IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

  1. #1
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Dirigeant
    Inscrit en
    Juin 2016
    Messages
    3 160
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Bénin

    Informations professionnelles :
    Activité : Dirigeant
    Secteur : Aéronautique - Marine - Espace - Armement

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2016
    Messages : 3 160
    Points : 66 257
    Points
    66 257
    Par défaut Une ex-employée de Facebook affirme que l’entreprise a ignoré les manipulations politiques mondiales
    Une ex-employée de Facebook affirme que l’entreprise a ignoré les manipulations politiques mondiales
    ou tardait à agir dans certains cas

    Une ex-employée de Facebook s’affiche désormais comme dénonciateur et a publié un mémo de plus 6 000 mots dans lequel il démontre comment l’entreprise était au courant du fait que les dirigeants des pays du monde entier utilisaient son site pour manipuler les électeurs et n'a pas agi. Selon lui, Facebook a ignoré ou mis du temps pour agir sur la preuve que les faux comptes sur sa plateforme ont sapé les élections et les affaires politiques dans plusieurs pays. Ce rapport intervient à un moment où la société est plus que jamais critiquée sur sa politique de modération.

    Il semble que plus aucun mois ne passe sans que le nom de Facebook soit cité dans un scandale. Cette fois, c’est une employée que Facebook a renvoyée récemment qui est à l’origine de la dénonciation. Sophie Zhang, ancienne spécialiste des données de Facebook, a rédigé un mémo de 6 600 mots au sein duquel elle a donné de nombreux exemples concrets de chefs de gouvernement et de partis politiques en Azerbaïdjan et au Honduras qui ont utilisé de faux comptes ou se sont présentés sous un faux jour pour influencer l'opinion publique dans leur pays.

    Dans d’autres pays, comme l'Inde, l'Ukraine, l'Espagne, le Brésil, la Bolivie et l'Équateur, Zhang a recensé des preuves de campagnes coordonnées de tailles diverses visant à stimuler ou entraver les candidats ou les résultats politiques. Même si Zhang n’a pas toujours précisé dans le rapport qui était derrière ces campagnes, les experts pensent que ce comportement qu’a eu Facebook mérite d’être examiné de près. Toutefois, un autre problème est de savoir par qui cet examen pourrait être fait, car ce sont les élus censés protéger les citoyens de ces attaques qui s’y adonnent finalement.

    « Au cours des trois années que j'ai passées chez Facebook, j'ai découvert de multiples tentatives flagrantes de gouvernements étrangers d'abuser de notre plateforme à grande échelle pour tromper leurs propres citoyens, et de provoquer des nouvelles internationales à de multiples occasions », a écrit Zhang. Son profil LinkedIn indique que celle-ci a travaillé en tant que spécialiste des données au sein de l'équipe “Facebook Site Integrity” qui surveille les faux engagements et qu'elle s'est spécialement concentrée sur les “robots qui influencent les élections et autres".

    Nom : z1.png
Affichages : 1373
Taille : 152,5 Ko

    « J'ai personnellement pris des décisions qui ont affecté des présidents nationaux sans aucune supervision, et j'ai pris des mesures pour les faire appliquer contre tant de politiciens éminents dans le monde que j'ai perdu le compte », a-t-elle confié. Selon les analystes ayant parcouru le mémo, il s’agit d’un compte rendu accablant des échecs de Facebook. C'est l'histoire de Facebook qui a abdiqué sa responsabilité, celle de surveiller et réprimer les activités malveillantes sur son site pouvant affecter le destin politique de nations en dehors des États-Unis ou de l'Europe occidentale.

    C'est en outre l'histoire d'un employé subalterne exerçant des pouvoirs de modération extraordinaires qui ont affecté des millions de personnes sans véritable soutien institutionnel, et le tourment personnel qui s'en est suivi. « Je sais que j'ai du sang sur les mains maintenant », s’est indignée Zhang. L'échec de l’entreprise à éradiquer les bots, ou les comptes automatisés, opérant au nom de personnalités politiques soulève de plus en plus de questions sur l'efficacité avec laquelle elle peut contrôler une plateforme utilisée par plus de 2,7 milliards de personnes.

    Voici par exemple une dénonciation du mémo de Zhang. Elle explique qu’il a fallu neuf mois aux dirigeants de Facebook pour agir dans le cadre d'une campagne organisée “qui a utilisé des milliers de moyens non authentiques afin de donner un coup de pouce massif au président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, pour tromper le peuple hondurien”. Deux semaines après que Facebook ait pris des mesures contre les auteurs de ces actes en juillet, ceux-ci sont revenus, ce qui a entraîné Facebook et les agents derrière les faux comptes dans une partie du jeu de la taupe.

