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Développement 2D, 3D et Jeux Discussion :

Après avoir gagné son procès antitrust contre Google Store, Epic propose des réformes pour abolir le monopole


Sujet :

Développement 2D, 3D et Jeux

  1. #241
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    C'est impossible. La supériorité de Steam fait consensus. De plus, beaucoup de gens possèdent des dizaines voire des centaines de jeux sur steam, à force d'accumuler. Ils ne pourront donc jamais quitter la plateforme. Si un jour leur store représente une telle part sur le marché de windows, c'est que Valve aura réussi son objectif : rendre le gaming absurde sur windows et faire passer l'intégralité des gamers à Linux.

  2. #242
    Membre expert Avatar de air-dex
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    Le problème de l'Epic Games Store est qu'il est pour le moins incomplet face à ses concurrents Steam et GOG. Les deux ont déjà un écosystème complet au service du joueur, notamment Steam (parce que Steam Play et l'écosystème y est aussi porté sur Linux, contrairement à GOG qui ne propose sur Linux que ses installateurs sans DRM). Ils proposent aussi des versions Linux que l'EGS ne propose pas, même quand elles existent déjà. Le site est également très utile, là où celui de l'EGS relève plus du banal site e-commerce que d'un portail de plateforme. Rien que le fait de devoir aller dans l'historique de ses commandes pour connaître ses jeux Epic prouve les limitations.

    Perso je me contente d'ajouter les jeux gratuits à mon compte. Si je veux investir je le fais chez Steam ou GOG, mais pas chez eux. Et ce pour les raisons citées ci-dessus.

    Citation Envoyé par LittleWhite Voir le message
    C'est aussi ma plus grosse attente. Toutefois, cela serait un coup de couteau dans le dos pour tous les développeursqui ont permis à Epic Games d'offrir leur jeu chaque semaine. Je veux dire par là, que Epic Games a signé un chèque pour le développeur afin de pouvoir proposer un jeu gratuitement. Le chèque semble être déjà léger, d'après les informations que l'on peut apprendre au cours de ce procès, si en plus on dit à ces développeurs : vous savez quoi, pour le chèque que l'on vous a trop peu payé, bah finalement, on offre aussi la version Linux (et mac).
    Autrement dit, le chèque aurait du être plus gros, pour des produits multiplateformes (clients potentiels plus important, travail de portage à rentabiliser...).
    Il me semble que le cross-buy est une règle tacite sur PC. Acheter un jeu PC, c'est acheter ses versions Windows, macOS et Linux (selon les versions disponibles). Ce qui est d'ailleurs le cas sur l'EGS avec les versions Windows et macOS. Pourquoi Linux se la jouerait vilain petit canard ?

    Citation Envoyé par Bousk Voir le message
    Pour qu'un jeu soit disponible sous Linux, il faut commencer par le développer pour Linux.
    Le store ne peut pas arbitrairement décider de fournir un jeu sur un OS.
    Certains jeux sur l'Epic Game Store ont des versions Linux natives partout ailleurs : Dead Cells, Celeste, Hyper Light Drifter, Civilization VI, FTL : Faster Than Light... Beaucoup de jeux vidéo ont des versions Linux natives, principalement des jeux indépendants. Il y en a beaucoup plus qu'on ne le croit, surtout hors jeux grand public (où là c'est rare en effet).

    Les versions Linux natives existaient déjà quand beaucoup de ces jeux ont débarqué sur l'EGS. Ce n'est donc pas un problème de développement de version Linux du jeu, puisque le logiciel existait déjà. Le problème ne peut donc venir que d'Epic Games. Soyons réalistes : l'Epic Games Store se fiche purement et simplement des versions Linux, probablement pour des raisons de parts de marché trop faibles. Tout simplement.

    Citation Envoyé par Bousk Voir le message
    Steam avait tenté un système pour ça, je sais pas ce que c'est devenu.
    Steam avait créé sa propre distribution "SteamOS" optimisée pour le jeu sur Linux, mais celle-ci ne serait plus développée. Par contre le client Linux (pour ne pas dire le client Ubuntu) existe toujours et est encore bien supporté par Steam.
    "Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait." Mark Twain

    Mon client Twitter Qt cross-platform Windows et Linux. (en cours de développement).

  3. #243
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    Avatar de LittleWhite
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    Voilà, les autres participants ont répondu à Bousk avant que je n'arrive et ont donné la réponse que j'avais en tête :
    Je ne parle pas de porter des jeux spécifiquement sous Linux pour mon plaisir, je parle bien que les jeux sur l'EGS ne sont disponibles que pour Windows, alors même que les portages existent déjà sur Steam. En bref, pour un Linuxien, il est évident que EGS est en retard, car ne propose rien sous Linux

    Steam avait créé sa propre distribution "SteamOS" optimisée pour le jeu sur Linux, mais celle-ci ne serait plus développée. Par contre le client Linux (pour ne pas dire le client Ubuntu) existe toujours et est encore bien supporté par Steam.
    En effet, il y a eu SteamOS qui est arrêté. Les Steam Machines (des machines sous Debian, dédiée au jeu au travers de Steam) qui ont été abandonnée. Peut être car c'était trop tôt.
    Du coup, la solution actuelle, c'est Proton, une couche permettant de "convertir" les appels Dx12 en appel Vulkan. Et Wine, qui permet de convertir les appels aux API Windows, en appel Linux.

    Après, on pourrait aussi parler des développeurs, utilisant Unity ou Unreal Engine et qui ne font pas d'export Linux, alors que je pense (peut être à tort) que c'est simple, surtout lorsque l'on utilise un moteur de jeux vidéo.


    Il me semble que le cross-buy est une règle tacite sur PC. Acheter un jeu PC, c'est acheter ses versions Windows, macOS et Linux (selon les versions disponibles). Ce qui est d'ailleurs le cas sur l'EGS avec les versions Windows et macOS. Pourquoi Linux se la jouerait vilain petit canard ?
    Ce que je voulais dire, c'est que Epic fait un chèque aux développeurs en disant : voilà, la semaine prochaine, on proposera votre jeu gratuitement. Epic ajoute : on estime qu'il y aura 100 000 téléchargement/ajout sur le compte. Du coup, on vous fait un chèque de 150 000 $, vu que votre jeu il est ancien... blah blah blah.
    Si les jeux étaient proposées en multiplateforme, alors l'estimation du nombre de téléchargement/ajout seraient plus grande, donc le chèque plus important et le développeur recevrait donc plus.

    Maintenant, disons que l'accord est passé, mais que après coup, l'EGS propose la version Linux du jeu. Et bien, le développeur aurait été lésé du potentiel nouveau marché de joueurs.

    Bref, deux choses que l'on peut conclure c'est : mettre à dispo les jeux multiplateformes fera augmenter la valeur des chèque d'Epic Games, en bref, c'est pas intéressant (enfin, c'est très short sighted comme façon de voir).
    De deux, en écrivant, je me suis rendu compte que ma réflexion était biaisée, car même le jeu n'est proposé qu'une semaine gratuitement. Du coup, si le portage Linux est dispo, il entrainera surement des ventes, car les linuxiens ne s'intéresse pas encore vraiment à cette boutique (à part pour faire comme la majorité des utilisateurs : ajouter un jeu dans une bibliothèque virtuelle pour ne jamais y jouer).
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  4. #244
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    Je ne savais pas qu'il y avait cette limite.
    Peut-être que c'est juste des problèmes juridiques ou politiques en effet.
    Et sûrement que Linux ne les intéresse pas plus que ça (au moins pour l'instant).
    Quant aux moteurs, oui ils simplifient les portages, mais après ça dépend des sdk spécifiques externes au moteur que ton jeu utilise, qui doivent avoir un port linux.
    Pensez à consulter la FAQ ou les cours et tutoriels de la section C++.
    Un peu de programmation réseau ?
    Aucune aide via MP ne sera dispensée. Merci d'utiliser les forums prévus à cet effet.

  5. #245
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    Et sûrement que Linux ne les intéresse pas plus que ça (au moins pour l'instant).
    Ouep, peut être pour toujours (vu qu'avec une couche comme Proton, cela parait moins intéressant.

    Quant aux moteurs, oui ils simplifient les portages, mais après ça dépend des sdk spécifiques externes au moteur que ton jeu utilise, qui doivent avoir un port linux.
    Oui, j'y ai pensé et je suis d'accord que cela puisse être un blocage.
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  6. #246
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    Par défaut Apple accusé d'avoir enfreint la loi britannique sur la concurrence en provoquant la surfacturation des apps
    Apple accusé d'avoir enfreint la loi britannique sur la concurrence en provoquant la surfacturation des applications
    1,5 milliard de livres sterling de dommages-intérêts sont demandés

    Un recours collectif a été lancé contre Apple en Grande-Bretagne. L'entreprise est accusée d'avoir enfreint la loi sur la concurrence en surfacturant les applications sur l'App Store UK, ce qui concernerait près de 20 millions de clients. Plus particulièrement, les éléments mis en cause sont le montant de la commission sur les ventes d'applications ainsi que l'utilisation obligatoire du système de traitement des paiements, qui génère « des niveaux de profit illégalement excessifs ». Les plaignants demandent une indemnisation des utilisateurs britanniques d'iPhone et d'iPad, avec des dommages-intérêts pouvant atteindre 1,5 milliard de livres sterling, soit environ 1,74 milliard d'euros.

    Apple fait face à une demande se chiffrant en milliard de livres d'indemnisation des consommateurs dans le cadre d'un procès britannique qui accuse l'entreprise de surfacturer les utilisateurs avec la taxe de 30% prélevée pour les achats in-app réalisés sur son App Store.

    L'affirmation fait valoir que les politiques restrictives d'Apple, qui obligent les développeurs d'applications à utiliser les propres systèmes de paiement de l’entreprise, génèrent des bénéfices « excessifs » pour l'entreprise et conduisent les consommateurs à payer plus qu'ils ne le feraient autrement. En tant qu'action collective, elle cherche à représenter les près de 20 millions de personnes au Royaume-Uni qui ont dépensé de l'argent sur l'App Store et réclame des dommages-intérêts pouvant atteindre 1,5 milliard de livres sterling.

    Apple a estimé que cette action est « sans fondement ».

    Le Dr Rachael Kent, expert en économie numérique et conférencier au King's College de l'Université de Londres, a déclaré : « l'App Store était une passerelle brillante pour une gamme de services intéressants et innovants que des millions d'entre nous trouvent utiles, moi-même inclus. Mais 13 ans après son lancement, il est devenu la seule porte d'entrée pour des millions de consommateurs. Apple garde jalousement l'accès au monde des applications et facture des frais d'entrée et d'utilisation totalement injustifiés.

    « C'est le comportement d'une entité abusant de sa situation de monopole et c'est inacceptable.»

