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    Par défaut Les actions d'Uber et Lyft chutent après qu’un responsable US a déclaré que les chauffeurs sont des employé
    Les actions d'Uber et de Lyft chutent après qu’un responsable de l’administration Biden a déclaré que les chauffeurs sont des employés,
    Décision qui ruinerait à leur activité, d’après ces entreprises

    Un grand nombre de travailleurs indépendants aux États-Unis devraient être classés comme "employés" et bénéficier d'avantages sociaux, a déclaré jeudi le secrétaire au Travail du président Biden, suggérant un changement de politique susceptible d'augmenter les coûts pour les entreprises qui dépendent d'entrepreneurs tels que Uber et Lyft. Les actions d'Uber ont chuté de 8 %, tandis que celles de Lyft, dont l'activité est plus concentrée aux États-Unis, ont plongé de 12 %, suite à la déclaration. Doordash, qui fait largement appel à des travailleurs contractuels pour les livraisons de nourriture, a chuté de près de 9 % et Grubhub de 3,3 %. Uber et Lyft affirment que traiter les chauffeurs comme des employés ruinerait leur activité.

    Uber Technologies Inc est une entreprise technologique américaine qui exploite les applications mobiles de covoiturage, de livraison de nourriture, de livraison de colis et autres. Lyft, Inc fait de même en offrant des véhicules à louer, des scooters motorisés, un système de partage de vélos et la livraison de nourriture. Ces deux opérateurs et d'autres entreprises de la "gig economy" ont fortement chuté jeudi après que le secrétaire américain au Travail, Marty Walsh, a déclaré que les travailleurs indépendants devraient être classés comme des employés.

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    « Nous examinons la question, mais dans de nombreux cas, les travailleurs indépendants devraient être classés comme des employés... Dans certains cas, ils sont traités avec respect, dans d'autres non, et je pense que cela doit être cohérent à tous les niveaux », a déclaré Walsh dans une interview jeudi.

    Cela semble être les premiers commentaires publics de Walsh sur la classification des travailleurs de la "gig economy" – une question de plus en plus importante qui a de larges implications pour l'avenir du travail et ce qui est devenu certaines des entreprises les plus connues de la nation.

    Le statut juridique des travailleurs conduisant pour Uber, Lyft et DoorDash est devenu une question controversée dans le monde entier. Ces entreprises affirment que le modèle d'entrepreneur leur permet non seulement de fonctionner plus efficacement, mais aussi d'offrir aux conducteurs une plus grande flexibilité. Uber, Lyft et DoorDash affirment que si elles étaient obligées de payer les chauffeurs à l'heure, elles devraient non seulement augmenter les tarifs, mais aussi limiter les heures de travail des chauffeurs pour s'assurer qu'ils ne travaillent qu'aux heures où il y a suffisamment de clients pour les occuper.

    Mais ces arguments n'ont pas toujours convaincu les décideurs politiques. En 2019, le corps législatif de la Californie a adopté une loi classant les travailleurs de la "gig economy" comme des employés. La loi AB5 allait obliger Uber, Lyft et les autres sociétés intervenant dans les réseaux de transport à obtenir une couverture d'indemnisation des travailleurs pour leurs chauffeurs, ou faire face à des conséquences telles que des amendes ou même l'annulation, la révocation ou la suspension de leurs activités par l'agence californienne qui réglemente les compagnies de covoiturage.

    Cependant, cette loi a été annulée par une initiative des électeurs en novembre dernier. Uber et Lyft et les autres services de livraison étaient à l’origine de cette initiative, connue sous le nom de "Proposition 22", qui permettrait aux applications de covoiturage et de livraison de nourriture de conserver leurs chauffeurs comme entrepreneurs indépendants tout en leur donnant des avantages limités, mais pas la pleine protection du statut d'employé.

    L’année dernière, un juge fédéral de New York a ordonné à Uber de verser des allocations de chômage à certains de ses chauffeurs. Uber fait l'objet d'un procès sur une autre question liée à son application de covoiturage dans le Massachusetts.

    Cette année, la Cour suprême du Royaume-Uni a statué que les chauffeurs d’Uber sont légalement des travailleurs ayant droit à un salaire minimum et des congés payés – un statut qui n'existe pas encore aux États-Unis. La plus haute juridiction française a statué l'année dernière que les chauffeurs Uber étaient des employés au sens de la législation française. Les tribunaux espagnols sont parvenus à une conclusion similaire en septembre et, en mars dernier, le gouvernement est parvenu à un accord avec Deliveroo et UberEats qui reconnaîtra les livreurs comme des salariés. Uber fait également l'objet de recours collectifs au Canada et en Afrique du Sud sur la même question.

    Les États-Unis veulent classer les chauffeurs d’Uber et Lyft comme des employés

    Aux États-Unis, le gouvernement fédéral et les différents États ont chacun leurs propres lois relatives aux droits des travailleurs. Ainsi, en théorie, un travailleur de la "gig economy" peut être considéré comme un employé en vertu de la loi fédérale, mais pas en vertu de la loi de l'État ou vice versa. La loi fédérale définit également les employés de manière légèrement différente pour différents types de droits et d'avantages, tels que la protection du salaire minimum ou le droit de s'organiser. Le secrétaire au Travail ne pourra peut-être pas reclasser les travailleurs indépendants d'un trait de plume aux États-Unis, mais lui et les autres fonctionnaires de l'administration Biden auront une grande influence sur la façon dont la loi traitera les travailleurs indépendants pendant le mandat de Biden.

