J'ai donc conserver ce nom
, que je n'ai donc pas l'intention de changer, le nom n'ayant d'ailleurs rien de "commercial" puisque je rappelle que cet outil est et restera toujours gratuit et libre d'utilisation, et ne fera jamais l'objet de la moindre démarche commerciale : il était initialement destiné au monde universitaire, même si bon nombre d'autres organismes l'utilisent aujourd'hui.
Enfin, pour en terminer avec ce premier point, je pense que le blocage vient plus du ".exe" que du 'Looping"
: c'est pourquoi, le site propose maintenant un téléchargement exclusivement en "Looping.zip".
Désolé de contredire Paprick, au démarrage du travail, un MCD n'est juste qu'une première ébauche.
Au fur et à mesure d'une meilleure compréhension, ce MCD va se compliquer, voire même se modifier afin de devenir le MCD définitif.
Encore que par définitif, j'entends la première version.
Cela ne me contredit aucunement
! Effectivement le MCD a cette faculté d'évoluer pour proposer des premières versions destinées à une bonne compréhension et à des échanges constructifs entre le concepteur et le futur utilisateur. D'ailleurs, personnellement, je distingue les MCD (dans lesquels je n'introduis même pas la notion d'identifiant) et les MCDi (destinés à l'informatisation).
Dans un premier temps, il serait effectivement délicat de parler à un béotien de CIF, de contraintes inter-associations, d'identification relative, ...
Je rejoins isabelle.letrong quand elle dit : "n'est en réalité pas plus à la portée d'un débutant que celle d'un MLD".
Par contre quand Paprick dit : "il permet une conception précise et une représentation fidèle de la façon dont le schéma relationnel sera structuré au niveau logique".
Je ne suis pas d'accord.
Un MCD n'est qu'une solution parmi tant d'autres de la résolution de la modélisation au niveau logique.
Maintenant dire qu'elle est la représentation "fidèle", là je pense que l'on met la charrue avant les bœufs.
Cette vision est très limitative, et n'est pas conforme à ce que peuvent proposer les outils d'aujourd'hui.
Le fait qu'un outil puisse proposer une représentation fidèle (la charrue) n'empêche pas d'avoir mis les bœufs avant.
Négliger le pouvoir d'expression des MCD sous prétexte qu'on traietra ça plus tard dans le MLD, est une façon de voir les choses... Je ne la partage pas, mais à chacun sa stratégie.
Le MCD (modèle conceptuel des données) est la représentation d'une solution (en espérant qu'elle soit la meilleure) des relations entre les données.
Or quand on passe aux tables, nous rencontrons des problèmes pour adapter ce MCD à sa représentation physique.
Il se trouve qu'aujourd'hui, il existe des outils qui font tout, à savoir le MCD, le MLD, et la création de la base de données.
C'est bien, mais cela empêche de créer une règle au niveau MCD, si cette règle ne peut pas être implémenté dans la base de données.
Encore une fois, les outils évoluent ;
Looping permet, pour ceux qui le souhaitent, d'intégrer des règles de toute nature au niveau du MCD, et je pense que ce n'est pas le seul outil à le faire.
Le problème de votre vision des MCD conduit inévitablement à leur non-utilisation car, une fois le passage au MLD effectué avec les adaptations techniques qui vont avec, on ne revient que très rarement au niveau conceptuel quand le SI évolue... et je comprends alors que vous, et tant d'autres, modélisiez directement au niveau MLD.
Pour ma part, des outils qui font tout sans bien savoir comment cela se concrétise réellement et qui sont soi-disant des aides à la conception, peuvent porter préjudice à une bonne formation.
Il n'y a rien de mieux que le crayon, la gomme et la feuille de papier pour la modélisation.
Et de passer au modèle physique, en créant un script SQL que vous pourrez tester autant de fois que vous le désirer jusqu'à sa validation.
Ma foi, à vous écouter, à quoi bon proposer des outils
... C'est quand même étonnant de penser que, parce que l'on a un marteau plutôt qu'un bout de bois, on ne va pas réfléchir à comment enfoncer le clou...
Le genre universitaire qui fait tout en un seul jet, désolé de le dire mais je n'aime pas.
Une modélisation, ça se réfléchit et il est très utile de revenir en arrière quand ça ne va pas.
Puis de tester et re-tester, jusqu'à deux choses :
--> c'est conforme à ce que l'on me demande fonctionnellement.
--> la performance pour l'accès aux données est acceptable.
Il est bien connu que les universitaires ne réfléchissent pas, et apprennent à leurs étudiants à cliquer sur un bouton en espérant que le modèle se fasse tout seul.
Désolé de le dire paprick, mais vous êtes trop dans la théorie, même si vous maitrisez votre sujet.
Il ne faut pas être désolé... C'est moi qui le suis en constatant la piètre opinion que vous avez des universitaires, en les considérant comme des théoriciens éloignés de toute pratique. Pour ma part, j'ai travaillé dans l'industrie du logiciel pendant 15 ans avant d'intégrer le monde universitaire ; j'ai continué ensuite à conduire des centaines de projets opérationnels, et j'ai pu constater que, bien utilisée, la théorie a bien des vertus que la pratique aurait tort de mépriser, tout simplement parce que les deux sont bien souvent complémentaires.
Partager