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  1. #41
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    Citation Envoyé par phil995511 Voir le message
    Ce rachat ne bénéficierait pas qu'à NVIDIA, il consoliderait Nvidia ce qui n'est absolument pas la même chose.
    Nvidia s'est engagée à continuer à proposer le même type de licences qu'actuellement pour tous ceux qui veulent continuer, dans le futur, à proposer des CPU's ARM dans leurs smartphones, tablettes, ordinateurs ou autres.
    NVIDIA ne peut pas faire de promesses à ce sujet car elle est soumise à l'OFAC: si les USA disent qu'elle ne peut plus vendre de licences à X, elle n'en vendra plus, sous peine de sanctions (et oui, c'est injuste).

    Rappelle-toi Adobe (Adobe Creative Suite) et le Venezuela il n'y a pas si longtemps que ça: du jour au lendemain, tous les comptes Vénézuéliens fermés, avec interdiction à Adobe de rembourser les clients (gel des comptes car sanctions).

    Idem pour la polémique Github qui ferme des comptes Iraniens, les empêchant de participer à des projets Open-Source: ce n'est pas que Github est "méchant", c'est qu'ils sont soumis au droit de leur pays.

    Citation Envoyé par phil995511 Voir le message
    Pour moi le débat est clos... bonne soirée.
    C'est dommage, je trouvais que tu avais des arguments intéressants.
    Bonne soirée!

    EDIT:
    Comprenons-nous bien: j'ai une préférence pour les produits de NVIDIA (des anciens de SGI en plus), mais pas au détriment d'une relative liberté de choix et d'autonomie.
    Copier c'est copier; voler c'est vendre un CD une vingtaine d'euros!


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    int main(int argc, char **argv) {
     
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        return 0;
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  2. #42
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    Bonsoir,

    Que pensez-vous de cette intervention du gouvernement britannique dans la vente d’Arm ?
    Il y a encore quelques années on avait un duel AMD Radeon / NVIDIA pour les cartes graphiques par exemple. Désolé AMD Radeon c'est de la daube.

    Si le gouvernement britannique veut empêcher une bipolarisation à terme, je suis plutôt pour .

    Quels commentaires faites-vous de l’argument de "sécurité nationale" ?
    C'est surtout pour mettre un frein à moyen terme. A long terme c'est pour éviter d'être tributaire de 1 ou 2 acteurs. Une forme de situation monopolistique, sur des marchés aussi sensible que les composants électroniques.

    ---

    @kain_tn et @phil995511

    Citation Envoyé par phil995511
    Ton argument pourrait potentiellement tenir la route aux yeux de certains si ARM était en mains anglaises, mais elle est la propriété de SoftBank, une banque japonaise, depuis 2016 !!!
    Savez vous que SoftBank est la holding de Vodafone Japon ? Elle même sous la coupe de l'indien Bharti qui possède des actions dans Axa, Vodafone, Airtel , Mittal ... Mittal , c'est aussi l'industrie extractive minière (métaux), métallurgique , le tout à la solde des chinois ....

    En gros Nvidia permet d'éviter le rachat par les chinois ...

    Citation Envoyé par phil995511
    A ton avis entre américains et japonnais avec qui l’Angleterre s'entend-elle le mieux ??
    Les indiens

    Quoi que ... Les amerlocs pour la langue et les japonais pour le sens de conduite

  3. #43
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    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Savez vous que SoftBank est la holding de Vodafone Japon ? Elle même sous la coupe de l'indien Bharti qui possède des actions dans Axa, Vodafone, Airtel , Mittal ... Mittal , c'est aussi l'industrie extractive minière (métaux), métallurgique , le tout à la solde des chinois ....
    Non, je ne le savais pas: pour moi, SoftBank est encore majoritairement Japonaise?

    Maintenant, c'est vrai que leur page date de septembre 2020.
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  4. #44
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    Bonjour,

    Citation Envoyé par kain_tn Voir le message
    Non, je ne le savais pas: pour moi, SoftBank est encore majoritairement Japonaise?
    Les entreprises et dettes japonaises sont majoritairement détenus par les japonais eux même ... Avec un taux d'endettement à 260 % .

    Historiquement l'entreprise est belle est bien japonaise. Financièrement, je suis d'accord l'entreprise est mondialisée.

    Citation Envoyé par kain_tn Voir le message
    Maintenant, c'est vrai que leur page date de septembre 2020.
    Les japonais et les chinois, c'est pas des grands amis tu vois

    Pour toi Softbank est US ? Japonaise ?

  5. #45
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    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Les japonais et les chinois, c'est pas des grands amis tu vois

    Pour toi Softbank est US ? Japonaise ?
    Pour moi c'était bien Japonais, oui, à 39% je crois.
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  6. #46
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    Par défaut Proposition d'acquisition d'Arm par Nvidia : l'Autorité de la concurrence UK demande une enquête approfondie
    Proposition d'acquisition d'Arm par Nvidia : l'Autorité de la concurrence britannique demande une enquête approfondie,
    car cette fusion pourrait donner à Nvidia la capacité de nuire à ses concurrents

    NVIDIA Corporation et SoftBank Group ont annoncé un accord en septembre dernier selon lequel NVIDIA va acquérir Arm Holdings auprès de SoftBank dans une transaction évaluée à environ 40 milliards de dollars. Le Royaume-Uni a réagi aux inquiétudes que suscite cette vente du concepteur de puces à la grande enseigne américaine des GPU. En avril, le secrétaire d'État britannique au numérique a publié un « avis d'intervention d'intérêt public » sur la vente d'Arm, en invoquant les implications en matière de sécurité nationale. Vendredi, l'Autorité de la concurrence et des marchés britanniques a estimé qu'une enquête plus approfondie sur la fusion prévue est justifiée.

    Nvidia est le plus grand fabricant de processeurs graphiques et étend l'utilisation de la composante de jeu dans de nouveaux domaines tels que le traitement de l'intelligence artificielle dans les centres de données et les voitures autonomes. Le mariage de ses propres capacités avec des unités centrales de traitement conçues par Arm pourrait lui permettre de rattraper voire prendre de l'avance sur Intel et Advanced Micro Devices, selon Hans Mosesmann, analyste chez Rosenblatt Securities.

    Toutefois, pour le cofondateur d'ARM, Hermann Hauser, ce serait un désastre si le rival américain NVIDIA parvenait à acheter la société britannique qu'il a aidé à construire.

    Le même mois de l'annonce, Hauser a publié une lettre ouverte adressée au Premier ministre britannique Boris Johnson, et a mis une pétition en ligne appelant à l’aide pour « Sauver ARM ». Dans un deuxième point évoqué pour s’opposer au rachat de la société, Hauser a dit que NVIDIA « détruirait » le modèle économique d'ARM, qui implique l'octroi de licences pour la conception de puces à environ 500 autres entreprises, dont plusieurs sont en concurrence directe avec l’acquéreur, a-t-il déclaré, ajoutant que le nouvel accord créera un monopole.

    Hermann Hauser a rappelé dans sa pétition des précédents rachats de sociétés britanniques par des entreprises américaines, par exemple, Cadbury acheté par Kraft. Un autre des exemples de rachats les plus remarquables de ces dernières années est le laboratoire d'intelligence artificielle londonien DeepMind, qui a été racheté par Google pour un peu plus de 600 millions de dollars. Aujourd'hui, DeepMind est largement considéré comme l'un des leaders mondiaux de la recherche en IA.

    Il a aussi rappelé la domination d’ARM dans le secteur des smartphones. La pétition de M. Hauser met également en garde contre les GAFAM, la bataille USA/Chine, l’usage martial que fait le Président américain de la dominance technologique des USA. « ARM est la seule entreprise technologique britannique restante, avec une position dominante dans le domaine des microprocesseurs pour téléphones portables. Elle détient une part de marché de plus de 95 %. Le Royaume-Uni a souffert de la domination technologique américaine par des sociétés comme Google, Facebook, Amazon, Netflix, Apple et d'autres », a-t-il écrit.

    « Comme le président américain a militarisé la domination technologique dans sa guerre commerciale avec la Chine, le Royaume-Uni deviendra un dommage collatéral à moins qu'il ne dispose de ses propres armes commerciales pour négocier. ARM équipe les smartphones d'Apple, Samsung, Sony, Huawei et pratiquement toutes les autres marques du monde et peut donc exercer une influence sur chacun d'entre eux ».

    Hauser a touché aussi à la question de la "neutralité" d’ARM. « Pouvoir vendre à tout le monde est l'une des doctrines fondamentales du modèle commercial d'ARM », a-t-il expliqué à la BBC avant d'évoquer le cas de l'actuel propriétaire d'ARM, le japonais Softbank. « L'avantage de Softbank est qu'il ne s'agit pas d'une entreprise de fabrication de puces, et qu'elle reste neutre vis-à-vis d'ARM ».

