En tous cas, le niveau en maths des français ne tient pas la comparaison par rapport à celui des ukrainiens.
https://www.europe1.fr/international...tiques-4105814
En tous cas, le niveau en maths des français ne tient pas la comparaison par rapport à celui des ukrainiens.
https://www.europe1.fr/international...tiques-4105814
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
Aucune surprise.
Je suis ingénieur et enseignant depuis 3 ans (en lycée et en collège), le niveau des élèves français en maths mais aussi en français est littéralement catastrophique, ce dès l'entrée au collège et cela ne va qu'en s'aggravant.
La plupart des secondes (et même jusqu'en terminale) ne savent pas faire une règle de trois, convertir correctement une unité en une autre, factoriser ou développer une expression , résoudre une équation du 1er degré, manipuler des fractions et des puissances de 10, voire utiliser une calculatrice. Je ne parle pas de l'écriture et de l'orthographe où les copies correctes (c'est à dire lisibles et sans trop de fautes) sont l'exception (merci aux filles qui se démarquent souvent sur ce point), la majorité n'étant pas capable d'écrire 3 mots sans faire 2 fautes, écrit par retranscription de langage parlé, sans majuscule, accent ni ponctuation, quand l'écriture n'est tout simplement pas illisible.
Très clairement, le mauvais procès est d'en faire incomber la faute aux enseignants débordés et dépassés, et ce n'est pas (qu') un problème de formation. Le problème est clairement le manque d'éducation de beaucoup d'élèves, leur manque de travail généralisé (en classe comme chez eux, une bonne partie des élèves ne fait pas le travail ou bien trop superficiellement, une bonne partie des parents ne suivant pas ou suffisamment pas le travail de leur enfant, les défendent lorsqu'ils sont en tord), les lacunes accumulées les années précédentes qui leur donnent chaque année encore plus de difficulté, des classes surchargées (on en est maintenant à plus de 30 par classe au collège, avec des TPs en classe entière où on n'a même plus le matériel suffisant), des multitudes de choses demandées en plus aux enseignants hyperchronophages, alors qu'avec tous les problèmes de disciplines, classes surchargées, programmes rallongés qui changent régulièrement, on n'a même pas le temps de faire le travail de base.
Résultat, être professeur aujourd'hui c'est très souvent faire de la discipline en permanence dans des classes surchargées et agitées, avec un niveau de plus en plus faible et hétérogène, au détriment d'un enseignement réel (où on apprend vraiment des choses). Mais aujourd'hui quasi plus aucun élève ne redouble et donc un bon nombre arrive en seconde avec un niveau de 5ème, et les "bons élèves" sont ceux qui avaient un niveau correct il y a 20 ans. Je vois bien la différence dans des demi-classes (groupe) à peu près corrects où on peut avancer et des classes entières, agitées, rébarbatives au travail (même des TPs sympas tournent en général au n'importe quoi généralisé, une bonne partie ne fait pas le travail à la maison) où l'apprentissage est réduit à peau de chagrin pour beaucoup voire nul pour un certain nombre.
Je suis d'une famille d'enseignants (4 grands parents instituteurs, 1 parent professeur) et mes grands parents avaient plus de 40 élèves par classe en primaire et ça fonctionnait (mais tous n'avaient pas leur certificat d'études et ça ne les empêchait d'aller trouver leur voie dans un métier plus manuel). Aujourd'hui, plus de 25 élèves par classe au collège c'est la foire, et je ne parle pas du 1er degré. Curieusement, plus personne ne veut faire professeur aujourd'hui, on se demande pourquoi...
Tout cela fait bien peur pour ce que va devenir la France...
Ce que va devenir la France ? Un bon gros paquet d'intégristes religieux complotistes, incapables de comprendre la proportionnalité même arrivés à l'âge adulte, et prenant au passage les profs et les scientifiques pour des sous-merdes qu'il sera de bon ton d'agresser.
C'est déjà ce qui est en train de se produire, mais nous n'en sommes qu'au début.
Je confirme de neyloe n'exagère en rien.
Pour ma part, n'étant que prof particulier (et aussi développeur raté à mes heures perdues mais cela n'a rien à voir), je peux réellement faire progresser mes élèves. Mais pour cela je dois de plus en plus souvent secouer... les parents avant tout.
Moi sur Youtube
https://www.youtube.com/channel/UCN8...RmYqnb4xA0elvQ
Ca va je pense se anglosaxoniser (je sais pas si ce mot existe ). Tu auras simplement un écart de fou au niveau instruction entre un prolo et quelqu'un qui aura fait des études un peu élitiste. Je pense pas que le niveau ENS diminue (enfin j'espère) mais si on arrive à avoir des bacheliers incapables de faire une règle de 3, on aura donc encore plus une dévalorisation des diplômes où déjà c'est pas la joie.
Pour parler du cote anglo-saxons, c'est le contraire en fait, les diplomes universitaires a tous les niveaux ont plus de valeur que le diplome similaire en France.
Concretement, essayez de trouver un travail en France sans bac+5, je vous souhaite bonne chance, alors qu'un bachelor (licence) est generalement suffisant ailleurs.
Personnellement, j'attribue ca a un cout du diplome eleve. Les etats unis-coutent une fortune, j'ai des collegues qui me disaient $60k par an pour leur enfant. L’Angleterre coute moindre et peut etre tres similaire a la France selon le parcours (une pensee pour les ecoles de commerce qui ne sont pas gratuite comme les ecoles d'ingenieur).
Le prix des etudes, ainsi que le marche de l'emploi plus dynamique, equilibrent les diplomes vers le bas.
Je suis pas d'accord. Dans un pays anglo-saxon, le diplôme n'a pas forcément plus d'importance, il y a plus d'autodidactes qu'ici où si t'es pas bac+5, ta carrière peut être stoppée nette. Le prix pour moi des diplômes anglosaxons ne jouent pas forcément plus. Pour moi c'est simplement de la mentalité bizarre qu'on a ici. Genre placer le diplôme au dessus de tout. Résultat, on a moins de travailleurs manuels tout en se plaignant de l'immigration pour faire ce genre de taff. .
Ce qui est surtout débile puisque 90% des jobs voir +, une formation d'un mois suffirait pour être opérationnel.
Cette casse de l'école publique (conditions de travail, statut...) est sciemment voulue par le gouvernement en place pour favoriser le privé au détriment du publique...
Cela étant, les enfants bien suivis par leurs parents et ayant reçu une bonne éducation peuvent tout à fait réussir dans le publique (dans le privé, d'une façon générale, les parents suivent davantage leurs enfants). J'ai quand même entendu dire que cela se dégradait aussi dans le privé en termes de niveau.
L'avantage d'être professeur particulier est en effet de ne pas avoir à faire cette partie ingrate de devoir faire la discipline en classe qui a pris des proportions démesurées en terme de temps passé et pénibilité. Donc c'est vraiment un temps alloué à un travail "scolaire" , avec l'avantage d'une certaine proximité avec les élèves et de pouvoir les suivre plus individuellement.
Le truc qui me manquerait, dans ma matière (physique-chimie), ce sont les TPs, car c'est quand même des choses sympas et intéressantes à faire (ce qu'apprécie la plupart des élèves en général quand même) mais qui ont souvent besoin de matériel spécifique et d'une paillasse.
Sinon tu as bien raison de secouer...les élèves et les parents! (combien me disent qu'ils ne suivent pas le travail de leur enfant, même en collège... )
Ce sont les ukrainiens qui ont un bon niveau ou les français qui ont un niveau très faible ?
https://www.sudouest.fr/politique/ed...de-1641494.php
Ma fille est en troisième. Depuis le CE1, je ne suis plus son travail. Elle a majoré les maths et vice-majoré le Français au brevet blanc dans tout son collège (5 classes). Dans certains cas, ça vaut le coup. elle bosse mieux quand on lui fout la paix.
Pour le petit, on verra ce qu'il faut faire. Il risque d'être moins autonome que sa grande sœur. Mais bon, en petite section, difficile de se faire une idée.
Probablement les deux. Ma fille serait sans doute en milieu de tableau en Ukraine (elle est peut-être bilingue polonais, mais l'ukrainien, c'est quand même différent).
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
Tant mieux pour ta fille mais je ne pense pas que ce soit une bonne pratique du tout d'une façon générale de ne pas suivre le travail de son enfant jusqu'en fin de collège, et surtout en primaire! Après suivre le travail, ne veut pas forcément dire être en permanence tous les soirs à côté de son enfant pour l'aider dans son travail (même si c'est certainement une très bonne chose au primaire!) mais au minimum de vérifier régulièrement le travail, la tenue des cahiers, les résultats, être régulièrement et aussi disponible que possible pour aider en cas de besoin.
J'ai des (quelques) élèves qui réussissent très bien dont les parents suivent assez peu le travail, en effet car ils/elles sont très autonomes et ont de très bons résultats, mais ce sont des élèves de 3èmes voire 4ème. Jusqu'en 5ème ils sont encore très petits et il est bon d'avoir un suivi regulier, ne serait ce d'ailleurs pour leur faire comprendre qu'apprendre, faire ses devoirs est important et éviter toute "pente glissante". Sans aucun suivi, il est beaucoup plus tentant pour beaucoup de faire autre chose que ses devoirs tout en disant qu'ils ont été faits (quand ils ont à été à peine à moitié faits, voire pas ou très peu, c'est bien le problème qui engendre par la suite des lacunes pour beaucoup, tous les professeurs ne vérifiant pas ou pas tout le temps ou pour tous les élèves si les devoirs ont été faits)...D'ailleurs, les élèves les plus autonomes en fin de collège sont généralement en grande partie ceux qui ont été les plus "sensibilisés/guidés" par leurs parents quand ils étaient petits. Bien sûr, il y a des exceptions, chaque enfant/individu et contexte (familial, amical, social) est particulier, mais il est dangereux d'en faire une règle générale (au même titre qu'un fumeur "pompier" qui n'aurait pas eu de cancer qui déclarerait que fumer ne nuit pas à la santé).
C'est une formule de langage. On peut dire "certes elle est bilingue polonais, mais....."
Elle m'a posé 3 questions en tout et pour tout les 8 dernières années. J'ai toujours répondu avec plaisir.
Après, en maternelle, on l'a suivie, je lui ai appris à compter, on l'a enterrée sous les livres. ça a sans doute aidée. Je l'ai lâchée quand il est devenu évident que c'était la chose à faire. Le petit, je ne fais aucun plan sur la comète. Il est trop différent de sa sœur pour faire des projections. Mais en fin de petite section, je lui parle déjà de lectures et de calculs. On verra ce que ça donnera. Et on s'adaptera.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
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