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Développement 2D, 3D et Jeux Discussion :

Google a payé 8 milliards de dollars pour rendre ses applications par défaut sur les téléphones Samsung


Sujet :

Développement 2D, 3D et Jeux

  1. #381
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    Par défaut Apple fait face à une plainte à 1 milliard de dollars au Royaume-Uni pour « tarification abusive » dans l'App
    Apple fait face à une plainte à 1 milliard de dollars au Royaume-Uni pour « tarification abusive » dans l'App Store,
    les développeurs estiment qu'Apple abuse de sa position dominante

    Apple est poursuivi en justice par un groupe de plus de 1 500 développeurs d’applications au Royaume-Uni, qui l’accusent de pratiquer des tarifs « abusifs » dans son App Store. La plainte en nom collectif, déposée par Sean Ennis, un professeur spécialisé en politique de la concurrence, réclame une compensation de 785 millions de livres sterling (912 millions d’euros) pour les développeurs, qui doivent verser à Apple des commissions allant jusqu’à 30% sur les paiements effectués au sein des applications.

    Les plaignants estiment qu’Apple abuse de sa position dominante en imposant ces frais, qui nuisent à la fois aux développeurs et aux consommateurs. Selon eux, les développeurs sont privés de ressources qui pourraient être investies dans l’innovation et l’amélioration des applications, tandis que les consommateurs paient des prix plus élevés pour des services de moindre qualité.

    Apple, de son côté, défend sa politique en affirmant que 85% des développeurs sur l’App Store ne paient aucune commission. La firme à la pomme soutient également que son système offre aux développeurs un accès à des marchés et à des clients dans 175 pays. Elle met en avant la sécurité et la fiabilité de son App Store, qui garantit aux utilisateurs une expérience sans faille.

    La plainte au Royaume-Uni s’inscrit dans un contexte de contestation croissante des pratiques d’Apple dans le monde entier. La société fait l’objet de plusieurs enquêtes et procès pour abus de position dominante, notamment aux États-Unis, en Europe, en Corée du Sud et au Japon. Certains pays ont déjà imposé à Apple de modifier son fonctionnement, comme la Corée du Sud, qui a autorisé les développeurs à proposer des systèmes de paiement alternatifs. En Europe, Apple devra se conformer aux règles du Digital Markets Act, qui prévoit la possibilité d’installer des applications sur les iPhone via le téléchargement direct ou des magasins d’applications alternatifs.

    Un autre recours collectif sur les bras au Royaume-Uni

    Apple fait face à une demande se chiffrant en milliard de livres d'indemnisation des consommateurs dans le cadre d'un procès britannique qui accuse l'entreprise de surfacturer les utilisateurs avec la taxe de 30% prélevée pour les achats in-app réalisés sur son App Store.

    L'affirmation fait valoir que les politiques restrictives d'Apple, qui obligent les développeurs d'applications à utiliser les propres systèmes de paiement de l’entreprise, génèrent des bénéfices « excessifs » pour l'entreprise et conduisent les consommateurs à payer plus qu'ils ne le feraient autrement. En tant qu'action collective, elle cherche à représenter les près de 20 millions de personnes au Royaume-Uni qui ont dépensé de l'argent sur l'App Store et réclame des dommages-intérêts pouvant atteindre 1,5 milliard de livres sterling.

    Apple a estimé que cette action est « sans fondement ».

    Le Dr Rachael Kent, expert en économie numérique et conférencier au King's College de l'Université de Londres, a déclaré : « l'App Store était une passerelle brillante pour une gamme de services intéressants et innovants que des millions d'entre nous trouvent utiles, moi-même inclus. Mais 13 ans après son lancement, il est devenu la seule porte d'entrée pour des millions de consommateurs. Apple garde jalousement l'accès au monde des applications et facture des frais d'entrée et d'utilisation totalement injustifiés.

    « C'est le comportement d'une entité abusant de sa situation de monopole et c'est inacceptable.»

    L'utilisation des applications se développe, et l'année dernière en particulier a vu augmenter la dépendance aux smartphones. Kent a déclaré qu'Apple n'avait pas le droit de facturer une taxe de 30 % pour les transactions sur les téléphones – en particulier lorsque Apple lui-même, selon elle, bloquait notre accès aux plateformes et aux développeurs proposant de meilleures offres.

    Si l'action en justice aboutit, la cagnotte sera partagée entre chaque utilisateur britannique propriétaire d'un iPhone ou d'un iPad qui a acheté des applications payantes, des abonnements payants ou d'autres achats intégrés dans l'App Store britannique à tout moment depuis 2015.

    Dans un communiqué, Apple a déclaré qu'il « se félicite de l'opportunité de discuter avec le tribunal de notre engagement indéfectible envers les consommateurs et des nombreux avantages que l'App Store a apportés à l'économie de l'innovation du Royaume-Uni ».

    Apple a ajouté : « La commission facturée par l'App Store est très proche de celle facturée par tous les autres marchés numériques. En fait, 84 % des applications de l'App Store sont gratuites et les développeurs ne paient rien à Apple. Et pour la grande majorité des développeurs qui paient une commission à Apple parce qu'ils vendent un bien ou un service numérique, ils ont droit à un taux de commission de 15 %. »

    Apple a assoupli sa politique sur l'App Store fin 2020, réduisant de moitié la commission qu'elle facture aux petits développeurs qui rapportent jusqu'à 1 million de dollars sur les applications payantes et les achats intégrés effectués via l'App Store. La commission était de 30%. Cette commission a été revue à la baisse notamment suite à une confrontation en salle d'audience avec Epic Games, l'éditeur de Fortnite, centrée sur des accusations selon lesquelles Apple exploite un monopole via ses magasins numériques et refuse d'autoriser des méthodes de paiement alternatives.

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    Apple a tenté de faire rejeter l'affaire britannique sans succès.

    Le jugement du tribunal, rendu en juillet 2022, stipulait : « En substance, le PCR [Dr Rachel Kent - the Proposed Class Representative"] allègue qu'Apple a interdit toute concurrence à des rivaux potentiels ou réels par le biais de ses termes et conditions restrictifs, et d'autres contraintes, imposées dans iOS, de sorte qu'il est dominant (ou détient en fait une position de monopole) dans la distribution d'applications et les services de paiement ».

    En d'autres termes, les choses sont tellement verrouillées que les développeurs sont obligés de suivre la ligne directrice d'Apple, ce qui conduit à une surfacturation des utilisateurs d'appareils iOS sur lesquels sont répercutés la commission d'Apple.

    Apple, comme on pouvait s'y attendre, est ardemment en désaccord avec tout cela « et a demandé l'annulation ou alternativement un jugement sommaire en ce qui concerne la commission excessive dont il est question dans la plainte ».

