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Développement 2D, 3D et Jeux Discussion :

DMA : Apple fait toujours obstacle à l'App Store d'Epic sur iOS


Sujet :

Développement 2D, 3D et Jeux

  1. #321
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    Par défaut Epic n'est pas satisfait par l'annonce de Google concernant son test d'une facturation alternative sur Play
    Epic n'est pas satisfait par l'annonce de Google concernant son test d'une facturation alternative sur Play Store,
    et prévoit de continuer à plaider pour un écosystème d'applications qui offre plus de choix

    Google a annoncé qu'il testerait la possibilité pour les développeurs Android d'utiliser leurs propres systèmes de facturation dans leurs applications, la première étape de ce qui pourrait conduire à une refonte radicale de l'économie des applications. Cependant, Epic Games, qui a été un fervent partisan de l'ouverture de marchés d'applications et a poursuivi Google après que la grande enseigne de la technologie ait retiré Fortnite de Google Play pour avoir inclus des paiements directs, n'est toujours pas satisfait. Il prévoit de continuer à plaider pour un écosystème d'applications qui offre plus de choix.

    « Apple et Google continuent d'abuser de leur pouvoir de marché avec des politiques qui étouffent l'innovation, gonflent les prix et réduisent le choix des consommateurs », a déclaré Corie Wright, vice-présidente des politiques publiques d'Epic, dans un communiqué. « Un accord ne change pas le statu quo anticoncurrentiel. Nous continuerons à nous battre pour des plateformes équitables et ouvertes pour tous les développeurs et consommateurs et travaillerons avec les décideurs politiques et les régulateurs pour tenir ces gardiens responsables de leur comportement anticoncurrentiel ».

    Dans le cadre du nouveau pilote de Google, les développeurs pourront proposer une option de facturation en plus du système Google Play standard :

    « Lorsque les utilisateurs choisissent Google Play, c'est parce qu'ils comptent sur nous pour leur offrir une expérience sécurisée, et cela inclut des systèmes de paiement intégrés à l'application qui protègent les données et les informations financières des utilisateurs. C'est pourquoi nous avons conçu le système de facturation de Google Play selon les normes les plus élevées en matière de confidentialité et de sécurité afin que les utilisateurs puissent être sûrs que leurs données de paiement sensibles ne seront pas en danger lorsqu'ils effectueront des achats intégrés.

    « Nous pensons que les utilisateurs devraient continuer à avoir le choix d'utiliser le système de facturation de Play lorsqu'ils installent une application à partir de Google Play. Nous pensons également qu'il est essentiel que les systèmes de facturation alternatifs répondent à des normes de sécurité tout aussi élevées en matière de protection des données personnelles des utilisateurs et des informations financières sensibles.

    « Sur la base de notre lancement récent permettant un système de facturation supplémentaire en plus de la facturation de Play pour les utilisateurs en Corée du Sud et conformément à nos principes, nous annonçons que nous allons explorer la facturation au choix de l'utilisateur dans d'autres pays sélectionnés.

    « Ce pilote permettra à un petit nombre de développeurs participants d'offrir une option de facturation supplémentaire à côté du système de facturation de Google Play et est conçu pour nous aider à explorer les moyens d'offrir ce choix aux utilisateurs, tout en maintenant notre capacité à investir dans l'écosystème. Il s'agit d'une étape importante et la première sur n'importe quel grand magasin d'applications, que ce soit sur mobile, ordinateur de bureau ou consoles de jeux ».

    Cependant, Spotify est actuellement le seul développeur connu du programme, et on ne sait pas qui d'autre pourra participer ou quand il sera disponible plus largement :

    « Nous travaillerons en partenariat avec des développeurs pour explorer différentes implémentations de la facturation au choix de l'utilisateur, à commencer par Spotify. En tant que l'un des plus grands développeurs d'abonnements au monde avec une empreinte mondiale et des intégrations sur un large éventail de facteurs de forme d'appareils, ils sont un premier partenaire naturel. Ensemble, nous travaillerons pour innover dans la façon dont les consommateurs effectuent des achats via l'application, offrir des expériences attrayantes sur plusieurs appareils et attirer davantage de consommateurs sur la plate-forme Android.

    « Spotify présentera le système de facturation de Google Play parallèlement à son système de facturation actuel, et leur point de vue en tant que premier partenaire sera inestimable. Ce projet pilote nous aidera à mieux comprendre si et comment la facturation au choix de l'utilisateur fonctionne pour les utilisateurs de différents pays et pour les développeurs de différentes tailles et catégories.

    « Nous comprenons que ce processus prendra du temps et nécessitera une collaboration étroite avec notre communauté de développeurs, mais nous sommes ravis de cette première étape et prévoyons d'en partager davantage dans les mois à venir ».

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    Epic ne fait pas partie du pilote, a déclaré la porte-parole d'Epic, Elka Looks. Elle n'a pas précisé si Epic avait rejeté une offre ou n'avait tout simplement pas été invitée à participer. Rick VanMeter, porte-parole de la Coalition for App Fairness, dont Epic et Spotify sont membres, n'a pas confirmé si, en dehors de Spotify, ses membres ont été approchés par Google.

    Des entreprises comme Epic et Spotify ont critiqué les politiques des magasins d'applications d'Apple et de Google, y compris ce qu'ils prétendent être des frais élevés, pendant des années. Cependant, même si Google assouplit sa position sur les systèmes de facturation alternatifs, il semble toujours que Google recevra une sorte de commission de Spotify dans le cadre du projet pilote.

    Néanmoins, Alex Norström, Chief Freemium Business Officer, a commenté cette annonce de Google en ces termes : « Spotify est engagé sur plusieurs années pour garantir aux développeurs d'applications la liberté d'innover et de rivaliser sur un pied d'égalité. Nous sommes ravis de nous associer à Google pour explorer cette approche du choix de paiement et des opportunités pour les développeurs, les utilisateurs et l'ensemble de l'écosystème Internet. Nous espérons que le travail que nous ferons ensemble ouvrira une voie qui profitera au reste de l'industrie ».

    Source : communiqué Epic Games

    Et vous ?

    Utilisez-vous Spotify ?
    Si oui, qu'en pensez-vous ? Si non, utilisez-vous une application concurrente ? Laquelle ?
    Que pensez-vous de la proposition de Google visant à tester une facturation alternative au sein des applications distribuées sur Play Store ?
    Que pensez-vous du fait que, pour le moment, le test ne soit ouvert que pour Spotify ?
    Que pensez-vous de la réaction d'Epic Games ?

  2. #322
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    Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
    Moi je propose qu'on leur mette 27% d'amende sur le CA réalisé par l'Appstore.
    c'est comme la taxe GAFAM c'est bien de mettre des amendes mais d'une part il va falloir mettre des gens du trésor public pour récolter les amendes.Donc ça coûtera plus cher que ça ne rapporte.
    Ensuite ce qui risque de se passer c'est qu'Apple va augmenter les prix de vente des jeux et c'est le joueur qui va être pénalisé.

  3. #323
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    Si déjà ils commençaient par prendre une commission acceptable sur les achats, ça changerait tout.
    En soit, malgré le fait que leur système soit une catastrophe en terme d'ergonomie et d'architecture pour l'implémentation, ce n'est pas tant un problème de l'utiliser.
    Mais, je suis désolé, 30% et même 15% de com' c'est colossal, si on ajoute les impôts et autres taxes, il ne reste que 40 à 50% de l'argent pour les boites.
    Qu'on ne me dise pas que "c'est pour garantir la qualité des produits" ou "pour payer les testeurs".

    Ils donnent comme excuse que la mise en place des outils coûte cher?
    Vous avez déjà vu un logiciel plus pourri que xcode? moi rarement, et c'est de pire en pire avec les mises à jour.
    Ils font payer aux devs, leurs propres erreurs de jeunesses à avoir voulu aller trop vite sans réfléchir "modularité" et aujourd'hui, les devs en payent doublement le prix (taxe sur le store, même si c'est juste une excuse et qualité terrible des outils de dev et des API).