    L'utilisation des applications se développe, et l'année dernière en particulier a vu augmenter la dépendance aux smartphones. Kent a déclaré qu'Apple n'avait pas le droit de facturer une taxe de 30 % pour les transactions sur les téléphones – en particulier lorsque Apple lui-même, selon elle, bloquait notre accès aux plateformes et aux développeurs proposant de meilleures offres.

    Si l'action en justice aboutit, la cagnotte sera partagée entre chaque utilisateur britannique propriétaire d'un iPhone ou d'un iPad qui a acheté des applications payantes, des abonnements payants ou d'autres achats intégrés dans l'App Store britannique à tout moment depuis 2015.

    Dans un communiqué, Apple a déclaré qu'il « se félicite de l'opportunité de discuter avec le tribunal de notre engagement indéfectible envers les consommateurs et des nombreux avantages que l'App Store a apportés à l'économie de l'innovation du Royaume-Uni ».

    Apple a ajouté : « La commission facturée par l'App Store est très proche de celle facturée par tous les autres marchés numériques. En fait, 84 % des applications de l'App Store sont gratuites et les développeurs ne paient rien à Apple. Et pour la grande majorité des développeurs qui paient une commission à Apple parce qu'ils vendent un bien ou un service numérique, ils ont droit à un taux de commission de 15 %. »

    L'accusation selon laquelle Apple abuse de sa situation dominante sur les iPhone pour facturer des frais excessifs n'est pas nouvelle

    Apple a retiré Fortnite de l’App Store depuis le 13 août dernier après qu’Epic ait lancé une mise à jour du jeu comportant son propre système de paiement in-app.

    Le système de paiement d’Epic lui permettait d’éviter de payer les 30 % de commissions exigées par Apple lors des achats dans les applications. L’éditeur du jeu Fortnite a alors demandé une ordonnance dans le but d’obliger Apple à remettre le jeu dans sa boutique jusqu’à la fin de la bataille judiciaire. Mais la juge a estimé que le développeur de jeu a rompu son contrat en tout état de cause et était donc en train d’en subir les conséquences.

    « Epic savait qu'il violait les termes de son contrat avec Apple lorsqu'il a publié la mise à jour, mais il l'a quand même fait », a déclaré Rogers, accusant la société de malhonnêteté. « Vous avez fait une chose, vous avez menti par omission, par manque de franchise », a rappelé Rogers à Epic. « Il y a beaucoup de gens dans le public qui vous considèrent comme des héros pour ce que vous avez fait, mais vous ne procédez pas de la façon la plus honnête ».

    Ainsi, le refus d’accorder l'ordonnance à Epic signifie que la situation dans laquelle Epic est interdit de publier de nouveaux jeux sur iOS et ne peut pas distribuer Fortnite sur l'App Store sous sa forme actuelle restera en place pendant la durée du procès, à moins qu'Epic ne décide de supprimer son propre système de paiement in-app qui a déclenché l'amère querelle juridique en août.

    Cela n’a pas empêché Epic de porter plainte contre Apple pour abus de position dominante aux États-Unis, devant la Commission européenne, en Australie et au Royaume-Uni :

    « Ce qui est en jeu ici, c'est l'avenir même des plateformes mobiles », a estimé le fondateur et PDG d'Epic Games, Tim Sweeney. « Les consommateurs ont le droit d'installer des applications à partir des sources de leur choix et les développeurs ont le droit de rivaliser sur un marché équitable. Nous ne resterons pas les bras croisés et ne laisserons pas Apple utiliser sa domination de plateforme pour contrôler ce qui devrait être un terrain de jeu numérique égal. C'est mauvais pour les consommateurs, qui paient des prix gonflés en raison du manque total de concurrence entre les magasins et du traitement des paiements via l'application. Et c'est mauvais pour les développeurs, dont les moyens de subsistance dépendent souvent de l'entière discrétion d'Apple quant à savoir qui autoriser sur la plateforme iOS et à quelles conditions ».

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    Le mois dernier, la Commission européenne a accusé Apple d'abuser de sa position dominante sur le marché du streaming musical avec les règles de l'App Store sur les paiements in-app, après une plainte de Spotify. Le régulateur a fait valoir qu'Apple privilégiait son propre service de streaming Apple Music en imposant des frais à la concurrence.

    L'UE s'est concentrée sur deux règles qu'Apple impose aux développeurs : l'utilisation obligatoire du système d'achat in-app d'Apple (pour lequel Apple prélève une commission de 30 %) et une règle interdisant aux développeurs d'applications d'informer les utilisateurs des autres possibilités d'achat en dehors des applications. « Les règles d'Apple mettent à mal la concurrence sur le marché des services de streaming musical en augmentant les coûts pour les développeurs d'applications de streaming de musique concurrentes. Il en résulte une hausse des prix pour les consommateurs pour leurs abonnements musicaux en ligne sur les appareils iOS », indique la Commission.

    Le nœud central de cette affaire est la part de 30 % qu'Apple prélève sur les abonnements. Des sociétés telles que Netflix et Spotify s'y opposent depuis longtemps, mais Apple a fait valoir que ces recettes contribuent aux coûts de maintenance de l’App Store et à l'application de ses diverses politiques en matière de contenu, de confidentialité et de sécurité.

    En Europe, Apple risque désormais une amende pouvant aller jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires annuel. Cela pourrait représenter jusqu'à 27 milliards de dollars si l'on se base sur le chiffre d'affaires annuel d'Apple qui était de 274,5 milliards de dollars l'année dernière. L’entreprise pourrait en sus être contrainte de modifier son modèle commercial, ce qui a des effets plus dommageables et durables qu'une amende.

    Spotify affirme qu'Apple utilise son App Store pour étouffer l'innovation et limiter le choix des consommateurs en faveur de son propre service Apple Music. Rakuten allègue qu'il est anticoncurrentiel pour Apple de prendre une commission de 30 % sur les livres électroniques vendus sur l'App Store tout en promouvant son propre service Apple Books.

    Source : Competition Appeal Tribunal

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  7. #247
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    Par défaut Les bénéfices de l'App Store d'Apple semblent "disproportionnés", a déclaré un juge américain au PDG Cook
    Les bénéfices de l'App Store d'Apple semblent "disproportionnés", a déclaré un juge américain au PDG Cook,
    Apple ne ressent aucune « pression ou concurrence » pour réduire le prix

    Tim Cook a témoigné pendant plus de deux heures à Oakland, en Californie, en tant que témoin final de la défense d'Apple contre les accusations d'Epic selon lesquelles les contrôles et les commissions de l'App Store du fabricant de l'iPhone ont créé un monopole dont Apple abuse illégalement. En particulier, la juge semble préoccupée par la rigidité de la commission de 30 % et par les règles d'Apple interdisant aux développeurs de communiquer des moyens d'acheter des biens numériques hors plateforme. Elle a déclaré que les bénéfices qu'Apple tire des développeurs de jeux « semblent être disproportionnés ». Mais Cook répond en disant que les commissions sont un moyen de « fournir un retour sur investissement » et les règles visent à protéger les clients des logiciels malveillants.

    Le fabricant de "Fortnite", un jeu en ligne qui oppose les joueurs dans une "bataille royale" animée jusqu'au dernier survivant, a mené ces derniers mois une campagne de relations publiques et juridique contre Apple. Epic a parodié la publicité emblématique d'Apple "1984" et a fait valoir devant les tribunaux que la société agit de manière anticoncurrentielle en n'autorisant que les applications approuvées sur le milliard d'iPhone dans le monde et en forçant les développeurs à utiliser le système de paiement in-app, qui prélève des commissions de vente pouvant atteindre 30 %.

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    Lors du 15e et dernier jour de témoignage, la juge Gonzalez, dans une longue série de questions, a interrogé le PDG d’Apple, Tim Cook, sur le modèle économique de l'App Store et sur la nature même de sa relation avec les développeurs, mettant Cook au pied du mur sur la concurrence de l'App Store. Au début de son interrogatoire, elle a fait admettre à Cook que les jeux, et en particulier les achats in-app pour les jeux mobiles sur l'iPhone, génèrent la majorité des revenus de l'App Store. À partir de là, Gonzalez Rogers a forcé Cook à répondre à une série de questions de plus en plus inconfortables sur la question de savoir si la conduite d'Apple à l'égard des développeurs de jeux est juste et non en fait anticoncurrentielle.

    Sur une hypothétique situation dans laquelle la monnaie V-Bucks du jeu Fortnite était disponible à un prix plus bas sur le Web que dans l'application iOS elle-même, « Quel est le problème de permettre aux utilisateurs d'avoir le choix, en particulier dans un contexte de jeu, de trouver une option moins chère pour le contenu ? » a-t-elle demandé à Cook.

    Il a répondu que « si vous autorisez les gens à établir un lien de ce type, vous renoncez essentiellement au rendement total de notre propriété intellectuelle ». Plus tôt dans son témoignage, Cook a déclaré, par analogie, que le fait de permettre aux applications de diriger les consommateurs vers des options d'achat sans commission en dehors de l'App Store « reviendrait à ce qu'Apple aille chez Best Buy, mette un panneau indiquant que vous pouvez aller de l'autre côté de la rue dans l'Apple Store pour acheter un iPhone. Si l'on s'efforce d'effectuer une transaction avec le client [dans l'application], il semble que cela doive se faire dans l'application ».

    Selon Cook, les utilisateurs ont « un choix entre de nombreux modèles Android différents et un iPhone » s'ils recherchent un choix. « S'ils voulaient aller chercher un Battle Pass ou des V-Bucks moins chers, et qu'ils ne savent pas qu'ils ont cette option, quel est le problème si Apple leur donne cette option ? ». Les directives de l'App Store d'Apple interdisent aux développeurs d'informer les utilisateurs des options de paiement alternatives, bien que Cook ait clarifié que les développeurs peuvent demander l'adresse e-mail d'un utilisateur et lui vendre ces options par e-mail.

    Les commissions sont un moyen de « fournir un retour sur investissement », selon Cook

    Sous l’avalanche des questions de Rogers lors de l’interrogatoire, Cook a fini par déclarer que les commissions d'Apple ne sont « pas des frais de traitement des paiements », mais plutôt un moyen de « fournir un retour sur investissement » pour les milliards de dollars de recherche et de développement qu'Apple consacre chaque année au matériel de l'iPhone et au développement d'applications. Le système d'achat in-app (IAP) lui-même, a déclaré Cook, est simplement le moyen le plus efficace de percevoir une commission de 15 à 30 % sur chaque vente in-app. « Sans l'IAP, nous devrions trouver un autre système pour facturer les développeurs. Ce serait le bazar ».

    Dans ses questions directes, cependant, le juge Rogers a suggéré que la situation était de la propre conception d'Apple, et que la société pourrait décider de monétiser sa propriété intellectuelle de l'App Store différemment. En l'état actuel des choses, a déclaré Rogers, « l'industrie du jeu semble générer des sommes d'argent disproportionnées par rapport à la propriété intellectuelle que vous lui donnez et à celle de tous les autres. Ils semblent subventionner tous les autres ».

