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  1. #81
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Mais c'est aussi vrai qu'il y a plein de délinquants multi récidiviste qui ne font jamais de prison. Ils se retrouvent souvent au tribunal et ils ne font jamais de prison ferme.
    On appelle ça un homme (ou une femme) politique.

  2. #82
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    Bonjour,

    Êtes-vous en accord avec l’idée selon laquelle les situations de crise sont d’excellents moyens pour les gouvernements de voler chaque fois un peu plus des libertés au peuple ?
    Tout à fait.

    Pensez-vous aussi que les mesures en cours finiront par devenir permanentes ?
    Oui

    Pourquoi ?
    Il y a un effet d'accoutumance.

  3. #83
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    Citation Envoyé par DevTroglodyte Voir le message
    un homme (ou une femme) politique.
    Par rapport au nombre de délits qu'ils commettent, ils sont rarement devenant les tribunaux...
    C'est toute une histoire de réseaux entre les grosses entreprises, les médias, les politiciens et la justice, il y a des gens très haut placé dans la police, la justice, qui sont pote avec des politiciens... À de très rare occasions il y a une affaire Fillon ou une affaire Balkany, mais la plupart des délits sont impunis.
    Pour la blague :
    Exhibition sexuelle : l'élu MoDem Robert Rochefort plaide coupable.

    Bref ce n'est pas le sujet.

    Là je parlais des racailles dans les cités, qui font plein de vols avec violence et ce genre de chose, les policiers sont frustrés que les capturer en boucle et de les voir libre à chaque fois.
    Parfois les racailles de cités lancent des pierres sur les pompiers...
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  4. #84
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    Par défaut COVID-19 : des opérateurs téléphoniques européens se disent prêts à partager leurs données avec la Commission
    Des opérateurs téléphoniques européens se disent prêts à partager leurs données de géolocalisation avec la Commission,
    pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de coronavirus

    Orange, Vodafone, Deutsche Telekom et cinq autres opérateurs télécoms ont accepté de partager avec la Commission européenne leurs données de géolocalisation recueillies grâce aux téléphones portables pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi la GSM Association, qui regroupe les grands opérateurs.

    Ces sociétés, qui comprennent également Telefonica, Telecom Italia, Telenor, Telia, et A1 Telekom Austria, ont rencontré lundi le commissaire européen au Marché intérieur et au Numérique Thierry Breton.

    La Commission agrégera ces données de géolocalisation afin de coordonner des mesures pour endiguer la propagation du virus, a expliqué un responsable européen. Les données seront détruites une fois la crise sanitaire surmontée, a-t-il assuré, afin de répondre aux inquiétudes concernant de possibles violations de la vie privée.

    Le Contrôleur européen de la protection des données (EDPS) a déclaré que ce projet n’enfreignait pas a priori les règles sur la vie privée tant que des garde-fous sont établis.

    Dans une lettre dévoilée sur son site, le Contrôleur européen à la protection des données assure que le RGPD est suffisamment « flexible » pour permettre la mise en œuvre de mesures visant à lutter contre le coronavirus. Il y est abordé notamment trois points :
    1. l’anonymisation des données

      « Il ressort clairement de votre lettre que vous avez l'intention de n'utiliser que des données anonymes pour cartographier les mouvements de personnes dans le but d'assurer la stabilité du marché intérieur et de coordonner la réponse aux crises. Les données effectivement anonymisées n'entrent pas dans le champ d'application des règles de protection des données.

      « Dans le même temps, une anonymisation efficace nécessite plus que la simple suppression des identifiants évidents tels que les numéros de téléphone et les numéros IMEI. Dans votre lettre, vous mentionnez également que les données seraient agrégées, ce qui peut fournir une protection supplémentaire.

