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Intelligence artificielle Discussion :

La ville de New York déploie un RoboCop de 190 kg pour patrouiller dans une station de métro


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #1
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    Par défaut La ville de New York déploie un RoboCop de 190 kg pour patrouiller dans une station de métro
    Boston Dynamics vend Digidog, son chien-robot, aux services de police,
    mais certains craignent qu'il ne devienne un outil de surveillance dangereux

    Le robot Spot commercialisé par Boston Dynamics ouvre à nouveau le débat sur les enjeux éthiques et les problèmes de confidentialité inhérents aux armes autonomes. La société a conçu et vendu un chien-robot au département de la police de New York que ce dernier a récemment testé lors d'une prise d'otage. Si les autorités policières déclarent que le robot a été déployé pour s'assurer que le terrain est sûr avant d'envoyer des agents pour intervenir, certaines personnes sont sceptiques sur le sujet. Elles craignent que le robot ne dérive de son objectif initial et devienne un outil de surveillance agressif.

    Le NYPD est blâmé pour avoir fait usage d'un robot de Boston Dynamics

    Racheté par le Sud-Coréen Hyundai au Japonais SoftBank en 2020, Boston Dynamics est une entreprise américaine spécialisée dans la robotique, notamment à usage militaire. SoftBank lui-même l'avait racheté à Alphabet Inc., la maison de Google, en 2017. Ces dernières années, la société a travaillé sur un robot quadrupède qu'elle a commencé à commercialiser à l’été 2019 sous le nom de Spot. Boston Dynamics avait déclaré l'année dernière que ses nouveaux robots quadrupèdes ne sont pas destinés à un usage militaire. Toutefois, il le vend désormais aux services de police aux États-Unis, et le département de la police de New York (NYPD) s'en est servi la semaine dernière.

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    En effet, à la suite d'une prise d'otage dans le Bronx, le NYPD a déployé son Spot personnalisé qu'il a baptisé Digidog. La police devait aller à la rescousse d'un homme retenu prisonnier par deux autres hommes. Digidog est un chien-robot possédant des caméras et des lumières fixées sur son châssis, et un système de communication bidirectionnelle qui permet à l'agent qui le manœuvre à distance de voir et d'entendre ce qui se passe. Le NYPD a déclaré que le Digidog peut voir dans le noir et évaluer la sécurité des agents qui pénètrent dans un appartement ou un bâtiment où il peut y avoir une menace.

    La police a ajouté que Digidog avait aidé les agents à déterminer qu'il n'y avait personne à l'intérieur, leur permettant ainsi d'intervenir en toute "sécurité". « La police de New York utilise des robots depuis les années 1970 pour sauver des vies lors de prises d'otages et d'incidents liés aux produits dangereux », a déclaré le NYPD sur Twitter. « Ce modèle de robot est testé pour évaluer ses capacités par rapport à d'autres modèles utilisés par notre unité de services d'urgence et notre équipe de déminage ». Cependant, des voix s'élèvent contre l'utilisation de ce type d'engin par la police, déclarant que cela pose des problèmes de confidentialité.

    La représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, a décrit Digidog sur Twitter comme étant un drone de "surveillance robotique au sol". « Posez-vous la question : quand avez-vous vu pour la dernière fois une technologie de classe mondiale de nouvelle génération pour l'éducation, les soins de santé, le logement, etc., systématiquement priorisée pour des communautés mal desservies comme celle-ci », a-t-elle écrit sur Twitter. En outre, dans une vidéo prise par le vidéaste Daniel Valls de FreedomNews.tv, l'on peut entendre une voix dire "cette chose est effrayante".



    Jay Stanley, un analyste politique senior de l'Union américaine des libertés civiles (ACLU), a déclaré que le fait de donner à un robot le pouvoir de faire le travail de la police pourrait avoir des conséquences sur les préjugés, la surveillance mobile, le piratage et la vie privée. D'autres craignent aussi que le robot puisse être couplé à d'autres technologies et être utilisé comme une arme. « Nous voyons beaucoup de services de police adopter de nouvelles technologies de surveillance et autres sans en parler, et encore moins sans demander aux communautés qu'ils servent », a-t-il déclaré.

    « L'ouverture et la transparence sont donc essentielles ». Toutefois, il semblerait que ce soit uniquement la société civile qui voit la chose de cette manière. Selon Keith Taylor, un ancien sergent de l'équipe SWAT du NYPD qui enseigne au "John Jay College of Criminal Justice", un appareil mobile pouvant recueillir des renseignements à distance sur une situation explosive a "un potentiel énorme" pour limiter les blessures et les décès. « Il est conçu pour aider les forces de l'ordre à obtenir les informations dont elles ont besoin sans avoir à se battre contre des incendies meurtriers, par exemple », a-t-il déclaré.

    Rappelons que le conseil municipal de la ville a adopté la loi sur la surveillance publique via des technologies de surveillance en juin dernier, dans le cadre des efforts visant à remanier les forces de police. La loi exige que le département de police soit plus transparent sur ses outils de surveillance, y compris Digidog, ce qui, selon les défenseurs des libertés civiles, faisait défaut. Un porte-parole du NYPD a déclaré que le robot est en phase de test, probablement pour voir s'il est réellement utile sur le terrain.