    En fait, aussi loin qu'on puisse voir, aucun de leur argument ne tient vraiment la route à l'exception du fait qu'effectivement, c'est bien plus sûr d'avoir une plateforme unique ou l'on rentre notre N° de carte de crédit et qu'on puisse gérer de manière centralisée.
    Mais aucune de leur excuse pour justifier le prix absolument aberrant que les éditeurs d'app mobiles doivent payer n'est valable, c'est du 99% de bénéfice pour eux, sans arrière coût, ni plus, ni moins.

    Je pense qu'il n'y aurait eu aucun problème de concurrence déloyale, ni quoi que ce soit d'autre, s'ils avaient simplement été raisonnables et demandé une commission de 3 à 5%.

    Mais oui, quand on sait que ça représente plusieurs 100ène de milliards de $ par an, ils s'y accrochent, et ils feront tout pour faire durer le statu quo aussi longtemps que possible à coup de procès, d'appels ou tout autre moyen possible direct ou détourné.
    Deux ans de plus à faire tenir ce système aberrant, ça représente un fric indécent.

    Au fond, ils savent très bien que ça va finir par tomber, ils veulent juste gagner le plus de temps possible.

  4. #324
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    Citation Envoyé par demonia Voir le message
    Si déjà ils commençaient par prendre une commission acceptable sur les achats, ça changerait tout.
    En soit, malgré le fait que leur système soit une catastrophe en terme d'ergonomie et d'architecture pour l'implémentation, ce n'est pas tant un problème de l'utiliser.
    Mais, je suis désolé, 30% et même 15% de com' c'est colossal, si on ajoute les impôts et autres taxes, il ne reste que 40 à 50% de l'argent pour les boites.
    Qu'on ne me dise pas que "c'est pour garantir la qualité des produits" ou "pour payer les testeurs".

    Ils donnent comme excuse que la mise en place des outils coûte cher?
    Vous avez déjà vu un logiciel plus pourri que xcode? moi rarement, et c'est de pire en pire avec les mises à jour.
    Ils font payer aux devs, leurs propres erreurs de jeunesses à avoir voulu aller trop vite sans réfléchir "modularité" et aujourd'hui, les devs en payent doublement le prix (taxe sur le store, même si c'est juste une excuse et qualité terrible des outils de dev et des API).

    En fait, aussi loin qu'on puisse voir, aucun de leur argument ne tient vraiment la route à l'exception du fait qu'effectivement, c'est bien plus sûr d'avoir une plateforme unique ou l'on rentre notre N° de carte de crédit et qu'on puisse gérer de manière centralisée.
    Mais aucune de leur excuse pour justifier le prix absolument aberrant que les éditeurs d'app mobiles doivent payer n'est valable, c'est du 99% de bénéfice pour eux, sans arrière coût, ni plus, ni moins.

    Je pense qu'il n'y aurait eu aucun problème de concurrence déloyale, ni quoi que ce soit d'autre, s'ils avaient simplement été raisonnables et demandé une commission de 3 à 5%.

    Mais oui, quand on sait que ça représente plusieurs 100ène de milliards de $ par an, ils s'y accrochent, et ils feront tout pour faire durer le statu quo aussi longtemps que possible à coup de procès, d'appels ou tout autre moyen possible direct ou détourné.
    Deux ans de plus à faire tenir ce système aberrant, ça représente un fric indécent.

    Au fond, ils savent très bien que ça va finir par tomber, ils veulent juste gagner le plus de temps possible.
    on parle pas de apple ici mais de google et son android.

    android studio est super bien et les services offerts par google n'ont irne a voir avec ceux de appla en terme de qualité et de possibilité. tu es hors sujet mon ami

  5. #325
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    Citation Envoyé par Aiekick Voir le message
    on parle pas de apple ici mais de google et son android.

    android studio est super bien et les services offerts par google n'ont irne a voir avec ceux de appla en terme de qualité et de possibilité. tu es hors sujet mon ami
    C'était effectivement pour illustrer, j'aurai dû prendre l'exemple de Google.
    Mais je ne suis pas forcément d'accord, les deux sont aussi catastrophiques.
    Les services d'Apple et de Google se valent et la mentalité des deux sont très proches.

    Android c'est une catastrophe en rétrocompatibilité car ils ont sorti un OS bien trop rapidement et ont dû faire énormément d'ajustements et de breaking change pour compenser la structure initiale, dont une grande partie qui ont mené vers tout un tas de soucis par la suite.
    Pour Apple, c'est essentiellement le fait qu'il ne voulaient initialement pas offrir trop de possibilités de customisation graphiques malgré les besoins des devs et que l'OS a été développé pour une seule taille d'écran fixe.

    Mais concernant les outils et surtout le point principal, à savoir le store et leurs marges indécentes, les deux se valent complètement.
    Google a certes laissé un peu plus de liberté mais ne s'est pas privé pour mettre des bâtons dans les roues non plus (message d'avertissement anxiogènes, etc) et n'a pas pour autant décidé de prélever une marge plus faible malgré la moindre qualité des vérifications sur le store.

    Pour ma part, j'ai dev aussi bien sur Android ou iOS natif qu'avec du Xamarin ou du react mais sincèrement, l'écosystème et les API sont d'un autre temps, mal architecturés, mal pensés et même s'ils avaient les meilleures API du monde, ça ne vaudrait pas leurs 30% quoi qu'il arrive.

    Quoi qu'il arrive, même si j'aurai effectivement dû prendre un exemple de Google, le problème reste le même.

  6. #326
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    l'argument de la sécurité est bidon.
    Concernant les virus il y en a pleins sur le play store (régulièrement on lit une news que google supprime des centaines d'apps infecté)
    Concernant les données bancaires, toute les banques aujourd'hui propose de créer des cartes virtuelles, suffit de les utiliser. Et Même sans ça on pourrait imaginer payer avec d'autres plateforme de confiance comme Paypal.

  7. #327
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    Par défaut Les amendes d'Apple dans une affaire antitrust néerlandaise atteignent 50 millions d'euros
    Les autorités néerlandaises ont infligé leur dixième amende consécutive à Apple qui doit désormais verser 50 millions d'euros,
    le litige porte sur les méthodes de paiement in-app

    Apple a été condamné à une amende supplémentaire de 5 millions d'euros aux Pays-Bas par l'Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM), car la société n'a pas respecté de manière adéquate les exigences du système de paiement alternatif obligatoire pour les applications de rencontres. Les règles sont entrées en vigueur en janvier, et depuis lors, Apple a reçu une amende de 5 millions d'euros chaque semaine. Il s'agit de la 10e amende, portant le total à 50 millions d'euros. Apple a choisi d'autoriser les applications de rencontres aux Pays-Bas à utiliser des méthodes de paiement externes, mais les développeurs qui souhaitent profiter de cette fonctionnalité doivent soumettre un binaire d'application distinct et ne peuvent pas proposer d'options de paiement tierces et d'achats intégrés en même temps.

    L'Autorité des consommateurs et des marchés, ou ACM, le principal régulateur de la concurrence du pays, a déterminé que les règles violaient la loi néerlandaise sur la concurrence en n'autorisant pas les applications de rencontres à offrir aux utilisateurs des options de paiement alternatives.

    Dans une décision publiée la veille de Noël, l'ACM a déclaré que les conditions qui s'appliquent aux fournisseurs d'applications de rencontres – qui sont les mêmes pour tous les développeurs – étaient déraisonnables. Il a ordonné à Apple de rectifier sa politique et de permettre aux développeurs d'applications de rencontres d'offrir aux utilisateurs d'autres options de paiement, à l'intérieur et à l'extérieur de l'application.

    L'ACM a initialement commencé à examiner la politique de paiement dans l'application d'Apple en 2019, craignant un abus de la position d'Apple sur le marché. La société exige des développeurs qu'ils utilisent son système de paiement intégré à l'application, leur interdisant de lier ou de diriger les utilisateurs vers des méthodes de paiement alternatives, et prélève entre 15 et 30 % sur chaque achat. Cependant, au cours de l'enquête, la portée a été réduite pour se concentrer sur les applications de rencontres.

    L'un des plus grands acteurs du secteur des applications de rencontres, Match Group, qui possède plusieurs applications de rencontres populaires, dont Tinder, Plenty of Fish et Hinge, a déposé une plainte auprès de l'ACM concernant les règles de l'App Store d'Apple. Match Group a allégué que les politiques d'Apple entravaient sa communication directe avec ses clients au sujet des paiements.

