Ce n'est pas de l'IA mais un simple automate.
if (LienAuPartiDuplaignant1 > LienAuPartiDuPlaignant2)
{
killPlaignant2() ;
}
else
{
killPlaignant1() ;
}
C'est pas du code compliqué en plus
Ce n'est pas de l'IA mais un simple automate.
if (LienAuPartiDuplaignant1 > LienAuPartiDuPlaignant2)
{
killPlaignant2() ;
}
else
{
killPlaignant1() ;
}
C'est pas du code compliqué en plus
Pas exactement, c'est une définition fonctionnelle, un peu comme pour la notre, mais basés sur des notions différentes, et des échelles de comparaison différentes (par exemple le QI chez l'humain).
Ce qui est gênant par contre, c'est que les utilisateurs (ici la justice) puisse mélanger ces deux notions.
Une IA va servir d’avocat à un individu dans un cas devant un tribunal aux USA : une première
Qui soulève des questions sur la possible disparition de ce métier et d’autres comme celui de développeur
Cette intelligence artificielle de l’entreprise DoNotPay fonctionne sur un téléphone, écoute tous les discours dans la salle d’audience et donne des instructions à qui s’en sert grâce à une oreillette. Elle doit servir d’avocat à un individu le mois prochain devant un tribunal aux USA. Le tableau soulève des questions sur la possible disparition dans les années à venir du métier d’avocat et d’autres comme celui de développeur informatique.
« DoNotPay paiera 1 000 000 $ à tout avocat ou personne ayant une affaire à venir devant la Cour suprême des États-Unis pour qu'il porte des AirPods et laisse notre robot avocat plaider l'affaire en répétant exactement ce qu'il dit », indique le CEO de l’entreprise.
L’intelligence artificielle DoNotPay fera sa première sur un cas d’excès de vitesse devant un tribunal américain en février 2023. L’individu qui s’appuiera sur cette IA pour sa défense conteste une contravention pour excès de vitesse. Le CEO de l’entreprise explique que cette solution répond à la lourdeur de la bureaucratie et participe à la réduction des frais d’honoraires. La Chine s’emploie à mettre en place un système de tribunaux intelligents depuis au moins 2016 en intégrant l’intelligence artificielle dans son système judiciaire. L’approche lui aurait permis d’économiser 45 milliards de dollars de frais entre 2019 et 2021.
Le tableau soulève des questions sur la possible disparition du métier d’avocat et d’autres comme celui de développeur. En effet, une startup spécialisée en intelligence artificielle prédit que « s’appuyer sur des humains pour écrire des programmes informatiques sera dépassé à l’avenir » et donc tire la sonnette d’alarme sur la possible disparition du métier de développeur informatique dans les années à venir au profit de l’intelligence artificielle.
Lorsqu’on parle d’intelligence artificielle, deux grands courants de pensée s’affrontent : celui des tiers qui pensent qu’il s’agit d’un outil, ce, sans plus et celui des intervenants qui sont d’avis que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne devienne une menace pour les humains.
Le plus grand débat tourne autour de la possibilité de voir les machines rendues au stade où elles sont dotées de « bon sens », capables de réflexion causale, c’est-à-dire de cette capacité à raisonner sur « le pourquoi les choses se produisent. »
Google par exemple est lancé en secret sur le développement de Pitchfork, ou AI Developer Assistance. C’est un outil qui utilise l'apprentissage automatique pour apprendre au code à s'écrire et se réécrire lui-même. Comment ? En apprenant des styles correspondant à des langages de programmation, et en appliquant ces connaissances pour écrire de nouvelles lignes de code.
L’intention initiale derrière ce projet était de créer une plateforme capable de mettre automatiquement à jour la base de code Python chaque fois qu'une nouvelle version était publiée, sans nécessiter l'intervention ou l'embauche d'un grand nombre d'ingénieurs. Cependant, le potentiel du programme s'est avéré beaucoup plus important que prévu.