    Des banques comme Wells Fargo et Bank of America, par exemple, ne versent aucune commission à Apple pour les achats ou les affaires effectués sur ces applications, a souligné Rogers. « Vous faites payer les joueurs pour subventionner Wells Fargo », a-t-elle dit. « Cela semble disproportionné ».

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    Cook a reconnu que la majorité des applications gratuites de l'App Store bénéficient d'une certaine subvention de la part des applications qui paient des commissions. Mais il a suggéré que les applications gratuites contribuent également à « augmenter considérablement le trafic sur la boutique », apportant ainsi un public potentiel plus large aux applications payantes. « Il existe d'autres moyens de monétisation, mais nous avons choisi celui-là parce que nous pensons que c'est le meilleur », a-t-il déclaré.

    La juge a déclaré qu'elle pouvait comprendre l'argument selon lequel Apple contribuait à attirer un public vers les jeux et méritait une redevance de plateforme pour ce service. Mais après cette première introduction, dit-elle, « les développeurs gardent les clients dans le jeu. Apple ne fait que profiter de cela, il me semble ». Le patron d’Apple n'était pas du même avis, disant qu'Apple « crée essentiellement la totalité du commerce sur la boutique, et nous le faisons en créant la plus grande audience là-bas ».

    La juge a également martelé Cook sur la réduction de la commission de l'App Store l'année dernière, dans le cadre de son nouveau programme pour les petites entreprises, en disant qu'elle « semblait être le résultat de la pression que vous ressentez des enquêtes, des poursuites, et non de la concurrence », et elle s'est également opposée à ce dont Cook se défile en utilisant le marché des consoles de jeux. « Lorsque les autres magasins ont réduit leur prix, Steam a réduit son prix, vous n'avez ressenti aucune pression pour réduire votre prix », a-t-elle contré.

    Dans sa conclusion générale, Gonzalez Rogers, a exprimé un profond scepticisme à l'égard des affirmations d'Apple selon lesquelles l'App Store est exploité comme il l'est par pure bonté d'âme. Elle a ajouté : « Il ne me semble pas que vous ressentiez une quelconque pression ou concurrence pour changer votre façon d'agir afin de répondre aux préoccupations des développeurs ».

    La défense de la vie privée et de la sécurité

    Dans son premier tour de parole le vendredi, Cook a été interrogé par l'avocat de sa propre société. Face un doux et paisible interrogatoire, le PDG d’Apple a présenté à un moment donné une façade d'ignorance innocente lorsqu'il a été interrogé sur les chiffres de la R&D d'Apple. Plus précisément, Cook a déclaré qu'Apple ne pouvait pas estimer la part de cet argent consacrée à l'App Store, car « nous ne procédons pas à cette répartition », c'est-à-dire que les budgets de recherche pour les produits individuels ne sont pas séparés du reste. Même s'il n'est pas possible de ventiler parfaitement ces dépenses pour les produits et la recherche, l'entreprise doit savoir dans une certaine mesure comment ses ressources sont déployées et à quel effet.

    Ensuite, Cook n’a abordé que les ventes nettes totales, qui s'élevaient à environ 275 milliards de dollars avec une marge bénéficiaire de 21 %, en précisant qu'Apple n'évalue pas les revenus de l'App Store comme une activité autonome. On peut certes soutenir que l'App Store est un élément étroitement intégré dans une structure commerciale plus vaste. Mais l'idée qu'il ne puisse pas être évalué comme une activité autonome paraît ridicule.

    Avant l'interrogatoire direct de la juge Rogers, Cook a déclaré qu'une défaite d'Apple dans le procès « serait terrible pour l'utilisateur » si elle conduisait à l'introduction d'options de magasins d'applications concurrentes sur iOS. Cook a déclaré que cela était dû au fait que les autres magasins d'applications ne seraient pas tenus de suivre les directives d'Apple en matière de sécurité et de confidentialité ni d'exécuter le processus d'examen humain des applications qui contribue à l'application de ces politiques.

    « Si vous regardez aujourd'hui, nous examinons 100 000 applications par semaine et en rejetons 40 000 pour une raison ou une autre », a déclaré Cook. « Vous pouvez imaginer que si nous désactivions la révision de l'App Store, cela deviendrait une sorte de désordre ».

    Le témoignage de Cook a réitéré un thème commun aux témoins d'Apple tout au long du procès, à savoir que le contrôle étroit qu'Apple exerce sur le marché des applications iOS vise à protéger les utilisateurs (et la réputation de sécurité d'iOS) plutôt qu'à protéger strictement les finances de l'entreprise. « La boutique doit être un endroit sûr et fiable où les clients veulent venir et faire confiance à leurs transactions », a déclaré Cook.

    Il a également dit qu'il pense que l'App Store intégré d'Apple peut offrir une meilleure sécurité et une meilleure confidentialité que la concurrence. « Nous nous concentrons de manière maniaque sur l'utilisateur et sur le fait de faire la bonne chose pour le client », a déclaré Cook. « La sûreté et la sécurité sont les fondements sur lesquels la vie privée est construite. La technologie a la capacité d'aspirer toutes sortes de données des gens, et nous aimons fournir aux gens des outils pour contourner cela ».

    En contre-interrogatoire, cependant, l'avocat d'Epic a suggéré qu'Apple n'a jamais mis cette proposition à l'épreuve en permettant aux utilisateurs d'iOS de télécharger des applications provenant d'autres app stores qui ne disposent pas de ces protections. Dans un monde avec des boutiques d'applications iOS concurrentes, l'avocat a suggéré que les personnes qui apprécient la sélection d'Apple « pourraient toujours faire leurs achats chez Apple [et son App Store] ».

    Epic ne sert que « de cheval de bataille à Microsoft »

    La rivalité entre Apple et Microsoft s'est intensifiée en raison du procès, Apple suggérant que le fabricant de Fortnite agissait comme un cheval de Troie pour Microsoft Corp. et retenait des preuves. Ces accusations sont intervenues mercredi soir dans un document d’Apple demandant à un juge d'émettre un avis défavorable sur la crédibilité de Lori Wright, un cadre de Xbox qui a témoigné dans le procès au nom d'Epic. Cela signifierait que le juge pourrait ignorer son témoignage.

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    Apple a fait cette demande plus tôt, mais a renforcé ses accusations dans le nouveau dépôt. « Un observateur raisonnable pourrait se demander si Epic ne sert pas de cheval de bataille à Microsoft », a déclaré Apple. « Microsoft s'est protégé de toute découverte significative dans ce litige en n'apparaissant pas comme partie ou en n'envoyant pas de représentant de l'entreprise pour témoigner ».

    Selon Apple, Epic a fait appel à autant de témoins associés à Microsoft au cours du procès qu'à ses propres témoins, dont Susan Athey de l'Université de Stanford. Athey, qui a témoigné pour Epic le 11 mai, a été interrogée par les avocats d'Apple sur son travail de consultante pour Microsoft. Elle a déclaré qu'elle s'était abstenue d'examiner les documents confidentiels soumis par Apple dans l'affaire en raison de ce travail.

    « Apple tente de détourner l'attention des préoccupations légitimes de nombreuses entreprises du secteur concernant les politiques et pratiques de l'App Store, notamment son refus d'autoriser le streaming de jeux dans l'App Store d'Apple », a déclaré Microsoft dans un communiqué jeudi. « Epic parle et agit en son nom, et Microsoft et de nombreuses autres entreprises ont fait part de leurs préoccupations par leurs propres voix, y compris directement auprès d'Apple lui-même ». « Il est clair qu'Apple n'aime pas le témoignage de Wright », a ajouté Microsoft. « Qu'Apple n'ait aucune base pour contester la substance de son témoignage est tout aussi clair ».

    Attendons de voir la suite de ce procès, qui pourrait très bien se terminer en faveur d'Apple, ou se traduire par un ajustement plutôt mineur des directives de l'App Store, ou peut-être même en quelque chose qui va toucher tous les propriétaires des app stores. Mais gagnant ou perdant, Epic peut attendre la revanche dans l’Union européenne ou en Grande-Bretagne.

    Source : Procès antitrust Epic contre Apple

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Les commissions sont un moyen de « fournir un retour sur investissement », selon Cook. Quel commentaire en faites-vous ?
    Que pensez-vous des accusations d’Apple selon lesquelles Fortnite agissait comme un cheval de Troie pour Microsoft ?

    Voir aussi :

    Epic Games Store pourrait représenter 35 à 50 % du marché des jeux sur PC d'ici 2024, selon la société Epic Games
    L'App Store avait des bénéfices de près de 78 % au cours de l'exercice 2019, selon le témoignage d'un expert-comptable en faveur d'Epic Games Inc
    Un cadre d'Apple avait suggéré de réduire la commission de l'App Store à 20 % dès 2011, Apple devrait modifier sa structure tarifaire « en position de force plutôt que de faiblesse »
    Epic a « abandonné » 73 millions d'utilisateurs jouant à Fortnite uniquement sur iOS pour lutter contre Apple, voici quelques statistiques étonnantes provenant des documents judiciaires
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  8. #248
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    Cette défense... Apple a perdu.

  9. #249
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    Par défaut À la fin du procès Epic c Apple, le juge s’interroge sur les implications d'une modification de l'App Store
    À la fin du procès Epic c Apple, le juge s’interroge sur les implications d'une modification des règles de l'App Store
    ainsi que sur la possibilité d'ouvrir des vitrines concurrentes sur iOS

    Les éditeurs d'applications et les régulateurs du monde entier regardent le procès opposant Apple à Epic avec attention. Durant cet exercice, la juge fédérale Yvonne Gonzalez Rogers a laissé entendre dans des questions pointues à Apple qu'elle pourrait être réceptive à certaines des allégations de l’éditeur du jeu Fortnite selon lesquelles Apple abuse de son contrôle sur l'App Store et blesse les développeurs.

    La semaine dernière, la juge fédérale a déclaré que les bénéfices de l'App Store d'Apple auprès des éditeurs de jeux semblaient « disproportionnés ». Dans une longue série de questions, elle a interrogé le PDG d’Apple, Tim Cook, sur le modèle économique de l'App Store et sur la nature même de sa relation avec les développeurs, mettant Cook au pied du mur sur la concurrence de l'App Store. Au début de son interrogatoire, elle a fait admettre à Cook que les jeux, et en particulier les achats in-app pour les jeux mobiles sur l'iPhone, génèrent la majorité des revenus de l'App Store. À partir de là, Gonzalez Rogers a forcé Cook à répondre à une série de questions de plus en plus inconfortables sur la problématique de savoir si la conduite d'Apple à l'égard des développeurs de jeux est juste et n’est pas anticoncurrentielle.

