Lui, selon ses dires, ça lui convenait. Cela lui permettait d'avoir une soirée par semaine sans ses enfants et picoler des bières avec ses amis parisiens. Et garder son salaire d'architecte parisien (il pense qu'il pouvait avoir autant sur Toulouse mais il faudrait qu'il cherche assez longuement).
On dira que s'il ne prenait pas l'avion, celui-ci décollera quand même sans lui... on peut longuement faire le débat entre l'offre et la demande, mais j'imagine que la ligne Paris-Toulouse est surtout très politique (pour anecdote, étant habitué aux longs courriers j'arrive souvent plus d'une heure en avance dans la salle d'embarquement. Quand je suis allé à Toulouse, j'ai vu pas moins trois vols AF décoller avant le mien...).Envoyé par TotoParis
Moui, je suis assez pessimiste quant à ce sujet. On aura beau démontrer des effets positifs, s'il y a des lobbys pour l'hypercontrôle, Jacques a dit "Tous sur site" et puis voilà. Paradoxalement, c'est pas ce qui empêché la prolifération des projets en off-shore au début des années 2000, quand on a fait miroiter des gains substantiels. Ce qui a bloqué, c'est les résultats vraiment catastrophiques et se rendre compte qu'on ne contrôle rien. Ça n'empêche pas aujourd'hui de faire du near-shore : de nombreuses boites sous-traitent désormais leur comptabilité en Pologne.
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