    « Si ARM devient une entreprise américaine, elle tombe sous le coup de la réglementation du CFIUS (Committee on Foreign Investment in the United States) », a-t-il déclaré. « Si des centaines d'entreprises britanniques qui incorporent des puces ARM dans leurs produits veulent les vendre ou les exporter partout dans le monde, y compris en Chine, qui est un marché important, la décision de savoir si elles sont autorisées à les exporter sera prise à la Maison-Blanche et non à Downing Street », a-t-il déclaré à la BBC. « Je pense que c'est terrible ».

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    Intervention du Royaume-Uni

    En avril, le gouvernement britannique a décidé d'intervenir pour des raisons de sécurité nationale. Le secrétaire d'État au numérique, Oliver Dowden, a « publié un avis d'intervention d'intérêt public (PIIN) concernant le projet de vente d'Arm à NVIDIA ». Il a écrit à l'Autorité de la concurrence et des marchés pour l'informer de sa décision et lui a demandé d'entamer une enquête de « phase 1 » pour évaluer la transaction.

    « La CMA (CMA, pour « Competition and Markets Authority », NDLR) va maintenant préparer un rapport contenant des conseils sur les questions de compétence et de concurrence », a annoncé le gouvernement. « Le rapport comprendra également un résumé de toutes les représentations qu'elle recevra sur les questions potentielles de sécurité nationale découlant d'une consultation qu'elle lancera pour recueillir les opinions de tiers », a déclaré le gouvernement. « Parallèlement au processus de la CMA, le gouvernement examinera les intérêts publics en matière de sécurité nationale ».

    Dans son communiqué de presse, le gouvernement britannique note qu'Arm est un acteur clé du marché mondial des semi-conducteurs. Les semi-conducteurs sont essentiels aux technologies actuelles et futures, de l'intelligence artificielle à la 5G en passant par l'informatique quantique. Les semi-conducteurs sont également à la base de l'infrastructure nationale critique du Royaume-Uni et sont présents dans les technologies liées à la défense et à la sécurité nationale.

    « Il est approprié que nous considérions correctement les implications en matière de sécurité nationale d'une transaction comme celle-ci », a-t-il déclaré. Le gouvernement britannique a le pouvoir de mettre fin à l'opération, car le ministre du numérique dispose de pouvoirs « quasi judiciaires » en vertu de la loi sur les entreprises de 2002 pour intervenir dans certaines fusions pour des raisons d'intérêt public.

    L'Autorité de la concurrence et des marchés estime qu'une enquête plus approfondie est justifiée

    Dans son rapport remis au secrétaire d'Etat au numérique, à la culture, aux médias et aux sports, l'autorité de la concurrence et des marchés prévient que cette fusion pourrait donner à l'entreprise la capacité et l'intention de nuire à la compétitivité des concurrents de Nvidia, en restreignant leur accès à la propriété intellectuelle d'Arm.

    Pour le moment, la propriété intellectuelle d'Arm est utilisée par des entreprises pour produire des puces à semi-conducteurs et des produits connexes qui rivalisent avec les produits fabriqués par Nvidia. Parmi ces entreprises figurent entre autres Intel, Qualcomm, AMD et Xilinx, qui a récemment exprimé son indignation à propos de l'accord.

    La CMA note que si la fusion proposée devait se réaliser, elle entraînerait « un verrouillage de l'approvisionnement en CPU, produits d'interconnexion, GPU et SoC sur plusieurs marchés mondiaux, notamment les applications des centres de données, de l'internet des objets, de l'automobile et des consoles de jeux ».

    En outre, selon le rapport, alors que Nvidia proposait un ensemble de « recours comportementaux » pour répondre aux préoccupations de la CMA, l'autorité de la concurrence a estimé que les suggestions n'entraîneraient que « des risques considérables de spécification, de contournement, de surveillance et d'application », et n'atténueraient aucun des ses préoccupations.

    « Nous craignons que Nvidia contrôlant Arm ne crée de réels problèmes pour les concurrents de Nvidia en limitant leur accès aux technologies clés et, en fin de compte, en étouffant l'innovation sur un certain nombre de marchés importants et en croissance. Cela pourrait finir par priver les consommateurs de nouveaux produits, ou de voir les prix augmenter », a déclaré Andrea Coscelli, patron de la CMA.

    « L'industrie de la technologie des puces vaut des milliards et est vitale pour les produits sur lesquels les entreprises et les consommateurs comptent chaque jour. Cela comprend le traitement des données critiques et la technologie des centres de données qui soutiennent les entreprises numériques dans l'ensemble de l'économie, et le développement futur des technologies d'intelligence artificielle qui seront important pour les industries en croissance comme la robotique et les voitures autonomes. »

    Désormais, Dowden a la possibilité d'autoriser l'opération, d'imposer des conditions pour régler les problèmes constatés ou d'ordonner une enquête de « phase 2 », qui permettrait d'examiner l'opération de manière plus approfondie. Le secrétaire d'État au numérique a le pouvoir d'ordonner une enquête de ce type pour toute opération impliquant le rachat d'une entreprise dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 1 million de livres sterling, lorsque l'intérêt public est en jeu.

    Outre les questions de sécurité nationale et d'antitrust, des inquiétudes auraient été exprimées quant à la possibilité que le siège d'Arm soit déplacé de Cambridge par la société américaine. Toutefois, le PDG de NVIDIA, Jensen Huang, a déclaré que son intention était d'étendre cette base, de conserver la propriété intellectuelle d'Arm enregistrée dans le pays et de conserver son nom actuel.

    La pénurie mondiale actuelle de puces a également mis en évidence l'importance des semi-conducteurs dans le monde d'aujourd'hui. Ils sont utilisés dans tout, des smartphones aux voitures en passant par les avions de chasse et autres systèmes d'armes. Par conséquent, les nations souhaitent devenir plus autonomes en matière de production de puces.

    Source : Rapport du CMA
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  7. #47
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  8. #48
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    Par défaut L'UE se prépare à lancer une enquête officielle sur le rachat d'Arm par Nvidia
    L'UE se prépare à lancer une enquête officielle sur le rachat d'Arm par Nvidia,
    l'Autorité britannique CMA a estimé que cette fusion pourrait donner à Nvidia la capacité de nuire à ses concurrents

    NVIDIA Corporation et SoftBank Group ont annoncé un accord en septembre dernier selon lequel NVIDIA va acquérir Arm Holdings auprès de SoftBank dans une transaction évaluée à environ 40 milliards de dollars.

    Nvidia est le plus grand fabricant de processeurs graphiques et étend l'utilisation de la composante de jeu dans de nouveaux domaines tels que le traitement de l'intelligence artificielle dans les centres de données et les voitures autonomes. Le mariage de ses propres capacités avec des unités centrales de traitement conçues par Arm pourrait lui permettre de rattraper voire prendre de l'avance sur Intel et Advanced Micro Devices, selon Hans Mosesmann, analyste chez Rosenblatt Securities.

    En avril, le gouvernement britannique a décidé d'intervenir pour des raisons de sécurité nationale. Le secrétaire d'État au numérique, Oliver Dowden, a « publié un avis d'intervention d'intérêt public (PIIN) concernant le projet de vente d'Arm à NVIDIA ». Il a écrit à l'Autorité de la concurrence et des marchés pour l'informer de sa décision et lui a demandé d'entamer une enquête de « phase 1 » pour évaluer la transaction.

    « La CMA (CMA, pour « Competition and Markets Authority », NDLR) va maintenant préparer un rapport contenant des conseils sur les questions de compétence et de concurrence », a annoncé le gouvernement. « Le rapport comprendra également un résumé de toutes les représentations qu'elle recevra sur les questions potentielles de sécurité nationale découlant d'une consultation qu'elle lancera pour recueillir les opinions de tiers », a déclaré le gouvernement. « Parallèlement au processus de la CMA, le gouvernement examinera les intérêts publics en matière de sécurité nationale ».

    Dans son communiqué de presse, le gouvernement britannique note qu'Arm est un acteur clef du marché mondial des semi-conducteurs. Les semi-conducteurs sont essentiels aux technologies actuelles et futures, de l'intelligence artificielle à la 5G en passant par l'informatique quantique. Les semi-conducteurs sont également à la base de l'infrastructure nationale critique du Royaume-Uni et sont présents dans les technologies liées à la défense et à la sécurité nationale.

    « Il est approprié que nous considérions correctement les implications en matière de sécurité nationale d'une transaction comme celle-ci », a-t-il déclaré. Le gouvernement britannique a le pouvoir de mettre fin à l'opération, car le ministre du numérique dispose de pouvoirs « quasi judiciaires » en vertu de la loi sur les entreprises de 2002 pour intervenir dans certaines fusions pour des raisons d'intérêt public.

    Il y a quelques jours, dans son rapport remis au secrétaire d'État au numérique, à la culture, aux médias et aux sports, l'autorité de la concurrence et des marchés prévient que cette fusion pourrait donner à l'entreprise la capacité et l'intention de nuire à la compétitivité des concurrents de Nvidia, en restreignant leur accès à la propriété intellectuelle d'Arm.

