Discussion :

[GreatDeveloperOnizuka]

Oui, mais le télétravail à fond c'est bien si t'as une femme et des gosses et le petit chat.... la maison, le jardin.. les légumes bio et la tireuse à bière

Seul, c'est triste, tu vis comme un ermite reclus et taciturne (adjectif du jour )

Mais c'est vrai que c'est le top, si tu peux prendre un salaire parisien et aller dans une "petite" ville...
Pour mon appart de Paris de 25m2, mon frère a une maison de 100 m2 de plein pied avec piscine vers perpignan dans un bon quartier (mais sa femme et le chat se sont barrés )

Il se prendra une tite vietnamienne

[el_slapper]

Il se prendra une tite vietnamienne

J'ai pris une tite polonaise (1m75)...

[GreatDeveloperOnizuka]

J'ai pris une tite polonaise (1m75)...

Moi française 1m55

Bref si on arrêtait ces HS

[Robin56]

Bref si on arrêtait ces HS

Oui, histoire de recentrer sur le sujet initial..

.. et de ne pas donner du travail inutile à la modération.

[yukihira]

Côté rémunération, on peut trouver de tout sur le marché du travail. Être bon ou avoir les bons diplômes ne sont pas suffisants pour avoir les meilleurs salaires. Je me fixe toujours un salaire minimum à avoir pour les 2 prochaines années. Si je n'arrive pas à l'avoir dans mon entreprise actuelle, je cherche ailleurs. J'avoue que vivre et travailler en IDF permet d'être très réactif là dessus. Mon erreur de jeunesse était de croire à la bonne volonté ou à la bienveillance de mes employeurs en buvant leur promesse et leur bonne parole (côté humain, ambiance familiale, et tous ces blabla habituels). Pour avoir plus, et s'avancer dans la carrière et dans la rémunération, la solution la plus sure est de se prendre en main, et chercher, voire déclencher, les meilleures opportunités partout où c'est possible, et le plus souvent en changeant de boite.

[Glutinus]

Allelujah ! Cela résume beaucoup ce que je pense - en y intégrant bien sûr le fait qu'on soit en IDF et que le marché est différent et plus dynamique. Ce n'est plus forcément vrai sur certaines régions précises.

Le plus dur, comme tu dis, est de déclencher l'opportunité. Je vois souvent l'opportunité pas comme une porte qu'on ouvre, mais une porte entrouverte dans laquelle on jette un oeil. Mais en fait le plus dur est de savoir trouver ces opportunités et s'y engouffrer.

[Mat_MAT_BI]

Il y a aussi un facteur chance..

exemple, panofi Montpellier a fait une vague d'embauche dans l'IT vers 2005-2006.
Du coup, un gars que j'ai connu et qui était une quiche avait un super salaire avec plein d'avantages !!!

Il a été embauché non pas parce qu'il était bon et travailleur, non, juste parce qu'il était là au bon moment.

Et depuis, c'est quasiment zéro embauche et donc tu restes avec ton minimum syntec de SSII...

[Derek Corgan]

Il y a bien un facteur chance et elle se provoque.

Et ta quiche a peut être d'autre qualité que technique (communication, sens de l'équipe...)

Cela compte beaucoup dans des boites telles que Panofi.

[Mat_MAT_BI]

pffff... elle ne se provoque rien du tout.

Si t'es en presta quand il y a une vague d'embauche, ben t'es embauché.
Quand t'es presta quand il y a des plans sociaux, tu l'as dans le cul lulu et c'est tout.

C'est comme l'immobilier, il y a 20 ans, c'était 2 ou 3 fois moins cher, toi, tu y es pour quelque chose ?

Et puis pourquoi tu défends ma quiche de panofi, qu'est ce que ça peut te faire ?

Je crois en la providence...

[Derek Corgan]

Il m'est arrivé d'être sollicité par un client suite à une démission de SSII. DSI Client : M.Corgan j'ai appris vous quitter votre SSII, on peut discuter ? (La conclusion a été NON car j'avais trouvé un poste sympa)
Une ex-collègue, alors qu'elle était en conflit avec sa SSII : "Désolée M.Client je suis effectivement interressée par le projet XX mais je ne souhaite pas continuer être prestataire. J'ai une piste ailleurs qui correspond à mes attentes. Si vous me voulez de moi sur ce projet on peut discuter mais sans intermédiaire".(Dans ce cas il vraiment une bonne piste ailleurs car si cela fonctionne pas cela craint).
Autre ex-collègue : c'est pas de la chance, c'est un bon, (sens du service, personnalité agréable, bon techos, comprends le fonctionnel, travail de qualité...). Des comme cela tu les garde (sauf si ton taf c'est SSII - jugé sans potentiel par ma SSII de l'époque car pas pipoteur /pas vendeur).

