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Hardware Discussion :

L'UE mise à nouveau sur RISC-V pour ses supercalculateurs et injecte 240 millions d'euros en première phase


Sujet :

Hardware

  1. #1
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    Par défaut L'UE mise à nouveau sur RISC-V pour ses supercalculateurs et injecte 240 millions d'euros en première phase
    L’UE adopte l'architecture RISC-V sur supercalculateurs, les puces de 22 nm ont passé les premiers tests,
    en exécutant un programme « hello world »

    L'European Processor Initiative (EPI) a effectué avec succès le premier test de son accélérateur de processeur européen (EPAC) basé sur RISC-V, le présentant comme le premier pas vers du matériel de supercalculateur local. RISC-V est une architecture de jeu d'instruction gratuite et ouverte. Elle est constituée d’un noyau RISC de base et d’un certain nombre d’extensions standardisées, permettant de concevoir des projets aussi bien pour l’Internet des objets que pour le marché des mobiles, PC et serveurs.

    L'EPI, lancé en 2018, vise à accroître l'indépendance de l'industrie européenne des supercalculateurs vis-à-vis des entreprises technologiques étrangères. Au cœur du projet, se trouve l'adoption de l'architecture libre et gratuite du jeu d'instructions RISC-V pour le développement et la production de puces de haute performance à l'intérieur des frontières de l'Europe.

    Nom : risc-v.png
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    RISC-V fourni un ensemble d'instructions qui promet l'évolutivité des microcontrôleurs aux supercalculateurs et offre une extensibilité définie par l'utilisateur, permettant aux entreprises de se différencier avec des instructions personnalisées. De plus, avec cette approche open source, l'objectif de RISC-V est que la collaboration entre la recherche, les études et l'industrie puisse travailler ensemble pour produire une architecture plus rapidement que les modèles d'affaires traditionnels.

    La dernière étape du projet European Processor Initiative est la livraison de 143 échantillons de puces EPAC, des accélérateurs conçus pour des applications de calcul haute performance et construits autour de l'architecture de jeu d'instructions RISC-V libre et gratuite. Conçues pour prouver la conception du processeur, les puces de test en 22 nm fabriquées par GlobalFoundries, le fabricant de semi-conducteurs pas si européen que ça, issu d'AMD en 2009 ont passé les premiers tests, en exécutant un programme hello, world en tant que preuve de vie.

    En 2019, la Fondation RISC-V, une organisation à but non lucratif qui pilote l’adoption et la mise en œuvre de l’architecture de jeu d’instructions (ou ISA pour instruction set architecture) RISC-V libre et ouverte, a annoncé la ratification de l’ISA de base RISC-V et des spécifications privilégiées de l’architecture. « RISC-V a été conçue avec une ISA de base simple et des extensions standard modulaires fixes pour aider à prévenir la fragmentation tout en prenant en charge la personnalisation », avait déclaré Krste Asanovi, président du conseil d’administration de la Fondation RISC-V. « L’écosystème RISC-V a déjà démontré un degré élevé d’interopérabilité entre les différentes implémentations. Maintenant que l’architecture de base a été ratifiée, les développeurs peuvent être assurés que leur logiciel écrit pour RISC-V fonctionnera pour toujours sur tous les cœurs RISC-V similaires », avait-il ajouté.

    Andrew Waterman, président du groupe de travail RISC-V sur l’architecture privilégiée, avait déclaré : « L’architecture privilégiée RISC-V sert de contrat entre le matériel et les logiciels RISC-V tels que Linux et FreeBSD. La ratification de ces normes est une étape importante pour RISC-V ». Il estime que « les développeurs de systèmes d’exploitation et les fournisseurs de matériel peuvent s’aligner sur ces spécifications avec la certitude que leur travail sera compatible ». L'EPI a été financé dans le cadre de l'entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance (EuroHPC) de l'Union européenne, dont le Royaume-Uni n'est pas membre. Ses membres sont des entreprises technologiques et des institutions académiques européennes de 10 pays, dont le français Atos, la branche italienne de STMicroelectronics, les allemands Infineon et Fraunhofer-Gesellschaft (FhG), le groupe BMW, le Barcelona Supercomputing Centre (BSC), l'ETH Zürich, l'Instituto Superior Técnico, l'université de Zagreb et la Fondation pour la recherche et la technologie (FORTH) en Grèce.

