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Développement 2D, 3D et Jeux Discussion :

DMA : l'UE enquête sur les nouvelles taxes appliquées par Apple à l'App Store


Sujet :

Développement 2D, 3D et Jeux

  1. #481
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    La citation de Crowdstrike est surprenante… Crowdstrike avait un accès noyau que n’ont pas les applications Android. Par ailleurs, je doute que Google ait les moyens de filtrer efficacement toutes les applications malveillantes. D’ailleurs il y a déjà des malwares (TrickMo…)

  2. #482
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    Citation Envoyé par floyer Voir le message
    La citation de Crowdstrike est surprenante… Crowdstrike avait un accès noyau que n’ont pas les applications Android. Par ailleurs, je doute que Google ait les moyens de filtrer efficacement toutes les applications malveillantes. D’ailleurs il y a déjà des malwares (TrickMo…)
    Il y en a même beaucoup, Google n'arrive absolument pas à supprimer à temps les malwares. Plusieurs magasins d'applications tiers sont bien plus sécurisés que le Play Store, à commencé par FDroid.
    Et encore, on parle de malwares "hard", mais si l'on prend les norme d'un antivirus lambda, je suis sûr que Facebook, Instagram ou TikTok serait détectés... Mais comme c'est des grands noms, ça va
    Et je ne parle même pas des outils Google, comme Youtube qui ralenti volontairement l'appareil s'il est utilisé sous Firefox.
    L'entourloupe des systèmes mobiles (Android et IOS) à été de mettre en place une gestion des accès, qui donne à l'utilisateur l'impression que les applications sont légitimes pour pomper allégrement des données personnels.

  3. #483
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    Par défaut Apple fait l'objet d'une action collective anti-concurrentielle au Royaume-Uni pour sa commission de 30%
    Apple fait l'objet d'une action collective anti-concurrentielle, selon laquelle Apple aurait abusé de sa position pour facturer aux clients de l'App Store une commission "excessive et déloyale" de 30 %.

    Apple fait l'objet d'une action collective anti-concurrentielle d'une valeur de 1,5 milliard de livres sterling au Royaume-Uni. La plainte accuse Apple de prélever des frais "excessifs et déloyaux" sur les logiciels téléchargés à partir de son App Store. Apple se défend qu'il n'occupe pas une position dominante sur les marchés plus vastes des transactions et des appareils numériques.

    En août 2024, Patreon a rapporté qu'Apple exige que son application passe au système d'achat intégré d'iOS et menace de retirer l'application de l'App Store si les créateurs utilisent des options de facturation alternatives ou désactivent les transactions sur iOS. Pourtant, passer par le système d'achat intégré d'iOS signifie payer à Apple une taxe de 30 % sur les produits numériques et sur les dons versés aux créateurs. Pour beaucoup, cette exigence d'Apple est un nouvel exemple de l'application inégale des règles de l'App Store, ce qui suscite beaucoup de critiques.

    À cause de ces pratiques, Apple fait face à différentes actions en justice. La plus récente est une action collective anti-concurrentielle, selon laquelle le fabricant de l'iPhone aurait abusé de sa position pour facturer aux clients de l'App Store une commission "excessive et déloyale" de 30 %. Cette plainte de 1,5 milliard de livres sterling (1,8 milliard d'euros) représente le premier procès découlant d'une vague d'actions collectives antitrust intentées au Royaume-Uni contre les grandes entreprises technologiques.

    À moins d'un accord de dernière minute, Apple entamera une épreuve de force devant le Competition Appeal Tribunal (CAT - tribunal d'appel de la concurrence) du Royaume-Uni, qui l'accuse d'avoir abusé d'une position dominante sur le marché pour prélever des commissions allant jusqu'à 30 % sur les achats effectués sur sa place de marché de l'App Store. Ce procès de sept semaines, au cours duquel le nouveau directeur financier d'Apple, Kevan Parekh, doit témoigner, est le dernier en date d'une liste croissante de défis juridiques auxquels sont confrontées les grandes entreprises technologiques dans le monde entier.


    Aux États-Unis, le ministère de la justice a intenté une action contre Apple au motif que les règles de l'App Store ont étouffé la concurrence. Toutefois, Apple est sorti largement indemne d'une bataille juridique sur l'App Store avec le créateur de Fortnite, Epic Games, qui a commencé en 2020 et s'est achevée au début de l'année 2024.

    Les avocats spécialisés dans les affaires antitrust et le secteur du financement des litiges, qui soutient ce type d'affaires, examineront attentivement les procédures de la CAT pour tenter d'évaluer les chances de succès de plusieurs autres procès antitrust intentés contre des groupes technologiques tels qu'Alphabet, Microsoft et Meta.

