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  1. #701
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Ça dépend, par exemple pour un enfant clandestin le plus gros risque c'est de se faire capturer et vendre à un réseau pédophile.
    Oui et pour un enfant gazaoui de se faire bombarder ou de mourir de faim.
    Mais ce n'est, en l'occurrence pas la question.
    Le Français moyen qui est pret à sacrifier toutes se libertés ne le fera pas pour un clandestin mais pour son enfant.
    Dans "cercle proche" est-ce que vous entendez, entres autres : professeur, coach, animateur, médecin ?
    Parce qu'effectivement il arrive ce genre de chose :
    Je ne parle pas de ce qui arrive, je parle de ce que les statistiques disent.
    C'est à dire que la majorité des actes pédophiles se font au sein de la famille, des amis proches.
    [...]Très souvent, les violences sexuelles ont lieu dans le cadre familial et répondent à cette définition, mais les mineurs subissent également des violences sexuelles du fait d’autres personnes que leur entourage familial[...]
    Donc sors les anecdotes que tu veux, aussi graves soient-elles. Tu aimes souligner les personnes particulièrement malsaines, et je dois dire que c'est efficace, ça marque les esprits.
    Mais le risque principal est tonton marcel plutôt que le médecin, avec qui il faut malgré tout être prudent.
    d'ailleurs dans l'article que tu cites:
    Il est déjà en prison après avoir été condamné en 2020 à 15 ans de prison pour avoir violé et agressé sexuellement quatre enfants, dont deux de ses nièces.
    Si on veut faire l'avocat du diable, on peut dire que payer avec le sans contact de sa carte bancaire est plus rapide que de sortir des billets et des pièces.
    Ton enfant/neveu/jeune voisin ou le SDF du coin a un terminal sans contact?
    Mais ça mérite d'être mesuré, le sans contact est loin d'être aussi immédiat que ça. Je suis sûr donner 1.60€ plus rapidement que le sans contact (je ne parle même pas du fait que je connais le prix de la baguette et que j'ai préparé l'argent avant) - et plus j'ai un sourire de la boulangère bien contente de récupérer de la petite monnaie.

  2. #702
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Oui et pour un enfant gazaoui de se faire bombarder ou de mourir de faim.
    Antisémite ! (c'est très très grave de critiquer la politique israélienne)

    Mais sinon les migrants sont plus Érythréens, Afghans, Soudanais (enfin c'était ça en 2015).
    Beaucoup de palestiniens préfèrent mourir pour la Palestine que de partir pour laisser la place aux occupants, ce qui est tout à fait louable.
    Comme dit le proverbe, mieux vos mourir sur ses terres que partir. Les racines sont importantes et les sionistes n'ont pas de racine dans le coin.

    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Je ne parle pas de ce qui arrive, je parle de ce que les statistiques disent.
    C'est quand même bien que les parents sachent qu'il y a des professeurs, des coachs, des animateurs pédophiles.

    Tennis : le témoignage glaçant d'Angélique Cauchy, violée près de 400 fois par son ex-entraîneur
    "Jeux du goût" : l'instituteur pédophile condamné à 20 ans de prison
    Haute-Savoie : un ancien animateur de colonie condamné à deux ans de prison ferme pour agressions sexuelles
    Il y a des pédophiles qui font exprès d'aller travailler là où il y a des enfants.

    Après peut-être que statistiquement la mère devrait plus se méfier de son frère que du professeur de sa fille, mais ça ne fait jamais de mal de se méfier des professeurs.
    Je n'ai pas confiance dans les statistiques qui concernent la pédophilie, parce qu'on aura jamais les vrais données.
    Plein de victimes n'ont jamais déclarés qu'elles ont été victimes.
    Et plein de gens qui bossaient pour un réseau sont tombé comme "prédateur isolé".

    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Je suis sûr donner 1.60€ plus rapidement que le sans contact
    Il faut anticiper le prix et se préparer. C'est tout une organisation...
    Il y a une latence avec le sans contact mais ça demande moins d'effort.

    =====
    Quoi qu'il en soit, l'UE a plein de projets de merde.
    L'UE veut contrôler les peuples des nations membres et ce n'est pas cool.

    C'est une bonne idée d'utiliser des prétextes comme la lutte contre la pédopornographie et le terrorisme, mais il ne faut pas se laisser avoir.
    Nous avons été élevé dans la propagande républicaine, depuis le début on nous parle de l’importance de la liberté.
    Il ne faut jamais accepter de se faire surveiller.

  3. #703
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    Par défaut Le Royaume-Uni a renoncé à exiger d'Apple la création d'une « porte dérobée »
    Le Royaume-Uni a renoncé à exiger d'Apple la création d'une « porte dérobée » qui lui permettrait d'accéder aux données chiffrées de ses clients, afin de se conformer à la politique de l'administration Trump.

    En février, des informations ont fait état d'une demande du gouvernement britannique à Apple de créer un moyen permettant aux services de sécurité britanniques d'accéder aux données chiffrées de ses utilisateurs. Mais récemment, un rapport a révélé que le gouvernement britannique a renoncé à ses exigences visant à créer une porte dérobée dans le chiffrement d'Apple. Le gouvernement américain est rapidement intervenu, la responsable des services de renseignement américains déclarant qu'elle était « très préoccupée » par le fait que le Royaume-Uni ou tout autre pays « exige d'Apple ou de toute autre entreprise la création d'une « porte dérobée » qui permettrait d'accéder aux données personnelles chiffrées des Américains ».

    Le Royaume-Uni aurait secrètement demandé à Apple de lui fournir un accès général à tous les contenus chiffrés téléchargés sur sa plateforme de stockage iCloud par ses utilisateurs. L'ordre aurait été intimé à Apple en janvier 2025 et exige du fabricant de l'iPhone qu'il crée une porte dérobée permettant aux agents de sécurité britanniques d'accéder librement aux données chiffrées des utilisateurs dans le monde entier. Il s'agit en effet d'une demande sans précédent qui n'a jamais été formulée dans aucun autre pays démocratique. Une telle porte dérobée compromettrait l'engagement d'Apple envers ses utilisateurs en matière de protection de la vie privée.

    Suite aux pressions exercées par le gouvernement du Royaume-Uni, Apple a pris une mesure sans précédent en annonçant la suppression des fonctionnalités avancées de chiffrement de bout en bout d’iCloud pour les utilisateurs britanniques. En parallèle, Apple a engagé une action en justice pour contester cette injonction du gouvernement. Cette démarche marque une étape significative dans le débat mondial sur l'équilibre entre la sécurité nationale et la protection de la vie privée des utilisateurs.

    Récemment, un rapport a révélé que le gouvernement britannique a renoncé à ses exigences visant à créer une porte dérobée dans le chiffrement d'Apple. Dans un message publié X, la responsable des services de renseignement américains Tulsi Gabbard a déclaré que le Royaume-Uni avait retiré sa demande d'accès aux données des utilisateurs mondiaux d'Apple en cas de besoin.

    Elle a écrit : « Le Royaume-Uni a accepté de renoncer à exiger d'Apple la création d'une « porte dérobée » qui aurait permis d'accéder aux données chiffrées protégées des citoyens américains et porté atteinte à nos libertés civiles. » La responsable des services de renseignement américains a déclaré que c'était le résultat de plusieurs mois de collaboration étroite avec ses partenaires au Royaume-Uni, le président américain Donald Trump et le vice-président JD Vance.

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    En février, des informations avaient fait état d'une demande du gouvernement américain à Apple de créer un moyen permettant aux services de sécurité britanniques d'accéder aux données chiffrées de ses utilisateurs. Ces demandes, appelées « Technical Capability Notices » (TCN), ne sont pas publiques et, légalement, aucune des parties ne peut confirmer publiquement leur existence. Apple a rapidement retiré sa fonctionnalité de « protection avancée des données » pour les utilisateurs britanniques, qui offrait un chiffrement de bout en bout pour le stockage des données dans le cloud, ce qui signifiait que seul le titulaire du compte pouvait voir les données stockées.

    Un porte-parole du gouvernement britannique a précisé que le gouvernement avait depuis longtemps « conclu des accords conjoints avec les États-Unis en matière de sécurité et de renseignement afin de lutter contre les menaces les plus graves telles que le terrorisme et les abus sexuels sur mineurs, y compris le rôle joué par les technologies en constante évolution dans la facilitation de ces menaces ».

    « Ces accords contiennent depuis longtemps des garanties visant à protéger la vie privée et la souveraineté : par exemple, l'accord sur l'accès aux données comprend des garanties essentielles pour empêcher le Royaume-Uni et les États-Unis de cibler les données de leurs citoyens respectifs », a-t-il déclaré. « Nous continuerons à nous appuyer sur ces accords et nous maintiendrons également un cadre de sécurité solide afin de pouvoir continuer à poursuivre les terroristes et les criminels dangereux opérant au Royaume-Uni. Nous prendrons toujours toutes les mesures nécessaires au niveau national pour assurer la sécurité des citoyens britanniques ».

