changements est de simplifier la mise sur le marché des applications VMware Desktop Hypervisor, tout en continuant à soutenir la communauté élargie des utilisateurs de VMware Workstation et Fusion, qu'il s'agisse de produits gratuits ou payants.
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    Les applications Pro sont désormais gratuites pour un usage personnel et sous licence pour un usage commercial

    La partie la plus excitante est que Fusion Pro et Workstation Pro auront désormais deux modèles de licence. VMware propose désormais un abonnement gratuit pour un usage personnel ou un abonnement payant pour un usage commercial pour les applications Pro. Les utilisateurs décideront en fonction de leur cas d'utilisation si un abonnement commercial est nécessaire.

    Cela signifie que les utilisateurs quotidiens qui souhaitent disposer d'un laboratoire virtuel sur leur ordinateur Mac, Windows ou Linux peuvent le faire gratuitement en s'enregistrant et en téléchargeant les bits à partir du nouveau portail de téléchargement situé à l'adresse support.broadcom.com.

    Les clients qui utilisent Fusion et Workstation au travail ou pour le travail ont besoin d'un abonnement commercial payant, qui peut être acheté auprès d'un partenaire Broadcom Advantage agréé.


    Arrêt de la commercialisation de VMware Workstation Player + Fusion Player

    Les produits Pro complets étant gratuits pour un usage personnel et payants pour un usage commercial, VMware arrête la commercialisation de leurs homologues moins performants, VMware Workstation Player et VMware Fusion Player. Ils ne seront plus disponibles à l'achat. Les utilisateurs de ces produits Player à usage personnel peuvent passer gratuitement à la version Pro, plus complète. Workstation Player continuera d'être fourni avec Workstation Pro, comme c'est le cas aujourd'hui, et sera donc toujours disponible en tant qu'application.

    Les utilisateurs disposant d'une licence d'utilisation personnelle de Fusion Player peuvent simplement mettre à jour vers Fusion 13.5.2 et supprimer leur clé de licence. Vous devez mettre à jour vers la version 13.5.2, mais la suppression de la clé Player existante débloquera la licence complète "Pro for Personal Use" sans avoir besoin de clés supplémentaires.

    En ce qui concerne Workstation Player pour Windows et Linux, Workstation Pro nécessite un nouveau téléchargement et une nouvelle installation, mais sa licence est par défaut réservée à un usage personnel. Vous aurez besoin d'un compte client sur support.broadcom.com pour accéder aux téléchargements.

    Les clients de Fusion Player 13 et Workstation Player 17 disposant de licences commerciales continueront à voir leurs produits fonctionner et aucune nouvelle clé de licence n'est nécessaire pour continuer à utiliser ces versions. À l'expiration de la période de support actif, les clients sont encouragés à passer à la version Pro de ces produits pour bénéficier d'un support et de mises à jour continus.

    Fusion Player et Workstation Player continueront à être pris en charge par les clients existants, conformément à leurs dates de fin de vie et de fin de service.

    Tous les comptes clients actifs et les droits/licences actifs associés ont été migrés vers le portail client de Broadcom, de sorte que les clés de licence existantes s'y trouvent désormais.

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    Modèle d'abonnement pour l'utilisation commerciale

    Voici les informations concernant le modèle d'abonnement pour l'utilisation commerciale :

    VMware :

    Avec le nouveau modèle commercial, nous avons réduit nos offres de groupes de produits à une seule UGS pour les utilisateurs qui ont besoin d'une licence d'utilisation commerciale. Cette simplification élimine plus de 40 autres UGS et facilite plus que jamais l'établissement de devis et l'achat des applications VMware Desktop Hypervisor, Fusion Pro et Workstation Pro.

    Le nouvel abonnement à l'application Desktop Hypervisor peut être acheté auprès de n'importe quel partenaire Broadcom Advantage.

    Si vous n'avez pas encore de partenaire Broadcom, nous avons fait appel à un nouveau revendeur, Digital River, pour aider les clients sans avoir besoin d'un compte commercial préexistant. L'abonnement à VMware Desktop Hypervisor est vendu 120 $ par an et peut être acheté dans la nouvelle boutique en ligne à l'adresse suivante : https://store.cloudvista.com.

    Quels sont les avantages de l'abonnement pour les clients ?

    Le nouvel abonnement payant donne le droit d'utiliser Fusion Pro et Workstation Pro à des fins commerciales, sous réserve des conditions énoncées dans notre "Documentation spécifique du programme". Les abonnements fournissent des mises à jour continues du produit, à la fois majeures et mineures, pendant toute la durée de l'abonnement. Lorsqu'une version "majeure" sera publiée et nécessitera une nouvelle clé de licence, les clients pourront générer les nouvelles clés appropriées dans leur portail client Broadcom, de la même manière que cela fonctionnait dans le passé pour les clients ayant des "SnS" actifs. Conformément aux pratiques de Broadcom, les clients commerciaux bénéficieront également d'une assistance par l'intermédiaire du partenaire auprès duquel ils ont effectué leur achat.