    L'affaire contre Apple, intentée au nom de millions de consommateurs britanniques, fait suite aux échecs cuisants essuyés en décembre 2024 par deux autres recours collectifs. L'opérateur de télécommunications BT s'est défendu d'avoir surfacturé les clients des lignes terrestres, tandis que Mastercard a réglé un litige concernant les frais de carte pour 200 millions de livres sterling (238 millions d'euros), soit une petite fraction des 14 milliards de livres sterling (17 milliards d'euros) que les plaignants avaient demandés à l'origine.

    Une série de plaintes ont été déposées, souvent contre des entreprises technologiques, en vertu de la législation britannique élaborée il y a une dizaine d'années, qui autorise les actions en justice de masse pour des infractions présumées au droit de la concurrence. Toutefois, les affaires se sont enlisées dans de longs débats de procédure, et l'affaire contre Apple est la première de ce secteur à être jugée.

    L'action collective accuse Apple de Monopole

    Les plaignants, menés par la "représentante du groupe" Rachael Kent, maître de conférences au King's College de Londres, affirment qu'Apple a créé un monopole en obligeant les développeurs de logiciels pour des appareils tels que les iPhones et les iPads à distribuer leurs applications par l'intermédiaire de la boutique d'applications de la société.

    Citation Envoyé par Rachael Kent
    L'App Store était une porte d'entrée brillante pour toute une série de services intéressants et innovants que des millions d'entre nous trouvent utiles, moi y compris. Mais 13 ans après son lancement, il est devenu la seule porte d'entrée pour des millions de consommateurs. Apple garde jalousement l'accès au monde des applications et impose des droits d'entrée et d'utilisation totalement injustifiés.

    Ce comportement est celui d'un monopoleur et est inacceptable. L'utilisation des applications par le commun des mortels ne cesse de croître, et l'année dernière en particulier a accru notre dépendance à l'égard de cette technologie. Apple n'a pas le droit de nous imposer un loyer de 30 % pour une grande partie de ce que nous payons sur nos téléphones, en particulier lorsqu'Apple elle-même nous bloque l'accès à des plates-formes et à des développeurs capables de nous proposer des offres bien plus intéressantes.
    Ils réclament 1,5 milliard de livres sterling (1,8 milliard d'euros) à Apple, arguant que les commissions "excessives et injustes" facturées aux développeurs sont répercutées sur les consommateurs qui téléchargent les logiciels et achètent du contenu ou des services numériques à l'intérieur des applications. Les avocats des plaignants, dirigés par Mark Hoskins KC et Tim Ward KC, devraient affirmer qu'Apple a réalisé des bénéfices "exorbitants", car les commissions sont bien plus élevées qu'elles ne le seraient si les logiciels étaient également disponibles sur des sites tiers rivaux de l'App Store.

    Alors que l'iOS d'Apple est confronté à la concurrence de Google et de son système d'exploitation mobile Android, les plaignants affirment qu'Apple a renforcé son pouvoir de marché au sein de son "écosystème" d'appareils et de logiciels.

    Apple a déclaré que l'action en justice était sans fondement

    Le procès devrait durer plusieurs semaines et, bien qu'il soit difficile de prédire comment l'affaire va se dérouler, Apple reste sur ses gardes. Apple devrait faire valoir que les plaignants ont défini le marché de manière trop étroite, en affirmant qu'il ne comprend que les applications iOS, et qu'il n'occupe pas une position dominante sur les marchés plus vastes des transactions et des appareils numériques.

    Citation Envoyé par Apple
    Nous pensons que cette action en justice est sans fondement et nous nous réjouissons de pouvoir discuter avec le tribunal de notre engagement inébranlable envers les consommateurs et des nombreux avantages que l'App Store et les précieuses technologies d'Apple ont apportés à l'économie de l'innovation au Royaume-Uni.
    "Les commissions prélevées par l'App Store sont très proches de celles prélevées par toutes les autres places de marché numériques", a déclaré la société lorsque l'affaire a été lancée en 2022. La plupart des applications sont proposées gratuitement, sans frais, a ajouté Apple, et la "grande majorité" des développeurs ont droit à une commission réduite de 15 %, conformément aux règles introduites en 2020 pour les petites entreprises dont les applications rapportent moins d'un million de dollars par an.

    Comme elle l'a fait lorsqu'elle a été confrontée à des plaintes similaires concernant les politiques de l'App Store de la part d'Epic Games et de l'application musicale Spotify, Apple devrait dire que sa commission est justifiée par les investissements plus larges qu'elle fait dans sa plateforme, y compris non seulement le traitement des paiements, mais aussi les outils de développement, les examens de sécurité, le marketing et la curation.

    Pour rappel, il y a un an, Apple a été contraint d'ouvrir son App Store dans l'Union européenne. C’est la loi sur les marchés numériques (DMA) qui désigne l’App Store, qui prend une commission allant de 15 à 30% aux développeurs, comme un "gardien" injuste en agissant comme le seul magasin numérique à partir duquel les applications peuvent être vendues et achetées sur les iPhone.