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    Système tiers de paiement

    En janvier, pour la première fois, Apple a laissé les développeurs d'applications de rencontres proposer des options de paiement alternatives aux Pays-Bas conformément à la décision du régulateur néerlandais.

    Dans un message aux développeurs sur son site, Apple explique qu'il introduit deux nouveaux « droits » facultatifs ou des capacités d'application spécifiques, qui permettront aux développeurs d'ajouter des processeurs de paiement tiers pour les applications de rencontres aux Pays-Bas. Les développeurs d'applications de rencontres peuvent soit diriger les clients vers un site Web pour finaliser leur achat, soit ajouter un service de paiement tiers dans l'application. Cependant, si les développeurs choisissent de se passer du service de paiement d'Apple en faveur d'une alternative, Apple indique qu'il ne sera pas en mesure d'aider les utilisateurs avec les remboursements, la gestion des abonnements ou tout problème de paiement :

    « Apple a conçu l'App Store pour qu'il soit un lieu sûr et fiable permettant aux utilisateurs de découvrir et de télécharger des applications. Le système d'achat intégré d'Apple, qui fait partie intégrante de notre plateforme de commerce de classe mondiale, offre aux utilisateurs une expérience utilisateur privée et sécurisée sur les applications et les appareils Apple, et leur permet de gérer facilement leurs achats et abonnements aux biens et services numériques. Les récentes injonctions de l'Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM) permettront aux développeurs d'applications de rencontres sur l'App Store aux Pays-Bas de partager des options de traitement de paiement supplémentaires avec les utilisateurs. Parce que nous ne pensons pas que ces injonctions soient dans le meilleur intérêt de nos utilisateurs, nous avons fait appel de la décision de l'ACM devant un tribunal supérieur. Nous craignons que ces changements ne compromettent l'expérience utilisateur et ne créent de nouvelles menaces pour la confidentialité des utilisateurs et la sécurité des données. En attendant, nous sommes obligés d'apporter les modifications obligatoires que nous lançons aujourd'hui et nous fournirons de plus amples informations sous peu.

    « Pour nous conformer à l'ordonnance de l'ACM, nous introduisons deux nouveaux droits facultatifs exclusivement applicables aux applications de rencontres sur l'App Store néerlandais qui offrent des options de traitement de paiement supplémentaires aux utilisateurs. Les développeurs d'applications de rencontre qui souhaitent continuer à utiliser le système d'achat intégré d'Apple peuvent le faire et aucune autre action n'est nécessaire. Avant d'envisager de demander l'un de ces droits, il est important de comprendre que certaines fonctionnalités de l'App Store que vous pouvez utiliser ne seront pas disponibles pour vos clients, en partie parce que nous ne pouvons pas valider la sécurité et la sûreté des paiements qui ont lieu en dehors du système de paiement privé et sécurisé de l'App Store. Étant donné qu'Apple ne sera pas directement au courant des achats effectués à l'aide de méthodes alternatives, Apple ne sera pas en mesure d'aider les utilisateurs avec les remboursements, l'historique des achats, la gestion des abonnements et d'autres problèmes rencontrés lors de l'achat de biens et services numériques via ces méthodes d'achat alternatives. Vous serez responsable de traiter ces problèmes avec les clients ».

    Il y a une autre mise en garde, plus préoccupante, cependant : tous les développeurs qui souhaitent ajouter d'autres options de paiement devront créer une version distincte de l'application de rencontres uniquement disponible aux Pays-Bas, comme indiqué sur une page d'assistance aux développeurs. Apple facturera toujours une commission aux applications de rencontres pour l'utilisation de processeurs de paiement externes.

    « Les développeurs d'applications de rencontre qui souhaitent continuer à utiliser le système d'achat intégré d'Apple peuvent le faire et aucune autre action n'est nécessaire. Les développeurs d'applications de rencontre sur l'App Store néerlandais qui souhaitent utiliser un système de paiement différent devront demander l'un des deux nouveaux droits, qui seront bientôt disponibles.

    « Les droits qui facilitent l'application de l'injonction de l'ACM ne sont disponibles que pour les applications de rencontres sur la vitrine néerlandaise, et les applications distribuées conformément à ces droits doivent uniquement être disponibles aux Pays-Bas. Par conséquent, les développeurs d'applications de rencontres utilisant ces droits devront soumettre un binaire d'application distinct pour iOS ou iPadOS qui ne pourra être distribué que dans l'App Store néerlandais. Apple examinera cette application de rencontres spécifique aux Pays-Bas pour s'assurer qu'elle est conforme aux termes et conditions du droit, ainsi qu'aux directives d'examen de l'App Store et au contrat de licence du programme pour développeurs.

    « Conformément à l'ordonnance de l'ACM, les applications de rencontres qui ont le droit de se connecter ou d'utiliser un fournisseur de paiement intégré tiers verseront à Apple une commission sur les transactions. De plus amples informations sur tous les aspects des droits seront disponibles sous peu ».

    Des détails sur l'implémentation

    Les applications de rencontres néerlandaises peuvent choisir de proposer des systèmes de paiement alternatifs en se connectant à un site Web ou en utilisant un flux intégré à l'application. Les applications souhaitant tirer parti de cette fonctionnalité doivent inclure des droits spéciaux dans leur binaire d'application et appeler une API Apple avant de rediriger l'utilisateur, qui présente une feuille modale indiquant au client qu'il est dirigé vers un service de paiement non Apple.

    À première vue, une commission de 27% ne semble pas vraiment être une option convaincante – lorsque le système d'achat intégré d'Apple est facile à utiliser et profondément intégré au système. Apple précise que la commission de 27 % est basée sur le prix payé par l'utilisateur, hors taxe sur la valeur ajoutée. L'éditeur estime « qu'il s'agit d'un taux réduit qui exclut la valeur liée au traitement des paiements et aux activités connexes ».

    Chaque mois, les développeurs devront envoyer un rapport à Apple répertoriant leurs ventes. Apple enverra alors des factures pour sa commission, qui doit être payée dans les 45 jours.

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    L'ACM ne trouvait pas la proposition d'Apple sérieuse

    Peu de temps après qu'Apple a annoncé son plan, l'autorité a déclaré qu'elle enquêterait sur les changements et déterminerait si Apple respectait ou non la décision.

    L'agence a finalement jugé que les plans d'Apple ne suffisaient pas à répondre à ses préoccupations concernant l'App Store. Par conséquent, l'autorité a déclaré qu'elle infligerait à Apple une amende de 5 millions d'euros par semaine jusqu'à un maximum de 50 millions d'euros jusqu'à ce qu'elle se conforme :

    « Nous avons clairement expliqué à Apple comment ils peuvent se conformer aux exigences d'ACM. Jusqu'à présent, cependant, ils ont refusé de faire des propositions sérieuses. Nous regrettons l'attitude d'Apple, d'autant plus que les exigences d'ACM ont été confirmées par le tribunal le 24 décembre. Les soi-disant « solutions » d'Apple continuent de créer trop d'obstacles pour les fournisseurs d'applications de rencontres qui souhaitent utiliser leurs propres systèmes de paiement.

    « Nous avons établi qu'Apple est une entreprise en position dominante. Cela s'accompagne de responsabilités supplémentaires vis-à-vis de ses acheteurs et, plus largement, de la société dans son ensemble. Apple doit fixer des conditions raisonnables pour l'utilisation de ses services. Dans ce contexte, elle ne saurait abuser de sa position dominante. Les conditions d'Apple devront donc tenir compte des intérêts des acheteurs ».

    Lors d'un discours sur l'économie numérique et la confidentialité, Vestager a déclaré qu'Apple « préfère essentiellement payer des amendes périodiques, plutôt que de se conformer à une décision de l'autorité néerlandaise de la concurrence sur les conditions d'accès des tiers » à l'App Store :

    « Certains gardiens peuvent être tentés de gagner du temps ou d'essayer de contourner les règles. La conduite d'Apple aux Pays-Bas ces jours-ci peut en être un exemple. D'après ce que nous comprenons, Apple préfère essentiellement payer des amendes périodiques, plutôt que de se conformer à une décision de l'autorité néerlandaise de la concurrence sur les conditions d'accès des tiers à son App Store. Et ce sera aussi l'une des obligations incluses dans le DMA ».

