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    Par défaut Les fournisseurs européens de services cloud dénoncent les pratiques commerciales déloyales de Broadcom
    Le fabricant de puces Broadcom va racheter VMware pour 61 milliards de dollars,
    et prendra également en charge 8 milliards de dollars de la dette nette de VMware

    La compagnie Broadcom Corporation, entreprise américaine qui développe des semi-conducteurs utilisés dans divers équipements de télécommunications, a annoncé jeudi qu'elle allait acquérir VMware, une société informatique qui propose plusieurs produits propriétaires liés à la virtualisation d'architectures x86, pour 61 milliards de dollars en espèces et en actions, ce qui constitue l'offre la plus importante et la plus audacieuse du fabricant de puces pour diversifier ses activités dans les logiciels d'entreprise.

    VMware domine le marché des logiciels dits de virtualisation, qui permettent aux entreprises clientes d'exécuter plusieurs applications sur leurs serveurs. Cette activité a commencé à ralentir à mesure que les entreprises ont trouvé de nouveaux outils pour fonctionner grâce au cloud computing, ce qui a poussé VMware à rechercher de nouvelles offres, notamment par le biais d'un partenariat avec Amazon.

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    Le virage de Broadcom vers les logiciels a commencé après que sa tentative d'acquisition du géant des puces mobiles Qualcomm a été bloquée par l'ancien président américain Donald Trump en 2018 pour des raisons de sécurité nationale. Cette acquisition est la deuxième plus importante annoncée à l'échelle mondiale depuis le début de l'année, juste derrière l'opération de 68,7 milliards de dollars de Microsoft pour le rachat du fabricant de jeux vidéo Activision Blizzard.

    « Le jeu est la catégorie de divertissement la plus dynamique et la plus excitante sur toutes les plateformes aujourd'hui et jouera un rôle clé dans le développement des plateformes métavers », a déclaré Satya Nadella, président-directeur général de Microsoft. « Nous investissons profondément dans le contenu de classe mondiale, la communauté et le cloud pour inaugurer une nouvelle ère de jeu qui donne la priorité aux joueurs et aux créateurs et rend le jeu sûr, inclusif et accessible à tous ».

    « Les joueurs du monde entier adorent les jeux Activision Blizzard, et nous pensons que les équipes créatives ont leur meilleur travail devant elles », a déclaré Phil Spencer, PDG de Microsoft Gaming. « Ensemble, nous construirons un avenir où les gens pourront jouer aux jeux qu'ils veulent, pratiquement partout où ils veulent ».

    L'offre de 142,50 dollars en espèces ou de 0,2520 action Broadcom pour chaque action VMware représente une prime de près de 49 % par rapport à la dernière clôture de l'action avant que les discussions sur l'accord ne soient signalées pour la première fois le 22 mai. Broadcom prendra également en charge 8 milliards de dollars de la dette nette de VMware.

    L'action du fabricant de puces a clôturé en hausse de 3,5 % et celle de VMware de 3,1 %. Le directeur général de Broadcom, Hock Tan, qui a fait de son entreprise l'un des plus grands fabricants de puces électroniques au monde grâce à des acquisitions, applique désormais sa méthode de négociation au secteur des logiciels. D'un seul coup, l'accord triplera presque les revenus de Broadcom liés aux logiciels, qui représenteront environ 45 % de ses ventes totales. Selon Daniel Newman, analyste de Futurum Research, Broadcom sera instantanément reconnu comme un acteur majeur du secteur des logiciels grâce à l'acquisition de VMware.

    « Avoir quelque chose comme VMware ... ouvrira un nombre important de portes que leur portefeuille actuel n'ouvre probablement pas pour eux », a ajouté Newman. L'accord intervient à un moment où l'administration Biden fait pression pour une plus grande concurrence dans tous les secteurs, de l'agriculture à la technologie. « La Federal Trade Commission (FTC) pourrait craindre que Broadcom utilise l'acquisition pour regrouper des services ou augmenter les prix », a déclaré Josh White, professeur adjoint de finance à l'université Vanderbilt.

    « En fin de compte, la FTC voudra comprendre si cette consolidation aura un impact sur la concurrence globale et les prix, en particulier dans cet environnement inflationniste », a déclaré White, également ancien économiste financier de la Securities and Exchange Commission (SEC). L'accord est également un coup d'éclat pour le directeur général de Dell Technologies, Michael Dell, qui a séparé VMware du fabricant d'ordinateurs l'année dernière. Michael Dell détient une participation de 40 % dans VMware, tandis que son bailleur de fonds, Silver Lake, une société de capital-investissement, en détient 10 %. Ils ont tous deux accepté de voter en faveur de l'opération.

    Broadcom a déjà obtenu des engagements d'un consortium de banques pour 32 milliards de dollars de financement par emprunt. VMware, qui a déclaré que l'offre était non sollicitée, sera autorisé à solliciter des offres de la part de soumissionnaires rivaux pendant 40 jours dans le cadre de l'accord. Si VMware choisit une autre offre une fois ce délai écoulé, l'entreprise devra verser à Broadcom 1,5 milliard de dollars à titre d'indemnité de rupture. En revanche, si elle décide de choisir une autre offre avant la fin de cette période, elle devra payer une indemnité de rupture de 750 millions de dollars.

    Les deux sociétés ont également publié leurs résultats trimestriels, Broadcom prévoyant un chiffre d'affaires meilleur que prévu pour le troisième trimestre, tandis que VMware a suspendu ses perspectives pour l'ensemble de l'année en raison de l'acquisition en cours. Le conseil d'administration de Broadcom a également autorisé un nouveau programme de rachat d'actions pouvant atteindre 10 milliards de dollars.

    Depuis lors, Broadcom a racheté la société de logiciels d'entreprise CA Technologies pour 18,9 milliards de dollars et a acquis la division sécurité de Symantec Corp pour 10,7 milliards de dollars. Elle a également exploré l'acquisition de l'entreprise de logiciels d'analyse SAS Institute Inc, mais n'a pas donné suite à une offre. Broadcom a ensuite réduit les coûts des entreprises acquises. Elle a réduit les budgets de vente et de marketing des entreprises CA Technologies et Symantec d'environ 29 % de leurs revenus à 7 %. Broadcom n'a pas l'habitude de dépenser beaucoup en recherche et développement, a déclaré Keith Townsend, analyste de la société de conseil CTO Advisor.

    Cela pourrait être de mauvais augure pour le lancement de nouveaux produits chez VMware, a déclaré Townsend, qui a également fait un bref passage chez VMware en tant qu'architecte de centres de données d'entreprise. « Lorsque je parle aux clients, ils ont désespérément besoin d'innovation de la part d'entreprises comme VMware. »


    Les fabricants de puces électroniques comme Broadcom ont vu leurs ventes exploser ces dernières années, grâce à la diffusion des semi-conducteurs dans un plus grand nombre de produits, ainsi qu'au besoin de technologie de travail à domicile pendant la pandémie. Mais M. Tan a prévenu que cette période de prospérité ne durerait probablement pas. Même après avoir donné des prévisions de ventes optimistes en mars, Hock Tan, directeur général de Broadcom a indiqué que l'industrie des semi-conducteurs ne pourra pas rester sur sa trajectoire actuelle. Il s'attend à ce que l'activité des puces décélère pour revenir à des taux de croissance historiques d'environ 5 %.

    « Si quelqu'un vous dit le contraire, ne le croyez pas, car cela n'est jamais arrivé », a-t-il déclaré. Broadcom vise une croissance à un chiffre du chiffre d'affaires de VMware ainsi que des marges Ebitda de l'ensemble de l'activité de l'ordre de 60 %, a déclaré M. Tan lors d'une conférence téléphonique avec les analystes. « Nous voyons beaucoup d'avantages à mettre toutes ces différentes franchises que nous avons, le matériel et les logiciels, sous un même toit », a-t-il déclaré.

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette acquisition ?

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    Activision Blizzard critiqué pour un bonus de 200 millions de dollars accordé à son PDG, alors que l'entreprise a annoncé le licenciement des dizaines d'employés

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    Activision Blizzard supprime 800 emplois en 2019 malgré un chiffre d'affaires record en 2018 pour se consacrer au développement de ses franchises
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  2. #2
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    Par défaut Broadcom licencie des employés de VMware après avoir finalisé son acquisition de 69 milliards de dollars
    Broadcom prévoit une « transition rapide » vers les revenus d'abonnement pour VMware,
    les logiciels sur abonnement sont continuellement mis à jour, mais aussi continuellement payés

    La compagnie Broadcom Corporation, entreprise américaine qui développe des semi-conducteurs utilisés dans divers équipements de télécommunications, a annoncé la semaine dernière qu'elle allait acquérir VMware, une société informatique qui propose plusieurs produits propriétaires liés à la virtualisation d'architectures x86, pour 61 milliards de dollars en espèces et en actions. Tom Krause, président de Broadcom Software Group, a indiqué lors de la conférence sur les résultats de Broadcom que l'accent serait mis sur les logiciels sur abonnements.

    Broadcom prévoit une « transition rapide des licences perpétuelles vers des abonnements » pour les produits VMware, en remplacement des versions discrètes achetées une fois et utilisées pour toujours. VMware domine le marché des logiciels dits de virtualisation, qui permettent aux entreprises clientes d'exécuter plusieurs applications sur leurs serveurs. Cette activité a commencé à ralentir à mesure que les entreprises ont trouvé de nouveaux outils pour fonctionner grâce au cloud computing, ce qui a poussé VMware à rechercher de nouvelles offres, notamment par le biais d'un partenariat avec Amazon. Le PDG de Broadcom, Hock Tan, a déclaré que l'entreprise souhaitait satisfaire les clients actuels de VMware et tirer parti de l'équipe de vente et des relations existantes de VMware.

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    Les logiciels sur abonnement présentent certains avantages, notamment des mises à jour permanentes pour corriger les failles de sécurité et assurer la compatibilité avec les nouvelles mises à jour du système d'exploitation. Mais une évolution vers des licences logicielles plus basées sur l'abonnement pourrait être une mauvaise nouvelle pour les particuliers et les entreprises qui préfèrent payer des mises à jour individuelles lorsqu'ils en ont besoin, plutôt que de payer en continu aussi longtemps qu'ils ont besoin du logiciel.

    VMware serait loin d'être la première entreprise à privilégier le logiciel par abonnement en tant que service et son flux de revenus plus constant et plus fiable par rapport aux logiciels sous licence perpétuelle. Il y a près de dix ans, Adobe a tristement transféré ses applications Creative Suite vers un modèle d'abonnement Creative Cloud, sans qu'il reste la moindre option pour les clients qui préfèrent les licences perpétuelles.

    Microsoft propose toujours des licences perpétuelles pour ses applications Office pour Mac et Windows (Office 2021 est sorti en septembre), mais elles n'offrent pas toutes les mêmes fonctionnalités que la version Microsoft 365 constamment mise à jour. Même des services tels que PlayStation Plus ou Xbox Game Pass remplacent les achats ponctuels de jeux par des abonnements permanents.

    Le virage de Broadcom vers les logiciels a commencé après que sa tentative d'acquisition du géant des puces mobiles Qualcomm a été bloquée par l'ancien président américain Donald Trump en 2018 pour des raisons de sécurité nationale. Cette acquisition est la deuxième plus importante annoncée à l'échelle mondiale depuis le début de l'année, juste derrière l'opération de 68,7 milliards de dollars de Microsoft pour le rachat du fabricant de jeux vidéo Activision Blizzard.

    L'offre de 142,50 dollars en espèces ou de 0,2520 action Broadcom pour chaque action VMware représente une prime de près de 49 % par rapport à la dernière clôture de l'action avant que les discussions sur l'accord ne soient signalées pour la première fois le 22 mai. Broadcom prendra également en charge 8 milliards de dollars de la dette nette de VMware.

    L'action du fabricant de puces a clôturé en hausse de 3,5 % et celle de VMware de 3,1 %. Le directeur général de Broadcom, Hock Tan, qui a fait de son entreprise l'un des plus grands fabricants de puces électroniques au monde grâce à des acquisitions, applique désormais sa méthode de négociation au secteur des logiciels. D'un seul coup, l'accord triplera presque les revenus de Broadcom liés aux logiciels, qui représenteront environ 45 % de ses ventes totales.

    Selon Daniel Newman, analyste de Futurum Research, Broadcom sera instantanément reconnu comme un acteur majeur du secteur des logiciels grâce à l'acquisition de VMware. « Avoir quelque chose comme VMware ... ouvrira un nombre important de portes que leur portefeuille actuel n'ouvre probablement pas pour eux », a ajouté Newman.

    L'accord intervient à un moment où l'administration Biden fait pression pour une plus grande concurrence dans tous les secteurs, de l'agriculture à la technologie. « La Federal Trade Commission (FTC) pourrait craindre que Broadcom utilise l'acquisition pour regrouper des services ou augmenter les prix », a déclaré Josh White, professeur adjoint de finance à l'université Vanderbilt.

    Broadcom prévoit actuellement d'utiliser le nom de VMware pour remplacer la marque Broadcom Software Group une fois l'acquisition réalisée. Le Broadcom Software Group comprend également les sociétés anciennement connues sous le nom de CA Technologies et Symantec, qui ont également été achetées par Broadcom pour un milliard de dollars.

    VMware disposerait de 40 jours pour trouver un acheteur prêt à payer plus que les 61 milliards de dollars proposés par Broadcom.

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette initiative de Broadcom ?

    Êtes-vous pour ou contre les logiciels sur abonnements ?

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    Le président d'Activision Blizzard, J. Allen Brack, est démis de ses fonctions, près une plainte pour harcèlement sexuel

    Activision Blizzard critiqué pour un bonus de 200 millions de dollars accordé à son PDG, alors que l'entreprise a annoncé le licenciement des dizaines d'employés

    Une enquête révèle comment Activision Blizzard a placé des milliards de dollars de bénéfices dans les paradis fiscaux

    Activision Blizzard supprime 800 emplois en 2019 malgré un chiffre d'affaires record en 2018 pour se consacrer au développement de ses franchises
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  3. #3
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    Par défaut Broadcom finalise l'acquisition de VMware, une façon originale de perdre 60 milliards de dollars ?
    Broadcom, le fabricant de puces, finalise l'acquisition de VMware, une façon originale de perdre 60 milliards de dollars ?

    Broadcom Inc., leader technologique mondial qui conçoit, développe et fournit des puces et des solutions logicielles d'infrastructure, a annoncé aujourd'hui 22 novembre l'acquisition de VMware. Hock Tan, le PDG de Broadcom, souligne la synergie entre les deux entreprises, qui visent à devenir des leaders dans le domaine des technologies d'infrastructure en mettant l'accent sur l'amélioration des environnements de clouds privés et hybrides, l'investissement dans VMware Cloud Foundation et le développement de services tels que VMware Tanzu et Advanced Security.

    VMware, Inc. est une société américaine spécialisée dans les technologies de cloud computing et de virtualisation dont le siège se trouve à Palo Alto, en Californie. VMware a été la première entreprise à réussir commercialement à virtualiser l'architecture x86.

    Broadcom Inc., leader technologique mondial qui conçoit, développe et fournit des semi-conducteurs et des solutions logicielles d'infrastructure, a annoncé la finalisation de l'acquisition de VMware, Inc. Les actions ordinaires de VMware ne seront plus négociées à la Bourse de New York (NYSE).