    À son lancement, Spot n'était pas destiné à un usage militaire

    Comme souligné plus haut, Boston Dynamics a commencé par commercialiser son robot quadrupède Spot l'année dernière. Il s'agit en effet d'un robot agile qui grimpe les escaliers et traverse les terrains accidentés avec une grande facilité, tout en étant assez petit pour être utilisé à l'intérieur. Spot est conçu pour être une plateforme robuste et personnalisable. L'été dernier, la société a déclaré que Spot répond de manière autonome aux besoins en matière de détection industrielle et d'exploitation à distance. Elle estime que son robot peut aller là où vous lui dites, même les endroits où les robots à roues ne peuvent pas aller.



    Il serait également capable d'éviter les obstacles et de garder son équilibre dans des circonstances extrêmes. Selon l’entreprise, tout ceci constitue des compétences cruciales si vous essayez de naviguer dans un environnement inconnu. Elle estime aussi que Spot peut transporter des charges utiles dont l'endurance dépasse de loin celle des drones aériens. Spot serait en mesure de transporter jusqu’à quatre modules matériels sur son dos et sa capacité d’emport serait de 14 kilogrammes. Le robot possède une vision à 360 degrés et utilise des caméras stéréoscopiques pour éviter les obstacles et les personnes lorsqu'il se déplace.

    La société estime que Spot est conçu pour résister aux environnements industriels poussiéreux et humides. Il serait aussi doté d’une protection en cas d'accident. Boston Dynamics concevait des robots pour la plupart orientés vers le domaine militaire, mais dans le cas du Spot, l’entreprise a indiqué l'année passée qu'il n’était en aucun cas destiné à un usage militaire. « Nous ne voulons pas voir Spot faire quoi que ce soit qui nuit aux gens, même si c’est de façon simulée », a déclaré Michael Perry, vice-président du développement commercial chez Boston Dynamics.

    « C'est quelque chose sur quoi nous sommes plutôt fermes quand nous parlons aux clients », ajouta-t-il. Selon ce dernier, au lancement, la plupart des acheteurs ont été des entreprises de services publics et d'énergie ainsi que des fabricants et des entreprises de construction, qui l'utilisent pour pénétrer dans des espaces trop dangereux pour les humains. Il a déclaré que le robot a été utilisé pour inspecter des sites contenant des matières dangereuses. Au début de la pandémie, il aurait été utilisé par des travailleurs de la santé pour communiquer avec des patients potentiellement malades sur les sites de dépistage.

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    Il a ajouté que la plupart des entreprises renomment le robot après l'avoir acheté. Cela dit, même s'il existe une différence fondamentale entre la fonction policière et la fonction militaire, des critiques estiment que Boston Dynamics n'a pas tenu sa promesse de départ en vendant ses robots dotés de capacités "surprenantes" à la police. Selon des rapports sur le sujet, le NYPD est l'un des trois départements de police du pays à posséder le Spot. La police d'État du Massachusetts et le département de police d'Honolulu l'utiliseraient également. Il a une autonomie de 90 minutes et marche à une vitesse d'environ 4 km/h.

    D'autres services de police auraient appelé l'entreprise pour en savoir plus sur le robot, qui a un prix de départ d'environ 74 000 dollars. Perry a déclaré qu'il pourrait coûter plus cher lorsque l'acheteur souhaite avoir des fonctionnalités supplémentaires. En réponse aux inquiétudes liées à la confidentialité et la surveillance de masse, Perry a déclaré que le chien mécanique n'a pas été conçu pour servir d'outil secret de surveillance de masse. « Il est bruyant et a des lumières clignotantes. Ce n'est pas quelque chose de discret », a-t-il déclaré pour tenter de convaincre les sceptiques.

    Par ailleurs, l'utilisation de robots pouvant être déployés dans des situations dangereuses pour garder les policiers hors de danger pourrait devenir la norme. À Dallas, en 2016, la police a mis fin à une impasse avec un homme armé recherché dans le meurtre de cinq officiers en le faisant exploser à l'aide d'un robot. En 2015, un homme armé d'un couteau qui avait menacé de sauter d'un pont à San Jose, en Californie, a été arrêté après que la police eut fait apporter par un robot un téléphone portable et une pizza.

    Et en 2014, la police d'Albuquerque, au Nouveau-Mexique, aurait utilisé un robot pour "déployer des munitions chimiques" dans une chambre de motel où un homme s'était barricadé avec une arme à feu. Il se serait rendu ensuite. Enfin, ce n'est pas la première fois que le NYPD déploie un des robots de Boston Dynamics. En octobre dernier, le département a utilisé un autre Spot pour retrouver un homme armé qui s'était barricadé dans un bâtiment après avoir accidentellement tiré une balle dans la tête de quelqu'un lors d'un conflit de stationnement à Brooklyn.

    Source : Vidéo

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Pensez-vous que les services de police devraient utiliser ce type d'engin ?

    Voir aussi

    L'entreprise américaine Boston Dynamics a officiellement lancé la commercialisation de son robot Spot à travers un programme de leasing

    Boston Dynamics veut vendre ses chiens-robots SpotMini aux ménages et aux entreprises, le succès sera-t-il au rendez-vous ?