    Le RISC-V est défini pour les implémentations 32, 64 et 128 bits avec du code pour les plus petites largeurs de bits exécutables sur les implémentations plus grandes. Les logiciels codés selon cette spécification continueront de fonctionner sur les puces RISC-V à perpétuité, même si l’architecture évolue avec le développement de nouvelles extensions. L’architecture de base RISC-V désigne l’interface entre le logiciel d’application et le matériel. Toutefois, pour pouvoir mettre en place un jeu d'instructions de microprocesseur sur le marché, il y a des obstacles majeurs à surmonter. Les pratiques de développement rapides d'aujourd'hui exigent que les offres de processeurs soient stables avec la promesse d'une longue durée de vie sur le marché.

    L'Union européenne est loin d'être la seule à chercher à réduire sa dépendance à l'égard des technologies étrangères. Au début de l'année, la Russie a dévoilé un programme national de numérisation centré sur les composants RISC-V, en plus des puces Elbrus artisanales existantes. La Chine, quant à elle, travaille d'arrache-pied sur une famille de puces RISC-V haute performance appelée XiangShan et prévoit de déployer 2 000 ordinateurs portables RISC-V d'ici la fin de l'année prochaine. Le programme indien Atmanirbhar Bharat pour l'autosuffisance s'étend également aux processeurs, avec des conceptions RISC-V allant des pièces évolutives aux puces de superordinateur de type EPI.

    Le projet EPI a confirmé qu'il travaillait à la validation des autres blocs IP de la puce, qui vise une fréquence de fonctionnement de 1 GHz dans son incarnation actuelle de puce de test emballée en FCBGA, ainsi qu'à la poursuite du développement et de l'optimisation de la conception EPAC. La société n'a pas répondu à une demande concernant l'état de sa feuille de route à temps pour la publication.

    « Le silicium open-source est un excellent catalyseur pour des projets comme l'EPI », a déclaré Stefan Wallentowitz, directeur de RISC-V International et de la Fondation FOSSi. « L'utilisation de composants open-source pour construire des plateformes de calcul haute performance modernes et futures démontre le potentiel du silicium open-source et contribue à la création d'une communauté autour de celui-ci. Nous espérons voir cet effort évoluer vers plus de coopération et d'ouverture. »

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    La fondation RISC-V annonce la ratification des spécifications ISA de base RISC-V et de l'architecture privilégiée

    L'architecture RISC-V est sur le point d'être largement adoptée par la communauté industrielle, surtout pour sa nature open source

    Le nouveau processeur RISC-V de Micro Magic revendique une performance record par watt, la puce surpasserait la puce M1 d'Apple et l'ARM Cortex-A9

    SiFive annonce le premier processeur RISC-V à exécution dans le désordre, la gamme U8 devrait entrer en concurrence avec les ARM de milieu de gamme
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  2. #2
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    On va se retrouver dans quelques années à avoir des PCs x86 / ARM / RISC-V ça va être le bazard

  3. #3
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    On va se retrouver dans quelques années à avoir des PCs x86 / ARM / RISC-V ça va être le bazard
    C'est plutôt une bonne nouvelle. À une certaine époque, il y avait une compétition entre Intel, Motorola et Digital. Et les gains de performances des CPUs étaient significatifs et palpables.

  4. #4
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  5. #5
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    on parle des supercalculateurs.
    pour ceux qui n ont pas vécu les années 90, on peut retrouver les listes historiques et notamment les générations de CPU sur https://top500.org/statistics/list/
    par ex en juin 95, on avait une dizaine de CPU différents! Cela s est bien réduit ds les années 2000...