    En outre, selon le rapport, alors que Nvidia proposait un ensemble de « recours comportementaux » pour répondre aux préoccupations de la CMA, l'autorité de la concurrence a estimé que les suggestions n'entraîneraient que « des risques considérables de spécification, de contournement, de surveillance et d'application », et n'atténueraient aucun des ses préoccupations.

    « Nous craignons que Nvidia contrôlant Arm ne crée de réels problèmes pour les concurrents de Nvidia en limitant leur accès aux technologies clefs et, en fin de compte, en étouffant l'innovation sur un certain nombre de marchés importants et en croissance. Cela pourrait finir par priver les consommateurs de nouveaux produits, ou de voir les prix augmenter », a déclaré Andrea Coscelli, patron de la CMA.

    « L'industrie de la technologie des puces vaut des milliards et est vitale pour les produits sur lesquels les entreprises et les consommateurs comptent chaque jour. Cela comprend le traitement des données critiques et la technologie des centres de données qui soutiennent les entreprises numériques dans l'ensemble de l'économie, et le développement futur des technologies d'intelligence artificielle qui seront important pour les industries en croissance comme la robotique et les voitures autonomes. »

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    Bruxelles

    C'est dans ce contexte que Bruxelles va lancer une enquête officielle sur la concurrence au début du mois prochain, après des mois de discussions informelles entre les régulateurs et la société américaine de puces.

    L'enquête devrait commencer après que Nvidia ait officiellement informé la Commission européenne de son projet d'acquisition d'Arm, le fabricant américain de puces prévoyant de faire sa soumission dans la semaine du 6 septembre, selon deux personnes ayant une connaissance directe du processus. Cependant, ils ont ajouté que la date pourrait encore changer.

    Une fois que l'entreprise aura notifié la commission, il y aura un examen préliminaire de 25 jours ouvrables, au cours duquel l'entreprise est susceptible d'offrir certaines concessions afin de faciliter le processus réglementaire. On s'attend à ce qu'il suive alors une enquête à grande échelle de 90 jours par les fonctionnaires de la commission.

    Un porte-parole de Nvidia a déclaré : « Cette transaction sera bénéfique pour Arm, ses titulaires de licence, la concurrence et l'industrie. Nous travaillons sur le processus réglementaire et nous sommes impatients de nous engager avec la Commission européenne pour répondre à toutes leurs préoccupations ».

    Au cours du dernier exercice, le chiffre d'affaires de Nvidia s'élevait à 16,68 milliards de dollars, contre 10,92 milliards de dollars en 2020.

    Un porte-parole de la commission a déclaré : « Nous n'avons pas de commentaire spécifique. Cette opération n'a pas été formellement notifiée à la commission. Si une transaction a une dimension européenne, il appartient toujours aux entreprises de la notifier à la commission ».

    Les principaux concurrents de NVIDIA ont exprimé leurs propres inquiétudes, affirmant que l'architecture et les concepts de la société britannique de puces sont utilisés dans l'ensemble de l'industrie et que cette fusion limiterait leur capacité à utiliser la technologie qui fait partie de l'épine dorsale des conceptions d'autres concurrents. NVIDIA a déclaré qu'un tel jeu de puissance ne se produirait jamais et qu'ils conserveraient la possibilité d'utiliser la technologie d'Arm dans son ensemble.

    Source : déclaration Nvidia
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  9. #49
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    En somme, les gratte-papiers craignent qu'un concurrent fasse concurrence à un concurrent ? Bien bien bien...
    Sur le fond, c'est à la base qu'il ne fallait pas laisser ARM quitter l'Europe. Dès lors qu'on a démontré que l'Europe s'intéresse aux "valeurs" et méprise la valeur de ses entreprises, surtout lorsqu'elles sont pionnières sur un domaine, il devient difficile de reprocher à ladite entreprise de se chercher un support stable lui permettant de croître et de prospérer, comme toute entreprise.
    Je me souviens des ricanements lorsque les premières architectures RISC ont été présentées en concurrence à Intel, vers 1987... Déjà là les tests effectués par un ingénieur de l'EPFL dans le cadre d'un cours de troisième cycle démontraient la supériorité de ces bécanes en terme de performance et d'efficacité...

  10. #50
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    Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
    En somme, les gratte-papiers craignent qu'un concurrent fasse concurrence à un concurrent ? Bien bien bien...
    Sur le fond, c'est à la base qu'il ne fallait pas laisser ARM quitter l'Europe. Dès lors qu'on a démontré que l'Europe s'intéresse aux "valeurs" et méprise la valeur de ses entreprises, surtout lorsqu'elles sont pionnières sur un domaine, il devient difficile de reprocher à ladite entreprise de se chercher un support stable lui permettant de croître et de prospérer, comme toute entreprise.
    Je me souviens des ricanements lorsque les premières architectures RISC ont été présentées en concurrence à Intel, vers 1987... Déjà là les tests effectués par un ingénieur de l'EPFL dans le cadre d'un cours de troisième cycle démontraient la supériorité de ces bécanes en terme de performance et d'efficacité...
    EPFL , client régulier de Cray . Oui l ' UE fait n ' importe Quoi , Nvidia fait preuve d ' aussi bonne volonté Qu ' il est possible , comment prendre au sérieux l ' Europe ?

  11. #51
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    Par défaut Proposition d'acquisition d'Arm par Nvidia : la FTC exprime ses inquiétudes quant au rachat
    Proposition d'acquisition d'Arm par Nvidia : la FTC exprime ses inquiétudes de voir le rachat nuire à ses concurrents,
    à l'instar de ses homologues européens et britanniques

    Les États-Unis ont soulevé des objections potentielles à l'acquisition controversée par Nvidia de la société britannique de conception de puces Arm de SoftBank. L'entreprise a précisé qu'elle était en pourparlers avec la FTC pour trouver « des façons de répondre à ses préoccupations ». En revanche, elle a refusé de révéler les motifs de cette décision et les concessions qu'elle a proposées en retour. Cet obstacle à l'accord vient s'ajouter aux vives oppositions de l'Autorité britannique CMA (Competition and Markets Authority), qui a estimé que cette fusion pourrait donner à Nvidia la capacité de nuire à ses concurrents. De son côté, l'Union européenne a décidé de lancer une enquête officielle sur le rachat d'Arm par Nvidia.

    Nvidia est le plus grand fabricant de processeurs graphiques et étend l'utilisation de la composante de jeu dans de nouveaux domaines tels que le traitement de l'intelligence artificielle dans les centres de données et les voitures autonomes. Le mariage de ses propres capacités avec des unités centrales de traitement conçues par Arm pourrait lui permettre de rattraper voire prendre de l'avance sur Intel et Advanced Micro Devices, selon Hans Mosesmann, analyste chez Rosenblatt Securities.

    En avril, le gouvernement britannique a décidé d'intervenir pour des raisons de sécurité nationale. Le secrétaire d'État au Numérique, Oliver Dowden, a « publié un avis d'intervention d'intérêt public (PIIN) concernant le projet de vente d'Arm à NVIDIA ». Il a écrit à l'Autorité de la concurrence et des marchés pour l'informer de sa décision et lui a demandé d'entamer une enquête de phase 1 pour évaluer la transaction.

    « La CMA (CMA, pour "Competition and Markets Authority", NDLR) va maintenant préparer un rapport contenant des conseils sur les questions de compétence et de concurrence », a annoncé le gouvernement. « Le rapport comprendra également un résumé de toutes les représentations qu'elle recevra sur les questions potentielles de sécurité nationale découlant d'une consultation qu'elle lancera pour recueillir les opinions de tiers », a déclaré le gouvernement. « Parallèlement au processus de la CMA, le gouvernement examinera les intérêts publics en matière de sécurité nationale ».

    Dans son communiqué de presse, le gouvernement britannique note qu'Arm est un acteur clef du marché mondial des semi-conducteurs. Les semi-conducteurs sont essentiels aux technologies actuelles et futures, de l'intelligence artificielle à la 5G en passant par l'informatique quantique. Les semi-conducteurs sont également à la base de l'infrastructure nationale critique du Royaume-Uni et sont présents dans les technologies liées à la défense et à la sécurité nationale.

    « Il est approprié que nous considérions correctement les implications en matière de sécurité nationale d'une transaction comme celle-ci », a-t-il déclaré. Le gouvernement britannique a le pouvoir de mettre fin à l'opération, car le ministre du numérique dispose de pouvoirs quasi judiciaires en vertu de la loi sur les entreprises de 2002 pour intervenir dans certaines fusions pour des raisons d'intérêt public.

    Dans son rapport remis au secrétaire d'État au numérique, à la culture, aux médias et aux sports, l'autorité de la concurrence et des marchés prévient que cette fusion pourrait donner à l'entreprise la capacité et l'intention de nuire à la compétitivité des concurrents de Nvidia, en restreignant leur accès à la propriété intellectuelle d'Arm.

    En outre, selon le rapport, alors que Nvidia proposait un ensemble de recours comportementaux pour répondre aux préoccupations de la CMA, l'autorité de la concurrence a estimé que les suggestions n'entraîneraient que « des risques considérables de spécification, de contournement, de surveillance et d'application », et n'atténueraient aucun des ses préoccupations.