    Au cours d'une conférence, Boston Dynamics a présenté un petit extrait vidéo où son robot SpotMini danse sur un morceau de musique

    Hyundai va acquérir Boston Dynamics pour près de 1 milliard de dollars, alors que le groupe a choisi la robotique comme l'un de ses nouveaux moteurs de croissance

    L'ACLU veut des détails sur les vidéos du robot de Boston Dynamics dans les exercices de la police, qui aurait déjà utilisé le robot dans des cas réels
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  2. #2
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    Par défaut La police de New York retire le robot "Digidog" après une réaction négative du public
    La police de New York retire le robot "Digidog" après une réaction négative du public,
    Et met fin à un contrat de 94 000 dollars avec Boston Dynamics

    Autrefois salué comme l'avenir de la lutte contre le crime à New York, le "Digidog" prend sa retraite de façon prématurée. Le département de la police de New York (NYPD) n'utilisera plus le chien-robot Spot, fabriqué par la société américaine Boston Dynamics, à la suite d'une vive réaction du public, ont confirmé des autorités de la ville. En effet, le maire de New York, Bill de Blasio, a ordonné que le robot controversé baptisé "Digidog", en cours d'essai avec la police de la ville, soit retiré de la circulation, et qu'un contrat de 94 200 dollars avec Boston Dynamics soit annulé.

    Le NYPD a acquis le robot en 2020 dans le cadre d'un test pour une nouvelle génération d'engins robotisés de la police. John Miller, commissaire adjoint de la police de New York chargé du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, a déclaré au média que le contrat de location de 94 000 dollars, qui devait initialement se terminer en août, a été annulé de manière anticipée le 22 avril. Le robot canin Digidog doit être renvoyé à son fabricant à la suite de l'indignation suscitée par les appels à la réduction du financement de la police et de l'accès des forces de l'ordre au matériel développé pour l'armée.

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    Boston Dynamics avait déclaré l'année dernière que ses nouveaux robots quadrupèdes ne sont pas destinés à un usage militaire. Toutefois, il l’a vendu à des services de police aux États-Unis, et le département de la police de New York (NYPD) s'en est servi sur le champ d’opération. Digidog est un chien-robot possédant des caméras et des lumières fixées sur son châssis, et un système de communication bidirectionnelle qui permet à l’agent qui le manœuvre à distance de voir et d'entendre ce qui se passe. Le NYPD a déclaré que Digidog peut voir dans le noir et évaluer la sécurité des agents qui pénètrent dans un appartement ou un bâtiment où il peut y avoir une menace.

    Plus tôt cette année, le département a décrit le robot comme un outil pouvant être utilisé pour désamorcer des situations dangereuses et a déclaré qu'il aiderait les agents à rester hors de danger. « La police de New York utilise des robots depuis les années 1970 pour sauver des vies lors de prises d'otages et d'incidents liés aux produits dangereux », a déclaré le NYPD plus tôt cette année. « Ce modèle de robot est testé pour évaluer ses capacités par rapport à d'autres modèles utilisés par notre unité de services d'urgence et notre équipe de déminage ».

    Mais le chien-robot a suscité une réaction immédiate, les critiques notant que les chiens policiers ont traditionnellement été utilisés pour supprimer et intimider les communautés de couleur. Certains ont également souligné qu'il rappelait les chiens robots de la série dystopique de Netflix, Black Mirror.

    « Crier à tous ceux qui se sont battus contre les défenseurs de la communauté qui ont exigé que ces ressources aillent plutôt à des investissements comme l'orientation scolaire », a déclaré la représentante américaine Alexandria Ocasio-Cortez sur Twitter. « Maintenant, des drones terrestres de surveillance robotique sont déployés pour être testés sur les communautés de couleur à faible revenu alors que des écoles sont insuffisamment dotées de ressources ».

    « S'il vous plaît, demandez-vous : à quand remonte la dernière fois où vous avez vu une technologie de nouvelle génération et de classe mondiale pour l'éducation, les soins de santé, le logement, etc. systématiquement priorisée pour les communautés mal desservies comme celle-ci ? » a écrit Ocasio-Cortez en février.

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    Un chien-robot high-tech « effrayant, aliénant » qui envoie « le mauvais message aux New-Yorkais »

    Alors que le robot devait être renvoyé à Boston Dynamics, le maire de New York, Bill de Blasio, a déclaré qu'il était « heureux que le Digidog ait été abattu », ajoutant par l'intermédiaire d'un porte-parole que le robot était « effrayant, aliénant et qu'il envoyait le mauvais message aux New-Yorkais ».

    Le chien-robot policier high-tech a naturellement fait déborder les imaginations, mais Spot n'est qu'une caméra mobile à commande humaine, par opposition à une version autonome et armée de cette machine. Les conditions de vente de Boston Dynamics interdisent l'armement de Spot, la section "utilisations interdites" dans les conditions d’utilisation interdisant « l'utilisation intentionnelle de l'équipement pour blesser ou intimider une personne ou un animal, comme une arme, ou pour activer une arme ». Mais les règles ne sont bonnes que si elles sont appliquées, et on peut soutenir que l'utilisation du robot par la police est considérée comme de l'intimidation. Quoi qu'il en soit, le fait d'armer la police d'un dispositif de surveillance d'une valeur de 100 000 dollars n'a pas valu au département beaucoup d'éloges.