    Y a-t-il des différences entre les produits gratuits et payants ?

    Le texte "This product is licensed for personal use only" dans l'interface utilisateur du produit n'est pas présent lorsqu'une licence commerciale est utilisée. Il n'y a pas d'autres différences fonctionnelles.
    Source : VMware

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur cette annonce ?
    Pensez-vous que cette initiative de VMware est crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Broadcom, le fabricant de puces, finalise l'acquisition de VMware : Une façon originale de perdre 60 milliards de dollars ?

    Après 114 jours de changement, le PDG de Broadcom avoue le « malaise » lié à VMware : les changements comprennent la reprise des comptes clients, la transition vers des licences d'abonnement

    Broadcom met fin aux licences perpétuelles de VMware, annonce le passage aux souscriptions à des abonnements et ravive le débat dans la Tech sur les avantages et inconvénients de chaque formule

  10. #30
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    Quel est votre avis sur cette annonce ?
    Je regarderais plutôt du coté de UTM. Qu'ils aillent se faire voir.

  11. #31
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    Par défaut VMware pourrait avoir perdu un client disposant de 24 000 machines virtuelles en raison de l'envolée des coûts
    VMware pourrait avoir perdu un client disposant de 24 000 machines virtuelles en raison de l'envolée spectaculaire des coûts de licence logicielle
    et des changements controversés introduits par Broadcom

    Computershare, l'opérateur mondial de registres d'actions boursières, semble avoir décidé de faire ses adieux à VMware. Le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a exprimé son indignation face à la situation qui prévaut chez VMware depuis l'acquisition de l'entreprise par le géant des semiconducteurs Broadcom. Computershare disposerait de 24 000 machines virtuelles VMware, mais face à l'envolée des coûts de licence et des changements controversés et incessants mis en œuvre par Broadcom, l'entreprise semble avoir pris la décision de migrer vers le concurrent Nutanix au cours de l'année prochaine. Un nouveau coup dur pour VMware.

    Broadcom a finalisé l'acquisition de VMware fin 2023 pour un montant de 69 milliards de dollars. Et presque immédiatement, le géant des semiconducteurs a déclenché une tempête de feu en apportant des changements majeurs au catalogue de produits de VMware, notamment en modifiant les licences logicielles et en mettant fin à certains produits. Ces modifications brutales ont impacté fortement les organisations, plusieurs clients ayant vu leurs coûts de licence multipliés par 12. Selon les acteurs européens du cloud, les "tactiques brutales" de Broadcom décimeront le marché indépendant de cloud computing de l'Europe.

    À en croire de récents témoignages, ces tactiques brutales semblent se retourner contre Broadcom. Lors de la conférence Next de Nutanix mardi à Barcelone, le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a évoqué le rachat de VMware par Broadcom. Sans nommer VMware spécifiquement, O'Connor a déclaré que lorsqu'il est arrivé dans l'entreprise il y a 18 mois, Computershare utilisait Nutanix AHV et un autre hyperviseur non nommé d'un "concurrent bien connu". (Il s'agit probablement d'un hyperviseur de VMware.) Bien qu'il aurait préféré consolider sur un seul, les chiffres n'avaient pas de sens à l'époque.


    Plus tard, il a reçu un appel téléphonique qui, selon lui, a eu lieu après ce qu'il a décrit comme "le changement". Au cours de cette conversation, on lui a indiqué un prix futur pour l'hyperviseur (sans nom) de Computershare qui représentait une augmentation d'un facteur de 10 à 15. La migration vers AHV a soudain pris tout son sens et O'Connor a appuyé sur la gâchette. Au cours de l'année prochaine, avant que cette facture massivement gonflée ne soit due, Computershare aura fini de migrer 24 000 machines virtuelles vers l'infrastructure de Nutanix. Selon ses dires, cette décision serait rentabilisée en seulement "quelques mois".

    « De manière surprenante, nous en sommes sortis beaucoup plus forts et allégés, avec une base de coûts inférieure à ce qu'elle était avant l'acquisition. Nous sommes en fait ravis que cela nous ait incités à faire ce que nous aurions dû faire de toute façon », a déclaré O'Connor. Bien que O'Connor ne mentionne jamais spécifiquement VMware par son nom, les faits présentés dans son discours laissent peu de doute sur le fait qu'il parlait de VMware. Ce récit est une mauvaise nouvelle pour Broadcom, car il montre que les organisations ne sont peut-être pas aussi dépendantes de VMware que sa nouvelle société mère aimerait le croire.