    « Nous craignons que Nvidia contrôlant Arm ne crée de réels problèmes pour les concurrents de Nvidia en limitant leur accès aux technologies clefs et, en fin de compte, en étouffant l'innovation sur un certain nombre de marchés importants et en croissance. Cela pourrait finir par priver les consommateurs de nouveaux produits, ou de voir les prix augmenter », a déclaré Andrea Coscelli, patron de la CMA.

    « L'industrie de la technologie des puces vaut des milliards et est vitale pour les produits sur lesquels les entreprises et les consommateurs comptent chaque jour. Cela comprend le traitement des données critiques et la technologie des centres de données qui soutiennent les entreprises numériques dans l'ensemble de l'économie, et le développement futur des technologies d'intelligence artificielle qui seront important pour les industries en croissance comme la robotique et les voitures autonomes. »

    C'est dans ce contexte que Bruxelles a décidé de lancer une enquête officielle sur l'implication sur la concurrence d'un tel rachat, après des mois de discussions informelles entre les régulateurs et la société américaine de puces.

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    La FTC entre dans la danse

    Malgré les signes croissants que les régulateurs pourraient tenter de bloquer l'accord, Nvidia a déclaré mercredi qu'il croyait toujours « aux mérites et aux avantages de l'acquisition pour Arm, ses titulaires de licence et l'industrie ».

    Nvidia a révélé le recul des régulateurs américains alors qu'il annonçait ses derniers résultats trimestriels à Wall Street mercredi. L'entreprise a déclaré que la Federal Trade Commission avait « exprimé des préoccupations » au sujet de la transaction Arm et qu'elle était en pourparlers avec l'agence au sujet de « solutions pour répondre à ces préoccupations ».

    Le fabricant de puces américain n'a pas indiqué les points sur lesquels la FTC s'appuyait pour indiquer ses réserves quant au rachat d'Arm. Il s'est également gardé de révéler les concessions qu'il avait proposées. L'accord, qui a été annoncé il y a 14 mois, a suscité l'opposition de certaines grandes entreprises de technologie américaines qui craignent que Nvidia limite leur accès aux conceptions de puces d'Arm, ce qui pourrait lui conférer un avantage injuste sur les grands marchés de puces tels que les centres de données et les voitures.

    Interrogés par la FTC, Qualcomm, Microsoft et Google ont exprimé des craintes quant à la répercussion du rachat sur la concurrence. « Nous pensons qu'il y a un grand risque que Nvidia devienne le gardien des technologies Arm et qu'il empêche d'autres fabricants de puces d'utiliser la propriété intellectuelle d'Arm », expliquait Qualcomm à cette occasion. De leurs côtés, Google et Microsoft travailleraient sur leurs propres puces basées sur les designs Arm. Des travaux qui se compliqueraient considérablement si Nvidia obligeait Arm à modifier sa politique d'octroi des licences de propriété intellectuelle.

    Nvidia a déjà fait une offre aux régulateurs britanniques et européens pour garantir de ne pas couper les clients d'Arm ou de modifier la liste des produits Arm auxquels ils ont accès, selon une personne familière à l'affaire. Mais l'offre n'était pas suffisante pour empêcher Londres et Bruxelles de lancer des enquêtes approfondies, et l'Autorité britannique de la concurrence et des marchés a déclaré qu'elle ne pensait pas qu'un remède comportemental comme celui-ci puisse être efficace.

    Nvidia pourrait faire face à d'autres obstacles en Chine, où certains fabricants de puces locaux ont exprimé leur crainte auprès des régulateurs. La société a déclaré mercredi qu'un processus antitrust formel n'avait pas été enclenché sur le territoire de l'Empire du Milieu, bien qu'elle ait déclaré que l'accord a été « en cours d'examen » par les autorités chinoises.

    Les problèmes liés à l'acquisition d'Arm n'ont pas réussi à affaiblir la récente vague d'enthousiasme de Wall Street pour Nvidia. Ses actions ont bondi d'environ 130 % au cours des 14 mois qui ont suivi l'annonce de l'accord proposé, portant sa valeur boursière à plus de 730 milliards de dollars.

    La forte reprise a porté la valeur de l'offre en espèces et en actions sur Arm à 76 milliards de dollars, contre 38,5 milliards de dollars lors de l'annonce de l'accord.

    Les derniers résultats des bénéfices ont révélé que les activités de puces de jeux et de centres de données de Nvidia continuaient de tourner à plein régime, augmentant ses revenus de 50 % par rapport à la même période l'année dernière.

    Le PDG et cofondateur Jensen Huang, qui était également présent à la conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre, a déclaré que Nvidia avait réussi à s'approvisionner en puces auprès de son fabricant sous contrat au cours du trimestre, mais que la situation de la chaîne d'approvisionnement mondiale avait été un signal d'alarme. « Nous avons un approvisionnement garanti sécurisé, en très grande quantité, assez spectaculaire, de la part de la première fonderie mondiale, et des sociétés de substrat, d'emballage et de test qui font partie intégrante habituelle de notre chaîne d'approvisionnement », a déclaré Huang.

    Les revenus du troisième trimestre ont atteint 7,1 milliards de dollars, soit 270 millions de dollars de plus que les attentes de Wall Street. Nvidia a également prévu un chiffre d'affaires de 7,4 milliards de dollars au quatrième trimestre, soit 540 millions de dollars de plus que les attentes, car il a réussi à éliminer les pires pressions de la chaîne d'approvisionnement en puces qui ont frappé d'autres parties du secteur.

    Les bénéfices après impôts de Nvidia ont augmenté de 84 % au cours de la dernière période pour atteindre 2,46 milliards de dollars, soit 97 cents par action.

    Source : FT
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  12. #52
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    Par défaut La FTC poursuit Nvidia pour conserver le statut de « Suisse » des semi-conducteurs d'Arm
    La FTC poursuit Nvidia pour bloquer le rachat d'Arm de 40 Mds de dollars
    dans l'optique de protéger son statut de « Suisse » des semi-conducteurs

    L'acquisition d'Arm par Nvidia pour 40 milliards de dollars vient de se heurter à un autre obstacle de taille : la Federal Trade Commission, qui a annoncé qu'elle intente une action en justice pour empêcher la fusion de se réaliser, craignant que les sociétés combinées n'étouffent les technologies concurrentes de nouvelle génération. La poursuite intervient après une enquête de la FTC sur l'accord à la suite de plaintes de Google, Microsoft et Qualcomm peu de temps après l'annonce de la fusion. La FTC craint que Nvidia n'ait accès aux informations sensibles des titulaires de licence Arm qui sont déjà en concurrence avec Nvidia, en plus de décourager Arm de travailler sur de nouveaux produits et conceptions qui seraient en conflit avec les propres intérêts de Nvidia en profitant aux concurrents.

    Nvidia est le plus grand fabricant de processeurs graphiques et étend l'utilisation de la composante de jeu dans de nouveaux domaines tels que le traitement de l'intelligence artificielle dans les centres de données et les voitures autonomes. Le mariage de ses propres capacités avec des unités centrales de traitement conçues par Arm pourrait lui permettre de rattraper voire prendre de l'avance sur Intel et Advanced Micro Devices, selon Hans Mosesmann, analyste chez Rosenblatt Securities.

    En avril, le gouvernement britannique a décidé d'intervenir pour des raisons de sécurité nationale. Le secrétaire d'État au Numérique, Oliver Dowden, a « publié un avis d'intervention d'intérêt public (PIIN) concernant le projet de vente d'Arm à NVIDIA ». Il a écrit à l'Autorité de la concurrence et des marchés pour l'informer de sa décision et lui a demandé d'entamer une enquête de phase 1 pour évaluer la transaction.

    « La CMA (CMA, pour "Competition and Markets Authority", NDLR) va maintenant préparer un rapport contenant des conseils sur les questions de compétence et de concurrence », a annoncé le gouvernement. « Le rapport comprendra également un résumé de toutes les représentations qu'elle recevra sur les questions potentielles de sécurité nationale découlant d'une consultation qu'elle lancera pour recueillir les opinions de tiers », a déclaré le gouvernement. « Parallèlement au processus de la CMA, le gouvernement examinera les intérêts publics en matière de sécurité nationale ».

    Dans son communiqué de presse, le gouvernement britannique note qu'Arm est un acteur clef du marché mondial des semi-conducteurs. Les semi-conducteurs sont essentiels aux technologies actuelles et futures, de l'intelligence artificielle à la 5G en passant par l'informatique quantique. Les semi-conducteurs sont également à la base de l'infrastructure nationale critique du Royaume-Uni et sont présents dans les technologies liées à la défense et à la sécurité nationale.

    « Il est approprié que nous considérions correctement les implications en matière de sécurité nationale d'une transaction comme celle-ci », a-t-il déclaré. Le gouvernement britannique a le pouvoir de mettre fin à l'opération, car le ministre du numérique dispose de pouvoirs quasi judiciaires en vertu de la loi sur les entreprises de 2002 pour intervenir dans certaines fusions pour des raisons d'intérêt public.