    Lorsque Apple a supprimé sa protection avancée des données en février, un porte-parole a déclaré que la société avait « supprimé cette fonctionnalité en raison de l'augmentation continue des violations de données et d'autres menaces à la vie privée des clients ».

    Le gouvernement américain est rapidement intervenu, Gabbard déclarant qu'elle était « très préoccupée » par le fait que le Royaume-Uni ou tout autre pays « exige d'Apple ou de toute autre entreprise la création d'une « porte dérobée » qui permettrait d'accéder aux données personnelles chiffrées des Américains ». Elle a ajouté : « Cela constituerait une violation flagrante et manifeste de la vie privée et des libertés civiles des Américains, et ouvrirait une grave vulnérabilité à l'exploitation cybernétique par des acteurs hostiles. » Elle a demandé à la CIA, à la NSA et à plusieurs autres agences de renseignement américaines d'examiner le TCN signalé.


    Les groupes de défense des droits civiques ont accueilli avec prudence la publication de Mme Gabbard. « Si cela s'avère vrai, cette décision est extrêmement bienvenue », a déclaré Sam Grant, directeur des relations extérieures de l'organisation de défense des droits humains Liberty, qui conteste devant les tribunaux l'utilisation du TCN par le gouvernement. « La création d'une porte dérobée dans nos données privées serait une mesure imprudente et potentiellement illégale de la part du gouvernement.»

    Il a ajouté : « Tant que ce pouvoir existe dans le cadre de la loi sur les pouvoirs d'enquête, le risque demeure qu'un futur gouvernement tente également de l'utiliser pour créer une porte dérobée dans d'autres services chiffrés de bout en bout que nous utilisons tous. La chose la plus sûre à faire pour le gouvernement britannique est d'abroger cette loi et de s'engager à protéger notre vie privée en protégeant le chiffrement de bout en bout. »

    Jim Killock, directeur exécutif de l'Open Rights Group, a déclaré : « Même si le Royaume-Uni a renoncé à exiger d'Apple qu'il crée une porte dérobée pour tous ses utilisateurs à travers le monde, les utilisateurs britanniques pourraient toujours se voir interdire de bénéficier du chiffrementt ADP. Et si Apple rétablit l'ADP pour les utilisateurs britanniques, cela soulèvera de sérieuses questions de confiance. Les pouvoirs du Royaume-Uni pour attaquer le chiffrement sont toujours inscrits dans les textes de loi et constituent un risque sérieux pour la sécurité des utilisateurs et la protection contre l'utilisation abusive de nos données à des fins criminelles. »

    Un prise de position du gouvernement américain qui confirme la relation entre le président Donald Trump et le géant technologique. En mars, le PDG d'Apple, Tim Cook, et le président américain Donald Trump aurait conclu en coulisses un accord tacite qui profiterait aux deux parties. Apple aurait demandé la fin des poursuites engagées de longue date par le ministère de la justice ainsi que la réduction du risque de droits de douane. En outre, Apple aurait également demandé que le gouvernement défende les entreprises technologiques américaines contre les efforts de l'UE pour limiter leur pouvoir.

    De son côté, Apple a annoncé un plan d'investissement colossal de 500 milliards de dollars aux États-Unis, visant à produire davantage de produits dans le pays. L'investissement de 500 milliards de dollars d'Apple pourrait créer 20 000 emplois aux États-Unis au cours des quatre prochaines années. Le fabricant de l'iPhone s'est engagé à créer une usine de fabrication de serveurs d'IA à Houston, au Texas, qui devrait ouvrir ses portes en 2026. Apple a également alloué 10 milliards de dollars à son US Advanced Manufacturing Fund, dans le but de soutenir les efforts de R&D aux États-Unis. En outre, Apple et TSMC ont déjà ouvert une usine de fabrication de puces en Arizona.

    Source : La responsable des services de renseignement américains Tulsi Gabbard

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette annonce est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Apple retire les fonctionnalités de chiffrement de bout en bout d'iCloud au Royaume-Uni après que le gouvernement l'a contraint à ajouter des portes dérobées au nom de la sécurité nationale

    Pourquoi les Big Tech menacent de quitter le Royaume-Uni, la loi britannique menace le chiffrement et la protection des utilisateurs des messageries

    Le titre Apple bondit de 5 % après l'annonce d'un investissement de 100 milliards de $ dans la fabrication aux États-Unis, qui vise à aider l'entreprise à éviter les droits de douane de 100 % imposés par Trump
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  4. #704
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    Par défaut La commissaire UK à l'enfance voudrait contraindre les fournisseurs de VPN à vérifier les âges
    La commissaire britannique à l'enfance voudrait contraindre les fournisseurs de VPN à intégrer eux-aussi des mécanismes de vérification d’âge,
    face à l'explosion des usages chez les mineurs pour contourner la loi

    La lutte pour la sécurité en ligne des enfants a pris un nouveau tournant, alors que des ministres sont sommés de s'attaquer à un problème croissant : l'utilisation des réseaux privés virtuels (VPN) par les mineurs pour contourner les mesures de vérification de l'âge et accéder à des contenus pornographiques. Cet appel à l'action intervient alors que les nouvelles lois sur la sécurité en ligne, censées protéger la jeunesse, semblent déjà mises à mal par la rapidité de l'évolution technologique.

    Depuis l’entrée en vigueur le 25 juillet 2025 de la Online Safety Act, le Royaume-Uni est devenu un terrain d’expérimentation majeur pour les politiques de protection des mineurs face aux dangers du numérique. Cette loi, présentée par le gouvernement comme une avancée décisive en matière de régulation des contenus en ligne, impose notamment aux sites pornographiques de vérifier l’âge de leurs utilisateurs grâce à des systèmes d’identification stricts. Mais une faille inattendue remet déjà en question son efficacité : l’usage massif de VPN par les jeunes pour contourner les restrictions.

    Il faut dire que ce n'est pas une surprise. Les experts s’accordaient sur un point : le système serait contourné. Les ados les plus technophiles savent déjà utiliser des VPN, des DNS chiffrés (DNS-over-HTTPS) ou même des navigateurs alternatifs pour simuler une connexion depuis l’étranger, où les règles ne s’appliquent pas. Cela pourrait favoriser l’utilisation de plateformes plus dangereuses, non régulées, voire illégales, hébergées hors du Royaume-Uni. Autrement dit, la loi pourrait déplacer le problème sans vraiment le résoudre.

    La Online Safety Act : une promesse ambitieuse

    Adoptée après des années de débats, la Online Safety Act vise à protéger les internautes, et en particulier les mineurs, de l’exposition à des contenus jugés nocifs : pornographie, incitation au suicide, troubles alimentaires, discours de haine, etc.

    Finie l'époque des simples cases à cocher où l'utilisateur déclarait avoir plus de 18 ans. L’Ofcom, le régulateur britannique des communications, est chargé de veiller à l’application de la loi, avec la possibilité d’imposer des amendes colossales ou de bloquer purement et simplement les sites récalcitrants.

    Aussi, l'Ofcom exige désormais des méthodes de vérification d'âge « hautement efficaces ». Les sites web ont une certaine liberté quant aux technologies qu'ils choisissent d'implémenter, mais elles doivent être robustes. Parmi les méthodes suggérées et en cours d'adoption, on trouve :
    • Vérification par carte de crédit/débit : Une vérification simple mais efficace, car les cartes de crédit ne sont généralement délivrées qu'aux adultes.
    • Estimation faciale de l'âge : Une technologie basée sur l'IA qui analyse une photo ou une vidéo en direct pour estimer l'âge de l'utilisateur, sans identifier la personne ni stocker de données personnelles.
    • Services d'identité numérique : Des portefeuilles d'identité numérique qui peuvent stocker et partager en toute sécurité des preuves d'âge vérifiées.
    • Vérification via les opérateurs de réseaux mobiles : Confirmation que le numéro de téléphone mobile de l'utilisateur n'est pas soumis à des filtres d'âge.
    • Vérification par pièce d'identité avec photo : Téléchargement d'une pièce d'identité (passeport, permis de conduire) qui est comparée à un selfie pour confirmer l'identité et l'âge.
    • Vérification par services bancaires ou adresses e-mail : Accès sécurisé à des informations bancaires ou analyse de l'utilisation de l'adresse e-mail sur d'autres services pour estimer l'âge.

    L’objectif affiché : réduire drastiquement l’exposition précoce des enfants à des contenus pornographiques, dont de nombreuses études montrent qu’ils peuvent altérer la perception du consentement, la santé mentale ou encore les comportements sexuels.

    Un succès initial… qui masque une fuite vers les VPN

    Les premiers chiffres semblaient confirmer le bien-fondé de la loi. Le site Pornhub a vu son trafic britannique chuter de près de 47 % dans les deux semaines qui ont suivi la mise en place des restrictions. D’autres plateformes pour adultes ont rapporté des baisses similaires. Mais rapidement, les experts ont relevé une explosion de l’usage des VPN. Ces logiciels, qui permettent de masquer son adresse IP et de simuler une connexion depuis un autre pays, se sont imposés comme l’outil privilégié pour contourner les barrières nationales.