    Sur une hypothétique situation dans laquelle la monnaie V-Bucks du jeu Fortnite était disponible à un prix plus bas sur le Web que dans l'application iOS elle-même, « Quel est le problème de permettre aux utilisateurs d'avoir le choix, en particulier dans un contexte de jeu, de trouver une option moins chère pour le contenu ? » a-t-elle demandé à Cook.

    Il a répondu que « si vous autorisez les gens à établir un lien de ce type, vous renoncez essentiellement au rendement total de notre propriété intellectuelle ». Plus tôt dans son témoignage, Cook a déclaré, par analogie, que le fait de permettre aux applications de diriger les consommateurs vers des options d'achat sans commission en dehors de l'App Store « reviendrait à ce qu'Apple aille chez Best Buy, mette un panneau indiquant que vous pouvez aller de l'autre côté de la rue dans l'Apple Store pour acheter un iPhone. Si l'on s'efforce d'effectuer une transaction avec le client [dans l'application], il semble que cela doive se faire dans l'application ».

    Selon Cook, les utilisateurs ont « un choix entre de nombreux modèles Android différents et un iPhone » s'ils recherchent un choix. « S'ils voulaient aller chercher un Battle Pass ou des V-Bucks moins chers, et qu'ils ne savent pas qu'ils ont cette option, quel est le problème si Apple leur donne cette option ? ». Les directives de l'App Store d'Apple interdisent aux développeurs d'informer les utilisateurs des options de paiement alternatives, bien que Cook ait clarifié que les développeurs peuvent demander l'adresse e-mail d'un utilisateur et lui vendre ces options par e-mail.


    La sécurité mise en avant

    Apple a fait valoir que le contrôle de son App Store, le seul moyen pour les consommateurs d'installer des logiciels sur les iPhone, est essentiel pour les promesses de sécurité et de confidentialité de l'entreprise à ses utilisateurs, et un gage de qualité sur un marché aussi concurrentiel. « Nous ne pourrions plus faire la promesse de confidentialité, de sûreté et de sécurité si Epic Games l'emporte », a déclaré Cook. De son côté, Epic Games soutient que la sécurité est une excuse pour prélever des frais et garder un contrôle sur les fabricants de logiciels.

    Confronté à des questions sur le niveau de profit que l'App Store génère à partir des 30 % de commission qu'il prélève sur les ventes, il a déclaré : « Nous n'avons pas de compte de résultat séparé pour l'App Store ». Au lieu de cela, il a dit qu'il avait « le sentiment » que c'était rentable – mais qu'il ne pouvait pas partager les chiffres avec le tribunal.

    Cook était interrogé sur sa surveillance des décisions de haut niveau concernant les politiques de l'App Store. La juge Yvonne Gonzalez Rogers a également interrogé Cook, posant des questions sur une enquête qui a montré que 39 % des développeurs sont insatisfaits de l'App Store. Cook a déclaré qu'il n'était pas familier avec l'enquête, mais a déclaré qu'il y avait une « friction » parce qu'Apple rejetait 40% des applications chaque semaine.


    La juge lui a également demandé s'il était un joueur, ce à quoi il a répondu par la négative.

    L'homologue de Cook dans l'affaire (le chef d'Epic Games, Tim Sweeney) était déjà passé à la barre dans les premiers jours de la longue bataille juridique.

    Une décision qui est attendue dans quelques mois

    Lundi, la juge a demandé à Epic s'il y avait un moyen de répondre à ses préoccupations sans forcer Apple à ouvrir l'iPhone aux magasins d'applications rivaux, comme Epic l'a proposé. Ce serait un changement radical et « les tribunaux ne dirigent pas les entreprises », a-t-elle déclaré. Elle a également noté l'aubaine qu'un changement signifierait pour Epic, dont les propres efforts pour démarrer une boutique d'applications payante concurrente ont été discutés au cours du procès.

    « Soyons clairs. Epic est là parce que si une aide est accordée, elle passe d'une entreprise de plusieurs milliards de dollars à une entreprise de plusieurs billions de dollars. Mais elle ne le fait pas par bonté de cœur », a-t-elle déclaré.

    L'avocat d'Epic, Gary Bornstein, a maintenu la demande d'Epic depuis le dépôt de l'affaire l'année dernière : forcer Apple à ouvrir l'iPhone aux magasins d'applications concurrents et l'empêcher d'exiger des développeurs qu'ils utilisent son système de paiement intégré. Gonzalez Rogers a déclaré que dans le cadre des changements proposés par Epic, il est probable que la société ne paierait rien à Apple, un fait qui l'a « préoccupée » tout au long du procès.

    Le PDG d'Epic, Tim Sweeney, qui a dirigé la stratégie juridique de l'entreprise et a assisté à l'ensemble du procès, « attaque la manière fondamentale dont Apple génère des revenus », a déclaré Gonzalez Rogers. « Il y a un argument raisonnable selon lequel (Apple) utilise ces bénéfices au profit de l'ensemble de l'écosystème ».

    À certains moments, Gonzalez Rogers a remis en question d'autres problèmes, comme une règle Apple interdisant aux développeurs d'utiliser les adresses e-mail collectées auprès des utilisateurs d'iPhone pour commercialiser des moyens d'éviter le système d'achat intégré d'Apple. « Le fait de cacher ces informations par Apple d'une manière qui ne soit pas directement reflétée au consommateur semble être anticoncurrentiel », a-t-elle déclaré.

    Tout au long de la journée, les avocats d'Apple ont fait valoir que les demandes globales d'Epic mettraient Apple au même niveau que le système Android, ce qui réduirait essentiellement le choix des consommateurs. « Apple veut garder son produit différencié », a déclaré l'avocate d'Apple Veronica Moye. Quiconque veut des boutiques d'applications tierces "est libre de sortir et d'acheter un appareil Android. La demande est de forcer Apple à retirer un produit concurrent du marché ».

    Pour prendre sa décision, la juge devra parcourir 4500 pages de témoignages, un processus qui, selon elle, pourrait prendre des mois.

    De quoi est-il question ?

    Deux choses principales sont au centre de l'affaire : la commission de 30% qu'Apple prend sur les achats intégrés et le fait qu'aucun autre magasin d'applications n'est autorisé à exister sur l'iPhone et l'iPad pour offrir une alternative.

    Epic's Fortnite est l'un des jeux les plus populaires au monde et gagne de l'argent grâce à des achats in-app de costumes de personnages et d'autres objets numériques. Une commission de 30 % sur des millions de ces achats représente beaucoup – mais les règles d'Apple interdisent à l'entreprise de contourner ses méthodes de paiement si une vente est effectuée dans l'application iPhone.

    En août de l'année dernière, Fortnite a offert aux joueurs une réduction de 20 % s'ils payaient directement Epic Games, en violation directe des règles d'Apple. Apple a rapidement supprimé l'application de son magasin – tout comme Google, qui applique une politique similaire.

    Epic s'était clairement attendu à ce que cela se produise. La firme a immédiatement lancé une guerre médiatique pour mobiliser ses fans et gagner du soutien, dépeignant Apple comme une force dominante qui supprime la liberté de choix. En quelques heures, Epic a déposé des plaintes juridiques préparées aux États-Unis contre Apple et Google.

    Mais le débat va au-delà de la réduction de 30 %, évoquant des questions plus larges sur la compétitivité. Epic n'a pas caché le fait qu'il aimerait gérer ses propres magasins d'applications sur iOS et Android, en évitant complètement les systèmes de paiement et de livraison d'Apple et de Google.

    Source : Procès antitrust Epic contre Apple

    Et vous ?

    Êtes-vous pour ou contre la possibilité d'ouvrir des vitrines concurrentes sur iOS ?
    Êtes-vous pour ou contre la possibilité de procéder au paiement par son propre système de facturation et d'éviter ainsi de payer une commission à Apple ?
    Le modèle commercial de l'App Store devrait-il être revu dans ces cas ?
    Les éditeurs d'applications et les régulateurs du monde entier regardent le procès opposant Apple à Epic avec attention. Durant cet exercice, la juge fédérale Yvonne Gonzalez Rogers a laissé entendre dans des questions pointues à Apple qu'elle pourrait être réceptive à certaines des allégations de l’éditeur du jeu Fortnite selon lesquelles Apple abuse de son contrôle sur l'App Store et blesse les développeurs.

    La semaine dernière, la juge fédérale a déclaré que les bénéfices de l'App Store d'Apple auprès des éditeurs de jeux semblaient « disproportionnés ». Dans une longue série de questions, elle a interrogé le PDG d’Apple, Tim Cook, sur le modèle économique de l'App Store et sur la nature même de sa relation avec les développeurs, mettant Cook au pied du mur sur la concurrence de l'App Store. Au début de son interrogatoire, elle a fait admettre à Cook que les jeux, et en particulier les achats in-app pour les jeux mobiles sur l'iPhone, génèrent la majorité des revenus de l'App Store. À partir de là, Gonzalez Rogers a forcé Cook à répondre à une série de questions de plus en plus inconfortables sur la problématique de savoir si la conduite d'Apple à l'égard des développeurs de jeux est juste et n’est pas anticoncurrentielle.

    Sur une hypothétique situation dans laquelle la monnaie V-Bucks du jeu Fortnite était disponible à un prix plus bas sur le Web que dans l'application iOS elle-même, « Quel est le problème de permettre aux utilisateurs d'avoir le choix, en particulier dans un contexte de jeu, de trouver une option moins chère pour le contenu ? » a-t-elle demandé à Cook.

    Il a répondu que « si vous autorisez les gens à établir un lien de ce type, vous renoncez essentiellement au rendement total de notre propriété intellectuelle ». Plus tôt dans son témoignage, Cook a déclaré, par analogie, que le fait de permettre aux applications de diriger les consommateurs vers des options d'achat sans commission en dehors de l'App Store « reviendrait à ce qu'Apple aille chez Best Buy, mette un panneau indiquant que vous pouvez aller de l'autre côté de la rue dans l'Apple Store pour acheter un iPhone. Si l'on s'efforce d'effectuer une transaction avec le client [dans l'application], il semble que cela doive se faire dans l'application ».

    Selon Cook, les utilisateurs ont « un choix entre de nombreux modèles Android différents et un iPhone » s'ils recherchent un choix. « S'ils voulaient aller chercher un Battle Pass ou des V-Bucks moins chers, et qu'ils ne savent pas qu'ils ont cette option, quel est le problème si Apple leur donne cette option ? ». Les directives de l'App Store d'Apple interdisent aux développeurs d'informer les utilisateurs des options de paiement alternatives, bien que Cook ait clarifié que les développeurs peuvent demander l'adresse e-mail d'un utilisateur et lui vendre ces options par e-mail.


