Starlink prévoit à terme de déployer 35000 minuscules satellite en orbite basse, soit une densité d'un par surface équivalent Belgique, soit 5 départements français. Ce n'est certainement pas ce qui empêchera une fusée de quitter l'orbite terrestre.
La conquête de Mars relève du très long terme sur 30 ans ou 50 ans, il s'agira dans un premier temps de bases minuscules plus petites que les premiers comptoirs de Christophe Colomb, nécessitant de lours investissements. Tellement lourds que ni la NASA ni les Russes ni même les Chinois qui sont les plus ambitieux ne veulent mettre de l'argent sur des tels projets. Quand aux européens n'en parlons pas, ils n'ont même pas de programme habités.
Ici Musk parle à ses aficionados de la première heure et aux nouveaux pour leur vendre du rêve, sachant qu'il doit dans l'intervalle consolider financièrement sa société, ce qui prendra du temps mais est en bonne voie. Aussi il parle de 10 ans pour ne pas faire fuir les actionnaires et maintenir également le cours de l'action, tout comme eurotunnel vendait des actions et promettait du 5-10% par an.
L'important n'est pas réellement que StarX gagne de l'argent, le marché des lanceurs ne dégageant pas assez de bénéfices, l'important est que le court de l'action se maintienne ce qui permettra de dégager de la trésorerie pour les coup durs, et il y en aura. Les marges seront réalisées par Starlink, et elles pourraient être énormes.
Mais ce n'est pas parce Musk envoie des fusées dans l'espace que les chinois mangeront plus ou moins de poisson, ou que les indonésiens couperont plus ou moins de forêt à Bornéo
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