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    Par défaut Sundar Pichai de Google affirme que l'avenir du bureau est aux employés "sur les sites"
    Sundar Pichai de Google affirme que l'avenir du bureau est aux employés "sur les sites",
    La société ayant opté pour des « modèles hybrides » de travail

    Alors que le travail à domicile a été à un moment donné cette année la seule option pour la plupart des entreprises, certaines d’entre elles sont en train de repenser d'autres options de travail à long terme pour leurs employés. Sundar Pichai, PDG de Google, a déclaré la semaine dernière que l'entreprise apporte des changements à ses espaces physiques afin de mieux soutenir les employés à l'avenir - un avenir qui, selon lui, comprendra des « modèles hybrides » de travail, selon la vidéo d’une interview accordée au Time 100 la semaine dernière.

    Google repense ses options de travail à long terme pour ses employés pour les adapter à ce qu'il appelle un espace pour les "on-sites", car la plupart d'entre eux disent ne pas vouloir revenir au bureau à plein temps. Soixante-deux pour cent des employés de Google veulent retourner au bureau à un moment donné, mais pas tous les jours, selon une récente enquête sur les préférences des employés en matière de bureau, publiée la semaine dernière par l'entreprise. Tandis que 20 % n'ont pas du tout l'intention de revenir au bureau.

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    Google travaille donc sur des modèles hybrides, notamment en réaménageant ses bureaux et en imaginant des options de travail à distance à plus long terme, a déclaré Sundar Pichai, PDG d'Alphabet, dans une interview accordée mercredi dernier au Time 100.

    « Je vois l'avenir comme étant définitivement plus flexible », a déclaré Pichai lors de l’entretien à distance. Pichai a été honoré sur la liste des personnes les plus influentes du monde cette année. « Nous croyons fermement qu'en personne, être ensemble, avoir ce sens de la communauté est super important, car chaque fois que vous devez résoudre des problèmes difficiles, vous devez créer quelque chose de nouveau. Nous ne voyons pas cela changer, donc nous ne pensons pas que l'avenir est juste distant à 100 % ou quelque chose comme ça », a-t-il déclaré.

    Google a été l'une des premières grandes entreprises technologiques à annoncer que les employés peuvent continuer à travailler à domicile jusqu'en juillet 2021 dans un contexte de pandémie mondiale. À l'époque, le Wall Street Journal a rapporté que la décision avait été prise en partie pour aider les parents qui travaillent et dont les enfants pourraient apprendre partiellement ou totalement à distance pendant l’année scolaire 2020-2021. Pichai a déclaré que plusieurs facteurs ont été pris en compte dans cette décision.

    « Dès le début, j'ai réalisé que ce serait une période de grande incertitude, alors nous voulions nous appuyer et donner des certitudes là où nous le pouvions », a-t-il déclaré. « La raison pour laquelle nous avons pris la décision de travailler à domicile jusqu'au milieu de l'année prochaine est que nous avons réalisé que les gens faisaient de gros efforts pour planifier... et que cela affectait la productivité ».

    Pichai a déclaré que cette décision à long terme a forcé Google à accepter sa nouvelle réalité selon laquelle le travail à domicile est là pour rester, au moins dans une certaine mesure. Cette planification à long terme arrive au moment où Google, qui a été considéré comme un modèle pour les lieux de travail de la Silicon Valley, révèle lentement plus de détails sur ses plans pour le retour de ses employés au bureau tout en étant en concurrence avec d'autres entreprises technologiques pour les meilleurs talents. En effet, Facebook a annoncé un calendrier similaire, tandis que d'autres entreprises, comme Twitter, ont déclaré que les employés pouvaient travailler à distance « pour toujours ».

    Google a commencé les préparatifs pour ses nouvelles options de travail dès le début de la pandémie et, plus récemment, a apporté des changements, notamment à ses forums de communication interne, a indiqué la CNBC. Selon l’enquête interne de l’entreprise, 15 % des travailleurs ont déclaré qu'ils ne voudraient venir au bureau que de manière "ad hoc" ou pour des événements particuliers. Les raisons pour lesquelles les employés souhaitent retourner au bureau sont le temps passé avec des collègues, la possibilité de socialiser et de meilleures opportunités de collaboration, selon l'enquête.

    Le coût de la vie dans la Bay Area évoqué comme une raison de l’adoption des « modèles hybrides » de travail

    Lors de l’interview, le PDG de Google a également abordé un problème plus vaste pour les habitants de la baie de San Francisco, à savoir l'accessibilité financière. En effet, le coût de la vie dans la Bay Area est devenu, ces dernières années, trop élevé, même pour les employés qui pourraient être considérés comme ayant de hauts revenus dans d'autres régions. Selon un rapport de Smart Asset, San Francisco est la ville la plus chère des États-Unis pour les acheteurs de maison, et toute personne intéressée par l'achat d'une maison dans la ville doit gagner au moins 172 153 dollars pour pouvoir payer son hypothèque.

    En raison du coût élevé du logement, les personnes qui travaillent à San Francisco ou dans les villes avoisinantes, comme Mountain View, où est basé Google, doivent souvent déménager loin de la ville pour pouvoir s'offrir un logement. Il en résulte de longs trajets pour les habitants de la Bay Area. En 2019, une étude réalisée par Apartment List a révélé que plus de 120 000 personnes, appelées "super-navetteurs", faisaient la navette au moins trois heures par jour. Dans certains comtés de la Bay Area, le nombre de super-navetteurs a augmenté de 126 % entre 2009 et 2017, selon l’étude.

    « Cela m'a toujours fait réfléchir - quand je vois des gens faire deux heures de trajet et être loin de leur famille et de leurs amis un vendredi, on se rend compte qu'ils ne peuvent pas avoir de projets », a déclaré Pichai dans l'interview de mercredi, en référence aux longs trajets professionnels de la Silicon Valley. « Je pense donc que nous pourrions faire mieux ».

    L'interview commence à la 12e minute


    Selon Pichai, Google avait depuis longtemps pour philosophie que le bureau devait être amusant et que les frictions devaient être réduites autant que possible - pour des raisons de productivité, a-t-il dit, mais aussi pour améliorer la vie personnelle des employés. Les soumettre à de longs trajets pour se rendre dans un bureau physique ne correspond pas forcément à cette philosophie dans un monde post-coronavirus. Cependant, certains employés qui resteront chez eux ne pourront plus profiter des avantages offerts au bureau, comme les offres de nourriture de Google.

    Le coronavirus a-t-il sonné l’exode des travailleurs de la Silicon Valley vers d’autres zones ?

    La Bay Area pourrait voir une augmentation du nombre de personnes quittant la région à la suite de la pandémie du covid-19. Une récente enquête menée par Blind, une application de chat sur le lieu de travail, a révélé que deux travailleurs techniques sur trois quitteraient la Bay Area s'ils étaient confrontés à une situation de travail permanent à domicile.

    Dans une autre enquête de Hired, un marché de la recherche d'emploi, 42 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles déménageraient dans une ville moins chère si on leur disait de travailler à plein temps depuis leur domicile. Parmi ceux qui ont répondu qu'ils quitteraient la région, 47 % ont déclaré que leur principale motivation pour déménager dans une nouvelle ville serait un coût de la vie moins élevé.

    Bien qu'il ne soit pas encore clair si les rapports sur l'exode de la Silicon Valley sont vrais ou exagérés, certains signes indiquent que la migration a déjà commencé. En mai, un rapport de Redfin, une entreprise de courtage immobilier, a montré que 72 % de ses utilisateurs basés à San Francisco cherchaient un logement en dehors de la ville. Et les données du site de location de maisons Zumper ont montré que les loyers ont chuté dans toute la Bay Area en mai, avec des baisses allant jusqu'à 15,9 % à Mountain View, où Google est basé, et des baisses similaires à Menlo Park, le site de Facebook, et à San Bruno, le site de YouTube.

    Tim Cook s'est dit également impressionné par la capacité de ses employés à travailler à distance et a prédit que certaines nouvelles habitudes de travail subsisteront après la pandémie, alors qu’il s’exprimait sur le télétravail lors de la première journée du festival The Atlantic il y a une semaine. Cependant, il a dit que certaines choses ne continueraient pas à se faire de manière virtuelle.

    « En toute franchise, ce n'est pas comme être ensemble physiquement. Et donc j'ai hâte que tout le monde puisse revenir au bureau. Je ne crois pas que nous allons revenir à ce que nous étions, parce que nous avons découvert qu'il y a des choses qui fonctionnent très bien virtuellement. Mais des choses comme la créativité et l’heureux hasard dont vous parlez, ces choses-là, dépendent du fait que les gens se croisent au cours de la journée », a-t-il ajouté.

    Sources : Vidéo YouTube, Tweet

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Pensez-vous que les nouvelles options hybrides de travail progressivement adoptées permettront de stimuler la productivité plus qu’auparavant ?

    Voir aussi :

    Face à la crise du coronavirus, Google conservera la politique de travail à domicile pour ses employés jusqu'en juin 2021, au lieu de la fin de l'année comme cela fut annoncé, rapporte The WSJ
    Google entend maintenir la majorité de ses employés en télétravail jusqu'en 2021 et n'est pas seul dans ce cas, mais Elon Musk semble pour un retour sur le lieu de service
    Tim Cook à propos des enquêtes antitrust : « Il n'y a pas de monopole ici », « Nous sommes sur des marchés très, très concurrentiels »
    Tim Cook, PDG d'Apple, s'est dit impressionné par la capacité de ses employés à travailler à distance, et déclare que certaines habitudes de travail subsisteront après la pandémie du Covid-19
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  2. #2
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    Loin de moi l'idée de relancer un débat stérile comme il y en a eu des centaines sur le travail à distance, je pense que tout le monde est saturé. Je souhaite simplement partager une réflexion personnelle : "Les équilibres"

    Je ne parle pas seulement de l'équilibre vie privée / vie perso, on le voit également dans l'article, il y a l'équilibre des coûts car les métropoles sont devenues hors de prix, il faut donc des plus gros salaires pour le même niveau de vie, la boucle infernale est lancée...
    Il y a également l'équilibre en terme de liens sociaux physiques, qui dépendent de chacun bien sûr, mais également de l'âge et des situations familiales. à 20 ans, quand on cherche un copain / une copine, c'est appréciable de ne pas passer obligatoirement par une application de rencontre "ces choses-là, dépendent du fait que les gens se croisent au cours de la journée ", aussi.

    On peut également parler d'équilibre business / commercial : si je ne dis pas de bêtises, 80% des emplois en france sont dans le tertiaires aujourd'hui, avec une majorité à Paris, raison pour laquelle beaucoup d'opportunités sont là bas. Des efforts d'infrastructure ont été fait dans le pays pour s'ouvrir aux régions et rééquilibrer les échanges, il ya longtemps déjà (ex: autoroutes). Il y a fort à parier que les besoins des cadres dans la tech (chez Google), notamment celui "des équilibres" (on va l'appeler comme ça) résonne en europe également, et en France en particulier.

    Cela peut prendre du temps, ou aller vite, si l'on se place du point de vue d'une entreprise : un avocat, un banquier, un juriste, un développeur, un directeur financier... ne peuvent ils pas être performant en cadrant une activité basée sur les objectfis, étant légèrement moins payé qu'à paris tout en bénéficiant d'une qualité de vie bien supérieure ?

    J'entends l'argument et les craintes du dépeuplement des zones d'activités hyperconcentrées : les commerces avoisinant, tout l'écosystème qui s'est créé autour des entreprises, ils ont souffert pendant le déconfinement, que vont-ils devenir si l'on "rééquilibre" ?

    Ne s'agit-il pas simplement d'un transfert des ces écosystèmes massifs vers les régions / campagnes ? Réouvrir des restaurants, des services, et des espaces de coworking dans les lieux de vie historiquement dépeuplés pourraît être gagnant / gagnant / gagnant : un développeur pourraît travailler 1 à 2 jour à la maison, 1 à 2 jour dans un espace de coworking pour créer du lien social, proche de chez lui et participer à l'activité des commerces / services de région (restaurants, etc) et quelques jours dans le mois participer à des évènement de son entreprise, pour le coup orientés team building, brain storming sur le mois d'après, etc...

    Ainsi les entreprises réduisent les coûts de structures (location de bureau, bureau non attribués, etc à Paris / grandes villes), les régions se redynamisent, l'immobilier se répartit sur le territoire, la qualité de vie / pouvoir d'achat augmentent pour les salariés sans perdre le lien sociale ni l'attachement à l'entreprise.

    Cela peut fonctionner car justement, 80% de l'activité en France est tertiaire, bien sûr ce n'est pas applicanle à tous les métiers, tout le monde n'est pas développeur, ni juriste, ni avocats, etc... mais les emplois induits au déplacement de ces populations apporteraient également des emplois associés : il y aurait plus de besoins en région pour les nounous, les plombiers, les agriculteurs pourraîent vendre en circuit court à plus de monde... etc...

    Il est souvent dit que des fonctionnement aux US sont l'image de ce qui peut arriver en France quelques années plus tard... n'a-t-on pas l'opportunité de voir l'avenir et de refuser certains constats dès aujourd'hui ?
    Au moment où pivoter n'a jamais été aussi vital, les coûts de structures dans la ligne de mire des entreprise, et la recherche de productivité un enjeu de survie... n'est-il pas temps de réellement accompagner un changement choisi plutôt que subit, et qui profiterait à tous ?

    Belle journée
    Nicolas.

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