    VMware by Broadcom semble se focaliser sur "les activités à fort revenu et à forte marge" et a fixé le prix de ses produits juste en dessous du seuil de douleur pour les clients qui leur tiennent à cœur. L'on ignore si Broadcom se soucie de Computershare, mais Computershare est une grande entreprise. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 3,3 milliards de dollars l'année dernière, et ses 14 000 employés travaillent dans plus de 20 pays, au service de 40 000 clients et de 75 millions de clients finaux. Tout cela nécessite 24 000 machines virtuelles, ce qui n'est pas le plus grand parc existant, mais n'est certainement pas négligeable non plus.

    Andrew Phan, DSI de l'hôtel/casino Treasure Island, basé aux États-Unis, semble être arrivé à la même conclusion. Il a déclaré : « nous avons pris la décision de déplacer toutes nos charges de travail, y compris notre environnement critique 24×7, entièrement vers Nutanix lorsque nous avons appris que les prix de notre hyperviseur existant allaient plus que doubler ». Selon plusieurs analystes, l'augmentation habituelle des prix depuis l'acquisition est de 3 à 5 fois, avec des valeurs aberrantes occasionnelles comme dans le cas de Computershare. Ils estiment que l'expérience de Computershare pourrait être un signe annonciateur.

    Les analystes estiment en effet que les clients n'abandonneront pas VMware du jour au lendemain, mais petit à petit. « C'est en train de se produire. Il suffit pour s'en convaincre de voir le nombre impressionnant de sacs à dos VMware Explore qui se promenaient sur les stands de Nutanix .NEXT cette semaine », a déclaré Naveen Chhabra, analyste principal chez de Forrester Research. Les critiques affirment depuis longtemps que la stratégie de Broadcom consiste à acquérir des acteurs dont les clients ne peuvent pas se débarrasser. Ensuite, il tente de tirer le moindre profit de ces clients. De son côté, Broadcom nie ces allégations.

    Le mois dernier, le groupe industriel européen CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe) a publié un communiqué dans lequel il dénonce les augmentations de prix par Broadcom et ses conditions déloyales d'octroi de licences logicielles. Selon le CISPE, Broadcom rançonne le secteur du cloud en agissant de la sorte. Le groupe a averti que ces activités pourraient décimer le marché européen du cloud. Il a appelé les régulateurs européens à mener une enquête minutieuse sur les accords de licence logicielle de VMware et Broadcom. Les acteurs européens ont rejeté "les solutions" proposées par Broadcom en avril.

    Source : Kevin O'Connor, directeur technique de Computershare

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'abandon de VMware par des clients de longue date ?
    Que pensez-vous de la stratégie de Broadcom ? Le géant des puces cherche-t-il à tuer VMware ?
    Quelles sont les alternatives à VMware que vous conseillez ? Qu'est-ce qui explique vos différents choix ?
    Nutanix est-il une alternative viable pour les organisations et les développeurs qui fuient le chaos chez VMware ?

    Voir aussi

    Les fournisseurs européens de services cloud dénoncent les augmentations de prix par Broadcom et ses conditions déloyales d'octroi de licences logicielles, ainsi que la vente groupée de produits

    Après 114 jours de changement, le PDG de Broadcom avoue le « malaise » lié à VMware, les changements comprennent la reprise des comptes clients, la transition vers des licences d'abonnement

    Le groupe industriel européen CISPE accuse Broadcom de rançonner le secteur du cloud en modifiant les licences logicielles de VMware, et demande l'ouverture d'une enquête sur le fabricant de puces

  12. #32
    Responsable Systèmes


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    Je vais pas pleurer pour eux.

  13. #33
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    Une petite migration vers ProxMox ça vous tente ?

  14. #34
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    Par défaut 95 % des personnes interrogées ont déclaré que l'achat de VMware par Broadcom perturbait leur stratégie info
    95 % des personnes interrogées ont déclaré que l'achat de VMware par Broadcom perturbait leur stratégie informatique,
    46 % d'entre elles estimant qu'il s'agissait d'une perturbation extrême ou très importante

    L’industrie informatique a été secouée par l’annonce de l’acquisition de VMware par Broadcom, une transaction qui a suscité une vague d’inquiétudes parmi les professionnels du secteur. Une enquête récente menée auprès de responsables informatiques révèle que 95 % des répondants perçoivent cette acquisition comme une perturbation de leur stratégie informatique, avec 46 % la considérant comme extrêmement ou très perturbatrice.

    Après avoir acquis VMware, Broadcom a rapidement mis en œuvre des changements de grande ampleur qui ont suscité de vives réactions de la part du public. Une nouvelle enquête menée auprès de 300 directeurs informatiques d'entreprises clientes de VMware en Amérique du Nord donne un aperçu de la réaction des clients à la refonte de Broadcom.

    L'enquête publiée jeudi ne fournit pas les réactions de tous les clients de VMware, mais c'est la première fois que nous voyons des réponses de décideurs informatiques travaillant pour des entreprises qui paient pour des produits VMware. Elle fait écho aux inquiétudes exprimées lors de l'annonce de certains des changements les plus controversés apportés par Broadcom à VMware, comme la fin des licences perpétuelles et l'augmentation des coûts.