    • Proton VPN a vu ses inscriptions grimper de plus de 1 400 % en quelques heures au Royaume-Uni, propulsant l'application au sommet de l’App Store britannique.
    • NordVPN a enregistré une hausse de 1 000 % de ses ventes quotidiennes.
    • Sur Google Trends, les recherches associées aux mots-clés tels que Proton VPN ont connu un pic.
    • Les applications VPN trustent désormais les premières places du classement des téléchargements sur l’App Store.

    En d’autres termes, la loi semble avoir déplacé le problème plutôt que de le résoudre.

    « En essayant d'empêcher les enfants de voir des contenus préjudiciables en ligne, le gouvernement a peut-être poussé des centaines de milliers de personnes à adopter des outils qui rendent l'interception légale presque impossible », explique Graeme Stewart, responsable du secteur public chez Check Point. Selon lui, le gouvernement externalise l'application de la loi à des tiers qui ne rendent pas de comptes, ce qui n'offre aucune garantie de sécurité.

    Ce comportement traduit une réalité simple : les internautes britanniques refusent de téléverser leurs pièces d’identité sur des plateformes de divertissement ou de médias sociaux. L'idée d'une interdiction totale des VPN a ensuite été évoquée, mais dans quelle mesure cela serait-il possible ? Le secrétaire à la technologie Peter Kyle a déclaré à Sky News qu'il va examiner « très attentivement » la manière dont les services VPN sont utilisés.

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    L’alerte de la commissaire à l'enfance

    Face à ce constat, Dame Rachel de Souza, commissaire à l'enfance pour l’Angleterre, a lancé un avertissement clair à la BBC Newsnight : « Nous ne pouvons pas laisser les VPN devenir la porte d’entrée privilégiée des mineurs vers les contenus pornographiques. Cette faille doit être comblée ». Selon elle, le gouvernement doit empêcher les enfants d'utiliser des réseaux privés virtuels (VPN) pour contourner les contrôles d'âge sur les sites pornographiques.

    Elle plaide pour une extension de la Online Safety Act : les fournisseurs de VPN devraient eux aussi être contraints d’intégrer des mécanismes de vérification d’âge, ou à défaut, limiter l’accès de leurs services aux mineurs. Selon elle, ignorer cette question reviendrait à affaiblir toute la crédibilité de la loi et à exposer une nouvelle génération d’adolescents à des contenus potentiellement traumatisants.

    Les VPN permettent de masquer votre emplacement en ligne, vous permettant ainsi d'utiliser Internet comme si vous vous trouviez dans un autre pays. Cela signifie qu'ils peuvent être utilisés pour contourner les exigences de la loi sur la sécurité en ligne, qui oblige les plateformes proposant certains contenus pour adultes à vérifier l'âge des utilisateurs.

    Un porte-parole du gouvernement a déclaré que les VPN sont des outils légaux pour les adultes et qu'il n'est pas prévu de les interdire.

    Une proportion alarmante d'enfants a eu accès a de la pornographie, selon un rapport

    La recommandation du commissaire à l'enfance figure dans un nouveau rapport qui révèle que la proportion d'enfants déclarant avoir vu du contenu pornographique en ligne a augmenté au cours des deux dernières années. Le rapport a également révélé que davantage d'enfants tombent accidentellement sur du contenu pornographique, certains des 16-21 ans interrogés déclarant en avoir vu « à l'âge de six ans ou moins ».

    Plus de la moitié des personnes interrogées avaient vu des scènes d'étranglement lorsqu'elles étaient enfants, ce qui a incité Dame Rachel à demander également au gouvernement d'interdire leur représentation.

    44 % des personnes interrogées avaient également vu, lorsqu'elles étaient enfants, des scènes pornographiques représentant le viol d'une personne endormie.

    Les données ont été recueillies avant les modifications apportées à la loi sur la sécurité en ligne en juillet, qui ont introduit des outils de vérification de l'âge pour la pornographie.

    Dame Rachel a qualifié ces résultats de « désastreux ». « Cela nous montre à quel point le problème réside dans la conception des plateformes, des algorithmes et des systèmes de recommandation qui exposent des contenus préjudiciables à des enfants qui ne les ont jamais recherchés », a déclaré la commissaire, appelant à ce que le rapport serve de « ligne rouge ».

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    Liberté individuelle contre protection des mineurs

    La question des VPN divise profondément la société britannique.

    Les partisans d’un contrôle renforcé estiment qu’il est logique de contraindre les fournisseurs de VPN à coopérer, puisque leurs services contournent délibérément une loi adoptée démocratiquement. Les défenseurs des libertés numériques y voient une dérive inquiétante : les VPN sont utilisés par des millions d’adultes pour protéger leur vie privée, accéder à des services de streaming ou se connecter de façon sécurisée en entreprise. Les restreindre reviendrait, selon eux, à mettre en péril un outil devenu essentiel dans l’économie numérique moderne.

    Le gouvernement tente de trouver un équilibre : Peter Kyle, ministre de la Technologie, exclut d’interdire les VPN mais avertit que les entreprises qui en faciliteraient l’usage par des enfants pourraient être sanctionnées sévèrement.

    Une controverse politique

    La question prend également une tournure politique. Nigel Farage, leader du parti Reform UK, a qualifié la Online Safety Act de « loi liberticide » et prévient qu’elle pousse les jeunes vers le dark web ou des pratiques plus risquées. En retour, Peter Kyle a accusé Farage de « se ranger du côté des prédateurs », une déclaration qui a déclenché une violente polémique à Westminster et sur les réseaux sociaux.

    Ce débat illustre les tensions entre protection de l’enfance, libertés individuelles et enjeux électoraux : le contrôle de l’espace numérique est devenu un sujet brûlant au Royaume-Uni.


    Une situation qui gagne du terrain à l'international

    Cette situation n'est pas sans rappeler des précédents observés dans d'autres pays, à l'instar de la France. Cette dernière a précédé le Royaume-Uni sur ce terrain. En juin 2025, le gouvernement français a mis en place une réglementation similaire, imposant une vérification d’âge obligatoire sur les sites pornographiques. Résultat : Pornhub, YouPorn et RedTube ont désactivé l’accès à leurs sites pour les utilisateurs français début juin, expliquant qu’ils ne souhaitaient pas exposer les utilisateurs à des méthodes intrusives.

    Ce blocage a déclenché une explosion de +1 000 % des inscriptions à Proton VPN dans les 30 minutes suivant la coupure. Le phénomène fut si massif qu’il a dépassé les pics observés lors de la crise TikTok aux États-Unis ou pendant les scandales de censure en Russie. Proton VPN avait précédemment signalé une augmentation de 490 % des inscriptions quotidiennes à la mi-janvier, lorsque TikTok avait brièvement été mis hors ligne avant une éventuelle interdiction aux États-Unis. Cela suggère une tendance mondiale où les utilisateurs réagissent aux tentatives de réglementation de l'accès au contenu en ligne par des outils de contournement numérique.

    Citation Envoyé par ProtonVPN
    17 h - PornHub bloque l'accès à son site web depuis la France.

    17 h 30 - Les inscriptions à @ProtonVPN augmentent de 1 000 %.

    Pour mettre les choses en perspective, cela représente une augmentation supérieure à celle enregistrée lorsque TikTok a bloqué l'accès aux utilisateurs américains.
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    Le Royaume-Uni n’est donc pas seul dans cette bataille :
    • France : la loi prévoit aussi un contrôle d’âge obligatoire pour les sites pornographiques, mais sa mise en œuvre technique reste complexe et régulièrement contestée devant les tribunaux.
    • Allemagne : des solutions existent via des systèmes d’identification numériques, mais elles sont jugées lourdes et peu respectueuses de la vie privée.
    • États-Unis : plusieurs États (Texas, Louisiane, Utah) ont adopté des lois similaires, mais elles font face à une opposition féroce de l’industrie du porno et à des recours judiciaires.

    Partout, la même question revient : comment protéger les mineurs sans basculer dans une surveillance généralisée des adultes ?

    Conclusion : une course permanente entre législateurs et technologies

    L’affaire des VPN révèle un constat implacable : chaque nouvelle loi visant à restreindre l’accès à certains contenus se heurte rapidement à des innovations techniques permettant de la contourner. Les enfants, particulièrement à l’aise avec le numérique, se retrouvent souvent parmi les premiers à exploiter ces failles. Pour le Royaume-Uni, la question n’est plus seulement de protéger les mineurs, mais aussi de définir quelle place accorder à la liberté numérique des adultes dans une société où la protection de l’enfance demeure une priorité politique et morale.

    Source : rapport

    Et vous ?

    Partagez-vous son point de vue ? Faut-il obliger les fournisseurs de VPN à vérifier l’âge des utilisateurs, au risque de restreindre la liberté numérique des adultes ?