    Les conséquences potentielles de la plainte

    Si la plainte aboutit, Apple pourrait être contraint de permettre aux développeurs d’utiliser d’autres moyens de paiement que ceux proposés par Apple. Cela pourrait avoir un impact significatif sur les revenus d’Apple, qui tire une grande partie de ses bénéfices de son App Store. Selon une étude récente d'Analysis Group, l'ensemble de l'écosystème de l'App Store d'Apple a généré plus de 1 100 milliards de dollars de facturation et de ventes pour les développeurs rien qu'en 2022. Cupertino affirme que ces chiffres mettent en évidence « l'incroyable opportunité » que représente son App Store pour les développeurs du monde entier, car plus de 90 % des facturations et des ventes vont apparemment uniquement aux développeurs - sans commission versée à Apple.

    La plainte pourrait également encourager d’autres développeurs à se joindre au mouvement ou à intenter des actions similaires dans d’autres pays. Cela pourrait renforcer la pression sur Apple pour qu’il modifie ses pratiques et se conforme aux réglementations antitrust. Certains observateurs estiment que la plainte pourrait même remettre en cause le modèle économique d’Apple, qui repose sur le contrôle exclusif de son écosystème.

    Enfin, la plainte pourrait avoir des répercussions sur les utilisateurs finaux, qui pourraient bénéficier d’une plus grande diversité et d’une meilleure qualité des applications disponibles sur l’App Store. Ils pourraient également profiter de prix plus bas ou de services gratuits financés par la publicité. Toutefois, certains craignent que la baisse des commissions entraîne une diminution de la sécurité et de la fiabilité des applications, ou une augmentation du prix des appareils Apple pour compenser la perte de revenus.

    Source : plainte

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la plainte des développeurs contre Apple ?
    Êtes-vous satisfait du service et de la sécurité offerts par l’App Store ?
    Seriez-vous prêt à utiliser des applications provenant d’autres sources que l’App Store ?
    Pensez-vous qu’Apple devrait réduire ses commissions ou permettre aux développeurs d’utiliser d’autres moyens de paiement ?
    Quel impact pensez-vous que la plainte aura sur l’avenir d’Apple et de son écosystème ?
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  2. #382
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    Par défaut La Cour suprême déclare qu'Apple peut conserver ses règles de paiement sur l'App Store pour l'instant
    La Cour suprême déclare qu'Apple peut conserver ses règles de paiement sur l'App Store pour l'instant, et rejette ainsi la demande d'Epic de laisser l'ordonnance sur l'App Store prendre effet

    La Cour suprême des États-Unis a infligé mercredi un revers à Epic Games, créateur du célèbre jeu vidéo "Fortnite", dans sa bataille juridique contre Apple, en refusant de laisser entrer en vigueur l'injonction d'un juge fédéral qui pourrait contraindre le fabricant de l'iPhone à modifier les pratiques de paiement dans son lucratif App Store.

    La juge libérale Elena Kagan, au nom de la Cour suprême, a rejeté la demande d'Epic de lever une décision de la 9e Cour d'appel du circuit américain, basée à San Francisco, qui a retardé l'application d'une injonction émise par la juge de district Yvonne Gonzalez Rogers interdisant certaines règles de l'App Store, pendant qu'Apple poursuit un recours devant la Cour suprême.

    En avril, le 9e circuit avait confirmé l'injonction, mais en juillet, cette décision a été mise en suspens. Mme Kagan s'occupe pour la Cour suprême des affaires urgentes émanant d'un groupe d'États, dont la Californie.

    Epic a déposé une plainte antitrust en 2020, accusant Apple d'agir comme un monopole illégal en exigeant des consommateurs qu'ils se procurent des applications via son App Store et qu'ils achètent du contenu numérique à l'intérieur d'une application en utilisant son propre système - pour lequel il prélève une commission pouvant aller jusqu'à 30 %.

    En 2021, le juge Rogers a rejeté les plaintes antitrust d'Epic à l'encontre d'Apple. Mais le juge a estimé qu'Apple avait violé la loi californienne sur la concurrence déloyale en interdisant aux développeurs d'"orienter" les utilisateurs vers des achats numériques qui contournent le système in-app d'Apple, ce qui permettrait à Epic d'économiser de l'argent grâce à des commissions moins élevées.

    L'injonction du juge exige qu'Apple laisse les développeurs d'applications fournir des liens et des boutons qui dirigent les consommateurs vers d'autres moyens de paiement pour les contenus numériques qu'ils utilisent dans leurs applications.

    En demandant que l'injonction ne prenne pas effet pendant qu'elle prépare un recours devant la Cour suprême, Apple a déclaré au 9e circuit que M. Rogers avait commis une erreur en lui interdisant d'appliquer ses règles à tous les développeurs d'applications aux États-Unis, et non pas seulement à Epic.

    "Apple devra modifier son modèle commercial pour se conformer à l'injonction avant que l'examen judiciaire ne soit achevé", a déclaré la société au 9e circuit. "Les preuves incontestées établissent que l'injonction limitera la capacité d'Apple à protéger les utilisateurs contre la fraude, les escroqueries, les logiciels malveillants, les logiciels espions et les contenus répréhensibles.

    Epic a déclaré à la Cour suprême que la norme du 9e circuit pour la mise en suspens des affaires était "beaucoup trop indulgente".


    Source : La Cour Suprême des Etats-Unis

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette nouvelle décision dans l'affaire opprosant Epic à Apple ?

    Voir aussi :

    Epic Games fait tomber le mur de l'App Store : Apple contraint d'ouvrir sa vitrine aux systèmes de paiements tiers, et pourrait perdre des milliards de dollars en commissions non perçues

    « Sign in with Apple va continuer à fonctionner malgré tout », annonce Epic Games, qui recommande néanmoins aux gamers de se préparer à la désactivation du système de connexion

    Une Cour d'appel américaine confirme qu'Apple a gagné la bataille antitrust qui l'oppose à Epic Games, ce qui conforte une fois de plus la mainmise d'Apple sur l'App Store et tout l'écosystème iOS
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  3. #383
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    Par défaut Epic Games demande à la Cour suprême des États-Unis de réexaminer l'affaire antitrust Apple
    Epic Games demande à la Cour suprême des États-Unis de réexaminer l'affaire antitrust Apple, dans l'espoir de renverser les décisions prises par les tribunaux en faveur du fabricant de l'iPhone

    Epic Games a demandé le mercredi 27 septembre à la Cour suprême des États-Unis de réexaminer l'affaire antitrust qu'elle a intentée contre Apple, dans l'espoir de renverser les décisions des tribunaux inférieurs qui ont estimé que le fabricant de l'iPhone n'avait pas violé les lois antitrust.

    Le propriétaire de "Fortnite", Epic, a mené une bataille juridique de plusieurs années contre Apple, alléguant que son App Store, où les développeurs paient des commissions allant jusqu'à 30 % sur les achats in-app, viole les lois antitrust américaines. En 2021, un tribunal de première instance a jugé que l'App Store d'Apple n'enfreignait pas les lois antitrust.

