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Salesforce finalise l'acquisition de Slack pour 27,7 milliards de dollars

  1. #1
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    Par défaut Salesforce finalise l'acquisition de Slack pour 27,7 milliards de dollars
    Salesforce est en pourparlers pour racheter Slack, une annonce qui a fait grimper l'action de Slack d'environ 38 %
    Un accord pourrait être annoncé dès la semaine prochaine

    Slack a eu un mauvais parcours depuis son introduction en bourse l'année dernière, six ans après sa création en 2013. Mais les choses pourraient s'arranger si la société venait à être effectivement rachetée par Salesforce, car le prix de son action a fait un bond de près de 38 % à la clôture mercredi, après que le Wall Street Journal (WSJ) a annoncé que la société a été approchée par Salesforce en vue d'un rachat. Toutefois, les investisseurs semblaient peu impressionnés par cette acquisition, car l'action de Salesforce a chuté d'environ 3,5 % à la suite de l'annonce et 5 % à la clôture.

    Salesforce pourrait sauver Slack face à la concurrence agressive de Microsoft Teams

    Slack, détenue par Slack Technologies Limited, est un service de communication et de collaboration d’entreprise qui permet la messagerie individuelle, ainsi que les discussions de groupe et les salles plus structurées où les utilisateurs peuvent se joindre ou être invités à chatter. Il fournit de nombreuses fonctionnalités qui lui ont permis d’être populaire auprès de plusieurs clients gratuits et il compte plus de trois millions de clients payants. Le service Slack se décline plusieurs versions : la version gratuite permet aux utilisateurs de rechercher un nombre limité de messages.

    Les versions payantes, tarifées par utilisateur, offrent une recherche illimitée, des appels de groupe et certains avantages en matière de sécurité. Enfin, les grandes entreprises, les ministères ou d'autres organisations peuvent opter pour une version d'entreprise dédiée, qui est conçue pour regrouper plusieurs espaces de travail Slack. Cependant, avec l'introduction de Teams par Microsoft en 2017, Slack a subi le feu de Microsoft au cours des derniers trimestres, alors que le géant du logiciel basé à Redmond a versé des ressources dans son service concurrent Teams.

    Teams remet en effet en question l'outil de chat de Slack et les fonctionnalités vidéo de Zoom et a connu une énorme croissance de sa clientèle au cours des derniers trimestres. En juillet dernier, Slack a même porté plainte contre Microsoft auprès de Bruxelles pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'avoir illégalement lié son produit Teams à sa suite Office pour éliminer ses concurrents. Avant ça, en mai, le PDG de Slack, Stewart Butterfield, a accusé Microsoft d'user de pratiques malsaines : « Microsoft a peut-être la préoccupation malsaine de chercher à nous tuer, et Teams est le véhicule pour le faire ».

    Ainsi, les analystes estiment que trouver à Slack un siège social parmi les plus grands acteurs technologiques pourrait garantir que Microsoft n'écrase pas Slack sous la majeure partie de son léviathan de vente de logiciels d'entreprise. De même, Salesforce, parfois allié de Microsoft, ne verrait pas un inconvénient à ajouter Slack, qui connaît une croissance plus rapide dernièrement, à ses propres revenus logiciels en expansion. À ce stade, la question se résume au prix. Les investisseurs de Slack ne voudront pas vendre à un prix inférieur à une bonne prime sur le prix par action avant l'introduction en bourse, qui semble maintenant plutôt dépassé.

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    La transaction ne serait pas uniquement profitable à Slack, qui semble n'avoir plus de cartes à jouer pour faire face à l'agressivité de Microsoft Teams, elle devrait l'être également pour le géant des logiciels SaaS, Salesforce. « Ce serait un changement de cap pour Benioff & Co. qui pourrait renforcer son moteur de collaboration et l'empreinte de ses produits, alors que les dépenses liées au cloud computing s'accroissent dans toute l'entreprise », a déclaré Dan Ives de Wedbush Securities, une société privée de services financiers et d'investissement, basée à Los Angeles, à CNBC, en référence au PDG de Salesforce, Marc Benioff.

    Quels avantages Salesforce pourrait-il tirer de l'acquisition de Slack ?

    En effet, Salesforce, le leader mondial des outils de relation client, s'est lancé dans une série d'acquisitions, profitant de l'augmentation de sa capitalisation boursière ces dernières années pour racheter des entreprises en pleine croissance. Elle a acquis MuleSoft, une société de logiciels basée à San Francisco qui fournit des logiciels d'intégration pour connecter des applications, des données et des appareils, pour 6,5 milliards de dollars en 2018. Cela représentait la plus grosse opération jamais réalisée par la société à l'époque, pour aider à connecter les applications dans le cloud.