    Source : Dr Rachael Kent, du King's College de Londres

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette plainte est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Apple pourrait-il survivre s'il devait payer une taxe de 30 % sur son chiffre d'affaires ? Certains développeurs affirment que les frais appliqués par Apple dans l'App Store constituent une extorsion

    Microsoft dénonce la commission de 30 % d'Apple : ces frais imposés rendent le lancement de l'application iOS Xbox Cloud Gaming économiquement non viable et donc « impossible »

    Apple cherche à gagner plus d'argent en obligeant Patreon à lui payer une taxe de 30 % sur les dons versés aux créateurs. Le fabricant de l'iPhone continue de s'aliéner les développeurs et les créateurs
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  4. #484
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    Par défaut DMA : l'UE enquête sur les nouvelles taxes appliquées par Apple à l'App Store
    DMA : L'UE enquête sur les « frais de technologie de base » d'Apple, cette nouvelle taxe qui exige que les développeurs paient 0,50 €
    pour chaque première installation annuelle sur son App Store au-delà d'un seuil de 1 million

    La Commission européenne a récemment ouvert une enquête approfondie sur les modifications des frais imposés par Apple sur son App Store, notamment les frais de technologies qui exigent que les développeurs paient 0,50 € pour chaque première installation annuelle au-delà d'un seuil de 1 million. Cette décision intervient après des plaintes de développeurs d’applications et d’observateurs du secteur, qui estiment que ces nouvelles pratiques pourraient violer les règles de concurrence en vigueur dans l’Union européenne.

    Digital Markets Act : vue d'ensemble

    Le DMA (pour Digital Markets Act) est, avec le règlement sur les services numériques (DSA), un des grands chantiers numériques de l’Union européenne.

    Le DMA a pour but de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles des grandes enseignes du numérique, telles que les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), qui ont acquis une position de quasi-monopole sur le marché européen, au détriment des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et du choix des consommateurs. Le DMA impose aux plateformes numériques considérées comme des « gardiennes » du marché, c’est-à-dire celles qui ont un impact significatif sur le marché intérieur et qui servent d’intermédiaires incontournables pour les utilisateurs, de respecter un ensemble d’obligations et d’interdictions, sous peine de sanctions financières pouvant aller jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires mondial.

    Sont présumées être des contrôleurs d’accès, au sens de la nouvelle législation européenne, les entreprises qui :
    • fournissent un ou plusieurs services de plateforme essentiels dans au moins trois pays européens ;
    • ont un chiffre d’affaires ou une valorisation boursière très élevés : 7,5 milliards d'euros au moins de chiffre d'affaires annuel en Europe dans les trois dernières années ou 75 milliards d'euros ou plus de capitalisation boursière durant la dernière année ;
    • enregistrent un grand nombre d’utilisateurs dans l'UE : plus de 45 millions d'Européens par mois et 10 000 professionnels par an pendant les trois dernières années.

    Le 6 septembre 2023, la Commission européenne a publié une première liste de six contrôleurs d'accès. Il s'agit notamment des GAFAM américains Alphabet (Google), Amazon, Apple, Meta (Facebook) et Microsoft ainsi que du groupe chinois ByteDance, propriétaire de TikTok.

    Les entreprises désignées comme gardiennes devront nommer un ou plusieurs responsables de la conformité avec le règlement, sous peine d'amende, et respecter d'ici le 6 mars 2024 une petite vingtaine d’obligations ou d'interdictions, pour chacun de leurs services de plateforme essentiels. Certaines sont applicables à tous, d'autres seront prononcées sur mesure.

    Les contrôleurs d'accès doivent par exemple :
    • autoriser les vendeurs à promouvoir leurs offres et à conclure des contrats avec leurs clients en dehors des plateformes ;
    • rendre aussi facile le désabonnement que l'abonnement à un service de plateforme essentiel ;
    • permettre de désinstaller facilement sur son téléphone, son ordinateur ou sa tablette des applications préinstallées ;
    • rendre interopérables les fonctionnalités de base de leurs services de messagerie instantanée (Whatsapp, Facebook Messenger…) avec leurs concurrents plus modestes ;
    • donner aux vendeurs l'accès à leurs données de performance marketing ou publicitaire sur leur plateforme ;
    • informer la Commission européenne des acquisitions et fusions qu'ils réalisent.

    Et c'est le premier élément qui nous conduit à Apple.

    Nom : dma.png
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Taille : 132,0 Ko

    Insulte éhontée, conformité malveillante, frais inutiles, régime d'extorsion : l'industrie réagit aux changements proposés par Apple en Europe

    Après avoir, sans succès, tenté de se faire retirer de la liste des contrôleurs d'accès, Apple a décidé de plier l'échine... en quelques sortes. L'entreprise a interprété la loi à sa façon et l'a appliquée de façon à dissuader les développeurs de s'essayer à autre chose.