    La réglementation des nouvelles technologies de l’IA fait l’objet de débat à travers le monde entier. Alors que l'UE cherche à établir des règles mondiales pour l'utilisation de l'IA, Thierry Breton a déclaré lors d'une conférence de presse : « Derrière le terme d'intelligence artificielle, il y a des croyances populaires et des peurs qui ont longtemps été véhiculées par l'industrie cinématographique »,a-t-il dit. « Il est vrai que le petit robot (personnage du film d'animation de Walt Disney) WALL-E n'a malheureusement pas pu nous faire oublier le T-800 (robot) de Terminator. Il faut donc naviguer entre tout cela et ne pas stigmatiser la technologie », a-t-il ajouté lors de la présentation du projet loi. Quant à Margrethe Vestager, la responsable européenne de la technologie, elle a déclaré dans un communiqué qu’« En matière d'intelligence artificielle, la confiance est un impératif, pas un luxe à avoir ».


    La police utilise des robots démineurs depuis un certain temps déjà, et en 2016, un service de police de Dallas a même utilisé un robot désamorceur pour déposer une bombe, tuant à distance l’un des hommes qui ont attaqué et tué des policiers et des civils lors d’une manifestation. Le NYPD a récemment déclaré que Spot était en fait moins cher que certains des robots que le département utilise déjà. Mais rien n'attire autant l'attention que les robots de Boston Dynamics, avec leurs mouvements d'animaux. Les capacités tout-terrain des robots leur permettent également d'être déployés dans beaucoup plus de situations qu'un robot à roues qui sert à délivrer des bombes.

    S'il est vrai qu'ils sont idéaux pour des situations qui pourraient être dangereuses pour les humains, ils suscitent également des craintes de surveillance non désirée et des questions sur l'utilisation des fonds par la police. Ils ont également suscité la conservation de technologies préoccupantes telles que les drones armés.

    L'armée française a testé Spot dans le cadre d'exercices de combat. Bien que Spot n'ait pas été militarisé lors de ces exercices, ce qui aurait enfreint les conditions d'utilisation de Boston Dynamics, et qu'il ait plutôt été utilisé pour la surveillance avancée, cela soulève tout de même des questions. À la nouvelle des exercices de l’armée française avec Spot, le vice-président du développement commercial de Boston Dynamics, Michael Perry, a déclaré que « Nous sommes en train de l'apprendre comme vous le faites ». « Nous ne sommes pas certains sur la portée exacte de cet engagement », a-t-il ajouté.

    Toutefois, Perry a ajouté que l'entreprise "évalue encore" si elle doit ou non interdire les déploiements non armés par les clients militaires. « Nous pensons que l'armée, dans la mesure où elle utilise la robotique pour mettre les gens hors d'état de nuire, est une utilisation parfaitement valable de cette technologie », a déclaré Perry en s’adressant à un média. « Avec ce modèle de déploiement avancé dont vous discutez, c'est quelque chose que nous devons mieux comprendre pour déterminer si oui ou non il est activement utilisé pour nuire aux gens ». Mais les critiques affirment qu'il est inévitable que ces machines soient utilisées comme armes.

    Lorsque Boston Dynamics a construit Spot, la société a déclaré qu'elle envisageait d'utiliser le robot pour surveiller des zones industrielles dangereuses telles que « les centrales nucléaires, les champs pétrolifères offshore, les sites de construction et les mines », et non pour des missions de police. Bien que Digidog ait été retiré, il n’est pas exclu que le chien-robot revienne des années plus tard parmi les machines de la police de New York.

    Boston Dynamics affirme avoir vendu plus de 400 unités à ce jour. SpaceX a récemment employé, selon Space Eplored, deux de ces robots pour un usage plus approprié : la surveillance de ses installations de lancement de fusées, où les robots peuvent repérer des situations potentiellement dangereuses comme des fuites de gaz ou les conséquences de l'explosion d'un vaisseau spatial.

    Source : Le maire de New York

    ET vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Ce retrait de Digidog annonce-t-il une interdiction définitive de l’usage de Spot par les forces de l’ordre ?
    Digidog est-il, selon vous, un outil de surveillance dangereux ?

    Voir aussi :

    Boston Dynamics vend Digidog, son chien-robot, aux services de police, mais certains craignent qu'il ne devienne un outil de surveillance dangereux
    Boston Dynamics dévoile Stretch : un nouveau robot conçu pour décharger des camions, utilisant un logiciel pour détecter et déplacer jusqu'à 800 cartons par heure
    L'UE cherche à établir des normes mondiales pour l'utilisation de l'IA, mais des groupes de défense des droits civils s'inquiètent
    L'armée française teste Spot, le chien-robot de Boston Dynamics, dans des scénarios de combat, ce qui soulève des questions quant à l'endroit où le robot sera déployé à l'avenir
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  3. #3
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    Déjà qu'il n'y avait pas beaucoup d'applications pour le bidule de Boston Dynamics...

    Tous les espoirs de Boston Dynamics reposent désormais sur... l'armée française.

  4. #4
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    Les tests effectues par l'armee francaise ont donne une reponse:

    Le robot est utile pour faire de la reconnaissance MAIS sa batterie est trop limitee.
    Les operations effeectuees etaient moins risquees mais prenaient plus longtemps.