    Zhang a été licenciée en août et a quitté Facebook début septembre. Dans son mémo, elle a spéculé que la raison pour laquelle elle a perdu son emploi chez Facebook est en grande partie due au fait qu'elle a négligé les tâches routinières de son travail afin de se concentrer sur l'activité politique des faux comptes. En réponse aux allégations de son ex-employée, Facebook a déclaré à travers un porte-parole que l’entreprise supprime régulièrement les campagnes d'influence coordonnées et dispose aussi d'une importante équipe travaillant sur la sécurité.

    « Nous avons formé des équipes spécialisées, travaillant avec des experts de premier plan, dans le but d’empêcher les mauvais acteurs d'abuser de nos systèmes, ce qui a abouti à la suppression de plus de 100 réseaux pour comportement coordonné inauthentique », a déclaré lundi Liz Bourgeois, porte-parole de Facebook. « C'est un travail très impliqué que ces équipes effectuent à plein temps. Notre objectif principal est de lutter contre les comportements non authentiques coordonnés, mais nous nous attaquons également aux problèmes de spam et des faux engagements ».

    « Nous étudions minutieusement chaque question, y compris celles que Zhang soulève, avant d'agir ou de faire des déclarations publiques en tant qu'entreprise », a-t-elle continué. Ces révélations de Zhang traduisent en effet un manque de volonté de la part des hauts dirigeants de protéger les processus démocratiques dans les petits pays. Selon Zhang, Facebook a donné la priorité à certaines régions, dont les États-Unis et l'Europe de l'Ouest, et n'a souvent agi que lorsqu'elle a insisté à plusieurs reprises sur cette question dans des commentaires sur Workplace, le babillard interne de l'entreprise réservé aux employés.

    Le rapport de Zhang obtenu et publié lundi par BuzzFeed News continent d’autres révélations que celles-ci et des détails plus approfondis sur la façon dont Facebook s’est privé d’exercer sa responsabilité dans certaines zones du monde. Les premières critiques appellent à mettre en place des lois qui permettront de punir sévèrement voire de fermer entièrement les réseaux sociaux qui se laissent aller à ce type d’agissements. Alors, faut-il en venir à interdire Facebook ? Cette solution est avancée par plusieurs personnes et d’autres appellent à commencer par réduire la taille de l’entreprise.

    Les élections US sont dans environ deux mois et Facebook ne prévoit pas de fermer ses offres publicitaires ou autres formes de campagnes au moins un mois avant le jour du vote. L’entreprise entend permettre aux candidats de mener tout type de campagnes jusqu’à sept jours avant le jour du vote avant de fermer boutique. C’est une approche que beaucoup dénoncent et critiquent, rappelant les événements qui ont eu lieu en 2016 où Cambridge Analytica a pu obtenir et exploiter les données personnelles de millions d'Américains dans le cadre des élections.

    Source : The New York Times

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Scandale Cambridge Analytica : Facebook a perdu plus de 70 Md$ de capitalisation, néanmoins Zuckerberg refuse de répondre aux députés britanniques

    L'Australie engage des poursuites contre Facebook suite au scandale Cambridge Analytica, l'amende pourrait s'élever à 529 milliards de dollars

    Facebook aurait trompé ses utilisateurs sur la façon dont il utilisait leurs numéros de téléphone et son outil de reconnaissance faciale, selon la FTC

    Zuckerberg déclare qu'il espère que Facebook ne détruira pas la société telle que nous la connaissons et n'est pas disposé à supprimer les commentaires "anti-vaxxer" de la plateforme
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
    Expert éminent Avatar de marsupial
    Homme Profil pro
    Retraité
    Inscrit en
    Mars 2014
    Messages
    1 764
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Autre

    Informations professionnelles :
    Activité : Retraité

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2014
    Messages : 1 764
    Points : 7 189
    Points
    7 189
    Par défaut
    rappelant les événements qui ont eu lieu en 2016 où Cambridge Analytica a pu obtenir et exploiter les données personnelles de millions d'Américains dans le cadre des élections.
    J'allais le dire : Cambridge Analytica a fait des émules. L'exode des Royinghas de Birmanie est du à une théorie du complot amplifiée par les algos d'IA de Facebook.
    Repeat after me
    Le monsieur lutte pour la défense des libertés individuelles et collectives

    Repeat after me...

  3. #3
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Madmac
    Homme Profil pro
    Ingénieur développement logiciels
    Inscrit en
    Juin 2004
    Messages
    1 685
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur développement logiciels
    Secteur : Alimentation

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2004
    Messages : 1 685
    Points : 1 376
    Points
    1 376
    Billets dans le blog
    7
    Par défaut
    À moins de ne pas suivre l'actualité politique mondiale, C'est à un prêt comme écrire un article pour dire que l'eau mouille.