    Apple a fait l'objet d'une enquête de la part de diverses autorités de la concurrence pour avoir obligé les développeurs d'applications qui vendent des produits et des services numériques à utiliser sa solution de paiement in-app (IAP). Apple n'a pas réussi à convaincre les régulateurs de la nécessité de l'IAP obligatoire, et l'article 5, paragraphe 7, du DMA le rend désormais illégal. Apple n'a donc pas d'autre choix que de permettre aux développeurs d'applications d'utiliser un autre prestataire de services de paiement ou d'établir un lien pour l'achat. Mais cette possibilité est soumise à une série de conditions qui dissuaderont les développeurs d'applications d'utiliser des services de paiements alternatifs :
    • Tout d'abord, Apple a décidé de rendre difficile l'utilisation de ces options en obligeant les développeurs d'applications désireux d'utiliser d'autres services de paiement à passer par de multiples étapes. Apple introduit des avertissements destinés à dissuader les utilisateurs d'utiliser les applications.
    • Ensuite, les développeurs d'applications utilisant d'autres options de paiement seront toujours soumis à une commission d'Apple. Cela dissuadera financièrement les développeurs d'applications d'utiliser ces options, car ils n'ont que très peu (voire rien) à y gagner.
    • Enfin, et surtout, les développeurs ne seront pas autorisés à « proposer à la fois l'achat dans l'application et d'autres services de paiements et/ou un lien d'achat aux utilisateurs dans leur application App Store sur la même vitrine ». Cette mesure place également les développeurs d'applications dans une position délicate. S'ils décident d'utiliser une autre option de paiement, non seulement ils ne seront pas incités financièrement à le faire, mais ils perdront probablement des revenus en raison de la réduction du taux de conversion associée aux frictions.

    Apple propose aussi de nouvelles conditions commerciales alternatives pour les applications iOS dans l'UE. Celles-ci comportent trois éléments principaux :
    • « Commission réduite - Les applications iOS sur l'App Store paieront une commission réduite de 10 % (pour la grande majorité des développeurs, et pour les abonnements après leur première année) ou de 17 % sur les transactions de biens et services numériques, quel que soit le système de traitement des paiements choisi » ;
    • « Frais de traitement des paiements - Les applications iOS sur l'App Store peuvent utiliser le traitement des paiements de l'App Store moyennant des frais supplémentaires de 3 %. Les développeurs peuvent utiliser un fournisseur de services de paiement dans leur application ou relier les utilisateurs à un site web pour traiter les paiements sans frais supplémentaires de la part d'Apple » ;
    • « Frais de technologie de base (CTF) - Pour les applications iOS à très fort volume distribuées à partir de l'App Store et/ou d'une place de marché d'applications alternative, les développeurs paieront 0,50 € pour chaque première installation annuelle au-delà d'un seuil de 1 million. Selon les nouvelles conditions commerciales pour les applications européennes, Apple estime que moins de 1 % des développeurs paieront des frais de technologie de base pour leurs applications européennes »

    Ces derniers frais ont fait l'objet d'un nouvel examen de la part de Bruxelles.

    Pourquoi l’UE enquête-t-elle ?

    La Commission européenne s’inquiète de savoir si Apple abuse de sa position dominante sur le marché des plateformes de distribution d’applications pour imposer des conditions déloyales aux développeurs. En vertu des règles européennes, il est illégal pour une entreprise ayant une position dominante d’exercer une influence déloyale qui nuirait à la concurrence ou aux consommateurs.

    Selon Margrethe Vestager, commissaire européenne chargée de la concurrence, « Les plateformes numériques jouent un rôle crucial dans l’économie moderne. Nous devons garantir qu’elles ne tirent pas indûment avantage de leur position pour restreindre l’innovation ou imposer des coûts excessifs. »

    Les frais de « technologie de base » dans le collimateur des régulateurs antitrust

    Les nouveaux frais d'Apple pour les développeurs d'applications ont fait l'objet d'un nouvel examen de la part des régulateurs antitrust de l'Union européenne. Ces derniers craignent qu'ils ne gonflent les coûts pour les fabricants de logiciels, a rapporté Bloomberg News lundi, citant des personnes familières avec le sujet.

    Les régulateurs ont récemment fait circuler une nouvelle série de questionnaires axés sur la nouvelle « redevance de technologie de base » d'Apple, selon le rapport.

    Le nouvel examen de l'UE intervient également à un moment où les patrons des grandes entreprises technologiques ont exhorté le président élu Donald Trump à remettre en question l'examen réglementaire de l'UE à l'encontre des entreprises technologiques américaines.