    L'année suivante, elle a dépensé plus du double de ce montant, soit 15,3 milliards de dollars, pour racheter Tableau Software, une société de visualisation de données. Pour cette fois, l'on ne sait pas encore combien vaudra l'opération. La capitalisation boursière de Slack a augmenté à plus de 20 milliards de dollars à la suite du rapport initial du WSJ. Toutefois, ce qui est certain, c'est que le montant de l'acquisition de Slack dépassera, peut-être largement, celui de Tableau Software et deviendrait ainsi la plus importante acquisition de Salesforce à ce jour si les entreprises vont jusqu'au bout.

    Selon les experts, la raison pour laquelle Salesforce, une énorme société de logiciels avec une forte position sur le marché du CRM, et qui aspire à devenir un acteur encore plus important de la plateforme, voudrait acheter Slack n'est pas immédiatement claire, bien qu'il y ait des avantages possibles. Il y a notamment la possibilité de vendre les produits des deux sociétés à la clientèle de l'autre, ce qui pourrait permettre aux deux parties de se développer. Slack détient une large part de marché au sein de startups à croissance rapide, par exemple, tandis que les produits de Salesforce se trouvent dans une multitude de mégacorps.

    Par ailleurs, alors que Salesforce a racheté Quip pour 750 millions de dollars en 2016, ce qui lui a permis de bénéficier une suite d'outils et de logiciels de productivité de type cloud computing et de groupware, Salesforce Chatter a été le seul outil social de l'arsenal de l'entreprise. L'achat de Slack donnerait au géant de la gestion de la relation client une solide base de discussion et probablement beaucoup de synergie entre les clients et les outils. Cela dit, Slack n'a pas toujours été qu'un simple client de chat, ses cas d'utilisation peuvent être étendus.

    Par exemple, Slack permet, entre autres, aux entreprises d'intégrer des flux de travail, et cela s'intégrerait bien dans la famille de produits Salesforce, qui couvre les ventes, le service, le marketing et bien d'autres choses encore. En outre, il permettrait également aux entreprises de travailler à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'écosystème Salesforce, en créant des flux de travail fluides et intégrés. Bien qu'il soit théoriquement possible de le faire maintenant, si les deux étaient combinés, il est certain que les intégrations seraient beaucoup plus étroites.

    De plus, Holger Mueller, un analyste de Constellation Research, affirme que cela donnerait à Salesforce une source de revenus difficile à trouver, ce qu'elle recherche constamment pour maintenir son moteur de revenus. « Slack pourrait être un bon candidat pour renforcer sa plateforme, mais surtout pour accroître l'utilisation et la "viscosité" des produits Salesforce, car la collaboration n'est pas seulement importante pour le CRM, mais aussi pour la plateforme "work.com" en pleine expansion du fournisseur », a déclaré Holger Mueller. Il a ajouté que ce serait une façon de rivaliser avec Microsoft, qui est devenu un ami et un ennemi.

    Les avantages paraissent évidents, mais les investisseurs semblent septiques

    Les experts s'accordent à dire que Salesforce pourrait faire de l'ombre à Teams s'il venait à racheter Slack. En fait, Microsoft est déjà en concurrence avec Salesforce pour les logiciels de suivi des clients. En 2016, TechCrunch a indiqué que Microsoft envisageait de racheter Slack pour un montant pouvant atteindre 8 milliards de dollars, mais aucun accord n'a été conclu. Plus tard dans l'année, Microsoft a lancé l'application de communication Teams et, depuis 2017, s'est lancé dans une concurrence sans précédent avec Slack.

    « Notre principal concurrent est actuellement Microsoft Corporation », a déclaré Slack lorsqu'il a cherché à devenir une société publique en 2019. Microsoft a une large base de clients qu'elle a pu convertir en Teams, et Salesforce pourrait donner à Slack un avantage similaire. Slack a déclaré pour la dernière fois en octobre 2019 qu'il comptait plus de 12 millions d'utilisateurs actifs par jour. En octobre, Microsoft a annoncé que Teams avait enregistré 115 millions d'utilisateurs actifs par jour, ce qui est un record lorsqu'on s'aperçoit que Teams n'a que 3 ans.

    Au sujet d'u possible de rachat de Slack, les porte-paroles de Salesforce et de Slack n'étaient pas immédiatement disponibles pour commenter. Toutefois, dans la journée d'hier les actions des deux sociétés ont connu des variations, positivement pour l'un et négativement pour l'autre. Depuis l'article du WSJ, les actions de Slack ont grimpé d'un peu moins de 25 % dans l'après-midi du mercredi et de 38 % à la clôture. Aux alentours de 18h hier, Slack valait 36,95 dollars par action, ce qui la valorisait à environ 20,8 milliards de dollars.