      « Je comprends que le comité de sécurité sanitaire institué par la décision (UE) 1082/2013 à laquelle vous faites explicitement référence serait le forum pertinent pour les échanges avec les États membres dans ce cas. La Commission devrait veiller à ce que le modèle de données lui permette de répondre aux besoins des utilisateurs de ces analyses. En outre, la Commission devrait définir clairement l'ensemble de données qu'elle souhaite obtenir et garantir la transparence vis-à-vis du public, afin d'éviter tout malentendu éventuel. J'apprécierais si vous pouviez partager avec moi une copie du modèle de données, une fois défini, pour information ».
    2. La sécurité des données et l'accès aux données

      « Comme indiqué ci-dessus, dans la mesure où les données obtenues par la Commission seraient anonymes, elles n'entrent pas dans le champ d'application des règles de protection des données. Néanmoins, les obligations de sécurité de l'information prévues par la décision 2017/464 de la Commission s'appliquent toujours, de même que les obligations de confidentialité prévues par le statut pour tout personnel de la Commission traitant les informations. Si la Commission se fie à des tiers pour traiter les informations, ces tiers doivent appliquer des mesures de sécurité équivalentes et être également liés par des obligations strictes de confidentialité et des interdictions d'utilisation ultérieure.

      « Je voudrais également souligner l'importance d'appliquer des mesures adéquates pour assurer la transmission sécurisée des données des fournisseurs de télécommunications. Il serait également préférable de limiter l'accès aux données à des experts autorisés en épidémiologie spatiale, protection des données et science des données ».
    3. La conservation des données

      « Je me félicite également que les données obtenues auprès des opérateurs mobiles soient supprimées dès la fin de l'urgence actuelle.

      « Il doit également être clair que ces services spéciaux sont déployés en raison de cette crise spécifique et sont de caractère temporaire. Le CEPD souligne souvent que de tels développements ne contiennent généralement pas la possibilité de prendre du recul lorsque l'urgence a disparu. Je voudrais souligner qu'une telle solution doit toujours être reconnue comme extraordinaire ».


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    Du côté de la France, une première expérimentation vient de débuter sous la forme d'un partenariat entre l’Inserm, l’Institut national pour la recherche médicale, et Orange. Concrètement, Orange transmet à l’Inserm les données de géolocalisation des téléphones de ses clients. Celles-ci sont collectées automatiquement à chaque fois que l'on se connecte sur son téléphone via les 50.000 antennes relais qui maillent le territoire. Le choix d’Orange est d’ordre stratégique étant donné qu’il équipe 40% des Français.

    Les données de géolocalisation d’Orange vont être extrapolées pour déterminer où sont précisément les gens en France actuellement. En récupérant les données aujourd’hui, on peut les comparer avec celles récoltées avant le confinement et savoir précisément, par exemple, où sont partis se réfugier les habitants des grandes villes.

    Ensuite, l’Inserm va croiser ces données avec plusieurs facteurs médicaux liés au Covid-19 : les principaux foyers d’infection, la vitesse de propagation du virus, mais aussi la capacité d’accueil des hôpitaux. Une fois passées à la moulinette de l’Inserm, ces données pourraient permettre d'ajuster les effectifs des personnels soignants pour les déplacer là où on en aura le plus besoin.

    Mais le CARE, le comité de chercheurs, a pour mission d’aller plus loin. Il doit conseiller le gouvernement sur « l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ».

    La CNIL a d'ores et déjà posé des limites en affirmant qu'un suivi individuel « devrait reposer sur une démarche volontaire de la personne concernée ». Et si la France souhaitait aller plus loin et se passer du consentement des personnes concernées, « une intervention législative s’imposerait ». « Il faudrait alors s’assurer que ces mesures législatives dérogatoires soient dûment justifiées et proportionnées (par exemple en termes de durée et de portée) », souligne la CNIL.

    Sources : Reuters, lettre de l'EDPR , Europe1

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette stratégie ?
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  5. #85
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    Bonsoir,

    Que pensez-vous de cette stratégie ?
    Que les pirates sont en trains de lécher les babines et de se frotter les mains

    Cela ne rappel rien à personne les 500 millions de téléphones indiens en open bar sur internet ?

    Bah oui après tout mettons en open bar les GSM des 500 millions d'européens !

    Je sents venir des piratages de masses , vous êtes prévenus , les pirates aussi. Le loup va sortir du bois.