    CloudBolt Software a chargé Wakefield Research, une agence d'études de marché, de réaliser l'étude du 9 au 23 mai. Le rapport « CloudBolt Industry Insights Reality Report : VMware Acquisition Aftermath » comprend les réponses des employés de 150 entreprises de moins de 1 000 personnes et de 150 entreprises de plus de 1 000 personnes. Les auteurs du rapport précisent que les résultats sont sujets à une variation d'échantillonnage de ±5,7 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95 %.

    Notamment, Amazon Web Services (AWS) a commandé l'enquête en partenariat avec CloudBolt. Le partenariat entre AWS et VMware s'est heurté à un obstacle le mois dernier lorsque Broadcom a cessé d'autoriser AWS à revendre l'offre VMware Cloud on AWS, une décision qui a déçu AWS. Kyle Campos, CTPO de CloudBolt, a déclaré que l'implication d'AWS dans ce rapport se limitait à la prise en charge du coût de la recherche. Mais on peut comprendre pourquoi AWS s'intéresse au mécontentement des clients vis-à-vis de VMware.

    Citation Envoyé par CloudBolt
    Cette étude vise à fournir un aperçu opportun de l'impact réel sur les clients, de l'avenir de la base installée de VMware et du paysage du marché de la virtualisation et du cloud en comprenant comment les responsables informatiques réagissent actuellement aux changements massifs découlant de l'acquisition de Broadcom. Les résultats de l'étude peuvent aider les responsables informatiques à comprendre ce que pensent les autres entreprises et à naviguer dans l'incertitude pour prendre des décisions éclairées concernant leurs investissements dans VMware et leur stratégie informatique globale. En outre, les concurrents et les partenaires de VMware ont la possibilité de comprendre la dynamique du marché et les opportunités potentielles découlant de cette acquisition monumentale.
    Implications pour les entreprises

    Les entreprises qui dépendent des solutions VMware pourraient devoir revoir leurs budgets et stratégies informatiques. Les craintes concernant l’augmentation des coûts et les modifications des licences sont particulièrement prégnantes. En mars, lors d'un « User Group Town Hall », les participants se sont plaints de « hausses de prix de 500 et 600 % ». En février, ServeTheHome nous a appris que les « petits » fournisseurs de services de cloud computing affirmaient voir leurs coûts multipliés par dix. Dans l'enquête de CloudBolt cette semaine, 73 % des personnes interrogées ont déclaré s'attendre à ce que les prix de VMware fassent plus que doubler. 12% des personnes interrogées s'attendent à une augmentation des prix de 301 à 500 %. Seulement 1 % des personnes interrogées s'attendent à des hausses de prix comprises entre 501 et 1 000 %.

    « Les données de l'enquête corroborent les nombreux rapports anecdotiques parus dans les médias sur les hausses de prix imminentes de VMware sous l'égide de Broadcom. À ce stade, après l'acquisition, la plupart des grandes entreprises semblent avoir une idée claire de la manière dont leur prochain cycle d'approvisionnement avec Broadcom sera influencé du point de vue des prix et de l'emballage », indique le rapport.

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    En outre, 95 % des personnes interrogées ont déclaré que l'achat de VMware par Broadcom perturbe leur stratégie informatique, 46 % d'entre elles estimant qu'il s'agit d'une perturbation extrême ou très importante.

    « Les perturbations causées par l'acquisition de VMware par Broadcom se manifestent de différentes manières selon les organisations. Pour certains clients, elle peut se limiter à des prix plus élevés, puisqu'ils ont accepté la réalité de rester avec Broadcom. Mais pour ceux qui prévoient d'abandonner partiellement ou totalement VMware, les perturbations à court terme devraient être importantes, compte tenu de l'ampleur de la planification et de l'atténuation des risques qu'impliqueraient de telles migrations ».

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    Les inquiétudes généralisées concernant les coûts et la stratégie informatique expliquent pourquoi 99 % des 300 personnes interrogées ont déclaré être préoccupées par l'acquisition de VMware par Broadcom, 46 % étant « très préoccupées » et 30 % « extrêmement préoccupées ».

    « L'inquiétude quasi universelle exprimée par les clients de VMware, quels que soient leur secteur d'activité, leur taille, leur région ou leur niveau hiérarchique, met en évidence l'impact considérable de l'acquisition de Broadcom. Toutefois, comme le montre cette étude, l'appréhension généralisée ne se traduit pas nécessairement par des décisions hâtives ou l'abandon des solutions VMware. Les entreprises adoptent une approche plus mesurée et pragmatique pour répondre aux perturbations causées par cette importante fusion-acquisition, ayant probablement vécu ou observé des situations similaires avec Broadcom ».