    Dans son rapport remis au secrétaire d'État au numérique, à la culture, aux médias et aux sports, l'autorité de la concurrence et des marchés prévient que cette fusion pourrait donner à l'entreprise la capacité et l'intention de nuire à la compétitivité des concurrents de Nvidia, en restreignant leur accès à la propriété intellectuelle d'Arm.

    En outre, selon le rapport, alors que Nvidia proposait un ensemble de recours comportementaux pour répondre aux préoccupations de la CMA, l'autorité de la concurrence a estimé que les suggestions n'entraîneraient que « des risques considérables de spécification, de contournement, de surveillance et d'application », et n'atténueraient aucune de ses préoccupations.

    « Nous craignons que Nvidia contrôlant Arm ne crée de réels problèmes pour les concurrents de Nvidia en limitant leur accès aux technologies clefs et, en fin de compte, en étouffant l'innovation sur un certain nombre de marchés importants et en croissance. Cela pourrait finir par priver les consommateurs de nouveaux produits, ou de voir les prix augmenter », a déclaré Andrea Coscelli, patron de la CMA.

    « L'industrie de la technologie des puces vaut des milliards et est vitale pour les produits sur lesquels les entreprises et les consommateurs comptent chaque jour. Cela comprend le traitement des données critiques et la technologie des centres de données qui soutiennent les entreprises numériques dans l'ensemble de l'économie, et le développement futur des technologies d'intelligence artificielle qui seront importantes pour les industries en croissance comme la robotique et les voitures autonomes. »

    C'est dans ce contexte que Bruxelles a décidé de lancer une enquête officielle sur l'implication sur la concurrence d'un tel rachat, après des mois de discussions informelles entre les régulateurs et la société américaine de puces.

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    La FTC poursuit Nvidia pour préserver le statut d'Arm en tant que « Suisse » des semi-conducteurs

    La Federal Trade Commission a intenté une action en justice pour bloquer l'acquisition d'Arm par Nvidia, la société de conception de semi-conducteurs, affirmant que l'accord à succès étoufferait injustement la concurrence : « L'accord vertical proposé donnerait à l'une des plus grandes entreprises de puces le contrôle de la technologie informatique et des conceptions sur lesquelles les entreprises rivales s'appuient pour développer leurs propres puces concurrentes. La plainte de la FTC allègue que la société combinée aurait les moyens et les incitations pour étouffer les technologies innovantes de nouvelle génération, y compris celles utilisées pour gérer les centres de données et les systèmes d'aide à la conduite dans les voitures ».

    « La FTC lance une poursuite judiciaire pour bloquer la plus grande fusion de puces à semi-conducteurs de l'histoire afin d'empêcher un conglomérat de puces d'étouffer le pipeline d'innovation pour les technologies de prochaine génération », a déclaré Holly Vedova, directrice du bureau de la concurrence de la FTC, dans un communiqué. « Les technologies de demain dépendent de la préservation des marchés de puces concurrentiels et de pointe d'aujourd'hui. Cet accord proposé fausserait les incitations d'Arm sur les marchés des puces et permettrait à l'entreprise combinée de saper injustement les concurrents de Nvidia. La plainte de la FTC devrait envoyer un signal fort que nous agirons de manière agressive pour protéger nos marchés d'infrastructures critiques contre les fusions verticales illégales qui ont des effets de grande envergure et dommageables sur les innovations futures. »

    Arm, qui appartient à Softbank Group Corp., basée à Tokyo, ne fournit ni ne commercialise de puces ou d'appareils informatiques finis. Elle crée et concède sous licence des conceptions et des architectures de microprocesseurs, appelées Arm Processor Technology dans la plainte, à d'autres sociétés technologiques, dont Nvidia. Ces entreprises, à leur tour, s'appuient sur la technologie Arm Processor pour fabriquer des puces informatiques qui alimentent une large gamme d'appareils informatiques modernes, des smartphones aux tablettes en passant par les systèmes d'aide à la conduite et les ordinateurs dans les grands centres de données. Arm fournit également un soutien et des services connexes importants. Arm octroie des licences pour sa technologie de processeur en utilisant une approche de licence ouverte neutre décrite par l'industrie et est souvent surnommée la « Suisse » de l'industrie des semi-conducteurs, selon la plainte.

    Selon la plainte, Nvidia, basée en Californie, est l'une des sociétés informatiques les plus importantes et les plus précieuses au monde. Nvidia développe et commercialise des puces et des appareils informatiques et est surtout connu comme le principal fournisseur d'unités de traitement graphique autonomes, ou GPU, pour les ordinateurs personnels et les centres de données, qui sont largement utilisés pour le traitement de l'intelligence artificielle et le traitement graphique. Nvidia développe et commercialise également des produits pour les réseaux avancés, les unités centrales de traitement des centres de données et la conduite assistée par ordinateur. Dans ces domaines, Nvidia et ses concurrents importants s'appuient sur la technologie d'Arm pour développer leurs propres produits concurrents.

    Étant donné que la technologie d'Arm est un intrant essentiel qui permet la concurrence entre Nvidia et ses concurrents sur plusieurs marchés, la plainte allègue que la concentration proposée donnerait à Nvidia la capacité et l'incitation à utiliser son contrôle de cette technologie pour miner ses concurrents, réduisant ainsi la concurrence et résultant finalement dans la qualité des produits réduite, l'innovation réduite, les prix plus élevés et moins de choix, nuisant aux millions d'Américains qui bénéficient des produits à base d'Arm.

    Selon la plainte, l'acquisition nuira à la concurrence sur trois marchés mondiaux sur lesquels Nvidia est en concurrence en utilisant des produits basés sur Arm :
    • systèmes avancés d'aide à la conduite de haut niveau pour voitures particulières. Ces systèmes offrent des fonctions de conduite assistée par ordinateur, telles que le changement de voie automatisé, le maintien de la voie, l'entrée et la sortie d'autoroute et la prévention des collisions ;
    • DPU SmartNIC, qui sont des produits de mise en réseau avancés utilisés pour augmenter la sécurité et l'efficacité des serveurs de centre de données ; et
    • processeurs basés sur Arm pour les fournisseurs de services de cloud computing. Ces produits nouveaux et émergents tirent parti de la technologie d'Arm pour répondre aux besoins de performances, d'efficacité énergétique et de personnalisation des centres de données modernes qui fournissent des services de cloud computing. Le « cloud computing » fait référence au modèle commercial informatique de plus en plus populaire dans lequel les grands opérateurs de centres de données fournissent des services informatiques à distance et/ou proposent directement des ressources informatiques à la location, ainsi que d'autres services d'assistance aux clients qui peuvent ensuite exécuter des applications, héberger des sites Web ou effectuer d'autres tâches informatiques sur les serveurs distants, c'est-à-dire « le cloud ».

    La plainte allègue également que l'acquisition nuira à la concurrence en donnant à Nvidia accès aux informations sensibles sur le plan de la concurrence des titulaires de licence d'Arm, dont certains sont des concurrents de Nvidia, et qu'elle réduira probablement l'incitation pour Arm à poursuivre des innovations qui sont perçues comme étant en conflit avec intérêts commerciaux de Nvidia.

    Aujourd'hui, les titulaires de licence d'Arm, y compris les concurrents de Nvidia, partagent régulièrement des informations sensibles sur le plan de la concurrence avec Arm. Les titulaires de licence comptent sur Arm pour l'assistance dans le développement, la conception, les tests, le débogage, le dépannage, la maintenance et l'amélioration de leurs produits, selon la plainte. Les titulaires de licence d'Arm partagent leurs informations sensibles sur le plan de la concurrence avec Arm car Arm est un partenaire neutre et non un fabricant de puces rival. L'acquisition est susceptible d'entraîner une perte critique de confiance dans Arm et son écosystème, selon la plainte.

    L'acquisition est également susceptible de nuire à la concurrence en matière d'innovation en éliminant les innovations qu'Arm aurait poursuivies sans un conflit avec les intérêts de Nvidia. L'entreprise fusionnée serait moins incitée à développer ou à activer de nouvelles fonctionnalités ou innovations autrement bénéfiques si Nvidia détermine qu'elles sont susceptibles de nuire à Nvidia, selon la plainte.

    La réaction de Nvidia

    Pour sa part, Nvidia a promis qu'elle conserverait le modèle de licence ouvert existant d'Arm, qui permet à la société de fournir des conceptions de semi-conducteurs à une liste massive d'entreprises, notamment Apple, Qualcomm, Samsung, Amazon, etc. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a écrit à l'époque dans un éditorial du Financial Times qu'il pouvait « affirmer sans équivoque que Nvidia maintiendrait le modèle de licence ouverte d'Arm. Nous n'avons aucune intention de "réduire" ou de "refuser" l'approvisionnement d'Arm à aucun client. »

    Dans une déclaration, un porte-parole de Nvidia a avancé que « nous continuerons à travailler pour démontrer que cette transaction profitera à l'industrie et favorisera la concurrence ». La société a également réitéré son engagement à « préserver le modèle de licence ouverte d'Arm et à garantir que sa propriété intellectuelle est accessible à tous les titulaires de licence intéressés, actuels et futurs », arguant que la fusion « stimulerait la concurrence, [et] créerait plus d'opportunités pour tous les titulaires de licence Arm et étendre l'écosystème Arm » grâce aux ressources supplémentaires de Nvidia.