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    Mais le tribunal de première instance a déclaré qu'une disposition empêchant les développeurs de fournir aux utilisateurs un lien vers d'autres méthodes de paiement tierces violait une loi californienne sur la concurrence déloyale. Apple a reçu l'ordre de modifier cette pratique, mais ces ordres ont été suspendus pendant la durée de l'appel.

    Au début de l'année, la cour d'appel du neuvième circuit a confirmé la décision du tribunal de première instance, et la Cour suprême des États-Unis a déjà refusé une demande d'urgence d'Epic visant à faire appliquer la décision du tribunal de première instance concernant la modification des règles de l'App Store, déclarant qu'elles devaient rester en suspens.

    Dans sa requête déposée mercredi, Epic a demandé à la Cour suprême des États-Unis de clarifier plusieurs domaines complexes de la législation antitrust.

    Le tribunal de première instance a estimé que les pratiques d'Apple réduisaient effectivement la concurrence sur le marché des logiciels, mais il a donné raison à Apple qui affirmait que ces effets anticoncurrentiels étaient compensés par ses efforts pour assurer la sécurité des iPhones.

    Epic a fait valoir que le tribunal de première instance avait mal exécuté ce test d'équilibre juridique.

    Source : Requête d'Epic Games auprès de la Cour suprême

    Et vous ?

    Que pensez-vous de ce nouveau rebondissement dans l'affaire opposant Epic Games à Apple ?

    Voir aussi

    Une Cour d'appel américaine confirme qu'Apple a gagné la bataille antitrust qui l'oppose à Epic Games, ce qui conforte une fois de plus la mainmise d'Apple sur l'App Store et tout l'écosystème iOS

    Apple va demander à la Cour suprême des États-Unis d'annuler l'ordonnance relative à l'App Store, dans le cadre de l'affaire antitrust intentée par Epic Games contre le fabricant de l'iPhone

    La Cour suprême déclare qu'Apple peut conserver ses règles de paiement sur l'App Store pour l'instant, et rejette ainsi la demande d'Epic de laisser l'ordonnance sur l'App Store prendre effet
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  4. #384
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    Par défaut Epic se bat désormais contre Google devant les tribunaux au sujet de la commission prélevée par Play Store
    L'éditeur de Fortnite Epic se bat désormais contre Google devant les tribunaux au sujet de la commission prélevée par Play Store,
    après avoir poursuivi Apple en justice en 2021 avec une affaire très similaire

    Après Apple, Epic Games, le créateur du célèbre jeu vidéo Fortnite, a entamé sa bataille juridique contre Google dans un tribunal de San Francisco. La firme accuse Google d’agir comme un monopole (en prélevant 30% de commission sur les achats intégrés au Play Store). Epic Games accuse Google d’avoir renié sa devise “Don’t be Evil” (Ne soyez pas malveillant), que l'entreprise a adoptée lors de sa fondation en 1998. Google, en revanche, soutient qu’il existe de nombreuses autres façons de télécharger des applications sur les téléphones Android.

    Si les arguments d’Epic vous semblent familiers, c’est qu’ils le sont. Epic a poursuivi Apple en justice en 2021 avec une affaire très similaire. En 2020, la société a retiré Fortnite du Play Store et de l’App Store, affirmant que les frais étaient des « taxes » imposées aux développeurs. Le juge de cette affaire a rejeté l’idée qu’Apple était un monopole, mais a permis aux applications de diriger les utilisateurs vers d’autres options de paiement. Cette modification pourrait compromettre les commissions de 15% à 30% qu’Apple et Google perçoivent sur les achats numériques effectués au sein d’une application mobile. Apple a fait appel de cette partie du jugement devant la Cour suprême des États-Unis, où Epic conteste également la plupart des éléments de l’affaire qu’il a perdue.

    En effet, il y a deux ans, Epic Games a intenté une action en justice pour contester ce qu'elle appelle le contrôle monopolistique d'Apple sur le marché des applications iOS. Maintenant que ce procès avance dans la procédure d'appel, l'attention juridique d'Epic se déplace vers l'autre grand détenteur de plateforme mobile : Google.

    Le procès Epic contre Google, qui s'est ouvert lundi devant un tribunal de district américain à San Francisco, ne sera pas une répétition précise des problèmes exposés dans ce procès Apple. Mais même si l’histoire juridique ne se répétera pas exactement dans les jours et les semaines à venir, elle rimera très probablement.

    Un jury de 10 personnes décidera si le système de traitement des paiements numériques de Google sur le Play Store, qui distribue des applications pour les téléphones fonctionnant sur son logiciel Android, a fait grimper illégalement les prix pour les consommateurs et les développeurs.

    Le procès devant le juge de district américain James Donato devrait s'achever avant Noël et comprendra le témoignage de Sundar Pichai, cadre de longue date de Google, qui est maintenant PDG de la société mère de la société, Alphabet Inc.

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    Epic a provoqué Apple et Google en proposant des alternatives de paiement dans son application Fortnite disponible sur leurs App Store et Google Play

    Les deux affaires antitrust d'Epic Games remontent à août 2020, lorsqu'Epic a affiché les règles d'iOS et de Google Play App Store en corrigeant une option « Epic Direct Payment » dans la boutique mobile V-Bucks en jeu de Fortnite. Alors qu'Apple a été le premier à réagir en supprimant le jeu d'iOS cet après-midi-là, Google a emboîté le pas quelques heures plus tard en supprimant le jeu du Google Play Store. Epic était prêt à engager des poursuites pour répondre instantanément aux deux mouvements.

    À l'époque, Google n'avait pas tardé à souligner que la possibilité de charger des applications sur Android signifiait qu'Epic n'était pas complètement interdit de distribuer Fortnite sur la plateforme (comme cela avait été le cas sur iOS). « L'écosystème Android ouvert permet aux développeurs de distribuer des applications via plusieurs magasins d'applications », a déclaré Google en 2020. « Bien que Fortnite reste disponible sur Android, nous ne pouvons plus le rendre disponible sur Play car cela viole nos politiques. Cependant, nous serons heureux de pouvoir le faire et, dans cette optique, nous poursuivons nos discussions avec Epic afin de ramener Fortnite sur Google Play ».

    Le parcours d'Epic sur Android

    Epic était également bien conscient de cette différence. En 2018, Epic a fait un pari audacieux : apporter son jeu Fortnite sur Android en décidant de se passer de Google et des 30 % de commissions touchées pour les applications publiées sur Play Store.

    « Le 9 août, nous avons lancé la bêta Android de Fortnite sur certains appareils de nos partenaires chez Samsung. Quelques jours plus tard, nous avons lancé des invitations à un sous-ensemble de propriétaires d'appareils Android auprès de divers fabricants de combinés. Nous avons beaucoup appris de la version bêta en ce qui concerne les performances, la sécurité, la compatibilité des appareils et la fourniture de Fortnite sur Android via Fortnite Installer », raconte l’équipe dans un long billet technique.