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    Malgré l'inquiétude généralisée, la plupart du panel a déclaré qu'il resterait probablement fidèle à VMware

    Malgré l'inquiétude généralisée suscitée par VMware de Broadcom, la plupart des personnes interrogées ont déclaré qu'elles resteraient probablement fidèles à VMware, que ce soit partiellement (43 % des personnes interrogées) ou totalement (40 %). Un pourcentage plus faible de personnes interrogées a déclaré qu'elles déplaceraient davantage de charges de travail vers le cloud public (38 %) ou vers un hyperviseur différent (34 %) ou qu'elles passeraient entièrement au cloud public (33 %). En outre, 69 % des personnes interrogées ont au moins un contrat avec VMware qui arrivera à échéance au cours des 12 prochains mois.

    De nombreuses entreprises ont déjà migré des charges de travail faciles à déplacer vers le cloud public, a déclaré Campos de CloudBolt dans un communiqué. Pour de nombreuses entreprises interrogées, ce qui reste dans le centre de données « est un mélange de charges de travail nécessitant une modernisation importante ou une mise en conformité du centre de données », y compris des composants d'infrastructure qui sont en place depuis des décennies. Campos a fait remarquer que de nombreuses charges de travail critiques restent dans le centre de données et que leur déplacement est « décourageant avec un retour sur investissement peu clair ».

    « Le choc émotionnel a commencé à se métaboliser au sein de la base de clients de Broadcom, mais il s'est métabolisé sous la forme d'un engagement fort à atténuer les impacts négatifs de l'acquisition de VMware par Broadcom », a déclaré Campos.

    La résistance à l'abandon de VMware reflète à quel point VMware est « intégré » dans les infrastructures des clients, a indiqué le cadre de CloudBolt, en ajoutant : « Dans de nombreux cas, les équipes responsables de l'achat, de la mise en œuvre et de l'exploitation de VMware n'ont jamais envisagé d'alternative avant cette acquisition ; c'est la seule réalité opérationnelle qu'ils connaissent et ils ont l'habitude d'acheter pour résoudre ce problème ».

    Les principales raisons invoquées pour envisager l'abandon partiel ou total de VMware sont l'incertitude quant aux projets de Broadcom, les inquiétudes quant à la qualité du support sous Broadcom et les changements dans les relations avec les partenaires de distribution (chacun de ces motifs étant cité par 36 % des personnes interrogées).

    Suivent de près le passage aux licences par abonnement (34 %), les hausses de prix attendues (33 %) et les expériences personnelles négatives avec Broadcom (33 %). L'histoire de Broadcom avec de gros acheteurs comme Symantec et CA Technologies a également incité 32 % des personnes interrogées à envisager de quitter VMware.

    Bien que de nombreuses entreprises semblent peser leurs options avant de quitter VMware, Campos a averti que Broadcom pourrait voir les réactions négatives se poursuivre « pendant des mois, voire des années », compte tenu des domaines de préoccupation cités dans l'enquête et du fait que toutes les offres VMware sont des candidats presque égaux à l'abandon éventuel.

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    Analyse critique de l’acquisition de VMware par Broadcom

    L’annonce de l’acquisition de VMware par Broadcom a provoqué une onde de choc dans le monde de la technologie, soulevant des questions critiques sur l’avenir de l’innovation et de la concurrence dans le secteur des TIC. Cette section critique vise à explorer les implications potentielles de cette fusion et à évaluer les réactions du marché.

    Conséquences sur l’innovation

    L’une des préoccupations majeures est l’impact sur l’innovation. VMware a longtemps été considéré comme un pionnier dans le domaine de la virtualisation et des infrastructures cloud. Sous la direction de Broadcom, les clients et les analystes craignent que l’accent ne soit mis davantage sur la rentabilité que sur la recherche et le développement. La question se pose : Broadcom continuera-t-il à investir dans l’innovation de VMware au même rythme ?

    Réactions des clients

    Les résultats de l’enquête indiquent une inquiétude palpable parmi les clients actuels de VMware. Avec près de la moitié des répondants considérant l’acquisition comme extrêmement perturbatrice, il est clair que beaucoup se sentent menacés par les changements potentiels en matière de coûts et de services. Cette méfiance pourrait entraîner une migration vers d’autres fournisseurs, ce qui pourrait éroder la base de clients fidèles de VMware.

    Effets sur les prix et les licences

    La spéculation sur une augmentation significative des prix et des modifications des structures de licence est une autre source de préoccupation. Si Broadcom adopte une approche agressive en matière de tarification, cela pourrait exclure les petites et moyennes entreprises, limitant ainsi l’accès à des outils essentiels pour la transformation numérique.

    Diversité du Marché

    Enfin, cette acquisition pourrait réduire la diversité sur le marché des solutions informatiques. Une concentration accrue du pouvoir entre les mains de quelques grands acteurs pourrait limiter les options disponibles pour les consommateurs et entraver la concurrence saine qui stimule l’innovation.