  6. #86
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    Par défaut Si vous ne l'avez pas vu, posez-vous, regardez jusqu'au bout, et faites-vous votre propre opinion.
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  7. #87
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    Citation Envoyé par Beginner. Voir le message
    certains disent qu'on ne doit cocher qu'une seule case à la fois donc si tu dois faire plusieurs choses il te faut plusieurs attestations...
    Réponse officielle : tu peux cocher plusieurs cases, et c'est même recommandé vu que l'objectif est de diminuer les déplacements, et donc de les factoriser si possible.
    https://www.service-public.fr/partic...2?xtor=EPR-100 (partie "Un motif ou plusieurs ?")

    Le document indique aussi ce à quoi tu peux te limiter si tu écris sur papier libre.
    Site perso
    Recommandations pour débattre sainement

    Références récurrentes :
    The Cambridge Handbook of Expertise and Expert Performance
    L’Art d’avoir toujours raison (ou ce qu'il faut éviter pour pas que je vous saute à la gorge {^_^})

  8. #88
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    Du sylvano trotta, sur dvp, vous êtes serieux les gens?

  9. #89
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    Par défaut Les apps visant à pister les personnes en quarantaine doivent-elles être obligatoires ?
    L'Europe est le terrain d'une guerre entre les entreprises technologiques qui veulent pister les utilisateurs en quarantaine,
    et les défenseurs de la vie privée

    D'Helsinki à Madrid, des applications sont en cours de développement pour que les gens signalent leurs symptômes aux médecins et aux chercheurs; l’objectif est de pouvoir tracer et modéliser la propagation du coronavirus et de veiller à ce que les personnes en quarantaine restent à la maison.

    Mais l’évolution est plutôt mitigée ; la coordination est insuffisante et les défenseurs de la vie privée ont vite fait de rappeler qu’il existe un compromis entre les avantages pour la santé publique et la surveillance numérique que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) cherche à empêcher.

    Prenez la Pologne par exemple : le gouvernement vient de lancer une application pour smartphone, appelée Home Quarantine, pour les citoyens rentrant de l'étranger qui doivent depuis le 15 mars rester en confinement sur une période de deux semaines.

    Pour s'inscrire, ils téléchargent des informations personnelles et une photo. Ils reçoivent par la suite des rappels par SMS et doivent répondre dans les 20 minutes en téléchargeant un nouveau selfie. La reconnaissance faciale et la localisation interviennent à ce niveau pour vérifier qu’il s’agit bien de l’individu et qu’il se trouve à l'adresse enregistrée comme étant son domicile.

    Kamil Pokora, un chef de produit qui est rentré à Gdansk après des vacances en Thaïlande, s’est également servi de Home Quarantine, dont l’utilisation est volontaire, mais a constaté que l’application ne fonctionne pas correctement. « Il y a beaucoup d'erreurs », a déclaré Pokora, 37 ans. « Je me vois toujours invité à effectuer des tâches qui ne sont même pas incluses dans l'application. Ce n'est pas convivial ».

    Le Bureau polonais de la protection des données personnelles, chargé de l'application du RGPD, a déclaré qu'il n'avait pas été consulté sur Home Quarantine. Le porte-parole Adam Sanocki a déclaré qu'il surveillerait le déploiement et, s'il découvrait des irrégularités, qu'il prendrait des mesures pour garantir la protection des données personnelles.

    Interrogé sur les critiques, le ministère polonais du numérique a déclaré qu'il surveillait constamment le système et l'améliorait si nécessaire, aidé par les commentaires des utilisateurs.

    Le ministre de l'Intérieur Mariusz Kaminski a déclaré mercredi que le gouvernement envisageait de rendre Home Quarantine obligatoire pour toutes les personnes en quarantaine.

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    L’exemple asiatique est-il le meilleur ?

    Home Quarantine copie l'approche proactive adoptée en Asie. Après les bracelets de quarantaine à Hong Kong, les autorités taïwanaises ont décidé de mettre en place une « barrière électronique » destinée à surveiller les déplacements des personnes en quarantaine.