    En 2019, le conseiller général du National Labor Relations Board nommé par Trump a conclu que les chauffeurs d’Uber ne devaient pas être traités comme des employés aux fins des droits de négociation collective – une décision qui semble susceptible d'être annulée sous Biden. En mars, l'administration Biden a proposé d'annuler une autre règle adoptée à la fin de l'administration Trump, qui permettait aux entreprises de classer plus facilement les travailleurs comme des entrepreneurs indépendants.

    Walsh, un ancien dirigeant syndical, devrait donner plus de mordant au droit du travail américain sous l'administration du président Joe Biden. Joe Biden a lui-même déclaré pendant sa campagne présidentielle qu'il « mettrait un terme aux employeurs qui classent intentionnellement leurs employés comme des entrepreneurs indépendants ». Le travail de Walsh au ministère du Travail devrait avoir un impact majeur sur les lois et réglementations américaines relatives au lieu de travail, notamment en ce qui concerne l'application rigoureuse des règles de sécurité et de santé au travail, le paiement des heures supplémentaires et la bonne gestion des régimes d'avantages sociaux des employés.

    Selon l'Organisation internationale du travail, 55 millions de personnes aux États-Unis étaient des travailleurs indépendants, soit 34 % de la main-d'œuvre, en 2017, et ce chiffre devrait atteindre 43 % en 2020. Ce poste pourrait donner à Walsh l'occasion de contester les pratiques salariales d'Uber et de Lyft.

    La réaction d’Uber et des autres entreprises de la "gig economy"

    Tom White, analyste chez D.A. Davidson, a qualifié les commentaires de Walsh de « signe supplémentaire que les entreprises de transport en commun sont plus susceptibles de subir une pression à la hausse/un risque lié aux coûts liés aux conducteurs ». Quelques entreprises de gig n'ont pas hésité à dire jeudi que leurs travailleurs disent qu'ils préfèrent la flexibilité qu'offre ce type de travail.

    « Nous avons présenté des propositions qui ajouteraient de nouveaux avantages et de nouvelles protections au travail indépendant, et nous sommes prêts à travailler avec l'administration, les législatures des États et les personnes qui travaillent sur notre plateforme pour que cela devienne une réalité », a déclaré un porte-parole d'Uber.

    Les travailleurs de DoorDash « ne travaillent que quatre heures par semaine en moyenne, et c'est exactement la raison pour laquelle nous nous engageons à protéger leur indépendance tout en leur offrant plus de sécurité et d'avantages », a déclaré Elizabeth Jarvis-Shean, une porte-parole de DoorDash.

    Cherri Murphy, organisatrice de l'association Gig Workers Rising, basée à Bay Area, a déclaré jeudi : « Il est rafraîchissant d'avoir un ministère du Travail qui ne ferme pas les yeux sur la situation critique des travailleurs indépendants. La classification erronée des travailleurs de la "gig economy" est endémique et la pandémie a exacerbé les inégalités pour les travailleurs basés sur des applications ». Elle a qualifié la classification des employés de « première étape importante de la réforme critique dont nous avons besoin ».

    Lors de l’interview, Walsh a longuement parlé du travail que les syndicats doivent accomplir pour se réintroduire auprès de la jeune génération américaine. Il a également déclaré que la récente tentative de syndicalisation d'un site d'Amazon.com Inc en Alabama, que le syndicat n'a pas remporté, n'est pas une perte pour le mouvement syndical.

    « Le mouvement syndical est comme une campagne politique. Je pense que la jeune génération américaine semble avoir un nouvel intérêt pour le mouvement syndical », a-t-il déclaré, ajoutant que la campagne Amazon est une occasion pour les syndicats et les groupes syndicaux de discuter de ce qu'est le travail organisé.

    Source : Secrétaire américain au Travail

    ET vous ?

    Que pensez-vous de cette déclaration du secrétaire américain au Travail ?
    L’administration Biden pourra-t-elle parvenir à reclasser les travailleurs indépendants en salariés partout aux États-Unis ?
    Ce genre de décision met-il en danger les plateformes numériques de l'économie des « petits boulots » ?

    Voir aussi :

    UK : Uber reconnaît ses chauffeurs comme travailleurs ayant droit à un salaire minimum et des congés payés, début d'une révolution dans le monde des plateformes de l'économie des « petits boulots » ?
    La haute Cour déclare qu'Uber ne peut pas lier les utilisateurs par des termes de contrat qu'ils n'ont probablement pas lus, les entreprises ne devraient pas se limiter à un lien vers ces conditions
    Les régulateurs californiens affirment que les chauffeurs d'Uber et de Lyft sont des employés, en vertu d'une nouvelle loi californienne en faveur des travailleurs indépendants
    La plus haute juridiction française reclasse les chauffeurs d'Uber en tant qu'employés, car une relation de subordination est créée lors de leur connexion à la plateforme numérique de la société
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  2. #2
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    Pas évident comme affaire. Mais l'état faire la même chose, en plus malin, tous les vacataires qui bossent pour l'état doivent avoir un employeur principal comme cela l'état ne paye pas de charges.

    Par contre les écoles privées doivent payer des charges si quelqu'un est vacataire.

    Donc là le soucis est que beaucoup de monde (trop certainement) fait cela comme travail principal voire unique et là cela devient compliqué. Ils devraient faire comme l'état sinon.

  3. #3
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    "qui ruinerait à leur activité" ?
    Ça voulait dire "qui nuirait..... " peut être.

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