    La célèbre ancienne licorne ne valait pas plus de 15,10 dollars par action l'année dernière et sa valeur a atteint désormais 40,07 dollars. À l'inverse, les actions de Salesforce se négociaient à la baisse dans les médias hier dans l'après-midi, avec une chute d'environ 3,5 %. Selon les experts, les investisseurs du pionnier du SaaS basé à San Francisco n'ont pas été impressionnés par l'idée de la fusion avec Slack, ou bien se sont inquiétés du prix qui devrait être exigé pour l'introduction en bourse de 2019. Enfin, selon un rapport de CNBC, les actions de Microsoft ont également légèrement baissé dans la journée d'hier.

    Source : The Wall Street Journal

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l'acquisition de Slack par Salesforce ?
    Selon vous, quels changements cette acquisition pourrait-elle apporter à Slack ?
    Salesforce a-t-il fait un bon choix en misant sur Slack pour consolider et renforcer sa position ?

    Voir aussi

    Slack permet aux clients payants de contrôler leurs clés de chiffrement en version entreprise, avec la possibilité de les révoquer en cas de besoin

    Slack affiche un ralentissement de ses ventes trimestrielles, les actions des entreprises ont chuté de 16 % dans le domaine du commerce élargi

    Slack porte plainte contre Microsoft auprès de Bruxelles pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'avoir illégalement lié son produit Teams à sa suite Office pour éliminer ses concurrents

    Slack bat des records d'utilisation et atteint les 12 millions d'utilisateurs actifs par jour à cause du COVID-19 et la demande pour le travail à distance continue d'augmenter

    Les actions de Slack plongent après qu'il ait prédit une perte plus importante. Toutefois, le PDG a déclaré qu'il faudrait du temps pour que le marché comprenne son entreprise
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  2. #2
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    2019 : « Notre principal concurrent est actuellement Microsoft Corporation »

    Mai 2020 : Le PDG de Slack, Stewart Butterfield, a déclaré plus tôt ce mois-ci que Microsoft Teams n'était pas un concurrent de Slack. Dans un entretien, Butterfield a révélé qu’au sein de sa structure, la société estime que « Microsoft a peut-être la préoccupation malsaine de chercher à nous tuer, et Teams est le véhicule pour le faire ».

    Juillet 2020 : Slack porte plainte contre Microsoft auprès de Bruxelles pour pratiques anticoncurrentielles

    'va falloir se décider un moment ou un autre.

    Par rapport à l'acquisition, si ça peut les faire bouger et innover plutôt que jouer les victimes, ça peut être une bonne chose.

  3. #3
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    Je n'ai jamais bien compris l'intérêt de Slack. Je n'utilise pas non plus les fonctions avancées de Teams. La seule chose qui m'intéresse dans ce logiciel, c'est de pouvoir organiser des conf calls sans que ses interlocuteurs n'aient besoin d'autre chose qu'un navigateur récent sur leur poste.

  4. #4
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  5. #5
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    Par défaut Le rachat de Slack par Salesforce pourrait être annoncé ce mardi
    Le rachat de Slack par Salesforce pourrait être annoncé ce mardi,
    un accord qui associerait deux féroces rivaux de Microsoft

    Slack pourrait bénéficier de nouveaux accès aux entreprises clientes et gagner une puissance de vente et de marketing supplémentaire, si les rapports sur son acquisition imminente par Salesforce venaient à se concrétiser.

    Cette combinaison promet de remédier à l’une des plus grandes faiblesses relatives de Slack dans sa concurrence avec son plus grand rival, Microsoft Teams. La technologie de collaboration de la société de Redmond bénéficie des relations existantes de Microsoft avec les grandes entreprises et organisations qui utilisent Windows, Azure, Office et Dynamics, à tel point que Slack allègue que Microsoft exploite injustement sa position sur le marché pour donner à Teams un avantage indu.

    En effet, en juillet dernier, Slack a annoncé avoir porté plainte contre Microsoft devant la Commission européenne pour pratiques anticoncurrentielles. Dans un communiqué de presse, la messagerie assure que sa plainte apporte des détails sur les pratiques illégales et anticoncurrentielles de Microsoft consistant à abuser de sa position dominante sur le marché pour éteindre la concurrence en violation du droit de la concurrence de l’Union européenne. Elle reproche à Microsoft de profiter de sa position de force sur le segment professionnel pour imposer son service rival Teams et écraser toute concurrence. Elle indique notamment que Microsoft a illégalement lié son produit Teams à sa suite de productivité Office dominante sur le marché, obligeant son installation auprès de millions d'utilisateurs, bloquant sa suppression et cachant le coût réel pour les entreprises clientes. Après examen de la plainte, l'Union européenne décidera d'ouvrir ou non une enquête sur les pratiques de Microsoft.

    « Nous sommes convaincus que nous gagnons sur les mérites de notre produit, mais nous ne pouvons ignorer les comportements illégaux qui privent les clients de l’accès aux outils et aux solutions qu’ils souhaitent », a déclaré Jonathan Prince, vice-président des communications et des politiques chez Slack. « Slack menace la mainmise de Microsoft sur la messagerie professionnelle, la pierre angulaire d’Office, ce qui signifie que Slack menace le verrouillage de Microsoft sur les logiciels d’entreprise. »

    Un accord entre Slack et Salesforce élargirait également la rivalité de longue date entre Salesforce et Microsoft sur le marché plus large des applications commerciales et cloud.