    Hock Tan, président et directeur général de Broadcom, a déclaré : "Nous sommes ravis d'accueillir VMware au sein de Broadcom et de réunir nos équipes centrées sur l'innovation et l'ingénierie, alors que nous franchissons une nouvelle étape importante dans la construction de la première entreprise mondiale de technologie d'infrastructure. Avec une orientation commune vers la réussite des clients, nous sommes ensemble bien positionnés pour permettre aux entreprises mondiales d'adopter des environnements de clouds privés et hybrides, en les rendant plus sûrs et plus résilients. Broadcom investit depuis longtemps dans les entreprises qu'il acquiert afin de favoriser une croissance durable, et cela se poursuivra avec VMware, pour le plus grand bénéfice des parties prenantes que nous servons."

    L'objectif de Broadcom pour aller de l'avant est de permettre aux entreprises clientes de créer et de moderniser leurs environnements de cloud privé et hybride. Au cœur de cette démarche, Broadcom investira dans VMware Cloud Foundation, la pile logicielle qui sert de base aux clouds privés et hybrides. En complément de l'investissement de Broadcom dans VMware Cloud Foundation, VMware proposera un riche catalogue de services pour moderniser et optimiser les environnements cloud et périphériques, notamment VMware Tanzu pour accélérer le déploiement des applications, ainsi que des services de mise en réseau des applications (équilibrage de charge) et de sécurité avancée, et VMware Software-Defined Edge pour les périphéries Telco et d'entreprise.

    Résultats de l'élection des actionnaires de VMware

    Dans le cadre de l'acquisition de VMware, Broadcom a déjà annoncé les résultats des choix effectués par les actionnaires de VMware dans son communiqué de presse du 30 octobre 2023.

    À propos de Broadcom

    Broadcom Inc. est un leader technologique mondial qui conçoit, développe et fournit une large gamme de semi-conducteurs, de logiciels d'entreprise et de solutions de sécurité. Le portefeuille de produits de Broadcom, leader dans sa catégorie, sert des marchés essentiels, notamment le cloud, les centres de données, la mise en réseau, le haut débit, le sans fil, le stockage, l'industrie et les logiciels d'entreprise. Ses solutions comprennent la mise en réseau et le stockage pour les fournisseurs de services et les entreprises, la connectivité des appareils mobiles et à large bande, l'ordinateur central, la cybersécurité et l'infrastructure de cloud privé et hybride. Broadcom est une société du Delaware dont le siège social se trouve à San Jose, en Californie.


    Dans son annonce sur l'acquisition de VMware, Hock Tan, le PDG de Broadcom, souligne l'engagement de Broadcom en faveur de l'innovation et de la croissance durable :

    Broadcom annonce le succès de l'acquisition de VMware
    Fournissant des solutions de premier ordre à nos clients, partenaires et à l'industrie

    Aujourd'hui, je suis ravi d'annoncer le succès de l'acquisition de VMware par Broadcom et le début d'une ère nouvelle et passionnante pour nous tous au sein de l'entreprise. VMware rejoint notre équipe centrée sur l'innovation et l'ingénierie, ce qui constitue une nouvelle étape importante dans la construction de la première entreprise mondiale de technologie d'infrastructure.

    Il s'agit d'un moment important pour Broadcom, mais aussi d'une étape passionnante pour nos clients dans le monde entier. Et comme je l'ai dit lorsque nous avons annoncé l'acquisition, nous pouvons maintenant nous réunir et avoir l'envergure nécessaire pour aider les entreprises mondiales à relever leurs défis complexes en matière d'infrastructure informatique en activant des environnements cloud privés et hybrides et en les aidant à déployer une stratégie "apps anywhere". Notre objectif est d'aider les clients à optimiser leurs environnements cloud privés, hybrides et multi-cloud, en leur permettant d'exécuter des applications et des services n'importe où.

    Alors que nous entamons ce voyage ensemble, voici ce que vous, nos clients, nos partenaires et notre communauté, devez savoir.

    Nos engagements

    Broadcom s'engage en faveur de l'innovation. C'est dans notre ADN et c'est pourquoi nous prévoyons d'investir de manière significative chaque année pour faire progresser l'innovation et la valeur client de VMware. La moitié de l'investissement sera consacrée à la R&D, et l'autre moitié permettra d'accélérer le déploiement des solutions par le biais de VMware et des services professionnels de nos partenaires. Nous nous engageons à créer de la valeur et à générer des revenus pour notre solide écosystème de partenaires, qui a été renforcé par l'arrivée des partenaires de VMware.

    L'avenir de notre technologie

    Broadcom construit des technologies qui durent. Nous avons l'intention de continuer à investir dans nos produits de pointe. Avec la clôture de la transaction, voici quelques points forts de ce qui nous attend :

    Fondation VMware Cloud

    L'objectif de Broadcom pour l'avenir est de permettre aux entreprises clientes de créer et de moderniser leurs environnements de clouds privés et hybrides. Broadcom investira dans VMware Cloud Foundation, la pile logicielle qui sert de base aux clouds privés et hybrides. VMware Cloud Foundation s'inscrit dans la vision de Broadcom qui consiste à aider les clients à convertir l'infrastructure informatique d'entreprise généralement hétérogène en un environnement virtualisé et conteneurisé, permettant ainsi la création de clouds privés et hybrides. L'objectif de la plateforme est de libérer les ressources informatiques des tâches d'intégration et de gestion de l'infrastructure. Cela leur permettra de fournir des services informatiques qui les aideront à atteindre leurs objectifs commerciaux en minimisant les risques de sécurité, en réduisant les délais de commercialisation et en générant des revenus supplémentaires grâce à de nouveaux services commerciaux.

    En complément de l'investissement de Broadcom dans VMware Cloud Foundation, VMware proposera un riche catalogue de services au-dessus de VMware Cloud Foundation afin de moderniser et d'optimiser les environnements cloud, notamment les suivants.

    1. Réseau d'applications et sécurité

    La protection des charges de travail contre l'évolution des cybermenaces est une priorité pour les clients. Il ne s'agit plus de protéger le périmètre, car les acteurs de la menace se déplacent latéralement et exploitent les systèmes internes pour prendre le contrôle. Les clients veulent plusieurs niveaux de défense pour se protéger contre les attaques latérales, qu'il s'agisse d'accès non autorisés, de logiciels malveillants ou de ransomwares. La sécurité distribuée de VMware, associée à une visibilité totale, permet aux clients d'exécuter leurs stratégies de défense en profondeur et de sécurité zéro-trust. L'objectif est de fournir une protection latérale qui peut être mise en œuvre de manière plus simple et plus agile pour l'infrastructure virtualisée VMware. Les techniques émergentes d'IA/GenAI sont exploitées pour contrer l'évolution du paysage des menaces.

    En outre, les charges de travail des applications sont déployées avec un équilibreur de charge. À l'ère numérique, les applications doivent être hautement disponibles et s'adapter automatiquement à l'augmentation de la charge. L'agilité, la mise à l'échelle automatique et la visibilité intégrée des applications sont des exigences clés pour une solution d'équilibreur de charge moderne.

    2. Applications modernes

    Nous sommes enthousiasmés par la technologie de VMware et par les avantages qu'elle apporte à nos clients. Les applications modernes en sont un excellent exemple.

    Les applications modernes et les clouds privés et hybrides sont au cœur de la transformation numérique. Une étude de VMware montre que plus de 70 % des DSI développent de nouvelles apps modernes et cloud natives. En outre, les apps modernes conçues pour le modèle any-cloud ont désormais dépassé les apps traditionnelles dans l'entreprise. Les chefs d'entreprise sont parfaitement conscients que l'agilité logicielle et la rapidité de mise sur le marché sont essentielles à la capacité d'une entreprise à faire face à la concurrence et à augmenter ses revenus. Par conséquent, les entreprises donnent la priorité aux stratégies d'application basées sur des technologies telles que l'IA, l'apprentissage automatique, Kubernetes, les solutions open-source et les écosystèmes de clouds privés et hybrides afin d'obtenir un avantage concurrentiel. Mais la fourniture d'apps à l'échelle peut être une entreprise immense et elle devient de plus en plus complexe.

    Avec VMware Tanzu, notre objectif est d'accroître l'agilité commerciale de nos clients en accélérant le développement, la livraison et la gestion des applications sur n'importe quel cloud - sur VMware Cloud Foundation ainsi que sur les principaux hyperscalers. Spécifiquement optimisé pour les frameworks de développement d'applications tels que Spring, le principal framework d'applications Java d'entreprise, Tanzu augmente considérablement la productivité des développeurs tout en permettant aux équipes de la plateforme d'appliquer des normes d'application, de maintenir la sécurité et la conformité et de suivre les performances des applications. Notre approche centrée sur les applications, qui s'appuie sur des données et un modèle de contrôle communs, permet à VMware Tanzu d'offrir à la fois une agilité logicielle et une expérience plus rationalisée aux équipes chargées des plateformes et de l'exploitation du cloud. Tanzu est un élément important du portefeuille de logiciels de VMware, et notre investissement dans cette solution permettra aux clients de continuer à exécuter certaines des applications les plus critiques au monde en créant un environnement virtualisé et conteneurisé. Nous sommes là pour soutenir les applications des clients où qu'elles soient, afin qu'elles puissent fonctionner n'importe où.

    Chez Broadcom, nous nous efforçons d'aider les clients à simplifier leur environnement informatique. Pour y parvenir, nous ferons évoluer notre gamme de services existante tout en combinant et en investissant dans les actifs de VMware afin d'offrir une valeur accrue à nos clients.

    3. Des innovations basées sur des logiciels, du centre de données à la périphérie

    Les clients ont toujours été intéressés par les technologies basées sur les logiciels. Cet intérêt s'est renforcé à mesure qu'ils prennent en compte le besoin de flexibilité au sein de leurs centres de données et le type de charges de travail qu'ils souhaitent exécuter dans différents environnements cloud. Les ambitions en matière de cloud privé et hybride gagnent en vélocité, tout comme les technologies modulaires basées sur des plateformes favorisent l'agilité. Cela est vrai dans le centre de données et le devient également dans le Software-Defined Edge. Prenons l'exemple des environnements informatiques complexes au sein d'une agence gouvernementale, qui a réalisé un investissement de 9 milliards de dollars dans une infrastructure de cloud privé et hybride afin de renforcer et d'apporter de l'agilité à ses capacités de gestion et de défense numériques. Ces tendances indiquent que l'innovation basée sur les logiciels aidera les organisations à obtenir de meilleurs résultats pour tous les types de charges de travail, du centre de données à la périphérie.

    Perspectives d'avenir

    Broadcom investit depuis longtemps dans les entreprises qu'elle acquiert afin de favoriser une croissance durable et d'offrir une valeur ajoutée à ses clients, et maintenant que la transaction est conclue, nous pouvons nous mettre à l'œuvre.

    Je suis impatient de voir ce que nous allons accomplir ensemble, en tant qu'entreprise combinée, pour fournir les meilleures solutions à nos clients, à nos partenaires et à l'industrie dans son ensemble.
    Source : Annonce de l'acquisition de VMware par Broadcom

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Selon-vous, comment l'acquisition de VMware par Broadcom s'inscrit-elle dans les tendances et les demandes actuelles du marché des technologies, et quels défis ou opportunités spécifiques cette fusion permet-elle de relever ?

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    Le fabricant de puces Broadcom va racheter VMware pour 61 milliards de dollars et prendra également en charge 8 milliards de dollars de la dette nette de VMware

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    Par défaut Broadcom licencie des employés de VMware après avoir finalisé son acquisition de 69 milliards de dollars
    Broadcom licencie des employés de VMware après avoir finalisé son acquisition de 69 milliards de dollars :
    « Nous souhaitons vous remercier pour votre dévouement et votre service »

    Broadcom, le spécialiste des solutions de semi-conducteurs et de logiciels d’infrastructure, a annoncé le 22 novembre avoir finalisé son acquisition de VMware, une société spécialisée dans les technologies de cloud computing et de virtualisation, après avoir reçu toutes les approbations réglementaires nécessaires. Cependant, l’acquisition n’a pas été sans conséquences pour les employés de VMware, qui ont été confrontés à des licenciements massifs après la clôture de la transaction.

    Broadcom a annoncé en grandes pompes avoir finalisé l'acquisition de VMware il y a une semaine.

    Hock Tan, président et directeur général de Broadcom, a déclaré : « Nous sommes ravis d'accueillir VMware au sein de Broadcom et de réunir nos équipes centrées sur l'innovation et l'ingénierie, alors que nous franchissons une nouvelle étape importante dans la construction de la première entreprise mondiale de technologie d'infrastructure. Avec une orientation commune vers la réussite des clients, nous sommes ensemble bien positionnés pour permettre aux entreprises mondiales d'adopter des environnements de clouds privés et hybrides, en les rendant plus sûrs et plus résilients. Broadcom investit depuis longtemps dans les entreprises qu'il acquiert afin de favoriser une croissance durable, et cela se poursuivra avec VMware, pour le plus grand bénéfice des parties prenantes que nous servons ».

    L'objectif de Broadcom pour aller de l'avant est de permettre aux entreprises clientes de créer et de moderniser leurs environnements de cloud privé et hybride. Au cœur de cette démarche, Broadcom investira dans VMware Cloud Foundation, la pile logicielle qui sert de base aux clouds privés et hybrides. En complément de l'investissement de Broadcom dans VMware Cloud Foundation, VMware proposera un riche catalogue de services pour moderniser et optimiser les environnements cloud et périphériques, notamment VMware Tanzu pour accélérer le déploiement des applications, ainsi que des services de mise en réseau des applications (équilibrage de charge) et de sécurité avancée, et VMware Software-Defined Edge pour les périphéries Telco et d'entreprise.

    La transaction, annoncée pour la première fois le 26 mai 2022, valorise VMware à environ 61 milliards de dollars, en plus de 8 milliards de dollars de dette nette de VMware assumée par Broadcom.

    L’acquisition de VMware fait partie de la stratégie de Broadcom visant à construire la première entreprise mondiale de technologie d’infrastructure, avec un historique d’acquisition de plateformes établies et critiques pour la mission. En combinant le portefeuille de logiciels d’infrastructure et de sécurité de Broadcom avec la plateforme de VMware, la nouvelle entreprise offrira aux clients d’entreprise une plateforme élargie de solutions d’infrastructure critiques pour accélérer l’innovation et répondre aux besoins les plus complexes en matière d’infrastructure informatique.

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    En complément de l'investissement de Broadcom dans VMware Cloud Foundation, VMware proposera un riche catalogue de services au-dessus de VMware Cloud Foundation afin de moderniser et d'optimiser les environnements cloud, notamment les suivants.

    1. Réseau d'applications et sécurité

    La protection des charges de travail contre l'évolution des cybermenaces est une priorité pour les clients. Il ne s'agit plus de protéger le périmètre, car les acteurs de la menace se déplacent latéralement et exploitent les systèmes internes pour prendre le contrôle. Les clients veulent plusieurs niveaux de défense pour se protéger contre les attaques latérales, qu'il s'agisse d'accès non autorisés, de logiciels malveillants ou de ransomwares. La sécurité distribuée de VMware, associée à une visibilité totale, permet aux clients d'exécuter leurs stratégies de défense en profondeur et de sécurité zéro-trust. L'objectif est de fournir une protection latérale qui peut être mise en œuvre de manière plus simple et plus agile pour l'infrastructure virtualisée VMware. Les techniques émergentes d'IA/GenAI sont exploitées pour contrer l'évolution du paysage des menaces.