    La responsabilité de protéger les enfants de la pornographie incombe-t-elle d’abord aux parents, aux écoles, ou à l’État ?

    Peut-on vraiment empêcher les adolescents motivés de contourner les règles, ou s’agit-il d’une course technologique perdue d’avance ?

    La Online Safety Act est-elle une avancée nécessaire pour la protection de l’enfance ou un pas de plus vers une surveillance de masse ?

    Interdire ou restreindre l’usage des VPN pour protéger les mineurs met-il en danger la vie privée et la cybersécurité des adultes ?
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  5. #705
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    Oh, comme c'était prévisible !
    Que les fameux enfants avec une CB, et utilisant un téléphone portable pour le paiement, puisse s'acheter un VPN pour aller malheureusement tomber sur du porno !


    Ils nous prennent vraiment pour des abrutis, le but évident c'est le contrôle d'identité.

  6. #706
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    Par défaut Ce ministre Him self est il capable d'utiliser un VPN ?
    Ce ministre Him self est il capable d'utiliser un VPN ? Vous connaissez beaucoup d'ados qui sont capable de ça ? Ils ne savent déjà pas ce que c'est une IP, alors un VPN -----

  7. #707
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Conclusion : une course permanente entre législateurs et technologies
    Ma conclusion est plutôt qu'on continue d'oublier la responsabilité du parent dans toute cette histoire.

    La première protection d'un individu est de savoir comment se défendre, ce qui commence par savoir contre quoi se défendre : ce genre de loi rend caduque l'autonomie des gens et les infantilise.

    La première protection d'un enfant est son parent : ce genre de loi fait mal avec une solution one-size-fits-all (ou plutôt one-size-fits-naught) ce que les parents sont censés faire au cas par cas.

    S'ils avaient vraiment la protection de l'enfant en priorité, ils donneraient les moyens aux parents d'assumer leur responsabilité (formations, outils, etc.), plutôt que de les infantiliser aussi.
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  8. #708
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    Citation Envoyé par macrid Voir le message
    Ce ministre Him self est il capable d'utiliser un VPN ? Vous connaissez beaucoup d'ados qui sont capable de ça ? Ils ne savent déjà pas ce que c'est une IP, alors un VPN -----
    Je trouve que vous êtes un peu dure.
    Du moins, en France nous avons de très bon ministre ayant beaucoup de connaissance dans ce domaine.
    Mon avatar ? Ce n'est rien, c'est juste la tête que je fais lorsque je vois un code complètement frappa dingue !...

  9. #709
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    Par défaut L'état veut tout savoir
    Encore des fonctionnaire qui veulent pouvoir contrôler l'activité de la population ...
    C'est une constante pour beaucoup de ces gens qui ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent pas tout connaître,
    il leur est impossible de comprendre que les gens ont droit à une vie privée ... leur intelligence est vraiment limitée.

  10. #710
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    Par défaut 4chan affirme qu'il ne paiera pas l'amende proposée par l'autorité britannique de régulation des médias
    4chan affirme qu'il ne paiera pas l'amende proposée par l'autorité britannique de régulation des médias dans le cadre de l'application de la loi sur la sécurité en ligne, 4chan n'aurait enfreint aucune loi.

    Le site 4chan a annoncé qu'il refusera de payer les amendes quotidiennes liées à la sécurité en ligne. L'avocat représentant le forum en ligne 4chan affirme que son client ne paiera pas l'amende proposée par l'autorité britannique de régulation des médias dans le cadre de l'application de la loi sur la sécurité en ligne. « 4chan n'a enfreint aucune loi aux États-Unis. Mon client ne paiera aucune pénalité », a déclaré Byrne.

    Au Royaume-Uni, les mesures d'Online Safety Bill, présentées comme nécessaires pour lutter contre les contenus illégaux et préjudiciables, suscitent de vives inquiétudes parmi les défenseurs des libertés numériques et des droits humains. La loi sur la sécurité en ligne sera appliquée par l’Ofcom, le régulateur des télécommunications, qui pourra infliger des amendes pouvant atteindre 10% du chiffre d’affaires annuel ou 18 millions de livres, selon le montant le plus élevé, aux entreprises ou aux plateformes numériques qui ne respectent pas leurs obligations. Dans certains cas, les dirigeants des plateformes pourront même être poursuivis pénalement.

    De même, aux États-Unis, la loi sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) est un projet de loi qui vise à imposer diverses restrictions et exigences aux plateformes technologiques utilisées par les adultes et les mineurs. Selon le Consumer Choice Center, cette loi est un cheval de Troie pour la censure numérique. La CCC avait ajouté que "l'effet réel sera de dégrader considérablement l'expérience de tous les utilisateurs tout en mettant en danger leurs informations personnelles sensibles".

    Malgré ces différentes règlementations, le site 4chan a annoncé qu'il refusera de payer les amendes quotidiennes liées à la sécurité en ligne. L'avocat représentant le forum en ligne 4chan affirme que son client ne paiera pas l'amende proposée par l'autorité britannique de régulation des médias dans le cadre de l'application de la loi sur la sécurité en ligne. Selon Preston Byrne, associé gérant du cabinet d'avocats Byrne & Storm, l'Ofcom a provisoirement décidé d'imposer une amende de 20 000 livres sterling « assortie de pénalités journalières » tant que le site ne se conformera pas à sa demande.

    « Les avis de l'Ofcom ne créent aucune obligation légale aux États-Unis », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il estimait que l'enquête de l'autorité de régulation s'inscrivait dans le cadre d'une « campagne illégale de harcèlement » à l'encontre des entreprises technologiques américaines. « 4chan n'a enfreint aucune loi aux États-Unis. Mon client ne paiera aucune pénalité », a déclaré Byrne.


    L'Ofcom a ouvert une enquête sur 4chan afin de déterminer s'il respectait ses obligations en vertu de la loi britannique sur la sécurité en ligne. En août, il a déclaré avoir émis à l'encontre de 4chan un « avis provisoire de contravention » pour non-respect de deux demandes d'informations. L'Ofcom a déclaré que son enquête viserait à déterminer si le forum respectait la loi, notamment les exigences relatives à la protection de ses utilisateurs contre les contenus illégaux.

    Au cours de ses 22 années d'existence, 4chan a souvent été au cœur de controverses en ligne, notamment pour ses campagnes misogynes et ses théories du complot. Les utilisateurs sont anonymes, ce qui peut souvent conduire à la publication de contenus extrêmes.

    Dans une déclaration publiée sur X, les cabinets d'avocats Byrne & Storm et Coleman Law ont déclaré que 4chan était une société américaine constituée aux États-Unis et donc protégée contre la loi britannique. « Les entreprises américaines ne renoncent pas à leurs droits garantis par le premier amendement parce qu'un fonctionnaire étranger leur envoie un e-mail », ont-ils écrit. « En vertu des principes établis du droit américain, les tribunaux américains n'appliqueront pas les amendes pénales ou les codes de censure étrangers. Si nécessaire, nous demanderons une réparation appropriée devant un tribunal fédéral américain afin de confirmer ces principes. »

    Ils ont déclaré que les autorités américaines avaient été « informées » de leur réponse à l'enquête de l'Ofcom. La déclaration se termine par un appel à l'administration Trump pour qu'elle utilise tous les leviers diplomatiques et juridiques afin de protéger les entreprises américaines contre les « mandats de censure extraterritoriaux ». L'Ofcom a précédemment déclaré que la loi sur la sécurité en ligne exigeait uniquement que les services prennent des mesures pour protéger les utilisateurs basés au Royaume-Uni.

    Certains politiciens américains, en particulier l'administration Trump, ses alliés et ses responsables, se sont opposés à ce qu'ils considèrent comme une réglementation excessive des entreprises technologiques américaines par le Royaume-Uni et l'UE. L'impact perçu de la loi sur la sécurité en ligne sur la liberté d'expression a été particulièrement préoccupant, mais d'autres lois ont également été source de désaccord.

    Le 19 août, la directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, a déclaré que le Royaume-Uni avait retiré sa demande controversée d'une « porte dérobée » dans le système de protection des données d'Apple, affirmant qu'elle avait travaillé avec le président et le vice-président pour convaincre le Royaume-Uni d'abandonner son projet. Deux jours plus tard, le président de la Commission fédérale du commerce des États-Unis, Andrew Ferguson, a averti les grandes entreprises technologiques qu'elles pourraient enfreindre la loi américaine si elles affaiblissaient les exigences en matière de confidentialité et de sécurité des données en se conformant à des lois internationales telles que la loi sur la sécurité en ligne.

    « Les gouvernements étrangers qui cherchent à limiter la liberté d'expression ou à affaiblir la sécurité des données aux États-Unis pourraient compter sur le fait que les entreprises ont intérêt à simplifier leurs opérations et leurs mesures de conformité juridique en appliquant des politiques uniformes dans toutes les juridictions », a-t-il déclaré. Si 4chan parvient à contester avec succès l'amende devant les tribunaux américains, l'Ofcom pourrait avoir d'autres options.

