À défaut des passants, la caravane est surtout venue remobiliser ses militants, qui peuvent enfin soutenir leur propre candidat.
C'est la première fois que le PCF en présente un depuis Marie-Georges Buffet, en 2007. "J'ai connu malheureusement la guerre. On a été sinistrés et relogés à la cité Meyer, au Havre", raconte un militant de très longue date, actif depuis 1959 au parti communiste. Il veut "démontrer que le PCF existe encore, et qu'il est toujours là".
Après un an et demi de restrictions sanitaires, c'est l'occasion pour les militants de se retrouver et de partager des moments de convivialité, dans l'ADN du parti communiste. "C'est l'ambiance fête de l'Huma", se réjouit l'un d'eux. "Ça fait partie des choses qui nous manquent depuis le début du Covid. Le côté bon enfant, la musique, et la décontraction des gens."
Le 26 août, la caravane des jours heureux terminera son tour du littoral à Malo-les-Bains, dans le Nord. Fabien Roussel doit y faire un discours, devant un public plus nombreux, espère son parti.
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