« De toute façon c'est connu que Meta, Google, etc, utilisent leur algorithmes pour manipuler le peuple. », c’est la suite logique de celle faite par les medias mainstream, non ?
« De toute façon c'est connu que Meta, Google, etc, utilisent leur algorithmes pour manipuler le peuple. », c’est la suite logique de celle faite par les medias mainstream, non ?
Tiktok est aussi le terrain de jeux des fachos, ils maitrisent les réseaux sociaux, la manipulation et les fakenews, de plus en plus généré par IA.
Suite à une discussion en commentaire où des gens avec leur drapeau de France, disaient qu'ils fallait violer les petites fille noires et arabes pour plus qu'elles aient envie d'avoir des enfants. Je signale et tiktok me dit le soir même que ça n' enfreins par leur règles. Par contre ma réponse qui leur dis que leurs propos fait d'eux des délinquant sexuel est supprimée.
Sur une autre discussion où les "gentils fachos" disaient que les palestiniens sont tous des animaux (propos des ministres israéliens) je faisais remarqué que tous les humains, sont des animaux, des mammifère himonidés. Boom ça à tenue 1 heure avant de recevoir la notif comme quoi mon message a été effacé
[QUOTE=der§en;12037093]c’est la suite logique de celle faite par les medias mainstream, non ?/QUOTE]
Ouais mais au moins Alphabet et Méta gagnent de l'argent.
Alors qu'il y a des milliardaires qui perdent de l'argent avec leur médias, mais ce n'est pas un problème car ils existent pour faire de la propagande. (BFM TV, CNews, LCI, Franceinfo, c'est tout de la merde, comme Libération, Figaro, Le Monde, Le Parisien, etc)
Quelque part les médias ont plus de pouvoir que les politiciens.
Les médias ont moyens de faire élire quelqu'un ou de lui ruiner sa carrière.
La pyramide du pouvoir ça doit faire un truc comme ça :
- Les Banques
- Les grosses entreprises
- Les médias
- Les gouvernements
C'est cool quand un réseau social ne met pas en place d'algorithme qui va mettre des idées en avant et en cacher d'autres.
En 2020 il était très difficile de trouver du contenu pro Trump, alors qu'il y avait du contenu pro Biden partout.
Les États-Unis poursuivent TikTok pour des violations massives de la vie privée d'enfants de moins de 13 ans, afin de mettre fin "aux violations massives et illégales de la vie privée des enfants par TikTok".
Les États-Unis poursuivent TikTok pour des violations massives de la vie privée d'enfants de moins de 13 ans. Selon le ministère de la justice, TikTok a sciemment permis à des enfants de créer des comptes TikTok ordinaires, puis a recueilli des informations personnelles auprès de ces enfants sans obtenir le consentement de leurs parents. Cette action en justice est la dernière en date intentée par les États-Unis contre TikTok et sa société mère chinoise, Bytedance.
Une récente étude publiée par l'Ofcom, l'autorité de régulation des télécommunications du Royaume-Uni, a révélé qu'un nombre sans cesse croissant d'enfants âgés de 5 à 7 ans utilisent les médias sociaux et en particulier TikTok. Les données révèlent que l'utilisation des plateformes de médias sociaux - comme TikTok, WhatsApp et Instagram - par ce groupe vulnérable a bondi de 5 % en l'espace d'un an. Le régulateur a déclaré que l'application des règles de ses plateformes par les parents semblait diminuer. Il a également déclaré que ces chiffres devraient être une "sonnette d'alarme" pour l'industrie afin qu'elle fasse davantage pour protéger les enfants.
De nombreuses études publiées ces dernières années ont conclu que TikTok a un impact significatif sur la santé mentale des enfants. Dans certaines régions, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, la santé mentale des enfants se détériore rapidement. Les enfants qui regardent en boucle des contenus courts sur TikTok auraient plus de mal à participer à des activités qui n'offrent pas une satisfaction instantanée. Ce phénomène est appelé "cerveau TikTok" par certains experts, tandis que d'autres estiment que la plateforme était une machine à dopamine. Le problème a été accentué par l'arrivée d'Instagram Reels et YouTube Shorts.
Récemment, le ministère américain de la justice a porté plainte contre TikTok et sa société mère ByteDance pour ne pas avoir protégé la vie privée des enfants sur l'application de médias sociaux, alors que l'administration Biden poursuit ses mesures de répression contre le site de médias sociaux. Le gouvernement a déclaré que TikTok avait enfreint la loi sur la protection de la vie privée des enfants en ligne (Children's Online Privacy Protection Act), qui exige que les services destinés aux enfants obtiennent le consentement des parents avant de collecter des informations personnelles auprès d'utilisateurs âgés de moins de 13 ans.
La plateforme chinoise de vidéos courtes compte environ 170 millions d'utilisateurs aux États-Unis et se bat actuellement contre une nouvelle loi qui obligerait ByteDance à céder les actifs américains de TikTok d'ici au 19 janvier, sous peine d'interdiction. Cette action en justice est la dernière en date intentée par les États-Unis contre TikTok et sa société mère chinoise, car ils craignent que l'entreprise ne collecte indûment de grandes quantités de données sur les Américains pour le compte du gouvernement chinois, tout en influençant le contenu d'une manière qui pourrait nuire aux Américains.
L'action, à laquelle s'est jointe la Federal Trade Commission, vise à mettre un terme "aux violations massives et illégales de la vie privée des enfants par TikTok". Le représentant Frank Pallone, principal démocrate de la commission de l'énergie et du commerce, a déclaré que la plainte "souligne l'importance de soustraire TikTok au contrôle du Parti communiste chinois. Nous ne pouvons tout simplement pas continuer à permettre à nos adversaires de récolter de vastes quantités de données sensibles sur les Américains".
À la suite de la plainte, TikTok a déclaré qu'elle n'était pas d'accord "avec ces allégations, dont beaucoup concernent des événements et des pratiques passés qui sont inexacts sur le plan des faits ou qui ont été résolus. Nous sommes fiers de nos efforts pour protéger les enfants, et nous continuerons à mettre à jour et à améliorer la plateforme".
Selon le ministère de la justice, TikTok a sciemment permis à des enfants de créer des comptes TikTok ordinaires, puis de créer et de partager des vidéos et des messages de courte durée avec des adultes et d'autres personnes sur la plateforme TikTok ordinaire. TikTok a recueilli des informations personnelles auprès de ces enfants sans obtenir le consentement de leurs parents.
Les États-Unis affirment que depuis des années, des millions d'enfants américains de moins de 13 ans utilisent TikTok et que le site "recueille et conserve les informations personnelles des enfants". "TikTok a sciemment et à plusieurs reprises violé la vie privée des enfants, menaçant ainsi la sécurité de millions d'enfants à travers le pays", a déclaré Lina Khan, présidente de la FTC, dont l'agence a transmis l'affaire au ministère de la justice en juin.
La FTC réclame à TikTok des amendes pouvant aller jusqu'à 51 744 dollars par infraction et par jour pour avoir collecté des données de manière inappropriée, ce qui pourrait théoriquement représenter des milliards de dollars si TikTok était jugée responsable.
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Voir aussi :
Dans une nouvelle plainte, les États-Unis accusent TikTok d'envoyer des données personnelles en Chine, qui sont stockées sur des serveurs chinois et accessibles aux employés de ByteDance situés en Chine
L'envers du décor de TikTok : Quelles données collecte-t-il réellement ? TikTok récupère vos données même si vous n'avez jamais utilisé l'application que l'app soit supprimée ou non, selon un rapport
TikTok admet que sa suspension aux États-Unis est inévitable si le tribunal ne bloque pas la loi, estimant que le gouvernement américain a refusé d'entamer des négociations sérieuses après 2022
Une étude révèle que TikTok supprime les contenus anti-chinois sur la plateforme dans le monde entier, mais TikTok a contesté les conclusions de l'étude
Si TikTok fait l'objet d'un examen minutieux aux États-Unis concernant le potentiel de l'application à diffuser des messages favorables à la Chine, une nouvelle étude a révélé que TikTok supprime les contenus anti-chinois sur la plateforme dans le monde entier. L'étude suggère que les utilisateurs américains de TikTok peuvent recevoir une image biaisée ou incomplète lorsqu'ils recherchent des termes clés liés à l'histoire controversée de la Chine. Mais TikTok a contesté les conclusions de l'étude, estimant qu'elle ne reflétait pas fidèlement les expériences réelles des utilisateurs.
Depuis son lancement, TikTok est devenu l'un des médias sociaux les plus populaires au monde, grâce son format de vidéos de courte durée et à ses algorithmes de recommandation. En avril 2020, TikTok a dépassé les deux milliards de téléchargements mobiles dans le monde. Mais TikTok fait également l'objet d'examens minutieux en raison de violations de la confidentialité des données, de problèmes de santé mentale, de désinformation ou pour ses relations avec le gouvernement chinois par l'intermédiaire de ByteDance, sa société mère.