    Source : FTC

    Et vous ?

    Que pensez-vous des raisons évoquées par la FTC pour justifier sa tentative de blocage du rachat ?
    Que pensez-vous de la réponse de Nvidia ?
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  13. #53
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    j'en pense que il peuvent promettre ce qu'il veulent.
    s'il n'y a pas un cadre legal qui empeche de rompre le modele et la volonté de distribution des licences arm actuelle.
    il n'y pas pas de garantie qu'il le maintienne. les promesses n'engage que ceux qui y croient

  14. #54
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    Pour moi c'est un risque qu'on ne doit pas courir. Un fois acheté ARM par Nvidia, rien n'empêche celui-ci de faire ce qu'il veut des licences ARM.

  15. #55
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    Par défaut Nvidia se préparerait à abandonner l'offre de 40 milliards de dollars pour l'acquisition d'ARM
    Nvidia se préparerait à abandonner l'offre de 40 milliards de dollars pour l'acquisition d'ARM
    après une forte opposition de l'industrie et des régulateurs

    SoftBank ne cèdera peut-être pas ARM à Nvidia. Des personnes proches du dossier ont indiqué cette semaine que Nvidia se prépare "discrètement" à abandonner son acquisition de 40 milliards de dollars du concepteur de puces britannique ARM, en raison de l'opposition réglementaire. L'opération a fait l'objet d'un examen minutieux de la part des régulateurs du monde entier, qui craignent qu'elle ne donne à Nvidia un avantage déloyal dans l'industrie des semi-conducteurs. L'un des plus fervents opposants à ce rachat est le cofondateur de l'entreprise, Hermann Hauser, qui avait lancé fin 2020 un appel à "sauver ARM pour éviter un désastre".

    Nvidia a annoncé son intention d'acquérir ARM en septembre 2020. À l'époque, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, avait déclaré que cette acquisition allait lui permettre "de créer une entreprise fabuleusement positionnée pour l'ère de l'IA". Cependant, les conceptions d'ARM sont utilisées sous licence presque universellement dans les smartphones et autres appareils mobiles par des entreprises comme Apple, Qualcomm, Microsoft, Samsung, Intel et Amazon. De nombreux acteurs de l'industrie craignent que ces entreprises se retrouvent "à la merci de Nvidia" après l'opération. Un mouvement de contestation s'en est donc suivi.

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    Les régulateurs étatiques s'en sont également mêlés. Le Royaume-Uni, qui abrite le siège social d'ARM, a lancé une enquête antitrust sur l'acquisition en janvier 2021, et une autre enquête de sécurité en novembre dernier. Aux États-Unis, la FTC (Federal Trade Commission) a récemment intenté une action en justice pour bloquer l'achat, craignant qu'il n'"étouffe" la concurrence dans des secteurs comme les centres de données et la construction automobile. Les craintes ont été exacerbées par la pénurie de semi-conducteurs qui secoue actuellement l'industrie. Pour les régulateurs et les contestataires, ARM devrait rester la "Suisse des semi-conducteurs".

    En outre, selon des sources, des sociétés comme Intel, Amazon et Microsoft auraient donné aux régulateurs suffisamment d'informations pour empêcher la transaction. Elles ont précédemment fait valoir que Nvidia ne peut pas préserver l'indépendance d'ARM, car il est lui-même client d'ARM. Ainsi, il pourrait potentiellement devenir à la fois un fournisseur et un concurrent des détenteurs de licences ARM. « Nous continuons à défendre le point de vue exprimé en détail dans nos derniers documents réglementaires, à savoir que cette transaction offre l'occasion d'accélérer ARM et de stimuler la concurrence et l'innovation », a déclaré Nvidia en réponse aux critiques.

    Par ailleurs, la Chine pourrait également bloquer la transaction si les autres régulateurs ne le font pas. Dans le contexte actuel de guerre commercial entre la Chine et les États-Unis, les régulateurs chinois, inquiets de voir une technologie clef tomber dans les mains d'une entreprise américaine, remettent également en question l'accord. La Chine serait de plus en plus préoccupée par le fait qu'elle ne contrôle pas les technologies clefs, notamment celles liées aux semi-conducteurs. Elle dépenserait plus d'argent pour importer des semi-conducteurs que pour importer du pétrole, et les puces ARM sont aussi omniprésentes en Chine qu'ailleurs.

    Le Parti communiste chinois est sans doute frustré par les récentes tentatives américaines de limiter la compétitivité du pays sur le marché des semi-conducteurs. En 2019, l'administration Trump a fait pression sur le gouvernement néerlandais pour empêcher une entreprise chinoise d'acheter des machines de lithographie par ultraviolets extrêmes fabriquées par la société néerlandaise ASML. Ces machines sont quasiment indispensables pour fabriquer des puces de moins de 7 nm. Un an plus tard, les autorités américaines ont imposé des sanctions à Huawei, l'empêchant d'acheter des puces de pointe fabriquées par TSMC.

    En raison de ces antécédents, les autorités chinoises pourraient bien s'opposer à la transaction Nvidia-Arm. « Nous gardons l'espoir que la transaction sera approuvée », a déclaré un porte-parole de SoftBank cette semaine. Cependant, selon des personnes proches du dossier, Nvidia a dit à ses partenaires qu'il ne s'attendait pas à ce que l'opération soit finalisée. L'entreprise n'aurait fait que peu ou pas de progrès dans l'obtention de l'approbation réglementaire pour le rachat d'ARM, à un prix estimé à environ 40 milliards de dollars. Le prix des actions de Nvidia avait presque doublé lorsque le rachat a été annoncé en septembre 2020.

    Mais il était en baisse de près de 5 % dans les échanges matinaux à suite de la nouvelle. Selon les sources, d'autres personnes au sein de Nvidia veulent poursuivre la transaction, malgré ces vents contraires. L'accord initial expire le 13 septembre 2022, mais selon les sources, il sera automatiquement renouvelé si les approbations prennent plus de temps. Nvidia avait prédit que la transaction serait conclue dans environ 18 mois - un délai qui semble désormais irréaliste. Entre-temps, SoftBank, propriétaire actuel d'ARM, serait en train d'avancer un programme visant à rendre ARM public comme alternative à l'acquisition.

    ARM est souvent considéré comme le "joyau de la couronne" de l'industrie technologique britannique. Ses architectures de puces à haut rendement énergétique sont utilisées dans 95 % des smartphones dans le monde et dans 95 % des puces conçues en Chine. L'entreprise gagne de l'argent grâce aux redevances versées par les fabricants.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Pensez-vous que Nvidia va renoncer à l'acquisition d'ARM ?
    Les régulateurs chinois ont-ils la capacité d'empêcher ce rachat ?
    À quoi ressemblera l'industrie des semi-conducteurs si cette transaction est conclue ?

    Voir aussi

    « Il faut sauver ARM » : le cofondateur de l'entreprise refuse le rachat par NVIDIA, ce serait un "désastre" pour l'industrie

    NVIDIA amorce le rachat d'Arm Holdings auprès de Softbank pour 40 milliards de dollars. L'opération devrait s'achever d'ici mars 2022, sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires

    La FTC poursuit Nvidia pour bloquer le rachat d'ARM de 40 Mds de dollars dans l'optique de protéger son statut de « Suisse » des semi-conducteurs

    Proposition d'acquisition d'ARM par Nvidia : la FTC exprime ses inquiétudes de voir le rachat nuire à ses concurrents, à l'instar de ses homologues européens et britanniques
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  16. #56
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    Vu les pratiques commerciales de NVIDIA, les autres géants de la tech ne devaient pas être très heureux de cette acquisition.

  17. #57
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    C 'est dommage , mais bon , c 'est tout aussi la preuve de la décrépitude des états-nations . Nvidia est passé à autre chose .

  18. #58
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    Eh bah ! Je viens de tilter, mais ARM, qui conçoit des processeurs que l'on retrouve dans énormément d'appareils, ça coûte moins cher qu'un ensemble de boîte de jeux vidéo (Activision-Blizzard). Certes, la comparaison est certes bancale, mais je ne sais pas, ça laisse un arrière goût un peu étrange: l'un étant plus utile que l'autre.
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  19. #59
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    Par défaut L'accord de 66 milliards de dollars pour le rachat d'Arm par Nvidia s'effondre
    L'accord de 66 milliards de dollars pour le rachat d'Arm par Nvidia s'effondre,
    la transaction a fait l'objet d'un examen minutieux de la part des régulateurs et a été contestée par les rivaux

    Initialement annoncée en 2020, l'acquisition prévue d'Arm par Nvidia auprès de SoftBank s'est effondrée en raison de « défis réglementaires importants », ont déclaré les entreprises dans un communiqué. En effet, la vente de l'entreprise britannique de puces Arm à Nvidia, pour un montant de 66 milliards de dollars, a échoué après que les autorités de réglementation des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant à ses effets sur la concurrence dans l'industrie mondiale des semi-conducteurs.