    A la fin, quand la batterie etait a plat, les soldat on du finir les operations... en transportant le robot inerte.

    http://lignesdedefense.blogs.ouest-f...res-22012.html

  5. #5
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    Par défaut La ville de New York déploie des robots autonomes patrouilleurs pour lutter contre la criminalité
    La ville de New York déploie des robots autonomes patrouilleurs pour lutter contre la criminalité et maintenir l'ordre dans le métro
    un projet qui fait l'objet de controverses

    New York met en service trois nouveaux robots autonomes pour patrouiller dans les métros de la ville et surveiller les criminels. Dans le cadre des patrouilles, la police de New York prévoit de déployer un robot Knightscope K5, un robot ovoïde équipé d'un arsenal de surveillance et d'inspection, dont un système de caméras à 360 degrés et des microphones. La flotte comprend un robot de ce type et deux chiens-robots de type Spot de Boston Dynamics. Introduit pour la première fois en 2021, le robot Spot de la police de New York avait été vite retiré, des plaintes ayant signalé que le robot était raciste et inspirait la peur au public. Ce nouveau déploiement est également controversé.

    Le maire de New York, Eric Adams, qui a été élu en 2022 et qui s'est décrit à plusieurs reprises lors de l'annonce comme un "geek de l'informatique", a déclaré que les trois nouveaux robots de surveillance ne sont que le début de la refonte des forces de police. « Nous ne pouvons pas avoir peur de la technologie. Si nous ne sommes pas prêts à aller de l'avant et à nous servir de la technologie pour assurer la sécurité des villes, nous ne pourrons pas faire face à ceux qui veulent nuire à New York », a-t-il déclaré. Mais les médias locaux ont rapporté que les habitants sont en colère et ont déclaré que les robots étaient des "outils de surveillance dystopiques".

    Pour les patrouilles actives, la police de New York (NYPD) prévoit de déployer un robot Knightscope K5, un robot à roues qui mesure environ 1,5 m de haut et pèse 1,5 kg. Il ressemble à un R2-D2 géant dans la vraie vie. Ce robot ovoïde n'a pas d'appendices et n'est qu'une boule de capteurs. Il est équipé d'un système de caméras à 360 degrés, d'une caméra thermique, d'un LiDAR, d'un sonar, d'un GPS, de 16 microphones et de haut-parleurs pour diffuser des messages préenregistré ou en direct. Il peut patrouiller de manière autonome dans une zone, détecter des personnes, reconnaître des plaques d'immatriculation et utiliser la reconnaissance faciale.


    Le NYPD note toutefois que la reconnaissance faciale ne sera pas utilisée. En tant que robot à roues, il ne peut accéder aux zones conformes aux normes ADA que par des rampes. Le K5 est présenté comme un "robot de sécurité autonome" et a été dévoilé en 2014. Les unités K5 ont fait parler d'elles pour divers incidents, comme le fait d'entrer dans un étang ou d'écraser des enfants. La ville de New York loue le robot pour une durée de six mois au prix de 9 dollars par heure. Jeffrey Maddrey, chef du NYPD, a déclaré que le robot serait déployé en juillet dans le cadre d'un programme pilote et qu'il patrouillerait sur Times Square ou dans la station de métro.

    Le robot aura un partenaire humain. En outre, le NYPD compte également déployer un chien robot "Spot" de Boston Dynamics, que la police de New York a surnommé Digidog. Spot est un robot qui peut patrouiller de manière autonome sur un parcours cartographié, suivre une personne et monter et descendre des marches. Le robot Spot est destiné à la surveillance et à l'inspection industrielles à distance, ce qui lui confère de nombreuses capacités de commande à distance et d'enregistrement. En 2021, la police de New York l'a équipé de la Spot Cam+, qui comprend une caméra panoramique avec zoom optique 30x et une seconde caméra à 360 degrés.

    Spot coûte 75 000 dollars sans les accessoires et l'utilisateur peut l'équiper comme il l'entend. Par exemple, Spot peut être équipé de la "Spot Cam+IR", qui ajoute une caméra thermique et un système audio bidirectionnel. Il peut aussi être équipé de l'accessoire "Spot Arm", qui permet d'ouvrir des portes et de manipuler d'autres objets. Pour l'instant, le NYPD prévoit de déployer deux robots Spot. Il n'effectuera pas de patrouilles autonomes, mais il sera utilisé pour les incidents "à haut risque", comme les prises d'otages et l'inspection des matières dangereuses. En gros, le robot Spot sera utilisé pour un travail similaire à celui d'un robot poseur de bombes.

    Aux États-Unis, la plupart des services de police disposent déjà d'un arsenal de robots, mais ils sont généralement destinés à la neutralisation des bombes, et non aux patrouilles quotidiennes envisagées par la ville de New York. Les robots de déminage ne sont généralement que des appareils télécommandés totalement "idiots" qui ne sont pas automatisés et dont le fonctionnement nécessite une ou plusieurs personnes. Mais la ville de New York pousse le bouchon un peu plus loin. Le projet est critiqué par de nombreuses personnes et par plusieurs groupes progressistes. Ces derniers qualifient à nouveau cette initiative de gaspillage d'argent.