  6. #6
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    Par défaut L'UE mise à nouveau sur RISC-V pour ses supercalculateurs et injecte 240 millions d'euros en première phase
    DARE : l'Europe mise à nouveau sur RISC-V pour ses supercalculateurs et injecte 240 millions d'euros en première phase,
    afin de garantir le contrôle total de son infrastructure informatique critique

    L'Europe renforce sa position dans le domaine du calcul haute performance en misant sur l'architecture ouverte RISC-V pour ses futurs supercalculateurs. Cette stratégie vise à accroître l'autonomie technologique du continent et à stimuler l'innovation dans des secteurs clés tels que l'intelligence artificielle (IA) et l'automobile. Avec le soutient d'un financement de l'EuroHPC JU, le projet DARE (Digital Autonomy with RISC-V in Europe) a récemment été initié dans le but de créer du matériel et des logiciels basés sur les architectures ouvertes RISC-V, destinés à alimenter les futurs supercalculateurs européens dits exascale de haute performance.

    Un groupe de 38 acteurs de la technologie a fondé un projet au nom accrocheur, Digital Autonomy with RISC-V in Europe (DARE), qui vise à développer des unités de traitement pour alimenter les supercalculateurs et autres machines à haute performance du continent.

    Le projet DARE est soutenu par l'entreprise commune EuroHPC et coordonné par le Barcelona Supercomputing Center (BSC-CNS). Le projet vise à créer trois chiplets - des puces individuelles qui peuvent être combinées pour former des ensembles complets de processeurs - et a déjà choisi des leaders pour chaque effort :
    • Un accélérateur vectoriel-mathématique adapté aux charges de travail du calcul à haute performance (HPC), dirigé par le concepteur de puces Openchip, basé à Barcelone.
    • Un chiplet d'inférence de nouvelle génération de la startup néerlandaise Axelera AI
    • Un processeur polyvalent, piloté par la société allemande Codasip.

    « DARE ose partir du sommet de la complexité technologique et produire des puces de processeurs conçues en Europe pour les superordinateurs, ouvrant ainsi la voie à la souveraineté numérique de l'Europe », a déclaré Osman Unsal, chercheur principal de DARE au BNC-CNS, dans un communiqué.

    Avec un budget de 240 millions d'euros pour la première phase, cet ambitieux projet de trois ans marque la première phase d'une initiative DARE de six ans. DARE SGA1 vise à mettre en place une pile matérielle (HW)/logicielle (SW) de supercalculateurs entièrement européenne pour le calcul intensif et l'intelligence artificielle, avec des processeurs à haute performance et à faible consommation d'énergie conçus et développés en Europe. Cette initiative est une réponse directe au besoin stratégique de souveraineté numérique de l'Europe, garantissant que le continent a le contrôle total de son infrastructure informatique critique.

    Anders Jensen, directeur exécutif de l'EuroHPC JU, a déclaré : « Je suis fier d'annoncer le lancement du projet DARE qui marque une étape importante pour la souveraineté numérique européenne. Cette initiative ambitieuse stimulera l'innovation dans les technologies matérielles et logicielles et exploitera toute la puissance du HPC et de l'IA pour développer des solutions sécurisées, efficaces et dirigées par l'Europe pour l'avenir. »

    Où en sont les têtes de proue de ce projet

    Axelera AI

    Axelera AI, qui affirme avoir reçu un financement de 61,6 millions d'euros de la part d'EuroHPC, semble être la plus avancée dans sa démarche de création d'une puce RISC-V de classe centre de données. Alors que la majeure partie de sa gamme actuelle est axée sur l'exécution de modèles d'IA à la périphérie du réseau, il nous est expliqué que sa prochaine puce Titania sera conçue pour les charges de travail de niveau serveur.

    À première vue, les puces d'Axelera suivent une formule similaire à celle d'autres ASIC d'IA, comme les unités de traitement tensoriel de Google. Le silicium actuel de l'entreprise néerlandaise comporte quatre cœurs d'accélérateur, chacun doté d'une unité MAC (matrix multiply-accumulate), un cœur de contrôle RISC-V pour rendre l'accélérateur programmable, et quelques processeurs de signaux numériques qui gèrent les fonctions d'activation des réseaux neuronaux.

    Comme d'autres modèles que nous avons vus sur le marché, ces unités MAC, qui sont responsables de la majeure partie du traitement de l'IA d'aujourd'hui, sont intégrées dans un pool de SRAM permettant un flux et un traitement efficaces des matrices à travers les puces ; il s'agit d'un traitement en mémoire classique que l'on voit de plus en plus souvent ces jours-ci.

    Fabrizio Del Maffeo, PDG d'Axelera, a expliqué que la disposition des unités MAC permet à ses unités de traitement d'IA à quatre cœurs d'atteindre une performance d'inférence de plus de 200 milliards d'opérations INT8 par seconde (TOPS) tout en ne consommant que 15 à 20 watts d'énergie.

    Le prochain Titania reprendra cette même formule de base, mais à une échelle supérieure, avec plus de cœurs de traitement sur puce et des conceptions de systèmes en boîtier multi-pièces.

    Nom : axelera.png
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    Codasip

    Codasip propose déjà plusieurs cœurs de CPU RISC-V 32 bits de classe embarquée et 64 bits de classe application, qui semblent être destinés à la périphérie des réseaux, à l'IdO et aux appareils informatiques personnels modestes. Dans un communiqué de presse, l'entreprise a déclaré que le projet DARE lui fournirait les ressources nécessaires pour étendre son portefeuille à des applications de haute performance, y compris « l'IA, le traitement des données volumineuses et le supercalculateur. »

    Financé par le projet, Codasip concevra un processeur à usage général (GPP) basé sur RISC-V qui peut être configuré et personnalisé pour diverses applications de classe HPC. L'entreprise est particulièrement bien placée pour fournir le GPP pour le projet, en combinant une équipe de développement basée en Europe et une approche innovante de calcul personnalisé.

    Le portefeuille de produits de Codasip couvre actuellement une gamme allant des noyaux d'application 32 bits à faible consommation aux noyaux d'application 64 bits avec des fonctions de sûreté et de sécurité optionnelles, y compris la technologie avancée de protection de la mémoire CHERI. L'entreprise offre des possibilités étendues de co-optimisation matérielle/logicielle et de personnalisation spécifique à l'application grâce à l'ensemble d'outils de conception de processeurs hautement automatisés Codasip Studio. Grâce au projet DARE, Codasip complétera son portefeuille de produits avec une offre pour les applications haut de gamme, notamment l'IA, le traitement des données volumineuses et les supercalculateurs.
    Karel Masarik, fondateur de Codasip et directeur de l'innovation, a déclaré : « L'efficacité de développement de notre offre Custom Compute signifie que nous pouvons faire plus avec moins par rapport aux approches traditionnelles moins puissantes. Nous sommes ravis de participer au plus grand projet de développement de puces jamais financé par l'Union européenne. L'UE voit la valeur de notre technologie dans le renforcement de l'industrie européenne des semi-conducteurs. Grâce à DARE et à d'autres projets, nous avons également accès à un réseau européen d'entreprises qui travaillent avec nous sur de nouvelles technologies très avancées ».

    On sait peu de choses sur l'accélérateur vectoriel d'Openchip.

    L'Union européenne est loin d'être la seule à chercher à réduire sa dépendance à l'égard des technologies étrangères

    Début 2021, la Russie a dévoilé un programme national de numérisation centré sur les composants RISC-V, en plus des puces Elbrus artisanales existantes. La même année, la Chine a indiqué travailler d'arrache-pied sur une famille de puces RISC-V haute performance appelée XiangShan et prévoyait alors de déployer 2 000 ordinateurs portables RISC-V d'ici la fin de l'année suivante. Le programme indien Atmanirbhar Bharat pour l'autosuffisance s'étend également aux processeurs, avec des conceptions RISC-V allant des pièces évolutives aux puces de superordinateur de type EPI.

    Plus récemment, l'Inde a choisi RISC-V pour créer des puces nationales très performantes. La semaine dernière, l'entreprise chinoise Alibaba a dévoilé un modèle de processeur RISC-V appelé XuanTie C930, qui, selon elle, peut alimenter des PC et des automobiles, alors que des rumeurs laissent entendre que Pékin publiera bientôt des directives suggérant une utilisation nationale généralisée de ce jeu d'instructions.

    La technologie des puces RISC-V devient un nouveau champ de bataille dans la guerre technologique qui oppose les États-Unis à la Chine

    RISC-V peut être utilisé comme ingrédient clé pour tout ce qui va d'une puce de smartphone à des processeurs avancés pour l'intelligence artificielle.

    Sous Biden, certains législateurs, dont deux présidents de commission républicains de la Chambre des représentants, le sénateur républicain Marco Rubio et le sénateur démocrate Mark Warner, ont demandé instamment à l'administration américaine de prendre des mesures concernant le RISC-V, en invoquant des raisons de sécurité nationale.

    Les législateurs craignent que Pékin n'exploite une culture de collaboration ouverte entre les entreprises américaines pour faire progresser sa propre industrie des semi-conducteurs, ce qui pourrait éroder l'avance actuelle des États-Unis dans le domaine des puces et aider la Chine à moderniser son armée. Leurs commentaires représentent le premier effort majeur pour imposer des contraintes aux travaux des entreprises américaines sur le RISC-V.

    Le représentant Mike Gallagher, président du comité restreint de la Chambre des représentants sur la Chine, a déclaré dans un communiqué que le ministère du Commerce devait « exiger de toute personne ou entreprise américaine qu'elle obtienne une licence d'exportation avant de s'engager avec des entités de la RPC (République populaire de Chine) sur la technologie RISC-V ».

    « Le PCC (Parti communiste chinois) abuse de la technologie RISC-V pour contourner la domination des États-Unis sur la propriété intellectuelle nécessaire à la conception des puces. Les Américains ne devraient pas soutenir une stratégie de transfert de technologie de la RPC qui sert à dégrader les lois américaines sur le contrôle des exportations », a déclaré Michael McCaul, président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, dans un communiqué.

    Sources : European High Performance Computing Joint Undertaking (EuroHPC JU), projet DARE, Axelera AI, Codasip

    Et vous ?

    L’Europe mise sur RISC-V pour réduire sa dépendance aux technologies américaines. Pensez-vous que cette stratégie est suffisante pour garantir une autonomie réelle dans le domaine du calcul haute performance ?

    Quelles pourraient être les principales menaces ou obstacles à l’indépendance technologique de l’Europe dans ce domaine ?

    RISC-V étant une architecture ouverte, comment l’Europe peut-elle en tirer profit tout en protégeant ses avancées stratégiques face à la concurrence mondiale ? Quels sont, selon vous, les principaux défis techniques et économiques de la transition vers RISC-V pour les supercalculateurs ?

    Pensez-vous que l’investissement européen dans les processeurs RISC-V pourrait favoriser la création d’un écosystème technologique plus compétitif face aux géants américains et asiatiques ?

    Comment les entreprises européennes pourraient-elles mieux collaborer pour accélérer l’adoption de RISC-V dans d’autres secteurs, comme l’automobile ou l’intelligence artificielle ?

    ARM et x86 dominent encore largement le marché des processeurs. RISC-V a-t-il une réelle chance de s’imposer dans le domaine du HPC (High-Performance Computing) ?

    Voir aussi :

    Le projet chinois RISC-V annonce le lancement en 2025 d'une conception de puce avancée sous licence libre, qui positionne la Chine sur la voie de la compétitivité avec des acteurs majeurs comme Arm et Intel
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  7. #7
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    l'Europe devrait aussi miser sur le RISC-V pour son informatique de bureau. Ce seraient des milliards autrement mieux investis que dans l'IA.

  8. #8
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    Il est important d'avoir une architecture généraliste car le quantique n'est qu'un accélérateur comme l'est un FPU, DSP, GPU, NPU...
    Le partage de la recherche académique est sain, si les US veulent faire bande à part, ils sont 'libres' !

    l'Europe aurait aussi intérêt de proposer des SOC du niveau d'un ESP32... Il n'y a pas que le haut du panier !

  9. #9
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    en exécutant un programme « hello world »
    Pour moi , c'est le meilleur programme , pour savoir si on a tous pour le faire , entre les mains !!
    Sinon , a mon point de vue ...
    Pour une fois que l'UE , n'est pas en retard au départ d'une nouvelle technologie .
    Pourvue que cela dure !!!

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