    Quel était le bilan un mois plus tard ? « Au cours des 21 premiers jours qui ont suivi le lancement de Fortnite sur Android, l’intérêt a été très vif, avec plus de 23 millions de joueurs entrant dans notre version bêta Android et plus de 15 millions de joueurs ayant installé notre APK. Alors que nous sommes dans une phase d'invitation seulement pour Android, notre conversion des joueurs invités à jouer est similaire à celle de la bêta iOS », explique Epic.

    « Livrer le même jeu sur toutes les plateformes, tout en prenant en charge le jeu croisé, représentait un défi unique. Généralement, lorsque vous essayez de faire évoluer un jeu pour des appareils mobiles, vous simplifiez le contenu et même la conception, afin de vous adapter aux contraintes de performance de la plateforme. Par exemple, vous pouvez éliminer des objets plus proches de la caméra pour réduire les appels de dessin. Dans Fortnite, les joueurs Android peuvent être dans le même match avec leurs amis sur PC et sur console, donc nous devons faire un rendu de tout ce qui affecte le gameplay ».

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    Une tentative pour faire revenir Fortnite sur le Play Store

    En 2019, Epic Games a approché la filiale d’Alphabet pour lui proposer d’accueillir à nouveau son jeu Fortnite sur le Play Store, mais sous certaines conditions : le studio voulait conserver l’intégralité des revenus tirés des achats intégrés dans son jeu.

    En guise de réponse, Google s’est fendu d’un commentaire expliquant : « Google Play a un modèle d’affaires et une politique de paiement qui nous permettent de développer notre plateforme et nos outils pour aider les développeurs à générer de l’argent tout en gardant nos utilisateurs en sécurité. Nous accueillons tous les développeurs qui reconnaissent la valeur de Google Play et nous attendons d’eux qu’ils participent sous les mêmes termes que les autres ». En clair, la firme de Mountain View ne voyait pas pourquoi Fortnite, malgré son large succès, devait bénéficier d'un traitement de faveur sur le Play Store.

    Suite aux propos de Google, Epic Games a réagi afin d’exposer les réelles motivations de sa récente démarche (dénoncer le caractère illégal et abusif du système de rémunération de Google sur le Play Store) :

    « Nous n’avons pas demandé d’exception pour nous ; nous espérons plutôt voir un changement général dans les pratiques de l’industrie des smartphones à ce sujet. Nous avons demandé à Google de ne pas appliquer sa mesure pour que les produits distribués par Google Play utilisent le service de Google pour les achats intégrés. Nous pensons que le fait de lier un service de paiement obligatoire à une commission de 30 % est illégal dans le cas d’une plateforme de distribution avec plus de 50 % de parts de marché ».

    Epic décide de courber l’échine après un bras de fer qui aura duré plus d’un an

    En avril 2020, Epic a abandonné sa lutte contre la plateforme et a finalement rendu Fortnite disponible sur le Google Play Store.

    La raison de ce revirement est expliquée par la société dans un communiqué :

    « Google désavantage les logiciels téléchargeables en dehors de Google Play, grâce à des mesures techniques et commerciales telles que des fenêtres contextuelles de sécurité effrayantes et répétitives pour les logiciels téléchargés et mis à jour, des accords et des transactions restrictives avec les fabricants et les opérateurs, les relations publiques de Google caractérisant les sources de logiciels tiers comme les logiciels malveillants et les nouveaux efforts tels que Google Play Protect pour bloquer purement et simplement les logiciels obtenus en dehors du Google Play Store ».

    Google Play est-il un monopole ?

    La plainte légale d'Epic contre Google se concentre sur bon nombre des mêmes problèmes soulevés dans la déclaration ci-dessus. Bien qu'Android n'interdise pas complètement les magasins d'applications concurrents comme le fait Apple sur iOS, Epic affirme que Google érige toujours « une myriade de barrières contractuelles et techniques » pour « éliminer la concurrence » du Google Play Store.

    Par exemple, Epic affirme que Google décourage le téléchargement en dehors du Play Store en contraignant les utilisateurs à suivre « une douzaine d'étapes, obligeant l'utilisateur à modifier les paramètres par défaut et à cliquer courageusement sur plusieurs avertissements désastreux » pour contourner le Play Store. Même après avoir suivi ces étapes, les applications téléchargées ne peuvent pas utiliser les fonctions du système telles que la mise à jour automatique en arrière-plan, explique Epic.

    Google signe également des accords avec des OEM Android qui les obligent à préinstaller le Play Store. Pendant ce temps, Epic affirme que ces accords incluent souvent des clauses d'exclusivité qui empêchent carrément la pré-installation de magasins d'applications tiers concurrents ou offrent des « incitations financières importantes » pour décourager ce type de concurrence préinstallée.

    Source : procès Epic contre Google

    Et vous ?

    Pensez-vous que Google soit un monopole dans la distribution des applications Android ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Que pensez-vous de l'évolution des relations entre Epic et Google au sujet de la présence ou non de Fortnite sur Play Store ? Estimez-vous qu'Epic pourrait ou non imposer ses conditions pour revenir ? Les arguments expliquant en quoi Google empêche les vitrines tierces de téléchargement d'évoluer vous semblent-ils pertinents ?
    Comment la décision du juge dans l’affaire Epic contre Apple pourrait-elle affecter le marché des applications mobiles ?
    Quelle est votre opinion sur la devise “Don’t be Evil” de Google ? Est-elle toujours respectée ou non ?
    Quelles sont les alternatives possibles au Play Store pour télécharger des applications sur les téléphones Android ? Les avez-vous déjà utilisées ?
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  5. #385
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    Par exemple, Epic affirme que Google décourage le téléchargement en dehors du Play Store en contraignant les utilisateurs à suivre « une douzaine d'étapes, obligeant l'utilisateur à modifier les paramètres par défaut et à cliquer courageusement sur plusieurs avertissements désastreux » pour contourner le Play Store.
    100% d'accord.

    1) La législation devrait imposer l'installation libre avec une interface d'avertissement uniforme sur tous les systèmes d'exploitation avant toute installation, à condition qu'elle ne soit pas une dark pattern.
    À mon avis, la confirmation de l'UAC de Windows (pour un fichier exécutable signé) trouve le juste équilibre entre fournir des informations sur l'installation et éviter un excès de zèle visant à favoriser leur propre magasin d'applications.

    2) La législation devrait également imposer que les certificats de signature de code soient valables pour toutes les plateformes. Actuellement, Gatekeeper ne reconnaît que les certificats émis par Apple, les soumettant ainsi à la seule autorité d'Apple


    Amis développeurs, qu'en pensez-vous ?