Récemment, le président américain Joe Biden avait signé le projet de loi qui oblige la société chinoise ByteDance à vendre TikTok à une entreprise américaine sous peine d'interdiction aux États-Unis, pour des raisons de sécurité nationale en raison de la collecte possible de données d'utilisateurs par le gouvernement chinois. ByteDance dispose d'un délai de neuf à douze mois pour trouver un acquéreur américain pour TikTok.
Selon de nombreux critiques, TikTok n'est pas tant un problème de sécurité nationale pour les États-Unis, mais son appartenance à la Chine. TikTok a tenté de répondre aux préoccupations des États-Unis concernant l'envoi des informations des Américains en Chine en stockant ses données localement, mais cela n'a pas résolu les problèmes de l'application.
Cette adoption du projet de loi par le Sénat américain est un échec cuisant pour TikTok et sa société mère ByteDance qui ont dépensé des millions de dollars en lobbying pour le contrecarrer. Mais ils n'entendent pas abandonner de sitôt. Le PDG de TikTok avait appelé ses utilisateurs à agir pour soutenir l'application face aux législateurs américains qui cherchent à l'interdire. L'entreprise a déjà déposé un recours en justice pour bloquer la mesure et s'attend même à remporter une nouvelle victoire devant les tribunaux.
L'algorithme de TikTok et les contenus pro-chinois
Mais une étude récente du Network Contagion Research Institute (NCRI) de l'université Rutgers vient renforcer les craintes concernant les relations de TikTok avec la Chine. L'étude a soulevé des inquiétudes quant à l'approche de la plateforme concernant les contenus liés aux violations des droits de l'homme en Chine. Selon cette étude, les vidéos condamnant ou décrivant négativement ces problèmes sont plus difficiles à trouver sur TikTok que sur des plateformes concurrentes comme Instagram et YouTube.
L'étude a consisté à créer 24 nouveaux comptes sur TikTok, Instagram et YouTube, en imitant l'expérience d'adolescents américains s'inscrivant sur ces plateformes de médias sociaux. En recherchant des termes souvent associés aux violations des droits de l'homme en Chine, tels que "Tiananmen", "Tibet" et "Ouïghour", les chercheurs ont constaté que l'algorithme de TikTok affichait un pourcentage plus élevé de contenus positifs, neutres ou non pertinents que ses concurrents.
En particulier, TikTok a renvoyé moins de résultats "anti-Chine", définis par les chercheurs comme des contenus mettant en avant des questions telles que le massacre de la place Tiananmen, la libération du Tibet ou la situation critique des Ouïghours dans le Xinjiang. Joel Finkelstein, directeur et responsable scientifique du NCRI, a noté que TikTok était particulièrement efficace pour évincer les informations exactes sur le bilan de la Chine en matière de droits de l'homme.
Cette constatation suggère que les utilisateurs américains de TikTok peuvent recevoir une image biaisée ou incomplète lorsqu'ils recherchent des termes clés liés à l'histoire controversée de la Chine. L'étude a révélé que les personnes qui passaient trois heures ou plus par jour sur TikTok étaient plus susceptibles d'avoir une opinion positive de la situation des droits de l'homme en Chine que les non-utilisateurs, ce qui suggère que la curation du contenu de la plateforme pourrait influencer la perception du public.
La controverse actuelle sur TikTok
TikTok a contesté les conclusions de l'étude, estimant qu'elle ne reflétait pas fidèlement les expériences réelles des utilisateurs. Un porte-parole de la plateforme a critiqué l'étude, la qualifiant d'imparfaite, et a souligné que la création de nouveaux comptes et les recherches ciblées par mot-clé ne reflètent pas le parcours typique d'un utilisateur sur l'application. TikTok a également souligné que certains des incidents mentionnés dans l'étude s'étaient produits bien avant la création de la plateforme, et que le contenu n'était donc peut-être pas aussi répandu.
Malgré ces arguments, TikTok a fait l'objet d'un examen minutieux aux États-Unis, où les inquiétudes concernant le potentiel de l'application à diffuser des messages pro-chinois ont joué un rôle important dans les efforts législatifs visant à interdire la plateforme. Au début de l'année, le président Joe Biden a signé une loi exigeant que ByteDance, la société mère de TikTok basée à Pékin, se désengage de l'application d'ici le 19 janvier 2024, sous peine d'interdiction aux États-Unis.
L'étude s'appuie sur des recherches antérieures du NCRI, qui ont montré que l'algorithme de TikTok pouvait amplifier ou supprimer des contenus en fonction de leur alignement sur les intérêts du gouvernement chinois. Ce rapport antérieur a été largement cité par les politiciens américains qui affirment que TikTok représente une menace pour la sécurité nationale.
Cependant, le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, et d'autres dirigeants ont démenti à plusieurs reprises les allégations selon lesquelles l'application est utilisée pour la propagande chinoise. Ils ont également intenté une action en justice contre le gouvernement américain pour contester l'interdiction, arguant que les allégations manquaient de preuves substantielles.
Source : "How TikTok's Search Algorithm and Pro-China Influence Networks Indoctrinate GenZ Users in the United States"
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Voir aussi :
L'envers du décor de TikTok : Quelles données collecte-t-il réellement ? TikTok récupère vos données même si vous n'avez jamais utilisé l'application que l'app soit supprimée ou non, selon un rapport
TikTok menacé de suspension en France : des risques évidents du fait des liens avec la Chine, une large collecte de données dont l'utilisation demeure opaque, une commission du Sénat donne son rapport
ByteDance et TikTok ont dépensé 7 millions de dollars en lobbying et en publicité pour lutter contre une éventuelle interdiction aux États-Unis, mais l'avenir de TikTok reste incertain sur ce marché
en somme un contrôle de ce qui est présenté aux utilisateur...
comme cela est fait sur foxnews, cnews, bfmtv
Ouais enfin il est plus facile de trouver des critiques de la Chine sur TikTok que des critiques d'Israël sur ces médias.
Je ne sais pas comment ça fonctionne pour TikTok, mais je sais qu'Alphabet et Meta utilisent des algorithmes pour mettre en avant une certaine idéologie (anti Trump).
TikTok conteste les affirmations des États-Unis sur les liens avec la Chine dans un recours en justice, TikTok a déclaré que le ministère américain de la justice avait mal évalué ses liens avec la Chine.
TikTok conteste les affirmations des États-Unis sur les liens avec la Chine dans un recours en justice. TikTok a déclaré à une cour d'appel fédérale que le ministère américain de la justice avait mal évalué les liens de l'application de médias sociaux avec la Chine. TikTok a fait valoir que le moteur de recommandation de contenu de l'app et les données des utilisateurs sont stockés aux États-Unis sur des serveurs cloud exploités par Oracle.
Le 24 avril dernier, le président américain Joe Biden a signé le projet de loi qui oblige le chinois ByteDance à vendre TikTok à une entreprise américaine sous peine d'interdiction aux États-Unis. ByteDance dispose d'un délai initial de neuf mois pour trouver un accord, mais le président Joe Biden pourrait prolonger ce délai de trois mois s'il constate des progrès.
Face à cela, le PDG de TikTok, Shou Chew, appelle ses utilisateurs à agir pour soutenir l'application face aux législateurs américains qui cherchent à l'interdire. L'entreprise déposera un recours en justice pour bloquer la mesure. Les utilisateurs, quant à eux, paniquent à l'idée de perdre l'accès à l'application, une source de revenus potentielle.
Récemment, TikTok a déclaré à une cour d'appel fédérale que le ministère américain de la justice avait déformé les liens de l'application de médiax sociaux avec la Chine, demandant à la cour d'annuler une loi obligeant ByteDance, basée en Chine, à vendre les actifs américains de TikTok sous peine d'interdiction.
TikTok, qui a intenté une action en justice pour faire annuler cette loi, a déclaré que le ministère de la justice avait commis des erreurs factuelles dans cette affaire. Les avocats du ministère ont déclaré le mois dernier que l'application posait un risque pour la sécurité nationale en permettant au gouvernement chinois de collecter les données des Américains et de manipuler secrètement le contenu qu'ils voient.
TikTok a déclaré qu'il n'est pas contesté que le moteur de recommandation de contenu de l'app et les données des utilisateurs sont stockés aux États-Unis sur des serveurs cloud exploités par Oracle et que les décisions de modération de contenu qui affectent les utilisateurs américains sont prises aux États-Unis.
La loi signée par le président Joe Biden donne à ByteDance jusqu'au 19 janvier pour vendre TikTok sous peine d'interdiction. La Maison-Blanche a déclaré qu'elle souhaitait que la propriété chinoise prenne fin pour des raisons de sécurité nationale, mais qu'elle ne voulait pas interdire TikTok. La cour d'appel tiendra des plaidoiries sur le recours en justice le 16 septembre, ce qui placera la question du sort de TikTok dans les dernières semaines de l'élection présidentielle du 5 novembre.
Le candidat républicain à la présidence, Donald Trump, a rejoint TikTok et a déclaré en juin qu'il ne soutiendrait jamais une interdiction de TikTok. La vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate à l'élection présidentielle, a rejoint TikTok en juillet et s'est appuyée sur les médias sociaux dans le cadre de sa stratégie de campagne.
TikTok a fait valoir que la loi priverait l'entreprise de ses droits à la liberté d'expression, en s'opposant à l'affirmation du ministère de la justice selon laquelle les décisions de curation de contenu de l'application de vidéos courtes sont "le discours d'un étranger" et ne sont pas protégées par la Constitution des États-Unis.
"Selon la logique du gouvernement, un journal américain qui republie le contenu d'une publication étrangère - Reuters, par exemple - ne bénéficierait pas de la protection de la Constitution", a déclaré la société.
La loi interdit aux magasins d'applications comme Apple et Google d'Alphabet de proposer TikTok et interdit aux services d'hébergement Internet de soutenir TikTok à moins qu'il ne soit cédé par ByteDance. Les législateurs américains craignant que la Chine puisse accéder à des données sur les Américains ou les espionner grâce à l'application, le Congrès a adopté à une écrasante majorité la mesure quelques semaines seulement après son introduction.
Source : TikTok
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Loi TikTok : des experts juridiques affirment que la loi de l'administration Biden pourrait tenir devant les tribunaux, même si ByteDance dispose d'arguments solide en s'appuyant sur le premier amendement
Une étude révèle que TikTok supprime les contenus anti-chinois sur la plateforme dans le monde entier mais TikTok a contesté les conclusions de l'étude
La France interdit TikTok sur son territoire de Nouvelle-Calédonie après que des manifestations indépendantistes ont dégénéré en violences. Une mesure inédite dans les démocraties occidentales
Une cour d'appel américaine a relancé une action en justice contre TikTok intentée par la mère d'une fillette de 10 ans, décédée après avoir participé à un "blackout challenge".
Une cour d'appel américaine a relancé une action en justice contre TikTok. Le procès a été intenté par la mère d'une fillette de 10 ans décédée après avoir participé à un "blackout challenge". Le "challenge" est devenu viral car il montre des utilisateurs de la plateforme de médias sociaux qui se mettaient au défi de s'étouffer jusqu'à ce qu'ils s'évanouissent.
Il y a deux ans, des poursuites pour mort injustifiée ont été déposées contre la plateforme TikTok. À l'époque, la tendance virale sur l'application de médias sociaux était le "blackout challenge" : des vidéos dans lesquelles les participants tentent de s'étouffer jusqu'à perdre conscience. Plusieurs décès ont été constatés après avoir tenté d'y participer, notamment Lalani Erika Walton, 8 ans, Arriani Jaileen Arroyo, 9 ans, ou encore Nylah Anderson, 10 ans.
Les plaintes accusaient que TikTok "savait ou aurait dû savoir que ne pas prendre des mesures immédiates et importantes pour stopper la propagation du Blackout Challenge mortel entraînerait davantage de blessures et de décès, en particulier chez les enfants". Mais la société a nié que le blackout challenge soit une tendance TikTok, en pointant du doigt des cas pré-TikTok d'enfants mourant du "jeu d'étouffement" et en affirmant avoir bloqué le hashtag #BlackoutChallenge de son moteur de recherche.
Récemment, une cour d'appel américaine a décidé de relancer une action en justice intentée contre TikTok par la mère d'une fillette de 10 ans décédée après avoir participé au blackout challenge.
Alors qu'une loi fédérale protège généralement les entreprises de l'internet contre les poursuites liées aux contenus publiés par les utilisateurs, la troisième cour d'appel du circuit américain, basée à Philadelphie, a statué que la loi n'empêchait pas la mère de Nylah Anderson de faire valoir que l'algorithme de TikTok avait recommandé à sa fille de relever le défi.
La juge Patty Shwartz, qui s'est exprimée au nom d'un groupe de trois juges, a déclaré que l'article 230 de la loi de 1996 sur la décence des communications (Communications Decency Act) ne protégeait que les informations fournies par des tiers et non les recommandations faites par TikTok lui-même par le biais d'un algorithme sous-jacent à sa plateforme.
Elle a reconnu que cette décision s'écartait des décisions judiciaires antérieures de son tribunal et d'autres, selon lesquelles l'article 230 exonère une plateforme en ligne de toute responsabilité lorsqu'elle n'empêche pas les utilisateurs de transmettre des messages préjudiciables à d'autres personnes.
Toutefois, elle a déclaré que ce raisonnement n'était plus valable depuis un arrêt de la Cour suprême des États-Unis rendu en juillet sur la question de savoir si les lois des États visant à restreindre le pouvoir des plateformes de médias sociaux de limiter les contenus qu'elles jugent répréhensibles violaient leurs droits à la liberté d'expression.
Dans ces affaires, la Cour suprême a estimé que l'algorithme d'une plateforme reflétait des "jugements éditoriaux" sur la "compilation des discours de tiers qu'elle souhaite de la manière qu'elle souhaite". Selon Me. Shwartz, dans cette logique, la curation de contenu à l'aide d'algorithmes est un discours de l'entreprise elle-même, qui n'est pas protégé par l'article 230.
"TikTok fait des choix quant au contenu recommandé et promu auprès d'utilisateurs spécifiques et, ce faisant, s'engage dans son propre discours de première partie", a-t-elle écrit.
Cette récente décision a annulé la décision d'un juge d'un tribunal inférieur qui avait rejeté, sur la base de l'article 230, l'action intentée par Tawainna Anderson contre TikTok et sa société mère chinoise ByteDance. Elle a intenté une action en justice après que sa fille Nylah est décédée en 2021 après avoir tenté de relever le défi du black-out en utilisant une lanière de sac à main accrochée dans l'armoire de sa mère.
Sources : 3e Cour d'appel du circuit américain de Philadelphie, Décision de justice
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L'algorithme de recommandation TikTok continuerait de pousser au suicide les enfants vulnérables. Le dernier suicide lié à TikTok révèle des problèmes majeurs liés à l'algorithme de l'application
Des experts en psychologie scientifique mettent en garde contre les dommages potentiels des médias sociaux sur les enfants en publiant un avis de santé sur l'utilisation des médias sociaux
30 % des enfants âgés de 5 à 7 ans utilisent TikTok malgré la politique de la plateforme qui interdit de s'inscrire avant l'âge de 13 ans, ce qui représente un danger pour leur santé mentale
Réseaux sociaux et santé mentale des adolescents : une épidémie mondiale de troubles mentaux, des statistiques inquiétantes dans l'ère numérique
Le milliardaire français Xavier Niel rejoint le conseil d'administration de ByteDance, la société mère de TikTok
Le milliardaire français Xavier Niel a rejoint le conseil d'administration de ByteDance. La société mère de TikTok connait des difficultés avec une grande inquiétude : ByteDance deviendrait médiocre et serait incapable de faire de nouvelles percées.
Le réseau social chinois TikTok, qui compte 15 millions d’utilisateurs actifs en France, était dans le viseur du Sénat. Une commission d’enquête sur l’utilisation de cette plateforme, son exploitation des données et sa stratégie d’influence a été créée le 8 mars 2023 à l’initiative du groupe Les Indépendants. Après des mois d'enquêtes, la commission a rendu son rapport le 26 juillet 2023 montrant des risques évidents du fait des liens avec la Chine et une large collecte de données dont l'utilisation demeure opaque.
Malgré cela, récemment le milliardaire français Xavier Niel a rejoint le conseil d'administration de ByteDance. Le 1er septembre, le site web de ByteDance, la société mère de TikTok, a indiqué que Philippe Laffont, le fondateur de Coatue Management, avait quitté le conseil d'administration de la société. Simultanément, le milliardaire français et fondateur du groupe Iliad Telecom, Xavier Niel, a rejoint le conseil d'administration de ByteDance.
Xavier Niel, magnat des télécommunications dont la valeur nette s'élève à plusieurs milliards de dollars, s'est distingué très tôt en créant le premier fournisseur d'accès à l'internet en France, WorldNet. Il a ensuite créé le groupe Iliad Telecom, lancé le décodeur Freebox, acheté une licence 3G pour entrer dans l'industrie des télécommunications et réalisé le rêve de réduire les coûts des télécommunications en France. En septembre 2022, il a acquis une participation de 2,5 % dans la société de télécommunications britannique Vodafone par l'intermédiaire de la société d'investissement Atlas Investissement.
Cette année, ByteDance a lancé une nouvelle série de rachats d'actions : le prix de rachat pour les employés actuels sera de 170 dollars par action, une augmentation par rapport aux 160 dollars par action du plan de rachat de l'année dernière. Le prix de rachat pour les anciens employés est de 145 dollars par action. À son apogée, la valorisation de ByteDance était estimée à plus de 400 milliards de dollars. L'année dernière, lorsque ByteDance a proposé de racheter pour 5 milliards de dollars d'actions aux investisseurs existants au prix de 160 dollars par action, la valorisation était d'environ 268 milliards de dollars.
Au début de cette année, ByteDance a tenu sa réunion annuelle du personnel pour 2024. Dans son intervention, le PDG de l'entreprise, Rubo Liang, a souvent évoqué un "sentiment de crise" et a fait du "renforcement du sentiment de crise" un objectif annuel. Il a franchement exprimé sa plus grande inquiétude : il craint que ByteDance, en tant qu'organisation, ne devienne médiocre et incapable de faire de nouvelles percées.
Des rapports antérieurs indiquaient que ByteDance envisageait de vendre TikTok. Cependant, ByteDance a déclaré plus tard que ces informations étaient fausses et qu'il n'y avait "aucun projet de vente de TikTok".
Fait intéressant, en mars de cette année, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi qui pourrait mener à l’interdiction de l’application vidéo populaire TikTok sur le territoire américain, à moins que l’entreprise ne se sépare de sa société mère liée à la Chine, ByteDance. La loi donne à TikTok environ cinq mois pour se séparer de ByteDance, sinon les magasins d’applications aux États-Unis seraient interdits d’héberger l’application sur leurs plateformes.
Source : ByteDance
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TikTok menacé de suspension en France : des risques évidents du fait des liens avec la Chine. Une large collecte de données dont l'utilisation demeure opaque, une commission du Sénat donne son rapport
La Chambre des représentants des États-Unis adopte un projet de loi controversé qui impose un dilemme à TikTok : sa vente forcée à une entité américaine ou son interdiction sur le territoire
ByteDance et TikTok ont dépensé 7 millions de dollars en lobbying et en publicité pour lutter contre une éventuelle interdiction aux États-Unis, mais l'avenir de TikTok reste incertain sur ce marché
TikTok se paye quelques garanties en Europe en faisant rentrer Xavier Niel dans son conseil, peut-être dans l'espoir qu'on lui foute la paix.
Les grosses boites de réseaux sociaux ont beaucoup à faire depuis que les USA et l'Europe ont décidé de contrôler toute les télécommunications et la désinformation. Faut lécher du sceptre pour ne pas tomber en disgrâce et se faire trainer dans la boue comme Telegram.
Ils voient qu'en une semaine l'opinion publique peut se retourner contre eux et réclamer d'elle même qu'on surveille et censure les communications privées et les informations reçue du public.
Plus royaliste que le roi mais en mode NO PASARAN
La gauche, cette maladie.
Je n'ai pas dit qu'elle y étais mais que depuis Mitterrand la gauche s'affole aux élections avec le fantasme fasciste pour faire effectivement passer la droite turbo libérale.
Ce sont les mêmes et apparemment ça se bouscule pour aller au parlement européen. Des Tartuffes en somme.
Et quand la droite turbo libérale se fait gauler (genre quand Sarkozy trahit les Français avec son référendum sur l'UE) on se prend une petite session de François Hollande QUI A INTRODUIT MACRON.
La gauche avait vite déchanté de lui après le discours du Bourget
François Hollande s’inscrit ainsi dans la lignée de ces « socialistes » qui font le contraire exact du programme grâce auquel ils ont été élus.
Il y a eu Mitterrand et le tournant de la rigueur avec Fabius mais il y a eu bien plus grave par le passé et qui montre jusqu’où peut dériver un gouvernement socialiste qui veut le pouvoir à tout prix, au prix d’un renoncement à ses valeurs, à son âme et surtout à sa parole vis-à-vis de ceux qui l’ont porté à ce pouvoir. Qui se souvient de Guy Mollet et de ses complices d’alors ?
Leader du « Front républicain », il fut élu lors de la campagne des législatives de 1956 sur un programme promettant de mettre fin à la guerre en Algérie, programme qui suscitait l’enthousiasme des jeunes Français peu soucieux d’aller se faire trouer la peau pour défendre les plantations des colons d’Algérie. Avant d’être élu, il proclamait que la guerre d'Algérie était «imbécile et sans issue» et l'indépendance de l’Algérie dictée par «le bon sens». Une fois élu, il retourne sa veste. Devenu « président du conseil », ce fut le gouvernement dont il était le chef qui augmente la durée du service militaire et envoie le contingent en Algérie. Parmi les membres de son gouvernement, donc ses complices, on trouve François Mitterrand et quelques « grands noms » du « socialisme » comme Robert Lacoste, Alain Savary ou Gaston Deferre. C’est son gouvernement, un gouvernement social-démocrate qui autorisa la torture dans la guerre coloniale.
En juin 1956 l'Assemblée nationale vota sur proposition de son gouvernement la suspension de la garantie des libertés individuelles, le droit pour les gendarmes, les policiers et les militaires de pratiquer des « interrogatoires poussés », d'appliquer des « traitements spéciaux ». « Associer un discours de gauche et la pratique d'importants compromis avec la droite » était le trait caractéristique de ce que l’on a appelé le « mollétisme ». Aujourd’hui, Hollande ou Valls ne s’encombrent même plus d’une rhétorique de gauche pour enrober leur politique libérale. On n’arrête pas le progrès au PS.
Bravo, tu viens de résumer le discours de la gauche qui veut se relever et condamne la trahison de ses ancêtres.
Cette même gauche qui se bat depuis quelques années pour montrer qu'elle associe les actes à la parole.
Cette même gauche qui va chercher les gauchistes abstentionnistes qui sont tombés dans le "tous pourris" etc.
Merci de soutenir la FI
Alors autant la balle est réelle pour Hollande autant Valls n'est plus au PS et l'a quitté pour rejoindre LREM.Aujourd’hui, Hollande ou Valls ne s’encombrent même plus d’une rhétorique de gauche pour enrober leur politique libérale. On n’arrête pas le progrès au PS.
De la popularité à la controverse : les Américains sont de moins en moins favorables à l’interdiction de TikTok,
malgré une loi promulguée par Joe Biden sous fond de sécurité nationale
Depuis plusieurs années, TikTok, l’application de partage de vidéos courtes, est au centre d’un débat intense aux États-Unis. Les préoccupations concernant la sécurité nationale et la protection des données ont conduit certains législateurs à appeler à une interdiction de l’application. Cependant, le soutien à cette interdiction semble diminuer progressivement.
Alors que le soutien du public pour une interdiction de TikTok continue de diminuer, de nombreux adultes américains sont sceptiques ou ne sont pas sûrs qu'une telle interdiction se produira, selon un sondage du Pew Research Center réalisé entre le 15 juillet et le 4 août 2024. La proportion d'Américains favorables à l'interdiction de TikTok par le gouvernement américain s'élève aujourd'hui à 32 %. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 38 % de l'automne 2023 et aux 50 % de mars 2023.
Parallèlement, 28 % des Américains s'opposent à une interdiction, contre 22 % en mars 2023. Et la part de ceux qui déclarent ne pas savoir si le gouvernement devrait interdire la plateforme est passée de 28 % en mars 2023 à 39 % aujourd'hui.
Ces résultats interviennent alors que le sort de TikTok aux États-Unis reste incertain. En avril, le président Joe Biden a signé un projet de loi obligeant ByteDance, l'entreprise chinoise propriétaire de TikTok, à vendre la plateforme sous peine d'interdiction aux États-Unis.
Après avoir tenté de faire bannir TikTok, Trump s'oppose ouvertement à cette législation signée par Biden
Il faut noter que l'ancien président Trump a signalé son opposition à la législation, alors qu'elle était encore au niveau du projet de loi, malgré son soutien antérieur à l'interdiction de l'application de médias sociaux.
Dans un message publié sur Truth Social, le candidat à la présidence pour les élections de novembre a affirmé qu'une interdiction de TikTok profiterait à Facebook et à son fondateur, Mark Zuckerberg, qui occupe le poste de PDG de sa société mère, Meta. « Si vous vous débarrassez de TikTok, Facebook et Zuckerschmuck doubleront leur chiffre d'affaires », a déclaré Trump. « Je ne veux pas que Facebook, qui a triché lors des dernières élections, fasse mieux. C'est un véritable ennemi du peuple ! »
Pour des besoins de contexte, il faut rappeler que Facebook a banni Trump en janvier 2021 à la suite des émeutes du Capitole, au cours desquelles des centaines de ses partisans ont tenté d'empêcher la certification des résultats de l'élection de 2020. Ses comptes ont été rétablis en février 2023.
L'ancien président a passé des mois à diffuser de fausses affirmations sur l'élection sur les médias sociaux avant l'insurrection.
En 2020, alors que Trump était encore au pouvoir, il a promis d'interdire à l'application de médias sociaux basée sur la vidéo d'opérer aux États-Unis et a émis un ordre demandant à ByteDance de se désengager des activités de TikTok aux États-Unis. L'ordonnance a toutefois été bloquée par la suite devant les tribunaux.
TikTok ayant gagné en popularité ces dernières années, les législateurs des deux bords s'inquiètent de plus en plus des risques que l'application fait peser sur la confidentialité des données et la sécurité nationale.
Le conflit a commencé en décembre 2019, quand la Cour fédérale de Californie a accusé le réseau social d'avoir transféré des données privées d'utilisateurs à des serveurs en Chine. De plus, ByteDance était à ce moment-là soupçonné par Washington de partager ces données avec Pékin. À cette période, Mike Pompeo, qui était le secrétaire d'État américain, avait laissé entendre que son gouvernement pourrait suivre l'exemple de l'Inde. En effet, l'Inde a interdit TikTok en juin 2019 dans le cadre d'une purge des applications chinoises. Le gouvernement indien avait alors évoqué un comportement malveillant quant à la collecte des données de ses citoyens.
Dans une lettre, un groupe de sénateurs républicains avait demandé à l'administration Trump de mettre en œuvre des actions le plus rapidement possible. Ils accusaient TikTok de censurer certains contenus et redoutaient que le Parti communiste chinois se serve de son contrôle sur l'application « pour déformer ou manipuler les discours politiques afin de semer la discorde parmi les Américains et d'obtenir le résultat électoral qu'il escompte ». D'ailleurs, des utilisateurs de l'application ont affirmé qu'ils ont en partie « saboté » le meeting de Donald Trump de Tulsa, en réservant des places en ligne sans avoir l'intention de s'y rendre.
Le dernier message de Trump sur TikTok a attiré le soutien d'un PDG très en vue : Elon Musk, qui a récemment rencontré Trump à Palm Beach, en Floride. « La déclaration de Trump est exacte », a indiqué Elon Musk sur X, anciennement Twitter.
Les raisons de ce changement
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette diminution du soutien :
- Popularité croissante de TikTok : avec une base d’utilisateurs en constante augmentation, TikTok est devenu une plateforme incontournable pour de nombreux Américains, en particulier les jeunes. Cette popularité rend l’idée d’une interdiction moins attrayante pour une grande partie de la population.
- Scepticisme croissant : près de la moitié des adultes américains doutent désormais qu’une interdiction de TikTok soit réellement mise en œuvre1. Ce scepticisme peut être attribué aux défis juridiques et politiques entourant une telle mesure.
- Divisions politiques : le soutien à l’interdiction de TikTok varie considérablement selon les affiliations politiques. Les Républicains sont plus enclins à soutenir une interdiction que les Démocrates, bien que le soutien ait diminué dans les deux camps.
Opinions sur l'interdiction de TikTok par parti politique
Même si le soutien à l'interdiction de TikTok est en baisse, les avis restent partagés en fonction des partis politiques.
Les républicains et les indépendants de tendance républicaine sont beaucoup plus susceptibles que les démocrates et les personnes de tendance démocrate de soutenir une interdiction (42 % contre 24 %). Toutefois, le soutien à une interdiction a considérablement diminué au sein de chaque parti. En mars 2023, 60 % des républicains et 43 % des démocrates se disaient favorables à l'interdiction de TikTok par le gouvernement.
Les différences partisanes qui persistent aujourd'hui sont également présentes dans d'autres questions que Pew Research a posées sur TikTok. Par exemple, une enquête réalisée par le Centre en mai 2023 a révélé que les républicains étaient plus susceptibles que les démocrates de considérer TikTok comme une menace pour la sécurité nationale.
Vues d'une interdiction par l'utilisation de TikTok
L'utilisation de TikTok par les adultes américains étant en hausse, Pew Research a également suivi l'évolution de l'opinion sur l'interdiction en fonction de l'utilisation de la plateforme. Comme dans les enquêtes précédentes, les attitudes varient considérablement :
- Les utilisateurs de TikTok sont beaucoup plus susceptibles de s'opposer à une interdiction (61 %) que de la soutenir (10 %), 29 % étant incertains.
- Ceux qui n'utilisent pas TikTok sont à peu près aussi nombreux à soutenir une interdiction (42 %) qu'à être incertains (43 %), tandis que 15 % s'y opposent.
Le soutien à une interdiction a diminué dans les deux groupes entre mars 2023 et aujourd'hui. Parmi les adultes américains qui n'utilisent pas TikTok, le soutien a fortement diminué, passant de 60 % en mars 2023 à 42 %. Parmi les utilisateurs, il est passé de 19 % à 10 % au cours de la même période.
Dans le même temps, ceux qui n'utilisent pas TikTok sont devenus plus incertains quant à une interdiction.
Implications pour l’avenir
La diminution du soutien à l’interdiction de TikTok pourrait avoir plusieurs implications :
- Pression sur les législateurs : Les législateurs devront peut-être reconsidérer leurs approches et chercher des solutions alternatives pour répondre aux préoccupations de sécurité sans interdire complètement l’application.
- Impact sur les utilisateurs : Une interdiction potentielle pourrait perturber les millions d’utilisateurs de TikTok aux États-Unis, affectant à la fois les créateurs de contenu et les consommateurs.
- Relations internationales : La question de TikTok est également un point de tension dans les relations entre les États-Unis et la Chine. Une interdiction pourrait exacerber ces tensions.
Conclusion
Le déclin du soutien à l’interdiction de TikTok aux États-Unis reflète une évolution des attitudes publiques face à la technologie et à la sécurité. Alors que les débats se poursuivent, il est crucial de trouver un équilibre entre la protection des données et la liberté d’utilisation des plateformes numériques.
Source : Pew Research
Et vous ?
Comment pensez-vous qu’une interdiction de TikTok affecterait les entreprises et les créateurs de contenu qui dépendent de la plateforme pour leur revenu ?
Quelles autres mesures de sécurité pourraient être mises en place pour protéger les données des utilisateurs sans interdire TikTok ?
Une interdiction de TikTok pourrait-elle être perçue comme une atteinte à la liberté d’expression ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Pensez-vous que d’autres applications de réseaux sociaux présentent des risques similaires pour la sécurité nationale ? Si oui, lesquelles et pourquoi ?
Quelle est votre opinion sur la manière dont les données des utilisateurs devraient être régulées et protégées par les gouvernements ?
Comment l’interdiction de TikTok pourrait-elle influencer la culture numérique et les tendances parmi les jeunes aux États-Unis ?
Y a-t-il des précédents historiques où une interdiction technologique a eu des conséquences inattendues ? Quels enseignements pouvons-nous en tirer ?
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Après s'en être pris à TikTok, Biden veut lutter contre les "produits dangereux et commercialisés de manière déloyale" provenant de sites chinois comme Shein et Temu
L'administration Biden renforce les règles sur les envois en franchise de droits face à l'essor du commerce électronique chinois. Les nouvelles mesures viseraient à protéger les consommateurs, les travailleurs et les entreprises américains en luttant contre les expéditions de minimis contenant des produits dangereux et faisant l'objet d'un commerce déloyal.
En Avril, le président américain Joe Biden a signé le projet de loi qui oblige le chinois ByteDance à vendre TikTok à une entreprise américaine sous peine d'interdiction aux États-Unis. Selon de nombreux critiques, TikTok n'est pas tant un problème de sécurité nationale pour les États-Unis, mais son appartenance à la Chine. TikTok a tenté de répondre aux préoccupations des États-Unis concernant l'envoi des informations des Américains en Chine en stockant ses données localement, mais cela n'a pas résolu les problèmes de l'application.
Au milieu de ce mois de Septembre, l'administration Biden a annoncé son intention de renforcer la réglementation sur les envois de faible valeur entrant aux États-Unis en franchise de droits sous le seuil "de minimis" de 800 dollars. Cette mesure vise à répondre à l'inquiétude croissante suscitée par les entreprises chinoises de commerce électronique, telles que Shein et Temu de PDD Holdings, qui exploitent cette disposition. Les fonctionnaires de la Maison Blanche ont déclaré que les nouvelles règles commerciales viseraient à supprimer l'exonération des droits de douane pour les colis contenant des marchandises soumises aux droits de douane existants, y compris ceux imposés en vertu des articles 301, 232 et 201.
Les règlements proposés introduiraient des exigences plus strictes en matière de divulgation pour les petits colis afin d'aider les douanes américaines à identifier les contenus potentiellement illicites ou dangereux. Cela inclut le suivi des précurseurs chimiques utilisés dans la production de fentanyl. Cette modification fait suite aux appels lancés par des législateurs démocrates qui ont critiqué l'actuelle exemption de minimis, la qualifiant de "faille" qui permet aux importations chinoises d'échapper aux droits de douane et facilite la contrebande de stupéfiants vers les États-Unis sans contrôle douanier approprié.
Inscrite à l'origine dans le droit commercial américain en 1930 et portée de 200 à 800 dollars en 2015, l'exemption pour les petits colis a été conçue pour soutenir les petites entreprises et les voyageurs individuels. Cependant, le volume des colis entrant aux États-Unis sous ce seuil a bondi à plus d'un milliard l'année dernière, contre environ 140 millions il y a dix ans. La majeure partie de cette augmentation a été attribuée aux entreprises chinoises de commerce électronique, telles que Shein et Temu, qui expédient directement aux consommateurs américains.
Cette nouvelle règlementation impacte directement les fabricants de textiles américains. Les fabricants de textiles américains font valoir que l'exemption a permis aux expéditions de vêtements de faible valeur d'éviter les droits de douane de l'article 301 qui couvrent environ 70 % des importations chinoises de textiles et de vêtements à grande échelle.
Le conseiller adjoint à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Daleep Singh, a fait remarquer que l'augmentation rapide des expéditions de minimis a compliqué les efforts visant à cibler et à prévenir les importations illégales ou dangereuses. "C'est la raison pour laquelle l'administration entame un processus réglementaire visant à mettre un terme à l'utilisation excessive et à l'abus de la règle de minimis", a déclaré M. Singh.
Les nouvelles règles viseraient à réduire le volume des expéditions de minimis à un niveau gérable et à améliorer le contrôle des colis. Les changements proposés comprennent des exigences relatives aux codes tarifaires des produits et des détails supplémentaires pour aider à signaler les articles suspects. Le calendrier de mise en œuvre de ces règles n'est pas clair, car elles devront faire l'objet d'une période de consultation publique avant d'être finalisées. En outre, l'administration travaille avec les législateurs sur des réformes plus larges concernant les produits sensibles à l'importation.
Fait intéressant, cette annonce coïncide avec la décision de l'administration Biden d'imposer de fortes hausses tarifaires sur des importations chinoises d'une valeur d'environ 18 milliards de dollars. Il s'agit notamment de droits de douane de 100 % sur les véhicules électriques, de 50 % sur les semi-conducteurs et les cellules solaires, et de 25 % sur les batteries lithium-ion, l'acier et l'aluminium.
Voici la fiche d'information de l'administration Biden :
FICHE D'INFORMATION : L'administration Biden-Harris annonce de nouvelles mesures visant à protéger les consommateurs, les travailleurs et les entreprises américains en luttant contre les expéditions de minimis contenant des produits dangereux et faisant l'objet d'un commerce déloyal.
Aujourd'hui, l'administration Biden-Harris prend de nouvelles mesures pour faire respecter nos lois et protéger les consommateurs, les travailleurs et les entreprises des États-Unis en s'attaquant à l'augmentation significative des abus de l'exemption de minimis, en particulier les plateformes de commerce électronique fondées en Chine, et en renforçant les efforts visant à cibler et à bloquer les expéditions qui violent les lois des États-Unis.
Au cours des dix dernières années, le nombre de cargaisons entrant aux États-Unis au titre de l'exemption de minimis a considérablement augmenté, passant d'environ 140 millions par an à plus d'un milliard par an. Cette augmentation exponentielle des envois de minimis rend plus difficile l'application des lois commerciales américaines, des exigences en matière de santé et de sécurité, des droits de propriété intellectuelle, des règles de protection des consommateurs, ainsi que le blocage de l'entrée dans le pays de drogues synthétiques illicites telles que le fentanyl, de matières premières et de machines utilisées pour la fabrication de drogues synthétiques.
La majorité des envois entrant aux États-Unis au titre de l'exemption de minimis proviennent de plusieurs plateformes de commerce électronique fondées en Chine, ce qui met en danger les consommateurs américains, porte atteinte aux travailleurs et aux entreprises des États-Unis et entraîne l'importation d'énormes volumes de produits de faible valeur, tels que des textiles et des vêtements, sur le marché américain en franchise de droits de douane. Une cargaison peut bénéficier de l'exemption de minimis si la valeur totale au détail des articles importés est inférieure ou égale à 800 dollars. Les envois de minimis entrent aux États-Unis avec moins d'informations que les autres importations et ne sont pas soumis aux droits et taxes.
Le volume croissant des expéditions de minimis fait qu'il est de plus en plus difficile de cibler et de bloquer les expéditions illégales ou dangereuses. Les géants étrangers qui exploitent l'exemption de minimis le font pour diverses raisons. Certaines entreprises exploitent la règle de minimis pour dissimuler des envois de produits illégaux et dangereux et éviter de se conformer aux lois américaines en matière de santé, de sécurité et de protection des consommateurs. D'autres entités étrangères s'en servent pour contourner les mesures d'application de la législation commerciale américaine destinées à mettre les travailleurs, les détaillants et les fabricants américains sur un pied d'égalité.
Avec l'annonce d'aujourd'hui, l'administration utilise l'autorité exécutive pour mettre fin à l'abus de l'exemption de minimis. L'administration appelle également le Congrès à adopter cette année une législation visant à réformer en profondeur l'exemption de minimis afin de mieux protéger les consommateurs, les travailleurs et les entreprises américains.
Action de l'administration visant à réduire les volumes d'importation de minimis
Nouvelle réglementation visant à réduire les volumes de minimis et à renforcer l'application des règles commerciales : L'administration a l'intention de publier un avis de proposition de réglementation qui exclurait de l'exemption de minimis toutes les expéditions contenant des produits couverts par des droits de douane imposés en vertu des sections 201 ou 301 de la loi sur le commerce de 1974, ou de la section 232 de la loi sur l'expansion du commerce de 1962.
- Les droits de douane imposés au titre de l'article 301 couvrent actuellement environ 40 % des importations américaines, dont 70 % des importations de textiles et de vêtements en provenance de Chine. Certaines plateformes de commerce électronique et d'autres vendeurs étrangers contournent ces droits de douane en expédiant des articles de Chine aux États-Unis en invoquant l'exemption de minimis. Si le texte est finalisé, ces produits ne pourront plus bénéficier de l'exemption de minimis.
- Elle garantirait également que l'éligibilité à l'exemption de minimis pour les produits couverts par des mesures d'application des lois commerciales soit cohérente dans l'ensemble de la législation commerciale américaine. Les produits couverts par des ordonnances de droits antidumping ou compensateurs sont déjà exclus de l'éligibilité à l'exemption de minimis.
Mesures prises par l'administration pour protéger les consommateurs, les travailleurs et les entreprises des États-Unis
Nouvelle réglementation visant à améliorer la responsabilité et la mise en œuvre des expéditions de minimis : L'administration a l'intention de publier un avis de proposition de réglementation concernant l'entrée des envois de faible valeur qui proposera de renforcer les exigences en matière de collecte d'informations afin de promouvoir une plus grande visibilité des envois de minimis.
- Cette mesure réglementaire proposera d'exiger des données supplémentaires spécifiques pour les envois de minimis - notamment le numéro de classement tarifaire à 10 chiffres et la personne qui demande l'exemption de minimis - ce qui améliorera le ciblage des envois de minimis et facilitera le dédouanement accéléré des envois de minimis légaux.
- Les modifications réglementaires proposées préciseront également qui peut bénéficier de l'exemption administrative et exigeront des déclarants qu'ils identifient la personne au nom de laquelle l'exemption est demandée.
- Ces nouvelles exigences aideront le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) à protéger les consommateurs contre les marchandises qui ne répondent pas aux normes réglementaires de santé et de sécurité et à protéger les entreprises américaines contre la concurrence déloyale des marchandises importées qui, autrement, seraient soumises à des droits de douane ou à des restrictions d'entrée.
Règle finale visant à empêcher les expéditions de minimis de contourner les normes de sécurité : Le personnel de la Consumer Product Safety Commission (CPSC) a l'intention de proposer une règle finale exigeant que les importateurs de produits de consommation déposent des certificats de conformité (CoC) par voie électronique auprès du CBP et de la CPSC au moment de l'entrée, y compris pour les expéditions de minimis.
- Ce règlement renforcerait la capacité du CBP et de la CPSC à cibler les produits dangereux et à les empêcher d'entrer sur le marché américain, et contribuerait à empêcher les entreprises étrangères d'utiliser l'exemption de minimis pour contourner les exigences en matière d'essais et de certification en matière de protection des consommateurs.
Des réformes législatives globales sur la règle de minimis sont nécessaires pour protéger les consommateurs, les travailleurs et les entreprises des États-Unis
L'administration prend des mesures réglementaires importantes pour faire face à l'augmentation des importations de minimis qui mettent en danger les consommateurs, les travailleurs, les détaillants et les fabricants américains. Mais d'autres réformes globales de la règle de minimis sont nécessaires, et ces réformes requièrent l'action du Congrès. L'administration est prête à travailler avec le Congrès pour adopter une législation complète sur la réforme de la règle de minimis d'ici la fin de l'année. Les réformes clés que le Congrès devrait faire avancer sont les suivantes :
- L'exclusion de l'éligibilité de minimis des produits sensibles à l'importation. Le Congrès devrait agir pour exclure de l'exemption de minimis les produits sensibles à l'importation, y compris les produits textiles et d'habillement.