    Taïwan a décidé de déployer une vaste «clôture électronique» basée sur le smartphone, afin de suivre les déplacements des personnes qui sont en quarantaine. Les autorités s’assurent ainsi que les personnes restent chez elles.

    « L'objectif est d'empêcher les gens de sortir et de propager l’infection », explique à Reuters Jyan Hong-wei, chef du département de la cybersécurité de Taiwan. Il travaille directement avec les opérateurs de télécommunications locaux afin de lutter contre le virus.

    Le système alerte la police si les personnes en quarantaine à domicile s'éloignent de leur adresse ou éteignent leur téléphone. En cas de déclenchement d’une alerte, les autorités contactent la personne ou lui rendent visite dans les 15 minutes suivantes. Les fonctionnaires appellent également deux fois par jour pour s'assurer que les gens n'évitent pas le suivi en laissant leur téléphone à la maison.

    Taïwan, qui a l'un des taux d’infection au coronavirus les plus bas d'Asie, exige déjà que les personnes arrivées de l'étranger téléchargent un questionnaire et signalent l'aéroport d'où elles viennent, leurs antécédents de voyage de 14 jours et leurs symptômes de santé.

    Les personnes jugées à faible risque reçoivent un SMS leur disant qu'elles sont libres de se déplacer. Les personnes considérées comme présentant un risque doivent être confinées pendant 14 jours, leur conformité étant contrôlée à l'aide des données de localisation de leurs smartphones.

    Dans le cadre du RGPD, le consentement au traitement des données personnelles sensibles doit être donné librement et il existe de nombreuses contraintes à son utilisation. Par exemple, il ne doit pas être stocké indéfiniment ou utilisé à une autre fin.

    L'expert basé à Berlin sur la confidentialité, Frederike Kaltheuner, chercheur en politique technologique à la Fondation Mozilla, a déclaré qu'il fallait des preuves claires que les solutions technologiques valaient des compromis en matière de confidentialité: «En d'autres termes: nous devons avoir la preuve que ces outils sont réellement efficaces ».

    Une « loi d'espionnage »

    En Finlande, le journal national Helsingin Sanomat et le développeur de logiciels Futurice sont sur le point de lancer un service Web et mobile permettant aux gens de signaler leurs symptômes respiratoires.

    Les seules informations personnelles que les gens rapportent sont leur âge et leur code postal, des informations qui, selon les contributeurs de l'application, aideront à cartographier la propagation de la pandémie. Le gouvernement, bien que favorable, n'a pas encore officiellement soutenu l'initiative.

    Ailleurs, les gouvernements se précipitent pour adopter des lois d'urgence afin de permettre l'utilisation des données individuelles des smartphones pour retrouver les contacts et imposer des quarantaines - même s'ils n'ont pas encore obtenu la technologie pour le faire.

    La Slovaquie a proposé cette semaine une législation temporaire qui permettrait de suivre les mouvements individuels pendant la durée de la pandémie.

    Cela représente une énorme violation des droits de l'homme et des libertés, a déclaré la ministre de la Justice Maria Kolikova au Parlement, ajoutant cependant qu'elle pensait que le droit à la vie était absolu.

    L'ancien Premier ministre Robert Fico a qualifié la loi de «loi d'espionnage».

    Une proposition du ministre allemand de la Santé Jens Spahn d'autoriser le pistage individuel des smartphones sans ordonnance judiciaire a été bloquée par les sociaux-démocrates (SPD), partenaire junior de la coalition de la chancelière Angela Merkel.

    «Ce serait une intrusion de grande ampleur dans les droits civiques», a déclaré la ministre de la Justice Christine Lambrecht du SPD.

    Le virologue allemand Christian Drosten a déclaré que l'utilisation de données de localisation individuelles pour la recherche des contacts, comme en Corée du Sud, devrait encore être appuyée par des équipes de santé bien équipées capables d'interroger un grand nombre de victimes de coronavirus et de retrouver des personnes qui auraient pu être exposées à eux.

    L'Allemagne n'a pas ces ressources, et donc « pour moi, la question de savoir si nous pouvons en tirer des leçons est un peu futile », a déclaré Drosten, directeur de l'Institut de virologie de l'hôpital Charite de Berlin à Berlin, dans un podcast pour la radio NDR.