[GreatDeveloperOnizuka]

On m'a proposé 1 mois après mon retour à Lyon en 2016 si j'étais chaud pour aller gérer une équipe au Portugal en interne de la banque n@t1x1$ .

Le taff je pense que pour avoir des opportunités c'est clairement la tcatche qui fait la différence. J'étais un peu l'ambianceur de l'open space avec un autre gars et un déjà interne. L'autre est passé interne et donc moi on m'a fait une offre aussi

[Chezkele]

De manière générale, le hasard joue une part très importante dans la destiné de quelqu'un. Mais ce qu'il est possible de faire, c'est de mettre les probabilités de son côté.

Quoique même là, l'effet peut être inverse. Je me souviens que quand j'étais jeune diplômé, j'avais passé un entretien (je ne détaille pas pour des questions d'anonymat, il s'agissait d'un boulot d'ingénieur dans un domaine métier très spécialisé, pas évident du tout dans sa réalisation). A la fin, le gars me demande si j'ai des questions, je lui demande sur quels critères il sélectionne les gens (perso, j'avait déjà capté que je ne serais pas pris, et cela me dérangeait pas). Il me donne quelques critères, puis me dit avec un regard interloqué qu'un jour il avait reçu un polytechnicien. Constatant que je ne voyais pas où il voulait en venir, le gars a juste dit qu'il ne voyait pas comment un polytechnicien pouvait vouloir faire ce boulot-là. Et je n'ai toujours pas compris où il voulait en venir. Manifestement, le candidat ne pouvait pas faire le boulot qu'il voulait parce qu'il avait trop bien travaillé.

[Glutinus]

pffff... elle ne se provoque rien du tout.

Si t'es en presta quand il y a une vague d'embauche, ben t'es embauché.
Quand t'es presta quand il y a des plans sociaux, tu l'as dans le cul lulu et c'est tout.

Ben non, justement, ça se provoque. C'est sûr que c'est pas parce que tu bosses bien que ton chef interne va t'embaucher. Sauf si 1/ tu bosses vraiment de manière excellente mais en général c'est parce que t'as des soft skills ou 2/ c'est parce que t'acceptes tout, et bon être le larbin, chacun à choisir... Puis ça c'est pour le cas du désir d'embauche chez le client, s'il y en a qui prennent des prestas pour des trucs qu'ils savent pas faire, d'autres c'est pour des trucs qu'il veut pas faire, et on sait pourquoi...

Les opportunités c'est aussi pour des prestas (typiquement freelance comme moi) pour dégotter des missions, pour passer en interne d'une start-up à une autre... Et elle fonctionne par une écoute attentive du marché, un maintien de son réseau et du réel intérêt que l'on porte aux gens ie pas la tape faux-jeton de ton commercial "Alors, comment vont les enfants, Alex" alors que tu t'appelles Mathieu et que t'as pas de gamin...

Au passage, tu peux très bien être dans une grosse SSII et croiser les doigts pour avoir droit à un plan social... on parlait de Portos Origin, récemment, sur le fait que personnellement je n'ai plus vu beaucoup de prestas depuis des années. Un de mes potes y était et a bénéficié d'un plan social, par erreur... jeune, bon techniquement, il devait pas faire partie de la vague de départ mais il y a été embarqué par erreur. Il s'est jeté dessus et a blindé avec un juriste. Résultat : départ avec des indemnités tout en ayant un taf tout de suite après... c'est beau les opportunités

Et c'est ce que dit Chezkele : si tu as des infimes chances, la meilleure chance de rendre le résultats moins infimes, c'est de les multiplier (ie l'espérance, en probabilité)

[Mat_MAT_BI]

Oui, je suis globalement d'accord avec vous mais des fois il n'y a que de la chance:

Exemple: t'es dans le métro le jour où il y a un attentat islamiste..

ou tu traverses le pont de Gênes juste quand il s'écroule...