Bonjour,

J'aimerais vous parler d'une petite cause qui me tiens à cœur : sauver un magazine d'informatique, et pas n'importe lequel.

Le Virus Informatique est le vilain petit canard de la presse informatique (traitant aussi de jeux vidéo et de nouvelles technologies au sens large). Sans publicité dans ses pages, sans actionnaires industriels, son indépendance lui permet, malgré le manque de moyens financiers, de publier des informations que d’autres médias ne pourraient pas publier (et sur un ton humoristique en plus !).

Au départ, nous nous sommes inspirés du Canard Enchainé, de Que Choisir et du regretté Hebdogiciel avant de trouver notre propre voie.

Pour ceux qui ne connaissent pas Le Virus Informatique, nous proposons un numéro gratuit (Virus Info 3e hors série "Best Of") contenant les meilleures enquêtes de la première saison : http://www.acbm.com/virus/num_hs_03/

Au sommaire d'un numéro habituel : des actualités traitées sous un angle rigolo, des investigations plus ou moins techniques, des tests de produits sans concession, des bidouilles, des BD... Là où des médias concurrents vous font de simples annonces de produits en paraphrasant un communiqué de presse, nous vous démontrons qu'il s'agit en réalité parfois d'arnaques. Âmes sensibles s'abstenir !

Depuis son lancement en 1997 dans les kiosques, Le Virus Informatique a dû traverser de nombreuses turbulences, parfois il a même dû s’arrêter jusqu’à plusieurs années. Mais, à chaque fois, il a pu revenir grâce à un lectorat fidèle qui lui a ouvert les bras à son retour chez les marchands de journaux. Les ventes montaient doucement à contre-courant du reste de la presse, nous étions très proches de l’équilibre financier du magazine en 2019. Et ce, alors que nous maintenons le même prix de vente de seulement 2 € par numéro depuis 2002, malgré l'explosion des coûts d'impression et de distribution !

Mais, cette fois, en 2020, la situation est soudain catastrophique, à un point que nous n’avons jamais connu. Le numéro en cours (Virus Info 43) a été livré chez les marchands à la veille du confinement contre le coronavirus. Il n’a pas pu se vendre dans de nombreux points de vente restés fermés. Pis, Presstalis, le distributeur par lequel nous passons pour la France mais aussi tous les autres pays, a fait faillite (vous en avez sans doute entendu parler, car c’est le principal distributeur de la presse en France). Or c’est lui qui touche l’argent de la part des marchands de journaux. Avec une mise en redressement judiciaire, le tribunal a bloqué les paiements de nos revenus de plusieurs mois. Alors que nous ne bénéficions d’aucune aide par ailleurs, nous ne récupérerons sans doute jamais les sommes correspondants à notre travail, à l’imprimeur et autres sous-traitants, etc. Soit un trou dans les caisses de quelques dizaines de milliers d’euros.

Rendez-vous ici : https://www.okpal.com/soutenir-acbm-...nformatique/#/

A bientôt