    La nouvelle taxe de 0,50 euro par application installée imposée aux développeurs a été introduite par l'entreprise pour se conformer à la loi sur les marchés numériques (DMA) de l'Union européenne.

    Selon le rapport, les régulateurs vérifient si les redevances réaménagées pourraient être répercutées sur les consommateurs ou si les développeurs pourraient devoir modifier leurs propres modèles économiques en raison de la nouvelle structure tarifaire d'Apple. Ils ont également demandé si la prédiction de l'entreprise selon laquelle le nouveau système contribuera à réduire les coûts pour les développeurs est exacte ou non.

    Conséquences potentielles pour Apple

    Si l’enquête conclut qu’Apple a enfreint les règles de l’UE, l’entreprise pourrait faire face à des amendes pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires annuel mondial. De plus, l’Union européenne pourrait exiger des changements structurels dans la gestion de l’App Store pour éviter des pratiques anticoncurrentielles à l’avenir.

    Implications pour les développeurs et les consommateurs

    Les développeurs espèrent que cette enquête conduira à une réduction des frais et à une plus grande liberté pour utiliser des systèmes de paiement alternatifs. Pour les consommateurs, cela pourrait se traduire par une baisse des prix des applications et des services numériques.

    Une pression croissante sur les géants de la technologie

    Ce n’est pas la première fois qu’Apple se retrouve sous le feu des projecteurs en Europe. L’entreprise fait déjà l’objet d’autres enquêtes concernant l’App Store, notamment sur l’obligation d’utiliser son propre système de paiement. Ces démarches reflètent une tendance mondiale visant à renforcer la régulation des grandes entreprises technologiques.

    Par ailleurs, d'autres actions ont lieu en Europe hors UE : en août 2024, Patreon a rapporté qu'Apple exige que son application passe au système d'achat intégré d'iOS et menace de retirer l'application de l'App Store si les créateurs utilisent des options de facturation alternatives ou désactivent les transactions sur iOS. Pourtant, passer par le système d'achat intégré d'iOS signifie payer à Apple une taxe de 30 % sur les produits numériques et sur les dons versés aux créateurs. Pour beaucoup, cette exigence d'Apple est un nouvel exemple de l'application inégale des règles de l'App Store, ce qui suscite beaucoup de critiques.

    À cause de ces pratiques, Apple fait face à différentes actions en justice. La plus récente est une action collective anti-concurrentielle, selon laquelle le fabricant de l'iPhone aurait abusé de sa position pour facturer aux clients de l'App Store une commission « excessive et déloyale » de 30 %. Cette plainte de 1,5 milliard de livres sterling (1,8 milliard d'euros) représente le premier procès découlant d'une vague d'actions collectives antitrust intentées au Royaume-Uni contre les grandes entreprises technologiques.

    À moins d'un accord de dernière minute, Apple entamera une épreuve de force devant le Competition Appeal Tribunal (CAT - tribunal d'appel de la concurrence) du Royaume-Uni, qui l'accuse d'avoir abusé d'une position dominante sur le marché pour prélever des commissions allant jusqu'à 30 % sur les achats effectués sur sa place de marché de l'App Store. Ce procès de sept semaines, au cours duquel le nouveau directeur financier d'Apple, Kevan Parekh, doit témoigner, est le dernier en date d'une liste croissante de défis juridiques auxquels sont confrontées les grandes entreprises technologiques dans le monde entier.

    Même son de cloche aux États-Unis où le ministère de la justice a intenté une action contre Apple au motif que les règles de l'App Store ont étouffé la concurrence. Toutefois, Apple est sorti largement indemne d'une bataille juridique sur l'App Store avec le créateur de Fortnite, Epic Games, qui a commencé en 2020 et s'est achevée au début de l'année 2024.


    Conclusion

    Cette enquête de l’Union européenne marque une étape importante dans la lutte pour une concurrence équitable dans l’écosystème numérique. Tandis qu’Apple défend ses politiques en mettant en avant leur importance pour la sécurité et la qualité des services, les régulateurs et les développeurs cherchent à rétablir un équilibre entre innovation, concurrence, et justice économique. La société basée à Cupertino, en Californie, est confrontée à une pression croissante de la part des autorités de régulation aux États-Unis et en Europe en ce qui concerne les frais qu'elle impose aux développeurs tiers distribuant des applications via l'App Store. Elle affirme que 85 % des développeurs présents sur son App Store ne paient aucune commission.

    Source : rapport

    Et vous ?

    Les commissions d’Apple peuvent-elles être justifiées par les investissements réalisés dans l’écosystème App Store (sécurité, infrastructure, etc.) ?

    Quel impact cette taxe a-t-elle sur les petites entreprises et développeurs indépendants ?

    La concurrence sur le marché des systèmes d’exploitation (Android/iOS) est-elle suffisante pour réguler ces pratiques naturellement ?

    La réglementation européenne actuelle est-elle suffisante pour encadrer les grandes plateformes numériques, ou faudrait-il des lois spécifiques ?

    Jusqu’où les régulateurs doivent-ils aller pour protéger les développeurs sans nuire à l’innovation ?

    Dans quelle mesure les décisions européennes pourraient-elles influencer les régulations dans d’autres régions du monde (États-Unis, Asie) ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  5. #485
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    La vraie concurrence (et une baisse des prix) arrivera quand :


    1. Les utilisateurs seront libres d’installer ce qu’ils veulent, comme ils le veulent, sans devoir passer par des bidouilles ou par des Dark Patterns.
    2. Les développeurs pourront choisir librement comment distribuer leurs apps : directement ou via un store. Et pour la distribution directe, aucun frais ni contrôle excessif (à part un éventuel avertissement antivirus pour les apps non signées).



    Aujourd’hui, distribuer une application multiplateforme native est une expérience qui frôle la torture mentale. Voici pourquoi :

    Paiements verrouillés par les stores
    Les stores obligent les développeurs à passer par leur système de paiement exclusif, rendant impossible la gestion d’abonnements multiplateformes. La seule option est de proposer une app gratuite/freemium avec un abonnement payé directement via un site externe (comme Netflix).
    Mais attention : interdiction totale d’expliquer ce fonctionnement dans l’app, la description, ou les avis, sous peine de bannissement. Cela crée une énorme frustration pour les utilisateurs, qui ne comprennent pas comment s’abonner ou, pire, pensent que l’app est entièrement gratuite. Cela se traduit souvent par une avalanche d’avis négatifs, ce qui pénalise encore davantage les développeurs.

    Soumission d’apps : un parcours du combattant
    Chaque soumission est une source de stress. Pour une app simple, ça passe encore. Mais pour une app métier un peu complexe, les demandes de précisions changent à chaque soumission. Ces allers-retours interminables ralentissent tout le processus et usent la patience des développeurs.

    Synchronisation multiplateforme : mission impossible
    Quand vous développez une app multiplateforme, vous voulez que chaque version soit synchronisée. Mais avec les délais de validation variables entre plateformes, cela peut prendre des semaines, voire des mois. Résultat : perte de temps et de revenus, et ces coûts se répercutent sur le prix final.

    Les stores, un risque permanent
    Les stores agissent comme une épée de Damoclès : un changement de politique, un rejet soudain, ou une interprétation floue des règles peuvent tout remettre en question du jour au lendemain.

    La solution : s’éloigner des stores autant que possible.
    Pour notre part, nous privilégions désormais :

    • Les apps natives pour Windows (tant que cette plateforme reste ouverte) et Linux.
    • Les WebApps pour le reste.



    Avec ce modèle, les mises à jour se font en quelques minutes, il n’y a pas de frais excessifs, et nous pouvons maintenir des prix raisonnables. Bonus non négligeable : les développeurs gardent leurs cheveux et leur sérénité .

    Je ne vois pas ce qu’il y a à craindre à laisser plus de liberté aux utilisateurs et aux développeurs. Si les stores sont réellement des eldorados, personne ne voudra aller ailleurs, ni les utilisateurs ni les développeurs. Pourquoi donc imposer des restrictions si leur modèle est si irrésistible ?

  6. #486
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    Par défaut Le Royaume-Uni ouvre une enquête sur les plateformes mobiles de Google et d'Apple
    Le Royaume-Uni ouvre une enquête sur les plateformes mobiles de Google et d'Apple, le régulateur examinera la manière dont les géants de la technologie se concurrencent et traitent les développeurs.

    L'autorité britannique de surveillance de la concurrence s'attaque aux pratiques concurrentielles d'Apple et de Google dans ses magasins d'applications. Apple et Google pourraient être considérés comme ayant un "statut de marché significatif" grâce à leurs "écosystèmes mobiles" et être contraints de modifier leurs systèmes d'exploitation sur le territoire. La date limite de l'enquête est fixée au 22 octobre 2025.

    Le gouvernement britannique a annoncé l'ouverture de deux enquêtes antitrust sur les écosystèmes mobiles d'Apple et de Google par l'autorité de surveillance de la concurrence du pays, la Competition and Markets Authority (CMA). La CMA définit l'écosystème mobile comme comprenant "les systèmes d'exploitation, les magasins d'applications et les navigateurs qui fonctionnent sur les appareils mobiles".

    L'enquête porte essentiellement sur l'étendue de la concurrence entre les écosystèmes d'Apple et de Google, sur la manière dont chaque entreprise peut tirer parti de son pouvoir pour s'implanter dans d'autres activités et favoriser ses propres plateformes, et sur la question de savoir si l'une ou l'autre entreprise exploite les développeurs d'applications en leur imposant des conditions déloyales pour que leurs produits soient acceptés dans leurs boutiques d'applications respectives.