    Dans le même sens: le désarroi en direct d'une journaliste qui se fait dire par Newt Gingrish que Georges Soros finance Antifa. Première fois que je voyais ce genre de truc sur Fox, Et pour cette raison, la chef de pupitre n'a pas eu la présence d'esprit d'inventer une perte de communication comme sur CNN.

    Dans Harry Potter, il y avait un personnage dont personne ne disait le nom. Et bien dans les médias américains, il existent.

  4. #4
    Inactif  

    Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2011
    Messages
    3 064
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : Belgique

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2011
    Messages : 3 064
    Points : 4 605
    Points
    4 605
    Par défaut
    Bonjour,

    Une ex-employée de Facebook affirme que l’entreprise a ignoré les manipulations politiques mondiales

    Qu'en pensez-vous ?
    Historiquement quand facebook fut crée c'était pour avoir un mixe entre : forum , tchat , blog , un "annuaire pour retrouver ces connaissances" (dans le style copain d'avant ou page jaune) en version 4XL sans avoir besoin d'avoir une adresse postal/mail ou numéro de téléphone.

    Puis progressivement on est venu greffé du jeux, du divertissement, de la vidéo, de la musique, suivre des personnalités culturel (sportif/chanteur).

    Au départ quand on avait juste l'aspect "divertissement" , c'était plutôt cool.

    Puis au fur et a mesure on est venu autoriser à greffer la pub , les personnalités politiques, les idées politiques/religieuses .

    > Le problème dans la pub c'est qu'il y en a tellement que les fraudeurs en profité, pour industrialiser leur méthodes les plus malsaines , histoire d'avoir le plus de pigeons possibles.

    > En ayant autorisé les groupes sur les thématiques religieuses et politiques , alors la cela a été la catastrophe.

    Faisant parti de plusieurs groupes sur Facebook avec des thématiques comme les voitures de collections, le bricolage, ou encore l'histoire ... Les utilisateurs assistent depuis quelques mois à une forme "d’acharnement" pour censurer les contenus ...

    Dans les constatation faites : des photos de combi ou cox à vendre, comme un chien est présent sur la photo et que la voiture comporte une écrito "a vendre" Facebook bloque ce type de photo pour braconnage et vente prohibé d'animaux. J'ai eu le tour avec un visuel produit en mettant un lien vers casto ou leroy sur un groupe de bricolage. Le visuel comportait un chat sur un bouteille de produit ménagé ... compte bloqué pour suspicion de trafic d'animaux ...

    Les commerçants ne sont pas reste non plus. Un restaurateur qui avait un logo de pigeon/d'hirondelle sur ces menus, s'est vu bloqué la page Facebook pour et cruauté animal ... La pépite revient à un commerçant US qui fabrique des kit custom pour des avions radios commandés. Sur une pub il a noté "making a bomb" ... 3 semaines plutard il recevait la visite du FBI et de la police fédéral US ... Tout cela à cause d'un poste Facebook .

    Maintenant l'histoire peut prêter à sourire ... Beaucoup moins quand cela déclenche un emballement des systèmes de censure et une "vraie enquête" ... En tout cas j'imagine bien la tronche du commerçant apeurer de devoir ce justifier et de la perte de temps au niveau administratif ...

    Même les groupes à thèmes historiques (musée, boutique de souvenir, association de reconstitution ...) , des groupes sont carrément bloqués car le moindre contenu en lien avec la période 39/45 est systématiquement considéré comme raciste ou incitant à la haine ...

    A s'acharner sur ce qui faisant l'essence même de Facebook a ces débuts (loisir, culture, divertissement ... ) , le réseau social va finir par s'autodétruire.

    Le mieux étant d'avoir pourquoi pas "2 facebook" . L'un tourné sur le divertissement. L'autre tourné vers les débats d'idées sur la politique ou la religion. Le facebook actuel est beaucoup trop four tout.

    Alors, faut-il en venir à interdire Facebook ?
    A mon sens les personnalités religieuses ou politiques n'ont rien a faire sur facebook ... Donc oui il y a une forme d'interdiction ou de saucissonnage à pratiquer.

    Le mouvement des gilets jaunes qui est parti de facebook aurait plus de "poids" politique en partant d'un site dedié . En France encore une fois on ne sait plus faire. On sait créer des dizaines de sites pour débattre ... qui sait dans quelques temps les plates formes de débats à thème en ligne seront plus populaire que FB ...

Discussions similaires

  1. Réponses: 122
    Dernier message: 29/08/2020, 10h54
  2. Réponses: 5
    Dernier message: 03/06/2019, 18h19
  3. Réponses: 5
    Dernier message: 31/05/2019, 20h26
  4. Réponses: 5
    Dernier message: 29/01/2019, 13h34
  5. Réponses: 1
    Dernier message: 17/01/2015, 09h49

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo