Je ne crois pas, il me semble que dès le début ils ont dit "Nous avons un problème avec TikTok, mais si cette application appartenait à une entreprise US, il n'y aurait plus aucun problème".
Le pouvoir US cherche à abrutir sa population, parce que pendant que les gens sont sur Instagram ou YouTube, ils ne sont pas en train de réfléchir à ce que fait le gouvernement.
Je suis d'accord (pour ça que j'avais liké ton messages à l'époque d'ailleurs) ; je dit ça de manière ironique car certaines personnes semblent ne pas comprendre même avec l'information sous les yeux...
Pour le coup la Chine aussi avec TikTok. C'est à celui qui abrutira le plus les populations. Le seul truc c'est que la Chine fait différemment avec sa propre population (mais c'est juste un autre type d'abrutissement).[Le pouvoir US cherche à abrutir sa population, parce que pendant que les gens sont sur Instagram ou YouTube, ils ne sont pas en train de réfléchir à ce que fait le gouvernement.
Il parait qu'en Chine c'est différent.
L'algorithme est probablement paramétré différemment.
Le contenu mis en avant est plus constructif, ce n'est pas des danses stupides, des pranks, des bêtises, c'est des jeunes qui respectent leur famille, qui maitrisent des instruments, etc.
Ça donne un meilleur exemple.
Et la France mais je ne suis pas sûr qu'ils fassent exprès, ce qui m'inquiète d'autant plus.
Ok les US abrutissent leur population, la Chine leur lave le cerveau en ne présentant que le monde parfait qu'est (censé être) la Chine.
On a idiocracy en face de la dystopie moyenne.
Aucune des deux ne me réjoui vraiment. (Et je ne sais pas quelle oeuvre nous représente mais elle ne me réjoui pas beaucoup plus)
TikTok condamné à une amende de 345 millions d'euros pour avoir enfreint la législation européenne sur les données concernant les comptes d'enfants
L'autorité irlandaise de surveillance des données, qui supervise TikTok dans toute l'UE, affirme que l'application a enfreint plusieurs exigences du RGPD.
TikTok a été sanctionnée à hauteur de 345 millions d'euros (296 millions de livres sterling) pour avoir enfreint la législation européenne en matière de protection des données dans le cadre de la gestion des comptes d'enfants, notamment en ne préservant pas la confidentialité des informations relatives aux utilisateurs mineurs.
L'organisme irlandais de protection des données, qui supervise TikTok dans l'ensemble de l'UE, a déclaré que l'application vidéo chinoise avait enfreint plusieurs exigences du RGPD.
Il a constaté que TikTok avait enfreint le RGPD en rendant les comptes des enfants utilisateurs publics par défaut, en ne fournissant pas d'informations transparentes aux enfants utilisateurs, en permettant à un adulte d'accéder au compte d'un enfant dans le paramètre "couplage familial" pour permettre l'envoi de messages directs aux enfants de plus de 16 ans, et en ne prenant pas suffisamment en compte les risques posés aux enfants de moins de 13 ans sur la plateforme lorsqu'ils sont placés dans un paramètre public.
Selon la Commission irlandaise de protection des données (DPC), les utilisateurs âgés de 13 à 17 ans ont été guidés tout au long de la procédure d'inscription de telle sorte que leurs comptes étaient paramétrés en mode public par défaut, ce qui signifie que n'importe qui peut accéder au contenu d'un compte ou le commenter. Elle a également découvert que la méthode de "jumelage familial", qui permet à un adulte de modifier les paramètres du compte d'un enfant, ne vérifiait pas si l'adulte "jumelé" avec l'enfant utilisateur était un parent ou un tuteur.
La semaine dernière, la Commission a infligé une amende de 405 millions d'euros (402 millions de dollars) au propriétaire d'Instagram, Meta Platforms Inc. 405 millions d'euros (402 millions de dollars) dans le cadre d'une enquête de longue haleine, pour avoir prétendument mal traité les données relatives aux mineurs qui gèrent des comptes professionnels, ce qui expose davantage leurs données personnelles que s'ils géraient un compte personnel.
Meta a réagi en faisant valoir que la décision était liée à d'anciens paramètres qu'elle avait mis à jour il y a plus d'un an et qu'elle avait l'intention de faire appel de l'amende et de son montant.
Le CPD a décidé que TikTok, dont l'âge minimum des utilisateurs est fixé à 13 ans, n'avait pas suffisamment pris en compte le risque encouru par les utilisateurs mineurs qui accédaient à la plateforme. Il a déclaré que le paramètre public par défaut permettait à n'importe qui de "voir le contenu des médias sociaux publié par ces utilisateurs".
Pour les moins de 17 ans, les fonctions Duet et Stitch, qui permettent aux utilisateurs de fusionner leur contenu avec celui d'autres TikTokers, étaient également activées par défaut. Cependant, le DPC a déterminé que ses techniques de validation de l'âge des utilisateurs n'enfreignaient pas le GDPR.
TikTok a déclaré qu'elle n'était pas d'accord "avec la décision, en particulier avec le niveau de l'amende imposée. Les critiques du DPC portent sur des fonctionnalités et des paramètres qui étaient en place il y a trois ans et que nous avons modifiés bien avant le début de l'enquête, comme le fait de rendre tous les comptes de moins de 16 ans privés par défaut."
Le CPD a également reconnu qu'il avait été annulé sur plusieurs points de son jugement par le Comité européen de la protection des données, un groupe composé d'autorités chargées de la protection des données et de la vie privée des États membres de l'UE. Cela signifie qu'il devait contenir une conclusion suggérée par l'autorité allemande selon laquelle l'utilisation de "schémas sombres" - terme désignant les conceptions trompeuses de sites web et d'applications qui poussent les utilisateurs à adopter des comportements ou à faire des choix spécifiques - violait un règlement du GDPR sur le traitement équitable des données à caractère personnel.
Source : Commission irlandaise de protection des données (DPC)
Et vous ?
Quel est votre avis sur la situation ?
Comment renforcez-vous la protection des données de vos enfants sur les réseaux tels que TikTok ?
Voir aussi :
TikTok risque une amende de l'UE pour le traitement des données des enfants, suite à une décision prise par le Comité européen de la protection des données
Le Montana adopte une loi pour interdire TikTok. L'application porte plainte pour la bloquer, estimant que cette loi est inconstitutionnelle
TikTok a stocké les données financières de créateurs et d'entreprises américaines de premier plan en Chine, indique un nouveau rapport de Forbes
Guard Act : après avoir échoué à interdire l'usage de TikTok, les législateurs américains planchent sur un nouveau projet de loi
leur octroyant plus de pouvoir pour cibler TikTok et d'autres applications étrangères
TikTok, l’application de partage de vidéos de courte durée appartenant à la Chine, fait face à une nouvelle menace aux États-Unis. Après avoir échoué à interdire l’application dans l'usage public pour des raisons de sécurité nationale, les législateurs américains tentent de la réglementer par une nouvelle loi qui leur donnerait plus de pouvoir pour bloquer et interdire les transactions avec TikTok et d’autres applications étrangères.
TikTok, l'application de partage de vidéos courtes développée par la société chinoise ByteDance, n'a pas su convaincre les législateurs américains qu'elle répond à leurs préoccupations en matière de sécurité nationale. Une enquête interne de ByteDance publiée en décembre a révélé que certains de ses employés ont utilisé TikTok pour surveiller plusieurs journalistes qui ont fait des reportages sur la société chinoise. Cette révélation fait suite à un rapport antérieur qui a révélé que des comptes TikTok gérés par le gouvernement chinois ont attaqué des politiciens américains avant les élections de mi-mandat, tout en poussant des questions sociales qui divisent.
Forbes a déclaré que des journalistes de sa publication faisaient partie de cette campagne de surveillance secrète. Une journaliste de Buzzfeed et la journaliste britannique du Financial Times, Cristina Criddle, auraient également été surveillées. Les employés de ByteDance auraient accédé aux comptes TikTok des journalistes pour obtenir des données IP et utilisateur. Ils cherchaient à vérifier s'il y avait un lien entre les employés de ByteDance soupçonnés de fuite et les journalistes. ByteDance aurait également confirmé que ces tactiques étaient devenues si larges que les employés surveillaient également les données de certains associés des journalistes.
Ce rapport a exacerbé davantage les craintes des autorités américaines. Parallèlement à ces révélations, la loi "No TikTok on Government Devices Act", parrainée par le sénateur Josh Hawley (R-Mo.), a été adoptée en fin d'année. La loi a été incluse dans le projet de loi de financement du gouvernement pour l'exercice 2023, d'un montant de 1 700 milliards de dollars, approuvé par le Sénat et vendredi par la Chambre des représentants des États-Unis. En vertu de la loi, TikTok est interdit sur les appareils gouvernementaux.
« Nous sommes déçus que le Congrès ait décidé d'interdire TikTok sur les appareils gouvernementaux - un geste politique qui ne fera rien pour faire avancer les intérêts de sécurité nationale - plutôt que d'encourager l'administration à conclure son examen de sécurité nationale », a déclaré un porte-parole de TikTok à la suite de la publication du texte de l'accord. L'interdiction proposée s'ajoute à la décision de plusieurs États d'interdire TikTok sur les appareils fournis par le gouvernement, dont l'Arkansas, la Virginie-Occidentale, la Louisiane, le New Hampshire, l'Idaho, la Géorgie, le Dakota du Nord, l'Iowa, l'Alabama, la Virginie, l'Utah et l'Oklahoma.
Le Texas, le Dakota du Sud, le Maryland, le Nebraska, la Floride et le Tennessee ont également adopté des règlements de ce type.
Malgré la carte de la « menace nationale », la pilule a du mal à passer auprès du public
En mars, un groupe bipartisan de sénateurs américains a présenté un projet de loi qui donnerait à l'administration du président Joe Biden le pouvoir d'interdire TikTok et d'autres technologies étrangères considérées comme des menaces pour la sécurité nationale.
La RESTRICT Act donnerait au secrétaire au commerce, Gina Raimondo, le pouvoir « d'identifier, de dissuader, de perturber, d'empêcher, d'interdire et d'atténuer les transactions » de technologies étrangères. La législation s'appliquerait aux technologies provenant de Chine, de Russie, de Corée du Nord, d'Iran, du Venezuela et de Cuba.
TikTok, qui appartient à la société chinoise Bytedance, n'est pas explicitement mentionnée dans le projet de loi, bien que l'application se soit retrouvée dans le collimateur des responsables politiques américains.
« Aujourd'hui, la menace dont tout le monde parle est TikTok et la façon dont elle pourrait permettre la surveillance par le Parti communiste chinois ou faciliter la diffusion de campagnes d'influence malveillantes aux États-Unis », a déclaré le sénateur Mark Warner à cette période.
La Maison-Blanche a déclaré que le président Joe Biden signerait le projet de loi s'il était adopté par le Congrès. C'était alors la première fois que son administration se prononce sur la question de TikTok.
Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que la RESTRICT Act permettrait aux États-Unis « d'empêcher certains gouvernements étrangers d'exploiter des services technologiques » considérés comme des risques pour la sécurité nationale.
Pourtant, rendu en automne, peu de choses ont changé. L’examen de l’application par Biden en matière de sécurité nationale est toujours gelé par des problèmes juridiques et le principal projet de loi TikTok du Congrès, la RESTRICT Act, ne parvient pas à avancer dans les rouages de l'adoption malgré le soutien des hauts membres des deux partis. Dans un effort pour sortir de l’impasse, l’administration apporte désormais son soutien à une législation alternative qui n’a pas encore été publiée.
Cette impasse met en évidence un dilemme fondamental pour Biden concernant la Chine : dans quelle mesure séparer les États-Unis des entreprises technologiques chinoises qui sont profondément liées au mode de vie américain mais qui sont probablement sous le contrôle d’un gouvernement de plus en plus autoritaire et antagoniste. Le débat sur TikTok s'infiltre désormais dans la campagne présidentielle, l'ancienne gouverneure de Caroline du Sud Nikki Haley se moquant de son rival Vivek Ramaswamy sur la scène du débat le mois dernier à propos de son soutien à l'application.
« C'est une question difficile pour n'importe quelle administration car il existe de réels risques pour la sécurité nationale associés à TikTok, mais c'est aussi une application que 150 millions d'Américains utilisent », a déclaré Peter Harrell, qui a siégé au Conseil de sécurité nationale de Biden jusqu'à l'automne dernier. « Les outils juridiques dont dispose actuellement l’administration pour faire face aux menaces à la sécurité sont assez limités et franchement inadaptés pour faire face à la menace. C’est pourquoi vous voyez la nécessité d’une nouvelle législation ».
Vient alors la Guard Act
Malgré le tollé, TikTok est à peine apparu au Capitole ces derniers mois. Il a fallu attendre que Gina Raimondo, la secrétaire au Commerce, se rende au Sénat mercredi dernier. Là, elle a annoncé son soutien à un nouveau projet de loi rédigé par la présidente du comité du commerce, Maria Cantwell (démocrate de Washington) : la Guard Act. L’espoir est que la législation, encore inédite, donnera à son agence un pouvoir plus large pour interdire TikTok et d’autres applications basées à l’étranger, sans les préoccupations du premier amendement qui ont bloqué la RESTRICT Act.
« Je suis très favorable à la proposition de la Guard Act », a déclaré Raimondo, affirmant qu'elle donnerait à son agence « un ensemble d'outils statutaires pour avoir une approche globale de ces applications ».
La déclaration de Raimondo était un aveu de l’impasse du problème de TikTok. Depuis plus d’un an, l’administration a mené un examen de l’application en matière de sécurité nationale au sein du Comité des investissements étrangers aux États-Unis, qui comprend des représentants des agences de sécurité nationale et économiques.
Cet examen a échoué lorsque des responsables de la défense, qui souhaitaient une interdiction pure et simple de l’application, se sont opposés aux responsables économiques qui soutenaient un compromis avec TikTok. Ce processus reste gelé en raison des craintes juridiques selon lesquelles toute interdiction potentielle se heurterait à de lourdes difficultés juridiques en raison d’une loi fédérale vieille de 30 ans protégeant le « matériel d’information » des nations « adverses ».
Consciente de ces problèmes, l’administration s’est tournée vers le Congrès plus tôt cette année, approuvant publiquement la loi RESTRICT, un projet de loi qui donnerait au pouvoir exécutif des pouvoirs plus étendus pour réglementer ou interdire non seulement TikTok, mais un éventail d’applications étrangères.
Cette législation semblait initialement prometteuse. Rédigé par le leader démocrate de la commission sénatoriale du renseignement, Mark Warner, elle a attiré le soutien du numéro 2 républicain du Sénat, John Thune, et d'un groupe bipartisan de 10 autres sénateurs.
Mais elle s’est vite heurtée à des vents contraires. L’ACLU et d’autres groupes de défense de la liberté d’expression se sont fermement opposés au projet de loi, affirmant qu’il était rédigé de manière si large que même les utilisateurs individuels de TikTok pourraient faire l’objet de poursuites pénales s’ils violaient une interdiction potentielle. Suite à un déferlement de réactions s'opposant à cette proposition de loi (dont certaines ironiquement sur TikTok), Warner a fait marche arrière, affirmant que cela n’avait jamais été destiné à frapper les utilisateurs quotidiens de l’application.
Source : Guard Act
Et vous ?
Que pensez-vous de la nouvelle loi Guard Act qui vise à réglementer TikTok et d’autres applications étrangères ? Est-elle nécessaire et efficace pour protéger la sécurité nationale des États-Unis ?
Quels sont les risques potentiels liés à l’utilisation de TikTok par des millions d’Américains ? Pensez-vous que TikTok respecte la vie privée et les données de ses utilisateurs ?
Quelle est votre opinion sur l’interdiction de TikTok au niveau des États ? Est-ce une mesure proportionnée ou excessive ? Est-ce conforme au premier amendement qui garantit la liberté d’expression ?
Comment voyez-vous l’avenir de TikTok aux États-Unis ? Pensez-vous que l’application survivra aux pressions politiques et juridiques ? Quelles sont les alternatives possibles à TikTok ?
L'Utah poursuit TikTok, alléguant que l'entreprise incite les enfants à adopter des habitudes addictives et destructrices sur les médias sociaux
L'Utah est devenu le dernier État à intenter une action en justice contre TikTok, affirmant que l'entreprise "appâte" les enfants et les pousse à adopter des habitudes addictives et malsaines sur les médias sociaux.
TikTok incite les enfants à utiliser les médias sociaux pendant des heures, présente de manière erronée la sécurité de l'application et se présente de manière trompeuse comme étant indépendante de sa société mère chinoise, ByteDance, affirme l'Utah dans son action en justice.
"Nous ne resterons pas les bras croisés alors que ces entreprises ne prennent pas de mesures adéquates et significatives pour protéger nos enfants. Nous tiendrons les entreprises de médias sociaux responsables par tous les moyens nécessaires", a déclaré le gouverneur républicain Spencer Cox lors d'une conférence de presse annonçant l'action en justice, qui a été intentée devant le tribunal de l'État à Salt Lake City.
L'Arkansas et l'Indiana ont intenté des actions similaires alors que la Cour suprême des États-Unis s'apprête à décider si les tentatives des États de réglementer les plateformes de médias sociaux telles que Facebook, X et TikTok sont contraires à la Constitution.
L'action en justice intentée par l'Utah fait état de problèmes de santé publique. Des recherches ont montré que les enfants qui passent plus de trois heures par jour sur les médias sociaux doublent leur risque de mauvaise santé mentale, notamment d'anxiété et de dépression.
"TikTok a conçu et utilise des algorithmes qui alimentent les enfants à la cuillère avec un contenu infini et hautement personnalisé dont nos enfants ont du mal à se détacher. TikTok a conçu ces fonctions pour imiter une machine à sous cruelle qui capte l'attention des enfants et ne les lâche plus", a déclaré Sean Reyes, procureur général de l'Utah, lors de la conférence de presse.
L'action en justice vise à obliger TikTok à modifier son "comportement destructeur" tout en imposant des amendes et des pénalités pour financer les efforts d'éducation et réparer les dommages causés aux enfants de l'Utah, a déclaré M. Reyes.
"TikTok dispose de protections de pointe pour les jeunes, notamment une limite de temps automatique de 60 minutes pour les utilisateurs de moins de 18 ans et des contrôles parentaux pour les comptes d'adolescents. Nous continuerons à travailler pour assurer la sécurité de notre communauté en relevant les défis qui se posent à l'ensemble du secteur", a déclaré Alex Haurek, porte-parole de TikTok, dans un communiqué envoyé par courriel.
L'Utah est devenu en début d'année le premier État à adopter des lois visant à limiter l'utilisation par les enfants et les adolescents d'applications de médias sociaux telles que TikTok. Ces lois devraient entrer en vigueur l'année prochaine.
Elles imposeront un couvre-feu numérique aux personnes de moins de 18 ans, exigeront que les mineurs obtiennent le consentement de leurs parents pour s'inscrire à des applications de médias sociaux et obligeront les entreprises à vérifier l'âge de tous leurs utilisateurs dans l'Utah.
Elles obligent également les entreprises technologiques à donner aux parents l'accès aux comptes et aux messages privés de leurs enfants, ce qui suscite l'inquiétude de certains défenseurs de l'enfance, qui craignent que cela ne nuise davantage à la santé mentale des enfants. Selon eux, le fait de priver les enfants de leur vie privée pourrait être préjudiciable aux enfants LGBTQ+ dont les parents n'acceptent pas leur identité.
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Selon vous, les allégations portées à l'encontre TikTok sont-elles pertinentes et justifiées ?
Voir aussi
TikTok sous pression: les autorités US exigent des pouvoirs de surveillance sans précédent sur l'application, des demandes qui ressemblent aux critiques formulées contre les responsables chinois
Guard Act : après avoir échoué à interdire l'usage de TikTok, les législateurs américains planchent sur un nouveau projet de loi leur octroyant plus de pouvoir pour cibler TikTok et d'autres apps
TikTok est poursuivi pour la mort de deux jeunes filles. Son algorithme les a exposé aux vidéos virales du "blackout challenge" qu'elles ont tenté de reproduire dans l'espoir de devenir célèbres
c'est un réseau dangereux qui lobotomise le cerveau de la jeunesse il devrait subir beaucoup plus de controle !
Les feuilletons, les séries, les films... de l'oncle Sam ils ne lobotomisent pas aussi ?
Et face de bouc et x ça rend con aussi, même combat
C'est en grande partie du protectionnisme déguisé, comme ils avaient interdis les Airbus au début soit disant trop lourds et trop bruyants, alors que c'était faux, c'était juste pour faire plaisir à Boeing.
Le libéralisme économique pour eux c'est juste pour enfoncer les marchés étrangers et pas pour que les autres vendent chez eux.
Mais c'est pareil avec YouTube, Instagram, Twitter, etc.
Non mais là c'est pas tout à fait pareil.
Là c'est du contenu court et c'est très addictif. (le système de "shorts" existe sur YouTube, Instagram, etc)
Il doit y avoir une histoire de récompense, de dopamine, etc.
Par conséquent certains peuvent rester des heures à regarder des toutes petites vidéos.
Les algorithmes de YouTube, Instagram, Twitter, ne sont pas mieux.
Là ça va, ils en citent plusieurs :
C'est bien de visez plusieurs plateformes de médias sociaux, ça servirait à rien de n'attaquer que TikTok. (ce serait trop évident que la vraie cible c'est la Chine)
Des critiques accusent TikTok d'avoir un parti pris anti-israélien et renouvellent leur appel à interdire l'application aux États-Unis
mais d'autres dénoncent une tentative de censurer le discours
Une nouvelle campagne aux États-Unis appelle le gouvernement fédéral à bannir TikTok pour avoir favorisé une large visibilité des contenus anti-israéliens sur sa plateforme dans le cadre du conflit opposant l'État hébreu au groupe Hamas. Des membres du Congrès, des militants conservateurs et de riches investisseurs en technologie soutiennent cette campagne, arguant que les agissements de TikTok affaiblissent le soutien à Israël parmi les jeunes Américains. Mais sur la toile, beaucoup dénoncent cet argument, affirmant qu'il s'agit d'une tentative de contrôler et de censurer le discours. Certains dépeignent même un avenir dystopique pour la liberté d'expression.
TikTok fait face à des critiques qui appellent son bannissement aux États-Unis
Selon certains observateurs, il existe des signes révélateurs de la quantité disproportionnée de contenus anti-israéliens sur TikTok par rapport aux vidéos en faveur des Palestiniens. Par exemple, le premier résultat de la recherche "stand with Palestine" aurait été visionné près de 3 milliards de fois au 26 octobre, tandis que le premier résultat de la recherche "stand with Israel" aurait été visionné un peu plus de 200 millions de fois. En outre, d'autres données pour les États-Unis montreraient qu'il y a environ deux fois plus de messages utilisant le hashtag #StandwithPalestine que de messages avec #StandwithIsrael au cours des deux dernières semaines.
Ces tendances ont inquiété des législateurs et des responsables du parti républicain, dont certains, comme la sénatrice Marsha Blackburn (R-Tenn.), le sénateur Marco Rubio (R-Fla.) et le représentant Mike Gallagher (R-Wis.), ont appelé à une interdiction nationale de TikTok, craignant que l'application ne serve d'outil d'espionnage et de propagande pour le parti communiste chinois (PCC). Ils affirment que TikTok utilise son influence afin de promouvoir des contenus propalestiniens et contraires aux intérêts de la politique étrangère des États-Unis. Les allégations concernant la promotion par TikTok de contenus propalestiniens semblent toutefois anecdotiques.Because the TikTok narrative is now so anti-Israel, the engagement flywheel encourages creators to support that narrative because it’s getting the most attention and creating anti-Israel content helps them increase their following.
— Jeff Morris Jr. (@jmj) October 26, 2023
Elles sont apparues sur la plateforme de médias sociaux X, dans des déclarations aux médias et sur des médias conservateurs tels que Fox News. Blackburn a déclaré qu'il ne serait pas surprenant que TikTok, qui appartient à des Chinois, diffuse des contenus pro-Hamas afin de servir l'agenda de la Chine, qui s'aligne de plus en plus sur les intérêts de pays rivaux tels que la Russie et l'Iran. « Le PCC a tout intérêt à déstabiliser le Moyen-Orient et à pousser les États-Unis à réinjecter davantage de personnel dans la région. Les États-Unis doivent interdire cette application qui vole et espionne les utilisateurs américains », a déclaré la sénatrice Blackburn.
Les appels renouvelés en faveur d'une interdiction ont pris leur essor après que Jeff Morris Jr, investisseur en capital-risque dans le secteur de la technologie et ancien cadre de l'application de rencontres Tinder, a écrit une série de messages sur X (ex-Twitter) la semaine dernière. Dans son fil de discussion viral, Morris a parlé d'une "guerre TikTok" dans laquelle les lycéens et les étudiants reçoivent des "infox" sur le Hamas et Israël. Les informations sur la guerre entre Israël et le Hamas sont en effet devenues très controversées et polarisées sur les médias sociaux, y compris sur TikTok. Mardi, son fil de discussion avait fait plus de 9 millions de vues.
« Lorsque je me suis engagé dans un message sur TikTok soutenant des opinions opposées, tout mon flux est devenu agressivement anti-israélien. Israël est en train de perdre la guerre TikTok, et de loin », a écrit Morris. Son expérience s'inscrit dans la lignée des rapports sur le fonctionnement de l'algorithme de TikTok, qui a suscité la controverse : le fait de s'intéresser à un sujet signale à TikTok qu'un contenu similaire devrait être proposé à l'utilisateur. Le bras de fer entre TikTok et les autorités américaines est entré dans une phase d'accalmie dernièrement, mais le conflit au Moyen-Orient pourrait le replacer sous l'application sous le feu des projeteurs.
TikTok affirme que les allégations des critiques sur sa partialité sont infondées
« Nous avons vu TikTok utilisé pour minimiser le génocide des Ouïghours, le statut de Taïwan et maintenant le terrorisme du Hamas. C'est une preuve supplémentaire que l'application doit être interdite et traitée pour ce qu'elle est : de la propagande étrangère », a déclaré le sénateur Rubio. Lors d'une audition en mars, il a demandé au directeur du FBI, Christopher Wray, si la Chine pouvait utiliser TikTok pour alimenter des récits visant à attiser les divisions aux États-Unis. À l'époque, Wray avait reconnu que c'était non seulement possible, mais que "le FBI n'était pas sûr de voir beaucoup de signes extérieurs de cette utilisation, si elle avait lieu".
Mais en fin de compte, la performance perçue du contenu propalestinien sur la plateforme dépend de la manière dont on analyse les données de TikTok. Les tendances historiques au niveau international montrent un plus grand intérêt pour le hashtag populaire "#standwithpalestine" que "#standwithisrael". Selon certains rapports, si l'on examine les données relatives aux hashtags aux États-Unis au cours des 30 derniers jours, on constate que les contenus pro-israéliens sur la plateforme ont obtenu des résultats équivalents, voire supérieurs, à ceux de certains contenus propalestiniens. TikTok a déclaré que les allégations de partialité étaient sans fondement.
La démographie des jeunes utilisateurs de TikTok pourrait être un autre facteur de disparité. Morris a cité un sondage de l'université d'Harvard montrant que 51 % des Américains âgés de 18 à 24 ans estimaient que le Hamas était justifié de mener des attaques terroristes qui ont tué plus de 1 200 civils israéliens. En outre, un récent sondage Reuters a révélé que 20 % des personnes âgées de 18 à 24 ans consultent TikTok pour s'informer, soit une hausse de 5 % par rapport à l'année dernière. La confiance du public dans les organes d'information traditionnels aurait diminué dans le même temps. Une situation jugée alarmiste par les critiques républicains.
Mais d'autres ont fait remarquer que l'antisémitisme est un problème de longue date sur la plateforme. Bien avant l'attaque du Hamas, les dirigeants israéliens avaient averti TikTok qu'il diffusait de la propagande anti-israélienne. D'autres personnes affirment aussi que TikTok a simplement supprimé leurs vidéos montrant la brutalité des terroristes du Hamas. Au début du mois, l'UE a demandé à TikTok et au géant des médias sociaux Meta de fournir des détails sur leurs efforts pour lutter contre les infox et les discours de haine liés à la guerre entre Israël et le Hamas. L'UE a également interpelé les entreprises sur la gestion du conflit au Moyen-Orient.
Le commissaire européen Thierry Breton a envoyé une lettre au PDG de Meta, Mark Zuckerberg, pour lui demander d'être "vigilant" à l'approche des prochaines élections et de supprimer la désinformation sur les plateformes de son entreprise pendant le conflit entre Israël et le Hamas. Thierry Breton a déclaré que l'UE avait constaté une augmentation des contenus illégaux et de la désinformation sur "certaines plateformes" à la suite de l'attaque du Hamas contre Israël. Meta possède des plateformes populaires comme Instagram et Facebook, ainsi que Threads. Cependant, les groupes de défense de la liberté d'expression ont dénoncé la lettre de Breton.
D'autres dénoncent en revanche des tentatives de contrôler et de censurer le discours
TikTok a également fait l'objet de critiques dans le sens opposé, à savoir qu'il a été trop sévère en supprimant certains contenus propalestiniens. La semaine dernière, le gouvernement de Malaisie, un pays asiatique majoritairement musulman, a annoncé qu'il pourrait prendre des mesures contre TikTok et Meta pour avoir bloqué de tels messages, une allégation que les deux sociétés ont démentie. Edward Ahmed Mitchell, directeur adjoint du Conseil des relations américano-islamiques, a déclaré que les appels à l'interdiction de TikTok en réponse au conflit actuel visaient davantage à faire taire les voix propalestiniennes qu'à assurer la sécurité nationale.
« TikTok a de nombreux problèmes en raison de ses relations avec le gouvernement chinois, mais autoriser les discours sur les droits de l'homme des Palestiniens n'est pas l'un de ces problèmes. Certaines voix politiques aiment la liberté d'expression et détestent la culture de l'annulation, jusqu'à ce qu'elles entendent un discours qu'elles n'aiment pas et qu'elles veuillent l'annuler - en particulier lorsque ce discours porte sur les droits de l'homme des Palestiniens », a déclaré Mitchell. Sur la toile, les commentaires dénoncent également la position des critiques républicains qui consiste à censurer les discours qu'on n’aime pas sous fond de désinformation.
« Vous n'avez plus le droit d'avoir une opinion divergente, vous n'avez plus le droit de penser de manière critique ? Quel genre de dystopie essaient-ils de construire ici ? Je pense que c'est celle où vous vous taisez, faites ce qu'on vous dit, n'écoutez pas les autres et répétez ce que le gouvernement veut que vous fassiez. Cela vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir. Politique étrangère des États-Unis = pro-Israël. Toutes les entreprises américaines se conforment à la loi et Tiktok se distingue par le fait qu'elle vous montre les contenus des deux camps. L'Occident est devenu la risée des régimes qu'il considère comme dictatoriaux », a écrit un critique.
« C'est de la censure absolue que de diffuser de la propagande unilatérale sans critique. C'est pour la même raison qu'ils essaient d'interdire TikTok. Nous sommes face à nos propres contradictions et nous refusons d'ouvrir les yeux pour les affronter. L'Amérique n'essaie même plus de prétendre qu'elle est une démocratie luttant pour la liberté et la justice pour tous. Tout cet acharnement doit être dû au fait qu'il n'est pas possible d'imposer un récit spécifique sur Tiktok comme sur d'autres réseaux sociaux. Quelles leçons auront encore à donner aux autres lorsqu'ils répéteront les mêmes actes ? Allons-nous les condamner et les sanctionner ? », a écrit un autre.
TikTok, qui a émergé vers fin 2016, est une application de médias sociaux détenue par le géant chinois de technologie ByteDance. L'application a connu une ascension fulgurante et est devenue l'une des plateformes de médias les plus populaires au monde, tenant tête à Facebook et YouTube. Mais dès le départ, son appartenance à la Chine n'a pas joué en sa faveur. Des inquiétudes selon lesquelles l'application pourrait avoir des comptes à rendre au gouvernement chinois sont rapidement devenues un sujet de débat intense dans plusieurs capitales occidentales. Cette situation constituerait une menace pour les données personnelles des utilisateurs occidentaux.
Aux États-Unis, les relations entre TikTok et les autorités se sont tendues au cours de l'année 2020 après que des rapports ont fait état de l'accès incontrôlé des ingénieurs chinois de ByteDance aux données des utilisateurs américains. Les campagnes appelant à l'interdiction de l'application sur le plan national se sont multipliées depuis lors, plusieurs dizaines d'États, universités, écoles et entreprises américains ayant déjà interdit l'application sur certains types d'équipements. Par ailleurs, plusieurs propositions de loi ont été faites en vue de donner les outils nécessaires au gouvernement fédéral américain pour bannir l'application de médias sociaux.
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des allégations sur le parti pris propalestinien de TikTok ?
Ces allégations sont-elles fondées ? Justifient-elles les appels à l'interdiction de TikTok ?
Cela s'apparente-t-il à une censure ou à une tentative visant à contrôler le discours en ligne ?
Que pensez-vous de la demande du commissaire européen Thierry Breton à Meta et X ?
Voir aussi
L'Europe donne 24 heures à Mark Zuckerberg pour réagir à la désinformation sur le conflit entre Israël et le Hamas et à la désinformation électorale
L'Europe donne 24 heures au PDG de TikTok pour réagir à la désinformation sur la guerre Israël-Hamas, une demande similaire a également été envoyée à Elon Musk et Mark Zuckerberg
Une étude montre que la désinformation se propage six fois plus vite sur Facebook qu'il y a un an, la société aurait tenté de nuire à l'étude en bannissant les chercheurs de la plateforme
L'algorithme te propose ce qu'il pense que tu veux.
La majorité des utilisateurs de TikTok doit penser que ce que subit le peuple palestinien n'est pas justifié et qu'israel exagère.
Ils passent plus de temps à regarder du contenu pro palestinien, par conséquent on leur propose moins de contenu pro israélien.
Ils sont frustrés car ils n'ont pas le contrôle de cette plateforme.
Les médias mainstream diffusent tous la même propagande, ce n'est plus le cas pour Twitter par exemple. (En 2020 l'algorithme de Twitter était clairement anti Trump, en 2024 il devrait être plus neutre)
C'est bizarre comme question "Est-ce que vous trouvez justifiez que le Hamas mene des attaques terroristes ?".
J'imagine que la plupart des gens sont du côté palestinien, mais sont contre les attaques terroristes.
À chaque fois que des palestiniens attaquent israël, israël répond avec beaucoup plus de force et le territoire palestinien diminue. À force il n'y aura plus de Palestine.
Mais d'un autre côté le monde voit ce qu'est israel et l'opinion publique penche un peu plus du côté de la Palestinne.
Quand il n'aime pas un discours il appelle ça de la "désinformation".
Ce qu'il veut c'est que les réseaux diffusent sa propagande.
Cinq candidats républicains à l'élection présidentielle demandent l'interdiction de TikTok en Amérique : "TikTok n'est pas seulement un logiciel espion, il pollue l'esprit des jeunes Américains."
Cinq des candidats républicains à la présidence des États-Unis se sont réunis pour leur troisième débat à Miami, où ils ont à nouveau demandé l'interdiction de TikTok aux États-Unis. Selon eux, "TikTok n'est pas seulement un logiciel espion, il pollue l'esprit des jeunes Américains, dans tout le pays".
Voici un extrait de leurs déclarations lors du débat :
Lors du débat précédent, Nikki Haley a clairement exprimé sa position. "Nous ne pouvons pas avoir TikTok dans la vie de nos enfants. Nous devons l'interdire."Modérateur : La semaine dernière, le membre du Congrès Mike Gallagher, qui préside le comité restreint bipartisan de la Chambre des représentants sur la communauté chinoise, a publié un long essai sur TikTok ? Il a qualifié l'application de "prédatrice... contrôlée par le principal adversaire de l'Amérique", utilisée pour diffuser de la propagande et diviser l'Amérique. C'est un "logiciel espion", a-t-il dit, un moyen de surveillance.
Gouverneur Christie, êtes-vous d'accord avec le président Gallgaher, et si oui, interdiriez-vous ou forceriez-vous la vente de TikTok ?
Chris Christie : Je suis d'accord à 100 % avec le président Gallagher, et permettez-moi de dire ceci. TikTok n'est pas seulement un logiciel espion, il pollue l'esprit des jeunes Américains, dans tout le pays. Et ils le font intentionnellement... C'est la Chine qui essaie de diviser davantage les États-Unis d'Amérique...
Dès ma première semaine en tant que président, nous interdirions TikTok. S'ils veulent continuer à le vendre, qu'ils le fassent. Mais je vais vous dire une autre raison pour laquelle nous le ferions. Facebook n'est pas en Chine. X n'est pas en Chine. Ils n'autorisent pas la libre circulation de l'information vers le peuple chinois à partir de nos entreprises de médias sociaux. Pourtant, nous leur ouvrons la porte et les laissons faire ce qu'ils font. TikTok devrait être interdit parce qu'il empoisonne les esprits américains, et je le ferais dès la première semaine...
Ron DeSantis : Je pense que la Chine est la principale menace à laquelle nous sommes confrontés. Elle s'est montrée très efficace dans l'infiltration de différentes parties de notre société... Et en tant que père d'un enfant de 6, 5 et 3 ans, je suis préoccupé par les données qu'ils obtiennent de nos jeunes, et par ce qu'ils font pour polluer l'esprit de nos jeunes... Leur rôle dans notre culture ? Si nous l'ignorons, nous ne pourrons pas gagner le combat...
Vivek Ramaswamy : Lors du dernier débat, Nikki Haley s'est moquée de moi parce que j'avais rejoint TikTok ? En fait, sa propre fille utilisait l'application depuis longtemps, alors vous devriez peut-être vous occuper d'abord de votre famille...
Nikki Haley : Laissez ma fille en dehors de votre voix.
Vivek Ramaswamy : La prochaine génération d'Américains l'utilise, et c'est justement ce qui compte... Voilà la vérité. La réponse facile est de dire que nous allons juste interdire une application. Il faut aller plus loin. Nous devons interdire à toute entreprise américaine de transférer des données américaines aux Chinois. Voici une histoire que la plupart des gens ignorent. Airbnb transmet des données d'utilisateurs américains au PCC. Voilà une entreprise américaine... Même les entreprises américaines de la Silicon Valley le font régulièrement...
Tim Scott : Ce que nous devrions faire, c'est interdire TikTok, un point c'est tout... Si vous ne pouvez pas interdire TikTok, vous devriez éliminer la présence chinoise sur l'application. Point final.
Et vous ?
Pensez-vous que ces déclarations sont pertinentes ou crédibles ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Voir aussi :
Des critiques accusent TikTok d'avoir un parti pris anti-israélien et renouvellent leur appel à interdire l'application aux États-Unis, mais d'autres dénoncent une tentative de censurer le discours
Un sénateur US demande à Apple et Google de bannir TikTok de leurs vitrines de téléchargements, estimant que la Chine pourrait contraindre ByteDance à lui transmettre des infos sur les américains
TikTok ferme son fonds pour les créateurs, d'une valeur de 2 milliards de dollars après avoir suscité des réactions négatives concernant le stockage des données des créateurs en Chine
TikTok n'est pas la seule application qui "pollue l'esprit des jeunes".
C'est strictement la même chose sur Instagram et sur YouTube.
Il y a du contenu court, il y a des algorithmes qui essaient de proposer du contenu susceptible de faire rester l'utilisateur.
Les agences comme la CIA, n'ont pas de moyen de pression sur TikTok, alors que Google, Facebook, etc, sont des outils de propagande contrôlé par les USA.
C'est moins le cas de Twitter, maintenant c'est beaucoup plus neutre.
C'est probablement pour ça que le gouvernement US, les médias US, les entreprises US sont fâchés après Twitter.
Le dernier truc c'est que ça fait gagner en popularité de parler d'un grand méchant.
Il y a eu la guerre froide avec la Russie, maintenant il y a la même chose avec la Chine.
La Chine devient la première puissance mondiale et ça ne plait pas aux USA.
Le Népal décide d'interdire TikTok, une réunion du cabinet a pris la décision d'interdire l'application de médias sociaux, à cause de ses effets négatifs sur l'harmonie sociale.
Le gouvernement a décidé d'interdire TikTok. Lors d'une réunion du conseil des ministres, la décision a été prise d'interdire l'application appartenant à des Chinois, citant ses effets négatifs sur l'harmonie sociale. Toutefois, la date d'entrée en vigueur de la décision n'est pas encore connue.
Bien que la liberté d'expression soit un droit fondamental, une grande partie de la société a critiqué TikTok pour avoir encouragé une tendance aux discours de haine, a déclaré le gouvernement. Au cours des quatre dernières années, 1 647 cas de cybercriminalité ont été signalés sur l'application de partage de vidéos. Le Cyber-Bureau de la police népalaise, le ministère de l'Intérieur et des représentants de TikTok ont discuté de la question en début de semaine dernière.
La décision devrait être appliquée une fois les préparatifs techniques terminés. Cette dernière décision intervient quelques jours après que le gouvernement a introduit les "Directives sur le fonctionnement des réseaux sociaux 2023". Selon la nouvelle règle, les plateformes de médias sociaux opérant au Népal doivent établir leurs bureaux dans le pays. Lors d'une réunion du cabinet, les sites de médias sociaux tels que Facebook, X (anciennement Twitter), TikTok et YouTube, entre autres, ont été obligés d'ouvrir leurs bureaux de liaison au Népal.
Le gouvernement a déclaré que cette mesure avait été introduite à la lumière d'un nombre croissant de personnes se plaignant que l'absence de représentants des entreprises au Népal rendait difficile pour les autorités de répondre aux préoccupations de leurs utilisateurs et même de retirer les contenus répréhensibles des plates-formes.
Les entreprises devront établir un bureau ou nommer une personne de contact au Népal dans les trois mois suivant l'entrée en vigueur des directives. De même, les entreprises devront enregistrer leurs plateformes de médias sociaux auprès du ministère des technologies de l'information et de la communication. Le ministère peut fermer les plateformes qui ne sont pas enregistrées au Népal. Les directives comprennent une liste de 19 points à ne pas faire pour les utilisateurs de plateformes telles que Facebook, X, TikTok, YouTube et Instagram.
Et vous ?
Pensez-vous que l'interdiction de TikTok est crédible ou pertinente ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Voir aussi :
Cinq candidats républicains à l'élection présidentielle demandent l'interdiction de TikTok en Amérique : "TikTok n'est pas seulement un logiciel espion, il pollue l'esprit des jeunes Américains."
Des critiques accusent TikTok d'avoir un parti pris anti-israélien et renouvellent leur appel à interdire l'application aux États-Unis, mais d'autres dénoncent une tentative de censurer le discours
La collecte de données « alarmante » et « excessive » des données personnelles sur TikTok révélée par une analyse du code source de l'application
TikTok affirme que son algorithme n'est pas en cause et que les adolescents sont tout simplement propalestiniens
l'entreprise ajoute que les tendances sont similaires sur Facebook et Instagram
TikTok réfute les allégations des critiques qui l'accusent d'avoir un parti pris anti-israélien. L'entreprise a publié lundi un communiqué de presse dans lequel elle explique son analyse sur la situation. Elle affirme notamment que la prolifération de contenus propalestiniens sur TikTok n'est pas due à l'algorithme de l'application. Selon elle, les adolescents ont simplement tendance à soutenir davantage la Palestine. Les critiques s'opposent à cette analyse, affirmant que TikTok s'adonne à un lavage de cerveau massif auprès des jeunes utilisateurs. Mais les experts dénoncent une tentative de censurer le discours. En outre, Facebook et Instagram affichent des tendances similaires.
Des critiques de longue date de TikTok, notamment le parti républicain américain, ont repris leurs efforts pour interdire l'application aux États-Unis après l'éclatement du conflit entre Israël et le groupe palestinien Hamas. Selon eux, TikTok fait preuve d'une partialité "déconcertante" dans le traitement de l'information liée au conflit. Des politiciens républicains ont publiquement affirmé que "l'entreprise encourageait intentionnellement les contenus propalestiniens dans le but de laver le cerveau de la jeunesse américaine" afin qu'elle soutienne le Hamas. Ils affirment que la différence d'opinions entre les hashtags pro-israéliens et propalestiniens le prouve.
Par exemple, le premier résultat de la recherche "stand with Palestine" aurait été visionné près de 3 milliards de fois au 26 octobre, tandis que le premier résultat de la recherche "stand with Israel" aurait été visionné un peu plus de 200 millions de fois. En outre, d'autres données pour les États-Unis montreraient qu'il y a environ deux fois plus de messages utilisant le hashtag #StandwithPalestine que de messages avec #StandwithIsrael au cours des deux dernières semaines. Les critiques de TikTok affirment que cette preuve est suffisante pour interdire l'application aux États-Unis et éviter le risque que l'application soit utilisée pour influencer les Américains.
Mais selon TikTok, il n'en est rien. Dans un communiqué de presse publié lundi, TikTok explique : « les comparaisons brutales de hashtags sont gravement erronées et représentent mal l'activité sur TikTok. Notre algorithme de recommandation ne prend pas parti et nous avons mis en place des mesures rigoureuses pour éviter les manipulations ». Les données liées au communiqué indiquent que "la sympathie envers Israël est solidement positive" parmi les générations plus âgées, mais que "les milléniaux sont divisés de manière égale". Selon les données de l'entreprise, 42 % d'entre eux sympathisent davantage avec la Palestine et 40 % avec Israël.
« Les attitudes des jeunes penchaient en faveur de la Palestine bien avant l'existence de TikTok. Le soutien à Israël (comparé à la sympathie pour la Palestine) est plus faible chez les jeunes Américains depuis un certain temps. C'est ce que montrent les données des sondages Gallup sur les milléniaux datant de 2010, bien avant que TikTok n'existe », indique le communiqué. TikTok, qui compte 150 millions d'utilisateurs aux États-Unis, appartient au géant technologique chinois ByteDance. Pour de nombreux politiciens à Washington, TikTok est un outil d'espionnage et de propagande à la solde du parti communiste chinois (PCC). Il faut donc le bannir.
Aux États-Unis, les relations entre TikTok et les autorités se sont tendues au cours de l'année 2020 après que des rapports ont fait état de l'accès incontrôlé des ingénieurs chinois de ByteDance aux données des utilisateurs américains. Les campagnes appelant à l'interdiction de l'application sur le plan national se sont multipliées depuis lors, plusieurs dizaines d'États, universités, écoles et entreprises américains ayant déjà interdit l'application sur certains types d'équipements. Par ailleurs, plusieurs propositions de loi ont été faites en vue de donner les outils nécessaires au gouvernement fédéral américain pour bannir l'application de médias sociaux.
Lors du débat des primaires présidentielles républicaines de la semaine dernière, l'ancien gouverneur du New Jersey, Chris Christie, a déclaré que TikTok polluait l'esprit des jeunes Américains" avec "des propos antisémites et horribles que leurs algorithmes diffusent à un rythme effréné". Le député démocrate Josh Gottheimer (N.J.) a déclaré la semaine dernière que le ministère américain de la Justice devrait surveiller l'utilisation par la Chine de TikTok comme outil de propagande pour influencer les Américains. De son côté, le représentant républicain Mike Gallagher du Wisconsin a déclaré que "TikTok est contrôlé par le principal adversaire des États-Unis".
Gallagher a déclaré que la promotion du contenu "pro-Hamas" est quelque chose que le PCC ferait, parce que deux plateformes Web chinoises qui ont des capacités de cartographie ne mentionnent pas Israël sur leurs cartes. Le représentant a ajouté que cette forme de censure ne devrait pas être "surprenante". Le Congrès américain a déjà tenté d'interdire TikTok, et l'ancien président Donald Trump a menacé plus d'une fois de le faire. Jusqu'à présent, toutes les tentatives ont échoué. L'entreprise a fourni des garanties à Washington et a promis de stocker les données des Américains localement, mais les préoccupations des autorités américaines demeurent.
TikTok a admis que les données du sondage concernant la génération Z sont faibles. « Il y a trop peu de membres adultes de la génération Z (âgés de 18 à 22 ans) dans le récent sondage pour que l'on puisse en rendre compte, mais les données limitées disponibles suggèrent que leurs opinions sur cette question sont similaires à celles des milléniaux », peut-on lire dans les données de Gallup. Environ trois utilisateurs adultes de TikTok sur quatre sont âgés de 18 à 34 ans. En gros, TikTok affirme que la prolifération de contenus propalestiniens sur TikTok n'est pas due à son algorithme. Selon l'entreprise, les jeunes utilisateurs semblent favorables à la Palestine.
Par ailleurs, plusieurs sources rapportent que les récentes analyses ont révélé que Facebook et Instagram, les rivaux américains de TikTok, affichent des tendances similaires que celles observées sur TikTok au sujet du conflit entre Israël et le Hamas. Sur Facebook, le hashtag #freepalestine figure sur plus de 11 millions de posts, soit 39 fois plus que ceux comportant #standwithisrael. Sur Instagram, le hashtag propalestinien est présent dans 6 millions de posts, soit 26 fois plus que le hashtag pro-israélien. Au début du mois, l'Union européenne a demandé à Meta, qui possède Facebook et Instagram, de prendre des mesures contre cette tendance.
D'après les analystes, la cohérence du contenu propalestinien sur les réseaux sociaux, qu'ils appartiennent à des Chinois ou à des Américains, met à mal un argument devenu central dans la dernière vague de campagnes anti-TikTok à Washington : « le gouvernement chinois manipule l'algorithme de TikTok pour favoriser les points de vue propalestiniens et l'application devrait être interdite dans l'ensemble du pays ». Dans son billet, TikTok a déclaré qu'il y avait eu "désinformation et caractérisation erronée" sur le fonctionnement de la plateforme, ajoutant que les hashtags sont ajoutés par les créateurs de contenu et non par la plateforme de médias sociaux.
TikTok a déclaré à plusieurs reprises que son algorithme de recommandation et ses règles de contenu n'étaient pas influencés par le gouvernement chinois. Dans le même temps, les détracteurs de TikTok n'ont fourni aucune preuve, si ce n'est que le hashtag propalestinien se trouve sur plus de vidéos que le hashtag pro-israélien, justifiant leurs récentes allégations. Dans le communiqué publié lundi, l'entreprise précise en outre que son algorithme ne prend pas parti, mais qu'il fonctionne selon une boucle de rétroaction positive : cela signifie que plus un utilisateur interagit avec un certain type de contenu, plus ce type de contenu lui sera montré.
TikTok affirme que le simple fait de compter le nombre de vidéos associées à un hashtag ne constitue pas un "contexte suffisant" pour comprendre la plateforme. Bien que le tag #standwithIsrael soit associé à moins de vidéos que #freePalestine, il compte 68 % de vues en plus par vidéo aux États-Unis. L'entreprise indique en outre que le hashtag #freePalestine est beaucoup plus ancien que #standwithIsrael. « La grande majorité (9 sur 10) des vidéos étiquetées #standwithIsrael ont été publiées au cours des 30 derniers jours aux États-Unis. On peut s'attendre à une différence entre le nombre de vues et le nombre de posts », indique le communiqué.
Comparer les opinions sur les hashtags pro-israéliens et propalestiniens dans le monde entier, comme l'ont fait les critiques de TikTok, ne tient pas compte du fait que de nombreuses vidéos proviennent de pays majoritairement musulmans où le soutien à la Palestine est élevé. « Des millions de personnes dans des régions telles que le Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est représentent une proportion significative des vues sur les hashtags. Par conséquent, il y a plus de contenu avec #freepalestine et #standwithpalestine et plus de vues globales. Il est facile de choisir des hashtags pour soutenir un faux récit sur la plateforme », indique le communiqué.
TikTok et Meta interdisent tous deux les contenus faisant la promotion du Hamas. Lundi, le hashtag #freepalestine comptait 25,5 milliards de vues et #standwithisrael 440,4 millions de vues. TikTok a déclaré qu'entre le 7 et le 31 octobre, la plateforme avait supprimé plus de 925 000 vidéos dans la région du conflit pour violation de ses politiques en matière de violence, d'incitation à la haine, de désinformation et de terrorisme, y compris des contenus faisant la promotion du Hamas. Mais les deux sociétés ont été accusées par les partisans de la cause palestinienne de biaiser leur contenu en faveur d'Israël, à l'inverse des accusations des détracteurs de TikTok.
Lorsqu'on a demandé aux détracteurs de TikTok de commenter le fait que les contenus propalestiniens étaient répandus sur la plupart des grands réseaux sociaux, et pas seulement sur TikTok, ils ont déclaré qu'ils le considéraient toujours comme particulièrement risqué en raison de ses origines étrangères. Cette déclaration a été fortement critiquée dans les commentaires. « Le problème n'est donc pas les tendances. Ils nous demandent clairement de rejeter aveuglément de tout ce qui vient de la Chine, sans poser de question. Comment vouliez-vous vous comporter de cette manière et prétendre donner des leçons aux autres ? », a écrit un critique.
« C'est la censure d'État. Ce n'est pas différent de ce que font la Chine et la Russie. Les plus jeunes ont grandi avec l'idée que nous bombardions le Moyen-Orient sans raison valable. Pourquoi soutiendraient-ils le massacre de civils ? Ils voient l'horreur sur leur téléphone. La censure du discours propalestinien et l'appel à l'interdiction de TikTok ne feront que renforcer la méfiance des jeunes Américains vis-à-vis des politiques », a écrit un autre. Malgré les défauts de la comparaison des hashtags, le sénateur Josh Hawley (R-Mo.) a cité l'écart au Sénat mercredi lorsqu'il a demandé le consentement unanime pour interdire TikTok à travers les États-Unis.
Il a souligné les manifestations dans les collèges et les universités après l'agression du Hamas et a déclaré : « où est-ce qu'on leur donne cette propagande ? Où sont-ils nourris de cette propagande ? Ils la trouvent sur TikTok ». Il est important de noter que le bloc républicain semble divisé sur la question. Le sénateur Rand Paul (R-Ky.) a déclaré que la proposition d'interdiction de Hawley relevait de "la paranoïa maccarthyste propageant l'hystérie et la peur d'une subtile subversion communiste de la part de la République populaire de Chine".
Source : TikTok
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La comparaison des hashtags est-elle une preuve suffisante que TikTok a un parti pris anti-israélien ?
Que pensez-vous de l'instance des républicains malgré les tendances similaires sur les réseaux sociaux américains ?
Les appels lancés par l'UE à TikTok et Meta pour supprimer la "désinformation" liée au conflit entre Israël et le Hamas sont-elles de la censure ?
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L'Europe donne 24 heures au PDG de TikTok pour réagir à la désinformation sur la guerre Israël-Hamas, une demande similaire a également été envoyée à Elon Musk et Mark Zuckerberg
Encore une news qui ne va pas plaire à Thierry Breton
C'est vrai.
TikTok n'est pas anti-israélien ce sont les humains qui sont pro-palestiniens.
Israël occupe illégalement un territoire et est en train de réaliser un génocide. Ce pays n'est donc pas populaire, peut-être que les "élites" l'aiment bien, mais pas les peuples.
Oui l'UE aimerait censurer les réseaux sociaux, l'UE aimerait diffuser sa propagande.
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