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    Un accord qui associerait deux féroces rivaux de Microsoft

    La combinaison des deux sociétés basées à San Francisco serait « un coup de foudre majeur chez Microsoft », a écrit l'analyste de Wedbush Daniel Ives dans une note publiée lundi. « Pour Microsoft, cela changerait le paysage de manière concurrentielle et ferait de Salesforce un concurrent à surveiller (Dynamics vs CRM) sur le terrain, alors que ces deux piliers vont se faire davantage concurrence sur les opportunités d'un billion de dollars apportées par le cloud au cours de la prochaine décennie. »

    Un accord entre Salesforce et Slack pourrait être annoncé dès ce mardi, a rapporté CNBC, citant des sources qui ont déclaré que l'acquisition valoriserait Slack à un prix supérieur à son cours actuel. La valeur marchande de Slack était de 24 milliards de dollars lundi matin, contre 17 milliards de dollars lorsque le Wall Street Journal a rendu compte pour la première fois des discussions la semaine dernière.

    L'accord associerait donc deux féroces rivaux de Microsoft.

    En mai, le PDG de Slack, Stewart Butterfield, a déclaré que Microsoft Teams n'était pas un concurrent de Slack. Dans un entretien, Butterfield a révélé qu’au sein de sa structure, la société estime que « Microsoft a peut-être la préoccupation malsaine de chercher à nous tuer, et Teams est le véhicule pour le faire ».

    Butterfield a expliqué pourquoi il pense que Microsoft est « préoccupé de façon malsaine » par Slack et compare plus Teams à un concurrent à Zoom. Slack a évidemment ses propres fonctionnalités d'appel vocal et vidéo, mais ce n'est pas l'objectif principal de l'application, et souvent, les entreprises intègrent Zoom ou WebEx de Cisco à la place. Microsoft a déplacé les entreprises de Skype Entreprise vers Teams, qui se concentraient traditionnellement sur les appels vocaux et vidéo.

    En fin de compte, Butterfield pense que Microsoft essaie de forcer la comparaison avec Teams parce que « Microsoft profite de la narration selon laquelle Teams et Slack sont en compétition. Même si la réalité est qu'il s'agit principalement d'un service d'appel vocal et vidéo ».

    Salesforce et Microsoft entretiennent une relation de « frère-ennemi » technologique classique, établissant des partenariats sur certains fronts, mais se faisant le plus souvent concurrence. Lorsque Microsoft a conclu un accord pour acheter LinkedIn pour 26 milliards de dollars en 2016, battant Salesforce lors de l'appel d'offres, le PDG de Salesforce, Marc Benioff, a demandé aux régulateurs d'examiner les implications antitrust.

    Pour Microsoft, les enjeux d'une éventuelle combinaison Salesforce-Slack vont au-delà du marché immédiat de la communication et de la collaboration sur le lieu de travail. Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a souligné l'importance plus grande de Teams pour les activités de Microsoft dans des remarques aux investisseurs en octobre, affirmant que la façon dont Teams intègre une variété d'applications et de services différents entraînera « une croissance significative de l'utilisation, qui pourrait même être supérieure à la croissance observée par le passé sur des outils individuels ».

    « Nous sommes très enthousiastes quant au développement de Teams, car contrairement à tout ce que nous avons fait au niveau de la couche application, Teams est littéralement comme un shell », a déclaré Nadella à l'époque. « Cela a un effet de plateforme.»

    Microsoft a indiqué avoir dépassé les 115 millions d'utilisateurs actifs quotidiens de Teams dans son rapport sur les résultats d'octobre, en hausse de plus de 50 % par rapport à avril. Slack comptait plus de 12,5 millions d'utilisateurs actifs quotidiens en mars. Slack se concentre plutôt sur les entreprises clientes payantes, déclarant qu’elles étaient désormais plus de 133 000 à la fin du trimestre qui s’est achevé en septembre, soit une hausse de 30 % par rapport à l'année précédente.

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    Une acquisition qui pourrait ne pas montrer immédiatement une plus-value

    Les tendances du travail à domicile déclenchées par la pandémie n’ont pas alimenté la croissance de Slack autant que Microsoft, Zoom et d’autres grands acteurs de la technologie de collaboration. Slack s'est associé à Amazon Web Services pour mettre à niveau son infrastructure d'appel vidéo, mais les réunions virtuelles ne font pas partie intégrante de son ensemble de fonctionnalités, laissant une ouverture à ses rivaux.

