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    Par défaut Ville intelligente : Séoul installe de nouveaux « poteaux intelligents » qui font office de lampadaires
    Ville intelligente : Séoul installe de nouveaux « poteaux intelligents » qui font office de capteurs environnementaux et de points d'accès WiFi,
    elle prévoit également le déploiement des « poubelles intelligentes »

    Alors que certaines voix s'élèvent contre les projets de « villes intelligentes », le gouvernement de Séoul semble faire la sourde oreille et installe de nouveaux « poteaux intelligents ». Ces poteaux font office de lampadaires, de feux de circulation, de capteurs environnementaux, de compteurs de passage, de chargeurs de smartphones, de points d'accès WiFi, de systèmes de vidéosurveillance, et bien plus. Vingt-six poteaux intelligents ont déjà été installés dans six quartiers de la ville, les fonctions de chaque poteau étant adaptées aux besoins de son emplacement dans la ville.

    La ville prévoit d'utiliser des drones pour « surveiller les catastrophes potentielles et les opérations de sauvetage d'urgence ». Le gouvernement de Séoul a indiqué qu’il prévoit de poursuivre le déploiement des poteaux intelligents et de piloter une version de l'infrastructure qui peut également recharger les drones, les véhicules électriques et détecter les infractions au stationnement. À partir de cette année, les drones pourront se recharger à partir de la partie supérieure des poteaux tout en envoyant des données au gouvernement de Séoul. Un porte-parole de la ville a déclaré que le projet était au stade de la planification.

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    Le gouvernement de Séoul ne compte pas s’arrêter à l’installation des « poteaux intelligents ». Il prévoit également le déploiement des « poubelles intelligentes ». La société Bigbelly qui fournit des poubelles intelligentes alimentées par l'énergie solaire, a récemment annoncé le lancement de son produit Telebelly au Royaume-Uni. La solution, qui est déjà disponible en Australie, étend la fonctionnalité des poubelles Bigbelly traditionnelles en incorporant des poteaux et des antennes de petites cellules pour améliorer la connectivité. « Partout où une poubelle publique est appropriée, un Telebelly peut être la solution pour cacher les petites cellules à la vue de tous », a déclaré la société.

    Bigbelly affirme que le Telebelly, qui est compatible avec la 4G et la 5G, pourrait accélérer la croissance du réseau de petites cellules et ouvrir la voie à la 5G en permettant aux entreprises de télécommunications de déployer plus facilement un service plus rapide et plus fiable sans s'appuyer sur des installations de mâts à grande échelle.

    Rappelons qu’une petite cellule est un point d'accès à un réseau de télécommunications mobiles. De faible consommation d'énergie et avec une portée allant de 10 m à moins d'un kilomètre ; elle est petite en comparaison à d’autres antennes cellulaires dont la portée est de quelques kilomètres à quelques dizaines de kilomètres. Le choix porté sur les réseaux de petites cellules est motivé par la diminution du nombre d'utilisateurs connectés à chaque antenne.

    En effet, lorsque le nombre d'antennes augmente, on diminue le nombre d'utilisateurs par antenne et donc les phénomènes de saturation des cellules radio. Un autre avantage des réseaux small cells (petites cellules) est de s'adapter à de grandes variations de la charge, c'est-à-dire du nombre d'utilisateurs. Par exemple, à l'échelle d'une rue fréquentée, le nombre d'utilisateurs varie fortement en fonction de l'heure ; en conséquence, il est possible de faire varier la puissance d'émission de la cellule ou de la mettre en veille. Ce système de mises en veille permettrait de diminuer grandement la consommation des réseaux mobiles.

    Alex Gamota, vice-président senior chez Bigbelly, a déclaré : « étant donné que Bigbelly est généralement utilisé dans des zones densément peuplées où la fréquentation est élevée, ce qui est généralement le cas lorsqu'une couverture et une capacité de télécommunications accrues sont nécessaires, il existe un haut degré de synergie entre l'aspect de collecte des déchets publics du système et Telebelly ».