    La députée progressiste Alexandria Ocasio-Cortez l'a qualifié de drone terrestre de surveillance robotisée. « Bravo à tous ceux qui se sont battus contre les défenseurs des communautés qui demandaient que ces ressources aillent plutôt à des investissements comme l'orientation scolaire », a tweeté Ocacio-Cortez en février 2021, après que le robot Spot (surnommé DigiDog) a été déployé pour la première fois. À l'époque, DigiDog avait été qualifié de "raciste" et a été comparé à un épisode de la série dystopique britannique Black Mirror, dont le créateur a déclaré qu'il avait été inspiré par des robots similaires fabriqués par Boston Dynamics.

    Le groupe STOP progressiste (Surveillance Technology Oversight Project) voit en ce projet un gaspillage d'argent public visant à envahir la vie privée des New-Yorkais. Il estime qu'il s'agit d'un dangereux coup de force du NYPD et a ajouté que "la ville devrait investir dans de véritables êtres humains, pas dans des robots". Interrogé sur la façon dont il comptait calmer les soupçons des gens à l'égard de l'appareil et garantir une utilisation sûre des robots, Adams a répondu : « eh bien, tout d'abord, nous sommes à New York. Il y a 8,5 millions de personnes et 35 millions d'opinions. Donc, quoi que vous fassiez, il y aura du pour et du contre ».

    Selon certaines sources, les New-Yorkais ne sont pas seulement en colère contre le potentiel d'espionnage, ils sont aussi en colère contre le coût des robots. Le maire aurait dépensé plus de 750 000 dollars pour les deux nouveaux chiens robots, tout en obligeant les autres agences à réduire leurs budgets de 4 % (après une première réduction de budget de 3 % effectuée il y a quelques mois), ce qui aurait aggravé l'insécurité alimentaire, les crises d'expulsion, etc. Cependant, le NYPD estime que les deux robots Spot seront financés par l'argent des confiscations de la police de New York plutôt que par des fonds budgétaires.

    En décembre dernier, la ville de San Francisco est revenue sur sa décision d'autoriser la police à déployer des robots pour tuer des suspects. La manœuvre fait suite aux protestations des citoyens et des groupes de défense des droits civils. Mais le revirement n'est pas permanent. La question est désormais examinée par un comité pour une discussion plus approfondie. Cela ravive le débat sur la possibilité d'une utilisation éthique de tels outils. En outre, Boston Dynamics continue de vendre son robot Spot pour de tels cas d'utilisation alors que l'entreprise a condamné en décembre la militarisation des robots et a refusé d'en faire autant avec ses propres.

    Sources : conférence de presse du maire de New York, Surveillance Technology Oversight Project

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'initiative de la ville de New York ?
    Selon vous, ces robots sont-ils adaptés aux cas d'utilisation susmentionnés ?
    Quelles sont les préoccupations éthiques que pose l'initiative de la police de New York ?

    Voir aussi

    Boston Dynamics condamne la militarisation des robots et s'engage à ne pas le faire avec ses propres robots, l'entreprise estime que cela introduit de nouveaux risques de dommages pour l'humanité

    San Francisco revient sur son projet d'autoriser la police à déployer des robots capables de tuer des humains, et ravive le débat mondial sur la possibilité d'une utilisation éthique de tels outils

    Les États-Unis vont maintenant déployer des drones équipés d'un logiciel de reconnaissance faciale lors des opérations spéciales, le projet suscite des critiques et des préoccupations éthiques
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  6. #6
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    Une très bonne idée, mais vous laissez ça à paris sans surveillance il se fait piquer dans les 5 minutes qui suivent.

  7. #7
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    Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
    Le NYPD note toutefois que la reconnaissance faciale ne sera pas utilisée. En tant que robot à roues, il ne peut accéder aux zones conformes aux normes ADA que par des rampes. Le K5 est présenté comme un "robot de sécurité autonome" et a été dévoilé en 2014. Les unités K5 ont fait parler d'elles pour divers incidents, comme le fait d'entrer dans un étang ou d'écraser des enfants. La ville de New York loue le robot pour une durée de six mois au prix de 9 dollars par heure. Jeffrey Maddrey, chef du NYPD, a déclaré que le robot serait déployé en juillet dans le cadre d'un programme pilote et qu'il patrouillerait sur Times Square ou dans la station de métro.
    Le robot aura un partenaire humain.
    A quoi vont ils servir?
    Le robot ne peut pas accéder à tout, ma première question (en tant que bon Français) est à quel endroit je peux l'amener pour qu'il se retrouve dans sa propre "cage".
    J'espère qu'il est plus malin qu'avant parce que si c'est une Tesla des trottoirs je suis bien d'accord avec Harry, il finira bien vite hors service, à raison.
    J'imagine que le policier qui servira de promeneur à R2D2 sera ravi de passer pour un con auprès de tout le monde. Surtout si son rôle réel est d'éviter que R2D2 ne blesse quelqu'un d'autre.
    Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
    Spot [...] Il n'effectuera pas de patrouilles autonomes, mais il sera utilisé pour les incidents "à haut risque", comme les prises d'otages et l'inspection des matières dangereuses. En gros, le robot Spot sera utilisé pour un travail similaire à celui d'un robot poseur de bombes.
    Je comprends mieux l'utilisation de Spot pour le coup.