    En outre, les charges de travail des applications sont déployées avec un équilibreur de charge. À l'ère numérique, les applications doivent être hautement disponibles et s'adapter automatiquement à l'augmentation de la charge. L'agilité, la mise à l'échelle automatique et la visibilité intégrée des applications sont des exigences clés pour une solution d'équilibreur de charge moderne.

    2. Applications modernes

    Nous sommes enthousiasmés par la technologie de VMware et par les avantages qu'elle apporte à nos clients. Les applications modernes en sont un excellent exemple.

    Les applications modernes et les clouds privés et hybrides sont au cœur de la transformation numérique. Une étude de VMware montre que plus de 70 % des DSI développent de nouvelles apps modernes et cloud natives. En outre, les apps modernes conçues pour le modèle any-cloud ont désormais dépassé les apps traditionnelles dans l'entreprise. Les chefs d'entreprise sont parfaitement conscients que l'agilité logicielle et la rapidité de mise sur le marché sont essentielles à la capacité d'une entreprise à faire face à la concurrence et à augmenter ses revenus. Par conséquent, les entreprises donnent la priorité aux stratégies d'application basées sur des technologies telles que l'IA, l'apprentissage automatique, Kubernetes, les solutions open-source et les écosystèmes de clouds privés et hybrides afin d'obtenir un avantage concurrentiel. Mais la fourniture d'apps à l'échelle peut être une entreprise immense et elle devient de plus en plus complexe.

    3. Des innovations basées sur des logiciels, du centre de données à la périphérie

    Les clients ont toujours été intéressés par les technologies basées sur les logiciels. Cet intérêt s'est renforcé à mesure qu'ils prennent en compte le besoin de flexibilité au sein de leurs centres de données et le type de charges de travail qu'ils souhaitent exécuter dans différents environnements cloud. Les ambitions en matière de cloud privé et hybride gagnent en vélocité, tout comme les technologies modulaires basées sur des plateformes favorisent l'agilité. Cela est vrai dans le centre de données et le devient également dans le Software-Defined Edge. Prenons l'exemple des environnements informatiques complexes au sein d'une agence gouvernementale, qui a réalisé un investissement de 9 milliards de dollars dans une infrastructure de cloud privé et hybride afin de renforcer et d'apporter de l'agilité à ses capacités de gestion et de défense numériques. Ces tendances indiquent que l'innovation basée sur les logiciels aidera les organisations à obtenir de meilleurs résultats pour tous les types de charges de travail, du centre de données à la périphérie.

    Certains employés de VMware ont appris lundi que leurs postes allaient être supprimés

    Les employés dont les postes ont été supprimés ont reçu lundi un courriel lundi qui disait : « Broadcom a récemment finalisé son acquisition de VMware. Dans le cadre de la planification de l'intégration et suite à une évaluation des besoins organisationnels, nous avons identifié les rôles futurs qui seront requis au sein de l'entreprise issue de la fusion. Nous avons le regret de vous informer que votre poste est supprimé et que votre emploi prendra fin ».

    « Nous tenons à vous remercier pour votre dévouement et vos services. Nous souhaitons rendre cette transition aussi fluide que possible, notamment en vous offrant une généreuse indemnité de départ et en vous accordant un délai de préavis payé en cas de non-travail », était-il indiqué dans le courriel.

    Pour l’instant, on ne sait pas exactement combien d’employés seront concernés par les réductions. Broadcom n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire des médias.

    VMware, qui employait plus de 38 000 personnes en février, avait déjà supprimé des emplois avant la finalisation de l'acquisition. VMware a envoyé une lettre aux employés en septembre leur disant qu'ils se verraient proposer un emploi chez Broadcom, un rôle de transition ou qu'ils recevraient une indemnité de départ.

    Certains employés de VMware ont émis l'hypothèse que Broadcom pourrait scinder certaines unités.

    Plusieurs hauts dirigeants de VMware ont quitté l'entreprise de cloud computing au cours de l'année écoulée. Certains employés de VMware ont déclaré s'inquiéter d'un conflit de culture avec Broadcom, d'autant plus que Broadcom exige que ses employés retournent au bureau. Ils ont également déclaré que certaines transactions avaient ralenti alors que les clients attendaient des nouvelles sur le sort de VMware.

    Les licenciements ont suscité des réactions négatives de la part des employés de VMware, qui se sont sentis trahis et dévalorisés par Broadcom. Certains employés ont exprimé leur frustration et leur colère sur les réseaux sociaux, accusant Broadcom de détruire la culture et les valeurs de VMware, qui étaient axées sur l’ingénierie, l’innovation et la satisfaction des clients. D’autres employés ont déclaré qu’ils envisageaient de quitter volontairement l’entreprise, craignant pour leur avenir au sein de cette nouvelle entreprise.

    Sources : Broadcom, courriel envoyé aux employés

    Et vous ?

    Quelles sont les conséquences de l’acquisition de VMware par Broadcom pour les clients, les partenaires et les concurrents de VMware ?
    Que pensez-vous du licenciement des employés après l'acquisition ?
    Qu'est-ce qui pourrait, selon vous, expliquer la raison de cette décision ? Réduire les coûts et éliminer les chevauchements entre les deux entreprises, en se concentrant sur les domaines les plus rentables et les plus stratégiques ?
    Comprenez-vous la colère de ceux qui estiment avoir été « trahis et dévalorisés » par Broadcom ?
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  5. #5
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    Par défaut Le géant des semi-conducteurs Broadcom va licencier 2 000 travailleurs américains après le rachat de VMware
    Le géant des semi-conducteurs Broadcom va licencier 2 000 travailleurs américains après le rachat de VMware, l'accord étant conclu après un dîner entre son PDG et le président chinois Xi Jinping.

    Le géant des semi-conducteurs Broadcom va licencier 2 000 travailleurs américains après avoir conclu un accord de 69 milliards de dollars pour racheter VMware. L'acquisition, annoncée en mai de l'année dernière, a finalement été confirmée ce mois-ci après avoir reçu l'approbation de l'autorité chinoise de régulation anti-monopole. L'approbation a été donnée quelques jours après que le PDG de Broadcom, Hock Tan, a dîné avec le président chinois Xi Jinping lors d'un dîner à 40 000 dollars à San Francisco.

    Broadcom a annoncé près de 2 000 suppressions d'emplois chez VMware, une semaine seulement après avoir racheté le géant du Cloud Computing dans le cadre d'une transaction de 69 milliards de dollars. Les licenciements ont été confirmés après l'approbation du rachat par la Chine, quelques jours après que le PDG de Broadcom, Hock Tan, a payé 40 000 dollars pour dîner avec le président Xi Jinping à San Francisco. Au total, 1 267 emplois devraient être supprimés dans les bureaux de VMware dans la Silicon Valley et environ 600 autres le seront sur les sites de Washington, du Colorado et de Géorgie.

    Broadcom, l'une des plus grandes entreprises américaines de semi-conducteurs, a annoncé le rachat de VMware en mai 2022. L'opération a fait l'objet d'un examen réglementaire dans le monde entier, les autorités craignant qu'elle ne limite la concurrence dans le secteur. Le régulateur anti-monopole chinois a été le dernier à approuver l'opération, une décision annoncée quelques jours seulement après que TM. Tan a rencontré M. Xi lors d'un dîner avec des chefs d'entreprise américains à San Francisco. Il s'agit de l'acte final du lobbying intensif exercé par Broadcom auprès des autorités chinoises pour obtenir l'approbation de l'opération.


    En début de semaine, Jill Turner, vice-présidente des ressources humaines de Broadcom, a indiqué par courrier électronique au personnel de l'entreprise que 1 267 emplois devraient être supprimés dans les bureaux de VMware dans la Silicon Valley. "Cette mesure n'entraînera pas la fermeture de l'ensemble du site, mais n'aura d'incidence que sur certains employés sélectionnés pour être licenciés", précise le courriel. Cette action planifiée devrait être permanente. Les employés concernés n'ont pas le droit de déplacer ou de supplanter un autre employé, et ils ne seront pas rappelés au travail.

    Le personnel concerné de VMware a été informé : "Broadcom a récemment achevé l'acquisition de VMware. Dans le cadre de la planification de l'intégration et à la suite d'une évaluation des besoins organisationnels, nous avons identifié les rôles qui seront nécessaires au sein de l'entreprise fusionnée. Nous avons le regret de vous informer que votre poste est supprimé et que vous serez licencié".

    M. Xi a dîné avec M. Tan et d'autres dirigeants d'entreprise, dont Tim Cook, PDG d'Apple, et Larry Fink, directeur de BlackRock, lors de la visite du président chinois aux États-Unis à la mi-novembre. M. Xi a rencontré le président Joe Biden lors d'une visite visant à apaiser les tensions avec les États-Unis et à attirer les investissements étrangers en Chine. À l'issue du dîner, la Chine a également autorisé Mastercard à émettre des cartes de crédit libellées en yuans dans le pays, après des années d'attente.

    L'acquisition de VMware par Broadcom a été annoncée le 22 novembre, M. Tan a écrit : "Il s'agit d'un moment important pour Broadcom, mais aussi d'une étape passionnante pour nos clients dans le monde entier".

    En octobre, des fonctionnaires de l'autorité chinoise de régulation antitrust, l'Administration d'État pour la régulation des marchés, ont indiqué à Broadcom qu'ils étaient prêts à approuver l'opération, qui avait déjà été retardée à trois reprises. M. Tan a également rencontré récemment le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, lors de la visite de ce dernier à Washington à la fin du mois d'octobre. Au cours de leur entretien, M. Tan a évoqué l'accord Broadcom-VMware et M. Wang aurait répondu que Pékin continuait d'accueillir favorablement les investissements étrangers.


    Eric Zheng, président de la Chambre de commerce américaine à Shanghai, a décrit les autorisations accordées à Mastercard et Broadcom comme des cas isolés de réussite. "Il devrait s'agir de pratiques commerciales normales, basées sur des lois et des règlements établis", a déclaré M. Zheng. Les entreprises étrangères souhaitent que ces événements ne soient pas politisés.

    Certains dirigeants d'entreprise préviennent que les accords conclus avec Broadcom et Mastercard ne devraient pas ouvrir la voie à d'autres investissements en Chine. Un sondage publié jeudi par le Conference Board, un groupe de réflexion basé à New York, montre que les PDG des multinationales sont de moins en moins confiants à l'égard du pays. Les entreprises américaines sont confrontées à plusieurs défis, notamment des lois ambiguës sur la localisation des données, des raids sur les sociétés de conseil et de diligence raisonnable étrangères, et des interdictions de sortie pour les cadres.

    James Zimmerman, associé chez Perkins Coie LLP, qui conseille les entreprises étrangères sur les questions d'entreprise et de réglementation en Chine, décrit la Chine comme "un environnement opérationnel où chaque licence, permis et approbation... peut devenir hautement politisé". "C'est encore plus vrai lorsque les relations entre les États-Unis et la Chine s'enveniment", a-t-il ajouté.

    Source : Broadcom

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur cette acquisition ?
    Selon vous, quelles en seront les conséquences sur la relation États-Unis - Chine ?

    Voir aussi :

    Broadcom licencie des employés de VMware après avoir finalisé son acquisition de 69 milliards de dollars : « Nous souhaitons vous remercier pour votre dévouement et votre service »

    Broadcom, le fabricant de puces, finalise l'acquisition de VMware. Une façon originale de perdre 60 milliards de dollars ?

    Le fabricant de puces Broadcom va racheter VMware pour 61 milliards de dollars et prendra également en charge 8 milliards de dollars de la dette nette de VMware

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  6. #6
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    Par défaut Le PDG de Broadcom impose aux employés de VmWare en télétravail de revenir au bureau
    Le PDG de Broadcom impose aux employés de VmWare de revenir au bureau après la fusion des entreprises pour 69 milliards de dollars
    Et ravive les comparaisons entre télétravail et présentiel au bureau

    Le fabricant de puces Broadcom vient d'écrire l'un des chapitres les plus récents de la longue histoire des tensions entre patrons et employés dans le contexte de la multiplication des appels de retour au bureau. Après l'acquisition de VmWare pour 69 milliards de dollars, le PDG de Broadcom, Hock Tan, donne un ordre direct à ses nouveaux employés quant à leur lieu de travail : « Si vous habitez à moins de 80 km d'un bureau, vous devez venir ici. » Sa sortie qui intervient dans un contexte où des observateurs sont d’avis que le télétravail est parti pour demeurer dans le post-pandémique ravive les comparaisons entre travail à distance et présentiel au bureau. En effet, même Microsoft déclare à ce sujet que les managers ont tort de chercher à espionner les clics de souris et les frappes au clavier des employés en télétravail car « le plus important c’est le résultat. »

    Ces commentaires ont fait l'objet de formulation lors d'une réunion organisée par Hock Tan après la clôture officielle de la fusion entre les deux entreprises, suite à l'approbation des autorités de régulation chinoises. Comme beaucoup d'autres dirigeants, le PDG de Broadcom évoque les avantages du présentiel au bureau pour la collaboration et la culture d'entreprise. « La collaboration est importante et constitue un élément clé du maintien d'une culture avec vos pairs, avec vos collègues », souligne-t-il.

    Cette prise de position s’accorde avec celle de Marissa Meyer PDG de Yahoo en 2013 : « certaines des meilleures décisions et idées viennent de discussions de couloir et de cafétéria, en rencontrant de nouvelles personnes et dans des réunions d'équipe improvisées » avant d’ajouter que « la rapidité et la qualité sont souvent sacrifiées lorsque nous travaillons à la maison » et qu'avoir un Yahoo! uni « commence par être physiquement ensemble ». En 2017, IBM a mis en avant des arguments allant dans le même sens pour mettre fin au télétravail. Comme quoi, le présentiel serait un plus dans la stimulation de la productivité des employés.

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    La sortie du PDG de Broadcom intervient dans un contexte où La proportion de travailleurs rappelés au bureau a stagné, d'après des données publiées par un économiste de l'université de Standford. La situation est de nature à suggérer que le phénomène du travail à distance généralisé, qui a pris un envol considérable en raison de la pandémie de coronavirus, est devenu un élément permanent du secteur de l’emploi. C’est en tout cas, ce que pense le professeur Nick Bloom pour ce qui est du marché américain pour lequel il écrit : « le retour au bureau est mort. »

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    En mai 2020 - au début de la pandémie de Covid-19 - 61,5 % des journées de travail complètes et rémunérées ont été effectuées à domicile, selon une enquête sur les conditions de travail et les attitudes. Cette proportion a diminué de moitié environ jusqu'en 2022, les entreprises ayant rappelé leurs employés au travail en personne.

    Toutefois, la situation a changé en 2023. La part des jours de travail à domicile rémunérés est restée totalement stable cette année, oscillant autour de 28 %, selon des données additionnelles publiées par le professeur Bloom. C'est encore quatre fois plus que les 7 % d'avant la pandémie. L'enquête sur les ménages du Bureau du recensement américain montre une tendance similaire, d'après le chercheur.