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    Séoul n’est pas la seule ville à tendre vers une Smart city ou ville intelligente, en effet, des villes comme Masdar City située à Abou Dhabi aux Émirats Arabes Unis, New Songdo City en Corée du Sud, PlanIT Valley au Portugal ou encore Akon City en projet au Sénégal et porté par le célèbre Artiste musicien Akon illustrent l’intérêt de certains gouvernements et particulier pour la digitalisation de la société.

    Notons qu’une ville intelligente est une zone urbaine qui utilise différents capteurs de collecte de données électroniques pour fournir des informations permettant de gérer efficacement les ressources et les actifs. Cela comprend les données collectées auprès des citoyens, des dispositifs mécaniques, des actifs, traités et analysés pour surveiller et gérer les systèmes de circulation et de transport, les centrales électriques, les réseaux d'approvisionnement en eau, la gestion des déchets, les systèmes d'information, les écoles, les bibliothèques et les hôpitaux.

    Le concept de ville intelligente intègre les technologies de l'information et de la communication et divers dispositifs physiques connectés au réseau (l'Internet des objets) pour optimiser l'efficacité des opérations et des services urbains et se connecter aux citoyens. Dans le cas de Akon City par exemple, son site officiel présente une métropole futuriste remplie de gratte-ciel étincelants et de palmiers. Il est prévu que les habitants puissent utiliser la cryptomonnaie akoin pour les transactions, les services publics de base, les licences commerciales et même pour le paiement d'impôts.


    Akon veut que sa monnaie virtuelle devienne la devise d’Akon City. « Je pense que la blockchain et la cryptomonnaie pourraient être le sauveur de l’Afrique à bien des égards, car elles redonnent le pouvoir au peuple et rétablissent la sécurité dans le système monétaire », explique le chanteur. Il ajoute que « cela permet aux gens de les utiliser de manière à ce qu’ils puissent avancer eux-mêmes sans que le gouvernement ne puisse les en empêcher ». Akon City, la ville futuriste de 800 hectares est décrite par l’artiste comme un Wakanda (un pays fictif apparaissant dans les bandes dessinées américaines publiées par Marvel Comics.) et veut être « la première ville 100 % crypto ». Le projet, déjà en développement, se trouve à 5 minutes du nouvel aéroport international de Dakar et le terrain a été offert au chanteur par le président du Sénégal.

    Controverse autour des Villes intelligentes

    L’engouement pour les villes intelligentes n’est pas partagé par tout le monde. Pour l'écrivain et urbaniste Adam Greenfield, la définition actuelle de la « ville intelligente » est très étroite, elle promeut une vision indésirable d'une ville future avec une surveillance et un contrôle informatique centralisé, dirigés par ceux qui sont au pouvoir. Greenfield soutient que nous pouvons imaginer et soutenir une vision alternative de la ville intelligente, une vision qui répond aux besoins, aux demandes et aux désirs de tous ses citoyens, et qui comprend et prend en compte les réalités complexes, imparfaites et très humaines des zones urbaines.

    En 2019, un rapport a révélé que de plus en plus de pays imitent l'exemple chinois en déployant l'intelligence artificielle pour suivre les citoyens. Selon la Fondation Carnegie pour la paix internationale (une organisation non gouvernementale ainsi qu'un cercle de réflexion et d'influence global dédié au développement de la coopération interétatique et à la promotion des intérêts des États-Unis sur la scène internationale), au moins 75 pays utilisent activement des outils d'IA tels que la reconnaissance faciale pour la surveillance. L'indice des pays où une forme de surveillance de l'IA est utilisée inclut les démocraties libérales telles que les États-Unis et la France, ainsi que des régimes plus autocratiques.

    Dans son livre Against the smart city, qualifié de pamphlet, Adam Greenfield analyse le langage souvent utilisé pour décrire les villes intelligentes, en l'occurrence, le vocabulaire employé par les fabricants et les spécialistes du marketing des systèmes en question. Pour l’urbaniste Adam Greenfield, la ville intelligente prétend à une objectivité, une unité et une connaissance parfaite qui ne sont nulle part réalisables, même en principe.