    Conclusion

    Bien que l’acquisition de VMware par Broadcom puisse offrir des opportunités de synergie, elle soulève également des inquiétudes légitimes quant à l’avenir de l’innovation, de la concurrence et de l’accessibilité dans le secteur. Les organisations informatiques doivent rester vigilantes et proactives pour s’adapter à cette nouvelle réalité et protéger leurs investissements technologiques.

    Source : rapport

    Et vous ?

    Quel impact pensez-vous que l’acquisition de VMware par Broadcom aura sur l’innovation dans le domaine des technologies de l’information ?
    Comment votre entreprise se prépare-t-elle à d’éventuelles augmentations de coûts et à des changements de licence suite à cette acquisition ?
    Avez-vous déjà commencé à explorer des alternatives à VMware ? Si oui, quelles solutions envisagez-vous ?
    Selon vous, quelle sera la réaction à long terme de la communauté des utilisateurs de VMware face à cette acquisition ?
    Comment évaluez-vous le risque que cette acquisition représente pour la diversité et la compétitivité sur le marché des solutions informatiques ?

  15. #35
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    Par défaut L'exode de VMware est-il imminent ? Les clients mécontents recherchent activement d'autres fournisseurs
    L'exode de VMware est-il imminent ? Les clients mécontents recherchent activement d'autres fournisseurs
    ou explorent les options open source dans le sillage de l'acquisition de Broadcom, selon une étude

    La récente acquisition de VMware par Broadcom a suscité de nombreuses inquiétudes parmi les clients de VMware. Selon une étude récente, plus de la moitié des clients de VMware envisagent de quitter la plateforme.

    Contexte

    Broadcom a finalisé l'acquisition de VMware fin 2023 pour un montant de 69 milliards de dollars. Et presque immédiatement, le géant des semiconducteurs a déclenché une tempête de feu en apportant des changements majeurs au catalogue de produits de VMware, notamment en modifiant les licences logicielles et en mettant fin à certains produits.

    Par exemple, l’entreprise a annoncé la fin des licences perpétuelles pour VMware et le passage aux souscriptions à des abonnements :

    « Après la date de validité des licences perpétuelles, les clients ne pourront plus acheter de nouvelles. Ils pourront plutôt souscrire à des abonnements ou des licences à durée déterminée pour compléter ou remplacer leur base d'installation actuelle sous licence perpétuelle », indique Broadcom dans la note d’information relative au changement de formule.

    « C'est le moment idéal pour les clients d'évaluer l'état actuel de leurs produits d'infrastructure et de gestion VMware. Nous les encourageons à revoir leur inventaire de licences perpétuelles, y compris les cycles d'actualisation et les dates de renouvellement, et à se familiariser avec les offres d'abonnement de VMware. Les clients peuvent également contacter leur représentant VMware ou partenaire pour plus d'informations », ajoute l’entreprise.

    Ces modifications brutales ont impacté fortement les organisations, plusieurs clients ayant vu leurs coûts de licence multipliés par 12. Selon les acteurs européens du cloud, les « tactiques brutales » de Broadcom décimeront le marché indépendant de cloud computing de l'Europe.

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    À en croire de récents témoignages, ces tactiques brutales semblent se retourner contre Broadcom

    Computershare, l'opérateur mondial de registres d'actions boursières, semble avoir décidé de faire ses adieux à VMware. Le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a exprimé son indignation face à la situation qui prévaut chez VMware depuis l'acquisition de l'entreprise par le géant des semiconducteurs Broadcom. Computershare disposerait de 24 000 machines virtuelles VMware, mais face à l'envolée des coûts de licence et des changements controversés et incessants mis en œuvre par Broadcom, l'entreprise semble avoir pris la décision de migrer vers le concurrent Nutanix au cours de l'année prochaine.

    Lors de la conférence Next de Nutanix en mai à Barcelone, le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a évoqué le rachat de VMware par Broadcom. Sans nommer VMware spécifiquement, O'Connor a déclaré que lorsqu'il est arrivé dans l'entreprise 18 mois auparavant, Computershare utilisait Nutanix AHV et un autre hyperviseur non nommé d'un « concurrent bien connu ». (Il s'agit probablement d'un hyperviseur de VMware.) Bien qu'il aurait préféré consolider sur un seul, les chiffres n'avaient pas de sens à l'époque.

    Plus tard, il a reçu un appel téléphonique qui, selon lui, a eu lieu après ce qu'il a décrit comme « le changement ». Au cours de cette conversation, on lui a indiqué un prix futur pour l'hyperviseur (sans nom) de Computershare qui représentait une augmentation d'un facteur de 10 à 15. La migration vers AHV a soudain pris tout son sens et O'Connor a appuyé sur la gâchette. Au cours de l'année prochaine, avant que cette facture massivement gonflée ne soit due, Computershare aura fini de migrer 24 000 machines virtuelles vers l'infrastructure de Nutanix. Selon ses dires, cette décision serait rentabilisée en seulement « quelques mois ».