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    La sortie de l’économiste donne un aperçu du conflit qui se joue sur le marché du travail. Les employés qui ont gouté au télétravail pendant les confinements dus à la pandémie veulent poursuivre sur cette formule tandis que les employeurs veulent dans leur grande majorité les ramener au bureau. Le télétravail semble néanmoins être là pour rester si l’on s’en tient à un précédent rapport du gouvernement américain : plus d’un tiers des travailleurs américains continuent d’exercer depuis leur domicile en dépit des appels de retour au bureau des géants technologiques US.

    Environ trois ans après que la pandémie de coronavirus a bouleversé les habitudes de travail aux États-Unis, près d'un tiers (35 %) des travailleurs dont l'emploi peut être exercé à distance travaillent tout le temps à domicile, selon une nouvelle enquête du Pew Research Center. Ce chiffre est certes en baisse par rapport aux 43 % de janvier 2022 et aux 55 % d'octobre 2020, mais en hausse par rapport aux 7 % seulement d'avant la pandémie.

    La diminution du nombre d’employés en télétravail permanent est la résultante du rapport de force entre employeurs et employés, lequel a débouché sur le « compromis » du travail hybride. L’enquête du Pew Research Center révèle que 41 % des personnes ayant un emploi pouvant être exercé à distance ont un horaire hybride, c'est-à-dire qu'elles travaillent à domicile certains jours et au bureau, sur le lieu de travail ou sur le site de l'entreprise d'autres jours. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 35 % enregistrés en janvier 2022.

    Parmi les employés lancés sur la formule travail hybride, la plupart (63 %) déclarent que leur employeur leur demande de travailler au bureau un certain nombre de jours par semaine ou par mois. Environ six travailleurs hybrides sur dix (59 %) déclarent travailler à domicile trois jours ou plus au cours d'une semaine normale, tandis que 41 % déclarent le faire deux jours ou moins.

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    Ces tendances représentent plus de télétravail que les employeurs ne sont enclins à permettre. En effet, les résultats de l'enquête de la Federal Reserve Bank of New York indiquent que les entreprises préfèrent en général moins de travail à distance que ce n'est le cas pour le moment. Et donc, dans l'ensemble, elles ont procédé à des changements exigeant davantage de travail au bureau. En effet, environ 25 % des entreprises de services interrogées dans le cadre de l’enquête de la Federal Reserve Bank of New York ont exigé des travailleurs qu'ils soient plus souvent au bureau au cours de l'année écoulée et 17 % déclarent qu'elles augmenteront les exigences en matière de présence au bureau au cours de l'année à venir.

    Les employés sont-ils plus productifs en télétravail ou dans un bureau ?

    La question se posait déjà avant la survenue de la pandémie de coronavirus et revient sur la table avec acuité dans l’actuel contexte fait d’appels de retour au bureau par les grandes entreprises. Microsoft a initié un sondage sur un échantillon de 20 000 personnes dans des entreprises disséminées dans 11 pays pour y voir plus clair. Résultat : 87 % des participants à l’enquête disent être plus productifs en télétravail et 88 % des dirigeants émettent des doutes quant à ce que leurs employés en télétravail puissent être plus productifs que dans un bureau.

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    Les employés de Twitter pouvaient travailler à domicile pour toujours ou de là où ils se sentent le plus productifs et créatifs depuis le mois de mars 2022. C’est l’une des entreprises à avoir adopté l’une des politiques de travail à distance les plus souples en raison de la survenue de la pandémie de coronavirus. Cette donne a changé avec l’acquisition de Twitter par Elon Musk. L’une de ses premières mesures : fin du télétravail pour ceux qui continuent à faire partie des effectifs du réseau social après la suppression de la moitié des emplois. Ce dernier a ensuite confirmé son positionnement dans une sortie selon laquelle « le télétravail est une connerie qui pose un problème moral et est cause de baisse de productivité. »

    « Je crois fermement que les gens doivent être plus productifs lorsqu’ils sont lancés sur la formule "présentiel au bureau" », a-t-il déclaré avant d’ajouter entre autres que « le télétravail pose un problème moral, car c’est une formule injuste pour les personnes qui ne peuvent travailler à domicile. »


    Pourtant, certaines études font état de ce que le travail à distance n’a pas d’impact négatif sur la productivité des travailleurs

    L'équipe de l'université du Texas a travaillé sur des données d’un logiciel fourni par une grande entreprise pétrolière et gazière de Houston. Pendant la période d'étude (de janvier 2017 à décembre 2018), l'entreprise a été contrainte de fermer ses bureaux en raison des inondations provoquées par l'ouragan Harvey, ce qui a obligé les employés à travailler à distance pendant une période prolongée.

    Les chercheurs ont examiné les données technologiques des employés (le nombre total d'heures travaillées par employé, le temps de travail actif total, l'utilisation du clavier par minute active, l'utilisation de la souris par minute active, les mots tapés par heure et le nombre d'erreurs typographiques par mot tapé) avant, pendant et après l'ouragan Harvey. Ils ont constaté que, bien que l'utilisation totale des ordinateurs ait diminué pendant l'ouragan, les comportements professionnels des employés pendant la période de sept mois de travail à distance sont revenus aux niveaux d'avant l'ouragan. Cette conclusion suggérait que le travail à distance n'a pas d'impact négatif sur la productivité des personnes lancées sur la formule télétravail.

    Néanmoins, le télétravail introduit un facteur « difficulté de collaboration à distance » avec un possible impact sur la productivité

    Cette étude fait suite à celle de Hogan Assessments 43 % des travailleurs ont déclaré être plus productifs à domicile, 44 % ont déclaré être aussi productifs et seulement 13 % ont déclaré être moins productifs. Toutefois, le rapport montre que les travailleurs ont trouvé la collaboration à distance plus difficile, de sorte que le fait que la plupart des travailleurs aient déclaré se sentir aussi ou plus productifs est dû au fait qu'ils étaient plus productifs lorsqu'ils travaillaient seuls.

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    C’est une des brèches dans lesquelles s’engouffrent les chefs d’entreprise quand on sait qu’ils sont d’avis que les employés doivent retourner au bureau, car cela stimule la créativité : « la communication marche mieux face à face. » Les dirigeants sont convaincus que les collègues construisent de meilleures relations de travail par exemple quand ils prennent le déjeuner ensemble, prennent le temps de discuter de divers sujets, même les plus banals ou alors participent à des exercices destinés à développer l’esprit d’équipe.

    En droite ligne avec ce positionnement, ces derniers évoquent un « impact sur la créativité. » Le mythe selon lequel un manque d’interaction sociale réduit la créativité et l’innovation reste profondément ancré. C’est d’ailleurs l’un des arguments sur lesquels s’appuyait Marissa Mayer pour s’ériger contre le télétravail lorsqu’elle a déclaré que « certaines des meilleures idées et décisions surviennent après des discussions à la cafétéria ou au couloir, après des rencontres avec les gens et des rendez-vous d’équipes impromptus ».

    Toutefois, si des recruteurs estiment que les conversations dans le genre « peux-tu s’il te plaît vérifier ceci ? » sont importantes, des contradicteurs pointent le revers de la médaille. Ces derniers indiquent que des « interactions » peuvent se transformer en « interruptions » qui coûtent plus ou moins cher en termes de productivité et flux de créativité. Des tiers en télétravail avancent par exemple que « les distractions sont insupportables. Les téléphones qui sonnent, les gens qui débarquent et ressentent toujours le besoin d’interrompre pour absolument tout (que ça soit relié ou non au travail) et plusieurs appels à propos de projets qui ne sont pas liés qui résultent en changement de contexte. »

    Un employé dans un bureau serait productif sur moins de 3 des 8 heures sur une journée de travail

    L’étude d’Invitation Digital Ltd a porté sur près de 2000 (1989 pour être exact) employés de bureau (à temps plein) âgés de plus de 18 ans et disséminés sur l’ensemble du territoire du Royaume-Uni. En réponse à la question de savoir s’ils se considèrent comme productifs tout au long d’une journée de travail, la grande majorité (soit 79 %) a répondu non. D’après les résultats de l’étude, seul le cinquième (donc les 21 % restants) a répondu par l’affirmative. Le sondage a ensuite révélé que la durée moyenne de productivité sur le lieu de service est de 2 h 53 min, soit moins de 3 h.

    Et vous ?

    Ces statistiques collent-elles avec la réalité dont vous êtes au fait ?
    Êtes-vous en accord avec la posture de Microsoft à propos du télétravail selon laquelle « le plus important c’est le résultat » ? Sinon quel est votre avis en la matière ?
    Êtes-vous personnellement plus productif en travaillant à distance ?
    Quelles sont pour vous les difficultés majeures qui limitent votre productivité dans ce mode de travail ?
    La collaboration entre vous et vos collègues a-t-elle été affectée par le travail à domicile ?

    Voir aussi :

    Le travail à domicile présente tant d'avantages que 48 % des travailleurs accepteraient une baisse de salaire pour continuer en télétravail, selon une étude

    Le travail hybride sera-t-il la nouvelle norme pour les professionnels de la Tech ? une récente étude montre que 86 % de ces professionnels en Europe ne veulent pas rentrer au bureau à plein temps

    L'option télétravail pourrait se poursuivre sur 2 ans à cause de la pandémie : motif d'inquiétude valable pour les patrons ? Ramener les employés au bureau pourrait être de plus en plus difficile

    Le télétravail a fait grimper la productivité des salariés de 22 %, d'après une étude de l'institut Sapiens, qui souligne en sus que cela a permis une sauvegarde de 9 points du PIB français en 2020
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  7. #7
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    Par défaut Broadcom met fin aux licences perpétuelles de VMware, annonce le passage aux souscriptions à des abonnements
    Broadcom met fin aux licences perpétuelles de VMware, annonce le passage aux souscriptions à des abonnements
    Et ravive le débat dans la Tech sur les avantages et inconvénients de chaque formule

    Broadcom multiplie les annonces après sa récente acquisition de VMware. Après avoir imposé aux employés de VMware en télétravail de retourner au bureau, l’entreprise annonce la fin des licences perpétuelles pour VMware et le passage aux souscriptions à des abonnements. C’est désormais une tendance dans l’industrie du génie logiciel comme le confirme d’ailleurs le communiqué y relatif : « les souscriptions à des abonnements sont le nouveau standard. » Le tableau ravive le débat dans la filière technologique sur les avantages et les inconvénients de chaque formule. En effet, laquelle des approches est la plus avantageuse pour les utilisateurs ?

    « Après la date de validité des licences perpétuelles, les clients ne pourront plus acheter de nouvelles. Ils pourront plutôt souscrire à des abonnements ou des licences à durée déterminée pour compléter ou remplacer leur base d'installation actuelle sous licence perpétuelle », indique Broadcom dans la note d’information relative au changement de formule.

    « C'est le moment idéal pour les clients d'évaluer l'état actuel de leurs produits d'infrastructure et de gestion VMware. Nous les encourageons à revoir leur inventaire de licences perpétuelles, y compris les cycles d'actualisation et les dates de renouvellement, et à se familiariser avec les offres d'abonnement de VMware. Les clients peuvent également contacter leur représentant VMware ou partenaire pour plus d'informations », ajoute l’entreprise.

    Les changements annoncés chez Broadcom pour VMware prennent effet à l’immédiat. Broadcom propose des incitations tarifaires de mise à niveau qui n'ont pas été détaillées dans le blog pour les clients qui passent d'une licence perpétuelle à un abonnement.

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    Sage s’est illustré l’an dernier sur la question par un comportement agressif envers les clients qui ravive la question de savoir si ces derniers bénéficient en réalité du passage à la formule souscription

    Dans un communiqué mis à jour le 12 juillet 2022, Sage aborde le chemin de migration pour Sage 50 Accounts et Sage 50cloud Accounts v26.2 (publié en 2020) ou inférieur. Il s'agit de logiciels de comptabilité destinés aux entreprises comptant 100 employés ou moins. Sage fait valoir que, comme ces progiciels utilisent TLS 1.0 et 1.1 - des versions datées du protocole de sécurité - pour confirmer la conformité des licences, les clients devront migrer vers son modèle de licence par abonnement s'ils ont d'abord acheté une licence perpétuelle.

    « D'ici au 30 septembre 2022, nous désactiverons TLS 1.0 et 1.1 pour nos services restants, Auto Update et Sage License Server, conformément aux dernières normes industrielles. « Une fois la désactivation effectuée, toute personne utilisant Sage 50 Accounts ou Sage 50cloud Accounts v26.2 ou moins ne pourra plus accéder à son logiciel. »

    Sage avait ainsi mis en avant un motif technique pour forcer les utilisateurs à passer des licences perpétuelles à une formule d’abonnement questionnable en termes d’avantages pour les utilisateurs pour ce qui est des coûts. En effet, une licence perpétuelle peut coûter environ 790 $ alors qu'un abonnement à Sage 50cloud Professional coûte 176 $ par mois. Un abonnement à Sage 50cloud Standard coûte 787 $ par mois.

    Tous calculs fait sur une année, c’est l’éditeur qui s’en met plein les poches. C’est en tout cas ce que confirme une étude selon laquelle le passage à la formule des abonnements vise une amélioration des revenus des entreprises. Néanmoins, le surcoût (dans certains cas) pour les utilisateurs s’accompagne d’une liste d’avantages mise en avant par les entreprises.


    Licence perpétuelle vs abonnement : à chaque solution ses avantages et ses inconvénients

    • À l'instar d'Adobe et de sa formule Creative Cloud, l’offre dans le nuage Microsoft 365 introduit un nouveau modèle économique visant à fidéliser le consommateur en lui proposant des mises à jour régulières tout au long de son abonnement.
    • Avec une licence perpétuelle le consommateur effectue un achat d’emblée par contre l’abonnement s’apparente à une location de logiciel.
    • Avec une licence perpétuelle, il est possible d'utiliser les applications aussi longtemps qu'on le souhaite même lorsque ces dernières ne sont plus prises en charge par l'éditeur.
    • Microsoft 365 par exemple est lié à un utilisateur disposant d'un compte Microsoft. Ce dernier peut gérer la validité des licences et installer les logiciels sur les machines de son choix. Une licence perpétuelle est pour sa part liée à une machine en particulier.
    • Microsoft commercialise Office 2021 en version Famille et Étudiant à 255 euros. À titre de comparaison, la souscription Microsoft 365 Personnel (pour un seul compte Microsoft) est facturée à 72 euros par an et propose Word, Excel, PowerPoint, Outlook mais également Access et Publisher sur PC (ainsi que OneNote disponible gratuitement). À cela s'ajoutent des options premium pour OneDrive et Skype.


    Et vous ?

    Licence perpétuelle ou abonnement : de quel bord êtes-vous ? Pourquoi ?

    Voir aussi :

    Microsoft Office 2019 attendu pour le second trimestre 2018, avec peut-être moins de fonctionnalités qu'Office 365
    La suite bureautique Microsoft Office est disponible en version d'évaluation sur le Windows Store, pour les machines tournant sur Windows 10 S
    Microsoft confirme la fin du support d'Office 2011 pour Mac, et recommande à ses utilisateurs de migrer vers Office 2016 ou Office 365
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  8. #8
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  9. #9
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    POUF, vmware vient de perdre un client…

    je vais migrer sur VirtualBox quand mon vmware aura besoin de MAJ…

  10. #10
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    c'est très bien ce monde remplie d'abonnement.

    je propose une idée pour améliorer les profits: ajouter de la pub.
    comme netflix, payer tous les mois et regarder le pub.

    l'avenir d'un jeune est très radieux en occident:
    abonnement du logement (car l'achat de son bien immobilier et devenue trop cher), abonnement voiture (car zfe et voiture neuve coute trop cher), abonnement netflix, spotify, youtube premium, amazon prime, disney+ pour les loisirs.
    abonnement windows, office, adobe creative, vmware pour le taff.
    salaire supernet median en france 2000€ car faut payer la dette et les prestations social et le train de vie de l'état
    prix total des dépenses: 1800€, reste plus que 200€ pour payer facture électricité, gaz, assurances et nourriture.

    et voila comment on prive une génération de se monter un capitale solide.

    vous pouvez dire que personne ne force a payer pour netflix, youtube, vmware etc. Si vous dites cela c'est que vous êtes comme moi un vieux crouton.
    Quand un jeune est habitué depuis toujours a payer tous les mois des abonnements, c'est son monde et il ne connais que ca. comme un poulet elevé dans une cage sombre, il ne connais pas l’extérieur et la nature.

    Perso je reste sur ma politique: 0 abonnement sauf assurance voiture, maison et électricité et eau. car c'est de l'arnaque. Et encore pour l’électricité j'ai grandement réduit ma dépendance EDF.


    Pour en revenir plus spécifiquement à la news, bossant dans le cloud justement ca fait 10ans que j'ai plus utilisé vmware au profit d'OpenStack et de kvm. et ca marche tres bien si ce n'est mieux.
    des alternatives crédible et gratuite ca existe.

  11. #11
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    Par défaut VMware annonce que 56 produits ne seront plus disponibles à l'achat avec des licences perpétuelles
    VMware annonce que 56 produits ne seront plus disponibles à l'achat avec des licences perpétuelles
    les changements depuis le rachat par Broadcom suscitent l'ire de nombreux clients

    Broadcom a entrepris une profonde restructuration de VMware après le rachat de la société de virtualisation en novembre dernier et certains des changements plongent les utilisateurs dans le chaos. Broadcom a franchi cette semaine la dernière étape vers la rationalisation et la simplification du portefeuille de VMware en annonçant la fin à tous les produits avec "licence perpétuelle". À l'avenir, seuls les produits avec un modèle d'abonnement seront disponibles auprès de VMware. L'article de support annonce la fin de la disponibilité (End of Availability - EOA) de toutes les options de licence pour 56 produits VMware. L'annonce a suscité de vives réactions dans la communauté.

    Broadcom a finalisé le rachat de VMware pour 61 milliards de dollars en novembre dernier. Le rachat a été suivi rapidement d'annonces sur la manière dont Broadcom prévoit de réorganiser la société de virtualisation en plusieurs divisions. Un mois plus tard, il a été rapporté que Broadcom a résilié tous les contrats existant avec les partenaires VMware et que certains revendeurs/fournisseurs de solutions passeraient à son propre programme, mais sur invitation uniquement, à partir de février 2024. Ni les partenaires VMware (qui vendent les produits VMware aux clients finaux) ni les clients ne savent ce qu'il adviendra des relations commerciales.

    Le chaos absolu semble régner chez VMware. Le mois dernier, Broadcom a annoncé la fin des licences perpétuelles de VMware et le passage aux souscriptions à des abonnements. Dans un article publié le 15 janvier, VMware a confirmé qu'il met fin à un large éventail de produits en "fin de disponibilité" et que "ces produits ne sont plus disponibles à l'achat". Après l'acquisition, Broadcom a laissé entendre qu'il mettrait en œuvre une politique de rationalisation et de simplification du portefeuille de VMware. Par conséquent, le portefeuille de la société de virtualisation sera réduit à quelques offres qui, selon Broadcom, seront axées sur sa meilleure technologie.


    VMware a dressé la liste des 56 produits et plateformes VMware qui disparaissent : « toutes les options de licence - y compris les licences perpétuelles, les licences de support et d'abonnement (SnS), les licences SaaS/hébergées et les abonnements, ainsi que toutes les éditions, suites et paramètres de tarification de chaque produit, sauf indication contraire - sont incluses dans cette annonce. Ces produits ne sont plus disponibles à l'achat ». VMware (Broadcom) a également déclaré dans sa courte note : « à l'avenir, au moment du renouvellement, les clients se verront proposer les meilleurs produits d'abonnement pour répondre à leurs besoins ».

    Il est dit "non disponible à l'achat" et les utilisateurs se verront recommander un produit d'abonnement à utiliser à la place. L'annonce semble "horriblement floue" et les utilisateurs peinent à en saisir tout le sens. De plus, cette décision intervient alors que les clients et les partenaires de distribution ont été ébranlés par l'ampleur du remaniement stratégique mis en œuvre par Broadcom depuis l'acquisition ; de nombreux clients et partenaires déplorent un manque total de clarté sur la direction que prend VMware, les produits à venir et les prix. L'article annonce la fin de la disponibilité de toutes les options de licence pour les produits VMware suivants :

    1. VMware vSphere Enterprise Plus ;
    2. VMware vSphere+ ;
    3. VMware vSphere Standard (hors abonnement) ;
    4. VMware vSphere ROBO ;
    5. VMware vSphere Scale Out ;
    6. VMware vSphere Desktop ;
    7. VMware vSphere Acceleration Kits ;
    8. VMware vSphere Essentials Kit ;
    9. VMWare vSphere Essentials Plus Kit (à l'exclusion de la nouvelle offre de souscription) ;
    10. VMware vSphere Starter/Foundation ;
    11. VMware vSphere with Operations Management ;
    12. VMware vSphere Basic ;
    13. VMware vSphere Advanced ;
    14. VMware vSphere Storage Appliance ;
    15. VMware vSphere Hypervisor ;
    16. VMware Cloud Foundation (à l'exclusion d'une nouvelle offre de souscription de VCF) ;
    17. VMware Cloud Foundation for VDI ;
    18. VMware Cloud Foundation for ROBO ;
    19. VMware SDDC Manager ;
    20. VMware vCenter Standard ;
    21. VMware vCenter Foundation ;
    22. VMware vSAN ;
    23. VMware vSAN ROBO ;
    24. VMware vSAN Desktop ;
    25. VMware HCI Kit ;
    26. VMware Site Recovery Manager ;
    27. VMware Cloud Editions/Cloud Packs ;
    28. VMware vCloud Suite ;
    29. VMware Aria Suite (anciennement vRealize Suite) ;
    30. VMware Aria Universal Suite (anciennement vRealize Cloud Universal) ;
    31. VMware Aria Suite Term ;
    32. VMware Aria Operations for Networks (anciennement vRealize Network Insight) ;
    33. VMWare Aria Operations for Networks Universal (anciennement vRealize Network Insight Universal) ;
    34. VMware vRealize Network Insight ROBO ;
    35. VMWare Aria Operations for Logs (anciennement vRealize Log Insight) ;
    36. VMware vRealize Operations 8 Application Monitoring Add-On ;
    37. VMware Aria Operations ;
    38. VMware Aria Automation ;
    39. VMware Aria Automation for Secure Hosts add-on (anciennement SaltStack SecOps) ;
    40. VMware vRealize Automation SaltStack SecOps add-on ;
    41. VMware Aria Operations for Integrations (anciennement vRealize True Visibility Suite) ;
    42. VMware Cloud Director ;
    43. Cloud Director Service ;
    44. VMware NSX ;
    45. VMware NSX for Desktop ;
    46. VMware NSX ROBO ;
    47. VMware NSX Distributed Firewall ;
    48. VMware NSX Gateway Firewall ;
    49. VMware NSX Threat Prevention to Distributed Firewall ;
    50. VMware NSX Threat Prevention to Gateway Firewall ;
    51. VMware NSX Advanced Threat Prevention to Distributed Firewall ;
    52. VMware NSX Advanced Threat Prevention to Gateway Firewall ;
    53. VMware NSX Advanced Load Balancer (à l'exclusion de l'abonnement, SaaS)
    54. VMware Container Networking Enterprise with Antrea ;
    55. VMware HCX ;
    56. VMware HCX+.


    Ces produits ne sont plus disponibles à l'achat. Le serveur ESXi pour la virtualisation s'appelle désormais vSphere Hypervisor (ESXi 7.x et 8.x). Dans la communauté, il est question de savoir si le plan gratuit de ESXi (ESXi Free) sera abandonné ou non. En interprétant l'annonce de Broadcom, la licence ESXi Free est également morte. ESXi s'appelle maintenant VMware vSphere Hypervisor, et ce produit est mentionné ci-dessus. Ce produit sera abandonné dans la version payante. L'on suppose que la version gratuite d'ESXi sera également abandonnée. Certains produits de virtualisation, comme VMware Player et VMware Workstation, ne sont pas mentionnés.

    En outre, les changements mis en œuvre par Broadcom induisent des perturbations majeures sur le marché. « Les perturbations du marché s'avèrent plus importantes que prévu », explique Jason Adar, analyste de la banque d'investissement William Blair, dans une note aux clients, suggérant que Nutanix serait le grand gagnant : « la communauté [des revendeurs] considère que Nutanix Cloud Platform et Nutanix AHV (Acropolis Hypervisor) disposent d'une marge de manœuvre de plusieurs années pour prendre des parts de marché à VMware (respectivement à vSAN et ESX) ». Certains clients de VMware se disent dépités et envisagent des alternatives.


    Adar a poursuivi : « les clients [de VMware] commencent déjà à envisager des alternatives et à planifier l'abandon de leur dépendance historique à l'hyperviseur ESX dominant de VMware, l'activité du canal Nutanix de Cisco étant montée en flèche à la suite d'un récent partenariat ». Entre-temps, Broadcom cherche à se débarrasser de l'unité informatique "utilisateur final" de VMware pour un montant estimé à 5 milliards de dollars. Cela comprend ses offres Workspace ONE et Horizon, ainsi qu'un ensemble de produits de bureau virtuel. Selon un récent rapport de Bloomberg, plusieurs sociétés d'investissement en capital-risque seraient intéressées.

    Certains critiques accusent Broadcom de vouloir saboter VMware. « Il semble que la réputation de Broadcom de détruire des marques et d'escroquer les clients perdure. Avec ce changement, vous ne pourrez pas arrêter de payer. Le moment où vous arrêtez est le moment où vous perdez le droit d'utiliser le logiciel. Cela met aussi tout le pouvoir entre les mains de Broadcom, car ils peuvent tout simplement augmenter l'abonnement sans se soucier de votre capacité à le payer. Avec l'ancienne licence perpétuelle, vous pouviez utiliser le logiciel, mais sans assistance ni mises à jour. Aujourd'hui, il n'est plus possible d'acquérir une telle licence », note un critique.

    Un autre ajoute : « je suis en train de discuter avec mes collègues de travail de cette question et du fait que nous devrions commencer à planifier de nous en éloigner si possible. VMware était comme Linux pour les nuls, ou pour la plupart des entreprises basées sur Microsoft qui n'osent pas considérer Linux comme une chose, mais qui ont quand même besoin de virtualisation. Aujourd'hui, nous devons faire la part des choses, Broadcom l'a juste acheté pour les secouer, saigner des dollars dans des navets, et rien de plus. Les gens paieront Broadcom pour qu'il leur soit difficile de migrer raisonnablement comme ils le devraient, et Broadcom le sait ».

    « Travaillant comme ingénieur en électronique dans une entreprise relativement petite, je conseille toujours d'éviter les marques comme Broadcom et Intel. Elles sont arrogantes et négligent les petits clients », peut-on lire dans les commentaires. Il est important de noter que l'article annonçant la décision de VMware a depuis été supprimé ; le lien renvoie à une adresse introuvable. « Ils ont supprimé le billet. Peut-être que l'on réfléchit à la possibilité de supprimer tout ce qu'ils proposent ? », s'interroge un critique.

    Source : VMware

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur l'annonce de VMware concernant ces 56 produits ?
    Êtes-vous concerné par cette annonce ? Comment cette décision vous affecte-t-elle ?
    Que pensez-vous des accusations selon lesquelles Broadcom s'acharne à détruire VMware ?
    Selon vous, en quoi les changements apportés par Broadcom pourraient impacter VMware à l'avenir ?

    Voir aussi

    Broadcom, le fabricant de puces, finalise l'acquisition de VMware. Une façon originale de perdre 60 milliards de dollars ?

    Broadcom met fin aux licences perpétuelles de VMware, annonce le passage aux souscriptions à des abonnements et ravive le débat dans la Tech sur les avantages et inconvénients de chaque formule

    Broadcom licencie des employés de VMware après avoir finalisé son acquisition de 69 milliards de dollars : « nous souhaitons vous remercier pour votre dévouement et votre service »

  12. #12
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    Par défaut Dell met fin à son accord de distribution avec VMware après l'acquisition de Broadcom,
    Dell met fin à son accord de distribution avec VMware après l'acquisition de Broadcom,
    influencée par l'arrêt des licences VMware perpétuelles par Broadcom

    Dell a résilié son accord de distribution avec VMware après l'acquisition de VMware par Broadcom en novembre 2023. Selon un document réglementaire déposé aux États-Unis, Dell a notifié la résiliation à Broadcom le 25 janvier 2024. L'accord initial, conclu en novembre 2021, visait à formaliser la relation entre Dell et VMware. La résiliation intervient après la scission de Dell et VMware en novembre 2021, où VMware est devenu une entreprise indépendante.

    Malgré la résiliation, VMware et Dell maintiendront un partenariat solide sur l'infrastructure et les produits cloud. La décision offre à VMware une plus grande flexibilité pour des partenariats externes et des acquisitions. Broadcom a récemment décidé de cesser de vendre des licences VMware perpétuelles, ce qui pourrait avoir influencé la résiliation de Dell. Le document indique que la résiliation ne résulte pas nécessairement d'une perte d'intérêt de Dell pour VMware, mais plutôt d'une évolution des circonstances depuis la conclusion de l'accord en 2021.

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    Dell met fin officiellement à son accord de distribution avec VMware après l'acquisition par Broadcom

    Le 25 janvier 2024, Dell Technologies Inc. a officiellement notifié Broadcom Inc. de la résiliation de l'accord-cadre commercial, signé le 1er novembre 2021, avec VMware, Inc. Conformément aux termes de l'accord, en cas de changement de contrôle de l'une des parties, l'autre partie a le droit de résilier l'accord avec un préavis écrit de 60 jours. Le changement de contrôle de VMware a été déclenché le 22 novembre 2023, suite à l'acquisition de son successeur, VMware LLC, par Broadcom Inc.

    Cet accord régissait divers aspects des relations commerciales entre les deux entités, y compris le rôle de Dell en tant que distributeur des produits et services VMware, ainsi que la collaboration sur des solutions spécifiques et des initiatives de mise sur le marché, comme précisé dans le document déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.

    Cet accord a été conclu simultanément à la séparation de Dell et VMware, à l'époque où Big Mike's Bespoke Computer Barn a décidé de réduire sa dette en établissant Virtzilla en tant qu'entité indépendante. À cette époque, Dell continuait à avoir confiance en VMware, expliquant ainsi que l'objectif de cet accord était de « formaliser la relation commerciale entre les deux parties, afin de maintenir l'avantage stratégique mutuel entre Dell et VMware, et de souligner l'engagement continu des deux parties à collaborer sur des solutions et une stratégie de mise sur le marché (GTM) ».