  6. #386
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    Par défaut Google a offert 147 millions de dollars à Epic pour lancer Fortnite sur le Play Store et non sur son site Web
    Google a offert 147 millions de dollars à Epic Games pour lancer Fortnite sur le Play Store et non sur son site Web
    afin d'éviter que les principaux développeurs de jeux suivent cet exemple

    Le procès opposant le développeur de Fortnite, Epic Games, à Google au sujet des commissions du Play Store sur les achats intégrés révèle un accord pour surprenant que les deux entreprises ont manqué de conclure. Google a admis au tribunal avoir offert 147 millions de dollars à Epic pour lancer Fortnite sur le Play Store. Le géant de la recherche semble avoir fait cette offre pour empêcher des éditeurs de jeux populaires comme Sony et Nintendo de contourner le Play Store. Epic n'a pas accepté l'offre et a lancé Fortnite sur son site Web en 2018. Cette histoire rappelle l'accord lucratif entre Apple et Google qui fait de ce dernier le moteur de recherche par défaut sur dispositifs iOS.

    Après un échec cuisant contre Apple en 2021, Epic a repris de nouveau les armes contre Google pour la même raison : le créateur de Fortnite accuse Apple et Google d'exercer un monopole sur leur magasin d'applications respectif et d'imposer aux développeurs des "taxes extravagantes" sur les achats intégrés. Le juge de la précédente affaire a rejeté l'allégation d'Epic selon laquelle Apple est un monopole, mais a permis aux applications de diriger les utilisateurs vers d’autres options de paiement. Le développeur de jeux vidéo n'a pas abandonné et a fait appel de la décision. En attendant que la procédure aboutisse, Epic ouvre un nouveau front contre Google.

    Pour rappel, Epic a lancé Fortnite sur Android en 2018 directement via son site Web, en évitant le Play Store. Cela a permis l'éditeur de jeux de vendre ce qu'il appelle les "V-Bucks", la monnaie de jeu de Fortnite, sans payer la commission exigée pour les applications du Play Store. Mais en avril 2020, Epic a cédé et a publié Fortnite sur le Play Store, en raison d'un certain nombre de facteurs qui l'auraient désavantagé. Epic s'est rebellé quelques mois plus tard et a poursuivi Google en justice. Il souhaite en fait que Google facilite l'utilisation de boutiques d'applications tierces, d'applications chargées latéralement et de moyens de paiement non Google.


    Le procès contre Google est en cours et l'on a eu droit à quelques révélations cette semaine. Google a admis devant la Cour avoir proposé un contrat de 147 millions de dollars pour lancer son jeu à succès Fortnite sur le magasin Play Store d'Android. Selon Purnima Kochikar, vice-présidente des partenariats Play chez Google, l'accord a été approuvé et présenté à Epic en 2018. L'argent devait être versé à l'éditeur de jeux sur une période de trois ans, sous la forme d'un "financement incrémentiel" sur trois ans. D'après Epic, l'idée de Google consistait à endiguer une "contagion" potentielle d'applications populaires contournant la boutique officielle d'Android.

    Lorsque les applications désertent le Play Store, elles emportent avec elles les lucratifs frais facturés par Google sur les achats intégrés. Epic a allégué que sa décision initiale de lancer Fortnite sur son site Web avait semé la panique chez Google. Epic a cité des documents internes selon lesquels Google craignait que les développeurs de jeux célèbres comme Blizzard, Valve, Sony et Nintendo suivent cet exemple. Il a allégué que l'offre de Google était une tentative de prévenir ce "risque" et a même ajouté que Google a envisagé à un moment de le racheter. Mais Epic n'a pas accepté le pactole de Google et l'idée d'un rachat n'est pas allée bien loin non plus.

    Des documents relatifs à cette contagion ont été présentés à la Cour mardi. Selon ces documents, Google craignait que la quasi-totalité des principaux développeurs de jeux quitte le Play Store dans les deux ans suivant la décision d'Epic, ce qui coûterait à Google plusieurs milliards de dollars de recettes. Les documents indiquent que l'absence de Fortnite sur le Play Store pourrait entraîner une perte directe de revenus comprise entre 130 et 250 millions de dollars, ainsi qu'une perte en aval plus importante pouvant atteindre 3,6 milliards de dollars en cas de défection massive. Bien sûr, une telle situation est inacceptable pour le géant de la recherche.

    Epic utilise ces documents pour prouver que Google détient un monopole sur la distribution des applications Android, mais Google affirme qu'en raison de ses craintes, l'investissement en valait la peine. En témoignant mardi devant la Cour, Lawrence Koh, l'ancien responsable du développement commercial des jeux du Play Store, a déclaré qu'il n'y avait rien d'infâme dans cette stratégie : « nous voulions juste que les développeurs choisissent le Play Store. Et le fait d'avoir des jeux sur le service était l'investissement qui, selon nous, valait tous les dollars. D'autant plus que ces développeurs auraient pu choisir de se lancer d'abord sur l'iOS d'Apple ».

    Google affirme que les exigences d'Epic dans le cadre de ce procès nuiraient à la capacité d'Android d'offrir une expérience utilisateur sécurisée et de concurrencer les rivaux comme l'iOS d'Apple. Mais Epic estime que Google maintient illégalement un monopole sur le Play Store et ponctionne les développeurs. Les experts affirment que l'existence de cet accord ne prouve pas les allégations d'Epic, mais donne toutefois un aperçu intéressant de la manière dont Google conçoit son activité dans le domaine des jeux. Glenn Pomerantz, l'avocat de Google, a décrit cette part de 30 % comme "une redevance de marché, pas une redevance de monopole".

    Pomerantz a déclaré que les frais de service pratiqués par le Play Store sont exactement les mêmes que ceux qu'Epic paie dans le magasin Nintendo, le magasin Xbox et le magasin Steam. D'autre part, Steve Allison, responsable de la boutique d'Epic, a contesté le fait que la commission de 30 % soit la norme et a fait le commentaire suivant : « tous ces magasins facturent des frais mégaélevés. Tous ces magasins facturent à un mégadéveloppeur comme Epic les mêmes 30 % ». Mardi, Epic a également réitéré ses propos selon lesquels que "le monopole exercé par Google sur le Play Store constituait une violation des lois antitrust étatiques et fédérales".

    Source : procès Epic Games contre Google

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'accord proposé par Google à Epic Games en 2018 ?
    Cet accord est-il légale ? Est-ce une preuve du monopole de Google sur le Play Store ?
    Epic a-t-il des chances de remporter ce procès après avoir perdu un procès similaire contre Apple ?