    L'opération, la plus importante jamais réalisée dans le secteur des puces, aurait permis à Nvidia, dont le siège est en Californie, de prendre le contrôle d'une entreprise qui fabrique des technologies au cœur de la plupart des appareils mobiles dans le monde. Arm fabrique des technologies qui sont au cœur de tous les processeurs de smartphones, y compris les iPhone d'Apple et les appareils Android fonctionnant avec des puces Qualcomm. La société compte presque toutes les grandes entreprises de semi-conducteurs parmi ses clients. Une poignée de grandes entreprises technologiques qui s'appuient sur les conceptions de puces d'Arm, dont Qualcomm et Microsoft, s'étaient opposées à l'achat.

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    L'opération a fait l'objet d'un examen minutieux depuis son annonce. En décembre, la Commission fédérale du commerce des États-Unis a intenté une action en justice pour bloquer la transaction pour des raisons antitrust. L'année dernière, les autorités britanniques de la concurrence ont annoncé une enquête sur la vente.

    Les sociétés de semi-conducteurs et de technologie craignaient que si Nvidia possédait Arm, elle puisse favoriser ses propres activités au détriment de ses clients qui n'ont peut-être pas d'alternative à la technologie ARM.

    « L'accord vertical proposé donnerait à l'une des plus grandes entreprises de puces le contrôle de la technologie et des conceptions informatiques sur lesquelles les entreprises rivales s'appuient pour développer leurs propres puces concurrentes », a déclaré la FTC en décembre.

    SoftBank a déclaré que le dépôt de 1,25 milliard de dollars qu'elle avait reçu dans le cadre de l'accord n'est pas remboursable et sera reconnu comme un bénéfice au quatrième trimestre de l'année fiscale se terminant le 31 mars 2022. Arm était indépendante jusqu'en 2016, date à laquelle le groupe SoftBank l'a rachetée pour 32 milliards de dollars.

    Au Royaume-Uni, où les politiciens considèrent Arm comme un actif national stratégique, l'attention devrait se porter sur la question de savoir si l'entreprise sera cotée à Londres. Un examen de la concurrence britannique sur l'accord a été prolongé l'année dernière pour inclure des considérations de sécurité nationale. Hermann Hauser, le cofondateur d'ARM, avait déclaré que « ce serait un désastre si le rival américain NVIDIA parvenait à acheter la société britannique qu'il a aidé à construire. »

    Le même mois, Hauser a publié une lettre ouverte adressée au Premier ministre britannique Boris Johnson, et a mis une pétition en ligne appelant à l’aide pour « Sauver ARM ». Dans un deuxième point évoqué pour s’opposer au rachat de la société, Hauser a dit que NVIDIA « détruirait » le modèle économique d'ARM, qui implique l'octroi de licences pour la conception de puces à environ 500 autres entreprises, dont plusieurs sont en concurrence directe avec l’acquéreur, a-t-il déclaré, ajoutant que le nouvel accord créera un monopole.

    « Comme le président américain a militarisé la domination technologique dans sa guerre commerciale avec la Chine, le Royaume-Uni deviendra un dommage collatéral à moins qu'il ne dispose de ses propres armes commerciales pour négocier. ARM équipe les smartphones d'Apple, Samsung, Sony, Huawei et pratiquement toutes les autres marques du monde et peut donc exercer une influence sur chacun d'entre eux ».

    Hauser avait également touché à la question de la "neutralité" d’ARM. « Pouvoir vendre à tout le monde est l'une des doctrines fondamentales du modèle commercial d'ARM », a-t-il expliqué Cependant, des personnes proches de SoftBank ont déclaré que la société préférerait coter Arm à New York et résisterait à la pression nationaliste. Les marchés américains accordent des valorisations plus élevées aux valeurs technologiques, même après une récente vente.

    Rene Haas, responsable de l'unité de propriété intellectuelle a déclaré dans une interview qu'aucune décision n'avait été prise quant à l'endroit où Arm serait cotée ou si SoftBank continuerait à détenir une participation majoritaire après la cotation. Rappelons que Nvidia avait courtisé les politiciens britanniques en affirmant qu'elle était la mieux placée pour apporter un soutien financier à Arm, qui cherche à se développer sur de nouveaux marchés. Haas a déclaré que l'introduction en bourse donnerait à Arm « l'occasion de lever des fonds, ce qui est toujours une bonne chose ».

    Kirk Boodry, analyste technologique chez Redex Holdings à Tokyo, a déclaré que la « grande question était de savoir si SoftBank peut obtenir la valeur qu'elle espérait recevoir de Nvidia » par le biais de l'IPO. Boodry a ajouté que la principale question était l'impact de l'introduction en bourse sur les rachats d'actions de SoftBank, « car la vente d'Arm semblait être la principale source de nouveaux fonds. »

    Nvidia aurait abandonné sa quête d'Arm lors d'une réunion du conseil d'administration tenue le 7 février. Jensen Huang, directeur général de Nvidia, espérait utiliser les processeurs d'Arm pour consolider le rôle croissant de son entreprise dans les centres de données. Arm a déclaré dans un communiqué qu'elle est en bonne voie pour atteindre un niveau record de revenus de redevances, de revenus de licences et de bénéfices au cours de l'exercice actuel, qui se termine en mars.

    En décembre 2021, la Federal Trade Commission (FTC) a intenté une action en justice pour bloquer l'acquisition d'Arm par Nvidia, la société de conception de semi-conducteurs, affirmant que l'accord à succès étoufferait injustement la concurrence : « l'accord vertical proposé donnerait à l'une des plus grandes entreprises de puces le contrôle de la technologie informatique et des conceptions sur lesquelles les entreprises rivales s'appuient pour développer leurs propres puces concurrentes. La plainte de la FTC allègue que la société combinée aurait les moyens et les incitations pour étouffer les technologies innovantes de nouvelle génération, y compris celles utilisées pour gérer les centres de données et les systèmes d'aide à la conduite dans les voitures ».

    Selon des sources, des sociétés comme Intel, Amazon et Microsoft auraient donné aux régulateurs suffisamment d'informations pour empêcher la transaction. Elles ont précédemment fait valoir que Nvidia ne peut pas préserver l'indépendance d'ARM, car il est lui-même client d'ARM. Ainsi, il pourrait potentiellement devenir à la fois un fournisseur et un concurrent des détenteurs de licences ARM. « Nous continuons à défendre le point de vue exprimé en détail dans nos derniers documents réglementaires, à savoir que cette transaction offre l'occasion d'accélérer ARM et de stimuler la concurrence et l'innovation », a déclaré Nvidia en réponse aux critiques.

    Par ailleurs, la Chine aurait également contribué à bloquer l'acquisition d'Arm par Nvidia. Dans le contexte actuel de guerre commercial entre la Chine et les États-Unis, les régulateurs chinois, inquiets de voir une technologie clef tomber dans les mains d'une entreprise américaine, ont également remis en question l'accord. La Chine serait de plus en plus préoccupée par le fait qu'elle ne contrôle pas les technologies clefs, notamment celles liées aux semi-conducteurs. Elle dépenserait plus d'argent pour importer des semi-conducteurs que pour importer du pétrole, et les puces ARM sont aussi omniprésentes en Chine qu'ailleurs.

    Le Parti communiste chinois est sans doute frustré par les récentes tentatives américaines de limiter la compétitivité du pays sur le marché des semi-conducteurs. En 2019, l'administration Trump a fait pression sur le gouvernement néerlandais pour empêcher une entreprise chinoise d'acheter des machines de lithographie par ultraviolets extrêmes fabriquées par la société néerlandaise ASML. Ces machines sont quasiment indispensables pour fabriquer des puces de moins de 7 nm. Un an plus tard, les autorités américaines ont imposé des sanctions à Huawei, l'empêchant d'acheter des puces de pointe fabriquées par TSMC.

    En raison de ces antécédents, les autorités chinoises se seraient opposées à la transaction Nvidia-Arm. L'échec de l'opération prive SoftBank d'une importante manne qu'elle aurait gagnée grâce à l'envolée du cours de l'action Nvidia. La transaction en espèces et en actions valait jusqu'à 38,5 milliards de dollars lorsqu'elle a été annoncée en septembre 2020. Mais la valeur a explosé avec l'envolée des actions de Nvidia, atteignant un pic de 87 milliards de dollars en novembre dernier.