    « La capacité de Slack à pénétrer les entreprises "mainstream" [Fortune 500] serait vraisemblablement boostée dans le cadre d’un accord avec Salesforce », a écrit Karl Keirstead, un analyste d’UBS, décrivant les « synergies classiques de vente incitative » qui pourraient résulter de l’accord. « Bien que cette source de hausse semble difficile à réfuter, une analyse objective de la dernière acquisition majeure - Tableau - suggère que c'est plus facile à dire qu'à faire. »

    C'était une référence à Tableau Software, la société de visualisation de données basée à Seattle que Salesforce a acquise l'année dernière pour 15,7 milliards de dollars. Au cours des quatre trimestres précédant l'annonce de l'accord, Tableau a enregistré un chiffre d'affaires de 1,19 milliard de dollars en tant qu'entreprise autonome, et Salesforce a déclaré un chiffre d'affaires de Tableau de 1,37 milliard de dollars depuis la conclusion de l'accord, un taux de croissance de 15 % égal à celui affiché par Tableau à son dernier trimestre avant la clôture.

    Cela suggère que Tableau ne voit pas encore d'avantage significatif sur la croissance des ventes suite à l'acquisition de Salesforce, a écrit Keirstead.

    « Cela pourrait provenir du fait que Tableau est resté largement indépendant et que l'on nous dit que l'effort d'intégration des ventes avec Salesforce n'a démarré que récemment »,indique-t-il. « En fin de compte, l'opportunité de vente incitative avec Slack semble importante, mais elle ne doit pas être exagérée. »

    L'intégration de Salesforce et de Tableau a été ralentie l'automne dernier par une révision réglementaire approfondie en Europe, et compliquée cette année par l'impact pratique de la pandémie sur les opérations quotidiennes. Lors d’un entretien, Adam Selipsky, PDG de Tableau, a déclaré que les entreprises travaillaient sur des moyens d'intégrer leurs gammes de produits et leurs efforts de vente et de marketing.

    « Nous pensons qu'à l'avenir, il y aura de grandes synergies où nous pouvons offrir plus de valeur aux clients, et il y aura une plus grande portée où plus de gens peuvent comprendre comment Tableau aide les gens à voir et à comprendre les données », a déclaré Selipsky. « Nous nous sentons donc optimistes quant aux synergies, à l'intégration et au partenariat sur plusieurs fronts commerciaux. »

    Tableau est en concurrence avec la technologie PowerBI de Microsoft, créant de nouveaux parallèles avec la combinaison potentielle Salesforce-Slack.

    Salesforce a dépensé 4,6 milliards de dollars en marketing et en ventes au cours du premier semestre de l'année, soit environ 47 % de ses 10 milliards de dollars de revenus pour la même période. En comparaison, Slack a dépensé 219 millions de dollars en marketing et en ventes au premier semestre, soit un peu plus de la moitié de ses 364 millions de dollars de revenus pour la période.

    Sources : CNBC

    Et vous ?

    Partagez-vous l'avis de l'analyste qui pense que la plus-value de ce rachat pourrait ne pas être observable dans un futur proche ?
    Que pensez-vous du rachat de Slack par Salesforce ?

    Voir aussi :

    Google amorce la fusion de Meet, Chat et Rooms dans Gmail pour ses clients G Suite pour affronter Microsoft Teams et Slack
    Le grand vainqueur de la confrontation entre Slack et Microsoft à propos de Teams en Europe pourrait être Google, qui se prépare à les affronter sur ce terrain
    Slack porte plainte contre Microsoft auprès de Bruxelles pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'avoir illégalement lié son produit Teams à sa suite Office pour éliminer ses concurrents
    AWS lance Amazon AppFlow, un nouveau service d'intégration qui facilite le transfert de données entre les applications AWS et les SaaS comme Google Analytics ou Salesforce
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  6. #6
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    Par défaut Salesforce signe un accord définitif pour l'acquisition de Slack
    Salesforce signe un accord définitif pour l'acquisition de Slack,
    Une opération majeure dans l'industrie des logiciels de gestion

    Après une semaine de rumeurs qui a entraîné une forte hausse de la valeur de Slack sur le marché boursier, Salesforce, une société de services en ligne qui cible les entreprises, a annoncé mardi qu'elle allait acquérir le service de communication sur le lieu de travail Slack pour 27,7 milliards de dollars. L’accord officialisé par la société de gestion de la relation client, qui a récemment dépassé les 20 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel, est l'une des acquisitions les plus conséquentes de ces dernières années dans le secteur des logiciels de gestion et le plus gros achat jamais réalisé par Salesforce.

    Chaque travailleur de chaque entreprise a besoin de communiquer, ce que Slack peut faire avec compétence. De plus, il facilite également la communication externe avec les clients et les partenaires, ce qui devrait être très utile pour une entreprise comme Salesforce et sa gamme d'offres. Si aucune des deux sociétés n'a encore annoncé en détail ce que cet accord signifiera pour les utilisateurs et les clients, un communiqué de presse publié mardi par Salesforce indique que « Slack sera profondément intégré dans chaque "Salesforce Cloud" ».