    Voir aussi

    L'éditeur de Fortnite Epic se bat contre Google devant les tribunaux au sujet de la commission prélevée par Play Store, après avoir poursuivi Apple en justice en 2021 avec une affaire similaire

    Google a envisagé « d'acheter une partie ou la totalité d'Epic » par inquiétude quant à l'intention du développeur de Fortnite de contourner la boutique Google Play

    Encouragé par la victoire d'Apple, Google poursuit Epic pour avoir ajouté son système de paiement pour les achats intégrés dans son application Fortnite. L'éditeur évoque la rupture de contrat

  7. #387
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    La législation devrait également imposer que les certificats de signature de code soient valables pour toutes les plateformes.
    Encore faut-il que le certificat soit émis par une autorité de confiance. Et celui-ci garanti uniquement que le logiciel vient d'un éditeur précis, que cet soit éditeur fiable ou non.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  8. #388
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    Par défaut Cinq ans après sa bataille ouverte contre Steam, Epic Games Store n'est toujours pas rentable
    Cinq ans après sa bataille ouverte contre Steam, Epic Games Store n'est toujours pas rentable.
    Epic espérait récolter la moitié de tous les revenus des jeux sur PC en 2021

    Epic Games Store est une plateforme de distribution de jeux vidéo en ligne lancée en décembre 2018 par Epic Games, le studio à l’origine de Fortnite. Son objectif était de concurrencer Steam, le leader du marché, en proposant aux développeurs une meilleure répartition des revenus (88% contre 70% chez Steam) et aux joueurs des jeux gratuits chaque semaine. Cependant, cinq ans après son lancement, Epic Games Store n’a toujours pas atteint la rentabilité, selon les documents judiciaires révélés lors du procès opposant Epic Games à Google.

    Il y a deux ans, Epic Games a intenté une action en justice pour contester ce qu'elle appelle le contrôle monopolistique d'Apple sur le marché des applications iOS. Maintenant que ce procès avance dans la procédure d'appel, l'attention juridique d'Epic se déplace vers l'autre grand détenteur de plateforme mobile : Google.

    Le procès Epic contre Google, qui s'est ouvert lundi devant un tribunal de district américain à San Francisco, ne sera pas une répétition précise des problèmes exposés dans ce procès Apple. Mais même si l’histoire juridique ne se répétera pas exactement dans les jours et les semaines à venir, elle rimera très probablement.

    Un jury de 10 personnes décidera si le système de traitement des paiements numériques de Google sur le Play Store, qui distribue des applications pour les téléphones fonctionnant sur son logiciel Android, a fait grimper illégalement les prix pour les consommateurs et les développeurs.

    C'est à cette occasion qu'ont été consulté les documents d'Epic Games Store.

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    La rentabilité n'est toujours pas au rendez-vous

    La révélation a eu lieu lors d’une bataille juridique en cours entre Epic et Google au sujet des efforts du premier pour éviter de remettre à Google 30% de l’argent réel dépensé en achats in-app dans la version mobile de Fortnite, conformément à la commission du Google Play Store de ce dernier.

    La décision d'Epic d'inciter les joueurs à acheter la monnaie du jeu (V-Bucks) directement auprès d'eux en offrant une réduction de 20% a conduit Google à supprimer Fortnite de sa boutique Android en 2020, ce qui a eu pour conséquence une poursuite en justice pour des allégations d'antitrust (ce à quoi Google a répondu en nature avec une poursuite pour rupture présumée de contrat). Et nous voici.

    C'est pendant ce dernier épisode de leur bataille juridique que Steve Allison, directeur d'Epic Games Store, s'est présenté à la barre des témoins et a révélé que le rival Steam tant vanté d'Epic n'a toujours pas réalisé un centime de bénéfice depuis son lancement en décembre 2018.

    Allison a déclaré qu'Epic prévoyait toujours de croître tant que Steam ne « réagissait » pas à la menace, mais le magasin n'a pas encore gagné d'argent. Pour mémoire, les e-mails révélés lors du procès Epic contre Apple suggéraient que la société espérait réclamer la moitié de tous les revenus des jeux sur PC.

    Depuis, Epic a continué à investir des millions dans des jeux gratuits hebdomadaires et à récupérer des exclusivités PC (y compris les récents Alan Wake 2 et Assassin's Creed Mirage) tout en offrant aux utilisateurs une remise en argent sur les jeux qu'ils achètent via le programme Epic Rewards. Ils ont intensifié leurs efforts pour convaincre les développeurs au cours de l'été en annonçant un nouveau modèle de partage des revenus qui donnerait aux développeurs jusqu'à 100 % des revenus pendant six mois en échange du lancement de leurs jeux PC exclusivement sur Epic Game Store.

    Le mois dernier, Epic a étendu l'accord aux développeurs qui proposent leurs jeux plus anciens ou à accès anticipé via le programme Now on Epic, les obligeant à présenter l'intégralité de leur catalogue ou au moins trois jeux sortis via Steam ou PC Games Pass avant la fin octobre.

    En septembre, Epic a annoncé qu'il licencierait plus de 800 personnes, attribuant les pertes d'emplois à la nécessité d'atteindre la « viabilité financière » après de lourds investissements dans le développement de l'entreprise et dans la transformation de Fortnite en un métavers, qui a été bloqué par une croissance plus lente que prévu de son festival de musique numérique, un jeu de tir Battle Royale.

    « Depuis un certain temps maintenant, nous dépensons bien plus d'argent que nous n'en gagnons », avait alors déclaré le PDG Tim Sweeney. (Sweeney, pour sa part, n'est toujours pas licencié.) Il semble que cela soit également vrai pour Epic Games Store, et cela pourrait le rester pendant un certain temps - même si Epic espère éventuellement le voir générer des bénéfices.

    Rappelons qu'au départ, l'argument de vente pour attirer les développeurs était de prélever 12 % seulement des revenus de ventes sur la plateforme, ce qui laisse effectivement 88 % aux gens qui bossent dur pour développer les jeux. « Puisque nous sommes des développeurs nous-même, nous avons toujours voulu une plateforme avec une bonne économie qui nous met directement en relation avec nos joueurs. », a expliqué Tim Sweeney. Mais comment ? Le PDG d'Epic Games a expliqué : « Grâce au succès de Fortnite, nous avons cela désormais et nous sommes prêts à le partager avec les autres développeurs. »

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    L'année 2022 d'Epic Games Store en chiffres

    Il y a désormais plus de 230 millions d’utilisateurs PC d’Epic Games Store, soit une augmentation de 36 millions par rapport à 2021. Cela fait un total de 723 millions de comptes Epic multiplateformes. En 2022, les utilisateurs actifs quotidiens ont culminé à 34,3 millions et les utilisateurs actifs mensuels ont atteint 68 millions d'utilisateurs, contre 62 millions de l'année dernière.

    Les éditeurs et les développeurs ont introduit 626 nouveaux titres PC dans le magasin en 2022, ce qui porte notre nombre total à 1*548. C’est plus que n’importe quelle année précédente et cela représente une augmentation significative par rapport aux jeux disponibles pour les joueurs en 2021. Les joueurs ont dépensé 355 millions de dollars en applications tierces, soit une hausse de 18 % d’une année sur l’autre. En incluant les propres jeux d’Epic, les joueurs ont dépensé 820 millions de dollars en 2022, soit une baisse de 2 % par rapport à 2021.