Désormais, l'intention est de donner vie à un système polyvalent capable de maintenir un standard de qualité dans le code, mais sans dépendre de l'intervention humaine dans les tâches de développement et de mise à jour. Un tel objectif pourrait ne plus relever de la science-fiction lorsqu’on sait que des équipes de recherche en intelligence artificielle promettent déjà l’atteinte du stade d’intelligence artificielle générale dans 5 à 10 ans.
Source : DoNotPay
Et vous ?
Que pensez-vous d'un système de « tribunaux intelligents » ?
Les avancées en matière d’intelligence artificielle donnent-elles lieu à des inquiétudes légitimes quant à l’avenir des informaticiens humains dans la filière ?
Que vous suggère la possibilité que la recherche aboutisse à l’intelligence artificielle générale dans 5 à 10 ans ?
Comment voyez-vous l'intelligence artificielle dans 5 à 10 ans ? Comme un outil ou comme un danger pour votre poste de développeur ?
Voir aussi :
La conduite autonome serait-elle à ce jour qu'une vision futuriste chez Tesla Motors ? L'entreprise vient de changer les objectifs de son Autopilot
La SEC demande à Musk de renoncer à son poste de président de Tesla et exige une amende de 40 millions $ US pour un règlement à l'amiable
Tesla annonce que le nouvel ordinateur pour une conduite entièrement autonome de ses véhicules est en production et fera ses preuves ce mois-ci
Les actions Tesla chutent après que son système d'autopilote est impliqué dans un accident et l'annonce des batteries de ses véhicules prenant feu
Salut à tous.
Une intelligence artificielle ne sait pas s'auto-répliquer, ni être autonome.
Il est nécessaire d'avoir des développeurs pour effectuer les réglages.
Inversement, le métier d'avocat risque de disparaitre à cause de la charge à résoudre lors d'un litige dans le temps.
Une intelligence artificielle aura la capacité de pouvoir traiter plusieurs cas, à l'inverse d'un humain.
Et en plus, l'intelligence artificielle sera gratuite, à l'inverse de l'avocat.
Si l'intelligence artificielle supprime des métiers, on se demande à quoi va bien servir les humains.
Cordialement.
Artemus24.
@+
Le problème c'est que si il n'y a plus d'humains alors il n'y aura plus besoin de tribunal également, donc de cette ia, elle va mener à sa propre extinction comme nous quoi. Elle est assez humaine en fait.
Il existe déjà des outils d'aide à la décision utilisés par des cabinets d'avocat sans que ce soit de l'IA. Ils permettent même de profiler le juge en charge de telle ou telle affaire. La France a d'ailleurs interdit cette pratique.
Lorsque juge d'instruction et avocat seront remplacés par une IA, les jugements se feront à l'amiable comme aux Etats-Unis pour les accords d'amende sans procès.
RollerballSi l'intelligence artificielle supprime des métiers, on se demande à quoi va bien servir les humains.
Hormis la date, rien ne s'oppose à la modélisation complet du cerveau (neurones, connexions, chimie, électricité etc...) à long terme. Mais il faudra revoir complétement l'approche de l'IA (ses algorithmes). Pour l'instant, c'est hors de portée car le nombre de neurones est trop important.
Si la recherche veut s'en saisir, elle devrait commencer à modéliser le cerveau du Caenorhabditis Elegans qui compte seulement 302 neurones.
L'idée d'avoir une procès qui se déroule avec des deux cotés des gens qui ont une oreillette et répètent ce que la même IA leur indique m'amuse pas mal, on est en pleine absurdie.
Et alors j'imagine les jurés, qui ne comprennent pas grand chose, écouter des gens pas convaincus se répondre de façon molle et hésitante. L'enfer mais une bonne base pour la prochaine comédie juridique.
Je ne penses pas que se défendre avec une IA (en dehors des "petites" affaires) soit une bonne idée par contre je n'ai pas beaucoup de doutes que les avocats et juges utilisent ce genre d'outils pour décortiquer les milliers de pages que représentent certains cas.
Et encore une fois mon avis est que l'avocat qui sortira du lot sera celui qui a lu ce que l'IA n'a pas évalué comme pertinent et surprendra tout le monde.
Je penses que l'IA reproduit le comportement moyen et donc optimise la médiocrité (au sens qui ne se distingue pas), il reste donc de la place pour les talents.
La Chine veut utiliser l’IA pour améliorer l’efficacité de ses services juridiques
Mais les décisions de justice seront toujours rendues par des juges humains
La Chine prévoit de mettre en place une infrastructure d’intelligence artificielle (IA) pour soutenir le secteur judiciaire. Cette directive, publiée par la Cour populaire suprême de Chine, entrera en vigueur d’ici 2025 et visera à promouvoir l’intégration de l’IA dans les tribunaux afin d’améliorer l’efficacité des services juridiques.
Cette nouvelle mesure de la Cour populaire suprême de Chine s’inscrit dans le cadre des « Avis sur la réglementation et le renforcement de l’application de l’IA dans le domaine judiciaire ». Une directive composée de 20 articles qui a été rendue publique par la Cour, le 9 décembre 2022.
Selon cette nouvelle décision de l’administration chinoise, relayée dans un rapport du journal China Daily, tous les tribunaux devront désormais mettre en œuvre un système d’IA « compétent » dans les trois années à venir. Ce système aura pour objectif d’alléger la charge de travail des juges et d’améliorer l’efficacité de l’administration judiciaire à travers une résolution plus efficace des conflits. Mais il offrira également un accès plus facile au grand public sur les services proposés par les tribunaux.
Le document indique que la mise en place d’une telle infrastructure « mieux réglementée et plus efficace » permettra de soutenir tous les processus de traitement des affaires juridiques. En l’occurrence, ce système visera une intégration plus approfondie de l’IA, la création de tribunaux intelligents et un niveau supérieur de « justice numérique », a déclaré la Cour populaire suprême.
Les législateurs insistent tout au long du projet de loi sur l’importance de préserver la légitimité et la sécurité de l'application de l’IA aux affaires judiciaires. La directive stipule ainsi que l’utilisation de l’IA dans ce secteur ne portera pas atteinte à la sécurité de l’État ou aux secrets d’État et ne violera pas la protection sur les données personnelles.
La Cour populaire suprême précise également que toutes les décisions seront toujours rendues par des juges humains et que l’IA n’a pas pour vocation de remplacer les tribunaux lorsqu’il faut statuer sur les litiges. Toutefois, l’IA pourra être utilisée comme référence ou comme outil supplémentaire dans le contrôle et la gestion judiciaires. Notamment, lorsqu’il s’agit de prendre en charge des affaires triviales ou pour améliorer l’efficacité du traitement des affaires, estime la Cour.
La juridiction a de plus exigé des tribunaux localisés sur tout le territoire chinois qu’ils mobilisent leurs efforts sur l’apprentissage de l’utilisation de l’IA. Ils seront ainsi plus aptes à identifier automatiquement les irrégularités dans le traitement des cas et pourront mieux contrôler le comportement judiciaire, relate la directive.
Notons que cela fait une dizaine d’années que la Cour populaire suprême de Chine œuvre pour l’adoption de la technologie d’IA dans le secteur juridique.
En septembre dernier, plus de 90 000 institutions de médiation et 350 000 médiateurs ont eu recours à une plateforme développée par la Cour populaire suprême pour aider les avocats à résoudre les litiges et les médiations en ligne. Les tribunaux chinois ont alors déposé plus de 11,43 millions d’affaires via Internet au cours de l’année 2021.
Par ailleurs, en mai dernier, la juridiction chinoise a indiqué son intention de mettre en place, d’ici à 2025, une alliance judiciaire qui utilisera la technologie blockchain et qui mettra en relation les tribunaux chinois avec différents secteurs d’activités. Cette initiative aurait pour objectif de promouvoir l’intégration du droit et de la technologie pour mieux soutenir le développement socio-économique du pays, affirme le journal China Daily.
La décision de la Cour suprême d’utiliser l’IA dans les tribunaux n’est donc pas très surprenante puisqu’elle s’inscrit dans la politique générale du gouvernement visant à faire de cette technologie le principal moteur de croissance économique du pays. La Chine ambitionne en effet de devenir le leader mondial de la théorie, de la technologie et des applications de l’IA d’ici à 2030.
Le plan directeur pour atteindre cet objectif est composé de 3 phases dont la seconde prendra fin en 2025. Au terme de cette date, le noyau de l’industrie chinoise de l’IA sera estimé aux alentours de 1 000 milliards de yuans et les industries liées, aux alentours de 10 000 milliards de yuans. Soit une augmentation potentielle de 26 % du PIB chinois d’ici 2030, selon le plan directeur.
En outre, en septembre dernier, le géant asiatique a également indiqué son souhait d’ajouter, d’ici 2030, 50 zones de haute technologie supplémentaires aux 173 déjà existantes dans tout le pays pour renforcer sa dynamique d’innovation.
Ces zones ont contribué à 13,4 % du PIB chinois en 2021 et ont généré près 2 200 milliards de dollars cette même année. Elles sont par ailleurs à l’origine de plusieurs avancées en matière d’informatique quantique, de navigation par satellite et de communications 5 G. En particulier, elles ont participé à la création de la première puce d’IA chinoise et du premier satellite de communication quantique.
Source : China Daily
Et vous ?
Quelle devrait être la place de l'IA au sein de la justice ?
Quel est votre ressenti général concernant les tribunaux intelligents et la justice numérique ?
Voir aussi :
La justice par apprentissage automatique : la Chine a créé un « procureur » doté d'une intelligence artificielle
Une IA va servir d'avocat à un individu dans un cas devant un tribunal aux USA : une première
L'intelligence artificielle peut-elle aider à rendre les décisions de justice moins biaisées ?
Chouette les criminels en col blanc n'auront plus de traitement de faveur
Si maintenant il y a des IA avocats, y aura-t-il aussi des IA criminels ?
Je me méfie toujours des informations à propos de la Chine.
Sachant qu'il n'y a aucune séparation des pouvoirs en Chine, je ne vois pas bien ce qu'une IA pourrait apporter. Dès que vous vous faites arrêter par la police, vous ne pouvez pas ne pas terminer avec une condamnation plus ou moins sévère.
Après on critique la Chine, mais c'est plus ou moins la même chose au Japon et en Thaïlande. Les juges ne vont jamais à l'encontre des réquisitions des procureurs. L'Indépendance de la justice n'est que d'apparat.
Le premier bot avocat boosté à l'IA va représenter un accusé devant le tribunal le mois prochain
S'il venait à perdre, l'entreprise derrière sa conception s'engage à couvrir les amendes
Un avocat « bot », boosté à l'intelligence artificielle, sera le premier du genre à aider un accusé à contester une contravention devant le tribunal le mois prochain. Joshua Browder, PDG de DoNotPay, a déclaré que la création d'IA de l'entreprise fonctionne sur un smartphone, écoute les arguments du tribunal et formule des réponses pour le défendeur en temps réel, via des écouteurs. Le bot avocat prendra sa première affaire le 22 février, a annoncé Browder sur Twitter la semaine dernière.
Le PDG de l’entreprise explique que cette solution répond à la lourdeur de la bureaucratie et participe à la réduction des frais d’honoraires.
« Le 22 février à 13h30, l'histoire sera écrite. Pour la toute première fois, un robot représentera quelqu'un dans une salle d'audience américaine. L'IA DoNotPay chuchotera à l'oreille de quelqu'un exactement ce qu'il faut dire. Nous publierons les résultats et donnerons plus d'informations après. Souhaitez-nous bonne chance ! » a tweeté le PDG de DoNotPay.
Il n'a pas révélé le nom du client ou du tribunal.
La société d'intelligence artificielle a déjà utilisé des lettres types et des chatbots générés par l'IA pour aider les gens à obtenir des remboursements pour le Wi-Fi en vol qui n'a pas fonctionné, ainsi que pour réduire les factures et contester les tickets de stationnement, entre autres problèmes, selon Browder. Au total, l'entreprise s'est appuyée sur ces modèles d'IA pour gagner plus de 2 millions de litiges liés au service client et d'affaires judiciaires au nom d'individus contre des institutions et des organisations, a-t-il ajouté.
La société a levé 27,7 millions de dollars auprès de sociétés de capital-risque axées sur la technologie, notamment Andreessen Horowitz et Crew Capital.
« Au cours de la dernière année, la technologie de l'IA s'est vraiment développée et nous a permis d'aller et venir en temps réel avec les entreprises et les gouvernements », a-t-il déclaré au sujet des avancées récentes. « Nous avons parlé en direct [avec des entreprises et des représentants du service client] pour réduire les factures des entreprises*; et ce que nous allons faire le mois prochain, c'est essayer d'utiliser la technologie dans une salle d'audience pour la première fois ».
Si l'avocat robot perd l'affaire, DoNotPay couvrira les amendes, a déclaré Browder.
Légal dans certaines salles d'audience, mais pas dans la plupart
Certains tribunaux autorisent les accusés à porter des appareils auditifs, dont certaines versions sont compatibles Bluetooth. C'est ainsi que Browder a déterminé que la technologie de DoNotPay peut légalement être utilisée dans ce cas.
Cependant, la technologie n'est pas légale dans la plupart des salles d'audience. Certains États exigent que toutes les parties consentent à être enregistrées, ce qui exclut la possibilité qu'un robot avocat entre dans de nombreuses salles d'audience. Sur les 300 cas que DoNotPay a envisagés pour un procès de son robot avocat, seuls deux étaient réalisables.
« C'est dans les textes de loi, mais je ne pense pas que quiconque puisse imaginer que cela se produise », a déclaré Browder. « Ce n'est pas dans l'esprit de la loi, mais nous essayons de faire avancer les choses et beaucoup de gens n'ont pas les moyens de se payer une aide juridique. Si ces affaires aboutissent, cela encouragera davantage de tribunaux à modifier leurs règles ».
Les avocats « ne soutiendraient pas cela »
Le but ultime, selon Browder, est de démocratiser la représentation juridique en la rendant gratuite pour ceux qui ne peuvent pas se le permettre, éliminant dans certains cas le besoin d'avocats coûteux.
Mais étant donné que la technologie est illégale dans de nombreuses salles d'audience, il ne s'attend pas à pouvoir commercialiser le produit de si tôt.
« Ce truc de salle d'audience est plus un plaidoyer », a-t-il déclaré. « C'est plus pour encourager le système à changer », a expliqué Browder.
Il est bien conscient du défi et des obstacles qui se profilent à l'horizon.
Lorsqu'il a tweeté à propos de la démonstration de l'avocat robot de DoNotPay devant le tribunal, les avocats l'ont menacé et lui ont dit qu'il serait envoyé en prison, a-t-il déclaré. « Il y a beaucoup d'avocats et d'associations du barreau qui ne soutiendraient pas cela », a reconnu Browder.
Mettre l'IA à l'école de droit
Browder veut armer les individus avec les mêmes outils auxquels les grandes entreprises peuvent généralement accéder, mais qui sont hors de portée pour ceux qui n'ont pas de ressources profondes.
« Ce que nous essayons de faire, c'est d'automatiser les droits des consommateurs », a déclaré Browder. « Les nouvelles technologies tombent généralement d'abord entre les mains des grandes entreprises, et notre objectif est de les mettre d'abord entre les mains des gens ».
Le chatbot alimenté par l'IA ChatGPT a récemment explosé en popularité pour sa capacité à cracher des essais cohérents sur des sujets variés en moins d'une minute. La technologie a suscité l'intérêt des investisseurs, Microsoft annonçant lundi un investissement de plusieurs milliards de dollars dans la société mère OpenAI.
Mais Browder a souligné ses lacunes et, dans certains cas, son manque de sophistication : « ChatGPT est très bon pour tenir des conversations, mais il est exécrable pour ce qui relève de sa connaissance de la loi. Nous avons dû recycler ces IA pour connaître la loi », a expliqué Browder. « l'IA est un lycéen, et nous l'envoyons à l'école de droit ».
La perspective globale
Le tableau soulève des questions sur la possible disparition du métier d’avocat et d’autres comme celui de développeur. En effet, une startup spécialisée en intelligence artificielle prédit que « s’appuyer sur des humains pour écrire des programmes informatiques sera dépassé à l’avenir » et donc tire la sonnette d’alarme sur la possible disparition du métier de développeur informatique dans les années à venir au profit de l’intelligence artificielle.
Lorsqu’on parle d’intelligence artificielle, deux grands courants de pensée s’affrontent : celui des tiers qui pensent qu’il s’agit d’un outil, ce, sans plus et celui des intervenants qui sont d’avis que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne devienne une menace pour les humains.
Le plus grand débat tourne autour de la possibilité de voir les machines rendues au stade où elles sont dotées de « bon sens », capables de réflexion causale, c’est-à-dire de cette capacité à raisonner sur « le pourquoi les choses se produisent. »
Google par exemple est lancé en secret sur le développement de Pitchfork, ou AI Developer Assistance. C’est un outil qui utilise l'apprentissage automatique pour apprendre au code à s'écrire et se réécrire lui-même. Comment ? En apprenant des styles correspondant à des langages de programmation, et en appliquant ces connaissances pour écrire de nouvelles lignes de code.
L’intention initiale derrière ce projet était de créer une plateforme capable de mettre automatiquement à jour la base de code Python chaque fois qu'une nouvelle version était publiée, sans nécessiter l'intervention ou l'embauche d'un grand nombre d'ingénieurs. Cependant, le potentiel du programme s'est avéré beaucoup plus important que prévu.
Désormais, l'intention est de donner vie à un système polyvalent capable de maintenir un standard de qualité dans le code, mais sans dépendre de l'intervention humaine dans les tâches de développement et de mise à jour. Un tel objectif pourrait ne plus relever de la science-fiction lorsqu’on sait que des équipes de recherche en intelligence artificielle promettent déjà l’atteinte du stade d’intelligence artificielle générale dans 5 à 10 ans.
Ce qu'en pense le public
Les réactions sont partagées.
Certains y voient un intérêt. Un internaute demande par exemple s'il est possible de développer une version qui s'attaquerait aux frais de santés (il lui a été répondu « Ce truc de salle d'audience est une expérience de plaidoyer. Mais nous travaillons sur un produit accessible au public pour les frais de santé, ouvert à tous »), un autre a déclaré « Cela contribuera à démocratiser la représentation légale. La plupart des gens n'ont pas les moyens d'engager un bon avocat. De plus, cela donnera aux avocats existants plus d'outils pour leur donner une deuxième opinion lors de la formulation d'un argument ». Notons que plusieurs internautes sont revenus sur la suggestion des frais médicaux comme prochain challenge de l'IA.
