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    Par défaut Peut-on parler de bulle dans l'industrie technologique et est-elle en train d'éclater ?
    Peut-on parler de bulle dans l'industrie technologique et est-elle en train d'éclater ?
    Les données sur les offres d'emploi le suggèrent, mais les experts estiment que c'est le moment idéal pour travailler dans le secteur

    Peut-on parler de bulle dans l'industrie technologique et est-elle en train d'éclater ? De nombreux professionnels de l'industrie technologique se posent ces questions alors que des entreprises de Twitter à Meta en passant par Alphabet ont mis en œuvre des gels d'embauche et des licenciements. Les raisons à l'origine de ces décisions sont diverses : surembauche, conditions macroéconomiques mondiales incertaines, forts vents de la pandémie de Covid-19 et plus encore.

    L'industrie technologique a souffert d'un grave ralentissement ces derniers mois, après un pic de succès alors que le monde s'est replié sur lui pendant la pandémie. Un ralentissement économique mondial, la hausse des taux d'intérêt et les luttes réglementaires ont poussé des entreprises technologiques telles qu'Alphabet et Amazon à ralentir ou à arrêter l'embauche. Fin août, Snap a licencié 1 300 employés et réduit les investissements. Microsoft a licencié environ 1 000 employés dans plusieurs divisions en octobre. Twitter a licencié la moitié de ses effectifs à la suite du rachat de l'entreprise par Elon Musk pour 44 milliards de dollars.

    Au cours de ce qui pourrait être présenté comme le pire mois de l'histoire des travailleurs de la technologie, près de 100 000 d'entre eux ont perdu leur emploi au mois de janvier dans le monde, dominés par des entreprises comme Amazon, Microsoft, Google, Salesforce et autres. Cela signifie que plus de 3 300 employés de la technologie ont perdu leur emploi quotidiennement en moyenne dans plus de 288 entreprises.

    À l'exception d'Apple, toutes les autres grandes entreprises technologiques ont supprimé des emplois, mené par Amazon avec 18 000 suppressions d'emplois, suivi de Google avec 12 000 et Microsoft 10 000 suppressions d'emplois en janvier. Salesforce (7 000), IBM (3 900) et SAP (3 000) sont d'autres entreprises technologiques qui ont annoncé des licenciements en janvier.

    En 2022, plus de 1 000 entreprises ont licencié 154 336 travailleurs, selon les données du site de suivi des licenciements Layoffs.fyi. Ainsi, au total, plus de 250 000 employés d'entreprises technologiques ont perdu leur emploi entre janvier 2022 et janvier 2023.

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    Meta a vu la confusion sur l'avenir de l'entreprise ces derniers mois, car sa plateforme phare Facebook perd de jeunes utilisateurs et elle fait face à des problèmes de revenus en raison des changements dans les politiques de confidentialité d'Apple. Pendant ce temps, les investisseurs ne semblent toujours pas convaincus par le pivot de l'entreprise vers le métavers.

    Aussi, début novembre, l'entreprise a annoncé 11 000 suppressions d'emplois, soit 13 % du nombre total de ses salariés. La raison : l’entreprise opère un réajustement par rapport à des investissements en période de pandémie de coronavirus. Mark Zuckerberg avait pris la décision de les augmenter de façon significative compte tenu de la croissance des revenus de Meta due à l’essor du commerce en ligne. Le fondateur de Facebook reconnaît s’être trompé sur sa prévision qui était de voir la tendance se poursuivre après la fin de la pandémie. Il a également pris un certain nombre d'étapes supplémentaires pour que Meta devienne une entreprise plus légère et plus efficace en réduisant les dépenses discrétionnaires et en prolongeant le gel des embauches jusqu'au premier trimestre.

    Après avoir licencié 11 000 employés, le fondateur et PDG de Meta, Mark Zuckerberg, souhaite désormais que 2023 soit « l'année de l'efficacité ». Si moins de personnel est synonyme de moins de travail fourni, le patron de Meta voit son salut dans l'efficacité et l'efficience du personnel restant. Raison pour laquelle son entreprise a demandé à nombre de ses managers et directeurs de passer à des postes de contributeurs individuels ou de quitter l'entreprise alors qu'elle tente de devenir plus efficace

    Le processus est connu en interne comme un « aplatissement [ndlr. de l'organigramme] », ont déclaré des sources. Les cadres supérieurs partageront la directive avec leurs subordonnés dans les semaines à venir, indépendamment des évaluations régulières des performances de l'entreprise qui sont actuellement en cours, ont déclaré les personnes, qui ont demandé à ne pas être nommées pour discuter d'une question qui n'était pas publique. Les contributeurs individuels ne sont pas en charge des autres et se concentrent plutôt sur des tâches telles que le codage, la conception et la recherche.

    Puis, il y a quelques jours, Meta a annoncé qu'il allait précéder à 10 000 suppressions d'emploi supplémentaires.

    Ci-dessous le communiqué de Mark Zuckerberg pour les plus curieux.

    Meta construit l'avenir de la connexion humaine, et aujourd'hui, je veux partager quelques mises à jour sur notre année d'efficacité qui nous aideront à le faire. Les objectifs de ce travail sont : (1) faire de nous une meilleure entreprise technologique et (2) améliorer notre performance financière dans un environnement difficile afin que nous puissions exécuter notre vision à long terme.

    Notre travail d'efficacité comporte plusieurs flux de travail parallèles pour améliorer l'efficacité organisationnelle, augmenter considérablement la productivité et les outils des développeurs, optimiser le travail distribué, éliminer les processus inutiles, etc. J'ai essayé d'être ouvert sur tout le travail en cours, et bien que je sache que beaucoup d'entre vous sont stimulés par cela, je reconnais également que l'idée de changements organisationnels à venir crée de l'incertitude et du stress. J'espère apporter ces changements d'organisation le plus tôt possible dans l'année afin que nous puissions surmonter cette période d'incertitude et nous concentrer sur le travail critique à venir.

    Voici le calendrier auquel vous devez vous attendre : au cours des deux prochains mois, les dirigeants d'organisation annonceront des plans de restructuration axés sur l'aplanissement de nos organisations, l'annulation de projets moins prioritaires et la réduction de nos taux d'embauche. Avec moins d'embauches, j'ai pris la décision difficile de réduire davantage la taille de notre équipe de recrutement. Nous informerons demain les membres de l'équipe de recrutement s'ils sont concernés. Nous prévoyons d'annoncer des restructurations et des licenciements dans nos groupes technologiques fin avril, puis dans nos groupes commerciaux fin mai. Dans un petit nombre de cas, il peut s'écouler jusqu'à la fin de l'année pour achever ces changements. Nos calendriers pour les équipes internationales seront également différents et les dirigeants locaux donneront plus de détails. Dans l'ensemble, nous prévoyons de réduire la taille de notre équipe d'environ 10 000 personnes et de fermer environ 5 000 postes vacants supplémentaires où nous n'avons pas encore embauchés.

    Ce sera difficile et il n'y a pas moyen de contourner cela. Cela signifie dire au revoir à des collègues talentueux et passionnés qui ont fait partie de notre succès. Ils se sont dévoués à notre mission et je leur suis personnellement reconnaissant pour tous leurs efforts. Nous soutiendrons les gens de la même manière que nous l'avons fait auparavant et traiterons chacun avec la gratitude qu'il mérite.

    Après la restructuration, nous prévoyons de lever le gel des embauches et des transferts dans chaque groupe. D'autres délais d'efficacité pertinents incluent le ciblage de cet été pour compléter notre analyse de notre année de travail hybride d'apprentissage afin que nous puissions affiner davantage notre modèle de travail distribué. Nous visons également à avoir un flux constant d'améliorations de la productivité des développeurs et des améliorations des processus tout au long de l'année.

    Comme j'ai parlé d'efficacité cette année, j'ai dit qu'une partie de notre travail consistera à supprimer des emplois - et cela servira à la fois à construire une entreprise plus légère et plus technique et à améliorer nos performances commerciales pour permettre notre vision à long terme. Je comprends que cette mise à jour puisse encore sembler surprenante, alors j'aimerais exposer un contexte plus large sur notre vision, notre culture et notre philosophie de fonctionnement.

    Construire une meilleure entreprise technologique

    Chaque jour, Meta crée de nouvelles façons pour les gens de se sentir plus proches. Il s'agit d'un besoin humain fondamental qui peut être plus important que jamais dans le monde complexe d'aujourd'hui. Un jour, nous espérons permettre à chaque personne de ressentir un sentiment de connexion aussi fort que celui que vous ressentez lorsque vous êtes physiquement avec quelqu'un que vous aimez.

    Nous effectuons un travail de premier plan sur un large éventail de technologies de pointe, puis nous transformons cela en produits inspirants qui améliorent la vie des gens. Nous le faisons avec l'IA pour vous aider à vous exprimer de manière créative et à découvrir de nouveaux contenus, avec le métavers pour offrir un sentiment réaliste de présence, avec de nouveaux formats de médias pour créer des expériences plus riches, avec le chiffrement pour vous permettre de communiquer en privé de plus en plus de façons, et avec des outils commerciaux pour aider à atteindre les clients, créer des opportunités et développer l'économie.

    En termes simples : si vous voulez inventer l'avenir ou appliquer les meilleures idées pour atteindre les gens à grande échelle, alors Meta est le meilleur endroit pour le faire.

    Dans cet esprit, voici quelques-uns des principes culturels qui guident notre travail d'efficacité pour faire de Meta une entreprise technologique encore plus forte :

    Plus plat est plus rapide

    Il est bien entendu que chaque couche d'une hiérarchie ajoute de la latence et de l'aversion au risque dans le flux d'informations et la prise de décision. Chaque responsable examine généralement le travail et peaufine certaines aspérités avant de l'envoyer plus haut dans la chaîne.

    Au cours de notre année de l'efficacité, nous allons rendre notre organisation plus plate en supprimant plusieurs niveaux de gestion. Dans ce cadre, nous demanderons à de nombreux managers de devenir contributeurs individuels. Nous aurons également des contributeurs individuels qui rapporteront à presque tous les niveaux - pas seulement au bas - afin que le flux d'informations entre les personnes effectuant le travail et la direction soit plus rapide.

    Bien sûr, il y a des compromis. Nous croyons toujours que la gestion de chaque personne est très importante, donc en général, nous ne voulons pas que les gestionnaires aient plus de 10 subordonnés directs. Aujourd'hui, nombre de nos managers n'ont que quelques subordonnés directs. Il était logique d'optimiser la montée en puissance de nouveaux managers et de maintenir la capacité tampon lorsque nous développions notre organisation plus rapidement, mais maintenant que nous ne prévoyons pas d'augmenter les effectifs aussi rapidement, il est plus logique d'utiliser pleinement la capacité de chaque manager et les couches de défragmentation comme autant que possible.

    Plus maigre c'est mieux

    Depuis que nous avons réduit nos effectifs l'an dernier, un résultat surprenant est que beaucoup de choses sont allées plus vite. Rétrospectivement, j'ai sous-estimé les coûts indirects des projets moins prioritaires.

    Il est tentant de penser qu'un projet est net positif tant qu'il génère plus de valeur que ses coûts directs. Mais ce projet a besoin d'un leader, alors peut-être prenons-nous quelqu'un de formidable dans une autre équipe ou peut-être prenons-nous un excellent ingénieur et le mettons dans un rôle de gestion, ce qui à la fois diffuse les talents et crée plus de niveaux de gestion. Cette équipe de projet a besoin d'espace, et peut-être fait-elle basculer son groupe de produits dans son ensemble sur plusieurs étages ou plusieurs fuseaux horaires, ce qui rend désormais la communication plus difficile pour tout le monde. Cette équipe de projet a besoin d'ordinateurs portables et d'avantages RH et peut vouloir recruter plus d'ingénieurs, ce qui nous amène à embaucher encore plus de personnel informatique, RH et de recrutement, et maintenant ces organisations se développent et deviennent également moins efficaces et réactives aux équipes plus prioritaires. Peut-être que le projet a chevauché le travail d'une autre équipe ou peut-être qu'il a construit un système technique sur mesure alors qu'il aurait dû utiliser l'infrastructure générale que nous avions déjà construite, alors maintenant, il faudra se concentrer sur le leadership pour dédupliquer cet effort. Les coûts indirects s'accumulent et il est facile de les sous-estimer.

    Une organisation allégée exécutera ses priorités les plus élevées plus rapidement. Les gens seront plus productifs et leur travail sera plus amusant et épanouissant. Nous deviendrons un aimant encore plus grand pour les personnes les plus talentueuses. C'est pourquoi, au cours de notre Année de l'efficacité, nous nous concentrons sur l'annulation des projets redondants ou moins prioritaires et sur la rationalisation de chaque organisation.

    Garder la technologie au centre de nos préoccupations

    Nous sommes une entreprise technologique et notre résultat ultime est ce que nous construisons pour les gens. Tout le reste que nous faisons est au service de cela.

    Au fur et à mesure de notre croissance, nous avons embauché de nombreux experts de premier plan dans des domaines autres que l'ingénierie. Cela nous aide à créer de meilleurs produits, mais avec de nombreuses nouvelles équipes, il faut une concentration intentionnelle pour s'assurer que notre entreprise reste principalement des technologues.

    Au fur et à mesure que nous ajoutons différents groupes, nos équipes produit embauchent naturellement plus de rôles pour gérer toutes les interactions avec ces autres groupes. Si nous ne rééquilibrions les équipes produit que vers l'ingénierie, ces équipes produits plus légères seraient submergées par le volume d'interactions d'autres groupes.

    Dans le cadre de l'année de l'efficacité, nous nous concentrons sur le retour à un ratio plus optimal d'ingénieurs pour d'autres rôles. Il est important que tous les groupes deviennent plus légers et plus efficaces pour permettre à nos groupes technologiques d'être aussi légers et efficaces que possible. Nous veillerons à continuer de respecter toutes nos obligations critiques et légales à mesure que nous trouverons des moyens de fonctionner plus efficacement.

    Investir dans des outils pour gagner en efficacité

    Nous nous concentrons sur le long terme. Cela signifie investir dans des outils qui nous rendront plus efficaces sur de nombreuses années, pas seulement cette année - qu'il s'agisse de créer des outils d'IA pour aider les ingénieurs à écrire un meilleur code plus rapidement, nous permettant d'automatiser les charges de travail au fil du temps ou d'identifier les processus obsolètes que nous pouvons supprimer progressivement.

    Notre travail d'outillage de développement est en cours et donne de bons résultats. Par exemple, Buck2 est notre nouveau système de build open source qui compile les builds environ 50% plus rapidement afin que les ingénieurs puissent passer plus de temps à itérer et moins de temps à attendre. Notre analyse a révélé que les ingénieurs dont les builds étaient accélérés par Buck2 produisaient souvent beaucoup plus de code.

    Le temps en personne aide à établir des relations et à en faire plus

    Nous sommes attachés au travail distribué. Cela signifie que nous nous engageons également à affiner continuellement notre modèle pour que cela fonctionne aussi efficacement que possible.

    Notre première analyse des données de performance suggère que les ingénieurs qui ont rejoint Meta en personne, puis ont été transférés à distance ou sont restés en personne ont obtenu de meilleurs résultats en moyenne que les personnes qui ont rejoint Meta à distance. Cette analyse montre également que les ingénieurs en début de carrière réussissent mieux en moyenne lorsqu'ils travaillent en personne avec des coéquipiers au moins trois jours par semaine. Cela nécessite une étude plus approfondie, mais notre hypothèse est qu'il est encore plus facile d'établir la confiance en personne et que ces relations nous aident à travailler plus efficacement.

    Dans le cadre de notre Année de l'efficacité, nous nous efforçons de mieux comprendre cela et de trouver des moyens de nous assurer que les gens établissent les liens nécessaires pour travailler efficacement. En attendant, je vous encourage tous à trouver plus d'occasions de travailler avec vos collègues en personne.

    Améliorer la performance des entreprises dans un environnement économique difficile

    En plus de nous aider à bâtir une meilleure entreprise technologique, notre autre objectif pour l'Année de l'efficacité est d'améliorer nos performances commerciales compte tenu de la nouvelle réalité économique. La rentabilité permet l'innovation. Exploiter notre entreprise plus efficacement nous donnera les ressources et la confiance nécessaires pour réaliser notre vision à long terme en produisant des résultats financiers durables qui font de nous une entreprise attrayante pour travailler et dans laquelle investir.

    Lorsque j'ai écrit ma première lettre aux investisseurs lors de notre introduction en bourse, j'ai décrit un principe de base qui est toujours vrai aujourd'hui : « nous ne construisons pas de meilleurs services pour gagner de l'argent ; nous gagnons de l'argent pour construire de meilleurs services ».

    Pendant la majeure partie de notre histoire, nous avons connu une croissance rapide des revenus année après année et avons eu les ressources nécessaires pour investir dans de nombreux nouveaux produits. Mais l'année dernière a été une leçon d'humilité. L'économie mondiale a changé, les pressions concurrentielles se sont accrues et notre croissance a considérablement ralenti. Nous avons réduit nos budgets, réduit notre empreinte immobilière et pris la difficile décision de licencier 13 % de nos effectifs.

    À ce stade, je pense que nous devrions nous préparer à la possibilité que cette nouvelle réalité économique se poursuive pendant de nombreuses années. Des taux d'intérêt plus élevés entraînent une économie plus maigre, une plus grande instabilité géopolitique entraîne une plus grande volatilité et une réglementation accrue entraîne un ralentissement de la croissance et une augmentation des coûts de l'innovation. Compte tenu de ces perspectives, nous devrons fonctionner plus efficacement que lors de notre précédente réduction des effectifs pour assurer le succès.

    Face à cette nouvelle réalité, la plupart des entreprises vont revoir à la baisse leur vision et leurs investissements à long terme. Mais nous avons la possibilité d'être plus audacieux et de prendre des décisions que d'autres entreprises ne peuvent pas. Nous avons donc élaboré un plan financier qui nous permet d'investir massivement dans l'avenir tout en produisant des résultats durables tant que nous gérons chaque équipe plus efficacement. Les changements que nous apportons nous permettront de respecter ce plan financier.

    Je crois que nous travaillons sur certaines des technologies les plus transformatrices que notre industrie ait jamais vues. Notre investissement le plus important consiste à faire progresser l'IA et à l'intégrer à chacun de nos produits. Nous avons l'infrastructure pour le faire à une échelle sans précédent et je pense que les expériences que cela permettra seront incroyables. Notre travail de pointe pour construire le métavers et façonner la prochaine génération de plates-formes informatiques reste également essentiel pour définir l'avenir de la connexion sociale. Et nos applications se développent et continuent de connecter près de la moitié de la population mondiale de nouvelles façons. Ce travail est incroyablement important et les enjeux sont élevés. Le plan financier que nous avons établi nous met en position de le livrer.

    Regarder vers l'avant

    Je reconnais que le partage des plans de restructuration et de licenciements des mois à l'avance crée une période difficile. Mais l'automne dernier, nous avons entendu des commentaires selon lesquels vous vouliez plus de transparence plus tôt dans tout plan de restructuration, c'est donc ce que j'essaie de fournir ici. J'espère que vous donner un calendrier et des principes sur ce à quoi vous attendre nous aidera à traverser les deux prochains mois, puis à aller de l'avant alors que nous mettons en œuvre ces changements qui, je pense, auront un impact très positif sur notre façon de travailler.

    En ce qui concerne la façon dont nous devrions fonctionner pendant cette période, j'encourage chacun d'entre vous à se concentrer sur ce que vous pouvez contrôler. Autrement dit, faites un excellent travail et soutenez vos coéquipiers. Notre communauté est extrêmement résiliente. Le changement n'est jamais facile, mais je sais que nous allons surmonter cela et en sortir une entreprise encore plus forte qui peut créer de meilleurs produits plus rapidement et vous permettre de faire le meilleur travail de votre carrière.


    Est-ce la fin de la partie pour les grandes enseignes de la technologie ?

    Les données sur les offres d'emploi le suggèrent, selon la base de données FRED

    Abréviation de Federal Reserve Economic Data, FRED est une base de données en ligne composée de centaines de milliers de séries chronologiques de données économiques provenant de dizaines de sources nationales, internationales, publiques et privées. FRED, créé et maintenu par le département de recherche de la Federal Reserve Bank of St. Louis, va bien au-delà de la simple fourniture de données : il combine des données avec un mélange d'outils qui aident l'utilisateur à comprendre, interagir avec, afficher et diffuser les données. Essentiellement, FRED aide les utilisateurs à raconter leurs histoires de données.

    Nom : FRED.png
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    Citation Envoyé par FRED
    Nous avons récemment discuté des données sur les emplois dans l'industrie de l'information du Bureau of Labor Statistics des États-Unis : cet article a montré que les licenciements dans l'information étaient élevés par rapport aux licenciements pour l'emploi non agricole dans l'ensemble. Aujourd'hui, nous examinons les données sur les offres d'emploi d'Indeed.com pour répondre à une question connexe : dans quelle mesure les annonces de recherche d'emploi dans l'industrie technologique américaine se comparent-elles au reste du marché du travail ?

    Le graphique FRED ci-dessus puise dans un ensemble de données récemment élargi d'Indeed.com pour comparer les changements dans le niveau des offres d'emploi pour l'industrie technologique avec les changements dans le niveau de toutes les offres d'emploi. La ligne pointillée noire montre la tendance indexée de toutes les offres d'emploi ; la ligne rouge montre la tendance des affichages dans les opérations de technologie de l'information et les postes d'assistance; et la ligne bleue montre la tendance des offres d'emploi en développement de logiciels. Ces données quotidiennes sont rapportées sous la forme d'un indice d'une valeur de 100 au 1er février 2020 et représentent l'évolution du niveau des publications par rapport à cette date.

    Le graphique montre que le niveau global des offres d'emploi a diminué au début de la pandémie de COVID-19, rebondissant aux niveaux d'avant la pandémie 12 mois plus tard. Peu de temps après, et alors que les annonces de recherche d'aide pour les opérations informatiques et la dotation en personnel du service d'assistance sont restées basses, le niveau des offres d'emploi dans le développement de logiciels a commencé à dépasser rapidement la tendance nationale à la hausse.

    À leur apogée fin février 2022, les annonces de recherche d'aide pour la conception d'applications ou de programmes informatiques ont plus que doublé leur niveau de février 2020. En revanche, les effectifs des opérations informatiques et du service d'assistance ont suivi à peu près la tendance nationale. Au cours de la dernière année, la baisse des offres d'emploi en développement de logiciels a été rapide et, encore une fois, a dépassé la baisse progressive des offres d'emploi globales.

    Enfin, d'autres ensembles de données provenant de la même source montrent des hauts et des bas similaires dans d'autres pays du monde. Ainsi, bien que les données d'Indeed.com ne soient pas aussi complètes que les données du BLS, elles suggèrent qu'un cycle à grande échelle de l'emploi dans l'industrie technologique est terminé.
    Malgré de gros licenciements, c'est toujours le moment idéal pour travailler dans la technologie, selon les experts

    Alors que certains analystes technologiques ont averti que la récente vague de licenciements est un signe pour la Silicon Valley que le pire est encore à venir, les experts en milieu de travail disent que ces craintes sont exagérées.

    Megan Slabinski a aidé à recruter et à embaucher des talents technologiques à Seattle pendant près de 25 ans, y compris pendant les récessions de 2008 et 2020.

    « J'ai ressenti de mauvais vents sur le marché du travail pour les travailleurs de la technologie, et ce n'est pas le cas ici », déclare Slabinski, expert en emplois technologiques chez Robert Half. « La plus grande demande et le plus grand besoin que nous constatons pour l'embauche en ce moment, dans presque tous les secteurs, concernent les professionnels de la technologie ».

    Au cours des 12 derniers mois, les entreprises ont dépensé en moyenne 11,7 millions de dollars en personnel informatique, et 78 % des responsables déclarent qu'ils prévoient d'augmenter leur budget et leurs effectifs pour l'embauche en informatique en 2023 afin de pouvoir répondre aux demandes numériques croissantes, selon un nouveau rapport de MuleSoft, qui a interrogé 1 050 chefs d'entreprise à travers le monde. Pour mémoire, le 2 mai 2018, Salesforce a acquis Mulesoft pour 6,5 milliards de dollars dans le cadre d'une transaction en cash et en actions.

    Alors que le rythme et la prévalence de la transformation numérique n'ont cessé d'augmenter au cours de la dernière décennie, la pandémie de Covid-19 « a renversé de l'essence sur les modèles commerciaux traditionnels d'organisation et a accéléré cette tendance - ainsi que le besoin de technologues - pour suivre cette transformation », explique Slabinski.

    Les entreprises des secteurs non technologiques tels que l'éducation, les soins de santé et le gouvernement ont souvent dû rivaliser avec les grandes entreprises technologiques pour attirer les talents, a déclaré Matt McLarty, directeur mondial de la technologie pour MuleSoft.

    « Les entreprises ont désespérément besoin de professionnels de la technologie depuis un certain temps », ajoute-t-il. Maintenant que de plus en plus de travailleurs de la technologie sont sans emploi – ou de plus en plus déçus par les géants de la Silicon Valley – les employeurs des industries non technologiques sont « opportunistes » et « se précipitent ».

    La promesse de Big Tech a peut-être perdu de son éclat pour certains qui recherchent des pâturages plus stables et plus verts – mais à mesure que la technologie devient de plus en plus ancrée dans notre société, explique McLarty, ces emplois deviendront de plus en plus demandés, quelle que soit leur forme l'économie est en place.

    « En fin de compte, l'innovation technologique est une entreprise humaine », dit-il. « Chat GPT ne peut pas tout faire ».

    Sources : FRED, rapport de MuleSoft

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ? Pouvons-nous parler de bulle technologique ? Assistons-nous à l'éclatement de ladite bulle ? Dans quelle mesure ?
    Que pensez-vous de l'avis des experts qui estiment que, malgré les licenciements en masse, c'est le moment idéal pour travailler dans l'industrie ?
    Que pensez-vous de l'analyse de FRED sur les offres d'emplois qui estime que « bien que les données d'Indeed.com ne soient pas aussi complètes que les données du BLS, elles suggèrent qu'un cycle à grande échelle de l'emploi dans l'industrie technologique est terminé » ?
    Une situation qui est propre aux États-Unis ou qui se reflète également dans votre pays ?
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  2. #2
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    Si ces entreprises vont si mal, est-ce que les actionnaires ne touchent plus rien pour le moment ?

  3. #3
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    Si ces entreprises vont si mal, est-ce que les actionnaires ne touchent plus rien pour le moment ?
    Pour bosser avec les plus grosses boites de France, mais aussi des PME, ...
    Si, la bulle est bien réelle.

    J'en ai même qui ne participe plus à payer les frais de nourriture des salariés, tout simplement parce qu'elles ne le peuvent plus à cause de l'augmentation des prix de la nourriture.
    Pour information et pour ne prendre que ça : le saucisson dans une superette était à 5 euros 40 il y a 6 mois, il est à 8 euros 40 aujourd'hui.

    3 euros en plus, à l'échelle du nombre de salariés d'une entreprise, à sortir tous les jours, c'est énorme.

    Pour aller sur le terrain des entreprises Françaises, qui sont le reflet de ce qu'il se passe avec les grosses boites du type GAFAM, elles vont réellement très mal.
    Nous perdons chaque mois des clients historiques et importants, alors que ces boites là étaient des essentielles avec beaucoup de clients.

    Mais les entreprises ne tiennent plus : trop de charges, trop d'impots, inflation, durée du chômage écourtée qui font que les salariés au chômage n'ont plus le temps de retrouver une boite dans la tech (qui est un domaine ou l'on ne claque pas de doigts pour trouver un poste contrairement aux âneries que je lis) et donc ces salariés là sont contraints de prendre des boulots payés une misère, qui les font entrer dans un cycle ou ils sont obligés de faire des crédits pour s'en sortir et les crédits les empêches ensuite d'investir dans du matériel pour aller bosser (voiture, ordinateur), car ils leur ont servi à payer leurs factures, ...