    Le programme de jeux gratuits d'Epic Games Store a connu une autre bonne année en 2022. De nombreux développeurs et éditeurs se sont associés à nous pour offrir à nos utilisateurs 99 jeux gratuits d'une valeur de 2 240 $ US. Parmi ceux-ci, 70 des jeux proposés dans notre programme de jeux gratuits ont battu leurs records d'utilisateurs simultanés sur PC, avec une augmentation moyenne de 25 fois leurs records de tous les temps ! Cette année, près de 700 millions de jeux gratuits au total ont été réclamés par les joueurs, apportant ces titres à un public nouveau et élargi.
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    Conclusion

    Epic Games affirme que ces investissements sont nécessaires pour construire une base d’utilisateurs fidèles et diversifiée, qui générera des revenus à long terme. Elle espère atteindre la rentabilité grâce à la croissance de son catalogue de jeux, à l’amélioration de son expérience utilisateur et à l’expansion de son écosystème de services (comme le moteur Unreal Engine, la plateforme de création de contenu Core ou le réseau social Houseparty).

    Toutefois, certains analystes sont sceptiques quant à la capacité d’Epic Games Store à rivaliser avec Steam en l'état, mettant en avant les habitudes des joueurs, mais aussi les fonctionnalités proposées par Steam.

    Quoiqu'il en soit, Epic Games Store fait face à un défi de taille pour se faire une place dans le marché des jeux vidéo en ligne. La société devra continuer à investir massivement pour attirer les développeurs et les joueurs, tout en améliorant son offre de services et sa qualité technique. Elle devra également faire face à la concurrence d’autres acteurs, comme Microsoft, qui propose son service Xbox Game Pass, qui donne accès à plus de 100 jeux pour un abonnement mensuel. Epic Games Store parviendra-t-il à devenir rentable et à concurrencer Steam ? L’avenir le dira.

    Sources : documents judiciaires, Epic Games Store

    Et vous ?

    Avez-vous un compte Epic Games et/ou Steam ?
    Pensez-vous qu’Epic Games Store a raison de dépenser autant d’argent pour obtenir des jeux exclusifs et gratuits ? Est-ce une stratégie efficace pour fidéliser les utilisateurs ?
    Quelles sont les fonctionnalités que vous appréciez le plus sur Steam et qui vous manquent sur Epic Games Store ? Quelles sont les améliorations que vous souhaiteriez voir sur Epic Games Store ?
    Avez-vous déjà essayé le service Xbox Game Pass de Microsoft ? Qu’en pensez-vous ? Est-ce une alternative intéressante aux plateformes de distribution de jeux en ligne ?
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  9. #389
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    Par défaut Google a payé 8 milliards de dollars pour rendre ses applications par défaut sur les téléphones Samsung
    Google a payé 8 milliards de dollars pour rendre ses applications par défaut sur les téléphones Samsung,
    selon des informations présentées par Epic lors de son procès contre l'entreprise

    Google a accepté de payer 8 milliards de dollars sur quatre ans à Samsung Electronics Co. pour que ses applications soient installées par défaut sur les téléphones Samsung, selon les informations présentées par Epic Games Inc. au tribunal. James Kolotouros, vice-président des partenariats chez Google, a témoigné lundi lors d'un procès à San Francisco, affirmant que la société et Samsung devaient partager les revenus de la boutique d'applications pour garantir que les appareils mobiles Android soient équipés de Google Play préinstallé.

    Epic, la société qui développe le jeu vidéo populaire « Fortnite », a poursuivi Google en justice en 2020, alléguant que le marché des applications de la société viole les lois antitrust. Epic tente de montrer que les dirigeants de Google ont découragé les magasins d'applications tiers sur les appareils Samsung afin de ne pas réduire les bénéfices de Google Play, a rapporté Bloomberg.

    Selon le témoignage de Kolotouros, la moitié ou plus des revenus de Google Play proviennent des appareils Samsung. Le procès cible la boutique d’applications qui distribue des applications pour le logiciel Android de la société, qui alimente pratiquement tous les smartphones du monde qui ne sont pas fabriqués par Apple.

    Epic allègue que Google a créé un monopole illégal sur les applications Android afin de pouvoir augmenter ses bénéfices grâce à des commissions allant de 15 à 30 % sur les achats effectués dans une application. Google affirme qu'il le faisait pour concurrencer Apple et son App Store, un argument attaqué par l'avocate d'Epic, Lauren Moskowitz. Plus tôt dans le procès, l’avocat de Google avait déclaré que l’entreprise ne pouvait pas constituer un monopole car elle était confrontée à la concurrence d’entreprises telles qu’Apple.

    Cependant, en septembre, Google et Apple se sont retrouvés mêlés à un procès antitrust. L'affaire porte sur les paiements que Google effectue à Apple pour garantir que le moteur de recherche Google réponde automatiquement aux requêtes effectuées sur les iPhones.

    L'avocat d'Epic, Gary Bornstein, avait précédemment accusé Google d'intimidation et de corruption pour bloquer la concurrence.

    Google a proposé de payer à Samsung 200 millions de dollars sur quatre ans, afin que la boutique d'applications Galaxy de Samsung devienne disponible sur le Google Play Store plutôt que préinstallée sur l'appareil. L'idée a ensuite été abandonnée et Google a signé l'accord actuel avec Samsung qui totalise 8 milliards de dollars sur quatre ans.

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    Google a payé 26 milliards de dollars en 2021 pour devenir le moteur de recherche par défaut sur les navigateurs et les téléphones

    Google est le champion de la recherche sur Internet, mais il n’est pas le seul acteur sur le marché. Il existe d’autres moteurs de recherche, comme Bing, Yahoo, DuckDuckGo, qui se disputent une part du gâteau. Pour maintenir sa position dominante, Google a recours à des accords de partage de revenus avec d’autres entreprises, notamment Apple et Samsung, pour faire de son moteur de recherche le moteur par défaut sur leurs appareils.

    En fait, Google a payé 26,3 milliards de dollars pour devenir le moteur de recherche par défaut sur les téléphones mobiles et les navigateurs Web en 2021, selon une diapositive rendue publique en octobre 2023 lors d'un procès antitrust fédéral contre l'entreprise.

    Ce chiffre donne un aperçu plus précis du montant que Google paie à ses partenaires, y compris Apple, pour qu'ils soient le moteur de recherche par défaut de leurs produits. Le ministère américain de la Justice et une coalition de procureurs généraux des États ont soutenu dans cette affaire que Google avait illégalement maintenu son pouvoir de monopole dans la recherche générale en tirant parti de sa position dominante pour exclure ses concurrents des principaux canaux de distribution, tels que le navigateur Web Safari d'Apple.