    50 millions d'amendes mais les exigences de l'ACM en voie d'être satisfaites

    La nouvelle proposition d'Apple, soumise le 27 mars, est actuellement examinée par l'ACM, qui affirme qu'elle pourrait obliger Apple à payer une nouvelle série d'amendes « avec d'éventuelles sanctions plus élevées ». Le régulateur néerlandais a imposé ses amendes par tranches hebdomadaires de 5 millions d'euros, mais l'ACM indique clairement que ce montant est susceptible d'augmenter. Si la nouvelle proposition conduit à des « conditions définitives » pour les applications de rencontres, l'ACM indique qu'elle les transmettra aux développeurs pour évaluation. À partir de là, l'ACM donnera à Apple sa décision finale sur la conformité ou non de l'entreprise :

    « Le dimanche 27 mars, Apple a ajusté sa proposition concernant le respect des exigences fixées par l'Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM) en vertu des règles de concurrence néerlandaises et européennes. ACM se félicite de l'étape actuelle d'Apple. La proposition ajustée devrait aboutir à des conditions définitives pour les fournisseurs d'applications de rencontres qui souhaitent utiliser l'App Store. Dès réception de la proposition de conditions définitives, ACM la soumettra aux acteurs du marché pour consultation. ACM rendra alors dès que possible sa décision si Apple, lors de la mise en œuvre de ces conditions définitives, respecte l'exigence d'ACM selon laquelle des modes de paiement alternatifs doivent être possibles dans les applications de rencontres.

    « Jusqu'au week-end dernier, Apple n'avait toujours pas satisfait aux exigences d'ACM. C'est pourquoi elle doit payer une dixième astreinte, ce qui signifie qu'Apple devra payer l'amende maximale de 50 millions d'euros. Si ACM arrive à la conclusion qu'Apple ne satisfait pas aux exigences, ACM peut imposer une autre commande sous réserve de paiements périodiques de pénalités (avec des pénalités éventuellement plus élevées cette fois-ci) afin d'inciter Apple à se conformer à l'ordonnance ».

    Il n'y a pas de détails sur ce qui est inclus dans la nouvelle proposition d'Apple, mais la société n'a pas été la plus flexible lorsqu'il s'agissait de se conformer aux ordonnances de l'ACM.

    « Seul une entreprise en situation de monopole préférerait payer 50 millions d'euros d'amendes au lieu de se conformer purement et simplement à l'état de droit », a déclaré Rick VanMeter, directeur exécutif de la Coalition for App Fairness. « Nous soutenons la persistance de l'ACM à tenir Apple responsable ces 10 dernières semaines ». La Coalition for App Fairness est composée d'un groupe d'entreprises qui prônent la concurrence et la responsabilité pour les magasins d'applications, avec des membres fondateurs qui incluent Epic Games, Spotify et Tile.

    La décision d'Apple d'empêcher les développeurs d'intégrer des options de paiement alternatives a longtemps été critiquée par un certain nombre d'entreprises technologiques, dont Spotify, la société mère de Tinder (Match Group), et plus particulièrement Epic Games. Google, qui prélève une commission de 15 ou 30% sur les applications du Play Store, a annoncé la semaine dernière qu'il testerait la possibilité pour les développeurs Android d'utiliser d'autres options de paiement, avec Spotify comme premier sujet.

    Source : ACM

    Voir aussi :

    Google testera la possibilité pour les développeurs Android d'utiliser leurs propres systèmes de facturation à commencer par Spotify
    App Store : Spotify estime que les concessions d'Apple faites aux développeurs ne corrigent pas ses pratiques anticoncurrentielles, l'entreprise ne compte donc pas arrêter les poursuites judiciaires

  8. #328
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  9. #329
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    pour une personne lambda en cas de récidive les sanctions sont généralement beaucoup plus lourde, pourquoi ne pas faire pareil ? par exemple doubler l'amende

  10. #330
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    Par défaut Antitrust : Apple Pay dans le viseur de la Commission européenne
    Antitrust : Apple Pay dans le viseur de la Commission européenne,
    l’entreprise devra faire face à de nouvelles accusations antitrust à Bruxelles

    Selon certains médias américains, Apple devra faire face à de nouvelles accusations antitrust à Bruxelles la semaine prochaine pour avoir prétendument empêché ses rivaux d'utiliser Apple Pay, son système de paiement mobile. Ce développement intervient alors que l'Union européenne s'apprête à contester le monopole du géant technologique, dont le chiffre d'affaires atteint 2,5 milliards de dollars. Apple sera poursuivi pour ne pas avoir respecté la législation européenne dans l'exploitation d'Apple Pay.

    L'enquête dirigée par la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager, prévoit d'accuser Apple de restreindre injustement l'accès de ses rivaux, dont PayPal et certaines banques à son système de portefeuille mobile. Si les accusations sont confirmées, le fabricant de l'iPhone devrait encourir de lourdes amendes pouvant atteindre 10 % de son chiffre d'affaires mondial. L'affaire, qui a été déposée en 2020, serait l'une des nombreuses enquêtes lancées contre Apple à Bruxelles. Apple s'est retrouvé dans le collimateur des autorités réglementaires à plusieurs reprises ces dernières années.

    Nom : antitrust.jpg
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    L'autorité néerlandaise de surveillance des marchés a infligé en fin février à Apple une amende de 5 millions d'euros (montant total : 25 millions d'euros), la cinquième sanction de ce type en plusieurs semaines consécutives, dans le cadre d'un litige sur l'accès à des méthodes de paiement autres que celles d'Apple pour les abonnements à des applications de rencontre.

    L'Autorité des consommateurs et des marchés (ACM) estime que le fabricant de l'iPhone abuse d'une position dominante sur le marché en ne permettant pas aux fabricants d'applications logicielles aux Pays-Bas d'utiliser d'autres méthodes de paiement pour les applications de rencontre accessibles via son App Store.

    L'ACM inflige des amendes hebdomadaires de 5 millions d'euros depuis qu'Apple n'a pas respecté la date limite du 15 janvier pour effectuer les changements exigés par l'organisme de surveillance. Elle a déclaré que la société américaine n'avait fait aucune nouvelle proposition pour se conformer à sa décision au cours de la semaine écoulée. « Nous avons clairement expliqué à Apple comment elle pouvait se conformer à la décision..., a déclaré l'organisme de surveillance dans un communiqué. Jusqu'à présent, cependant, ils ont refusé d'avancer toute proposition sérieuse. »

    En 2020, Epic a noté que lorsqu'il a donné aux utilisateurs de son application Fortnite le choix de la façon dont ils pouvaient faire des achats, Apple a riposté en supprimant Fortnite de son App Store. Puis, quand Epic a poursuivi Apple pour s’attaquer à son abus supposé de position dominante sur les magasins d'applications et les paiements intégrés, Apple a riposté avec férocité.

    Apple a déclaré à Epic que d'ici le 28 août, son accès à tous les outils de développement nécessaires pour créer des logiciels pour les plateformes d'Apple, y compris pour les offres Unreal Engine Epic aux développeurs tiers, serait coupé, pourtant Apple n'a jamais prétendu que ce dernier a enfreint une de ses politiques. Non content de supprimer Fortnite de l'App Store, Apple s'est attaqué à toute l'activité d'Epic dans des domaines indépendants.

    Epic a décidé de solliciter la cour à ces sujets, lui demandant notamment d'exiger qu'Apple rétablisse Fortnite sur sa vitrine de téléchargement, mais de lui interdire de révoquer son accès aux outils de développement iOS et macOS en représailles de l’introduction de l’introduction d’une nouvelle option de paiement dans Fortnite. Le juge lui a donné gain de cause sur le second volet, mais pas sur le premier, interdisant donc à Apple de bloquer Unreal Engine.

    Néanmoins, Apple ne l'a pas entendu de cette oreille. Une fois le délai du 28 août arrivé, Apple a officiellement résilié le compte Epic Games sur l'App Store. Cela signifie que l'application n'est plus disponible sur l'iPhone ou l'iPad, même si vous l'avez déjà téléchargée une fois auparavant et d'autres jeux Epic comme Infinity Blade ne sont plus téléchargeables.