    La sécurité mise en avant

    Apple a fait valoir que le contrôle de son App Store, le seul moyen pour les consommateurs d'installer des logiciels sur les iPhone, est essentiel pour les promesses de sécurité et de confidentialité de l'entreprise à ses utilisateurs, et un gage de qualité sur un marché aussi concurrentiel. « Nous ne pourrions plus faire la promesse de confidentialité, de sûreté et de sécurité si Epic Games l'emporte », a déclaré Cook. De son côté, Epic Games soutient que la sécurité est une excuse pour prélever des frais et garder un contrôle sur les fabricants de logiciels.

    Confronté à des questions sur le niveau de profit que l'App Store génère à partir des 30 % de commission qu'il prélève sur les ventes, il a déclaré : « Nous n'avons pas de compte de résultat séparé pour l'App Store ». Au lieu de cela, il a dit qu'il avait « le sentiment » que c'était rentable - mais qu'il ne pouvait pas partager les chiffres avec le tribunal.

    Cook était interrogé sur sa surveillance des décisions de haut niveau concernant les politiques de l'App Store. La juge Yvonne Gonzalez Rogers a également interrogé Cook, posant des questions sur une enquête qui a montré que 39 % des développeurs sont insatisfaits de l'App Store. Cook a déclaré qu'il n'était pas familier avec l'enquête, mais a déclaré qu'il y avait une « friction » parce qu'Apple rejetait 40% des applications chaque semaine.


    La juge lui a également demandé s'il était un joueur, ce à quoi il a répondu par la négative.

    L'homologue de Cook dans l'affaire (le chef d'Epic Games, Tim Sweeney) était déjà passé à la barre dans les premiers jours de la longue bataille juridique.

    Une décision qui est attendue dans quelques mois

    Lundi, la juge a demandé à Epic s'il y avait un moyen de répondre à ses préoccupations sans forcer Apple à ouvrir l'iPhone aux magasins d'applications rivaux, comme Epic l'a proposé. Ce serait un changement radical et « les tribunaux ne dirigent pas les entreprises », a-t-elle déclaré. Elle a également noté l'aubaine qu'un changement signifierait pour Epic, dont les propres efforts pour démarrer une boutique d'applications payante concurrente ont été discutés au cours du procès.

    « Soyons clairs. Epic est là parce que si une aide est accordée, elle passe d'une entreprise de plusieurs milliards de dollars à une entreprise de plusieurs billions de dollars. Mais elle ne le fait pas par bonté de cœur », a-t-elle déclaré.

    L'avocat d'Epic, Gary Bornstein, a maintenu la demande d'Epic depuis le dépôt de l'affaire l'année dernière : forcer Apple à ouvrir l'iPhone aux magasins d'applications concurrents et l'empêcher d'exiger des développeurs qu'ils utilisent son système de paiement intégré. Gonzalez Rogers a déclaré que dans le cadre des changements proposés par Epic, il est probable que la société ne paierait rien à Apple, un fait qui l'a « préoccupée » tout au long du procès.

    Le PDG d'Epic, Tim Sweeney, qui a dirigé la stratégie juridique de l'entreprise et a assisté à l'ensemble du procès, « attaque la manière fondamentale dont Apple génère des revenus », a déclaré Gonzalez Rogers. « Il y a un argument raisonnable selon lequel (Apple) utilise ces bénéfices au profit de l'ensemble de l'écosystème ».

    À certains moments, Gonzalez Rogers a remis en question d'autres problèmes, comme une règle Apple interdisant aux développeurs d'utiliser les adresses e-mail collectées auprès des utilisateurs d'iPhone pour commercialiser des moyens d'éviter le système d'achat intégré d'Apple. « Le fait de cacher ces informations par Apple d'une manière qui ne soit pas directement reflétée au consommateur semble être anticoncurrentiel », a-t-elle déclaré.

    Tout au long de la journée, les avocats d'Apple ont fait valoir que les demandes globales d'Epic mettraient Apple au même niveau que le système Android, ce qui réduirait essentiellement le choix des consommateurs. « Apple veut garder son produit différencié », a déclaré l'avocate d'Apple Veronica Moye. Quiconque veut des boutiques d'applications tierces "est libre de sortir et d'acheter un appareil Android. La demande est de forcer Apple à retirer un produit concurrent du marché ».

    Pour prendre sa décision, la juge devra parcourir 4500 pages de témoignages, un processus qui, selon elle, pourrait prendre des mois.

    De quoi est-il question ?

    Deux choses principales sont au centre de l'affaire : la commission de 30% qu'Apple prend sur les achats intégrés et le fait qu'aucun autre magasin d'applications n'est autorisé à exister sur l'iPhone et l'iPad pour offrir une alternative.

    Epic's Fortnite est l'un des jeux les plus populaires au monde et gagne de l'argent grâce à des achats in-app de costumes de personnages et d'autres objets numériques. Une commission de 30 % sur des millions de ces achats représente beaucoup - mais les règles d'Apple interdisent à l'entreprise de contourner ses méthodes de paiement si une vente est effectuée dans l'application iPhone.

    En août de l'année dernière, Fortnite a offert aux joueurs une réduction de 20 % s'ils payaient directement Epic Games, en violation directe des règles d'Apple. Apple a rapidement supprimé l'application de son magasin - tout comme Google, qui applique une politique similaire.

    Epic s'était clairement attendu à ce que cela se produise. La firme a immédiatement lancé une guerre médiatique pour mobiliser ses fans et gagner du soutien, dépeignant Apple comme une force dominante qui supprime la liberté de choix. En quelques heures, Epic a déposé des plaintes juridiques préparées aux États-Unis contre Apple et Google.

    Mais le débat va au-delà de la réduction de 30 %, évoquant des questions plus larges sur la compétitivité. Epic n'a pas caché le fait qu'il aimerait gérer ses propres magasins d'applications sur iOS et Android, en évitant complètement les systèmes de paiement et de livraison d'Apple et de Google.

    Source : Procès antitrust Epic contre Apple

    Et vous ?

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  10. #250
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    Par défaut L'action en justice entre Apple et Epic Games révèle les inquiétudes d'Apple
    L'action en justice entre Apple et Epic Games révèle les inquiétudes d'Apple,
    concernant le passage des utilisateurs au système d'exploitation Android

    En conflit avec Apple, donc les politiques obligent les développeurs à utiliser son système de paiement, qui prélève une commission de 15 à 30 %, Epic Games, le développeur de Fortnite, qui a également développé le moteur de jeu Unreal Engine, a lancé en 2018 sa propre plateforme de distribution de jeux. Son argument de vente pour attirer les développeurs : prélever 12 % seulement des revenus de ventes sur la plateforme, ce qui laisse effectivement 88 % aux gens qui bossent dur pour développer les jeux. L'action en justice entre Apple et Epic Games révèle les inquiétudes d'Apple concernant le passage des utilisateurs au système d'exploitation Android. En 2019, un mémo interne indiquait qu'environ 19 % des utilisateurs d’Apple finissent par opter pour Android.

    Rappelons qu’en mars de cette année, Epic Games a déposé une plainte contre Apple auprès du régulateur britannique. Epic a noté que lorsqu'il a donné aux utilisateurs de son application Fortnite le choix de la façon dont ils pouvaient faire des achats, Apple a riposté en supprimant Fortnite de son App Store. Puis, quand Epic a poursuivi Apple pour s’attaquer à son abus supposé de position dominante sur les magasins d'applications et les paiements intégrés, Apple a riposté avec férocité. En effet, en août de l’année dernière, Apple a supprimé le compte des développeurs Epic Games, privant ainsi les utilisateurs sur iOS et macOS des téléchargements du jeu Epic Games et de recevoir des mises à jour.

    Plus tôt le mois dernier, Epic a révélé que l’Epic Games Store (EGS) pourrait être responsable de 35 à 50 % du marché des jeux sur PC d'ici 2024. Ce qui serait un énorme succès, si l'on considère que Steam détient actuellement environ 75 % de ce marché. « Étant donné que nous sommes nous-mêmes développeurs, nous avons toujours voulu une plateforme avec une bonne économie qui nous met directement en relation avec nos joueurs », a expliqué Tim Sweeney, le PDG d'Epic Games. « Grâce au succès de Fortnite, nous avons cela désormais et nous sommes prêts à le partager avec les autres développeurs ».

    Le procès qui oppose Apple au créateur de Fortnite, Epic Games, révèle qu'Apple a tendance à prendre note du nombre d'utilisateurs qui changent de téléphone à un moment donné. Selon le constructeur d’iPhone, un utilisateur d'Apple s'en tiendra aux iPhone et les utilisateurs d'Android s'en tiendront aux téléphones qui prennent en charge leur système d'exploitation.

    Des documents internes d'Apple montrent des preuves de changement de fournisseur

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    La manière dont Apple procède est assez subtile selon la documentation qui a été révélée au tribunal pendant le traitement de l'affaire. En 2019, un mémo interne impliquait qu'Apple partait du principe qu'environ 81 % de ses utilisateurs allaient rester fidèles à ses produits, et bien que cela ne soit pas mentionné explicitement, cela semble indiquer qu'Apple s'attendait à ce qu'environ 19 % de ses utilisateurs finissent par passer à une autre option, et puisque Android est la seule autre option viable sur le marché, on peut dire sans risque de se tromper que la grande majorité de ce changement aurait bénéficié à Google dans une certaine mesure.

    Tout cela étant dit et maintenant hors de propos, il est important de noter qu'il est probable que l'échange se fasse dans les deux sens. Bien qu'il n'existe pas de données officielles indiquant le nombre d'utilisateurs qui passent d'Android à Apple, le nombre de personnes qui s'attendent à rester avec Apple est tombé à 76 % en 2020 et est maintenant remonté à 88 %. Il y a donc clairement beaucoup de changement à cet égard et on ne peut pas vraiment dire qu'une entreprise s'en tire actuellement beaucoup mieux que l'autre.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Epic Games dépose une plainte contre Apple auprès du régulateur britannique, pour cause Apple oblige à utiliser son système de paiement qui prélève des commissions de 15 à 30 %

    Apple supprime le compte développeur Epic Games : les utilisateurs sur iOS et macOS ne peuvent ni télécharger de jeux Epic Games ni recevoir des mises à jour

    Epic Games Store est lancé avec une sélection très limitée de jeux, certains titres seront disponibles à la fin de ce mois

    « Epic Games va cesser de faire des exclusivités si Steam offre aux développeurs plus d'argent », a annoncé Tim Sweeney, PDG d'Epic Game
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  11. #251
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    Quand je pense qu ' Epic était vu comme quantité négligeable , vu par la presse comme le " créateur de Fortnite " et c 'est tout , négligeant l ' Unreal Engine et ces apports . Et que voie t'on que ce Don Quichotte ,qui ose embêté sa magnificence Apple , entreprise ayant pris le plis Oracle , mais version grand public , risque de voir son image de marque degradé et de perdre son impot de fait , Epic a reussi à faire saigné Apple , va t on vers une remise en cause a terme de Tim Cook ?

  12. #252
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    Par défaut L'affaire opposant Epic à Apple sera bientôt portée devant un tribunal australien
    Epic remporte son appel en Australie contre Apple,
    l'affaire opposant l'éditeur de Fortnite à Apple concernant l'App Store sera bientôt portée devant un tribunal australien

    Apple a retiré Fortnite de l’App Store depuis le 13 août dernier après qu’Epic ait lancé une mise à jour du jeu comportant son propre système de paiement in-app.

    Le système de paiement d’Epic lui permet en effet d’éviter de payer les 30 % de commissions exigées par Apple lors des achats dans les applications. L’éditeur du jeu Fortnite a alors demandé une ordonnance dans le but d’obliger Apple à remettre le jeu dans sa boutique jusqu’à la fin de la bataille judiciaire. Mais la juge a estimé que le développeur de jeu a rompu son contrat en tout état de cause et était donc en train d’en subir les conséquences.

    « Epic savait qu'il violait les termes de son contrat avec Apple lorsqu'il a publié la mise à jour, mais il l'a quand même fait », a déclaré Rogers, accusant la société de malhonnêteté. « Vous avez fait une chose, vous avez menti par omission, par manque de franchise », a rappelé Rogers à Epic. « Il y a beaucoup de gens dans le public qui vous considèrent comme des héros pour ce que vous avez fait, mais vous ne procédez pas de la façon la plus honnête ».

    Ainsi, le refus d’accorder l'ordonnance à Epic signifie que la situation dans laquelle Epic est interdit de publier de nouveaux jeux sur iOS et ne peut pas distribuer Fortnite sur l'App Store sous sa forme actuelle restera en place pendant la durée du procès, à moins qu'Epic ne décide de supprimer son propre système de paiement in-app qui a déclenché l'amère querelle juridique en août.

    La bataille ne s'est pas limitée au pays de l'oncle Sam. Epic a attaqué Apple sous d'autres cieux, notamment en Australie et au Royaume-Uni, comme l'a rappelé le développeur dans un communiqué en février 2021 :

    « Epic Games a annoncé aujourd'hui avoir déposé une plainte antitrust contre Apple dans l'Union européenne («UE»), élargissant la lutte de l'entreprise pour promouvoir des pratiques de plateforme numérique plus équitables pour les développeurs et les consommateurs.

    « La plainte, déposée auprès de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne, allègue que, grâce à une série de restrictions anticoncurrentielles soigneusement conçues, Apple a non seulement nui, mais complètement éliminé la concurrence dans les processus de distribution et de paiement d'applications. Apple utilise son contrôle de l'écosystème iOS pour en tirer profit tout en bloquant ses concurrents et sa conduite est un abus de position dominante et une violation du droit de la concurrence de l'UE.

    « La plainte complète les processus juridiques déjà en cours aux États-Unis et en Australie, ainsi que le récent dépôt d'Epic devant le tribunal d'appel de la concurrence du Royaume-Uni ».

    « Ce qui est en jeu ici, c'est l'avenir même des plateformes mobiles », a estimé le fondateur et PDG d'Epic Games, Tim Sweeney. « Les consommateurs ont le droit d'installer des applications à partir des sources de leur choix et les développeurs ont le droit de rivaliser sur un marché équitable. Nous ne resterons pas les bras croisés et ne laisserons pas Apple utiliser sa domination de plateforme pour contrôler ce qui devrait être un terrain de jeu numérique égal. C'est mauvais pour les consommateurs, qui paient des prix gonflés en raison du manque total de concurrence entre les magasins et du traitement des paiements via l'application. Et c'est mauvais pour les développeurs, dont les moyens de subsistance dépendent souvent de l'entière discrétion d'Apple quant à savoir qui autoriser sur la plateforme iOS et à quelles conditions ».

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    Dans son communiqué, Epic indique avoir été lésé par les restrictions anticoncurrentielles d'Apple concernant les paiements et la distribution d'applications : « Quand Epic a donné aux joueurs Fortnite sur iOS le choix entre le paiement Apple et le paiement direct Epic, en transférant les économies aux acheteurs directs, Apple a riposté en bloquant les mises à jour Fortnite. Lorsque Epic a cherché à amener Epic Games Store sur iOS, Apple a refusé. Et tandis qu'Apple a lancé son propre service de distribution de jeux, Apple Arcade, il a interdit à des concurrents, dont Epic, de faire de même ».

    L’éditeur estime que les implications de cette affaire vont beaucoup plus loin que son simple combat contre Apple : « il s'agit de savoir si les consommateurs et les développeurs peuvent faire des affaires ensemble directement sur des plateformes mobiles ou sont contraints d'utiliser des canaux de monopole contre leurs souhaits et leurs intérêts ».

    Et d’indiquer : « Epic a demandé à la Commission de remédier au comportement anticoncurrentiel d'Apple en imposant des recours rapides et efficaces. Epic ne demande pas de dommages et intérêts à Apple, comme c'est le cas aux États-Unis, en Australie et au Royaume-Uni. Il recherche simplement un accès et une concurrence équitables qui profiteront aux consommateurs et aux développeurs ».

    L'affaire jugée recevable en Australie

    Après une série d'audiences et de procès qui ont duré près de neuf mois, Apple et Epic ont présenté leurs arguments définitifs devant un tribunal de district américain de Californie le 24 mai. Les deux sociétés attendent maintenant la décision de la juge Yvonne Gonzalez Rogers, mais cela ne signifie pas que le litige est fini. Après un appel réussi jeudi par Epic, l'affaire sera bientôt portée devant un tribunal australien.

    Epic soutient que l'App Store constitue un monopole, que les développeurs qui espèrent fournir leurs applications aux clients n'ont d'autre choix que de passer par l'App Store – et de payer les frais associés. Apple qualifie le procès d'Epic de coup marketing et soutient que l'App Store donne aux développeurs l'accès à un vaste public d'utilisateurs d'iPhone et d'iPad.

    En novembre, Epic a porté le problème en Australie, entamant une procédure contre Apple en faisant valoir que les pratiques du fabricant d'iPhone contrevenaient à la loi australienne sur la concurrence et la consommation. Apple a pu faire appel de la poursuite en avril, arguant que l'affaire devrait être réglée par le tribunal de district américain. Epic a rapidement contre-appelé, arguant que des préoccupations d'ordre public justifient un procès séparé. La Cour fédérale australienne a statué en faveur d'Epic jeudi.

    « C'est un pas en avant positif pour les consommateurs et développeurs australiens qui ont droit à un accès équitable et à des prix compétitifs dans les magasins d'applications mobiles », a déclaré un porte-parole d'Epic. « Nous sommes impatients de poursuivre notre combat pour une concurrence accrue dans la distribution d'applications et le traitement des paiements en Australie et dans le monde ».

    Apple envisage de faire appel de la décision.

    « La décision initiale d'avril de la Cour fédérale australienne a correctement statué qu'Epic devait être tenu de respecter l'accord qu'il avait conclu pour résoudre les différends en Californie. Nous sommes respectueusement en désaccord avec la décision rendue aujourd'hui et prévoyons de faire appel », a déclaré un porte-parole.

    La décision du juge Rogers devrait être rendue dans les prochains mois. L'issue du procès américain pourrait changer tout ce que nous savons sur le fonctionnement de l'App Store d'Apple, ainsi que du Play Store de Google. Rogers pourrait forcer Apple à ne pas tenir compte de ses préoccupations concernant la sécurité des applications, en autorisant d'autres magasins d'applications et le traitement des paiements dans ses appareils. Les experts juridiques, les législateurs et les régulateurs surveillent cette bataille de près, considérant l'affaire comme un premier aperçu de la façon dont les lois antitrust pourraient s'appliquer aux géants de la technologie.

    Source : décision de justice

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette décision ?
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  13. #253
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    Par défaut Epic a investi 500 millions $ dans l'Epic Games Store et ne s'attend pas à faire des bénéfices avant 2027
    Epic a investi 500 millions de dollars dans l'Epic Games Store et ne s'attend pas à faire des bénéfices avant 2027,
    l'éditeur peut se le permettre grâce aux revenus d'Unreal Engine et Fortnite

    Epic Games a lancé Epic Game Store en décembre 2018 avec l’idée de contrer l’hégémonie de Steam, la plateforme de distribution de contenu en ligne et de gestion des droits et de communication développée par Valve. Epic Games Store s’est doté d’une politique assez particulière pour attirer les développeurs : prélever 12 % seulement des revenus de ventes sur la plateforme, ce qui laisse effectivement 88 % aux personnes qui bossent dur pour développer les jeux. On peut dire que l’entreprise a littéralement cassé le marché puisqu'à cette époque, son concurrent Steam en prélevait 30 %. « Puisque nous sommes des développeurs nous-même, nous avons toujours voulu une plateforme avec une bonne économie qui nous met directement en relation avec nos joueurs. Grâce au succès de Fortnite, nous avons cela désormais et nous sommes prêts à le partager avec les autres développeurs », avait expliqué Tim Sweeney, le PDG d'Epic Games.

    Aussitôt après la sortie du magasin, Epic Games a conclu plusieurs contrats d’exclusivité avec des jeux prestigieux tels que Borderlands 3 et The Division 2, empêchant ainsi leur apparition sur Steam. La pratique a été controversée, suscitant beaucoup de colère parmi les joueurs sur PC, d'autant plus que l'Epic Game Store manquait de nombreuses fonctionnalités qui rendraient Steam si attrayant pour les joueurs. En effet, les joueurs sur PC habitués aux milliers de nouveaux jeux qui inondent chaque année Steam ont été surpris, car lors du Game Awards du 6 décembre 2018, Epic avait lancé son Game Store avec seulement trois titres tiers et quelques autres étaient marqué « bientôt disponible ». Pour les développeurs, être sur Epic Store est une aubaine, car cela donne 88 % des revenus générés par les jeux aux personnes qui les fabriquent.

    En somme, Epic n’a pas hésité à attirer les développeurs à grand coup d’avantages financiers : des exclusivités pour l’Epic Games Store qui ne sortent pas sur Steam, des contrats d’édition en or, ou encore des jeux offerts à tous utilisateurs du Epic Games Store régulièrement. Bien entendu, tout cela a un coût.

    Des pertes colossales

    Les chiffres bruts, comme indiqué dans un document « Proposed Findings of Fact and Conclusions of Law » déposé par Apple dans le cadre du litige qui l'oppose à l'éditeur de Fortnite, montrent des pertes massives encourues et projetées pour le hub de téléchargement de jeux d'Epic. Les documents et témoignages d'Epic lui-même montrent une perte de 181 millions de dollars pour son store en 2019 et des pertes projetées de 273 millions de dollars en 2020 et de 139 millions de dollars en 2021.

    Vous pourriez penser qu'Epic subit ces pertes parce que l'entreprise a opté pour ne prélever que 12 % des revenus des jeux tiers (quand dans l'industrie le standard est une commission de 30 % sur d'autres vitrines numériques). Cela semble ne pas être le cas puisque, dans ses propres documents judiciaires, Epic affirme que 12 % des revenus ont été « suffisants pour couvrir ses coûts de distribution et permettre davantage d'innovation et d'investissement dans EGS ».

    Le principal moteur des pertes d'EGS, au contraire, est le programme généreux d'Epic de « garanties minimum ». Celles-ci englobent les paiements anticipés qu'Epic a utilisés pour avoir autant d'exclusivités dans sa vitrine et couvrent apparemment également les jeux gratuits qu'Epic met à la disposition des utilisateurs d'Epic Games Store chaque semaine.

    Ces types de transactions peuvent être assez coûteuses pour Epic ; 505 Games, l'éditeur du jeu Control, aurait reçu plus de 10 millions de dollars de paiements initiaux garantis d'Epic pour l'exclusivité EGS de ce jeu. Et même si un jeu comme Control peut couvrir cette avance (ce qui nécessiterait environ 200 000 ventes au prix fort), Epic ne parvient probablement pas à rentrer dans ses frais avec de nombreuses exclusivités moins connues.

    Epic a également déclaré l'année dernière :

    « Il y a maintenant plus de 160 millions d'utilisateurs de PC sur Epic Games Store. Les utilisateurs actifs quotidiens sont en hausse de 192 % à 31,3 millions de joueurs actifs quotidiens, avec un pic de CCU de 13 millions de joueurs simultanés cette année (contre 7 millions en 2019). Les utilisateurs actifs mensuels en décembre sont passés de 32 millions en 2019 à 56 millions.

    « Cette poussée de croissance des joueurs a également conduit à une augmentation des achats et du temps de jeu! En 2020, les clients PC sur Epic Games Store ont dépensé plus de 700 millions de dollars, dont les jeux tiers représentaient 37 % à 265 millions de dollars. L'année dernière, la communauté Epic Games Store a joué 70 % d'heures supplémentaires avec un temps de jeu total de 5,70 milliards d'heures en 2020 contre 3,35 milliards d'heures en 2019.

    « Nous faisons des progrès pour offrir plus de titres sur la boutique en intégrant plus de développeurs et en introduisant leurs titres dans l'écosystème Epic Games. L'Epic Games Store est passé de 190 jeux en 2019 à 471 en 2020. Nous avons publié 103 jeux gratuits hebdomadaires qui constituaient une grande partie des titres qui ont fait leur chemin vers le Store. En 2021, nous allons étendre encore plus rapidement le catalogue de nouveaux titres disponibles sur Epic Games Store en fournissant aux développeurs des outils d'auto-édition pour la plateforme EGS et nous publierons bientôt des détails sur ces plans spécifiques ».

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    Selon le graphique disponible, les utilisateurs d'EGS auraient demandé plus de 749 millions d'exemplaires de jeux gratuits en 2020. Ces jeux coûteraient des milliards de dollars s'ils étaient vendus normalement, même à des prix réduits.

    Additionnez le tout, et Epic a fini par payer 444 millions de dollars de garanties minimales en 2020, selon le dossier du tribunal d'Apple (bien que ce nombre puisse théoriquement inclure de futures exclusivités ou des offres de jeux gratuits). En revanche, Epic a annoncé l'année dernière que les joueurs n'avaient dépensé que 265 millions de dollars pour tous les jeux Epic Game Store tiers combinés en 2020. Dans des documents judiciaires, Epic a également déclaré qu'il avait versé un total de plus de 700 millions de dollars à des développeurs EGS tiers. Cela suggère qu'Epic n'a gagné que 95 millions de dollars grâce à sa part de revenu EGS standard de 12 %.

    Une stratégie bien définie ?

    Dépenser 444 millions de dollars en garanties minimales en un an pour gagner seulement 95 millions de dollars en un peu plus de deux ans peut ne pas sembler pertinent. En effet, Apple note « qu’Epic a reconnu que les incitations et les investissements qu'il a faits pour tenter de développer EGS se traduiront par... au moins 330 millions de dollars de coûts non récupérés à partir des seules garanties minimales ».

    Epic Games n’est pas dans le rouge pour autant. La firme peut remercier les revenus d’Unreal Engine et surtout de Fortnite, qui lui permet de financer ces investissements dans son store. D'ailleurs, les avocats d’Epic Games expliquent, quant à eux, que cette situation fait simplement partie du plan financier de l’entreprise, qui souhaite dans un premier temps investir un maximum pour alimenter l’Epic Games Store en jeux et avoir le public le plus large possible. Epic Games estime donc pouvoir être rentable dès 2023.

    Dans le même cadre, les avocats d’Apple ont indiqué « qu'Epic Games Store n’est pas rentable et n’est pas comparable à l’App Store », notant qu'Epic Games Store « ne sera pas rentable avant au moins plusieurs années, voire jamais ».

    Les avocats ont noté « qu'Epic a perdu environ 181 millions de dollars sur EGS en 2019. Epic prévoyait de perdre environ 273 millions de dollars sur EGS en 2020. En effet, Epic a engagé 444 millions de dollars en garanties minimales pour 2020 seulement, tout en projetant, même avec une croissance "significative", seulement 401 millions de dollars en chiffre d’affaires pour cette année. Epic reconnaît que cette tendance se poursuivra dans un avenir immédiat : Epic prévoit de perdre environ 139 millions de dollars en 2021 ».

    Si nous prenons les chiffres les plus bas, cela représente un investissement de 493 millions de dollars de la part d’Epic depuis 2019, et Epic lui-même a reconnu que les « coûts non récupérés » s’élèveraient à au moins 330 millions de dollars. « Au mieux, Epic ne s’attend pas à ce qu’EGS ait un bénéfice brut cumulé avant 2027 ».

    Bien sûr, tout cela doit être pris dans le contexte de ce qu'Epic essaie de faire avec Epic Games Store, et du fait qu'Epic est une entreprise extrêmement rentable à d'autres égards : elle peut se permettre d'amortir ces sommes à l'avenir en les considérant comme des investissements. Ainsi, si tout se passe bien, l'Epic Games Store deviendra un acteur incontournable de la distribution de jeux et très rentable.

    L'une des demandes d'Epic dans sa bataille contre Apple est la possibilité d'apporter un Epic Games Store sur iOS, l'éditeur ne manque pas d'occasion d'indiquer vouloir apporter un taux de commission de 12 % via sa vitrine sur iOS. Les avocats d'Apple n'ont pas manqué de souligné que l'App Store et l'Epic Games Store n'offrent pas les mêmes services : « Bien que la commission d'Epic soit inférieure à celle d'Apple, elle n'offre pas tous les services fournis par Apple. EGS est essentiellement une vitrine— il manque les fonctionnalités intégrées qui font de l'App Store une plateforme souhaitable pour les consommateurs et les développeurs ».

    Quoi qu'il en soit, vous pouvez dire une chose à propos de ce demi-milliard : Epic peut se le permettre.

    Source : document judiciaire, Epic Games,

    Voir aussi :

    Epic Games fait l'acquisition de Sketchfab, une plateforme de partage de modèles 3D, et annonce une réduction de la commission qui passe de 30 à 12 % sur la vitrine en ligne
    Epic remporte son appel en Australie contre Apple, l'affaire opposant l'éditeur de Fortnite à Apple concernant l'App Store sera bientôt portée devant un tribunal australien
    Epic Games permettra aux développeurs d'utiliser gratuitement ses services anti-triche et de chat vocal, qu'ils pourront implémenter dans leurs jeux
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  14. #254
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    je n'utilise pas les soft d'epic, je suis sous gog et j'utilise pas l'epic game store, ni l'unreal ni fornite donc je m'en moque de leurs produits.

    Mais si avec leurs tunasse ils arrivent à mettre fin a l'exclusivité de l'Appstore et d'une manière générale mettre fin au système mafieux d'Apple et bien ils aurons mon total respect

    Dans le cas de google (android) et de steam c'est différent, android autorise des stores alternatifs, libre aux constructeurs de préinstaller autre chose d’ailleurs. et steam c'est un outil qui n'est même pas préinstallé sur windows.

    Si j'avais un souhait pour Epic, ce serait de rejoindre le combat de steam contre windows et de contribuer à proton/wine et de fournir leur plateforme sous linux.
    Parceque si Apple c'est le cas extrême ou toute concurrence est impossible, windows et android sont quand même "toxique", il est en effet encore difficile de se passer du playstore et de l'os windows.
    et ces monstres tendent vers le modèle d'Apple, heureusement que le MS Store (comme beaucoup de technos de chez MS...) à fait un bon gros bide. Mais c'est partie remiose et steam le sait très bien.

    C'est la même chose pour epic, seul un os libre sans store de préinstallé pourra les sauver dans le temps et d'une certaine manière nous sauver de monopole

  15. #255
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    Epic fonctionne bien avec Lutris tout comme GOG (The Witcher 3 tourne comme une horloge) sous Pop Os 21.04 et ils offrent pas mal de jeux gratuit mais effectivement steam sous Nux c'est le pieds - j'ai une configuration à base AMD (Ryzen 1600 + RX 580) faut tester

    Epic à les couilles de dire merde à Apple et ça j'aime bien

  16. #256
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    Je ne m’inquiète pas du tout pour Epic et l’orientation que prend Fortnite est la bonne : dépassé le cadre du battle royal - free to play . Pour en faire un univers à part et mettant en libre accès son moteur . C 'est génial . Oui Apple a souvent tendance à se voir plus gros et plus fort qu ' il ne l ' est réelement : Apple n 'est qu ' un revendeur de smartphone avant tout , ce prenant pour un créateur de mode .

  17. #257
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    Par défaut Google a envisagé « d'acheter une partie ou la totalité d'Epic » par inquiétude
    Google a envisagé « d'acheter une partie ou la totalité d'Epic » par inquiétude quant à l'intention du développeur de Fortnite
    de contourner la boutique Google Play

    Des documents récemment descellés dans le procès antitrust d'Epic contre Google allèguent que la grande enseigne de la technologie a envisagé d'acheter « une partie ou la totalité » d'Epic Games, par inquiétude quant à l'intention du développeur de Fortnite de contourner la boutique d'applications Google Play.

    Le document ne contient aucun des messages internes où un tel plan est envisagé, mais un paragraphe précédemment censuré est désormais inclus dans les documents judiciaires :

    « Par exemple, Google est allé jusqu'à partager ses bénéfices de monopole avec des partenaires commerciaux pour obtenir leur accord afin d'exclure la concurrence, a développé une série de projets internes pour faire face à la "contagion" qu'il percevait des efforts d'Epic et d'autres pour offrir des alternatives compétitives aux consommateurs et aux développeurs, et a même envisagé d'acheter une partie ou la totalité d'Epic pour étouffer cette menace ».

    Le PDG d'Epic Games a déclaré qu'il ne découvrait que maintenant « la considération de Google » :

    « Cela nous était inconnu à l'époque, et en raison de l'ordonnance de protection du tribunal, nous venons d'apprendre que Google envisage d'acheter Epic pour mettre fin à nos efforts pour concurrencer Google Play ».

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    Ailleurs dans les documents judiciaires, Epic affirme que Google leur a proposé un « accord spécial » pour lancer Fortnite sur le Google Play Store, qu'ils ont rejeté, et a qualifié l'expérience d'installation d'applications sur des téléphones Android en dehors du magasin de « franchement abyssale ».

    Une grande partie des affirmations du document et des preuves proposées restent censurées, mais Epic allègue en outre qu'après avoir signé un accord de distribution pour Fortnite avec la boutique d'applications Android de Samsung, Google « a pris des mesures pour s'assurer que les OEM n'entreraient pas dans des partenariats avec des distributeurs comme Epic ».

    Une grande attention a été accordée au procès d'Epic contre Apple concernant les restrictions sur l'App Store, mais son procès contre Google a été lancé le même jour et est lié au même problème. Epic affirme que le contrôle d'Apple et de Google sur leur magasin d'applications constitue un monopole et veut pouvoir offrir aux utilisateurs des voies alternatives pour acheter leurs jeux tels que Fortnite sans avoir à donner à Apple ou Google une redevance de 30%. Les résultats des deux cas ont d'énormes ramifications pour les jardins clos d'Apple et de Google, et pour chaque développeur de logiciels qui publie sur ces plateformes. Cela pourrait également avoir des conséquences sur d'autres plateformes, notamment les consoles, et d'autres magasins numériques tels que Steam.

    Le bras de fer de Google et Epic Games autour de Fortnite

    Pour mémoire, en 2018, Epic a fait un pari audacieux : apporter son jeu Fortnite sur Android en décidant de se passer de Google et des 30 % de commissions touchées pour les applications publiées sur Play Store.

    « Le 9 août, nous avons lancé la bêta Android de Fortnite sur certains appareils de nos partenaires chez Samsung. Quelques jours plus tard, nous avons lancé des invitations à un sous-ensemble de propriétaires d'appareils Android auprès de divers fabricants de combinés. Nous avons beaucoup appris de la version bêta en ce qui concerne les performances, la sécurité, la compatibilité des appareils et la fourniture de Fortnite sur Android via Fortnite Installer », raconte l’équipe dans un long billet technique.

    Quel était le bilan un mois plus tard ? « Au cours des 21 premiers jours qui ont suivi le lancement de Fortnite sur Android, l’intérêt a été très vif, avec plus de 23 millions de joueurs entrant dans notre version bêta Android et plus de 15 millions de joueurs ayant installé notre APK. Alors que nous sommes dans une phase d'invitation seulement pour Android, notre conversion des joueurs invités à jouer est similaire à celle de la bêta iOS », explique Epic.

    « Livrer le même jeu sur toutes les plateformes, tout en prenant en charge le jeu croisé, représentait un défi unique. Généralement, lorsque vous essayez de faire évoluer un jeu pour des appareils mobiles, vous simplifiez le contenu et même la conception, afin de vous adapter aux contraintes de performance de la plateforme. Par exemple, vous pouvez éliminer des objets plus proches de la caméra pour réduire les appels de dessin. Dans Fortnite, les joueurs Android peuvent être dans le même match avec leurs amis sur PC et sur console, donc nous devons faire un rendu de tout ce qui affecte le gameplay ».

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    Un travail effectué avec plusieurs partenaires

    Depuis janvier 2018, Epic a travaillé avec une équipe importante sur la version Android de FNBR. Bien que la plupart de leurs efforts ont été consacrés au rendu, à la stabilité et à la mémoire, le nombre et la variété du matériel Android, des versions du système d'exploitation et des versions des pilotes constituaient le principal obstacle à surmonter.

    Aussi, il était crucial pour Epic de travailler avec des partenaires afin d’apporter Fortnite à Android. D’ailleurs, Epic reconnaît que sans leurs connaissances, leur expertise et leur travail acharné, cela n’aurait pas été possible.

    « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec Samsung pour définir et optimiser Fortnite pour leurs appareils. Samsung a envoyé des ingénieurs dans plusieurs bureaux Epic du monde entier et a travaillé directement avec nos ingénieurs sur les optimisations et l'analyse des performances, et a apporté de nombreuses modifications de code, en particulier pour le moteur de rendu Vulkan. À l'aide de téléphones de test instrumentés et de leurs outils d'ingénierie internes, ils ont pu nous donner un aperçu de nos goulots d'étranglement en termes de performances et de mémoire et de la manière de les résoudre. Nous avons également travaillé avec Samsung pour créer le processus d'installation le plus transparent et le plus sûr possible pour les utilisateurs de téléphones Samsung.

    « Les ingénieurs de Google nous ont également rendu visite sur site pour identifier et optimiser Fortnite, en nous aidant à identifier les optimisations clés, une fuite de mémoire et à élaborer une implémentation de stimulation de trame solide pour OpenGL sur Android. Les ingénieurs Android de Google sont très talentueux et passionnés par le fait de rendre l'écosystème Android génial pour les jeux et de l'améliorer constamment ».

    Epic a également travaillé avec d’autres partenaires pour tester et optimiser Fortnite, notamment ARM, Qualcomm, Imagination Technologies, Razer, HiSilicon et bien d’autres.

    L'ultime tentative de négociation

    En 2019, Epic Games a approché la filiale d’Alphabet pour lui proposer d’accueillir à nouveau son jeu Fortnite sur le Play Store, mais sous certaines conditions : le studio voulait conserver l’intégralité des revenus tirés des achats intégrés dans son jeu.

    En guise de réponse, Google s’est fendu d’un commentaire expliquant : « Google Play a un modèle d’affaires et une politique de paiement qui nous permettent de développer notre plateforme et nos outils pour aider les développeurs à générer de l’argent tout en gardant nos utilisateurs en sécurité. Nous accueillons tous les développeurs qui reconnaissent la valeur de Google Play et nous attendons d’eux qu’ils participent sous les mêmes termes que les autres ». En clair, la firme de Mountain View ne voyait pas pourquoi Fortnite, malgré son large succès, devait bénéficier d'un traitement de faveur sur le Play Store.

    Suite aux propos de Google, Epic Games a réagi afin d’exposer les réelles motivations de sa récente démarche (dénoncer le caractère illégal et abusif du système de rémunération de Google sur le Play Store) :

    « Nous n’avons pas demandé d’exception pour nous ; nous espérons plutôt voir un changement général dans les pratiques de l’industrie des smartphones à ce sujet. Nous avons demandé à Google de ne pas appliquer sa mesure pour que les produits distribués par Google Play utilisent le service de Google pour les achats intégrés. Nous pensons que le fait de lier un service de paiement obligatoire à une commission de 30 % est illégal dans le cas d’une plateforme de distribution avec plus de 50 % de parts de marché ».

    Epic Games a également attiré l’attention sur le fait que « l’accord de distribution des développeurs de Google Play ne requiert pas que les développeurs utilisent le paiement de Google. Il référence simplement un certain nombre de documents non contractuels demandant aux développeurs de le faire ». L’éditeur de Fortnite a poursuivi en rappelant qu’il « propose une boutique majeure de jeux sur PC avec un service de paiement » et qu’il ne force pas les développeurs à utiliser sa boutique pour accéder à son écosystème de paiement.

    Epic décide de courber l’échine après un bras de fer qui aura duré plus d’un an

    En avril 2020, Epic a abandonné sa lutte contre la plateforme et a finalement rendu Fortnite disponible sur le Google Play Store.

    La raison de ce revirement est expliquée par la société dans un communiqué :

    « Google désavantage les logiciels téléchargeables en dehors de Google Play, grâce à des mesures techniques et commerciales telles que des fenêtres contextuelles de sécurité effrayantes et répétitives pour les logiciels téléchargés et mis à jour, des accords et des transactions restrictives avec les fabricants et les opérateurs, les relations publiques de Google caractérisant les sources de logiciels tiers comme les logiciels malveillants et les nouveaux efforts tels que Google Play Protect pour bloquer purement et simplement les logiciels obtenus en dehors du Google Play Store ».

    Une partie de cette déclaration pourrait faire référence à un problème de sécurité entre Google et Epic juste après le lancement du jeu sur Android. Là, Epic a corrigé une vulnérabilité potentielle du programme d'installation d'Android Fortnite après en avoir été alerté en privé par Google. En pratique, cette vulnérabilité permettait à un hacker de contourner le processus de téléchargement pour installer des applications malicieuses au lieu de télécharger le jeu à partir du serveur d’Epic, ce qui laissait l’utilisateur vulnérable à ce qui est communément appelé l'attaque de l'homme du milieu (HDM) ou man-in-the-middle attack (MITM).

    Mais lorsque Google a révélé la (première) vulnérabilité une semaine après la publication du correctif, Epic a déclaré « qu'il était irresponsable de Google de divulguer publiquement les détails techniques de la faille si rapidement, alors que de nombreuses installations n'avaient pas encore été mises à jour et étaient toujours vulnérables ». Epic a également mis cette divulgation sur le compte des « efforts de contre-relations publiques de Google contre la distribution d'Epic de Fortnite en dehors de Google Play ».

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  18. #258
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    je me demande pourquoi steam ne s'allie pas à Epic dans cette bataille, IOS représenterais un très gros marché si steam pouvait y faire un store.
    J'imagine qu'il est possible de faire un proton avec émulation des instructions cpu pour faire fonctionner des petits jeux windows sur ios, histoire de pas partir sur un store vide au début.
    en générale dans les jeux on consomme plus du gpu que du cpu donc une émulation devrais pas être trop handicapant (le code direcX aurait juste besoin d'etre interpreter comme c'est la cas actuellement avec wine/proton donc c'est transparent niveau perf). Je parle pas de AAA mais des milliers de mini jeux peu gourmand qui traine sur steam

  19. #259
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  20. #260
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    je me demande pourquoi steam ne s'allie pas à Epic dans cette bataille, IOS représenterais un très gros marché si steam pouvait y faire un store.
    J'imagine qu'il est possible de faire un proton avec émulation des instructions cpu pour faire fonctionner des petits jeux windows sur ios, histoire de pas partir sur un store vide au début.
    en générale dans les jeux on consomme plus du gpu que du cpu donc une émulation devrais pas être trop handicapant (le code direcX aurait juste besoin d'etre interpreter comme c'est la cas actuellement avec wine/proton donc c'est transparent niveau perf). Je parle pas de AAA mais des milliers de mini jeux peu gourmand qui traine sur steam
    Steam avec son source est plus orienté jeux qu ' Epic Games qui lui vise le métavers avec l ' Unreal Engine . Les marchés , ne sont pas les memes , dans ce cas Amazon et la FNAC pourraient ce retournés contre Apple

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