    Pour Apple, cette enquête fait suite à une action en justice en 2023 où un groupe de plus de 1 500 développeurs d’applications au Royaume-Uni a accusé le géant de la technologie de pratiquer des tarifs "abusifs" dans son App Store. Du côté de Google, cette enquête est sa deuxième enquête antitrust en 2025.

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    Enquête de la CMA sur Apple et Google

    La CMA cite des "exigences de conduite potentielles" telles que le fait de permettre aux utilisateurs de télécharger des applications ou du contenu in-app à partir d'autres sources "plus facilement" en dehors de ses propres magasins d'applications. Actuellement, alors qu'Android de Google est un système d'exploitation plus ouvert qui le permet, iOS d'Apple est beaucoup plus un "jardin clos".

    S'exprimant au nom de la CMA, sa directrice générale Sarah Cardell a déclaré que "des écosystèmes mobiles plus compétitifs pourraient favoriser de nouvelles innovations et de nouvelles opportunités dans toute une série de services utilisés par des millions de personnes, qu'il s'agisse de boutiques d'applications, de navigateurs ou de systèmes d'exploitation".

    "Une meilleure concurrence pourrait également stimuler la croissance au Royaume-Uni, les entreprises étant en mesure de proposer des types de produits et de services nouveaux et innovants sur les plates-formes d'Apple et de Google."

    Les deux enquêtes ont une échéance statutaire fixée au 22 octobre 2025 et font suite à l'annonce d'une enquête similaire sur le statut stratégique du marché (SMS) concernant l'impact du moteur de recherche de Google sur les annonceurs et les éditeurs, ainsi que sur ses propres rivaux.

    L'annonce par la CMA de son enquête sur les monopoles des magasins d'applications mobiles fait également suite à la nomination, quelques jours plus tôt, de Doug Gurr, ancien directeur national d'Amazon UK et président d'Amazon China, en tant que président intérimaire. Dans cette déclaration, le gouvernement britannique a indiqué que Gurr, actuellement directeur du Musée d'histoire naturelle, dirigerait la CMA en "soutenant la croissance du pays".

    Pour rappel, début janvier 2025, Apple a fait l'objet d'une action collective anti-concurrentielle d'une valeur de 1,5 milliard de livres sterling au Royaume-Uni. La plainte accuse Apple de prélever des frais "excessifs et déloyaux" sur les logiciels téléchargés à partir de son App Store. Apple s'est défendu qu'elle n'occupe pas une position dominante sur les marchés plus vastes des transactions et des appareils numériques.

    Voici l'annonce de la CMA de ces enquêtes :

    La CMA enquête sur les écosystèmes mobiles d'Apple et de Google

    L'autorité de la concurrence et des marchés (CMA) a lancé le 23 janvier 2025 des enquêtes sur le statut de marché stratégique (SMS) dans un deuxième domaine d'activité numérique : les écosystèmes mobiles.

    Deux enquêtes - l'une sur Apple et l'autre sur Google - évalueront en parallèle la position de ces entreprises dans leurs "écosystèmes mobiles" respectifs, qui comprennent les systèmes d'exploitation, les magasins d'applications et les navigateurs fonctionnant sur les appareils mobiles. Les enquêtes exploreront l'impact sur les personnes qui utilisent des appareils mobiles et sur les milliers d'entreprises qui développent des services ou des contenus innovants tels que des applications pour ces appareils.

    Les appareils mobiles tels que les smartphones et les tablettes jouent un rôle fondamental dans la vie des Britanniques. La quasi-totalité (94 %) des personnes âgées de plus de 16 ans au Royaume-Uni - soit environ 56 millions de consommateurs britanniques - ont actuellement accès à un smartphone et l'utilisateur britannique moyen passe environ 3 heures par jour à utiliser un appareil mobile. Les gens utilisent ces appareils pour naviguer sur l'internet, faire des achats, jouer et consommer du contenu dans le creux de leur main. Des millions d'entreprises dans toute l'économie utilisent des appareils mobiles, par exemple pour communiquer avec les clients, gérer les commandes et encaisser les paiements.

    Près de 15 000 entreprises participent au développement d'applications utilisées sur des appareils mobiles au Royaume-Uni, et le chiffre d'affaires total de ce secteur est estimé à environ 28 milliards de livres sterling. De nombreuses autres entreprises cherchent à faire avancer les développements technologiques sur les appareils mobiles, comme les portefeuilles numériques, ainsi que les appareils connectés tels que les écouteurs et les montres intelligentes qui fonctionnent avec les appareils mobiles. Il est important que ces marchés fonctionnent bien pour toutes les entreprises, grandes et petites, afin de créer un maximum d'opportunités de croissance, d'investissement et d'innovation dans l'ensemble de l'économie britannique.