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    Le cofondateur et PDG de Salesforce, Marc Benioff, n'a pas mâché ses mots en parlant de l’accord : « Stewart et son équipe ont construit l'une des plateformes les plus appréciées de l'histoire des logiciels d'entreprise, avec un écosystème incroyable autour d'elle », a-t-il déclaré. « C'est un match fait au paradis. Ensemble, Salesforce et Slack façonneront l'avenir des logiciels d'entreprise et transformeront la façon dont chacun travaille dans le monde du travail entièrement numérique, où qu'il se trouve. Je suis ravi d'accueillir Slack au sein de Salesforce Ohana une fois la transaction conclue ».

    « Salesforce a lancé la révolution du Cloud, et deux décennies plus tard, nous exploitons toujours toutes les possibilités qu'elle offre pour transformer notre façon de travailler. L'opportunité que nous voyons ensemble est énorme », a déclaré Stewart Butterfield, PDG de Slack. « Comme les logiciels jouent un rôle de plus en plus critique dans la performance de chaque organisation, nous partageons une vision de complexité réduite, de puissance et de flexibilité accrues, et finalement d'un plus grand degré d'alignement et d'agilité organisationnelle. Personnellement, je crois que c'est la combinaison la plus stratégique de l'histoire du logiciel, et j'ai hâte d'y aller ».

    Le nouvel accord met Salesforce davantage sur un pied d'égalité - et en concurrence - avec son rival Microsoft, dont le produit Teams a directement défié Slack sur le marché. Microsoft, qui n'a pas pu acheter Slack dans le passé pour une fraction de ce que Salesforce paie aujourd'hui pour Slack, a fait de Teams une priorité essentielle ces derniers trimestres, détestant céder une partie du marché des logiciels d'entreprise à une autre société.

    On peut lire dans le communiqué que « les actionnaires de Slack recevront 26,79 dollars en espèces et 0,0776 action ordinaire de Salesforce pour chaque action de Slack, ce qui représente une valeur d'entreprise d'environ 27,7 milliards de dollars sur la base du cours de clôture de l'action ordinaire de Salesforce le 30 novembre 2020 », d’après les termes de l'accord.

    Slack était prêt pour une telle acquisition

    Slack s'est transformé d'une startup en pleine expansion – créée en 2009 en tant que société de jeux vidéo – en un concurrent majeur de Microsoft avec plus de 12 millions d'utilisateurs actifs quotidiens en septembre de l'année dernière (et probablement beaucoup plus maintenant, bien que la société n'ait pas divulgué de chiffres concrets). La société a commencé principalement comme une alternative au courrier électronique qui s'adressait aux startups, aux sociétés de médias et à d'autres entreprises à la pointe de la technologie pour mieux gérer la communication entre les bureaux.

    Mais Butterfield, aussi cocréateur de Flickr, et son équipe ont développé Slack pour en faire une suite complète de productivité avec des fonctions de réunion vidéo, d'hébergement de fichiers, d'administration informatique et toutes sortes d'autres fonctionnalités généralement proposées par les grandes entreprises. Au début de cette année, la société a étendu son partenariat avec IBM pour inclure l'ensemble des 350 000 employés de la société.

    Cependant, Slack a également dû faire face à une concurrence féroce non seulement de la part de Microsoft, mais aussi de Facebook (Workplace) et d'autres entreprises qui ont lancé leurs propres versions de plateformes de productivité et de chat de bureau.

    En 2020, Slack avait perdu environ 40 % de sa valeur depuis son entrée en bourse. Avant la fuite de l'accord Salesforce, la société ne valait que quelques dollars par action de plus que son prix de référence de cotation directe. Avec des pertes nettes de 147,6 millions de dollars au cours des deux trimestres se terminant le 31 juillet 2020, malgré la montée en flèche du travail à distance due à covid-19, l'évaluation publique peu inspirante de Slack et son chemin sinueux vers la rentabilité, la société était une cible facile pour une prise de contrôle comme celle-ci. La seule surprise ici est le prix.

    En effet, l'évaluation actuelle de Slack, selon Yahoo et Google Finance, est d'un peu plus de 25 milliards de dollars, ce qui, étant donné sa très modeste variation de prix en dehors des heures de bureau, signifie que le marché a fixé le prix de la société de manière assez efficace. Mais l'évaluation de Slack sur le marché a fait un bond spectaculaire depuis que les rumeurs d'acquisition ont éclaté ; début novembre, les actions de la société étaient évaluées à seulement 24,10 dollars. Après la clôture du marché mardi, les actions ont atteint 43,84 dollars.