- L'exclusion de l'exemption de minimis des expéditions contenant des produits couverts par les sections 301, 201 ou 232 des mesures d'application commerciale. L'administration a l'intention de publier un avis de proposition de réglementation (Notice of Proposed Rulemaking) afin d'exclure les envois contenant des produits couverts par des actions de recours commercial au titre de la section 301, de la section 201 ou de la section 232, mais une action législative du Congrès visant à apporter ce changement statutaire permettrait de réaliser plus rapidement cette importante réforme.
- Adoption des réformes de minimis proposées précédemment dans la proposition « Detect and Defeat Counter-Fentanyl ». Ces réformes permettraient, entre autres, d'accroître la transparence et la responsabilité dans le cadre du programme de minimis en exigeant davantage de données de la part des expéditeurs, y compris le numéro de classement tarifaire du produit, et donneraient aux autorités frontalières les outils dont elles ont besoin pour suivre et cibler plus efficacement les millions d'expéditions qui entrent en prétendant à l'exemption de minimis. La proposition « Detect and Defeat Counter-Fentanyl » intègre de nombreuses idées bipartisanes avancées par les membres du Congrès et renforcera la capacité du CBP à détecter et à saisir les drogues illicites et les matières premières utilisées pour les fabriquer, et à tenir les trafiquants de drogue pour responsables de leurs actes.
Action de l'administration pour protéger les fabricants américains de textile et d'habillement
Les producteurs américains de textile et d'habillement jouent un rôle essentiel dans la base industrielle de défense des États-Unis et soutiennent des centaines de milliers d'emplois directs et indirects aux États-Unis. Les fabricants américains de textile et d'habillement sont confrontés à la concurrence déloyale de plusieurs géants du commerce électronique fondés en Chine, car ces entreprises profitent de l'exemption de minimis pour expédier d'énormes volumes de produits textiles et d'habillement aux consommateurs américains. Outre les réformes de minimis mentionnées ci-dessus, l'administration étudie d'autres mesures décisives pour soutenir les fabricants américains de textile et d'habillement et leurs travailleurs.
- Mesures prises par le pouvoir exécutif pour accroître les achats de certains produits textiles et vestimentaires : L'administration étudiera les moyens d'accroître les achats de certains produits textiles et vestimentaires dans toutes les agences, afin de s'assurer que l'argent des contribuables américains soutienne les emplois des contribuables américains dans le secteur du textile et de l'habillement.
- Renforcement de la lutte contre les importations de textile et d'habillement : l'administration continue de donner la priorité aux efforts de lutte contre les importations illicites de textile et d'habillement en ciblant davantage les petits colis, en menant des opérations spéciales conjointes, en augmentant les audits douaniers et les vérifications à l'étranger, et en élargissant la liste des entités visées par la loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours (UFLPA).
Source : Fiche d'information de l'administration Biden
Et vous ?
Pensez-vous que cette règlementation de l'administration Biden est crédible ou pertinente ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Voir aussi :
Les États-Unis vont augmenter de 100 % les droits de douane sur les semi-conducteurs chinois en 2025, pour protèger les 53 milliards de dollars consacrés à la loi CHIPS, mais la Chine promet des représailles
Les États-Unis interdisent l'antivirus Kaspersky en raison de problèmes de sécurité liés à la Russie. Le logiciel Kaspersky pourrait poser de graves risques pour les infrastructures critiques américaines
De la popularité à la controverse : les Américains sont de moins en moins favorables à l'interdiction de TikTok, malgré une loi promulguée par Joe Biden sous fond de sécurité nationale
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TikTok va contester sa vente forcée aux États-Unis devant un tribunal en invoquant des problèmes constitutionnels, la loi a été adoptée car les données des citoyens américains seraient exploitées par la Chine.
TikTok va contester la loi américaine imposant sa vente aux États-Unis devant un tribunal, la qualifiant d'inconstitutionnelle. ByteDance affirme que la loi viole la liberté d'expression et les droits du premier amendement. Les États-Unis affirment que TikTok envoie des données sensibles sur ses utilisateurs à la Chine, ce qui soulève des questions de sécurité nationale.
En Avril dernier, le président américain Joe Biden a signé le projet de loi qui oblige le chinois ByteDance à vendre TikTok à une entreprise américaine sous peine d'interdiction aux États-Unis. ByteDance dispose d'un délai initial de neuf mois pour trouver un accord, mais le président Joe Biden pourrait prolonger ce délai de trois mois s'il constate des progrès.
En réponse, le PDG de TikTok, Shou Chew, a appelé ses utilisateurs à agir pour soutenir l'application face aux législateurs américains qui cherchent à l'interdire. L'entreprise déposera un recours en justice pour bloquer la mesure. Les utilisateurs, quant à eux, paniquent à l'idée de perdre l'accès à l'application, une source de revenus potentielle.
Un récent rapport confirme que TikTok commencera à plaider sa cause devant un tribunal américain le 16 septembre au sujet de la loi visant à forcer la vente de l'application. Les avocats de ByteDance, la société chinoise à l'origine de TikTok, soutiennent que la législation est inconstitutionnelle. La réglementation a été adoptée à la suite de préoccupations selon lesquelles les données des citoyens américains étaient susceptibles d'être exploitées par le gouvernement chinois.
TikTok a démenti à plusieurs reprises ces allégations, les qualifiant de "désinformation de base". ByteDance a déposé un recours de 70 pages dans la semaine qui a suivi l'adoption du projet de loi par le Sénat, demandant à un tribunal américain d'examiner si la loi viole les droits constitutionnels des Américains.
Dans son recours, la plateforme a déclaré : "L'interdiction de TikTok est si manifestement inconstitutionnelle que même les promoteurs de la loi ont reconnu cette réalité et ont donc essayé par tous les moyens de présenter la loi non pas comme une interdiction, mais comme une simple réglementation de la propriété de TikTok."
L'entreprise a affirmé qu'en fermant l'application, le Congrès "contournerait le premier amendement en invoquant la sécurité nationale et en ordonnant à l'éditeur d'un journal ou d'un site web de vendre pour éviter d'être fermé". Ils ajoutent que cela serait "fondamentalement en contradiction avec l'engagement de la Constitution en faveur de la liberté d'expression et de la liberté individuelle".
Selon un rapport, le réseau vidéo des médias sociaux est utilisé par environ 170 millions d'Américains, un tiers des adultes américains utilisant la plateforme. Le recours fait valoir que TikTok serait contraint de fermer d'ici au 19 janvier 2025, "réduisant au silence les Américains qui utilisent la plateforme pour communiquer d'une manière qui ne peut être reproduite ailleurs".
En juillet, le ministère de la justice a affirmé que TikTok et ByteDance avaient collecté des données en vrac sur des sujets sensibles tels que l'avortement et le contrôle des armes à feu, et les avaient envoyées en Chine. Ces informations auraient été collectées au moyen d'un outil de communication interne appelé Lark. "Cela a eu pour conséquence que certaines données sensibles concernant des personnes américaines ont été contenues dans les canaux Lark et, par conséquent, stockées sur des serveurs chinois et accessibles aux employés de ByteDance situés en Chine", a ajouté le ministère de la justice.
Les appareils TikTok ont déjà été interdits sur les appareils gouvernementaux dans une poignée de pays en Europe et au Royaume-Uni. Une interdiction totale a été promulguée au Népal, en Somalie et en Inde, invoquant des problèmes de sécurité et une perturbation de "l'harmonie sociale".
Et vous ?
Quel est votre avis sur cette affaire ?
Voir aussi :
La France interdit TikTok sur son territoire de Nouvelle-Calédonie après que des manifestations indépendantistes ont dégénéré en violences, une mesure inédite dans les démocraties occidentales
Les efforts de TikTok pour cloisonner les données des utilisateurs américains n'ont porté que sur la « porte d'entrée », négligeant ainsi la porte dérobée qui reste grande ouverte, selon d'anciens employés
De la popularité à la controverse : les Américains sont de moins en moins favorables à l'interdiction de TikTok, malgré une loi promulguée par Joe Biden sous fond de sécurité nationale
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Les utilisateurs de TikTok ne s'inquiètent pas de l'obtention de leurs données par la Chine,
une enquête récente révèle que seulement 32 % sont en faveur d'une interdiction de TikTok
Une enquête récente révèle que seulement 32 % des Américains sont en faveur d'une interdiction de TikTok, un chiffre qui chute encore davantage parmi les utilisateurs de l'application. Beaucoup d'entre eux ne s'inquiètent pas de la transmission de leurs données à la Chine, estimant que le gouvernement américain a également accès à leurs informations personnelles. TikTok, qui a récemment reconnu avoir stocké certaines données d'utilisateurs américains en Chine, subit des pressions juridiques pour vendre ses opérations aux États-Unis, suite à une législation signée par Joe Biden. Malgré les préoccupations soulevées par les législateurs, l'application demeure populaire, certains utilisateurs privilégiant la commodité et le divertissement qu'elle procure. Cependant, cette popularité soulève des questions critiques sur la protection de la vie privée et la sécurité nationale, car le soutien public pour une interdiction continue de s'effriter, mettant en lumière un décalage entre les préoccupations politiques et les priorités des consommateurs.