    Pratiquement tous les appareils mobiles vendus au Royaume-Uni sont préinstallés avec iOS (Apple) ou Android (Google), et les magasins d'applications et les navigateurs d'Apple et de Google occupent une position exclusive ou dominante sur leurs plateformes par rapport à d'autres produits et services. Cela signifie qu'Apple et Google sont également en mesure d'exercer une influence considérable sur une grande partie du contenu, des services et du développement technologique fournis sur un appareil mobile.

    Compte tenu de l'importance des écosystèmes mobiles pour les personnes, les entreprises et l'économie, il est essentiel que la concurrence fonctionne bien. Une concurrence efficace pourrait garantir que les consommateurs et les entreprises soient traités équitablement par Apple et Google en ce qui concerne les conditions qu'ils imposent. Une concurrence efficace pourrait également permettre aux entreprises d'innover et de proposer aux consommateurs un éventail de contenus, de services et de développements technologiques sur un appareil mobile. Il peut s'agir de produits et de services d'IA, de paiements sans contact fournis par des portefeuilles numériques, de nouveaux types d'applications (telles que les super-applications et les applications web) accessibles via un navigateur mobile. Cela pourrait à son tour soutenir des opportunités de croissance durable dans les parties de l'économie qui dépendent des écosystèmes mobiles.

    Dans le cadre du régime de concurrence des marchés numériques, la CMA peut désigner des entreprises ayant un SMS en rapport avec une activité numérique particulière. Une fois désignée, la CMA peut imposer des règles de conduite ou proposer des interventions favorables à la concurrence afin d'obtenir des résultats positifs pour les consommateurs et les entreprises britanniques.

    Les enquêtes évalueront la position d'Apple et de Google en ce qui concerne leurs systèmes d'exploitation mobiles, leurs magasins d'applications et leurs navigateurs (appelés ensemble "écosystèmes") et détermineront si l'une ou l'autre entreprise dispose d'un SMS dans ces domaines. Dans le même temps, la CMA examinera également s'il convient d'imposer des règles de conduite en cas de décision de désignation finale.

    Les questions qui feront partie des investigations de la CMA sont les suivantes :

    • L'étendue de la concurrence entre et au sein des écosystèmes mobiles d'Apple et de Google. La CMA évaluera le fonctionnement de la concurrence au sein des écosystèmes mobiles d'Apple et de Google et les obstacles qui pourraient empêcher d'autres concurrents d'offrir des produits et services rivaux sur les plateformes d'Apple et de Google.

    • L'exploitation éventuelle du pouvoir de marché d'Apple et de Google dans d'autres activités. Il s'agira notamment de déterminer si Apple ou Google utilisent leur position dans les systèmes d'exploitation, la distribution d'applications ou les navigateurs pour favoriser leurs propres applications et services, qui sont souvent préinstallés et placés en évidence sur les appareils iOS et Android.

    • Exploitation potentielle. Il s'agira notamment de déterminer si Apple ou Google exigent des développeurs d'applications qu'ils souscrivent à des conditions générales inéquitables pour distribuer leurs applications dans les magasins d'applications d'Apple et de Google, et si les utilisateurs peuvent se voir proposer une "architecture de choix" qui les empêche de choisir activement les applications qu'ils utilisent sur leurs appareils mobiles.

    Les règles de conduite potentielles pourraient consister, par exemple, à exiger d'Apple ou de Google qu'ils ouvrent l'accès à des fonctionnalités clés dont d'autres applications ont besoin pour fonctionner sur les appareils mobiles, ou à permettre aux utilisateurs de télécharger des applications et de payer pour du contenu in-app plus facilement en dehors des boutiques d'applications d'Apple et de Google.

    La CMA adoptera une approche proportionnée et transparente dans le cadre de cette enquête et s'attachera désormais à impliquer un large éventail de parties prenantes, notamment les fabricants d'appareils, les développeurs de logiciels et les groupes d'utilisateurs, ainsi qu'à recueillir des éléments de preuve auprès d'Apple et de Google avant de prendre une décision d'ici à la fin du mois d'octobre 2025.

    Source : Gouvernement du Royaume-Uni

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces enquêtes sont crédibles ou pertinentes ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Le Royaume-Uni envisage de lancer une enquête antitrust contre Google et Apple sur le marché des navigateurs mobiles. Apple est également accusé de bloquer l'émergence du cloud gaming

    Google qualifie la décision d'autoriser les magasins d'applications tiers sur Android de « dangereuse » et demande un sursis d'urgence pour ne pas appliquer la mesure imposée par un tribunal

    Les magasins d'applications alternatifs seront autorisés sur l'iPad d'Apple dans l'UE à partir du 16 septembre, grâce à la loi sur les marchés numériques (DMA) de l'Union européenne
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

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