    Source : Reuters

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  10. #90
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    Salut,

    @Matthieu Vergne : Merci pour ces infos utiles...
    Ça te fait trois points au moment où j'écris...

  11. #91
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    Par défaut Le gouvernement suisse fait appel à Swisscom pour lui signaler les regroupements d'individus
    Le gouvernement suisse fait appel à Swisscom pour lui signaler les regroupements d'individus,
    dans une tentative pour faire respecter les mesures de distanciation sociale

    D’après les informations obtenues par le quotidien Le Temps, le gouvernement suisse fait appel à Swisscom, premier opérateur téléphonique du pays, pour contrôler le nombre d’individus regroupés à un même endroit. Le pays, qui n’a pas encore décrété le confinement généralisé, interdit tout rassemblement de plus de cinq personnes depuis le 21 mars.

    Le Temps a appris que la Confédération a demandé à Swisscom d’identifier les zones comptant au moins 20 cartes SIM dans un espace d’une superficie de 100 mètres sur 100. Le but, pour Berne, sera de déterminer si la population respecte l’interdiction de rassemblements de plus de cinq personnes dans l’espace public, à savoir les places publiques, les promenades et les parcs, comme le stipule l’article 7c, alinéa 1 de l’ordonnance 2 COVID-19.

    Les analyses seront effectuées uniquement dans les espaces publics, et pas, par exemple, dans les immeubles d’habitation. Ces données ne seront pas communiquées en direct à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), mais dans un délai de vingt-quatre heures environ. Les autorités ne sauront pas ce qui se passe en temps réel, mais avec un certain décalage.

    Le but n’est donc pas de procéder à une intervention en temps réel, mais de surveiller d’éventuels rendez-vous quotidiens ou récurrents entre plusieurs personnes. Par ailleurs, les données seront anonymisées: aucun nom d’abonné ne sera transmis aux autorités.

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    Partout dans le monde, les opérateurs sont mis à contribution pour faire respecter les consignes de confinement, grâce aux nombreuses données de géolocalisation dont ils disposent, avec pour principal défi le respect de la vie privée.

    Orange, Vodafone, Deutsche Telekom et cinq autres opérateurs télécoms ont accepté de partager avec la Commission européenne leurs données de géolocalisation recueillies grâce aux téléphones portables pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi la GSM Association, qui regroupe les grands opérateurs.

    Ces sociétés, qui comprennent également Telefonica, Telecom Italia, Telenor, Telia, et A1 Telekom Austria, ont rencontré lundi le commissaire européen au Marché intérieur et au Numérique Thierry Breton.

    La Commission agrégera ces données de géolocalisation afin de coordonner des mesures pour endiguer la propagation du virus, a expliqué un responsable européen. Les données seront détruites une fois la crise sanitaire surmontée, a-t-il assuré, afin de répondre aux inquiétudes concernant de possibles violations de la vie privée.

    Le Contrôleur européen de la protection des données (EDPS) a déclaré que ce projet n’enfreignait pas a priori les règles sur la vie privée tant que des garde-fous sont établis.

    Du côté de la France, une première expérimentation vient de débuter sous la forme d'un partenariat entre l’Inserm, l’Institut national pour la recherche médicale, et Orange. Concrètement, Orange transmet à l’Inserm les données de géolocalisation des téléphones de ses clients. Celles-ci sont collectées automatiquement à chaque fois que l'on se connecte sur son téléphone via les 50 000 antennes relais qui maillent le territoire. Le choix d’Orange est d’ordre stratégique étant donné qu’il équipe 40% des Français.

    Les données de géolocalisation d’Orange vont être extrapolées pour déterminer où sont précisément les gens en France actuellement. En récupérant les données aujourd’hui, on peut les comparer avec celles récoltées avant le confinement et savoir précisément, par exemple, où sont partis se réfugier les habitants des grandes villes.

    Ensuite, l’Inserm va croiser ces données avec plusieurs facteurs médicaux liés au Covid-19 : les principaux foyers d’infection, la vitesse de propagation du virus, mais aussi la capacité d’accueil des hôpitaux. Une fois passées à la moulinette de l’Inserm, ces données pourraient permettre d'ajuster les effectifs des personnels soignants pour les déplacer là où on en aura le plus besoin.

    Mais le CARE, le comité de chercheurs, a pour mission d’aller plus loin. Il doit conseiller le gouvernement sur « l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ».

    La CNIL a d'ores et déjà posé des limites en affirmant qu'un suivi individuel « devrait reposer sur une démarche volontaire de la personne concernée ». Et si la France souhaitait aller plus loin et se passer du consentement des personnes concernées, « une intervention législative s’imposerait ». « Il faudrait alors s’assurer que ces mesures législatives dérogatoires soient dûment justifiées et proportionnées (par exemple en termes de durée et de portée) », souligne la CNIL.

    Source : Le temps

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  12. #92
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    Par défaut Covid-19 : faut-il pister les téléphones pour cibler les lieux de rassemblements ? Le PM canadien reste ouvert
    Covid-19 : faut-il pister les téléphones pour cibler les lieux de rassemblements ? Le PM canadien n’écarte pas l’idée
    D’aller vers un « totalitarisme sanitaire », d’après les défenseurs des libertés


    Faut-il faire usage des données cellulaires pour cibler les lieux de rassemblements des individus dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus ? C’est une question qui oppose défenseurs des libertés individuelles et gouvernements qui, à date, ont à minima en commun de ne pas fermer la porte à cette possibilité.

    C’est un sujet épineux qui amène des élus locaux comme le maire de Toronto à déclarer que la collecte des données de positionnement de millions de cellulaires a déjà cours dans sa ville, ce, avant qu’il ne se rétracte pour affirmer le contraire. À date, la version officielle servie par son équipe est que des partenariats sont en cours d’établissement avec des opérateurs de téléphonie dans le but d’obtenir des données de positionnement totalement anonymes. La Ville de Montréal et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont pour leur part affirmé qu’il était hors de question pour eux d’utiliser un tel système. « On ne se mettra pas à jouer les Big Brother pour surveiller s’il y a des rassemblements dans le cadre de la COVID-19. Nous n’avons pas du tout l’intention d’aller là », a assuré le directeur des communications du SPVM, André Durocher.

    Toutefois, au sommet le plus élevé de l’État, on n’écarte pas l’idée. En effet, dans le cadre d’une conférence de presse mardi dernier, le Premier ministre canadien déclare : « Je pense que nous reconnaissons que dans une situation d'urgence, nous devons prendre certaines mesures qui ne seraient pas prises en temps normal. Mais pour autant que je sache, ce n'est pas une possibilité que nous examinons en ce moment. Mais comme je l'ai dit, toutes les options sont sur la table pour faire ce qui est nécessaire pour assurer la sécurité des Canadiens en ces temps exceptionnels. »

    De façon officielle donc, le pistage des smartphones pour cibler les lieux de rassemblements des individus n’est pas à l’ordre du jour au Canada dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus. Le pays table sur d’autres options technologiques, en l’occurrence, une solution de la firme BlueDot. La start-up canadienne basée à Toronto a été l’une des premières à tirer la sonnette d’alarme sur le risque de pandémie liée à l’éclosion, à l’époque, d’une mystérieuse épidémie de pneumonie qui sévissait dans la ville de Wuhan en Chine. Bien avant les premières déclarations de l’OMS et toutes les mesures de confinement que le monde vit désormais elle avait prévu, en s’appuyant sur une intelligence artificielle, dans quels pays l’épidémie allait ensuite circuler.


    Le système de détection de détection rapide de propagation des maladies infectieuses de BlueDot repose sur les méthodes du traitement automatique du langage et d’apprentissage automatique. Chaque jour, l’intelligence artificielle épluche des centaines de milliers d’articles sur internet et des données du trafic aérien afin de détecter et suivre les risques de propagation des agents pathogènes. Toutes les 15 minutes, 24/24h, l’algorithme décortique les rapports sanitaires officiels, analyse les forums de membres de corps médical, les blogs, les articles en ligne et scanne les textes à la recherche de mots-clés et d’expressions liés aux maladies respiratoires anormales. L’outil mis sur pied par une équipe de médecins, de vétérinaires, d’épidémiologistes, de « data scientists » et de développeurs peut lire 65 langues et est capable de traquer plus de 150 types de maladies.

    Les têtes derrière l’outil l’entraînent ensuite à reconnaître si l’information repérée correspond à une menace ou à une épidémie réelle ou non. Dans le cas où elle est crédible, elle fait l’objet d’introduction dans une base de données qui analyse divers paramètres : lieu du foyer, aéroports alentours, itinéraires anonymes des passagers aériens à travers le monde, données climatiques et sur le système de santé de chaque pays, etc. Une fois l’analyse à son terme, BlueDot envoie une alerte à ses clients : agences gouvernementales, compagnies aériennes, hôpitaux — dans les lieux qui vont recevoir le plus grand nombre de ces voyageurs. Objectif : prévenir ces acteurs à se préparer au pire.

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    BlueDot a reçu du financement en début de semaine pour parfaire son modèle prévisionnel de l’évolution de la maladie. La firme a reçu 275 millions de dollars dans le cadre d’un investissement fédéral destiné à mobiliser les sciences dans la lutte contre le coronavirus.

    Sources : National Post, The Logic

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la décision des dirigeants de ne pas empiéter (pour le moment) sur les libertés individuelles de ses citoyens ?
    Que pensez-vous du choix de s'appuyer sur l'intelligence artificielle plutôt que sur le pistage des smartphones ?

    Voir aussi :

    Alibaba : un nouvel algorithme d'IA peut identifier les infections à coronavirus avec une précision de 96 % et achever le processus de reconnaissance de la maladie en 20 secondes
    CoronaCoin : les développeurs de cryptomonnaie s'emparent du coronavirus pour créer un nouveau jeton morbide, dont le prix augmentera avec le nombre de personnes qui tombent malades ou meurent
    Coronavirus : l'édition 2020 de la Game Developer Conference a été reportée à l'été, suite à une vague d'annulations de grandes enseignes comme Facebook, Microsoft, Sony ou encore Unity
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  13. #93
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    Par défaut Hier ils utilisaient l'excuse ridicule des enfants maintenant c'est le COVID 19
    Hier ils utilisaient l'excuse ridicule des enfants pour interdire le chiffrement, là c'est corona corona, et c'est même pas interdire le chiffrement c'est de pister tous les citoyens, un totalitarisme digne de la chine et de la corée du nord qui ne va surtout pas s'arrêter avec le corona virus. Les mesures d'urgences exceptionelles temporaires il y a des décénies, perdurent encore aujourd'hui...
    Ne tombez pas dans le piége. Le choix ce n'est pas la santé ou la dictature, c'est un faux choix. On peut avoir la santé sans dictature. Avec une simple preparation on peut en finir, comme la corée du Sud est entrain de le faire...

  14. #94
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    Citation Envoyé par nasserk Voir le message
    Hier ils utilisaient l'excuse ridicule des enfants pour interdire le chiffrement, là c'est corona corona, et c'est même pas interdire le chiffrement c'est de pister tous les citoyens, un totalitarisme digne de la chine et de la corée du nord qui ne va surtout pas s'arrêter avec le corona virus. Les mesures d'urgences exceptionelles temporaires il y a des décénies, perdurent encore aujourd'hui...
    Ne tombez pas dans le piége. Le choix ce n'est pas la santé ou la dictature, c'est un faux choix. On peut avoir la santé sans dictature. Avec une simple preparation on peut en finir, comme la corée du Sud est entrain de le faire...
    En théorie oui... Mais quand on voit certains faire n'importe quoi je commence à me demander si c'est réellement possible. Parce que autant les coréens sont (de réputations tout du moins) "disciplinés", alors que de notre côté bah c'est pas tout à fait ça -_-
    Alors certes le "totalitarisme" n'est pas une solution, mais le problème c'est d'arriver à en trouver une et de réussir à la faire appliquer.