    L'accord avait une période initiale de cinq ans, appelée la « période initiale », et se renouvelait automatiquement pour des périodes d'un an, désignées comme les « périodes de renouvellement », la période initiale formant la « période ». Sa résiliation anticipée était possible conformément aux dispositions de l'accord, avec chaque partie ayant le droit de mettre fin à l'accord en fournissant un préavis écrit d'au moins 180 jours avant la fin de la période initiale ou de la période de renouvellement en cours. La durée des Statements of Work (SOW) pour les solutions couvertes était spécifiée dans chaque SOW respectif, tout en étant sujette aux droits de résiliation.

    En cas de motif valable, chaque partie avait le droit de résilier l'accord ou toute catégorie d'obligations, telles que les obligations liées aux produits, en informant par écrit l'autre partie, y compris le cadre responsable des solutions couvertes de cette partie, dans les cas où cette autre partie (a) violait de manière substantielle une obligation de l'accord et ne corrigeait pas cette violation dans les 30 jours suivant la réception de la notification de violation par la partie non violatrice, ou (b) commettait une série de violations non substantielles qui, collectivement, constituaient une violation substantielle.

    VMware a rompu ses liens avec Dell en novembre 2021, exprimant immédiatement son intention de rechercher de nouveaux partenaires et de procéder à des acquisitions. En conséquence, Dell Technologies a officiellement détaché VMware en tant qu'entité logicielle distincte et indépendante, finalisant une transaction en avril pour se défaire de sa participation de 80,5 % dans l'entreprise, comme en atteste un dépôt auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis soumis par le spécialiste de la virtualisation.

    Dell avait acquis VMware en 2016 dans le cadre d'une fusion de 67 milliards de dollars avec EMC, qui a alors donné naissance à la plus grande entreprise privée du monde. Cependant, cette fusion s'inscrit dans une série d'acquisitions qui ont considérablement augmenté la dette de Dell. Pour alléger cette charge financière, Dell a commencé à céder ses acquisitions, libérant VMware de ses actifs dans le processus. Actuellement, Dell montre une certaine hésitation à s'engager dans des acquisitions d'envergure, privilégiant des fusions et acquisitions ciblées, selon les déclarations du PDG Michael Dell en septembre dernier.

    En revanche, le PDG de VMware, Raghu Raghuram, semble avoir gagné une plus grande marge de manœuvre suite à l'annonce récente de l'indépendance vis-à-vis de Dell. Il a souligné que cette autonomie offrait une "flexibilité accrue" pour utiliser les fonds propres en vue de futures acquisitions, renforçant ainsi la compétitivité de l'entreprise. Notamment, VMware peut désormais explorer des partenariats en matière d'infrastructure et d'informatique dématérialisée avec des entreprises autres que Dell.

    Raghuram a souligné que, en tant qu'entité autonome, VMware a la possibilité de renforcer ses partenariats avec toutes les entreprises d'infrastructure, tant sur site que dans le cloud, pour créer une base plus solide au bénéfice de leurs clients. Il a également affirmé que cette décision renforcerait la mission de VMware d'être la "Suisse de l'industrie du cloud". Malgré l'indépendance, Raghuram a réaffirmé la solidité du partenariat entre VMware et Dell, en particulier sur l'infrastructure et les produits cloud.

    Selon le dépôt auprès de la SEC, VMware prévoit de verser un dividende de 11,5 milliards de dollars, soit 27,40 dollars par action, dans le cadre de la transaction. Pour chaque action détenue, les actionnaires de Dell recevront 0,440626 action VMware, comme indiqué dans un document déposé par Dell auprès de la SEC. En conséquence, Dell a enregistré une hausse de 1,38 % à la bourse de New York, atteignant 111,52 dollars, tandis que VMware, avec une valorisation boursière actuelle de 64 milliards de dollars, a connu une augmentation de 0,49 %, atteignant 152,45 dollars.

    Citation Envoyé par VMware en 2021
    Aujourd'hui est un jour historique pour VMware. Nous sommes à nouveau une entreprise autonome. Dans le cadre d'un dépôt auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, VMware et Dell Technologies ont finalisé la scission de la participation majoritaire de Dell dans VMware.

    Chez VMware, nous nous efforçons de servir nos clients de trois manières différentes : En étant la base de confiance pour leurs opérations commerciales les plus critiques ; en offrant un portefeuille innovant de solutions de premier ordre pour réaliser leur vision multi-cloud ; et en ayant un large éventail de partenariats stratégiques nécessaires pour libérer tout le potentiel du multi-cloud.

    En tant qu'entreprise autonome, nous avons désormais la possibilité de nouer des partenariats encore plus étroits avec toutes les entreprises d'infrastructure en nuage et sur site afin de créer une meilleure base qui produira des résultats pour nos clients. De plus, la flexibilité accrue dont nous disposerons pour utiliser nos fonds propres afin de réaliser de futures acquisitions nous aidera à rester compétitifs.

    La décision d'aujourd'hui renforcera notre mission d'être la Suisse de l'industrie du cloud, avec une position unique pour offrir à nos clients la meilleure combinaison d'options, tout en développant notre solide écosystème de partenaires.

    Soyez assurés que nous nous attendons à ce que les avantages d'une collaboration étroite avec Dell soient permanents, car nous continuons à concevoir ensemble des solutions pour nos clients dans le cadre de notre nouvel accord commercial. Nos synergies de distribution, nos programmes de partenariat et de mise sur le marché avec Dell restent solides.

    Il est clair que le multi-cloud sera le modèle de l'entreprise numérique pour les 20 prochaines années, et sur ce marché dynamique, le rythme de l'innovation est incessant. VMware est au cœur de ce mouvement : avec les services VMware Cross-Cloud, nous donnons à nos clients les moyens d'exploiter tout le potentiel du multi-cloud.

    Je suis convaincu que cette nouvelle étape de l'aventure VMware renforcera notre capacité à fournir la base de confiance sur laquelle nos clients s'appuient pour accélérer l'innovation. C'est et cela restera notre priorité absolue. Comme vous pouvez sans doute le constater, je suis optimiste quant à ce que tout cela signifie pour notre avenir. Ce jour marque le début d'une nouvelle ère passionnante pour VMware.
    L'accord stipule : « En ce qui concerne certaines technologies et activités GTM, les produits et services respectifs des parties fonctionnent mieux ensemble pour créer des avantages et de la valeur pour les clients ». Aucun élément n'a été modifié qui puisse rendre cette collaboration moins avantageuse pour les clients, si ce n'est la décision de Broadcom de ne plus autoriser des fabricants tels que Dell à revendre des licences pour les produits VMware. Cela découle du projet de ce géant des puces visant à mettre fin à la vente de licences VMware perpétuelles, privilégiant plutôt les abonnements logiciels regroupant divers produits.

    Cette décision a suscité une réaction mitigée, tant du côté des équipementiers perdant une source de revenus que de la part des clients qui préféraient acheter des licences groupées avec du matériel, souvent plus efficace que de les acquérir séparément. Dans sa demande, Dell invoque l'accord initial qui prévoyait la dissolution du contrat de distribution de VMware en cas de « changement de contrôle » chez l'une ou l'autre des parties. L'acquisition de VMware par Broadcom constitue sans aucun doute un tel événement.

    Il est plus complexe d'évaluer s'il s'agit également d'un désintérêt de la part de Dell envers VMware. Malgré les changements substantiels apportés par Broadcom à VMware au début de sa prise de contrôle de cette entreprise de virtualisation, le vStack demeure très compétitif. Il serait audacieux pour Dell de soutenir un concurrent.


    La résiliation de l'accord après l'acquisition par Broadcom révèle des lacunes stratégiques

    La résiliation de l'accord de distribution entre Dell et VMware à la suite de l'acquisition de VMware par Broadcom soulève des interrogations quant à la stabilité des partenariats dans l'industrie technologique. Cette décision, prise en janvier 2024, apparaît comme une réponse à l'évolution rapide du marché, mais elle met en lumière des failles potentielles dans la stratégie de gestion des relations d'affaires de Dell.

    Le maintien d'un partenariat solide entre VMware et Dell sur l'infrastructure et les produits cloud, malgré la résiliation, peut sembler contradictoire. Cela soulève des questions sur la clarté des objectifs stratégiques de Dell et sur sa capacité à prendre des décisions cohérentes pour maximiser la valeur pour ses actionnaires. La flexibilité accrue offerte à VMware après son indépendance de Dell pourrait être interprétée comme un aveu de Dell quant à sa propre incapacité à fournir un environnement propice à l'innovation et à la croissance. Cela soulève des inquiétudes quant à la vision à long terme de Dell dans un secteur technologique en constante évolution.

    La décision de Broadcom de cesser de vendre des licences VMware perpétuelles semble avoir exercé une pression significative sur cette résiliation. Cela met en lumière la vulnérabilité de Dell face aux décisions stratégiques de ses partenaires, remettant en question sa capacité à anticiper et à réagir proactivement aux changements du marché.

    En fin de compte, cette résiliation souligne non seulement des faiblesses dans la gestion des relations stratégiques de Dell, mais elle met également en évidence les défis plus larges auxquels sont confrontées les entreprises technologiques dans un paysage en constante mutation.

    Sources : SEC(1, 2), VMware

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Quelles implications la résiliation de l'accord de distribution entre Dell et VMware pourrait-elle avoir sur les clients et partenaires des deux entreprises ?

    Voir aussi :

    Broadcom met fin aux licences perpétuelles de VMware, annonce le passage aux souscriptions à des abonnements et ravive le débat dans la Tech sur les avantages et inconvénients de chaque formule

    Broadcom, le fabricant de puces, finalise l'acquisition de VMware, une façon originale de perdre 60 milliards de dollars ?

    Le fabricant de puces Broadcom va racheter VMware pour 61 milliards de dollars et prendra également en charge 8 milliards de dollars de la dette nette de VMware

    Broadcom prévoit une « transition rapide » vers les revenus d'abonnement pour VMware, les logiciels sur abonnement sont continuellement mis à jour, mais aussi continuellement payés
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  13. #13
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    Par défaut VMware, propriété de Broadcom, supprime la version gratuite du logiciel de virtualisation ESXi
    VMware, propriété de Broadcom, supprime la version gratuite du logiciel de virtualisation ESXi
    un changement qui pourrait avoir un impact sur le pipeline d'adoption du produit

    Les changements impopulaires se poursuivent chez VMware depuis son acquisition par le fabricant de puces Broadcom. L'entreprise vient d'annoncer la fin de la licence gratuite de l'hyperviseur ESXi. La version gratuite d'ESXi était utilisée par les bricoleurs et les amateurs, mais Broadcom ne veut que des clients payants désormais. Ce changement s'inscrit également dans le cadre d'une profonde restructuration de VMware amorcée par Broadcom en novembre et qui a conduit aux licenciements de 2 000 employés de VMware et à la suppression des licences perpétuelles de 56 produits de VMware. Ces décisions sont toutefois fortement critiquées.

    VMware ESXi est ce que l'on appelle un "hyperviseur bare metal", un logiciel léger qui fonctionne directement sur le matériel sans nécessiter de couche de système d'exploitation séparée entre les deux. Il vous permet de répartir les ressources physiques d'un PC (CPU et cœurs de CPU, RAM, stockage, composants réseau, etc.) entre plusieurs machines virtuelles. ESXi prend également en charge les accessoires PCI, SATA et USB, ce qui permet aux systèmes d'exploitation invités d'accéder directement aux composants tels que les cartes graphiques et les disques durs. ESXi ne sera plus disponible gratuitement désormais.

    La nouvelle est apparue lundi dans un article de la base de connaissances qui révèle que l'outil a été retiré de VMware et donne l'explication suivante pour ce changement : « parallèlement à l'arrêt des licences perpétuelles, Broadcom a également décidé de mettre fin à l'hyperviseur ESXi gratuit, en le marquant comme EOGA (End of General Availability) ». La version gratuite d'ESXi ne pouvait fonctionner que sur un nombre limité de cœurs, n'utilisait qu'une quantité modeste de mémoire et ne disposait pas d'un grand nombre de fonctions de gestion. La version gratuite du logiciel pouvait aussi être utilisée en production.

    Nom : Capture d'écran 2024-02-14 195933.png
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    Mais il était plus adapté aux tests, aux bricolages et aux amateurs. Et lorsqu'il était utilisé dans ces rôles, il conduisait souvent à des déploiements en production, ou améliorait les compétences des professionnels de l'informatique qui sont devenus par la suite des champions de la vStack. Largement utilisée par les particuliers, l'itération gratuite de l'hyperviseur est encore déployée par de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME), notamment dans les succursales. Avec ce nouveau changement, ces dernières devront désormais envisager de payer ou opter pour une solution de remplacement telle que XCP-NG.

    Ce changement semble de moindre ampleur que les précédents, mais est peut-être plus pertinent pour les utilisateurs domestiques de ses produits. En outre, la décision de Broadcom n'a peut-être pas surpris certains observateurs, mais elle en a tout de même déçu certains. Comme l'a fait remarquer l'un d'entre eux sur X : « cela semble très peu perspicace, car il s'agissait souvent d'une passerelle pour de nombreuses personnes qui utilisaient et testaient le produit ». Comme l'a souligné un autre utilisateur de la plateforme de VMware, les conséquences à plus long terme pourraient également se faire sentir :

    « Le laboratoire domestique étant l'endroit où les gens acquièrent leurs compétences initiales en matière d'administration système, tout ce qui y est couramment exécuté se retrouve dans les environnements d'entreprise, car c'est ce que les administrateurs connaissent le mieux. Au fur et à mesure que la communauté des laboratoires domestiques se tourne vers des alternatives de virtualisation, il y aura plus d'administrateurs système employables pour ces alternatives, ce qui les rendra plus attrayantes ». D'autres commentateurs sont remontés contre Broadcom, accusant l'entreprise de faire preuve de mépris.

    La fin de la disponibilité de la version gratuite ne signifie pas qu'il n'est plus possible d'utiliser l'hyperviseur sans payer le prix fort. La licence "advantage" du VMWare User Group persiste, en plus des versions d'essai du produit. Michael Warrilow, vice-président de la recherche chez Gartner, a déclaré que ce nouveau changement pourrait donc ne pas être significatif : « étant donné toutes les perturbations auxquelles sont confrontés les clients de VMware en ce moment, nombreux sont ceux qui interpréteront mal cette décision. À moins que VMware ne propose plus d'édition d'essai, il n'y a pas beaucoup d'impact ».

    Mais il a ajouté : « Microsoft ne propose plus d'édition gratuite d'Hyper-V Server, donc si vous voulez une alternative gratuite, il y a de nombreuses bonnes options open source à explorer ». Ces alternatives incluent la Community Edition de Nutanix, introduite en 2015 pour tenter les curieux. Justin Warren, analyste principal de la société de conseil Pivot Nine, a déclaré que la fin de la gratuité de vSphere signifiait que Broadcom avait clairement indiqué qu'il n'était plus intéressé par les petits clients de VMware. À en croire les commentaires, de nombreux autres utilisateurs d'ESXi partagent l'avis de Warren.

    « À moins que vous ne puissiez justifier d'un engagement envers au moins vSphere Foundation, Broadcom est heureux de vous ignorer », a déclaré Warren. Il estime que ce changement est un autre cadeau pour des rivaux comme Nutanix, Scale Computing, Microsoft avec Hyper-V/Azure Stack, ou Red Hat OpenShift Virtualization (via KubeVirt). « Leurs vendeurs doivent être en train de chercher de nouveaux clients. Ou alors il y a de bonnes options gratuites comme Proxmox », a déclaré Warren. Par ailleurs, il a également ajouté que ce changement est mauvais pour les perspectives à long terme de VMware.

    « Cela aura un impact sur le pipeline d'adoption de VMware. La version gratuite de l'hyperviseur ESXi permettait aux utilisateurs de se familiariser avec VMware, en particulier au début de leur carrière. Un grand nombre de DSI, de directeurs techniques, etc. ont débuté de cette manière. Les nouveaux utilisateurs sont susceptibles d'adopter quelque chose d'autre maintenant, et Broadcom doit le savoir. Il se peut qu'une baisse de l'adoption de nouveaux produits ait déjà eu lieu, de sorte qu'il pourrait s'agir d'une réaction de Broadcom plutôt que d'une instigation. Le résultat est cependant le même ».

    Cette décision intervient trois semaines après que Broadcom a clarifié ses plans de rationalisation du portefeuille de VMware. Sur les 59 produits qui ne sont plus disponibles en tant qu'options autonomes, seuls 32 ont fait l'objet d'un produit de remplacement ou d'un produit complémentaire pour reprendre là où le service abandonné s'est arrêté. Il a déclaré que la simplification du portefeuille de VMware permettra aux clients d'extraire plus de valeur de leur investissement, et permettra à VMware d'accélérer la livraison des innovations et de faciliter à la fois le déploiement et la gestion pour les clients.

    Ce changement fait également suite à l'instauration par Broadcom d'une exigence minimale de 3 500 cœurs exécutant VMware Cloud Foundation pour l'inclusion dans son programme de partenariat en matière de cloud computing. Parmi les autres changements mis en œuvre par l'entreprise depuis le rachat de VMware, citons l'abandon des licences perpétuelles (au profit d'abonnements). Dans la foulée, Dell a mis fin à son accord de distribution avec VMware.

    Source : VMware

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la licence gratuite de l'hyperviseur VMware ESXi ?
    Quels impacts ce changement pourrait avoir sur VMware à l'avenir ?

    Voir aussi

    VMware annonce que 56 produits ne seront plus disponibles à l'achat avec des licences perpétuelles, les changements intervenus depuis le rachat par Broadcom attisent l'ire de nombreux clients

    Dell met fin à son accord de distribution avec VMware après l'acquisition de Broadcom, influencée par l'arrêt des licences VMware perpétuelles par Broadcom

    Broadcom licencie des employés de VMware après avoir finalisé son acquisition de 69 milliards de dollars : « Nous souhaitons vous remercier pour votre dévouement et votre service »

  14. #14
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  15. #15
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    Par défaut Après 114 jours de changement, le PDG de Broadcom avoue le « malaise » lié à VMware
    Après 114 jours de changement, le PDG de Broadcom avoue le « malaise » lié à VMware,
    les changements comprennent la reprise des comptes clients, la transition vers des licences d'abonnement

    Le PDG Hock Tan admet un « malaise » parmi les clients et partenaires en raison des changements radicaux après l'acquisition de VMware par Broadcom. Bien que des progrès substantiels aient été réalisés, les actions de Broadcom ont suscité des inquiétudes. Ces changements comprennent la reprise des comptes clients, la fin du programme de partenariat VMware et la transition vers des licences d'abonnement, entraînant des hausses de prix significatives.

    Tan défend ces mesures comme des moyens d'innovation et de meilleure réponse aux besoins des clients, mais les réactions négatives persistent. Pendant ce temps, Tan bénéficie d'une énorme rémunération tandis que VMware subit des réorganisations internes et des cessions d'activités. Malgré les assurances de stabilité financière, les incertitudes persistent quant à l'avenir de VMware sous la direction de Broadcom.


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    Broadcom Corporation, fondée en 1991 par Henry Samueli et Henry Nicholas, émergea initialement à Westwood, Los Angeles, avant de déménager à Irvine, Californie, en 1995. Trois ans plus tard, elle entra sur le marché public via le NASDAQ, marquant le début d'une croissance soutenue grâce à une stratégie d'acquisitions agressives. Son expansion s'est consolidée avec l'achat de ServerWorks Corporation en 2001, une entreprise lucrative spécialisée dans les puces pour serveurs IA-32. Cette acquisition contrastait avec celles précédentes, souvent de jeunes pousses en difficulté.

    En 2016, Broadcom fut acquise par Avago Technologies pour 37 milliards de dollars, se transformant ainsi en une filiale à part entière de la fusion baptisée Broadcom Inc. Cette opération s'inscrit dans une trajectoire impressionnante pour Broadcom, qui a su gravir les échelons pour devenir un acteur majeur de l'industrie des semi-conducteurs. En 2012, son chiffre d'affaires s'élevait déjà à 8,01 milliards de dollars, tandis que ses performances lui ont valu une place dans le classement Fortune 500 dès 2009, atteignant la 327e position en 2013.

    Broadcom se positionne pour moderniser les environnements de cloud avec l'acquisition de VMware

    VMware LLC, basée à Palo Alto, en Californie, est une entreprise américaine spécialisée dans les technologies de virtualisation et de cloud computing. Fondée en 1998 par Diane Greene, Mendel Rosenblum et d'autres, elle a été pionnière dans la virtualisation de l'architecture x86 et a connu une croissance rapide depuis ses débuts modestes à Berkeley. L'entreprise est devenue publique en 1999 et a continué à élargir son portefeuille de produits, y compris VMware ESXi, un hyperviseur logiciel d'entreprise.

    En mai 2022, Broadcom Inc. a annoncé son intention d'acquérir VMware pour 69 milliards de dollars, finalisant l'opération en novembre 2023. Cette acquisition a été marquée par des réorganisations internes, notamment des licenciements massifs et une transition vers des offres d'abonnement exclusives. En février 2024, une fuite a révélé que Broadcom envisageait de vendre l'unité commerciale End-User Computing de VMware à KKR, marquant une nouvelle évolution dans le paysage de l'entreprise.

    Hock Tan, président et directeur général de Broadcom, a déclaré : « Nous sommes ravis d'accueillir VMware au sein de Broadcom et de réunir nos équipes centrées sur l'innovation et l'ingénierie, alors que nous franchissons une nouvelle étape importante dans la construction de la première entreprise mondiale de technologie d'infrastructure. Avec une orientation commune vers la réussite des clients, nous sommes ensemble bien positionnés pour permettre aux entreprises mondiales d'adopter des environnements de clouds privés et hybrides, en les rendant plus sûrs et plus résilients. Broadcom investit depuis longtemps dans les entreprises qu'il acquiert afin de favoriser une croissance durable, et cela se poursuivra avec VMware, pour le plus grand bénéfice des parties prenantes que nous servons. »

    L'objectif de Broadcom pour aller de l'avant est de permettre aux entreprises clientes de créer et de moderniser leurs environnements de cloud privé et hybride. Au cœur de cette démarche, Broadcom investira dans VMware Cloud Foundation, la pile logicielle qui sert de base aux clouds privés et hybrides. En complément de l'investissement de Broadcom dans VMware Cloud Foundation, VMware proposera un riche catalogue de services pour moderniser et optimiser les environnements cloud et périphériques, notamment VMware Tanzu pour accélérer le déploiement des applications, ainsi que des services de mise en réseau des applications (équilibrage de charge) et de sécurité avancée, et VMware Software-Defined Edge pour les périphéries Telco et d'entreprise.

    Cependant, l’acquisition n’a pas été sans conséquences pour les employés de VMware, qui ont été confrontés à des licenciements massifs après la clôture de la transaction. Les employés dont les postes ont été supprimés ont reçu un courriel qui disait : « Broadcom a récemment finalisé son acquisition de VMware. Dans le cadre de la planification de l'intégration et suite à une évaluation des besoins organisationnels, nous avons identifié les rôles futurs qui seront requis au sein de l'entreprise issue de la fusion. Nous avons le regret de vous informer que votre poste est supprimé et que votre emploi prendra fin ».

    « Nous tenons à vous remercier pour votre dévouement et vos services. Nous souhaitons rendre cette transition aussi fluide que possible, notamment en vous offrant une généreuse indemnité de départ et en vous accordant un délai de préavis payé en cas de non-travail », était-il indiqué dans le courriel. Broadcom a annoncé la fin des licences perpétuelles pour VMware et le passage aux souscriptions à des abonnements. « Après la date de validité des licences perpétuelles, les clients ne pourront plus acheter de nouvelles. Ils pourront plutôt souscrire à des abonnements ou des licences à durée déterminée pour compléter ou remplacer leur base d'installation actuelle sous licence perpétuelle », indique Broadcom dans la note d’information relative au changement de formule.

    « C'est le moment idéal pour les clients d'évaluer l'état actuel de leurs produits d'infrastructure et de gestion VMware. Nous les encourageons à revoir leur inventaire de licences perpétuelles, y compris les cycles d'actualisation et les dates de renouvellement, et à se familiariser avec les offres d'abonnement de VMware. Les clients peuvent également contacter leur représentant VMware ou partenaire pour plus d'informations », ajoute l’entreprise.

    Le 25 janvier 2024, Dell Technologies a officiellement notifié Broadcom Inc. de la résiliation de l'accord-cadre commercial, signé le 1er novembre 2021, avec VMware, Inc. Conformément aux termes de l'accord, en cas de changement de contrôle de l'une des parties, l'autre partie a le droit de résilier l'accord avec un préavis écrit de 60 jours. Cet accord régissait divers aspects des relations commerciales entre les deux entités, y compris le rôle de Dell en tant que distributeur des produits et services VMware, ainsi que la collaboration sur des solutions spécifiques et des initiatives de mise sur le marché, comme précisé dans le document déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.

    VMware a rompu ses liens avec Dell en novembre 2021, exprimant immédiatement son intention de rechercher de nouveaux partenaires et de procéder à des acquisitions. En conséquence, Dell Technologies a officiellement détaché VMware en tant qu'entité logicielle distincte et indépendante, finalisant une transaction en avril pour se défaire de sa participation de 80,5 % dans l'entreprise, comme en atteste un dépôt auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis soumis par le spécialiste de la virtualisation.

    Dell avait acquis VMware en 2016 dans le cadre d'une fusion de 67 milliards de dollars avec EMC, qui a alors donné naissance à la plus grande entreprise privée du monde. Cependant, cette fusion s'inscrit dans une série d'acquisitions qui ont considérablement augmenté la dette de Dell. Pour alléger cette charge financière, Dell a commencé à céder ses acquisitions, libérant VMware de ses actifs dans le processus. Actuellement, Dell montre une certaine hésitation à s'engager dans des acquisitions d'envergure, privilégiant des fusions et acquisitions ciblées, selon les déclarations du PDG Michael Dell en septembre dernier.

    En revanche, le PDG de VMware, Raghu Raghuram, semble avoir gagné une plus grande marge de manœuvre suite à l'annonce récente de l'indépendance vis-à-vis de Dell. Il a souligné que cette autonomie offrait une « flexibilité accrue » pour utiliser les fonds propres en vue de futures acquisitions, renforçant ainsi la compétitivité de l'entreprise. Notamment, VMware peut désormais explorer des partenariats en matière d'infrastructure et d'informatique dématérialisée avec des entreprises autres que Dell.

    Raghuram a souligné que, en tant qu'entité autonome, VMware a la possibilité de renforcer ses partenariats avec toutes les entreprises d'infrastructure, tant sur site que dans le cloud, pour créer une base plus solide au bénéfice de leurs clients. Il a également affirmé que cette décision renforcerait la mission de VMware d'être la « Suisse de l'industrie du cloud ». Malgré l'indépendance, Raghuram a réaffirmé la solidité du partenariat entre VMware et Dell, en particulier sur l'infrastructure et les produits cloud.

    Selon le dépôt auprès de la SEC, VMware prévoit de verser un dividende de 11,5 milliards de dollars, soit 27,40 dollars par action, dans le cadre de la transaction. Pour chaque action détenue, les actionnaires de Dell recevront 0,440626 action VMware, comme indiqué dans un document déposé par Dell auprès de la SEC. En conséquence, Dell a enregistré une hausse de 1,38 % à la bourse de New York, atteignant 111,52 dollars, tandis que VMware, avec une valorisation boursière actuelle de 64 milliards de dollars, a connu une augmentation de 0,49 %, atteignant 152,45 dollars.

    Citation Envoyé par Hock Tan, président et directeur général
    Nous avons récemment franchi le cap des 100 jours depuis que VMware a rejoint Broadcom. Même s'il reste encore beaucoup à faire, nous avons accompli des progrès considérables dans la construction de la première entreprise mondiale de technologies d'infrastructure. Au cours des 18 mois qu'a duré le processus d'évaluation et d'acquisition de VMware, nous avons tout examiné afin d'identifier ce qui était nécessaire pour créer plus de valeur pour nos clients. Depuis la conclusion de l'acquisition fin novembre, nous avons pris des mesures décisives pour accroître la valeur pour nos clients.

    Nous avons remanié notre portefeuille de logiciels, notre approche du marché et notre structure organisationnelle globale. Nous avons modifié la manière dont nous vendons nos logiciels et par l'intermédiaire de qui nous les vendons. Et nous avons achevé la transition du modèle commercial des logiciels qui a commencé à s'accélérer en 2019, passant de la vente de logiciels perpétuels à des licences d'abonnement uniquement - la norme de l'industrie.

    Bien sûr, nous reconnaissons que ce niveau de changement a créé, à juste titre, un certain malaise parmi nos clients et partenaires. Mais toutes ces mesures ont été prises dans le but d'innover plus rapidement, de répondre plus efficacement aux besoins de nos clients et de faire en sorte qu'il soit plus facile de faire des affaires avec nous. Nous nous attendons également à ce que ces changements se traduisent par une plus grande rentabilité et de meilleures opportunités de marché pour nos partenaires. Au-delà de notre engagement à simplifier l'organisation et le portefeuille, et à rendre nos produits plus faciles à acheter, à déployer et à utiliser, nous nous sommes engagés à investir 1 milliard de dollars dans l'innovation.
    L'acquisition de VMware par Broadcom et les changements radicaux qui en ont résulté soulèvent des préoccupations légitimes quant à l'avenir de l'entreprise et de ses relations avec les clients et les partenaires. La décision de Broadcom de reprendre les comptes clients, de mettre fin au programme de partenariat VMware et de transitionner vers des licences d'abonnement a suscité des réactions négatives importantes, tant chez les clients que chez les partenaires.

    Bien que le PDG Hock Tan défende ces mesures comme des moyens d'innovation et de meilleure réponse aux besoins des clients, les augmentations de prix significatives qui en ont résulté ont alimenté les préoccupations et le mécontentement. Les clients et les partenaires qui ont historiquement collaboré avec VMware peuvent ressentir une perte de confiance dans la stabilité et la prévisibilité de leur relation d'affaires.

    Broadcom va-t-il « tuer » VMWare ?

    L'acquisition de VMware par Broadcom suscite encore des préoccupations majeures quant à ses implications pour l'industrie technologique. Tout d'abord, cette fusion représente un nouvel exemple de consolidation excessive sur le marché, où un petit nombre d'acteurs dominants contrôlent une part disproportionnée du secteur. Cette concentration de pouvoir risque de limiter la concurrence, ce qui pourrait entraîner une diminution de l'innovation et des options pour les consommateurs, tout en favorisant une hausse des prix.