    Source : Softbank

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Proposition d'acquisition d'Arm par Nvidia : l'Autorité de la concurrence britannique demande une enquête approfondie, car cette fusion pourrait donner à Nvidia la capacité de nuire à ses concurrents

    Proposition d'acquisition d'Arm par Nvidia : la FTC exprime ses inquiétudes de voir le rachat nuire à ses concurrents, à l'instar de ses homologues européens et britanniques

    La FTC poursuit Nvidia pour bloquer le rachat d'Arm de 40 Mds de dollars dans l'optique de protéger son statut de « Suisse » des semi-conducteurs

    Nvidia se préparerait à abandonner l'offre de 40 milliards de dollars pour l'acquisition d'ARM, après une forte opposition de l'industrie et des régulateurs
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  20. #60
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    Par défaut Le fondateur de SoftBank, la banque des entrepreneurs de la Tech, s'est comparé à Jésus et à Yoda
    Le fondateur de SoftBank, la banque des entrepreneurs de la Tech, s'est comparé à Jésus et à Yoda,
    son fonds technologique a perdu un montant record de 32 milliards de dollars cette année

    Le fondateur de SoftBank, Masayoshi Son, s’est comparé à Jésus et à Yoda lors d’un appel avec des investisseurs. Son fonds technologique a perdu un record de 32 milliards de dollars cette année. Son fonds de placement spécialisé dans le domaine technologique et créé en 2016 par le groupe japonais de télécom Softbank en partenariat avec l’Arabie saoudite a subi une perte record de 32 milliards de dollars cette année.

    Avec plus de 100 milliards de dollars de capital, la SoftBank Vision Fund est le plus grand fonds d’investissement axé sur la technologie au monde. Masayoshi Son s’est comparé à Jésus-Christ en défendant sa stratégie d’investissement après avoir révélé que SoftBank avait enregistré une perte annuelle record de 13 milliards de dollars.

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    Le PDG de SoftBank Masayoshi Son fait face à des pertes embarrassantes dans son fonds soutenu par l’Arabie saoudite. Pour le PDG Masayoshi Son, c’est le signe que le projet du Vision Fund a mal tourné. Lorsque le fondateur de SoftBank Masayoshi Son a lancé la SoftBank Vision Fund avec plus de 100 milliards de dollars il y a plus d’une demi-décennie, l’économie était ensoleillée, les startups étaient arrosées d’argent et une nouvelle ère technologique se profilait.

    À l’époque, il affirmait avoir un plan de 300 ans. La SoftBank, soutenue par des dizaines de milliards de dollars d’argent souverain provenant du Golfe, devait montrer la puissance énorme des entreprises technologiques, générant des rendements hors normes pour les investisseurs en misant sur des fondateurs capables de révolutionner la société.

    Aujourd’hui, l’unité d’investissement technologique du conglomérat japonais a annoncé une perte importante de 32 milliards de dollars pour son exercice complet, alors que la hausse des taux d’intérêt, une guerre en Europe et un malaise économique général pesaient sur les bénéfices. Le projet ambitieux, presque ridicule, de Son n’est peut-être plus adapté à un monde qui revient à la raison.

    Son, un PDG excentrique avec ses comparaisons fantaisistes, a reconnu depuis un moment à quel point l’économie est devenue difficile. Lorsque le ralentissement commençait, le patron de SoftBank avait déclaré l’année dernière qu’il passait en « mode défensif ». Son commentaire intervenait après un boom logiciel pandémique, qui avait entraîné des bénéfices records pour l’entreprise, mais qui était inversé.

    En réalité, cela signifiait ralentir les dépenses. Les documents montrent que les investissements de la SoftBank se sont élevés à seulement 3,1 milliards de dollars pour l’année contre 44,3 milliards l’année précédente. Les investisseurs chez SoftBank ont également résisté à la tentation de parier gros sur des modes technologiques telles que le métaverse et Web3.

    Rappelons que, alors que les fondateurs du web3 estiment qu'il s'agit d'une technologie qui va débloquer une nouvelle ère de créativité, l'inventeur du Web, Tim Berners-Lee, voudrait que l'on « ignore ». Dans un billet de blog publié le 4 novembre de l’année dernière, Molly White, Ingénieur logiciel senior qui s’intéresse à la cryptomonnaie et au web3, fait le tour de la question du web3 et livre son avis sur le sujet. « Nombreux sont ceux qui imaginent que la prochaine génération du web sera celle où nous rejetterons l'extraction et la capitalisation. Je suis l'un d'entre eux », écrit Molly White.

    Pour Molly White, le web que nous connaissons aujourd'hui est bien loin de l’idéalisme de ses débuts. Parce que l'idéalisme des débuts du web était convaincant. Il s'agissait d'une nouvelle technologie qui permettrait à chacun, quels que soient ses moyens, d'accéder aux connaissances du monde entier du bout des doigts. Elle offrirait un accès égal à des choses comme la gouvernance et la participation à leurs communautés. Les frontières n'auraient plus d'importance. La vérité rendrait les gens libres.

    SoftBank symbolise la démesure technologique

    À l'époque de l'argent bon marché, l'entreprise japonaise en est venue à symboliser tous les excès que le marché s'efforce aujourd'hui d'éliminer. Dans les documents qu'elle a déposés, SoftBank a indiqué que ses pertes étaient imputables à des baisses de prix dans toute une série d'entreprises de son portefeuille.

    La société de livraison rapide DoorDash et la société chinoise de reconnaissance faciale SenseTime sont deux de ses nombreux paris publics qui ont connu des baisses. Ses participations privées n'ont pas été épargnées non plus, les entreprises non cotées de la SoftBank Vision Fund ayant contribué à une perte d'évaluation globale non réalisée de 18,8 milliards, selon les documents déposés.

    Bien que SoftBank note que 94 % des entreprises privées de son portefeuille disposent de suffisamment de liquidités pour survivre l'année prochaine, plusieurs d'entre elles, comme la société de ressources humaines Remote, procèdent à des licenciements. Le Vision Fund lui-même a également licencié un peu moins d'un tiers de son personnel.

    SoftBank Group, la société holding, se débarrasse d'une grande partie de ses autres participations de valeur pour compenser les lourdes pertes du Vision Fund. Il s'agit notamment d'une participation précieuse dans la société chinoise Alibaba, qui a fait de Son un milliardaire lors du boom de l'Internet, et d'une introduction en bourse de la société de puces Arm.

    Masayoshi Son n’a pas renoncé à la spéculation. Lors d’une conférence de presse ce mois-ci, le directeur financier de SoftBank, Yoshimitsu Goto, a admis qu’il « ne pouvait pas décrire » l’excitation de Masayoshi Son pour les nouvelles possibilités offertes par l’intelligence artificielle, la tendance du moment dans le secteur de la technologie.

    Son a raison de s’intéresser à l’IA. L’ère de la technologie ChatGPT créée par l’OpenAI ne fait que débuter. Le patron de SoftBank devra retenir les leçons de ses déboires et prendre des décisions judicieuses s’il veut conserver sa vision sur 300 ans.

    Masayoshi Son aurait raison de s’intéresser à l’IA

    Au cours de la fin de l'année 2022 et de l'année 2023, des dizaines de nouveaux sites Web et de chatbots d'IA ont été mis en ligne, car les Big Tech ont essayé de prendre pied sur le marché et ont conduit à une augmentation sans précédent de l'omniprésence des outils d'IA.

    Avec l’arrivée de la technologie ChatGPT créée par l’OpenAI, Masayoshi n’a pas renoncé à ses spéculations. Lors d’une conférence de presse ce mois-ci, le directeur financier de SoftBank, Yoshimitsu Goto, a admis qu’il « ne pouvait pas décrire » l’excitation de Masayoshi Son pour les nouvelles possibilités offertes par l’intelligence artificielle, la tendance du moment dans le secteur de la technologie.

    En 2016, SoftBank a décrit ARM comme son bien le plus précieux, le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, le décrivant comme « le centre du centre de SoftBank ». À l'ère du coronavirus, SoftBank a été durement touchée par les évaluations de Uber et WeWork, ainsi que par la faillite de OneWeb, et elle est maintenant prête à vendre ARM pour lever des fonds. Bloomberg a interrogé des personnes proches du dossier, restées sous anonymat, et a établi un rapport sur qui était intéressé par l’offre ou pas. Ce rapport met en évidence les positions d’Apple et de Nvidia.

    Sofbank n’est pas la seule banque des entrepreneurs de la Tech à être lourdement touché. La Silicon Valley Bank (SVB), connue également comme étant la banque des entrepreneurs de la Tech, s’est effondrée et a fait parler d'elle après que d'anciens et actuels employés ont suggéré que son engagement en faveur du travail à distance avait pu contribuer à son effondrement.

    La banque était connue pour sa culture flexible et son engagement en faveur du travail à distance, qui était considéré comme un risque en raison de problèmes informatiques et de préoccupations en matière de productivité. Toutefois, les économistes affirment que l'effondrement de la banque a été causé par un manque de prise en compte des risques liés à un environnement de taux d'intérêt élevés et à une clientèle concentrée sur les technologies.

    Source : Yahoo

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    SoftBank pourrait vendre Boston Dynamics, le créateur du robot Spot, à Hyundai, les deux parties auraient lancé des négociations

    L'inventeur du Web, Tim Berners-Lee, voudrait que l'on « ignore » le Web3, alors que ses fondateurs estiment qu'il s'agit d'une technologie qui va débloquer une nouvelle ère de créativité
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