Envoyé par
Glutinus
Tu as une source ? Je suis très curieux de voir comment on peut tirer 33% d'une factu à 300 euros.
Oui mais si la démarche est malhonnête pour toi, elle l'est aussi pour les autres prestas. Et ce n'est pas rentable pour la SSII. J'ai menacé de démissionner pour une mission où j'étais certainement rentable pour la SSII. Au final, on m'a sorti en deux-deux (j'avais même pas demandé un réhaussement de salaire alors qu'on me proposait +3K chez Alt-Haine) on m'a félicité... mais parce qu'ils se sont rendus compte que ce client était un mauvais poney (bien que faisant partie des plus grands éditeurs... paient avec du retard... ne cherchent pas forcément des centres de compétences...) et en plus derrière même si j'étais en intercontrat ça a permis d'ouvrir un centre de compétences chez un gros client banque chez lequel ils n'avaient pas encore de projet. Donc a posteriori j'ai eu plein de félicitations, mais j'imagine que ce n'est pas toujours le cas.
Mais dans tous les cas, tant que t'es rentable, les bâtons se transforment en carotte, les carottes en carottissimes, et les carottissimes en excuses, au cas où ça marche...
@Nyx86 Je pense qu'on atteint une sorte de point de non-retour quand au bout de 15 ans on a toujours pas quitté la boite. Alors oui, la population change, en région parisienne avec un Bac+5 si t'as pas bougé dans les 5 ans tu peux être vu comme un loser... chez Choupa-Stevia, on a eu un gros foutage de gueule (le directeur de la Business Unit est venu nous "féliciter personnellement et annoncer nos augmentations indivudellement", nous a annoncé 0 augmentation à chacun, et s'est incrusté au pot avec le client et s'est pavané qu'on a eu les meilleurs augmentations de la Business Unit). A la fin de la mission - j'y suis resté parce que j'ai beaucoup appris de choses - j'étais sur les starting-blocks... et quasiment personne n'est parti dans la foulée alors que c'était de la grande gueule. Après je suis pas en ESN donc pas tout à fait ce que décrit l'auteur du topic.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, cela peut fonctionner pour nombreux d'entre eux ; mais sûrement parce que c'est une boite comme Choupa-Stevia. Pour au moins deux personnes dans mon équipe (une personne dont c'était le premier poste en tant que chef de projet + mon voisin développeur) ils ont évolué en directeur de projets. Tant mieux si ça les intéresse. Peut-être même qu'au niveau salaire ils gagnent plus que moi (je gagne plus au jour en tant que freelance mais tout jour non travaillé me fait baisser, et je sais pas si je tiendrai jusqu'à 65 ans comme ça), mais en regardant la surface sous la courbe, en ayant changé souvent de boite et fait des augmentations express je pense qu'on doit être au même niveau et peut-être que j'ai gagné plus qu'eux... tout en restant technique, mais bon ça c'est un choix de tout un chacun.
Je sais pas comment ça marche aujourd'hui en 2020, mais pour avoir assisté (dans le sens aidé) à des appels d'offres même pour placer trois péquenauds c'est trois jours mais en bossant comme un dingue et en rendant un dossier aux petits oignons. Mais bon, j'avoue que c'est beaucoup de boulot filé à des chefs de projets et consultants en intercontrat alors que beaucoup de commerciaux ne comprennent (toujours) pas ce qu'ils vendent. Je sais pas quel est le taux de transformation positif pour un commercial, mais je suis sûr que pour un consultant placé il se plante quand même 3 ou 4 fois, et c'est autant de temps de préparation d'entretien de perdu (pas forcément beaucoup de travail, ni difficile, mais ça reste des heures incompressibles).
Perso, je suis une flipette, je stresse pour un rien et pourtant j'ai été le premier à partir. Pour beaucoup envoyer une démission au bout d'un an ou deux c'est que dalle, pour moi ça a été un mouvement hautement symbolique et d'une importance capitale, encore aujourd'hui. Donc selon chacun, je peux comprendre que c'est difficile de partir.
Cela dit, je ne comprends pas trop le titre de ton topic et ce que tu essaies d'expliquer, de demander... pourquoi "omerta" ? Tes collègues ne cachent pas qu'ils sont mécontents entre eux, c'est juste qu'ils (comme tout le monde) préfèrent parler dans le dos mais n'osent pas dire en face ce qu'ils pensent. Il y a si peu de départ de ton côté ? N'est-ce pas lié à un contexte de plus ? Tu es dans une zone géographique reculée ? Les profils de tes collègues font qu'ils pensent que c'est difficile de trouver après ?
En réalité, je ne vois pas la différence entre ce que tu racontes d'une société de service, d'une autre société qui ne soit pas dans le service. Tu peux très bien bosser dans la pharmaceutique, l'automobile, l'événementiel, râler "vivement que je quitte cette boite" et ne pas être le premier à le faire...
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