Sondage : les travailleurs des grandes entreprises technologiques préfèrent la formule trois jours en télétravail et deux au bureau
Quelle est l'approche que vous préconisez ?
Le travail à distance s’est d’une manière ou d’une autre imposé à l’échelle globale avec la crise sanitaire de coronavirus qui a cours. À date, un certain nombre de formules s’affrontent parmi lesquelles : le travail à distance de façon permanente comme chez Twitter ou l’approche mixte qui consiste à allouer un certain nombre de jours au télétravail et d’autres au présentiel dans un bureau. Quelle est l’approche que les travailleurs des grandes entreprises technologiques préfèrent ? Un récent sondage fait le point.
Il semble que les travailleurs des grandes entreprises technologiques ne soient pas mécontents de la règle du travail à domicile induite par la pandémie de l'année dernière. Certes, il y a encore de temps en temps des adeptes de la formule du présentiel au bureau, mais la majorité des techniciens interrogés ne veulent pas passer plus de deux jours par semaine à se bousculer avec leurs collègues. Une enquête menée auprès de près de 2000 employés de grosses entreprises technologiques a révélé que le choix le plus populaire (34 %) en matière de travail à domicile était de passer trois jours par semaine au sein de l'espace de travail dédié à la maison et deux jours au bureau.
Seuls cinq pour cent souhaitent un retour complet à cinq jours par semaine de travail au bureau tandis que près d'un quart sont d'accord pour ne jamais retourner travailler à plein temps à la maison. La place de marché en ligne de l'immobilier Zillow se classe en tête de liste avec 60 % de participants au sondage qui sont favorables au travail à domicile toute la semaine. Avec des échantillons plus importants, 35 % des répondants d'Adobe et 31 % d'Intel, par exemple, préfèrent rester loin du bureau toute la semaine. Il est intéressant de noter que personne chez Goldman Sachs ni chez Square ne veut de l'option des cinq jours à la maison ni même avoir un seul jour au bureau. 50 % des répondants des deux organisations penchent pour la formule trois jours à la maison et deux jours au bureau.
Le travail à distance est présenté par des observateurs comme l’un des changements qui devraient être intégrés par l’humanité avec plus d’emphase après la pandémie. Un sondage de Livecareer révèle que 61 % des employés sont désireux de rester en télétravail de façon permanente après la pandémie.
En cela, ce sondage s’inscrit en droite avec ceux de Zippia et de Deskeo parus au cours de l’année précédente. Grosso modo, la majorité des travailleurs de divers pays exprime sa faveur à rester en mode télétravail après la pandémie. C’est plus de la moitié des participants à l’enquête de Zippia aux USA qui affiche ce positionnement. Pareil pour la France où presque deux travailleurs sur trois souhaitent davantage travailler à distance après la crise.
Sur les 500 Américains qui ont pris part à l’enquête de Zippia, plus de 51 % préfèrent demeurer en télétravail plutôt que de se rendre dans un bureau. Dans le sondage Deskeo qui prend en compte les retours de 2915 professionnels, 62 % des sondés expriment clairement leur envie de poursuivre avec le travail à distance après la pandémie. En fait, la dernière publication de Deskeo révèle comme un changement de mentalité. En effet, elle fait suite à un précédent sondage (réalisé sur le même panel) qui avait mis en avant le fait que 76 % des participants regrettaient leur bureau une semaine après le lancement du confinement en France.
« Notre premier sondage réalisé après quelques jours de confinement nous indiquait que les trois quarts (76 %) des Français en télétravail forcé regrettaient déjà leurs bureaux. Après quatre semaines d’expérimentation nationale du home office, les Français ont non seulement pris l’habitude de travailler de chez eux, mais ils voudront le faire plus souvent après le confinement », commente Frank Zorn, cofondateur de Deskeo.
Seuls 12 % des sondés dans la dernière enquête de Deskeo ne souhaitent pas changer leurs habitudes et attendent de retrouver leur ancien rythme de travail. L’enquête Zippia pour sa part a révélé que 32 % des participants US souhaitent retrouver le bureau.
Le sondage de Livecareer paru en début d’année ouvre une fenêtre sur un détail supplémentaire quant à ce qui concerne ce lot de personnes désireuses de demeurer de façon permanente en télétravail : certaines sont prêtes à abandonner leurs postes si le retour sur site leur est imposé après la pandémie. Dans les chiffres, elles représentent près de 30 % des participants au sondage.
Source : Blind
Et vous ?
Que pensez-vous être la formule adéquate ?
Quelle est l’approche que l’entreprise pour laquelle vous travaillez a adoptée ?
Voyez-vous le télétravail s'imposer comme la norme après la crise de coronavirus ?
Pour quelles raisons aimeriez-vous (n'aimeriez-vous pas) rester en télétravail ?
Iriez-vous jusqu’à abandonner votre poste si le retour sur site à temps complet vous était imposé ?
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