    Quant à Salesforce, également un concurrent majeur de Microsoft, mais dans le secteur du Cloud Computing, il vaut près de 220 milliards de dollars et est devenu l'une des plus grandes sociétés de logiciels de la planète, grâce à son logiciel de gestion de la relation client qui aide les entreprises à gérer leurs ventes en ligne. Tant Salesforce que Slack n'ont fait que gagner en vitalité pendant la pandémie de coronavirus, car les entreprises du monde entier se sont miss au travail à distance et ont déplacé une grande partie de leurs activités en ligne.

    Une acquisition qui renforce le portefeuille de services de Salesforce

    Les avantages mutuels pour Slack et Salesforce en tant qu'entreprises sont évidents. Salesforce est en concurrence féroce avec Microsoft pour gagner les entreprises qui sont sur le marché des services et des produits basés sur le Cloud. Microsoft dirige sans doute le concurrent le plus important de Slack, Microsoft Teams, mais Salesforce n'a pas réussi à égaler ni Slack ni Teams avec une offre équivalente.

    Cette combinaison promet de remédier à l’une des plus grandes faiblesses relatives de Slack dans sa concurrence avec son plus grand rival, Microsoft Teams. La technologie de collaboration de la société de Redmond bénéficie des relations existantes de Microsoft avec les grandes entreprises et organisations qui utilisent Windows, Azure, Office et Dynamics, à tel point que Slack allègue que Microsoft exploite injustement sa position sur le marché pour donner à Teams un avantage indu.

    Ce qui a vraiment distingué Slack du lot, du moins au début, c'est sa capacité à s'intégrer à d'autres logiciels d'entreprise. En combinant cela avec des bots, ces assistants numériques intelligents, la société pourrait potentiellement fournir aux clients de Salesforce un lieu de travail central sans changer d'orientation, car tout ce dont ils ont besoin peut être fait dans Slack. L'acquisition de la société renforce ainsi le portefeuille de services de Salesforce, qui tente de conclure des accords avec des entreprises qui feraient de Salesforce un guichet unique pour ces entreprises.

    « En tant que nouvelle interface pour Salesforce Customer 360, Slack transformera la façon dont les gens communiquent, collaborent et agissent sur les informations des clients à travers Salesforce ainsi que sur les informations provenant de toutes leurs autres applications et systèmes commerciaux pour être plus productifs, prendre des décisions plus intelligentes et plus rapides et créer des expériences clients connectées », lit-on dans l'annonce de Salesforce.

    L'accord d'aujourd'hui intervient après l'achat de Quip par Salesforce en 2016 pour 750 millions de dollars. Quip a apporté au géant du SaaS un moyen de partager socialement des documents, et lorsqu'il est associé à l'acquisition de Slack, il donne à Salesforce un outil beaucoup plus solide que son option interne Chatter, une première tentative d'entreprise sociale qui n'a jamais vraiment pris.

    Cependant, bien que Salesforce et Slack aient signé un accord de fusion définitif, l'opération n'est pas définitive. « La transaction devrait être conclue au cours du deuxième trimestre de l'exercice fiscal 2022 de Salesforce, sous réserve de l'approbation des actionnaires de Slack, de l'obtention des autorisations réglementaires requises et des autres conditions de clôture habituelles », a déclaré le communiqué de Salesforce. Le deuxième trimestre de l'année fiscale 2022 de Salesforce se terminera le 31 juillet 2021.

    Source : Communiqué de presse

    Et vous ?

    Que pensez-vous du rachat de Slack par Salesforce ?
    L’intégration de Slack dans Salesforce ouvre-t-elle la voie à la société pour prendre des parts de marché de Microsoft Teams et d’autres concurrents ?

    Voir aussi :

    Salesforce est en pourparlers pour racheter Slack, une annonce qui a fait grimper l'action de Slack d'environ 38 %, un accord pourrait être annoncé dès la semaine prochaine
    Le rachat de Slack par Salesforce pourrait être annoncé ce mardi, un accord qui associerait deux féroces rivaux de Microsoft
    Slack bat des records d'utilisation et atteint les 12 millions d'utilisateurs actifs par jour à cause du COVID-19, et la demande pour le travail à distance continue d'augmenter
    Microsoft sous pression pour améliorer la vidéo de Teams afin d'empêcher les clients de basculer vers Zoom, la vue 2×2 actuelle ne convenant plus alors que le nombre de réunions en ligne augmente
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    Par défaut Salesforce finalise l'acquisition de Slack pour 27,7 milliards de dollars
    Salesforce finalise l'acquisition de Slack pour 27,7 milliards de dollars
    le leader du CRM parie gros sur un avenir dans lequel le télétravail sera omniprésent

    En décembre 2020, Salesforce a signé un accord pour acquérir la plateforme logicielle de messagerie populaire Slack Technologies pour un montant de 27,7 milliards de dollars en cash et en actions, ce qui en fait la plus importante acquisition jamais réalisée par Salesforce. La semaine dernière, le département américain de la Justice a annoncé à la société qu'il avait clos son enquête antitrust sur l'accord, donnant ainsi le feu vert à la clôture de la transaction.