TikTok est un service d'hébergement de vidéos de courte durée appartenant à la société Internet chinoise ByteDance. Depuis son lancement, TikTok est devenu l'une des plateformes de médias sociaux les plus populaires au monde, grâce à des algorithmes de recommandation plus performants que les autres applications pour mettre en relation les créateurs de contenu avec de nouveaux publics.
Selon une enquête menée par le Pew Research Center, seulement 32 % des Américains soutiennent une interdiction de TikTok, et ce chiffre descend à 39 % parmi les utilisateurs de l'application. Mila Jenkins, une productrice de télévision de 28 ans, partage cette ambivalence : bien qu'elle trouve la situation alarmante, elle considère que tous les gouvernements collectent des données de manière intrusive, comparant l'environnement numérique actuel à un Far West.
Ces résultats surviennent alors que l'avenir de TikTok aux États-Unis demeure flou. En avril, le président Joe Biden a promulgué une loi obligeant ByteDance, la société mère chinoise de TikTok, à vendre la plateforme, sous peine d'interdiction.
Récemment, le chef du renseignement de sécurité du Canada avertit que la Chine peut utiliser TikTok pour espionner les utilisateurs, a rapporté CBC News. "Ma réponse en tant que directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) est qu'il existe une stratégie très claire de la part du gouvernement chinois pour pouvoir obtenir des informations personnelles de n'importe qui dans le monde", a déclaré David Vigneault, directeur du SCRS.
« Ces affirmations ne sont pas étayées par des preuves, et le fait est que TikTok n'a jamais partagé de données d'utilisateurs canadiens avec le gouvernement chinois, et nous ne le ferions pas si on nous le demandait », a déclaré un porte-parole de TikTok en réponse.
Les réactions des utilisateurs indiquent qu'ils ne sont pas prêts à abandonner TikTok de sitôt. Beaucoup ont exprimé leur soutien à Chew, soulignant la pression qui pèse sur TikTok et ByteDance. Un commentaire se lit : « Je vous confie ma vie. » D'autres ont remercié la plateforme pour leur avoir permis de trouver "leur voix et leurs moyens de subsistance", ainsi que pour le sentiment de communauté qu'elle offre. Certains ont même partagé les connaissances acquises grâce à TikTok, comme des astuces et des conseils beauté.
Un internaute a même indiqué : « J'ai appris à changer les filtres à air de ma voiture et à faire une vidange. » Malgré la vidéo de Chew et l'indignation croissante, une interdiction immédiate de TikTok semble improbable. ByteDance a entre neuf et douze mois pour trouver un acquéreur américain, mais cela dépendra des décisions judiciaires à venir. Chew a déclaré que l'entreprise espère gagner un recours en justice pour bloquer la loi de Biden. TikTok compte plus de 170 millions d'utilisateurs actifs aux États-Unis.
« Soyez assurés que nous n'allons nulle part. Les faits et la Constitution sont de notre côté, et nous espérons l'emporter à nouveau », a affirmé Chew dans sa vidéo. La loi signée par Biden fixe une date limite de vente au 19 janvier, juste avant la fin de son mandat, bien qu'il puisse prolonger ce délai de trois mois si des progrès sont observés. Biden se présente à la réélection face à Donald Trump, et il est important de noter que les problèmes de TikTok ont débuté sous l'administration Trump, laissant planer un doute sur l'impact d'une éventuelle réélection.
ByteDance entretient une relation ambiguë avec le gouvernement chinois en matière de transparence
L'application TikTok suscite de vives inquiétudes concernant la protection des données de ses utilisateurs. En effet, en cas de demande du gouvernement chinois, TikTok serait contraint de partager ces informations sensibles. Malgré cette menace, une grande majorité des Américains semble peu préoccupée par cette éventualité. TikTok se vante de compter 170 millions d'utilisateurs mensuels aux États-Unis, un chiffre en constante augmentation. Cependant, la transparence concernant ses liens avec le gouvernement chinois reste floue. ByteDance, la société mère, est soumise à des lois chinoises qui pourraient l'obliger à transmettre des données si cela est exigé.
Malgré les dénégations de TikTok, des rapports ont fait état de données sensibles d'utilisateurs américains stockées en Chine, ce qui remet en question les assurances de l'entreprise sur la sécurité des informations. TikTok a été soumis à un examen minutieux pour des violations de la confidentialité, des problèmes de santé mentale, de la désinformation, et du contenu offensant.
En outre, son rôle pendant la guerre entre Israël et le Hamas a également soulevé des préoccupations. Des pays ont imposé des amendes, interdit, ou tenté de restreindre TikTok pour protéger les enfants et pour des raisons de sécurité nationale, en raison de la crainte que le gouvernement chinois puisse collecter des données sur les utilisateurs via ByteDance.
Récemment, le directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), David Vigneault, a averti que la Chine pourrait utiliser TikTok pour espionner les utilisateurs. Il a déclaré qu'il existe une stratégie claire de la part du gouvernement chinois pour obtenir des informations personnelles de quiconque dans le monde.
En réponse à ces préoccupations, un porte-parole de TikTok a affirmé que ces allégations n'étaient pas soutenues par des preuves, et a réitéré que l'entreprise n'avait jamais partagé de données d'utilisateurs canadiens avec le gouvernement chinois, et qu'elle ne le ferait pas.
En 2022, TikTok a confirmé que ses employés basés en Chine avaient accès aux données des utilisateurs, mais a précisé que cet accès nécessitait un processus d'approbation. L'entreprise a aussi réaffirmé qu'elle stockait les données des utilisateurs américains sur des serveurs Oracle, s'engageant à supprimer les données problématiques de ses systèmes en Chine. Cette déclaration a été faite suite à des rapports indiquant que des ingénieurs avaient eu accès aux données personnelles entre septembre 2021 et janvier 2022, suscitant des inquiétudes parmi des responsables, dont Brendan Carr de la Commission fédérale des communications (FCC).
Face à ces inquiétudes croissantes, le président Joe Biden a signé un projet de loi contraignant ByteDance à vendre ses activités américaines ou à faire face à une interdiction. ByteDance conteste cette législation, arguant qu'elle porte atteinte à la liberté d'expression, alors que des poursuites judiciaires sont en cours.
L'aveuglement volontaire se produit lorsque le divertissement sur TikTok occulte les enjeux de sécurité des données
Étonnamment, de nombreux utilisateurs restent indifférents aux implications de sécurité. Il est surprenant de constater que tant d'utilisateurs de TikTok semblent minimiser les préoccupations liées à la sécurité des données. Cela peut s'expliquer par une combinaison de facteurs, notamment l'attrait irrésistible du contenu divertissant et engageant de l'application, ainsi qu'un sentiment de désensibilisation face aux enjeux de la vie privée.
Beaucoup semblent croire que leurs données sont déjà compromises par d'autres plateformes, ce qui les amène à adopter une attitude fataliste. Cependant, cette indifférence pourrait avoir des conséquences à long terme, non seulement pour leur propre sécurité, mais aussi pour la façon dont les entreprises et les gouvernements gèrent les données personnelles. Jen Sengbe, 29 ans, estime qu'il n'y a pas de grande différence entre les gouvernements américain et chinois concernant l'accès à ses données. Pour d'autres, comme Reno Prezio, la perspective d'une surveillance ne les inquiète pas ; il se dit prêt à être espionné, affirmant n'avoir rien à cacher.
Cette attitude soulève des questions critiques sur la perception de la vie privée à l'ère numérique. Le confort et le divertissement offerts par TikTok semblent éclipser les préoccupations légitimes liées à la sécurité des données. Des responsables politiques de tous bords, bien qu'inquiets, peinent à convaincre le public du danger que représente l'application. Même des figures comme Donald Trump, qui prônaient l'interdiction de TikTok, ont modifié leur discours, illustrant l’ambivalence des préoccupations autour de la protection des données.
En fin de compte, cette indifférence des utilisateurs face à la surveillance pourrait avoir des conséquences graves, non seulement pour leur vie privée, mais aussi pour l'avenir des réglementations sur la protection des données. Les utilisateurs, en se concentrant sur le divertissement immédiat, semblent négliger le long terme, ce qui soulève une question essentielle : jusqu'où sommes-nous prêts à sacrifier notre sécurité pour notre plaisir ?
Source : Pew Research Center
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