    Dans la même année, Telegram, l’application populaire qui compte plus des millions d'utilisateurs dans le monde, a déposé une plainte antitrust officielle auprès de l'Union européenne concernant les pratiques de l'App Store d'Apple, a rapporté la semaine dernière le quotidien Financial Times. Cette plainte venait s’ajouter à celles d’autres grands développeurs d'applications qui s’unissent pour lutter contre les règles de l'App Store du fabricant d’iPhone. Dans la plainte adressée à la chef de la concurrence de l'UE, Margrethe Vestager, Telegram soutient qu'Apple doit « permettre aux utilisateurs d'avoir la possibilité de télécharger des logiciels en dehors de l'App Store ».

    Alors que le PDG d’Apple sortait d’une seance de deffense de son magasin d’application en ligne lors d’une audition de la sous-commission antitrust de la Chambre des Représentants des États-Unis, le nombre de plaintes antitrust contre l’App Store de la société dans l’Union européenne s’est augmenté de celle de Telegram. Comme l’a souligné le Financial Times, c'est le troisième grand nom, après Spotify et Rakuten, qui a fait pression sur l'UE pour qu'elle fasse quelque chose au sujet des pratiques anticoncurrentielles de l'App Store et de la commission de 30 %.

    Début 2022, l'organisme indien de surveillance de la concurrence a ordonné une enquête sur les pratiques commerciales d'Apple dans le pays, estimant que le fabricant de l'iPhone avait violé certaines lois antitrust.

    L'ordre de la Commission de la concurrence de l'Inde (CCI) intervient après qu'un groupe à but non lucratif a allégué cette année qu'Apple abusait de sa position dominante sur le marché des applications en forçant les développeurs à utiliser son système propriétaire d'achat in-app. Le plaignant, Together We Fight Society, a fait valoir que l'imposition par Apple d'une taxe de 30 % pour la distribution de contenu numérique payant et d'autres restrictions nuisent à la concurrence en augmentant les coûts pour les développeurs d'applications et les clients, tout en constituant une barrière à l'entrée sur le marché.

    La CCI a déclaré que les restrictions d'Apple entraînent à première vue un refus d'accès au marché pour les développeurs et distributeurs potentiels d'applications. « À ce stade, la Commission est convaincue qu'Apple fait l'objet d'une plainte prima facie qui mérite une enquête », a-t-elle déclaré. La société avait déjà été accusée par les régulateurs européens d'enfreindre les lois antitrust en n'autorisant pas les développeurs à proposer aux utilisateurs d'iPhone et d'iPad d'autres options d'achat en dehors des applications.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Les autorités antitrust indiennes ordonnent une enquête sur Apple pour abus présumé du marché des applications, en forçant les développeurs à utiliser son système propriétaire d'achat in-app

    Apple supprime le compte développeur Epic Games : les utilisateurs sur iOS et macOS ne peuvent ni télécharger de jeux Epic Games ni recevoir des mises à jour

    L'autorité antitrust néerlandaise inflige une cinquième amende de 5 millions d'euros à Apple, pour non-respect présumé de la réglementation relative au système de paiement des applications

    Telegram dépose une plainte contre l'App Store d'Apple auprès des autorités antitrust de L'UE, se joignant aux premiers développeurs pour faire pression sur les pratiques de la société

  11. #331
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    Microsoft va bientôt être le suivants, Windows 11 est un truc qui prend totalement contrôle de votre ordinateur. Les programmes non-certifiés ne pourront plus tourner sur votre machine. Et vos disques seront encryptés sans votre autorisation. Donc en pratique, vous pourrez plus distribuer vos logiciels sans la bénédicition de Microsoft.


    Si cela vous préoccupe, (et cela devrait=être le cas).Jetez un coup d'oeil sur ce vidéo:


    J'ai l'impression que Microsoft a l'intention d'imité Adobe.

  12. #332
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    Microsoft va bientôt être le suivants, Windows 11 est un truc qui prend totalement contrôle de votre ordinateur. Les programmes non-certifiés ne pourront plus tourner sur votre machine. Et vos disques seront encryptés sans votre autorisation. Donc en pratique, vous pourrez plus distribuer vos logiciels sans la bénédicition de Microsoft.
    Amusant, on entendant ce genre de discours déjà du temps de Windows Longhorn (dans l'époque Windows Vista pour resituer).
    Le chiffrement d'un disque n'empêche pas d'installer des logiciels .

  13. #333
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    Par défaut Le régulateur de l’UE accuse Apple de restreindre l’accès de ses rivaux à la technologie NFC sur iPhone
    Antitrust : le régulateur de l’UE accuse Apple de restreindre l’accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC sur iPhone
    L’entreprise risque jusqu’à 10 % de son CA mondial

    L’enquête est ouverte depuis juin 2020 et concerne les pratiques anticoncurrentielles d’Apple pour ce qui est des règles en vigueur sur l’App Store et Apple Pay. La Commission de l’UE revient de façon spécifique sur le cas Apple Pay dans sa dernière communication des griefs à l’endroit de l’entreprise américaine et l’informe qu’elle estime, à titre préliminaire, qu’elle abuse de sa position dominante sur le marché des portefeuilles mobiles sur les appareils iOS en limitant restreignant l’accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC. Apple risque jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial.

    L’intégralité de communication de la Commission de l’UE

    La Commission européenne a informé Apple qu'elle estimait, à titre préliminaire, que l'entreprise abusait de sa position dominante sur les marchés des portefeuilles mobiles sur les appareils iOS. En limitant l'accès à une technologie standard permettant d'effectuer des paiements sans contact en magasin au moyen d'appareils mobiles «Communication en Champ Proche (Near Field Communication - NFC)» ou «tap and go»), Apple restreint la concurrence sur le marché des portefeuilles mobiles sur iOS.
    La Commission conteste la décision d'Apple d'empêcher les développeurs d'applications de portefeuilles mobiles d'accéder aux matériel et logiciel nécessaires («entrée NFC») sur ses appareils, au profit de sa solution propriétaire, Apple Pay.

    Mme Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, a déclaré ce qui suit: « Les paiements mobiles jouent un rôle d'une importance croissante dans notre économie numérique. Aux fins de l'intégration des marchés européens des paiements, il est essentiel que les consommateurs bénéficient d'un paysage des paiements concurrentiel et innovant Nous disposons d'éléments nous indiquant qu'Apple a restreint l'accès de tiers à la technologie clé nécessaire pour développer des solutions de portefeuilles mobiles concurrentes sur les appareils d'Apple. Dans notre communication des griefs, nous avons considéré, à titre préliminaire, qu'Apple pourrait avoir restreint la concurrence, au profit d'Apple Pay, sa solution propriétaire. S'il était confirmé, un tel comportement serait illégal au regard de nos règles en matière de concurrence. »

    Communication des griefs sur les restrictions d'accès mises en place par Apple à la technologie de paiement mobile

    Apple Pay est la solution propriétaire d'Apple en matière de portefeuilles mobiles, proposée sur les iPhones et les iPads. Elle permet d'effectuer des paiements mobiles dans des magasins physiques et en ligne. Les iPhones, iPads et logiciels d'Apple forment un «écosystème fermé», dans lequel Apple contrôle chaque aspect de l'expérience des utilisateurs, y compris l'accès des développeurs de portefeuilles mobiles audit écosystème.

    La Commission considère à titre préliminaire qu'Apple détient une puissance significative sur le marché des appareils mobiles intelligents et une position dominante sur les marchés des portefeuilles mobiles.

    Plus particulièrement, Apple Pay est la seule solution de portefeuille mobile à avoir accès à l'entrée NFC nécessaire sur iOS. Apple ne la met pas à la disposition des développeurs d'applications de portefeuilles mobiles tiers. La technologie NFC «tap and go» est intégrée dans les appareils mobiles d'Apple pour les paiements en magasin. Cette technologie permet la communication entre un téléphone portable et les terminaux de paiement des magasins. La technologie NFC est normalisée, disponible dans presque tous les terminaux de paiement en magasin et garantit une sécurité et une fluidité maximales pour les paiements mobiles. Par rapport à d'autres solutions, la technologie NFC offre une expérience de paiement plus fluide et plus sécurisée, et bénéficie d'une plus large acceptation en Europe.