    Le géant du CRM a officiellement clôturé ce mercredi son acquisition record de 27,7 milliards de dollars de l'application de messagerie Slack Technologies. Alors que l'avenir du travail post-COVID fait encore débat, Salesforce estime que les entreprises ont appris l'année dernière que si elles n'ont pas de moyen numérique de se connecter avec leurs employés, clients et partenaires, elles n'ont pas beaucoup de chances de survivre. Salesforce parie gros sur un avenir dans lequel le télétravail sera omniprésent. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui l'ont poussé à faire l'acquisition du service de communication et de collaboration d’entreprise.

    « Ensemble, nous définirons l'avenir des logiciels d'entreprise, en créant le siège numérique qui permet à chaque organisation d'assurer la réussite des clients et des employés depuis n'importe où », a déclaré Marc Benioff, PDG de Salesforce, dans un communiqué. « Les sièges sociaux [des entreprises] ne sont plus à Madison Avenue ou Main Street, ils sont dans le cloud », affirme Salesforce pour illustrer le fait que les employés n'auront plus besoin d'être physiquement dans les locaux de leurs entreprises pour pouvoir travailler. En d'autres termes, les sièges des entreprises ne seront plus physiques, mais plutôt numériques. « Chaque entreprise, dans chaque secteur, doit être optimisée pour une expérience client, employé et partenaire digital-first », a déclaré la société.

    Le cofondateur et PDG de Slack, Stewart Butterfield, qui continuera à diriger l'entreprise, a qualifié l'accord « d'opportunité unique dans une génération de repenser et de remodeler comment et où nous travaillons ». Pour lui, « Salesforce et Slack sont particulièrement bien placés pour mener ce changement historique vers un monde numérique ».

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    Slack est un service de communication et de collaboration d’entreprise pour la messagerie individuelle, ainsi que les discussions de groupe et les salles plus structurées où les utilisateurs peuvent se joindre ou être invités à chatter. Il fournit de nombreuses fonctionnalités qui lui ont permis d’être populaire auprès de plusieurs clients gratuits et il compte plus de trois millions de clients payants.

    Mais avec l'introduction de Teams par Microsoft en 2017, Slack a connu des secousses. Teams a rapidement gagné du terrain, notamment grâce à la forte présence de Microsoft en entreprise et son intégration avec la suite Office ; une intégration qui n'a d'ailleurs pas été bien accueillie par Slack. En juillet 2020, Slack a donc porté plainte contre Microsoft auprès de Bruxelles pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'avoir illégalement lié son produit Teams à sa suite Office pour éliminer ses concurrents. « Microsoft a peut-être la préoccupation malsaine de chercher à nous tuer, et Teams est le moyen pour le faire », avait déclaré Stewart Butterfield deux mois plus tôt.

    En rejoignant Salesforce, on peut donc dire que Slack gagne du muscle pour pouvoir résister et continuer à se développer face à la pression exercée par Microsoft. Les analystes estimaient en effet que trouver à Slack un siège social parmi les plus grands acteurs technologiques pourrait garantir que Microsoft n'écrase pas la plateforme de communication et de collaboration.

    C'est un accord gagnant étant donné la possibilité de vendre les produits des deux sociétés à la clientèle de l'autre, ce qui pourrait permettre aux deux parties de se développer. Slack détient une large part de marché au sein de startups à croissance rapide, par exemple, tandis que les produits de Salesforce sont utilisés par une multitude de grandes entreprises. Par ailleurs, l'achat de Slack vient renforcer le portefeuille du géant de la gestion de la relation client où Salesforce Chatter a été le seul outil social dans l'arsenal de l'entreprise.

    Sources : Salesforce, Slack

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l'acquisition de Slack par Salesforce et des ambitions des deux entreprises ?
    Ne sont-elles pas trop optimistes par rapport à leur vision de l'avenir du travail post-COVID ?
    Selon vous, dans un monde post-COVID, le télétravail sera-t-il encore assez présent ? Pourquoi ?

    Voir aussi

    Slack permet aux clients payants de contrôler leurs clés de chiffrement en version entreprise, avec la possibilité de les révoquer en cas de besoin
    Slack affiche un ralentissement de ses ventes trimestrielles, les actions des entreprises ont chuté de 16 % dans le domaine du commerce élargi
    Slack porte plainte contre Microsoft auprès de Bruxelles pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'avoir illégalement lié son produit Teams à sa suite Office pour éliminer ses concurrents
    Slack bat des records d'utilisation et atteint les 12 millions d'utilisateurs actifs par jour à cause du COVID-19 et la demande pour le travail à distance continue d'augmenter
    Les actions de Slack plongent après qu'il ait prédit une perte plus importante. Toutefois, le PDG a déclaré qu'il faudrait du temps pour que le marché comprenne son entreprise
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