    Parmi les principaux fournisseurs de technologie travaillant dans l'écosystème des villes intelligentes, Siemens fait la déclaration la plus forte et la plus explicite des fondements philosophiques sur lesquels repose son entreprise de villes intelligentes : « dans plusieurs décennies, les villes disposeront d'innombrables systèmes informatiques autonomes, fonctionnant intelligemment, qui auront une connaissance parfaite des habitudes des utilisateurs et de leur consommation d'énergie, et fourniront un service optimal... L'objectif d'une telle ville est de réguler et de contrôler de manière optimale les ressources au moyen des systèmes informatiques autonomes ».

    La revendication de compétence parfaite que Siemens fait pour ses systèmes informatiques autonomes est cependant de loin la partie la plus importante du document. Elle reflète tout simplement une position philosophique claire. « Ce que nous observons dans cette déclaration est un positivisme logique non reconstruit, qui, entre autres choses, soutient implicitement que le monde est en principe parfaitement connaissable, que son contenu est énumérable et que ses relations peuvent être encodées de manière significative dans l'état d'un système technique, sans biais ni distorsion », souligne Greenfield.

    Appliqué aux affaires des villes, on peut comprendre de cette déclaration qu'il existe une et une seule solution universelle et transcendantalement correcte à chaque besoin humain individuel ou collectif ; que cette solution peut être obtenue de manière algorithmique, par le biais des opérations d'un système technique doté des entrées appropriées ; et que cette solution peut être encodée dans une politique publique, là encore sans distorsion.


    Dans le livre Against the smart city Greenfield souligne : « nous agissons dans l'espace et le temps, tout comme les systèmes technologiques que nous concevons et utilisons comme substituts et extensions. Ainsi, lorsque Siemens parle des systèmes autonomes d'une ville qui agissent sur la base d'une « connaissance parfaite » des habitudes et des comportements des résidents, ce qu'elle suggère en premier lieu, c'est que tout ce que ces résidents font, que ce soit en public ou dans des espaces et des cadres autrefois considérés comme privés peut être détecté avec précision, transmis au réseau sans perte et soumis à la considération d'un système capable de l'interpréter de manière appropriée ».

    Pour l’urbaniste, Siemens aurait la prétention de penser que tous ces efforts peuvent d'une manière ou d'une autre, par des moyens non spécifiés, éviter d'être biaisés par l'entropie, l'erreur et la contingence qui marquent nos réalités. Un certain scepticisme à l'égard de ce scénario serait certainement compréhensible. Il est difficile de voir comment Siemens, ou quiconque, pourrait éviter les dérapages qui ne manqueront pas de se produire à chaque étape de ce processus, même dans les circonstances les plus favorables que l'on puisse imaginer.

    « Quelle que soit la rigueur avec laquelle Siemens déploie ses capteurs, au départ, elles ne capteront jamais que les qualités du monde qui peuvent être captées, et ne mesureront que les quantités qui peuvent être mesurées, indique l'écrivain et urbaniste Adam Greenfield. La prétention audacieuse d'une connaissance parfaite semble incompatible avec la réalité désordonnée du monde tel que nous le vivons ».

    Et vous ?

    Que pensez-vous de ce projet du gouvernement de Séoul ?

    Quel est votre avis sur le projet de ville futuriste, « 100 % crypto » de l'artiste américain Akon ?

    Êtes-vous pour ou contre les villes intelligentes ? Pourquoi ?

    « Je pense que la blockchain et la cryptomonnaie pourraient être le sauveur de l’Afrique à bien des égards, car elles redonnent le pouvoir au peuple et rétablissent la sécurité dans le système monétaire », déclare Akon. Partagez-vous cet avis ?

    Voir aussi :

    17 vulnérabilités découvertes dans des infrastructures automatisées de villes intelligentes, huit d'entre elles sont considérées comme étant critiques

    « On peut voir l'humanité comme une sorte de chargeur d'amorçage biologique pour l'intelligence artificielle », d'après Elon Musk

    L'intelligence artificielle, la nouvelle arme de la gendarmerie contre les Gilets jaunes


    De plus en plus de pays imitent l'exemple chinois en déployant des IA pour pister les citoyens, selon un rapport

    Le plan d'un magnat de la cryptomonnaie pour transformer 27 114 hectares en une "ville intelligente" basée sur la blockchain, où la monnaie virtuelle sera le moyen de paiement
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  2. #2
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