    La Commission estime à titre préliminaire que la position dominante d'Apple sur le marché des portefeuilles mobiles sur son système d'exploitation iOS restreint la concurrence, en réservant à Apple Pay l'accès à la technologie NFC. Une telle situation produit des effets d'éviction pour ses concurrents, affaiblit l'innovation et restreint le choix des consommateurs en ce qui concerne les portefeuilles mobiles sur iPhones. S'il était confirmé, ce comportement serait contraire à l'article*102 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (ci-après le «TFUE»), qui interdit d'exploiter de façon abusive une position dominante sur le marché.

    L'envoi d'une communication des griefs ne préjuge pas de l'issue d'une enquête.

    La communication des griefs présentée aujourd'hui ne porte que sur l'accès restreint des développeurs tiers de portefeuilles mobiles à l'entrée NFC pour les paiements en magasin. Dans cette communication, la Commission ne revient pas sur les restrictions en ligne ni sur les refus d'accès à Apple Pay que subiraient certains produits spécifiques de concurrents, au sujet desquels la Commission a fait part de ses préoccupations lorsqu'elle a ouvert l'enquête approfondie au sujet des pratiques d'Apple concernant Apple Pay le 16 juin 2020.
    Contexte

    L'article 102 du TFUE interdit les abus de position dominante. La mise en œuvre de ces dispositions est définie dans le règlement sur les pratiques anticoncurrentielles (règlement n° 1/2003 du Conseil), qui peut également être appliqué par les autorités nationales de concurrence.

    La communication des griefs est une étape formelle des enquêtes menées par la Commission sur les infractions présumées aux règles de l'UE en matière de pratiques anticoncurrentielles. La Commission informe par écrit les parties concernées des griefs soulevés à leur encontre. Les entreprises concernées peuvent examiner les documents versés au dossier de la Commission, répondre par écrit et demander à être entendues afin de faire part de leurs observations sur l'affaire à des représentants de la Commission et des autorités nationales de concurrence. L'envoi d'une communication des griefs et l'ouverture d'une enquête formelle en matière de pratiques anticoncurrentielles ne préjugent pas de l'issue des enquêtes.

    Aucun délai légal n'est prévu pour la clôture d'une enquête en matière de pratiques anticoncurrentielles. La durée de ce type d'enquête dépend de divers éléments, dont la complexité de l'affaire, le degré de coopération des entreprises en cause avec la Commission et l'exercice des droits de la défense.

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    Apple met en avant l’argument sécurité : une redite de son positionnement pour justifier le sevrage des développeurs à des systèmes de paiements alternatifs au sein de l’App Store

    Apple met en avant l’argument sécurité des utilisateurs comme justificatif de la fermeture de son écosystème à des acteurs tiers. La situation est telle que l’entreprise a désormais à dos une coalition pour la défense de la liberté de choix et la concurrence loyale sur l’App Store – la Coalition for App Fairness. La coalition d'entreprises, dont beaucoup sont de petits développeurs de logiciels, vise à obtenir d'Apple un assouplissement des règles relatives aux logiciels sur iOS. Par exemple, l'App Store est la seule méthode permettant aux clients d'installer des logiciels sur les iPads, les iPhones et les montres Apple. Et les développeurs de logiciels ne peuvent accepter les paiements de biens numériques sur iOS que d'une seule manière : le service de paiement d'Apple, qui prélève une commission sur toutes les transactions. Les membres de la coalition veulent d'autres options. La Coalition for App Fairness vise à inciter les législateurs à prendre des mesures contre Apple, soit par le biais d'une nouvelle législation, soit par des actions en justice.

    Ces comportements anticoncurrentiels seront bientôt interdits par le Digital Markets Act qui entrera en application début 2023. Les très grands acteurs de la tech s'exposent à des amendes allant jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires annuel mondial.

    Source : Commission

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’approche Apple de manière générale en matière de gestion de la concurrence ?

    Voir aussi :

    Face au Congrès américain, Jeff Bezos déclare qu'il ne peut pas garantir que les employés d'Amazon n'ont pas accès aux données des vendeurs tiers pour favoriser les produits de son entreprise
    Fortnite aurait fait exploser les bénéfices d'Epic Game en 2018 jusqu'à 3 milliards de dollars grâce notamment à la vente de contenus additionnels
    Après un bras de fer qui aura duré près de deux ans, Epic abandonne le combat et publie Fortnite sur PlayStore, regrettant que Google rende extrêmement mince la possibilité d'éviter le Play Store
    Google assure que Fortnite ne bénéficiera d'aucun traitement de faveur sur le Play Store s'il veut revenir et que sa taxe de 30 % est valable pour tous, Epic dénonce un abus de position dominante

  14. #334
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    Par défaut Elon Musk dénonce les tarifs de l'App Store d'Apple, à la suite de l’avis de la Commission européenne
    Elon Musk dénonce les tarifs de l'App Store d'Apple, à la suite de l’avis de la Commission européenne,
    « App Store , c'est comme avoir une taxe de 30 % sur l'Internet, ce n'est vraiment pas bien »

    Elon Musk a comparé Apple et son App Store à l'équivalent d'une « taxe de 30 % sur Internet » et a déclaré que les frais sont « 10 fois plus élevés qu'ils ne devraient l'être », dans une série de tweets répondant à un tweet de Slashdot sur la dernière plainte antitrust de l'Union européenne contre le géant de la technologie.

    La Commission européenne a informé Apple de son avis préliminaire selon lequel elle a abusé de sa position dominante sur les marchés des portefeuilles mobiles sur les appareils iOS. En limitant l'accès à une technologie standard utilisée pour les paiements sans contact avec des appareils mobiles dans les magasins ("Near-Field Communication (NFC)" ou "tap and go"), Apple restreint la concurrence sur le marché des portefeuilles mobiles sur iOS.

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    La Commission conteste la décision d'Apple d'empêcher les développeurs d'applications de porte-monnaie mobiles d'accéder au matériel et au logiciel nécessaires ("entrée NFC") sur ses appareils, au profit de sa propre solution, Apple Pay.

    La vice-présidente exécutive Margrethe Vestager, en charge de la politique de concurrence, a déclaré : « Les paiements mobiles jouent un rôle en croissance rapide dans notre économie numérique. Il est important pour l'intégration des marchés européens des paiements que les consommateurs bénéficient d'un paysage de paiements compétitif et innovant. Nous disposons d'éléments indiquant qu'Apple a restreint l'accès des tiers à des technologies clés nécessaires au développement de solutions de porte-monnaie mobiles concurrentes sur les appareils Apple. Dans notre communication des griefs, nous avons estimé à titre préliminaire qu'Apple pourrait avoir restreint la concurrence, au profit de sa propre solution Apple Pay. Si cela se confirme, un tel comportement serait illégal au regard de nos règles de concurrence. »

    Apple Pay est la propre solution de portefeuille mobile d'Apple sur les iPhones et iPads, utilisée pour permettre les paiements mobiles dans les magasins physiques et en ligne. Les iPhones, iPads et logiciels d'Apple forment un « écosystème fermé ». Apple contrôle tous les aspects de l'expérience utilisateur dans cet écosystème, y compris l'accès des développeurs de porte-monnaie mobiles à celui-ci.

    La Commission considère à titre préliminaire qu'Apple jouit d'un pouvoir de marché important sur le marché des appareils mobiles intelligents et d'une position dominante sur les marchés des portefeuilles mobiles. En particulier, Apple Pay est la seule solution de porte-monnaie mobile qui peut accéder à l'entrée NFC nécessaire sur iOS. Apple ne la met pas à la disposition des développeurs d'applications tierces de porte-monnaie mobiles.

    La technologie NFC « tap and go » est intégrée aux appareils mobiles Apple pour les paiements en magasin. Cette technologie permet la communication entre un téléphone mobile et les terminaux de paiement dans les magasins. En réponse à ces plaintes de la Commission européenne, Le PDG de Tesla a fait part de ses inquiétudes soutiendrait qu’Apple "abuse" de sa position de leader sur le marché pour étouffer la concurrence pour son système de paiement mobile, Apple Pay.

    Après cette déclaration de Musk, « la boutique d'Apple, c'est comme avoir une taxe de 30 % sur Internet », le milliardaire a ajouté que les frais de l'App Store étaient « littéralement 10 fois plus élevés qu'ils ne devraient l'être ». À l’exemple de Musk, plusieurs entreprises ou dirigeants du secteur de la technologie ont critiqué Apple au sujet des frais de 30 % qui s'appliquent aux téléchargements payants et à d'autres achats pour les développeurs qui gagnent un million de dollars ou plus en revenus annuels par le biais de la boutique.

    L'autorité néerlandaise de surveillance des marchés a infligé en fin février à Apple une amende de 5 millions d'euros (montant total : 25 millions d'euros), la cinquième sanction de ce type en plusieurs semaines consécutives, dans le cadre d'un litige sur l'accès à des méthodes de paiement autres que celles d'Apple pour les abonnements à des applications de rencontre.

    L'Autorité des consommateurs et des marchés (ACM) estime que le fabricant de l'iPhone abuse d'une position dominante sur le marché en ne permettant pas aux fabricants d'applications logicielles aux Pays-Bas d'utiliser d'autres méthodes de paiement pour les applications de rencontre accessibles via son App Store.

    PayPal serait l’une des entreprises ayant contribué à déclencher la plainte antitrust formelle de la Commission européenne contre Apple et son système de paiement par iPhone en faisant part de ses préoccupations à la Commission européenne, selon des personnes ayant connaissance du dossier.

    Apple met en avant l’argument sécurité des utilisateurs comme justificatif de la fermeture de son écosystème à des acteurs tiers. La situation est telle que l’entreprise a désormais à dos une coalition pour la défense de la liberté de choix et la concurrence loyale sur l’App Store : la Coalition for App Fairness. La coalition d'entreprises, dont beaucoup sont de petits développeurs de logiciels, vise à obtenir d'Apple un assouplissement des règles relatives aux logiciels sur iOS. La Coalition for App Fairness vise également à inciter les législateurs à prendre des mesures contre Apple, soit par le biais d'une nouvelle législation, soit par des actions en justice.

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la prise de position d'Elon Musk ?

    Quel est votre avis sur les pratiques d'Apple en matière de gestion de la concurrence ?

    Voir aussi :

    Antitrust : le régulateur de l'UE accuse Apple de restreindre l'accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC sur iPhone, l'entreprise risque jusqu'à 10 % de son CA mondial

    Antitrust : Apple Pay dans le viseur de la Commission européenne, l'entreprise devra faire face à de nouvelles accusations antitrust à Bruxelles

    Le procès antitrust visant à démanteler Facebook Meta peut avoir lieu, selon la décision d'un juge américain. La Federal Trade Commission veut forcer Facebook à revendre Instagram et de WhatsApp

    Antitrust : le régulateur de l'UE accuse Apple de restreindre l'accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC sur iPhone, l'entreprise risque jusqu'à 10 % de son CA mondial

  15. #335
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    Il a dû en taxer pas mal pour avoir plus que le PIB de certains pays en une année, ou bien racheter Twitter dont 20% du prix suffirait à lutter contre la faim dans le monde

  16. #336
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    Je ne comprend pas ce principe d'acheter un téléphone à 1200€, alors qu'il y a des bon téléphones sur le marché pour moins de 200€. Il y a combien dans la poche d'Apple déjà là ?

    Après qu'Apple ajoute 30% de marge sur son AppStore c'est que les utilisateurs sont prêt à les mettre. Téléphone de riche, prix de riche !

    C'est comme le champagne au final quel est la différence entre la bouteille de 15€ ou de 150€ ? Produit de pauvre et produit de riche. C'est pas sur que ça soit meilleur !

    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Si ne pas respecter cette directive leur rapporte plus que ça ne leur coute pourquoi changeraient ils d'attitude?
    Quand tu as payé 9 amendes pour la même raison il parait raisonnable d'envisager qu'elle ne te pose pas tant de problèmes que ça.
    ça me fait penser aux magasins IKEA qui ouvrent le dimanche.

    IKEA paye des amandes pour ça mais finalement BENEFICE - AMANDE > 0

  17. #337
    Communiqués de presse

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    Par défaut Apple fait l'objet d'une accusation antitrust de l'UE pour sa technologie de paiement mobile
    Apple fait l'objet d'une accusation antitrust de l'UE pour sa technologie de paiement mobile, et risque 36,6 milliards de dollars d'amende, sur la base de ses revenus de l'année dernière

    Apple risque une lourde amende et pourrait devoir ouvrir son système de paiement mobile à ses concurrents. Les autorités antitrust de l'UE ont en effet accusé le fabricant de l'iPhone de restreindre l'accès de ses rivaux à sa technologie utilisée pour les portefeuilles mobiles.

    Il s'agit de la deuxième accusation portée par l'Union européenne à l'encontre d'Apple. L'année dernière, les régulateurs européens avaient accusé la société de fausser la concurrence sur le marché du streaming musical, à la suite d'une plainte déposée par Spotify.

    La Commission européenne a déclaré lundi qu'elle avait envoyé à Apple une fiche d'accusation, connue sous le nom de communication des griefs, expliquant en détail comment la société avait abusé de sa position dominante sur les marchés des portefeuilles mobiles des appareils iOS.

    La Commission a déclaré que les pratiques anticoncurrentielles d'Apple remontaient à 2015, année du lancement d'Apple Pay.

    "Nous avons des indications selon lesquelles Apple a restreint l'accès des tiers à des technologies clés nécessaires pour développer des solutions de porte-monnaie mobiles rivales sur les appareils d'Apple", a déclaré Margrethe Vestager, la responsable antitrust de l'UE, dans un communiqué.

    "Dans notre communication des griefs, nous avons constaté à titre préliminaire qu'Apple pourrait avoir restreint la concurrence, au profit de sa propre solution Apple Pay", a-t-elle ajouté.

    Apple, qui pourrait être condamné à une amende allant jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires mondial ou 36,6 milliards de dollars sur la base de ses revenus de l'année dernière, bien que les sanctions de l'UE atteignent rarement ce plafond, a déclaré qu'il continuerait à s'engager avec la Commission.

    "Apple Pay n'est qu'une des nombreuses options offertes aux consommateurs européens pour effectuer des paiements, et a assuré un accès égal au NFC tout en établissant des normes de pointe en matière de confidentialité et de sécurité", a déclaré l'entreprise dans un communiqué.

    Les actions d'Apple cotées à Francfort ont chuté à la suite de la nouvelle et étaient en baisse de 0,7 % à 12 h 16 GMT.

    Apple Pay est utilisé par plus de 2 500 banques en Europe et plus de 250 fintechs et challengers bancaires. La puce NFC permet d'effectuer des paiements "tap-and-go" sur les iPhones et iPads.

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    Vestager a rejeté l'argument de sécurité de la société.

    "Notre enquête à ce jour n'a pas révélé d'éléments permettant de conclure à un risque de sécurité aussi élevé. Au contraire, les éléments figurant dans notre dossier indiquent que le comportement d'Apple ne peut être justifié par des préoccupations de sécurité", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.

    Apple peut demander une audience à huis clos pour défendre son dossier et envoyer une réponse écrite avant que la Commission ne rende sa décision, ce qui pourrait prendre un an ou plus.

    L'année prochaine, l'Union européenne devrait mettre en œuvre de nouvelles règles technologiques, baptisées "Digital Markets Act", qui obligeront Apple à ouvrir son écosystème fermé sous peine de se voir infliger des amendes pouvant atteindre 10 % de son chiffre d'affaires mondial.

    La décision de la Commission d'envoyer sa communication des griefs à Apple confirme une information publiée en octobre de l'année dernière.

    Source : La Commission Européenne

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Antitrust : Apple Pay dans le viseur de la Commission européenne, l'entreprise devra faire face à de nouvelles accusations antitrust à Bruxelles

    Antitrust : le régulateur de l'UE accuse Apple de restreindre l'accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC sur iPhone, l'entreprise risque jusqu'à 10 % de son CA mondial

    Des dizaines d'États américains affirment qu'Apple étouffe la concurrence par le biais de sa boutique d'applications mobiles, et soutiennent Epic Games, le fabricant de "Fortnite"

    Elon Musk dénonce les tarifs de l'App Store d'Apple, à la suite de l'avis de la Commission européenne, « App Store , c'est comme avoir une taxe de 30 % sur l'Internet, ce n'est vraiment pas bien »

  18. #338
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    Leurs amendes de quelques millions ne risquent pas d'être dissuasives face aux milliards qu'Apple ramasse en se faisant fi des règles communes.