    J'en ai une dizaine dans mon porte feuille, du PDG à 6 000 euros par mois, qui se retrouve au SMIC.
    On peu me dire tant mieux, ça leur fait les pieds, mais ces pdg là, ce sont des patrons qui ne sont pas à faire tourner ces fameuses boites et ne peuvent plus les faires tourner et mettent du coup avec eux, tous les salariés de ces boites dans la misère.

    Et ça, c'est une partie de l'iceberg.
    On demande de plus en plus à l'occident et à l'Europe de faire des efforts : de consommer moins, de produire moins, de faire moins d'enfants, de polluer moins, ...

    Pendant ce temps là, ils laissent carte blanche à l'Afrique pour faire l'exacte inverse.
    Je ne suis pas complotiste, mais vu comment ça s'enchaine, on pourrait limite dire que c'est une tentative de tuer l'occident, qui est minutée, programmée et organisée.

    Il est temps que l'occident se réveil et arrête de se faire rouler dessus, arrête d'accepter de se faire envahir et se ressaisisse.
    Il est aussi temps que l'occident commence à se favoriser entre occidentaux, au lieu de donner des milliards d'aides à tous les autres.

    C'est malheureux, mais nous n'avons plus le choix, il faut privilégier les Français entre eux et donner du travail au Français, avant de le donner à des immigrés et de vouloir aider la terre entière.

    Ce monde idéalise de la gauche aurait pu marcher, si tous les autres pays avait fait pareil, sauf qu'il n'y a que l'occident qui fait ça, et nous sommes entrain d'être dans le cycle du "trop bon, trop con", ou les aides qu'on envoie à tous le monde, ne servent qu'aux autres à devenir encore plus fort, encore plus riche, encore plus dominant, pour mieux nous bouffer.
    A aucun moment en retour ils ont eu l'idée d'être vertueux et ils ne l'auront pas.

    Sauf que je vois de plus en plus apparaitre en parallèle ce qui devait arriver face à ce type d'agression, des extrémismes monter.
    Que ce soit l'extrême gauche et sa bienpensance divine qui se croit au dessus des autres à donner de grande leçon et à participer à tuer le monde occidental ou, l'extrême droite qui veut se renfermer sur elle même.

    Et ça, ça ne présage rien de bon.
    Il n'y aura pas de troisième guerre mondiale, ça, j'en prend le pari, car même poutine n'en a pas envie.

    Mais l'occident va mal : l'asie et l'orient et le monde africain se sont extrêmisé.
    Par exemple en Afrique, on parle d'Afrique souverain, un terme nouveau qui signifie un Afrique d'extrême droite ou seul l'homme noir aurait le droit d'être présent et ou un racisme d'état devrait être normalisé pour interdire l'Afrique à tout ceux qui ne sont pas noir, au nom d'une pseudo colonisation, alors que les premiers à se coloniser entre eux, étaient les Africains.

    Le monde est entré dans du complotisme généralisé ou tout le monde y va de sa théorie et ça, c'était logique, pour la simple raison que la majorité des humains du monde sont des crétins.
    Des crétins au sens premier avec un QI à deux chiffres où quoi que l'on fasse, il y aura malheureusement une injustice sur le plan intellectuel.

    Nous devons absolument entrer dans l'air de l'IA, ou celle-ci doit permettre à tout à chacun d'avoir de quoi se loger et se nourrir sans avoir à travailler.
    Car, c'est soit ça, soit il faut effectivement une troisième guerre mondiale afin de diviser par 10 la population mondiale.

    Sauf que dans cette seconde solution, on sait tous comment ça va se passer : seule la mauvaise herbe va survivre et cela ne ferait que faire sombrer le monde dans les extrémismes religieux, dont certainement, son plus fou d'entre tous prendrait le pas : l'extrémisme musulman.

    C'est ainsi, nous devons composer avec l'humanité telle qu'elle est et il est plus que temps que l'humanité désengorge la Terre en allant sur d'autres planètes.
    Nous sommes à un seuil critique ou il n'y a tout simplement plus le choix que de commencer à envoyer des humains aller vivre sur mars et le faire correctement avec des IA, des robots, ...

    Sinon tout va péter, ça, c'est la réalité de ce qu'il se passe.

    Et le rapport le sujet du thread, qui est "Peut-on parler de bulle dans l'industrie technologique et est-elle en train d'éclater ?"

    Moui : elle n'est pas entrain d'éclater, elle est entrain d'imploser, ce qui est assez différent et a des conséquences qui ne sont clairement pas les mêmes.
    La bulle est entrain de péter de l'extérieur vers l'intérieur et amène avec elle, tout ce qui la rendait stable.

    Les avantagés dans le monde de la tech, ce sont les séniors, par exemple les développeurs séniors, qui eux, vont voir leur demande, pour les Freelances notamment exploser et leur TJM aussi, exploser, mais les juniors eux, qui décident de devenir développeur en 2023, font fausse route.

    Par contre c'est le moment pour les juniors de s'orienter dans les métier du devops, du sysadmin et du réseau en général, car le demande va être exponentielle, il va y avoir besoin de main d'œuvre, jusqu'à ce que les robots soient assez évolués pour faire des taches manuelles.

    Nous entrons dans une air en réalité, totalement imprédictible dans le sens ou ça va être la capacité de l'humain à sortir du communisme et du capitalisme qui va donner le pas sur tout le reste.

  4. #4
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    Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
    J'en ai une dizaine dans mon porte feuille, du PDG à 6 000 euros par mois, qui se retrouve au SMIC.
    On peu me dire tant mieux, ça leur fait les pieds, mais ces pdg là, ce sont des patrons qui ne sont pas à faire tourner ces fameuses boites et ne peuvent plus les faires tourner et mettent du coup avec eux, tous les salariés de ces boites dans la misère.
    Je fais partie de ceux qui aiment bien taper sur les patrons mais
    1. je ne suis pas choqué qu'un patron soit payé 6000€/mois
    2. je suis choqué qu'un patron doivent se payer le SMIC (voir moins). Je sais que ça arrive et je le regrette. Et JAMAIS je ne tapperais sur eux (sauf s'il a tellement d'à coté que son salaire n'est que du bonus)
    Il est temps que l'occident se réveil et arrête de se faire rouler dessus[...]
    Il est aussi temps que l'occident commence à se favoriser entre occidentaux
    L'occident (ou l'Europe), en tant qu'entité n'existe pas, ce n'est - au mieux - que l'aglomérat d'entités qui se mettent cote à cote pour avoir l'air gros mais chacune se regade le nombril et optimise sa position sans se soucier du voisin. Quitte à se détruire à long terme - mais qui se préoccupe du long terme? Ce qui n'ont pas d'ambitions (c'est du sarcasme).
    Dans combien de domaine la France et l'Allemagne préfèrent se faire une guerre industrielle qui les font stagner toutes les deux plutot que d'avancer coté à cote? Et se font donc doubler par quiconque à la volonté et les moyens d'avancer.
    C'est malheureux, mais nous n'avons plus le choix, il faut privilégier les Français entre eux et donner du travail au Français, avant de le donner à des immigrés et de vouloir aider la terre entière.
    J'ai une anecdote :
    Il y a 8 semaines on est venu me voir pour un projet qu'on a décidé de mener dans un "mode dégradé" mais il est de ma responsabilité de prévenir un certain nombre de référents de l'activité.
    Ils ont débattu pendant 8 semaines.
    Nous avions une réunion ce matin :
    1. Pendant la première heure ils ont présenté comment le projet allait être mené, qui a quelle responsabilité, combien de réunion on fait, qui dit quoi, qui fait quoi. On a essayé de les interrompre mais impossible (vous parlerez quand on aura fini de se battre)
    2. Pendant la demie heure suivante on a présenté le résultat du projet, projet qui tourne bien (sur un outil pas terrible) qui respecte les différentes réglementations (qu'on ne connaissait pas forcément au début).
    3. Pendant la dernière demi heure les décideurs ont essayé de démonté notre projet sans succès (il y a pourtant des vraies faiblesses à notre solution).
    4. A la fin de la réunion le directeur nous félicite pour le travail et demande que l'outil soit officiellement utilisé.
    L'occident et l'Europe sont ces décideurs qui agissent en 1 et 3, il n'y a pas de 4 pour siffler la fin de la récré. Ca devrait être le rôle de "l'Europe" mais elle est le décideur qui veut décider de tout.
    Ce monde idéalise de la gauche aurait pu marcher, si tous les autres pays avait fait pareil
    Oui la gauche est un problème mais la concurrence interne est la responsabilité du capitalisme et du libéralisme qui sont des "valeurs de droite"

