Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter
Discussion :
Ce que vous dite est assez logique, car le QI lui-même à été inventé pour mesurer les capacités de réflexion (donc une partie des capacités d'adaptations) dans le monde industriel occidental.Envoyé par fredinkan
Albert Jacquard explique très bien cela : https://www.seuil.com/ouvrage/eloge-.../9782020049382
Ce que je souhaitais mettre en lumière avec le fait que c'est une corrélation c'est qu'il y a également un nombre important de QI au dessus de 115 dans les "sphères conspi", qui n'ont peut-être - ou certainement d'ailleurs - pas suffisemment développé d'esprit critique ou se laisse avoir par "facilité".
De plus, on ne parle ici que de QI, soit la mesure de l'intelligence logique. En mesurant les autres formes d'intelligences, on peut vite voir que l'intelligence sociale ne sera clairement pas un facteur rassemblant pour la sensibilité à l'environnement. Ces personnes auront plus tendance à être les chevaliers blancs dans leurs paroles au contraire de leurs actes.
Je penses que ces analyses souffrent d'un biais non négligeable, le QI n'est pas dépendant de la sociologie, ou ne devrait pas l'être.
Je ne penses pas que les hauts QI sont plus formés mais que les plus formés (les plus aisés) ont plus tendance à passer le test que les personnes qui le sont moins.
Ce que je vois dans mon entourage (et qui vaudrait le coup d'essayer de confirmer ou d'infirmer) est qu'on ne diagnostique pas un élève en difficulté de la même façon suivant son milieu social. Les favorisés ayant droit aux diagnostiques "favorable" HP, Asperger alors que les défavorisés vont plutôt avoir les "défavorables", dys-quelquechoses.
Je viens d'un milieu favorisé, j'ai assez vite vu un orthophoniste. Quand ma mère a demandé si j'étais dyslexique (j'avais 7 ans) il a répondu que non, je n'étais pas idiot. J'ai été diagnostiqué à 20 ans.
L'essentiel des HP que je connais sont de milieu favorisé, ceux qui ne le sont pas sont en général des fils de prolos qui ont passé leur test en même temps que leur enfant ou qui l'ont passé après trouvant que ce que dit le psy résonne étrangement chez eux.
Attention : Je ne penses pas que les diagnostiques des "bourgeois" ou des "prolos" sont faux, je penses juste qu'un HP dyslexique aura tendance à être diagnostiqué HP s'il est bourgeois et dyslexique s'il est prolo.
Et évidemment, les deux seront vrais, la plupart du temps (je caricature, mais pas beaucoup).
Le QI est modérément dépendant de la sociologie, particulièrement la partie verbale. Il y a forcément une influence culturelle incompressible sur des questions de vocabulaire, et tu ne peux pas mesurer les compétences cognitives sans faire un passage par le langage. Et même si la logique pure est, euh, pure, être habitué à la manipuler a forcément un impact sur le détail des performances (pas en gros).
Après, mon petit, dans le cadre de son suivi au CAMSP pour ses nombreux troubles de santé, va passer un test de QI la semaine prochaine. Il a eu un AVC à la naissance (influence vraisemblablement négative), grandit en environnement bilingue (influence mixée, ça réduit son vocabulaire français, mais ça l'habitue à réfléchir de plusieurs manières différentes), est très rétif à l'autorité (influence négative pour tout type de test), grandit loin des écrans et entouré de bouquins, avec une grande sœur pétrie de culture classique (influence largement positive), a encore des soucis de prononciation et de communication malgré l'orthophoniste (influence globalement négative, mais il faut aussi compter que l'orthophoniste l'entraine, d'une certaine manière).
Quelle sera la valeur de sa note de QI? Pas grand chose, j'en ai peur. Les influences qui peuvent modifier le score brut tel qu'il sevrait être sont bien trop nombreuses. Je sais qu'il n'est pas complètement idiot, mais ça n'est pas d'une grande précision non plus. J'espère surtout avoir de la spécialiste des commentaires éclairants, qui je l'espère auront plus de valeur qu'un bête chiffre.
Je ne dis pas que les mesures de QI sont inutiles. Je dis qu'il ne faut pas les surévaluer ni les surinterpréter. Que mon gamin affiche 80 ou 140 mardi prochain, ça ne sera qu'une indication fort vague. Et classer les gens en fonction de ça me parait extrêmement casse-gueule, pour rester poli.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
Vous avez un bloqueur de publicités installé.
Le Club Developpez.com n'affiche que des publicités IT, discrètes et non intrusives.
Afin que nous puissions continuer à vous fournir gratuitement du contenu de qualité, merci de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicités sur Developpez.com.
Répondre avec citation
Partager