    « De manière surprenante, nous en sommes sortis beaucoup plus forts et allégés, avec une base de coûts inférieure à ce qu'elle était avant l'acquisition. Nous sommes en fait ravis que cela nous ait incités à faire ce que nous aurions dû faire de toute façon », a déclaré O'Connor. Bien que O'Connor ne mentionne jamais spécifiquement VMware par son nom, les faits présentés dans son discours laissent peu de doute sur le fait qu'il parlait de VMware. Ce récit est une mauvaise nouvelle pour Broadcom, car il montre que les organisations ne sont peut-être pas aussi dépendantes de VMware que sa nouvelle société mère aimerait le croire.


    Une étude publiée par Civo indique que plus de la moitié des clients de VMware envisagent de quitter la plate-forme sous l'égide de Broadcom

    Le rival de VMware a du grain à moudre dans cette affaire. Le PDG Mark Boost a déclaré au début de l'année que la stratégie de Broadcom semblait consister à se débarrasser des petits clients en augmentant les prix, tout en comptant sur les gros clients pour continuer à faire rentrer de l'argent.

    Lors d'une interview à la fête Navigate de Civo à Berlin, Boost s'est demandé si Broadcom ne regrettait pas ses décisions. « Je n'ai parlé à personne qui soit satisfait des changements », a-t-il déclaré. « Les changements profitent à [Broadcom], quelle que soit la manière dont Broadcom les présente ». Naturellement, Civo - comme beaucoup d'autres alternatives - est plus qu'heureux d'offrir un moyen de s'échapper aux anciens fidèles de VMware qui ont été ébranlés par les changements mis en œuvre à la suite de l'acquisition de la société par Broadcom.

    Lors de la conférence VMware Explore, les participants ont parlé du triplement des prix et des inquiétudes liées à la transition des licences perpétuelles vers les factures potentiellement plus élevées des abonnements obligatoires.

    D'ailleurs, voici quelques raisons qui ont suscité de l’inquiétude auprès des clients VMware :
    • Augmentation des prix : de nombreux clients ont signalé des augmentations de prix significatives, rendant les services de VMware moins attractifs.
    • Incertitude et complexité : les changements apportés par Broadcom ont introduit une incertitude et une complexité accrues, ce qui a perturbé les opérations des entreprises.
    • Transition vers des abonnements : le passage des licences perpétuelles à des abonnements obligatoires a également été mal accueilli par les clients.

    Boost a également évoqué les difficultés financières que ces changements entraînaient pour les petites entreprises qui s'étaient appuyées sur VMware. « Du jour au lendemain, leurs prix ont quadruplé et elles ont le choix entre répercuter cette hausse sur leurs clients ou essayer de l'absorber. Elles ne peuvent probablement pas se permettre de l'absorber, alors elles la répercutent. C'est un véritable gâchis. Je trouve dommage qu'aujourd'hui, les profits l'emportent sur tout le reste ».

    Citation Envoyé par Étude
    Civo, l'entreprise qui réimagine le cloud computing, a publié sa dernière étude, qui révèle que 51,9 % des clients de VMware envisagent désormais de quitter la plateforme. L'étude a été lancée lors de la conférence Civo Navigate, qui propose plusieurs sessions sur la meilleure façon d'aller de l'avant en matière d'informatique dématérialisée.

    Cette étude intervient neuf mois après l'acquisition de VMware par Broadcom, qui a laissé de nombreux clients dans l'incertitude quant aux changements apportés à leurs accords de licence et à l'impact sur leurs factures.

    Après cette période de turbulences, les clients s'interrogent sur la meilleure façon d'utiliser leurs services de cloud, 48,7 % d'entre eux explorant activement d'autres fournisseurs de cloud. Toutefois, l'étude a également révélé une forte appétence pour les solutions open source alternatives à VMware, en raison de leur simplicité et de leur tarification cohérente. Les conclusions sont les suivantes :
    • 44,9 % envisagent de migrer vers des solutions open source. Deux des trois principales priorités des personnes interrogées à la recherche de nouveaux fournisseurs sont la flexibilité et une tarification juste et ouverte, caractéristiques communes de l'open source.
    • Toutefois, les préoccupations communes à l'open source persistent : 28,6 % des répondants sont préoccupés par la sécurité de l'open source et 23,2 % par le manque de support et d'accords de niveau de service (SLA).
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    « En fin de compte, les entreprises veulent des certitudes »

    Henry Godwin, vice-président des ventes mondiales chez Civo, a déclaré : « Au cours des neuf derniers mois, de nombreux clients de VMware nous ont fait part de leurs inquiétudes. En fin de compte, les entreprises veulent des certitudes. Elles ne peuvent pas rester dans une situation où les prix montent en flèche, sans qu'il y ait d'amélioration parallèle du service ».