D'autres sont plus dans l'amusement. Un internaute suggère de baptiser l'IA Saul (petit clin d’œil à ceux qui connaissent la série Better Call Saul), un autre déclare « C'est une cascade amusante, mais vous devriez faire ce que fait Tesla et utiliser un agent fantôme pour fournir des conseils en temps réel basés sur les entrées de l'environnement de la salle d'audience - mais ne les utilisez pas. Enregistrez-les simplement et analysez-les. Vous obtiendrez plus de traction avec les avocats et en apprendrez beaucoup plus de cette façon ».
D'autres s'interrogent sur la légalité. Un internaute commente en disant : « Normalement, c'est moi qui dis "ce n'est pas illégal", mais je suis presque sûr que cette histoire va se terminer par une situation où vous serez en garde à vue ». Un autre se demande : « Mais est-ce vraiment illégal ? Et si vous aviez devant vous un ipad avec des "notes" générées par l'IA*? Je ne dis pas que c'est une bonne idée... juste... je ne suis pas sûr que ce serait "illégal"... Mais, la façon dont il le fait ? Je ne peux pas imaginer qu'un juge ne dise pas "enlevez ces airpods" ».Suggested name. pic.twitter.com/1652etAY1J
— Chris Chmura ✈ (@Chris_Chmura) January 21, 2023
Et d'autres sur l'utilité : « Je ne comprends pas pourquoi, en tant qu'humains, nous pensons que c'est une bonne chose*? Pourquoi nous concentrons-nous tellement sur les robots au point de les entraîner à prendre le relais*?*! Je veux dire, oui, il y a des avantages, mais à cette échelle, absolument pas, je veux dire, bientôt les drones nous surveilleront m*****! Les gens veulent ça ? »
Source : Joshua Browder
Et vous ?
Comment analysez-vous cette situation ?
Pour ou contre les « avocats numériques » ?
Nous vivons le début d'une révolution. Par contre, l'IA doit rester un assistant et rien qu'un assistant. Surtout pour un jugement et même si l'IA avec ses progrès doit être meilleure juge qu'un être humain.Comment analysez-vous cette situation ?
En permettant de démocratiser l'accès au droit, je pense que l'IA en tant qu'assistant a de beaux jours devant elle. Sinon, l'IA juge et bourreau dans un robocop, ça donne Judge Dredd version cyberpunk...Pour ou contre les « avocats numériques » ?
cette article démontre surtout la décadence des états unis.
La santé devrait être gratuiteUn internaute demande par exemple s'il est possible de développer une version qui s'attaquerait aux frais de santés
Tout homme devrait être défendu gratuitementLe but ultime, selon Browder, est de démocratiser la représentation juridique en la rendant gratuite pour ceux qui ne peuvent pas se le permettre, éliminant dans certains cas le besoin d'avocats coûteux.
Ce robot avocat ne résout pas les vrais problèmes de fond de la société.
Demain, quand la délinquance aura trop augmenté on fera quoi ? offrirons nous une meilleur éducation, une meilleur intégration, u réduction des inégalités aux pauvres ou bien on mettra des drones automatique qui tuera les délinquants ?
Je trouve que c'est malhonnête de prétendre remplacer un avocat par un bot conversationnel dans l'état actuel des connaissances. On a vu chatGPT énoncer correctement les règles de pierre feuille ciseaux sans les comprendre, car ces logiciels ne sont pas des IA généralistes et n'ont aucune idée de la signification. Ce ne sont que des machines à sortir des liens statistiques de bases de données bien triées.
Le métier de la justice c'est le droit mais aussi apporter le discernement humain à chaque cas particulier, dans un système souvent avec information souvent incomplète (quand ils ont le temps ...). Sinon, on peut revenir à un recueil expéditif de droit coutumier comme le code de Hammurabi ( "si quelqu'un a commit tel crime, alors la sentence est").
Pour les problèmes de la justice française, je vous conseille le point de vue le la journaliste juriste Olivia Dufour sobrement intitulé LA CLOCHARDISATION DE LA JUSTICE : UN ÉTAT DE DÉLABREMENT INIMAGINABLE –
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