    « Il est difficile de faire respecter la loi à l'encontre d'un fournisseur offshore », a déclaré Emma Drake, associée chargée de la sécurité et de la confidentialité en ligne au cabinet d'avocats Bird and Bird. « L'Ofcom peut plutôt demander à un tribunal d'ordonner à d'autres services de perturber les activités d'un fournisseur au Royaume-Uni, par exemple en exigeant le retrait d'un service des résultats de recherche ou le blocage des paiements au Royaume-Uni. Si l'Ofcom estime que cela ne suffira pas à prévenir un préjudice important, il peut même demander que les FAI soient contraints de bloquer l'accès au Royaume-Uni. »

    La loi britannique sur la sécurité en ligne (Online Safety Act) est entrée en vigueur le 25 juillet 2025. Elle vise entre autres à lutter contre l'exposition des enfants aux contenus préjudiciables en ligne. Cependant, les nouvelles règles suscitent de vives inquiétudes parmi les défenseurs des libertés numériques. Les Britanniques trouvent déjà des solutions pour contourner les systèmes de vérification de l'âge, notamment les VPN, dont certains ont signalé une hausse de 1 400 % des inscriptions à la suite de l'entrée en vigueur de la loi. Le gouvernement britannique examine la manière dont les VPN sont utilisés, ce qui fait planer la menace d'une interdiction.

    Source : Preston Byrne, associé directeur du cabinet d'avocats Byrne & Storm

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette déclaration est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Non, la loi britannique sur la sécurité en ligne ne rend pas les enfants plus en sécurité sur Internet, car les jeunes devraient pouvoir accéder à l'information, d'après l'EFF

    Les États-Unis pourraient bientôt adopter leur propre loi sur la sécurité en ligne, mais les experts alertent sur les risques de censure et de surveillance de masse, sous prétexte de protéger les enfants

    4chan revient, détaille la faille, blâme des problèmes de financement, et met fin au forum des fichiers Flash, après avoir été fermé pendant plus d'une semaine suite à l'intrusion de pirates
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  11. #711
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    Citation Envoyé par J_P_P Voir le message
    Encore des fonctionnaire qui veulent pouvoir contrôler l'activité de la population ...
    Tant que ce sont que les fonctionnaires qui le veulent, ça ne risque rien. Le jour où ce sera les élus et le gouvernement par contre les lois dans ce sens sortiront.

    Vous savez que les fonctionnaires ne décident rien et ne font pas les lois, hein ?

  12. #712
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    Ils ont raison de résister, les gouvernements sont de plus en plus liberticide via les lois et nos pays ressemblent de plus en plus à des dystopies.

  13. #713
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    Par défaut Les avocats des forums en ligne controversés 4chan et Kiwi Farms lancent une action en justice contre l'Ofcom
    Les avocats représentant les forums en ligne controversés 4chan et Kiwi Farms intentent une action en justice contre l'Ofcom, l'autorité britannique chargée de faire respecter la loi sur la sécurité en ligne

    Les avocats des forums en ligne controversés 4chan et Kiwi Farms ont engagé une action en justice devant un tribunal fédéral américain contre l'Ofcom, l'autorité britannique chargée de faire appliquer la loi sur la sécurité en ligne (Online Safety Act). La procédure vise à empêcher l'Ofcom d'appliquer les règles britanniques en matière de sécurité en ligne aux plateformes américaines, arguant que ces mesures violent les protections constitutionnelles américaines et outrepassent l'autorité de l'organisme de réglementation au-delà de la juridiction britannique.

    L'action en justice fait suite à la résistance opposée précédemment par 4chan, qui a ouvertement refusé de payer l'amende proposée par l'Ofcom en vertu de la loi Online Safety Act. L'avocat du forum, Preston Byrne, a fait valoir que 4chan n'avait enfreint aucune loi américaine et ne pouvait donc être contraint de payer des pénalités imposées par un organisme de réglementation étranger.

    La plainte des avocats représentant les forums en ligne 4chan et Kiwi Farms a été déposée devant un tribunal fédéral de Washington, D.C. Elle vise à obtenir l'interdiction pour l'autorité britannique de régulation des communications d'appliquer ou de tenter d'appliquer la loi sur la sécurité en ligne à leur encontre aux États-Unis.

    « Les citoyens américains ne renoncent pas à leurs droits constitutionnels simplement parce que l'Ofcom leur envoie un e-mail », a déclaré Preston Byrne, du cabinet d'avocats Byrne & Storm.

    « Nous avons pris connaissance de cette action en justice. En vertu de la loi sur la sécurité en ligne, tout service ayant des liens avec le Royaume-Uni a désormais l'obligation de protéger les utilisateurs britanniques, quel que soit le lieu où il est basé dans le monde. », a répondu l'Ofcom.


    Un service n'a pas besoin d'être basé au Royaume-Uni pour être soumis à la loi et donc faire l'objet de mesures de la part de l'Ofcom. Il suffit qu'il compte un nombre important d'utilisateurs britanniques ou que le Royaume-Uni soit son marché cible.

    Mais les avocats de 4chan veulent que le tribunal américain statue que les entreprises américaines qui ne sont pas présentes au Royaume-Uni ne sont pas soumises à la législation britannique. Ils veulent également que le tribunal déclare que la loi sur la sécurité en ligne est contraire aux dispositions de la Constitution américaine relatives à la liberté d'expression.

    Les avocats du forum en ligne 4chan ont récemment déclaré que l'Ofcom avait provisoirement décidé d'imposer une amende de 20 000 livres sterling (environ 23 150 euros) « assortie de pénalités journalières » pour non-respect de deux demandes d'informations.

    L'Ofcom affirme que 4chan n'a pas respecté la loi en ce qui concerne les demandes d'informations, mais n'a pas confirmé l'amende provisoire. Le régulateur a également déclaré qu'il continuait d'enquêter sur 4chan afin de déterminer si celui-ci respectait les obligations de la loi sur la sécurité en ligne visant à protéger ses utilisateurs contre les contenus illégaux.

    L'action en justice aux États-Unis est intentée au nom de 4Chan Community Support LLC et Lolcow LLC, les entités juridiques derrière 4chan et le forum en ligne Kiwi Farms.

    Au cours de ses 22 années d'existence, 4chan a souvent été au cœur de controverses en ligne, notamment des campagnes misogynes et des théories du complot. Les utilisateurs de Kiwi Farms ont, quant à eux, déjà été impliqués dans plusieurs incidents graves de harcèlement et de trollage. Cependant, les deux sites fonctionneraient « en totale conformité » avec les lois américaines, selon la plainte déposée.

    Selon le dossier, l'Ofcom a écrit à deux reprises à Kiwi Farms, commençant par une lettre en mars dernier lui demandant de se conformer aux obligations de la loi sur la sécurité en ligne qui lui imposent de « procéder à une évaluation des risques liés aux contenus illégaux » et de soumettre le rapport de cette évaluation à l'Ofcom avant le 17 avril 2025.

    « Aucune autorité »

    La plainte allègue que l'Ofcom utilise les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi sur la sécurité en ligne pour menacer d'imposer « des sanctions civiles ruineuses et de renvoyer les citoyens et les entreprises américains devant les autorités judiciaires pour des sanctions pénales, y compris l'arrestation et l'emprisonnement » s'ils ne se conforment pas à ses ordres.

    Elle vise à « restreindre le comportement de l'Ofcom et ses violations flagrantes et continues des droits civils des Américains, y compris, sans s'y limiter, le droit à la liberté d'expression ».

    Ronald Coleman, du cabinet Coleman Law Firm, qui représente également les plaignants 4chan et Kiwi Farms, a déclaré que ses clients défendaient « le droit à la liberté d'expression de chaque Américain ».

    « Nous avons demandé à la Cour de confirmer que l'Ofcom n'a pas le pouvoir d'imposer ou d'appliquer des lois britanniques inconstitutionnelles sur le sol américain. », déclare Ronald Coleman.

    Parmi les mesures que l'action en justice demande au tribunal de prendre, figurent :

    • Une déclaration selon laquelle les ordonnances et les exigences de l'Ofcom sont inapplicables aux États-Unis, car elles sont incompatibles avec les premier, quatrième et cinquième amendements de la Constitution américaine, la législation américaine pertinente et la politique publique.
    • Une injonction permanente interdisant à l'Ofcom d'appliquer ou de tenter d'appliquer la loi sur la sécurité en ligne à l'encontre des plaignants aux États-Unis.

    Pour rappel, les défenseurs des droits numériques ont déjà émis des critiques à l'égard de la loi sur la sécurité en ligne. L'Electronic Frontier Foundation (EFF) estime notamment que la loi britannique ne rend pas les enfants plus en sécurité sur Internet, mais oblige tous les utilisateurs, quel que soit leur âge, à se soumettre à une vérification intrusive de leur âge pour accéder à de nombreux sites web. L'EFF qualifie ces mesures d'inefficaces et affirme que le Royaume-Uni doit adopter des approches plus respectueuses des droits.