    Le chiffre de 26,3 milliards de dollars ne représente pas les paiements versés à une seule entreprise, mais Apple en représente probablement le plus gros bénéficiaire. Bernstein avait précédemment estimé que Google pourrait payer à Apple jusqu'à 19 milliards de dollars cette année pour le placement par défaut prêt à l'emploi sur les appareils Apple.

    « Google verse des milliards de dollars chaque année aux distributeurs, notamment aux fabricants d'appareils populaires tels qu'Apple, LG, Motorola et Samsung ; les principaux opérateurs de téléphonie mobile américains tels qu'AT&T, T-Mobile et Verizon ; et des développeurs de navigateurs tels que Mozilla, Opera et UCWeb – pour garantir le statut par défaut de son moteur de recherche général et, dans de nombreux cas, pour interdire spécifiquement aux contreparties de Google de traiter avec les concurrents de Google », indique la plainte du DoJ (ministère américain de la Justice).

    Google a fait valoir que les utilisateurs peuvent toujours choisir de modifier leur moteur de recherche par défaut en quelques clics.

    Selon la diapositive présentée au tribunal – intitulée « Google Search+ Margins », qui fait principalement référence à l’activité de recherche de Google – le chiffre d’affaires de cette division en 2021 s’élevait à plus de 146 milliards de dollars, tandis que la part des coûts d’acquisition du trafic dépassait 26 milliards de dollars.

    La diapositive comprenait des chiffres remontant à 2014, lorsque Google avait enregistré un chiffre d'affaires d'environ 47 milliards de dollars pour la division et payé environ 7,1 milliards de dollars pour le statut par défaut. Cela signifie que les revenus de « Google Search+ Margins » ont à peu près triplé entre 2014 et 2021, tandis que cette partie des coûts du TAC a presque quadruplé.


    Pourquoi Google paie-t-il autant pour être le moteur de recherche par défaut ?

    Google paie pour être le moteur de recherche par défaut parce qu’il sait que la plupart des utilisateurs ne changent pas les paramètres par défaut de leurs appareils. En étant le moteur de recherche par défaut, Google peut attirer plus de trafic vers ses sites web et ses services, ce qui lui permet de collecter plus de données sur les utilisateurs et de leur montrer des publicités plus ciblées. Google tire la majeure partie de ses revenus de la publicité, il a donc tout intérêt à maximiser le nombre de personnes qui utilisent ses produits.

    Google paie également pour être le moteur de recherche par défaut afin d’empêcher ses concurrents de gagner du terrain. En signant des accords d’exclusivité avec des partenaires comme Apple et Samsung, Google empêche d’autres moteurs de recherche, comme Bing ou DuckDuckGo, d’être facilement accessibles aux utilisateurs. Le département de la Justice américain et un groupe de procureurs généraux des États ont affirmé dans leur plainte que Google a illégalement maintenu son pouvoir de monopole dans la recherche générale en utilisant sa domination pour exclure ses rivaux des principaux canaux de distribution, tels que le navigateur web Safari d’Apple.

    Google se défend en affirmant que les accords de partage de revenus sont légaux et qu’il a investi pour maintenir ses activités de recherche et de publicité compétitives. Il affirme également que si les utilisateurs ne sont pas satisfaits des paramètres par défaut, ils peuvent, et le font, changer de moteur de recherche en quelques clics.

    Quels sont les avantages et les inconvénients de ces accords pour les utilisateurs ?

    Les accords de partage de revenus entre Google et ses partenaires ont des avantages et des inconvénients pour les utilisateurs. D’un côté, ils peuvent bénéficier d’une expérience de recherche rapide et de qualité, ainsi que d’un accès facile à d’autres services de Google, comme Google Maps, Google Photos, Google Play Store, qui sont souvent intégrés aux appareils. Ils peuvent également profiter de prix plus bas ou de meilleures caractéristiques sur les appareils, car les fabricants reçoivent une partie des revenus de Google.

    D’un autre côté, ils peuvent être privés de choix et de diversité dans le marché des moteurs de recherche. Ils peuvent également être exposés à des risques de confidentialité et de sécurité, car Google collecte et stocke une grande quantité de données sur leurs comportements en ligne et hors ligne. Ils peuvent également être soumis à des publicités plus intrusives et moins pertinentes, car Google a moins d’incitation à innover et à améliorer ses produits.

    Samsung envisage de faire de Bing, dopé à l'IA, le moteur de recherche par défaut sur Galaxy, provoquant la panique chez Google

    Les employés de Google ont été choqués lorsqu'ils ont appris en mars que la grande enseigne sud-coréenne de l'électronique grand public Samsung envisageait de remplacer Google par Bing de Microsoft comme moteur de recherche par défaut sur ses appareils. Il faut dire que, pendant des années, Bing a été un moteur de recherche qui n'était plus dans la course. Cependant, il est devenu beaucoup plus intéressant pour les initiés de l'industrie lorsqu'il a récemment ajouté une nouvelle technologie d'intelligence artificielle.

    La réaction de Google à la menace de Samsung a été la « panique », selon des messages internes examinés par le Times. Un chiffre d'affaires annuel estimé à 3 milliards de dollars était en jeu avec le contrat Samsung. Un montant supplémentaire de 20 milliards de dollars est lié à un contrat Apple similaire qui sera [peut-être] renouvelé cette année.

    Des concurrents s'appuyant sur l'IA comme le nouveau Bing, s'appuyant sur l'IA, deviennent rapidement la menace la plus sérieuse pour l'activité de recherche de Google depuis 25 ans. En réponse, Google s'est précipité pour développer un tout nouveau moteur de recherche alimenté par la technologie. Il met également à niveau l'existant avec des caractéristiques IA, selon des documents internes examinés par le Times.

    Source : procès Epic contre Google

    Et vous ?

    Que pensez-vous des accords de partage de revenus entre Google et ses partenaires ? Trouvez-vous qu’ils sont justes et bénéfiques pour les utilisateurs, ou qu’ils sont abusifs et nuisibles pour la concurrence ?
    Quel moteur de recherche utilisez-vous le plus souvent sur votre téléphone ou votre ordinateur ? Pourquoi avez-vous choisi ce moteur de recherche ? Avez-vous déjà changé les paramètres par défaut de votre appareil pour utiliser un autre moteur de recherche ?
    Quels sont les critères les plus importants pour vous lorsque vous effectuez une recherche sur Internet ? La rapidité, la pertinence, la diversité, la confidentialité, la sécurité, l’éthique, ou autre chose ?
    Quelles sont les alternatives à Google que vous connaissez ou que vous utilisez ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients par rapport à Google ?
    Comment voyez-vous l’avenir du marché des moteurs de recherche ? Pensez-vous que Google restera le leader incontesté, ou qu’il sera défié par de nouveaux acteurs ? Quels sont les enjeux et les opportunités pour les utilisateurs, les entreprises et la société ?
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