    De plus, les divergences stratégiques entre VMware et Broadcom soulèvent des inquiétudes quant à la direction future de l'entreprise. Tandis que VMware est reconnu pour ses avancées dans la virtualisation et le cloud computing, Broadcom se concentre davantage sur les semi-conducteurs et les infrastructures réseau. Cette acquisition pourrait détourner l'attention de VMware des domaines dans lesquels il excelle, compromettant ainsi sa capacité à innover et à répondre aux besoins changeants du marché.


    Certains observateurs avancent l'idée que Broadcom, en tant que société technologique diversifiée, dispose de solides atouts stratégiques et de ressources financières considérables susceptibles d'être mobilisés pour perturber ou éliminer VMware. Cette opinion repose en partie sur les acquisitions antérieures de Broadcom dans des secteurs technologiques similaires, suggérant une volonté d'étendre son influence dans le domaine informatique.

    Les investisseurs ou analystes qui évoquent cette perspective pourraient également se baser sur des tendances observées dans le secteur technologique, telles que la consolidation des entreprises et les mouvements stratégiques visant à renforcer leur position concurrentielle. Dans ce contexte, Broadcom pourrait être perçu comme une entreprise capable de consolider ses activités et d'adopter une approche agressive pour s'imposer sur des marchés clés.

    Des tensions concurrentielles peuvent surgir lorsque deux entreprises opèrent dans des secteurs similaires ou offrent des produits concurrents, ce qui peut alimenter les spéculations sur les intentions de l'une par rapport à l'autre.

    Un autre point de préoccupation important est la perte d'indépendance de VMware en tant qu'entité distincte. Suite à l'acquisition, VMware pourrait ne plus bénéficier de la même liberté pour collaborer avec différents partenaires et concurrents, ce qui pourrait entraver l'innovation et nuire à une concurrence saine. Sous la direction de Broadcom, la capacité de VMware à agir dans l'intérêt supérieur de ses clients et de l'industrie dans son ensemble pourrait être compromise.


    Enfin, il est à craindre qu'une stagnation de l'innovation se produise au sein de VMware à la suite de cette acquisition. Les objectifs financiers à court terme de Broadcom pourraient prendre le dessus sur les initiatives de développement à long terme de VMware, entraînant une focalisation sur les gains immédiats au détriment des progrès technologiques durables. Cette situation pourrait ralentir le développement dans des domaines essentiels tels que la sécurité des données et l'optimisation des performances des infrastructures informatiques.

    Dans l'ensemble, l'acquisition de VMware par Broadcom représente une évolution inquiétante pour l'industrie technologique, avec le risque de compromettre l'innovation, la concurrence et les intérêts des clients.

    Source : Broadcom

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Pensez-vous qu'il existe des raisons sous-jacentes qui ont motivé Broadcom à mettre en œuvre ces changements radicaux après l'acquisition de VMware ?

    Dans quelle mesure les rémunérations importantes accordées à Hock Tan sont-elles en phase avec les résultats financiers et l'orientation stratégique de VMware sous la direction de Broadcom ?

    Voir aussi :

    Dell met fin à son accord de distribution avec VMware après l'acquisition de Broadcom, influencée par l'arrêt des licences VMware perpétuelles par Broadcom

    Broadcom met fin aux licences perpétuelles de VMware, annonce le passage aux souscriptions à des abonnements et ravive le débat dans la Tech sur les avantages et inconvénients de chaque formule

    Broadcom licencie des employés de VMware après avoir finalisé son acquisition de 69 milliards de dollars : « Nous souhaitons vous remercier pour votre dévouement et votre service »

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  16. #16
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    Par défaut Le CISPE accuse Broadcom de rançonner le secteur du cloud en modifiant les licences logicielles de VMware
    Le groupe industriel européen CISPE accuse Broadcom de rançonner le secteur du cloud en modifiant les licences logicielles de VMware
    et demande l'ouverture d'une enquête sur le fabricant de puces

    Le CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe) dénonce les changements apportés par Broadcom aux licences logicielles de VMware. Le groupe industriel s'oppose à ce qu'il décrit comme une annulation unilatérale par Broadcom des conditions de licence pour des logiciels de virtualisation essentiels. Il affirme que "Broadcom rançonne le secteur du cloud en agissant de la sorte" et avertit que ces activités pourraient décimer le marché européen du cloud. Le CISPE demande une pause dans les résiliations de contrats et appelle les régulateurs européens à mener une enquête minutieuse sur les accords de licence logicielle de VMware et Broadcom.

    Le CISPE est un groupe industriel européen qui représente les intérêts de 26 fournisseurs européens de services de cloud computing et d'AWS. Dans un communiqué de presse publié mardi, le groupe a accusé Broadcom d'avoir annulé unilatéralement toutes les licences pour les logiciels VMware suite à son acquisition de la société l'année dernière. Selon le CISPE, les nouvelles politiques de Brodcom ont laissé les fournisseurs de services cloud et les clients dans l'incertitude. Ils ne savent pas comment procéder ou s'ils peuvent acquérir des licences pour les logiciels VMware à partir du 1er avril 2024.

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    Le CISPE appelle les régulateurs, les législateurs et les tribunaux de toute l'Europe à examiner rapidement les actions de Broadcom qui annule unilatéralement les conditions de licence pour des logiciels de virtualisation essentiels. Dans son communiqué de presse, le groupe explique que plusieurs de ses membres ont déclaré que sans la possibilité d'obtenir des licences et d'utiliser les produits VMware, ils feraient rapidement faillite et se retireraient du marché. Le problème serait tel que certains membres du CISPE déclarent que plus de 75 % de leurs revenus dépendent des technologies de virtualisation logicielle de VMware.

    Citation Envoyé par CISPE

    Aujourd'hui, le CISPE appelle les régulateurs, les législateurs et les tribunaux de toute l'Europe à examiner rapidement les actions de Broadcom qui annule unilatéralement les conditions de licence pour des logiciels de virtualisation essentiels.

    Les clients du cloud, y compris les organismes du secteur public, les grandes entreprises européennes, les PME et les startups sont tous menacés par de nouvelles conditions contractuelles et des augmentations de prix flagrantes et injustifiées. Le CISPE demande, au minimum, une pause immédiate dans les résiliations de contrats et la possibilité pour les clients de sortir du contrat pluriannuel imposé par Broadcom dès que des alternatives viables seront disponibles.

    Les clients finaux, qui vont des grands champions nationaux et des services du secteur public aux PME et aux jeunes entreprises, indiquent qu'ils ne seront pas en mesure de fournir tout ou partie de leurs services en ligne si ce problème de licence n'est pas résolu. Dans certains cas, il s'agit de services médicaux vitaux. En fin de compte, les citoyens seront privés de services en nuage quotidiens et rentables, et les ambitions numériques de l'Europe seront gravement compromises.
    Depuis le rachat de VMware en novembre 2023, Broadcom s'est lancé dans une refonte complète des licences logicielles de l'entreprise, ce qui a suscité de nombreuses critiques de la part des clients. Broadcom a balayé le programme de partenariat de VMware et l'a remplacé par le sien. Le fabricant de puces a également introduit l'obligation pour ceux qui offrent des produits VMware en tant que service de disposer d'au moins 3 500 cœurs en production pour pouvoir obtenir une licence. Ces licences couvrent plusieurs années. Broadcom a prévenu qu'il cessera de vendre des licences aux petits clouds dans le courant du mois.

    Cela empêchera les fournisseurs de proposer des produits VMware en tant que service et nécessitera probablement une migration soudaine et non demandée de leurs clients. Les analystes ont révélé que peu d'opérateurs de clouds utilisant les produits de VMware exploitent 3 500 cœurs, et la plupart d'entre eux sont donc confrontés à un avenir très incertain. Broadcom désignera les petits opérateurs de clouds non admis dans son programme de distribution comme des fournisseurs "secondaires" qui pourront à l'avenir acheter des licences auprès des opérateurs "primaires" qui répondent à l'exigence des 3 500 cœurs.

    Cependant, une organisation familière avec cet arrangement a déclaré à The Register que cela n'a pas été bien perçu, car les partenaires primaires devront prendre en charge le logiciel VMware pour les partenaires secondaires. Les partenaires principaux sont configurés pour héberger plusieurs locataires, de sorte que la gestion des opérateurs secondaires ne serait pas une complication majeure, mais les partenaires principaux fournissent rarement, voire jamais, une assistance logicielle au même niveau qu'un fournisseur. Certains critiques estiment que cet arrangement n'est pas viable pour les opérateurs secondaires.

    Le CISPE signale que les personnes invitées à devenir des partenaires primaires sont également mécontentes. « Ceux qui sont invités se sentent contraints d'accepter des conditions de licence injustes en raison des délais très courts imposés pour signer. Les nouvelles conditions comprennent des engagements minimums s'élevant à des dizaines de millions d'euros sur des périodes de trois ans. Les coûts des licences ont été multipliés par douze (soit 1 200 %) dans certains cas », indique le groupe. Selon le CISPE, les partenaires secondaires risquent de mettre la clé sous la porte si aucune solution viable n'est trouvée.

    Le secrétaire général du CISPE, Francisco Mingorance, a déclaré que "Broadcom rançonne le secteur en s'appuyant sur la position dominante de VMware dans le secteur de la virtualisation pour imposer des conditions de licence injustes et soutirer des rentes déloyales aux clients européens de l'informatique dématérialisée". Le CISPE a déclaré que pour certaines applications du secteur cloud qui nécessitent des certifications de la part des fournisseurs de logiciels ou de services, les produits VMware sont la seule option viable. À ce titre, le groupe a demandé que Broadcom soit reconnu comme un contrôleur d'accès dans l'UE.

    En vertu de la loi européenne sur les marchés numériques (DMA), les contrôleurs d'accès (gardiens), c’est-à-dire les entreprises qui ont un impact significatif sur le marché intérieur et qui servent d’intermédiaires incontournables pour les utilisateurs, doivent respecter un ensemble d’obligations et d’interdictions, sous peine de sanctions financières pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires mondial. Sont présumées être des "gardiennes", au sens de la nouvelle législation européenne, les entreprises qui :

    • fournissent un ou plusieurs services de plateforme essentiels dans au moins trois pays européens ;
    • ont un chiffre d’affaires très élevé : 7,5 milliards d'euros au moins de chiffre d'affaires annuel en Europe dans les trois dernières années ou 75 milliards d'euros ou plus de capitalisation boursière durant la dernière année ;
    • enregistrent un grand nombre d’utilisateurs dans l'UE : plus de 45 millions d'Européens par mois et 10 000 professionnels par an pendant les trois dernières années.


    Le CISPE s'est également plaint de la décision de Broadcom de supprimer des centaines de produits VMware sans aucun préavis et de regrouper à nouveau les produits restants dans le cadre de nouvelles conditions contractuelles prohibitives, bien que les produits eux-mêmes n'aient pas été modifiés. Selon Mingorance, les mesures prises par Broadcom depuis l'acquisition de VMware ne feront que restreindre davantage un ensemble déjà limité d'options pour les fournisseurs de services de cloud computing en Europe, avertissant que Broadcom a un dangereux degré de contrôle sur les écosystèmes numériques de la région.

    « En plus d'infliger des dommages financiers à l'économie numérique européenne, les actions de Broadcom décimeront le secteur indépendant de l'infrastructure cloud de l'Europe et réduiront encore la diversité des choix pour les clients », a-t-il expliqué. Mais Broadcom a insisté sur le fait que son nouveau régime de licences VMware ne changerait pas et a déclaré ne pas être perturbé par la perte de petits clients. Toutefois, dans la situation actuelle, il risque de s'attirer les foudres de certains de ses plus gros clients - les partenaires primaires - en ne leur facilitant pas l'intégration des partenaires secondaires.

    Le PDG de Broadcom, Hock Tan, a décrit les changements apportés par le fabricant de puces comme une "simplification" du portefeuille de produits VMware, l'entreprise cherchant à faire passer ses clients d'une licence logicielle perpétuelle à un modèle d'abonnement uniquement. Dans un blogue consacré aux 100 premiers jours qui ont suivi l'acquisition, Hock Tan a reconnu que les changements apportés Broadcom avaient suscité un malaise parmi les clients et les partenaires, mais il a affirmé que les changements étaient motivés par la volonté d'innover plus rapidement et de servir les clients plus efficacement.

    Le CISPE a fait pression récemment pour que soient modifiées les pratiques de Microsoft en matière de licences logicielles, qui font que ses produits sont moins chers lorsqu'ils sont exécutés dans son infrastructure cloud Azure, et beaucoup plus chers lorsqu'ils sont hébergés par des membres du CISPE. Microsoft a fait quelques concessions sur ce point, comme l'exige la législation européenne, mais le CISPE estime qu'il faut aller plus loin pour créer des conditions de concurrence équitables et a rejeté la solution proposée par la firme de Redmond.

    Source : communiqué de presse du CISPE

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des accusations portées par le CISPE contre Broadcom ?
    Pensez-vous que les autorités européennes de régulation vont répondre à l'appel du CISPE ?
    Pensez-vous que Broadcom doit être considéré comme un contrôleur d'accès en raison de popularité de VMware ?
    Si oui, quels impacts cette désignation pourrait avoir sur les fournisseurs européens de services cloud et sur l'ensemble du marché ?

    Voir aussi

    VMware, propriété de Broadcom, supprime la version gratuite du logiciel de virtualisation ESXi, un changement qui pourrait avoir un impact sur le pipeline d'adoption du produit

    Microsoft est en pourparlers avec les fournisseurs européens de cloud en vue de mettre fin à une plainte pour pratiques "déloyales" et échapper à une enquête approfondie de l'UE

    Les Big Tech comme Amazon, Microsoft, Meta et d'autres sont accusés par des entreprises européennes rivales de ne pas respecter les nouvelles règles de l'UE en matière de concurrence

  17. #17
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    Les éditeurs de logiciels deviennent de vrais escrocs, si ce n'était pas le cas déjà avant.

    Ils ne vendent plus des logiciels mais des ransomwares.

    Il est tant que les clients y mettent fin et que les législateurs réagissent.

  18. #18
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    Aux clients déçus de l’attitude de Broadcom envers les produits VMware.
    Je leurs dis : Testez promox !!!
    https://www.proxmox.com/en/proxmox-v...nment/overview
    Ne pas savoir n’est pas une faute si l’on cherche à combler ses lacunes.

    "Il n'y a pas d'obstacles infranchissables , il y a des volontés plus ou moins énergiques voilà tous" Jules Vernes

  19. #19
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    Aux clients déçus de l’attitude de Broadcom envers les produits VMware.
    Je leurs dis : Testez promox !!!
    tout à fait , ou Hyper-V

    Et pour les FAI, il y a: OpenStack déjà massivement utilisé par ailleurs.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  20. #20
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    Je viens de lire un article comme quoi le CISPE "appellent les autorités de régulation et les pouvoirs judiciaires à enquêter sur ces nouvelles politiques tarifaires, en rappelant le rôle essentiel des produits VMWare pour de nombreuses entreprises du secteur"

    Peu ce chance que ça aboutisse. Je ne vois pas pourquoi VMWare ne peut pas vendre ses produits comme il l'entend. Et c'est pas comme si il n'y avait pas d'alternatives. Libre à VMWare de passer en mode location, libre aux clients de prendre des produits libres qui feront tout aussi bien le job.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

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