    Source : Preston Byrne, du cabinet d'avocats Byrne & Storm

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de 4chan et Kiwi Farms justifiée et pertinente ?

    Voir aussi :

    Les États-Unis pourraient bientôt adopter leur propre loi sur la sécurité en ligne, mais les experts alertent sur les risques de censure et de surveillance de masse, sous prétexte de protéger les enfants

    KOSA : les internautes britanniques doivent désormais prouver leur âge pour accéder à du contenu pornographique en ligne, mais les critiques évoquent des risques de fuites de données sensibles

    4chan revient, détaille la faille, blâme des problèmes de financement, et met fin au forum des fichiers Flash, après avoir été fermé pendant plus d'une semaine suite à l'intrusion de pirates

    Cloudflare bloque Kiwi Farms en raison du « danger imminent » posé par les campagnes de harcèlement et les menaces provenant du forum, après avoir expliqué qu'elle n'avait pas l'intention de le faire
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  14. #714
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    Ils ont totalement raison, l'Europe se transforme en Chine-bis depuis le Covid.
    C'est hallucinant la vitesse délirante de la mise en place de la censure et de la surveillance de masse sur Internet.

  15. #715
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    Par défaut Steam impose désormais une vérification de l'âge aux utilisateurs britanniques
    Steam impose désormais une vérification de l'âge aux utilisateurs britanniques souhaitant accéder à des contenus réservés aux adultes, afin de se conformer à la loi sur la sécurité en ligne (Online Safety Act).

    Valve exige désormais que les utilisateurs britanniques vérifient leur âge à l'aide d'une carte de crédit pour accéder aux « contenus réservés aux adultes » sur Steam, conformément à la loi britannique sur la sécurité en ligne. Cela inclut non seulement les jeux réservés aux adultes, mais aussi les communautés associées à ces jeux. Cela signifie que, à moins que vous ne possédiez déjà un jeu pour adultes (une classification qui inclut des titres tels que Call of Duty et The Witcher 3), vous ne pourrez pas effectuer d'achat sans avoir associé une carte de crédit à votre compte.

    Le paysage numérique britannique connaît une transformation majeure. Conformément au « Kids Online Safety Act » (Loi sur la sécurité en ligne des enfants, ou KOSA) de 2023, le Royaume-Uni met en œuvre des mesures de vérification d'âge parmi les plus strictes au monde pour l'accès aux contenus pornographiques en ligne. Cette nouvelle législation, qui est entré en vigueur le 25 juillet 2025, vise à protéger les enfants des contenus préjudiciables, en imposant une obligation rigoureuse aux sites web et plateformes concernés.

    Dans le cadre de cette loi, Valve exige désormais que les utilisateurs britanniques vérifient leur âge à l'aide d'une carte de crédit pour accéder aux « contenus réservés aux adultes » sur Steam, conformément à la loi britannique sur la sécurité en ligne. Cela inclut non seulement les jeux réservés aux adultes, mais aussi les communautés associées à ces jeux. Les utilisateurs qui ont déjà une carte de crédit associée à leur compte n'auront aucun problème, tandis que les autres devront ajouter une carte valide pour accéder à ce contenu.

    Contrairement à des plateformes telles que Reddit ou Discord, qui utilisent des selfies pour vérifier l'âge, Valve a opté pour la vérification par carte de crédit afin de préserver la confidentialité et de dissuader les contournements, car seules les personnes âgées de 18 ans et plus peuvent posséder une carte de crédit au Royaume-Uni. Sans carte de crédit, les utilisateurs ne peuvent pas accéder au contenu réservé aux adultes sur Steam.


    Steam impose désormais une vérification de l'âge aux utilisateurs britanniques

    Valve applique des contrôles de vérification de l'âge sur Steam pour certains utilisateurs. Si vous êtes au Royaume-Uni et que vous souhaitez consulter un jeu classé pour adultes (destiné aux personnes âgées de plus de 18 ans), vous devrez fournir à Valve une preuve de votre âge. Steam est le dernier d'une série de sites web à mettre en œuvre des mesures similaires afin de se conformer à la loi britannique sur la sécurité en ligne, qui vise à « protéger les enfants et les adultes en ligne ».

    Valve ne vous demandera toutefois pas de fournir une copie scannée de votre passeport ou de votre permis de conduire, et n'automatisera pas non plus le processus en vérifiant votre âge à l'aide de votre webcam, un système qui a été complètement discrédité par le mode photo de Death Stranding 2.

    Steam s'appuiera plutôt sur des vérifications de solvabilité pour vérifier votre âge. Étant donné qu'il faut avoir 18 ans pour posséder une carte de crédit au Royaume-Uni, l'ajout d'une carte à votre compte prouvera que vous êtes en âge de consulter les jeux et les communautés qui vous intéressent. Que vous recherchiez l'un des meilleurs jeux PC ou un jeu indépendant de niche, s'il est classé R, vous aurez besoin d'une carte de crédit pour consulter la page du magasin ou ses forums.

    Cela signifie probablement que, à moins que vous ne possédiez déjà un jeu pour adultes (une classification qui inclut des titres tels que Call of Duty et The Witcher 3), vous ne pourrez pas effectuer d'achat sans avoir associé une carte de crédit à votre compte. Vous pouvez payer en utilisant un autre moyen de paiement, mais la carte de crédit doit être ajoutée à votre compte pour pouvoir accéder à la page de la boutique.

    Nom : 1.jpg
Affichages : 3610
Taille : 8,1 Ko

    Voici l'annonce de Valve :

    Vérification de l'âge en vertu de la loi britannique sur la sécurité en ligne

    Remarque : ces informations sont destinées uniquement aux utilisateurs britanniques.

    Introduction

    Ce document détaille la manière dont la vérification de l'âge est utilisée sur Steam pour les utilisateurs britanniques, conformément à la loi britannique sur la sécurité en ligne (Online Safety Act, OSA).

    Pour accéder aux pages du magasin Steam proposant des jeux destinés à un public adulte ainsi qu'aux hubs communautaires associés, vous devez être connecté à un compte utilisateur actif et vous inscrire explicitement via la page des paramètres du compte.

    Pour les utilisateurs britanniques, ce processus d'acceptation nécessite une vérification de l'âge. Votre compte utilisateur Steam britannique est considéré comme vérifié tant qu'une carte de crédit valide est enregistrée sur le compte.

    Processus utilisateur

    1. Connectez-vous à votre compte utilisateur Steam.

    2. Rendez-vous sur la page Détails du compte et cliquez sur le bouton « Ajouter un mode de paiement à ce compte ».

    3. Vous serez redirigé vers un formulaire dans lequel vous devrez saisir les informations relatives à votre carte de crédit.
      Informations requises :

      • Type de carte de crédit
      • Numéro de carte de crédit
      • CVV
      • Date d'expiration
      • Nom et adresse de facturation

    4. Cliquez sur « Continuer » pour déclencher une autorisation de 0 £.

    5. Vous devrez répondre à une question de sécurité déterminée par la politique de la banque émettrice de votre carte, par exemple via un mot de passe à usage unique (OTP) ou via une application.

    6. Si le processus est réussi, vous pouvez désormais choisir d'ajouter des types de contenu pour adultes auparavant indisponibles sur la page Préférences du magasin.

    Pourquoi nous utilisons ce processus

    Au Royaume-Uni, l'Ofcom est l'organisme indépendant chargé de réglementer la sécurité en ligne. Les directives de l'Ofcom sur l'OSA stipulent que les vérifications par carte de crédit constituent une mesure très efficace pour garantir l'âge des utilisateurs. En effet, au Royaume-Uni, il faut être âgé d'au moins 18 ans pour obtenir une carte de crédit. Les émetteurs de cartes de crédit sont donc tenus de vérifier l'âge des demandeurs avant de leur fournir une carte.

    Le fait d'enregistrer la carte de crédit comme moyen de paiement constitue un moyen de dissuasion supplémentaire contre le contournement de la vérification de l'âge par le partage d'un seul compte Steam entre plusieurs personnes.

    Confidentialité et sécurité

    Parmi tous les mécanismes de vérification de l'âge examinés par Valve, ce processus préserve au maximum la confidentialité des utilisateurs.

    Les données traitées dans le cadre du processus de vérification sont identiques à celles de millions d'autres utilisateurs Steam qui effectuent des achats ou enregistrent leurs informations de paiement pour plus de commodité. Le processus de vérification ne fournit donc aucune information sur les préférences de contenu d'un utilisateur aux prestataires de paiement ou à d'autres tiers.

    Valve gère le processus de vérification à l'aide de son propre système interne de traitement des paiements, qui est certifié de manière indépendante selon la norme PCI-DSS.

    Pour en savoir plus sur nos pratiques en matière de confidentialité, veuillez consulter notre politique de confidentialité.