    Si demain les gouvernements fixaient les amendes pour excès de vitesse à dix centimes et aucune perte de point, qui continuerait à respecter les limitations de vitesse ?

  19. #339
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    Non Elon, ce n'est pas pareil, les 30% de com servent à enrichir des actionnaires, et les taxes servent à payer (parfois) des choses UTILES, mais je comprends pourquoi il aimerait que ce discours soit vrai

  20. #340
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    Par défaut Une proposition de loi européenne pourrait obliger Apple à autoriser différents moteurs de navigation
    Une proposition de loi européenne pourrait obliger Apple à autoriser différents moteurs de navigation,
    concédant ainsi une partie de son monopole sur ses appareils mobiles

    Apple a un véritable monopole sur ses appareils mobiles et la firme ne permet pas à ses utilisateurs de changer de navigateur. Une législation qui obligera Apple à permettre aux utilisateurs d'iOS d'exécuter pleinement des navigateurs autres que Safari dans l'UE, probablement aussi au Royaume-Uni si l'on se fie aux décisions passées de l'UE sur des questions similaires serait en cours de finalisation. Un article publié par les médias américains décrit le projet d'accord qui obligera Apple à autoriser l'utilisation d'autres moteurs de navigation sur son système d'exploitation iOS (en d'autres termes, sur les iPhones et iPads).

    Il est techniquement possible d'installer d'autres navigateurs sur les appareils Apple, et il se peut que l’utilisateur ait l'impression d'utiliser ce navigateur alternatif. Toutefois, cette différence est entièrement superficielle. Le navigateur doit utiliser les rouages du moteur de rendu web d'Apple (WebKit), ce qui fait que tous les navigateurs iOS alternatifs n'ont de Safari que le nom.

    Apple fera valoir que cela lui permet de garantir que l'expérience de navigation reste cohérente pour tous les utilisateurs. Si tous les utilisateurs de vos appareils utilisent le même navigateur et que vous êtes directement propriétaire du code sous-jacent à ce navigateur, vous pouvez vous assurer que tout fonctionne correctement lorsque des mises à jour sont appliquées au navigateur ou au téléphone, et prendre en charge la résolution des problèmes éventuels.

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    C'est certainement une position valable. Cependant, c'est aussi celle que Microsoft a essayé d'adopter avec son navigateur sur Windows et, comme tous les utilisateurs de Windows le savent, ils sont maintenant obligés par la législation européenne (et d'autres lois similaires dans le monde) d'offrir proactivement un choix de navigateur sur Windows. Et dans leur cas, les utilisateurs ont toujours eu la possibilité d'installer d'autres navigateurs, même avant les changements.

    Il a cependant été décidé que Microsoft abusait de sa position en fournissant un navigateur avec son système d'exploitation et en ne faisant pas de publicité proactive sur le fait que d'autres navigateurs sont disponibles et en proposant à l'utilisateur de les installer s'il le souhaite. Dans ce contexte, il semble quelque peu étrange qu'Apple ait pu s'en tirer aussi longtemps. Le marché d'iOS est beaucoup plus petit que le nombre d'utilisateurs de Windows, bien sûr. Cependant, pour les personnes qui utilisent des iPhones et des iPads, la domination est totale.

    « Honnêtement, cela pourrait être une bonne chose pour l'équipe Safari afin qu'elle ne se repose pas sur ses lauriers et ne laisse pas Safari devenir le prochain IE avec des fonctionnalités ES obsolètes et manquantes qui obligent les gens à créer davantage de polyfills pour s'assurer que tout fonctionne sur tous les navigateurs », déclare un internaute. Pour certains analystes, Safari serait déjà le nouvel IE6 en raison de son retard considérable en termes de fonctionnalités. « C'est assez triste, j'avais l'habitude de l'utiliser sous Windows parce qu'il était bien meilleur qu'IE », déclare cet autre internaute à ce sujet.

    Un monopole de cette nature étouffe l'innovation. Bien que l'utilisation forcée de Safari soit beaucoup plus faible en termes de pourcentage que les personnes qui choisissent d'utiliser Chrome sur d'autres appareils, le résultat final est le même. Parce qu'Apple sait qu'elle détient une part du marché qui ne peut littéralement pas aller ailleurs, même si elle le souhaite, pourquoi se donner la peine d'améliorer son navigateur ? Les développeurs Web savent que des millions de personnes possèdent un iPhone, leur site Web doit donc fonctionner sur un iPhone.

    En début du mois de mars, un groupe d'ingénieurs en logiciels a annoncé vouloir lancer un groupe appelé Open Web Advocacy (OWA) pour aider les applications en ligne à concurrencer les applications natives et pour encourager ou contraindre Apple à assouplir ses restrictions en matière de navigateur iOS. Le groupe OWA vise à promouvoir un web plus ouvert en expliquant aux législateurs des détails techniques subtils et à les aider à comprendre les aspects anticoncurrentiels de la technologie web. Au cours des derniers mois, les membres du groupe ont communiqué avec l'autorité britannique chargée de la concurrence et des marchés (CMA) pour convaincre l'agence que la politique d'Apple en matière de navigateur iOS nuit à la concurrence.

    En même temps que le lancement du site web du groupe, l'OWA prévoit de publier un document technique intitulé Bringing Competition to Walled Gardens, qui résume la position du groupe et vise à aider les régulateurs à comprendre les conséquences des restrictions de la technologie web. Le groupe recherche des développeurs partageant les mêmes idées pour défendre sa cause.

    « Nous sommes pour la plupart des ingénieurs logiciels, nous sommes tous des individus », a expliqué Langridge dans une interview. « Donc ce n'est pas seulement au nom des fournisseurs de navigateurs ou des employeurs ou quoi que ce soit de ce genre. Nous nous sommes réunis pour améliorer le web, vraiment, et aucune grande entreprise n'a fait pression pour des changements. Et nous pensons qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent être faites pour améliorer le web, spécifiquement sur les appareils Apple et plus généralement. »

    La raison d'être du groupe est d'essayer de persuader Apple qu'ils doivent autoriser d'autres moteurs de navigateur sur iOS, afin que iOS puisse être une meilleure plateforme pour développer des choses pour le web moderne, explique Lawson, membre du groupe. « Parce qu'à l'heure actuelle, chaque navigateur sur iOS, qu'il soit badgé Chrome, Firefox ou Edge, n'est en fait qu'une peau de marque de Safari, qui est à la traîne [des autres navigateurs] parce qu'il n'a pas de concurrence sur iOS. »

    « Safari est une vraie poubelle. Tant de normes non respectées, des années de retard en termes d'implémentation de l'ES et des API web, un développement d'extension horrible (besoin de xcode et donc d'un Mac)... La liste est longue. J'espère sincèrement qu'il va suivre le chemin d'IE et mourir. » Et si d'autres navigateurs offraint des fonctionnalités qui permettent aux développeurs de faire quelque chose de nouveau ou d'amélioré.

    De l’avis de certains observateurs, la situation reste mitigée. Il est à peu près certain que l'affaire ne s'arrêtera pas là. Il est probable qu'Apple exerce un lobbying assez fort contre cette mesure, et il reste à voir exactement où elle sera mise en œuvre géographiquement si, et quand elle sera adoptée. La loi est actuellement prévue pour entrer en vigueur en 2024.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur la proposition de loi européenne ?

    Partagez-vous l'idée selon laquelle la politique d'Apple en matière de navigateur iOS nuit à la concurrence ?

    Voir aussi :

    Procès Epic : Apple ne pourra plus forcer les développeurs à utiliser son système de paiement, une décision qui pourrait sérieusement nuire aux revenus de l'éditeur sur l'App Store

    Apple accusé d'avoir enfreint la loi britannique sur la concurrence en provoquant la surfacturation des apps sur l'App Store, 1,5 milliard de livres sterling de dommages-intérêts sont demandés

    L'UE accuse Apple d'enfreindre sa réglementation en matière de concurrence : « Le fabricant de l'iPhone désavantage ses rivaux dans le streaming de musique en raison des règles de son App Store »

    Apple supprime le compte développeur Epic Games : les utilisateurs sur iOS et macOS ne peuvent ni télécharger de jeux Epic Games ni recevoir des mises à jour

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