    Le protectionnisme est autant une valeur de droite (je protège mes actifs, mes valeurs) que de gauche (je protège ma main d'oeuvre, ma matière première) pourtant, comme l'Europe, la politique préfère faire des gueguerres internes qui affaiblissent tout le monde plutot que de se serrer les coudes sur les fondamentaux et se solidifier.

    On est vraiment pas d'accord sur un certains nombres de points, c'est un fait.
    Mais je suis convaincu que si l'occasion (ou la nécessité) se présentait, on serait capable d'avancer ensemble parce que nous partageons les constats et certains obstacles.

  5. #5
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Il y a 8 semaines on est venu me voir pour un projet qu'on a décidé de mener dans un "mode dégradé" mais il est de ma responsabilité de prévenir un certain nombre de référents de l'activité.
    le truc que j'arrive pas à comprendre c'est comment vous fonctionnez dans les entreprises.
    Lorsque vous travaillez sur un projet pendant des mois si ce n'est des années, pas de place pour l'improvisation non ?
    La situation que vous décrivez c'est faire compliqué alors qu'on peut faire simple, je me trompe ?
    Ou alors le problème de votre entreprise c'est des problèmes financiers en trame de fond.

  6. #6
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    J
    L'occident (ou l'Europe), en tant qu'entité n'existe pas, ce n'est - au mieux - que l'aglomérat d'entités qui se mettent cote à cote pour avoir l'air gros mais chacune se regade le nombril et optimise sa position sans se soucier du voisin. Quitte à se détruire à long terme - mais qui se préoccupe du long terme? Ce qui n'ont pas d'ambitions (c'est du sarcasme).
    Quand on ne connait pas l'histoire de France, de l'Europe et plus globalement du monde, c'est ce qu'on pense.
    Si l'on suis ta logique, l'Afrique n'existe pas, ni en tant que continent, ni en tant qu'entité, puisqu'elle n'est composé que de pays divers qui en réalité n'ont pas grand chose à voir.
    Pareil pour l'Asie, l'Amérique.

    L'Europe existe belle et bien, en tant qu'entité et la France là dedans est littéralement le pilier de l'Europe.
    Le premier Roi de France ? Clovis : allemand, et sa femme une italienne.

    Ensembles, ils ont fédérés, de grés ou de forces, les divers pays qui composait la France : Pays Breton, Pays Basque, Pays de la Loire, ...
    Et tout les pays autours, qui composent l'Europe, mais pas que, font parti de l'histoire de France, au sens premier du terme.
    Les cousins, cousines, frères, soeurs, ont le même sang que ceux composant la royauté de l'histoire de France : Italie, Angleterre, ... jusqu'à la Russie ! Et oui, les Russes ont du sang Français !

    Lorsque l'on évoque le termes Français de souche, c'est pour évoquer les Français ayant cette relation sanguine qui a composé l'histoire de France, elle est large, mais elle est belle et bien liées à ce qu'on appel aujourd'hui l'Europe.

    Et, lorsque Robert Schuman et Jean Monnet ont inventé le terme d'"Europe" pour y rassembler ces pays liés par cette sanguinité, ils avaient pensés à une idée bien différente de ce qu'avait ensuite instillés ces malfrats qui ont mis en place le traité de Maastricht à Lisbonne en 1992.

    L'Europe n'a pas été pensé pour être les états unis d'Europe, cela n'a pas de sens, l'Europe a été pensé pour permettre à l'unicité et la singularité de chaque pays qui compose l'Europe, de pouvoir se renforcer grace aux autres, tout en gardant ce qui compose son pays, c'est à dire sa culture, sa monnaie, etc.

    Maastriche à écrasé tout ça et a détruit ce qui faisait l'Europe, et aujourd'hui, on a des gens comme Von Der Leyen, sortie de nulle part, ne représentant personne, étant de véritable escrocs sur pate, qui se prennent pour des Rois et de Reines de l'Europe.

    L'Europe doit être refaite, littéralement de A à Z, mais l'Europe est indispensable et encore une fois, non l'Europe n'est pas "l'aglomérat d'entités qui se mettent cote à cote pour avoir l'air gros mais chacune se regade le nombril et optimise sa position sans se soucier du voisin".

    Ca c'est faux.
    Nous pouvons dire d'ailleurs que l'Occident, est, l'Europe, car comme je te l'ai indiqué, toute l'histoire de l'occident, viens avec l'Europe.
    Ce qui signifie que oui, les Africains ne sont pas, des Européens et des Asiatiques non plus, même si nous avons des histoires communes.

    Par exemple, sur l'Afrique, surtout liés au nord de l'Afrique, avec l'Egypte, qui fait en réalité bien plus parti de l'histoire de l'Europe, que de l'histoire de l'Afrique, pas seulement à cause du fait que le dernier pharaon d'egypte, césarion, était l'union de jules césar, un Européen (un italien) et de Cléopâtre, une syrienne (la première Cléopâtre était syrienne).

    Habitants historique d'egypte qui fut colonisés et génocidés par les peuplades arabes durant les conquêtes musulmanes, mêmes peuplades qui ont asservis en esclavages les blancs, de l'an 300 à l'an 1400 après JC. soit près de 1100 ans d'esclavages des blancs, là ou l'esclavage des noirs a duré au total 300 ans.

    Mais l'idée n'est pas de faire un concours de ces atrocités, mais de repositionner certains faits historiques sur la réalité du fait que le fait d'avoir donné un nom à l'Europe et des symboles, ne découle pas de 1940 avec le plan marshal, mais des milliers d'années qui ont composés l'histoire de l'Europe avec ses premiers pays, ses premières traditions en tant que telle (sinon on pourrait remonter au paléolithique et retomber sur ta logique initiale que je t'ai reproché si l'on faisait ça).