    Je ne comprend vraiment pas l'utilité d'un robot policier de patrouille, il n'a aucune force de dissuasion, il sera incapable d'avoir le lien interpersonnel avec les gens qui lui demanderont de l'aide. Bref ça va rendre encore moins humains la police, qui est probablement l'image qu'elle doit se redonner.
    Le seul avantage est que ces robots que comme ils ne seront pas armés ne pourront pas tuer un "dangereux délinquant" d'une balle dans le dos.

  8. #8
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    Par défaut La ville de New York déploie un RoboCop de 190 kg pour patrouiller dans une station de métro
    La ville de New York déploie un RoboCop de 190 kg pour patrouiller dans une station de métro
    une avancée technologique qui soulève des inquiétudes sur la vie privée

    La police de New York a récemment déployé un robot policier pour patrouiller dans la station de métro de Times Square. Ce robot, appelé RoboCop, pèse environ 190 kg. Le RoboCop est équipé d’une caméra géante en guise de visage et est capable de fournir des informations en temps réel sur la meilleure façon de déployer des agents humains en cas d’incident. Il est également équipé de plusieurs caméras, d’un bouton permettant de mettre le public en contact avec une personne réelle et d’un haut-parleur pour une communication audio en direct.

    Le maire de New York, Eric Adams, a déclaré que le RoboCop aura un effet dissuasif sur la criminalité et contribuera à assurer la sécurité des citoyens. Il a aussi souligné que la ville lançait un programme pilote de deux mois pour tester ce robot de sécurité autonome Knightscope K5. Le RoboCop est presque aussi grand que le maire lui-même, mais il est au moins trois fois plus large au niveau de la taille. Il a une vision à 360 degrés et peut se déplacer à une vitesse maximale de 3 miles par heure.

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    Richard Davey, président des transports en commun de la ville de New York, a déclaré que le robot rendrait le réseau de métro plus sûr. « Vous m'avez souvent entendu dire que je pense que nous avons plus de caméras qu'un casino de Las Vegas dans notre réseau de métro, a-t-il déclaré. Contrairement à un robot de Las Vegas, il ne vous servira pas de boissons, mais il assurera votre sécurité. »

    Au cours du programme pilote, le K5 patrouillera dans la station de métro Times Squares de minuit à 6 heures du matin, accompagné d'un agent humain de la police de New York qui l'aidera à se présenter au public. Knightscope, qui fabrique le robot, indique qu'il a été déployé chez 30 clients dans 10 États, notamment dans des centres commerciaux et des hôpitaux.

    Les robots de sécurité suscitent la controverse

    Le K5 s'est retrouvé dans des situations délicates dans d'autres villes. Un robot de sécurité chargé de « garder » les rues de San Francisco contre les sans-abri a été mis en congé administratif après avoir été retrouvé renversé, couvert de sauce barbecue et enveloppé dans une bâche.

    Cependant, ce n'est pas le premier acte de violence entre un homme et un robot dans l'histoire récente de la Californie. Au début de l'année, un homme ivre a été arrêté pour avoir battu un robot de sécurité à Mountain View. Les deux victimes étaient des robots Knightscope : des machines de 1,5 mètre de haut pesant 300 kg, conçues pour patrouiller dans des zones et alerter les autorités en cas d'activité « suspecte ».

    À l'origine, le robot couvert de sauce avait été déployé par la SPCA de San Francisco pour dissuader les sans-abri de s'installer dans le quartier de Mission, mais il s'est presque immédiatement heurté à la résistance des habitants et des fonctionnaires. En plus d'être conçu pour terroriser les sans-abri, certains citoyens se sont plaints que le robot de sécurité effrayait les chiens du quartier et qu'il était en général assez grossier avec les piétons.

    Michael Kemper, chef du service des transports de la police de New York, a déclaré que toute personne tentant de nuire au robot serait identifiée et arrêtée. Adams a également souligné avec fierté la rentabilité du robocop par rapport à celle d'un policier humain : la ville loue le robot pour 9 dollars de l'heure. « C'est un bon investissement de l'argent des contribuables, a-t-il déclaré. Il s'agit d'un salaire inférieur au salaire minimum, sans pause toilettes ni pause repas. »

    En avril, les autorités ont montré au public un chien robot et un dispositif de tir de projectiles par GPS. La police de New York a annoncé que les chiens robots, ou « Digidogs », devraient arriver au cours des prochains mois. La police a précédemment déclaré que les chiens peuvent être utilisés pour évaluer des situations dangereuses impliquant des otages, des incidents terroristes et des rencontres avec des personnes en crise de santé mentale.

    Les robots policiers : une solution de maintien de l’ordre qui divise les New-Yorkais

    L'introduction de cette technologie policière a suscité l'inquiétude de certains défenseurs de la réforme de la police et du droit, qui s'interrogent sur le respect de la vie privée et sur le budget, et qui craignent que les New-Yorkais ne veuillent pas vivre dans une ville patrouillée par des robots.

    En juin, la Legal Aid Society a demandé au département des enquêtes de la ville de New York d'enquêter sur le déploiement des technologies de surveillance, estimant qu'elles violaient la loi sur la surveillance des technologies de surveillance par la police (Police Oversight of Surveillance Technology Act). Dans un communiqué de presse, elle a déclaré que le public ne voulait surtout pas des Digidogs, une technologie qu'elle a qualifiée de « robot dystopique ».