    Et de continuer en disant : « Ce que nous commençons à voir maintenant, c'est que ces clients insatisfaits regardent ailleurs. Les fournisseurs doivent répondre à ces besoins évolutifs des clients en s'assurant qu'ils ne se contentent pas de respecter les coûts, mais qu'ils garantissent également la sécurité, l'assistance et la fiabilité du service ».

    De nombreux fournisseurs de services cloud rivaux seraient ravis d'accueillir des clients fatigués d'être à l'extrémité pointue des changements de Broadcom. Des entreprises telles que Nutanix ont bénéficié d'un regain d'intérêt aux dépens de VMware.

    Simon Hansford, ancien PDG de UKCloud et travaillant aujourd'hui avec Civo, a déclaré que la base de clients de VMware pouvait être divisée en trois tiers : ceux dont Broadcom espérait qu'ils considéreraient simplement les hausses comme un coût de fonctionnement, un tiers qui espérait être suffisamment petit pour que la nouvelle direction de VMware ne s'en prenne pas à eux, et un tiers qui, selon Hansford, « quittait tout simplement le navire ».

    La nouvelle étude indique que bien plus d'un tiers pourrait quitter la plate-forme VMware d'ici peu, ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour Broadcom, même si les résultats financiers semblent actuellement très positifs.

    Conclusion

    La situation actuelle de VMware sous la direction de Broadcom a créé un climat d’incertitude et de mécontentement parmi ses clients. Les entreprises cherchent des alternatives plus flexibles et abordables pour répondre à leurs besoins en matière de virtualisation et de cloud computing. La question reste de savoir si Broadcom pourra regagner la confiance de ses clients ou si une migration massive vers d’autres solutions est inévitable.

    Source : Civo

    Et vous ?

    Trouvez-vous l'étude crédible et pertinente, surtout venant d'un concurrent, ou s'agit-il selon vous d'une manœuvre pour faire pencher la balance de leur côté ?
    Avez-vous déjà envisagé de changer de fournisseur de cloud en raison d’augmentations de prix ?
    Comment les augmentations de prix de VMware ont-elles affecté votre budget informatique ? Avez-vous dû réduire d’autres dépenses pour compenser ?
    Avez-vous remarqué des changements dans la qualité du service depuis l’acquisition par Broadcom ? Si oui, lesquels ?
    Quels sont vos critères principaux en matière de sécurité et de conformité lorsque vous choisissez un fournisseur de cloud ?
    Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients des solutions open source par rapport aux solutions propriétaires comme VMware ?
    Si vous envisagez de quitter VMware, quelles étapes avez-vous prises pour assurer une transition en douceur vers un nouveau fournisseur ?
    Pensez-vous que les coûts supplémentaires de VMware sont justifiés par les fonctionnalités et les services offerts ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Comment les partenariats stratégiques de VMware avec d’autres entreprises influencent-ils votre décision de rester ou de partir ?
    À votre avis, quelles seront les tendances majeures dans le domaine de la virtualisation et du cloud computing dans les prochaines années ?

  16. #36
    Membre chevronné Avatar de denisys
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  17. #37
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    J'ai une machine PROXMOX depuis un petit mois et franchement ça marche pas mal
    Léger, efficace, bon la documentation est un peu touffue mais on n'a rien sans rien
    Moi qui était habitué à ESXi je vois une nette différence de performances

    Les containers sont un plus appréciable, déployer un serveur en quelques secondes c'est hyper agréable

  18. #38
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    Merci pour la pub.

    J'ai fait un gros update dessus qui devrait être mis en ligne d'ici quelques temps, je posterais ici sa disponibilité.

  19. #39
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    Par défaut Workstation gratuit pour une utilisation personnelle.
    Bonjour,

    Je reste fidèle à VMWAre, qui me permet de créer une machine virtuelle Windows sur laquelle je peux faire tourner des jeux des années 2000 sans problème, et la simplicité pour connecter des périphèriques USB sur la VM.

    Cela me permet de faire tourner un jeu sur le PC et un autre sur la VM en simultané.

    De plus, il y a au moins une bonne nouvelle suite à l'acquisition par Broadcom c'est la gratuité pour une utilisation personnelle de Workstation : https://blogs.vmware.com/workstation...sonal-use.html

    Proxmox je l'utilise au boulot, rien que pour importer un OVA faut passer par la ligne de commande...

    Bonne journée !

  20. #40
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    On oublie souvent Hyper V de Microsoft qui est une solution très fiable et peu chère...

    Pour information, Iter à Cadarache (l'un des plus gros projet du monde) est passé de VMWare à Hyper V il y a maintenant 10 ans et a réduit ses coûts considérablement ainsi que son administration (beaucoup moins d'incident).

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