    Bref, tout ça pour dire que si, l'Europe est un projet qui a du sens, n'est pas un conglomérats de pays qui veulent jouer les gros bras face aux autres, mais est la volonté réelle de pays avec des histoires tragiques et inversement incroyables, avec des histoires de gens ayant donnés leurs vies pour que les générations futures aient une vie meilleure et qu'ensemble, ces pays, aillent vers la paix, pour le bien de leur descendance.

    Qu'on leur veuille ou non, on en vois aujourd'hui les fruits : Le chômage, la retraite, les diverses aides sociales, ... qui ne composent pas que la France, mais l'Europe et plus vastement l'occident.

    Le problème, est qu'entre temps, des campagnes massives visant à détruire ce qui faisait la force de l'Europe : son histoire et sa volonté de tirer vers le haut, se sont immiscés, de manières fourbes, par des pays ayant une haine profonde de l'histoire des pays qui composent l'Europe, notamment lié à des guerres historiques.

    En tête, nous pouvons citer les péninsules arabiques, comme le Qatar, qui financent massivement depuis plus de 40 ans, des gens pour les placer à la tête des plus hautes instances des divers pays Européens, jusqu'à l'Europe elle même,
    Source : https://www.challenges.fr/monde/corr...n-garde_839442

    Ces pays là, ne veulent pas sortir de leur idée de conquérir le monde et d'y imposer une vision religieuse, la volonté assumée du Qatar, de la Turquie, ... est littéralement non pas détruire à proprement parlé l'Europe, mais de convertir les européens et d'en faire des zones de conquêtes revendiqués comme étant islamisés.

    Ces débats là, je n'en parle pas non pas pour dire qu'il y a le bien d'un coté et le mal de l'autre, tous les pays du monde ont des choses à se reprocher, absolument tous !
    Et même les divers pays d'Europe, en 2023, ont beaucoup de choses à se reprocher. Nous en avons encore la preuve avec la réforme des retraites.

    Mais ce que je veux dire à travers ça, c'est que même s'il n'y a pas le bien vs le mal dans notre monde, il y a quand même une réalité : des gens qui veulent progresser vs des gens qui veulent stagner Ad vitam æternam.

    Et à choisir, moi, je préfère progresser et, progresser, ne veut pas dire progressiste !
    Progresser, veut dire accepter de se remettre en question et accepter ses erreurs, c'est, je le pense, indispensable et la raison d'être profonde de la vie.

    Le vrai problème de l'occident, ce n'est pas l'occident en soit, c'est sa corruption venue de ses détracteurs.

    Moi, je ne suis pas pour un monde ou l'on serait refermés sur soit, moi, je suis pour un monde ou les notions de pays volent en éclat, mais sur Terre, ça ne sera jamais possible, la Terre est, et restera toujours le berceau des illusions de l'espèce humaine avec ses territoires, ses pays, ses gens qui veulent aller de l'avant, ses gens qui veulent rester pour toujours comme ils sont et ses gens, qui veulent tout détruire car ils estiment qu'au fond, la vie n'est autre qu'une vaste supercherie, puisqu'à la fin, on meurt, quoi que l'on fasse.

    Raison pour laquelle je maintien que le moment est venu pour l'humanité de quitter la terre afin d'arriver à s'extraire de ces pensées et à se repenser loin de toutes les erreurs qui auront toujours lieux sur terre : ses religions, ses jugements, ses pays, ...

  7. #7
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Au cours de ce qui pourrait être présenté comme le pire mois de l'histoire des travailleurs de la technologie, près de 100 000 d'entre eux ont perdu leur emploi au mois de janvier dans le monde, dominés par des entreprises comme Amazon, Microsoft, Google, Salesforce et autres. Cela signifie que plus de 3 300 employés de la technologie ont perdu leur emploi quotidiennement en moyenne dans plus de 288 entreprises.
    Peut-être qu'il y avait trop d'employés qui ne servaient à rien et que maintenant il existe des technologies qui permettent de remplacer des employés.
    Mais c'est bizarre que ces plans de licenciements soient synchronisés…

    Ces histoires de licenciements massifs ne concerne que des très grandes entreprises j'ai l'impression.
    Keith Flint 1969 - 2019

  8. #8
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Peut-être qu'il y avait trop d'employés qui ne servaient à rien et que maintenant il existe des technologies qui permettent de remplacer des employés.
    Mais c'est bizarre que ces plans de licenciements soient synchronisés…

    Ces histoires de licenciements massifs ne concerne que des très grandes entreprises j'ai l'impression.
    C'est pas étonnant, c'est en période de clôture comptable et de communication des résultats financiers.
    L'idée là derrière est de faire grossir les chiffres ou de montrer que des actions ont déjà été accomplies afin de plaire aux actionnaires.

  9. #9
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    Citation Envoyé par fredinkan Voir le message
    c'est en période de clôture comptable
    D'accord, mais pourquoi ça tombe en 2023 ?
    Pourquoi cette clôture comptable ?

    Est-ce que c'est déjà arrivé que plusieurs grosses entreprises licencient en même temps ?
    Keith Flint 1969 - 2019

  10. #10
    Membre extrêmement actif Avatar de Jon Shannow
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    D'accord, mais pourquoi ça tombe en 2023 ?
    Pourquoi cette clôture comptable ?

    Est-ce que c'est déjà arrivé que plusieurs grosses entreprises licencient en même temps ?
    Parce que jusque là, les chiffres étaient en perpétuel hausse, et là, ce n'est plus la cas. Du coup, les gogos investisseurs commencent à se poser des questions, et il faut les rassurer.
    Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
    Au nom du fric, on baisse son froc...

  11. #11
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Mais c'est bizarre que ces plans de licenciements soient synchronisés…
    non rien de bizarre et c'était prévisible.
    Pour la simple raison que la F.E.D. américaine à cause de la poussée inflationniste a augmenté ses taux d'intérêts.
    Donc ça coûte plus cher aux hedges funds et autres fonds d'investissement d'emprunter sur les marchés et au final ça coûte plus cher aux start-ups US qui doivent rembourser l'argent emprunté lors des levées de fonds.

    Etant donné qu'elles sont tout juste rentables et qu'elles doivent atteindre la rentabilité elles sont obligés de licencier des salariés sinon les salaires à verser mangent beaucoup trop de trésorerie pour être rentable.

    Faut pas perdre de vue qu'il y a beaucoup d'entreprises "zombies" dans l'économie américaine comme dans l'économie française ce sont des entreprises qui ont beaucoup de dette et s'il n'y pas assez de rentrée d'argent elles risquent de faire faillite.

    Et c'est la même chose pour l'économie française ne pas perdre de vue que la dette privée des entreprises c'est 3000 milliards de dette les médias français n'en parlent jamais

    La morale de cette histoire allez faire un tour sur societe.com ou verif.com pour voir si votre entreprise ( en France) est en bonne santé financière et encore c'est pas significatif.

    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Est-ce que c'est déjà arrivé que plusieurs grosses entreprises licencient en même temps ?
    -> Orange Business 800 suppressions de postes de prévu
    ->Conduent 300 suppressions de poste
    faut espèrer que la liste ne se rallonge pas

  12. #12
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    ou https://www.pappers.fr/ c'est gratuit les infos

  13. #13
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    Citation Envoyé par Mat.M Voir le message
    Etant donné qu'elles sont tout juste rentables et qu'elles doivent atteindre la rentabilité elles sont obligés de licencier des salariés sinon les salaires à verser mangent beaucoup trop de trésorerie pour être rentable.
    Ouais enfin là on parle de Google, Microsoft, Amazon, donc ça doit être rentable quand même.