    Le 11 avril 2023, la police de New York a annoncé de nouvelles technologies de surveillance qu'elle commencerait à utiliser immédiatement, notamment un robot de sécurité autonome K5, le DigiDog robotique de Boston Dynamics et les pistolets de repérage GPS StarChase. D'autres technologies récemment annoncées comprennent également une technologie de numérisation des empreintes digitales qui permettra aux agents de la police de New York de numériser les empreintes digitales directement à partir de leur téléphone portable et une nouvelle technologie de « réalité augmentée » disponible sur les téléphones de certains agents de la police de New York qui leur permettra de « mieux visualiser les données [contenues dans le système de connaissance du domaine] », un vaste réseau urbain de capteurs, de bases de données, d'appareils, de logiciels et d'infrastructures que la police utilise pour ses enquêtes.

    Selon la Legal Aid Society, ces technologies n'ont fait l'objet d'aucune nouvelle politique en matière d'impact et d'utilisation, et le délai obligatoire de 45 jours accordé au public pour formuler des avis n'a pas été respecté. Dans le cas précis du DigiDog, les New-Yorkais ont déjà rejeté cette technologie. « La police de New York l'a achetée et rendue en 2021 après l'avoir utilisée pour cibler et terrifier des personnes dans des logements sociaux. Le public ne veut clairement pas de ce robot dystopique », déclare la Legal Aid Society. La police de New York tente de contourner les étapes requises par la loi afin de l'ajouter à son arsenal de surveillance sans l'avis de la communauté. « La police de New York a introduit cinq nouvelles technologies en 2023, en violation flagrante de la loi POST », a déclaré Shane Ferro, avocat de l'unité de criminalistique numérique de la Legal Aid Society.

    Un outil de surveillance supplémentaire dans une ville déjà sous haute surveillance

    Adams et les responsables de la police ont présenté les robots comme des équipements permettant de sauver des vies et pouvant être utilisé dans des situations - telles que les négociations d'otages - où l'envoi d'une personne n'est pas sûr. Les experts en surveillance et en maintien de l'ordre craignent que les nouveaux robots, et en particulier le K5, n'empiètent davantage sur la vie privée dans une ville déjà très surveillée, et que l'administration Adams et la police de New York n'aient pas suffisamment divulgué la manière dont elles utiliseront les capacités avancées des robots.

    « Ce n'est pas seulement irrespectueux, c'est dangereux », a déclaré Donna Lieberman, directrice exécutive de l'Union des libertés civiles de New York, lors d'une interview. « Et cela risque de nous amener à utiliser la surveillance, la collecte de données et l'intervention d'une manière dont les New-Yorkais n'avaient aucune idée qu'ils s'engageaient ou qu'on les engageait à le faire. »


    Il a touché ses premiers salaires en cryptomonnaie et prévoit de lancer une application de guichet unique pour les services de la ville - s'est étendu au maintien de l'ordre dès le début de son mandat de maire. En avril dernier, il a déclaré avoir demandé à son adjoint au maire chargé de la sécurité publique, Philip Banks III, de se rendre à des conférences pour rechercher de nouvelles technologies de maintien de l'ordre.

    Adams a laissé entendre que les critiques à l'encontre des robots découlaient d'une peur générale de la technologie. S'exprimant lors d'un récent événement présentant le robot Spot et des drones de surveillance, il a affirmé que le gouvernement de la ville n'avait pas réussi jusqu'à présent à adopter la technologie parce qu'il était « préoccupé par le petit nombre de personnes qui ont peur du changement ».

    La ville est déjà truffée de caméras de surveillance, dont plus de 10 000 dans le métro, où le K5 pourrait passer une partie de son temps à patrouiller. Selon Peter Asaro, professeur d'études technologiques à la New School, le robot ajoute toutefois un nouveau degré d'intrusion à la surveillance de routine à laquelle les New-Yorkais sont peut-être habitués aujourd'hui.

    Sources : Spectrum, Legal Aid Society

    Et vous ?

    À votre avis, quels sont les problèmes potentiels liés à l’utilisation des robots ?

    Quels sont selon vous, les risques de sécurité associés à l’utilisation des robots ? Comment ils peuvent-ils affecter la vie privée des gens ?

    Quelles seraient les préoccupations éthiques liées à l’utilisation des robots ?

    Voyez-vous comment les robots peuvent être utilisés de manière abusive ou nuisible ?

    Voir aussi :

    L'IA a-t-elle mal tourné ? Un robot d'échecs à Moscou a cassé le doigt de son adversaire humain, un garçon de sept ans. Ses parents envisagent de porter plainte

    Le chien robot Spot parvient à parler en langage naturel avec des humains grâce à ChatGPT, ce qui lui confère plusieurs avantages comme l'accès à des informations auparavant difficiles à obtenir

    L'armée américaine envisagerait d'équiper des chiens-robots semi-autonomes d'une nouvelle génération d'armes de combat, dans le but de les déployer avec les soldats sur les théâtres d'opérations
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  9. #9
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    190 kg!! Il doit y avoir pas mal de cuivre la dedans!!!
    En France il tiendrait pas pas 1 Heure avant de se faire désosser par les propos censurés pour ne pas offenser les honnêtes ferrailleurs pirates

  10. #10
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