    Contester un statut de vérification de l'âge incorrect

    Si vous ne parvenez pas à enregistrer votre carte de crédit sur Steam, veuillez contacter votre banque locale. Notre approche minimaliste en matière de données signifie que nous n'avons généralement pas connaissance des raisons pour lesquelles l'utilisation d'une carte de crédit donnée échoue. Toutefois, si vous ne parvenez pas à résoudre ce problème avec votre banque, veuillez ouvrir un ticket d'assistance Steam.
    Source : Annonce de Valve

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette annonce est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

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  16. #716
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    Par défaut La surveillance des communications privées continue d'être une obsession pour les politiques en Europe
    Ministre danois de la Justice : « nous devons rompre avec l'idée totalement erronée selon laquelle tout le monde a le droit, au nom de la liberté civile, de communiquer via des services de messagerie chiffrée »

    La surveillance des communications privées continue d'être une obsession pour les politiques en Europe. Peter Hummelgaard, ministre danois de la Justice et principal architecte de la proposition actuelle relative au contrôle des chats, estime que l'accès aux services de messagerie chiffrée ne relève pas des droits fondamentaux. Ce qui signifie que l’État pourrait en limiter l’accès si nécessaire. Le Danemark est un fervent partisan du scan d'images et du contrôle des chats pour détecter les contenus pédopornographiques. Le pays scandinave veut casser efficacement le chiffrement en ligne et pousse pour l'adoption de loi controversée Chat Control de l'UE.

    L'Union européenne tente agressivement de briser le chiffrement en ligne. Une proposition largement controversée vise à obliger les fournisseurs de services de courrier électronique, de chat et de messagerie à rechercher automatiquement des contenus suspects dans tous les chats, messages et courriels privés, de manière générale et sans distinction. L'objectif : lutter contre les abus sexuels des enfants en ligne. Mais les coulisses suscitent des craintes.

    Le résultat est une surveillance généralisée en temps réel et entièrement automatisé des communications privées. Cela sonne le glas de la confidentialité de la correspondance numérique. Mais les politiques et les bureaucrates de la Commission européenne font pression pour faire passer la loi. Peter Hummelgaard, ministre danois de la Justice, est de ceux-là. Architecte principal de la proposition relative au contrôle des échanges, a récemment déclaré :

    « Nous devons rompre avec l'idée totalement erronée selon laquelle tout le monde a le droit, au nom de la liberté civile, de communiquer via des services de messagerie chiffrée ». Ces propos audacieux ont provoqué une onde de choc dans la communauté des défenseurs des libertés civiles et des droits numériques. Cette proposition souligne une tension croissante entre les priorités des forces de l'ordre et les droits individuels à la vie privée en Europe.

    L'érosion du droit fondamental à la vie privée en ligne

    La proposition défendue par Peter Hummelgaard vise à rendre obligatoire le contrôle des messages privés à la recherche de contenus illégaux, ce qui compromettrait efficacement le chiffrement de bout en bout sur des plateformes telles que WhatsApp, Signal et Telegram. Peter Hummelgaard et les partisans de la proposition soutiennent que cette législation est « essentielle » pour lutter contre les contenus pédopornographiques et le crime organisé.


    La vision de Peter Hummelgaard positionne la vie privée non pas comme un droit inhérent, mais comme un privilège qui peut être restreint pour des raisons de sécurité. Si elle était largement adoptée, cette perspective pourrait normaliser la surveillance de masse, obligeant les entreprises technologiques à mettre en place des portes dérobées ou des systèmes de scan côté client qui inspectent préventivement les messages avant leur chiffrement.

    Mais les détracteurs affirment qu'elle risque de compromettre les protections fondamentales offertes par le chiffrement dans un monde numérique de plus en plus surveillé. De telles mesures ont des implications profondes pour les groupes vulnérables dont la sécurité dépend de communications sécurisées.

    Les journalistes travaillant dans des régimes répressifs, par exemple, comptent sur des messageries chiffrées pour protéger leurs sources et partager des informations sensibles sans craindre d'être interceptés. En Europe de l'Est ou au Moyen-Orient, où la surveillance étatique est omniprésente, des outils tels que Signal ont été des bouées de sauvetage, permettant aux journalistes de dénoncer la corruption et les violations des droits de l'homme.

    Sans un chiffrement solide, ces professionnels et ces lanceurs d'alerte sont exposés à des risques accrus de représailles, d'arrestation ou pires encore, comme en témoignent de nombreux cas documentés par des organisations telles que le Comité pour la protection des journalistes.

    Les militants dépendent aussi du chiffrement privé pour organiser des manifestations, partager des stratégies et échapper à la répression autoritaire. Des mouvements prodémocratie à Hong Kong aux campagnes environnementales en Amérique latine, la messagerie chiffrée a permis aux dissidents de se coordonner en toute sécurité. Le discours de Peter Hummelgaard alimente les craintes de mesures qui pourraient réduire ces voix au silence.

    Les experts alertent sur un recul des libertés civiles

    Pour illustrer les défis éthiques liés au refus du droit à la communication chiffrée, considérez cela comme similaire à la possession d'un coffre-fort personnel. Tout comme les individus ont le droit de stocker en toute sécurité leurs effets personnels (ou même des articles potentiellement illicites) sans fournir aux autorités une clé universelle, ils devraient également pouvoir communiquer en privé sans que le gouvernement y ait accès par défaut.

    Un coffre-fort peut parfois cacher des objets de contrebande, mais la société n'impose pas que tous les coffres-forts soient équipés d'une porte dérobée pour la police ; au contraire, les forces de l'ordre obtiennent des mandats pour des enquêtes spécifiques. Ce qui permet de traiter chaque cas séparément.

    Pourquoi alors les communications numériques devraient-elles être traitées différemment ? Peter Hummelgaard s'oppose au chiffrement grand public, ce qui suscite l'inquiétude des défenseurs de la vie privée. Selon les experts, accorder aux autorités un accès illimité aux messages de tout le monde parce qu'une minorité utiliserait le chiffrement à des fins illégales revient à fouiller préventivement chaque maison pour attraper quelques voleurs.

    Cette approche viole non seulement les principes de proportionnalité, mais crée également un dangereux précédent d'abus, où les gouvernements pourraient surveiller leurs opposants politiques ou réprimer la dissidence sous le prétexte de la prévention de la criminalité ou de protection des enfants en ligne.

    La réaction négative de l'industrie technologique met en évidence les risques liés à la confidentialité. Les experts avertissent qu'un affaiblissement du chiffrement pourrait exposer des données sensibles aux pirates informatiques et aux adversaires étrangers. Pour les journalistes et les militants, l'enjeu est une question de vie ou de mort : dans les contextes autoritaires, un seul message intercepté peut conduire à l'emprisonnement ou à la violence.

    Bruxelles et la tentation de la surveillance de masse

    À Bruxelles, la Commission européenne, la présidence danoise et les États membres tentent, une fois de plus, de relancer le contrôle des chats qui permettrait de briser le chiffrement en ligne au nom de la lutte contre les contenus pédopornographiques. Cette fois-ci, c'est le Danemark, farouche défenseur de cette proposition, qui assure la présidence tournante du Conseil européen du 1er juillet jusqu'à la fin de 2025, qui prendra la tête de ce projet.

    Les rapports sur le sujet font état de ce que de nombreux pays qui y étaient opposés en 2024 sont désormais indécis avant un nouveau vote au mois d’octobre 2025. La France fait partie des pays en faveur de l’adoption de ce projet de loi qui signifie la fin des communications privées dans l’espace européen.

    Les implications de l’entrée en vigueur du projet de loi Chat Control 2.0

    • toutes vos discussions par messageries instantanées ou par courriel seront automatiquement scannées pour trouver des contenus douteux. Rien ne pourra être confidentiel ou secret. Il n’y aura pas besoin d’une décision d’un tribunal pour scanner vos messages : ce sera fait systématiquement et automatiquement ;
    • si un algorithme classe le contenu de votre message comme douteux, vos photos privées ou intimes pourront être visionnées par le personnel et les sous-traitants d’entreprises internationales ou directement par les services de police. Toutes vos photos de nu peuvent être visionnées par des gens que vous ne connaissez pas et possiblement être mises entre de mauvaises mains ;
    • les flirts et les sextos peuvent être lus par le personnel et les sous-traitants d’entreprises internationales et par les autorités policières, car les filtres de reconnaissance de texte recherchant de la « corruption de mineurs » signalent souvent à tort les conversations intimes ;
    • vous pouvez être faussement dénoncé et faire l’objet d’une enquête pour diffusion présumée de matériel pédopornographique. Les algorithmes d’analyse de messageries sont connus pour signaler des photos de vacances tout à fait légales d’enfants sur une plage, par exemple. Selon les autorités de la police fédérale suisse, 80 % des signalements générés par des machines s’avèrent sans fondement. De même, en Irlande, seuls 20 % des signalements NCMEC reçus en 2020 ont été confirmés comme étant réellement des « documents relatifs à la maltraitance d’enfants ». En Allemagne, près de 40 % des procédures d’enquête criminelle ouvertes pour pédopornographie visent des mineurs ;
    • durant votre prochain voyage à l’étranger, attendez-vous à avoir des problèmes. Des signalements automatiques sur vos communications peuvent avoir été transférés à d’autres pays, comme les États-Unis d’Amérique où la protection des données personnelles n’existe pas ;
    • les services de renseignement et les hackers pourront espionner vos communications privées. Si le chiffrement des applications de communication est supprimé pour permettre l’analyse de vos messages, la porte sera alors ouverte à quiconque en aura les moyens techniques de lire vos échanges ;
    • ce n’est que le début. Une fois la technologie d’analyse de messagerie établie, il devient très facile de l’utiliser à d’autres fins. Et qui garantit que ces machines à incriminer ne seront pas utilisées à l’avenir sur nos smartphones et nos ordinateurs portables ? ;
    • vous ne pourrez plus créer d’email ou de comptes anonymes sans présenter une pièce d’identité ou une photo de votre visage, vous rendant identifiable et vulnérable à des fuites de données. Cela limite par exemple les conversations sensibles liées à la sexualité, la communication de contenu anonyme (ex. : lanceurs d’alertes), ainsi que les activités politiques ;
    • si vous avez moins de 18 ans, vous ne pourrez plus installer les applications suivantes via les magasins d’applications (raison donnée : risque de corruption de mineurs) : des applications de messagerie comme WhatsApp, Snapchat, Telegram ou Twitter, des applications de réseaux sociaux comme Instagram, TikTok ou Facebook, des jeux comme FIFA, Minecraft, GTA, Call of Duty, Roblox, des applications de rencontre, des applications de visioconférence comme Zoom, Skype, Facetime ;
    • même si vous n’utilisez pas de magasins d’applications, l’opérateur du service vérifiera votre âge. Si vous avez moins de 16 ans, vous ne pourrez plus utiliser Whatsapp du fait des règles de vérification d’âge ; idem pour les fonctions en ligne du jeu FIFA 23. Si vous avez moins de 13 ans, vous ne pourrez plus utiliser TikTok, Snapchat ou Instagram.


    Scepticisme à l'égard de cette approche

    • l’analyse des messages privés et des chats ne permet pas d’endiguer la propagation du CSAM. Facebook, par exemple, pratique l’analyse automatisée des conversations depuis des années, et le nombre de signalements automatisés a augmenté chaque année, atteignant récemment 22 millions en 2021 ;
    • l’analyse obligatoire des chats ne permettra pas de détecter les auteurs qui enregistrent et partagent du contenu d’exploitation sexuelle des enfants. Les abuseurs ne partagent pas leur contenu par email ou messagerie, mais s’organisent par l’intermédiaire de forums secrets autogérés dépourvus d’algorithmes d’analyse automatique. En outre, ils uploadent généralement des images et des vidéos sous forme d’archives chiffrées et ne partagent que les liens et les mots de passe. Les algorithmes d’analyse automatique des conversations ne reconnaissent pas les archives chiffrées ou les liens ;
    • la bonne approche consisterait à supprimer le CSAM là où il est hébergé en ligne. Cependant, Europol ne signale pas les contenus CSAM connus ;
    • la surveillance des conversations nuit à la poursuite des abus pédosexuels en inondant les enquêteurs de millions de signalements automatisés, dont la plupart ne sont pas pertinents sur le plan pénal.


    Conclusion

    Le chiffrement n'est pas seulement une commodité, c'est un bouclier qui a manifestement sauvé des vies. Dans les zones de conflit, les travailleurs humanitaires utilisent des messageries chiffrées pour coordonner l'aide sans alerter les forces hostiles, tandis que les lanceurs d'alerte ont eu recours à des canaux sécurisés pour révéler la corruption mondiale. Refuser ce droit revient à désarmer ceux qui ont le plus besoin de protection, en privilégiant des gains de sécurité spéculatifs plutôt que des garanties éprouvées.

    En fin de compte, la position du ministre danois de la Justice Peter Hummelgaard remet en cause le cœur même des valeurs démocratiques, où la vie privée permet la liberté de pensée et d'association. Alors que les débats font rage, le consensus parmi les experts en technologie est clair : affaiblir le chiffrement nuit davantage à la société qu'il ne lui profite. Pour les initiés du secteur, il ne s'agit pas seulement d'une question de politique, mais d'une bataille pour l'avenir des communications sécurisées et privées dans un monde interconnecté.

    Source : Peter Hummelgaard, ministre danois de la Justice

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la position du ministre danois de la Justice sur le chiffrement ?
    Il laisse entendre que tout le monde ne peut pas prétendre au droit à des communications chiffrées. Qu'en pensez-vous ?
    Que pensez-vous de plans de la Commission européenne pour surveiller les communications privées ?

    Voir aussi

    L'Union européenne veut déchiffrer vos données privées d'ici 2030 au travers du projet ProtectEU qui est une redite de Chat Control qui signait la fin des communications privées en Europe

    « Stop au plan de surveillance de masse proposé par l'UE », lance un membre du Parlement, car l'UE entend scanner toutes les correspondances privées pour lutter contre la pédopornographie

    De nombreux pays opposés à Chat Control en 2024 sont désormais indécis par rapport à ce projet de loi dont l'adoption signe la fin des communications numériques en Union européenne

  17. #717
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    « Nous devons rompre avec l'idée totalement erronée selon laquelle tout le monde a le droit, au nom de la liberté civile, de communiquer via des services de messagerie chiffrée ». Ces propos audacieux ont provoqué une onde de choc dans la communauté des défenseurs des libertés civiles et des droits numériques. Cette proposition souligne une tension croissante entre les priorités des forces de l'ordre et les droits individuels à la vie privée en Europe.
    En principe il y a une histoire de vie privée, ça va être quoi la suite, un service de l'UE va ouvrir toutes les lettres que l'on reçoit ?

    Il ne faut pas oublier la hiérarchie des choses.
    Le plus important c'est qu'on ne doit pas donner au pouvoir le moyen de surveiller tout ce qu'on dit.
    Parce que si une personne de ce genre prend le pouvoir, il va y avoir une surveillance totale et des exécutions pour toute critique.
    - Joseph Staline
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    - Fidel Castro
    - Nicolae Ceaușescu

    Les dissidents étaient exécutés ou emprisonnés sous Fidel Castro.
    Si on laisse l'UE faire, au bout d'un temps les gens critique envers l'UE seront envoyés dans des camps de concentration.

    Ils sont sympas avec leur histoire de lutte contre le contenu pédopornographiques, mais tant que je ne verrais pas un gros réseaux avec des ministres et des riches être condamné par la justice, je n'y croirai pas.

  18. #718
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Parce que si une personne de ce genre prend le pouvoir, il va y avoir une surveillance totale et des exécutions pour toute critique.
    - Joseph Staline
    - Mao Zedong
    - Fidel Castro
    - Nicolae Ceaușescu
    C'est intéressant parce que, dans cette liste, certains exécutaient des personnes juste parce qu'ils avait peur que d'autres soient des risques.
    Donc finalement, s'ils avaient eu un moyen d'espionner tous leurs concitoyens ils auraient peut être abattus moins de monde.
    L'invasion de notre sphère privée ne sauve-t-elle finalement des vies?
    Malgré ce raisonnement la réponse est : NON, ces sacrifices n'étaient pas tant dû à un manque d'information claire mais à l'isolation et à la paranoïa, et un moyen de maintenir la population dans la peur et dans un dynamique de chacuns.

  19. #719
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    ils auraient peut être
    Ouais mais il y a aussi énormément de gens qui critiquaient le gouvernement qui se seraient fait assassiné si ils s'étaient fait prendre.
    Quand toutes les communications sont surveillées, il est plus difficile de s'organiser contre le gouvernement.

    Le peuple doit pouvoir lutter contre son gouvernement, donc le peuple doit pouvoir utiliser des communications chiffrés.
    On nous a élevé dans la propagande "la démocratie c'est la liberté, il faut faire gaffe à ce qu'on met en place au cas où ça part en dictature".
    C'est pour ça qu'en France on ne récolte pas toutes les informations (race, religion, etc).

    Parce qu'il est possible que la France devienne une dictature, si c'était une dictature anti Catholique, elle voudrait envoyer tous les Français Catholique dans des camps d'extermination, ben au moins là elle n'aurait pas de dossier avec la liste exhaustive de tous les Français Catholique.
    La vie privée, c'est que le gouvernement n'a pas accès à toutes les informations. (mal dit)

  20. #720
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    Les honnêtes citoyens verront leurs conversations lues, tandis que les criminels utiliseront PGP pour chiffrer leurs messages avant de les envoyer par SMS. La police sera de toute façon incapable de lire les messages.

    Ou ils hebergeront leur propre messagerie tel que Matrix dans un pays tier.

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