    Mais bon ok, on va dire que ces entreprises ont gagné plus d'argent pendant les confinements et que maintenant que c'est fini elles doivent virer du monde.
    Bon après est-ce qu'elles ont autant d'employés qu'avant 2020 ?
    Parce que si ça se trouve elles en ont moins, et du coup elles sont plus rentable qu'avant les confinements.

    =====
    Ça m'étonnerait pas qu'il y a une histoire d'IA en plus.
    Ceux qui parlent d'entreprise et de bourse sont à fond là dedans en ce moment.
    Keith Flint 1969 - 2019

  14. #14
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Ouais enfin là on parle de Google, Microsoft, Amazon, donc ça doit être rentable quand même.
    .
    Amazon c'est tout juste rentable.Faut comprendre la logique derrière c'est que ça coûte très cher de construire des centres de logistiques aux USA et en Europe.
    Parce qu'un centre de logistique là c'est du dur c'est pas des lignes de code sur un serveur sur le Cloud les matériaux de constructions le carburant pour les véhicules de livraison ça coûte
    Sans compter les salaires à verser.
    Là il y a un centre de distribution d'Amazon dans le Nord de la France qui ne sera pas opérationnel,Amazon va le sous louer.
    Et puis avec l'inflation donc la hausse des prix Amazon veut vendre un livre mettons le dernier de Guillaume Musso l'entreprise américaine est contrainte souvent de répercuter la hausse des prix sur les produits qu'elle vend simple règle économique

    Microsoft a de la concurrence tout de même et en s'en rend pas compte mais ne serait-ce qu'avec les utilisateurs de Linux eh bien ça fait des dollars en licence d'OS qui ne tombent pas dans les poches de Microsoft

    Google c'est une entreprise qui tourne avec les recettes publicitaires qui ont été revues à la baisse ces derniers temps à cause de la hausse des prix.
    Donc c'est pareil Google doit maîtriser les coûts de productions pour être à l'équilibre comptablement

  15. #15
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    Je ne trouve pas que c'est une si grosse baisse que ça…

    Alphabet (Google) déçoit avec des revenus et un bénéfice net inférieurs aux attentes
    Son bénéfice net est ressorti inférieur aux prévisions des analystes à 13,6 milliards de dollars, au lieu de 20,6 milliards l'année dernière, d'après son communiqué de résultats. Le titre du numéro un mondial de la publicité en ligne perdait plus de 4% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse. «Il est clair qu'après une période d'accélération significative des dépenses numériques pendant la pandémie, le climat macroéconomique est devenu plus compliqué», a admis d'emblée Sundar Pichai pendant la conférence téléphonique, aux analystes.
    On verra dans les années à venir si avec moins de salariés ils font plus de bénéfice.
    Keith Flint 1969 - 2019

  16. #16
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    On verra dans les années à venir si avec moins de salariés ils font plus de bénéfice.
    surtout s'ils travaillent dans des grosses banques comme la Deutsche Bank
    attention risque de crash imminent comme en 2008 grosse panique boursière en perspective

  17. #17
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    D'accord, mais pourquoi ça tombe en 2023 ?
    Pourquoi cette clôture comptable ?

    Est-ce que c'est déjà arrivé que plusieurs grosses entreprises licencient en même temps ?
    (.../...)
    Il faut noter que déjà en 2001, avant les attentats du 11 septembre, l’économie américaine connaissait un ralentissement de sa croissance économique. Elle faisait suite à l’éclatement de la bulle Internet, cette spéculation qui, tout au long des années 1990, avait conduit à survaloriser des start-ups du numérique et soutenu la croissance économique durant toutes les années de la présidence Clinton. Et plus que les attentats du 11 septembre, c’est un autre évènement qui en cet automne 2001 allait avoir des conséquences économiques de manière plus certaine et durable. L’entrée de la Chine à l’Organisation Mondiale du Commerce en décembre de cette même année constitue probablement et rétrospectivement, un évènement bien plus marquant pour l’économie mondiale mais aussi des États-Unis que l’impact des attentats du 11 septembre 2001.
    (.../...)
    L’échec du cycle de Doha, 20 ans plus tard, en dit long sur le réalisme d’une telle ambition dont il apparaît à l’aune des évolutions de l’économie, mais aussi des relations internationales ou encore des défis mondiaux, qu’elle était et reste plus que jamais une nécessité. Après la pandémie de Covid-19 et ses conséquences, face à l’image délétère que donnent à voir les Occidentaux partout dans le monde et qui menace l’idée même de démocraties, face au changement climatique, à une gouvernance mondiale en panne, à une mondialisation toujours plus questionnée, à des inégalités et des injustices devenues insupportables, saurons-nous renouveler une telle ambition ? Rien n’est moins sûr à l’heure des replis sur soi ou des affrontements pour le leadership mondial.
    Source : 20 ans après, quelles conséquences économiques du 11 septembre ? | IRIS, tribune du 14 septembre 2021 par Sylvie Matelly *

    IRIS (wiki)
    L’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), est une association loi de 1901 créée en 1991 et reconnue d’utilité publique. Il s'agit d'un laboratoire d'idées français, aussi appelé think tank, travaillant sur les thématiques géopolitiques et stratégiques.
    L'IRIS a créé en 2002 IRIS Sup', son école de géopolitique, dispensant des diplômes de niveau bac+4 et bac+5.
    Il est dirigé par Pascal Boniface. Son conseil d'administration est présidé par Alain Richard. (.../...)

    * Directrice adjointe de l'IRIS, économiste (cf. https://www.iris-france.org/experts/sylvie-matelly/)
    « Developpez.com est un groupe international de bénévoles dont la motivation est l'entraide au sens large » (incl. forums developpez.net)
    Club des professionnels en informatique

  18. #18
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    Là vous parlez de l'éclatement de la bulle internet.

    Bulle Internet - Krach boursier de 2001-2002
    La bulle Internet correspond aussi à la période qui a suivi 2000. Beaucoup d'entreprises technologiques réalisaient de bonnes affaires, mais les investisseurs ont largement exagéré l'importance du « très long terme » dans leurs estimations, et négligé de calculer que certaines des sociétés consommaient trop vite leur capital pour espérer atteindre un jour le point d'équilibre.

    Sous la pression de la remontée des taux d'intérêt à long terme (voir graphique ci-contre), la bulle finit par « éclater » à partir de mars 2000, sous forme d'un krach, s'étendant à l'ensemble des bourses et provoquant une récession économique de ce secteur et de l'économie en général.

    Tous les profits réalisés depuis 1995 par les 4 300 sociétés du NASDAQ sont volatilisés par les pertes gigantesques de 2000-2001 (145 milliards de dollars).
    Là j'ai pas l'impression qu'Amazon, Google, Microsoft, etc, soient dans une situation aussi grave.
    Quoi que, il faut bien que la bourse s'effondre un jour ou l'autre, ça fait partie du cycle.
    Keith Flint 1969 - 2019

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