  15. #95
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    Bonjour,

    Les applications visant à suivre les personnes en quarantaine doivent-elles être utilisées sur la base du volontariat ou devraient-elles être obligatoires ?
    Dans les deux cas il y aura des tricheurs ... donc je vais répondre par oui et non à la fois !

    Que pensez-vous de cette mesure ?
    Swisscom ne fait que suivre le troupeau ... et on en oublient beaucoup aux passages des petits opérateurs ... altice, portugal telecom, sfr, tigo , wind, vimpelcom , hutshinson wampa, proximus, British Telecom , Free, Meteor ...

    Que pensez-vous de la décision des dirigeants de ne pas empiéter (pour le moment) sur les libertés individuelles de ses citoyens ?
    Le pour le moment me fait rigoler car à demi mot on avoue qu'on le fait déjà ...

    Que pensez-vous du choix de s'appuyer sur l'intelligence artificielle plutôt que sur le pistage des smartphones ?
    Qu'on se serve de toutes les technos utiles et qu'on arrête de blablater ...

    ---

    Toutes ces mesures prises en urgence me font penser à ceci :


  16. #96
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    Avant-hier la pédopornographie, hier le terrorisme islamiste, aujourd'hui le coronavirus, demain... Les prétextes changent, mais l'idée de s'en servir de chevaux de Troie pour faire passer des choses dangereuses de surveillance de masse reste la même.
    "Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait." Mark Twain

    Mon client Twitter Qt cross-platform Windows et Linux. (en cours de développement).

  17. #97
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    Citation Envoyé par air-dex Voir le message
    Les prétextes changent, mais l'idée de s'en servir de chevaux de Troie pour faire passer des choses dangereuses de surveillance de masse reste la même.
    Exactement ! Mais là ça pourrait convaincre des gens, certaines personnes pensent que c'est justifié de perdre des libertés pour gagner de la sécurité.
    Là à 5:42 ça parle de Singapour :
    https://youtu.be/bM7AOBxqjnE?t=942
    Ils ont été marqué par l'épidémie de SRAS de 2003 donc ils ont réagit très vite, dès qu'il y a eu des contaminés en Chine, ils ont anticipé le truc.
    Ils ont testé pour trouver les porteurs de virus sans symptôme (7000 tests par million de personnes).
    Les gens sont fichés et on sait quel personne à été en contact avec quelle autre personne.
    C'est cool pour les statistiques mais ça craint pour la liberté...

    Bon de toute façon le gouvernement peut passer n'importe quoi de force, les gens ne peuvent pas manifester, sinon ils vont se prendre l'armée très vite
    Keith Flint 1969 - 2019

  18. #98
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    Le plus inquiétant dans tout cela c'est que ces mesures présentées comme exceptionnelles semblent pourtant s'appuyer sur des dispositifs bien rodés.

    De là à penser qu'elles étaient déjà actives auparavant il n'y a qu'un pas.

    On ne met pas en production, par philanthropie et en une semaine des applis permettant d’agréger les données de localisation issues de cartes SIM, pas plus que l'on identifie au sein de chaque parti les interlocuteurs devant être en interaction pour traiter et satisfaire ce type de requêtes. Sans parler de l'ouverture des flux réseau entre les serveurs des opérateurs et ceux des gouvernements.

    Il est possible cependant de partir du postulat que les opérateurs disposent déjà de ces applis. Mais cela reste à vérifier.

    (edit: vous l'aurez compris, j'écris depuis le pays des Bisounours)

  19. #99
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    certaines personnes pensent que c'est justifié de perdre des libertés pour gagner de la sécurité
    Pitié, pas cette pseudo-citation à la c*n... Evidemment que notre "liberté" a des limites ! Exemple à la c*n, quand t'enferme quelqu'un en prison tu le prive de liberté pour la sécurité des autres... Du coup on fait quoi ? On libère tout le monde ?
    Quand on est confiné on est privé de liberté pour minimiser au mieux les ravages de l'épidémie, et il est totalement égoïste de ne pas respecter ça au risque de contaminer quelqu'un d'autre (ce qui le priverait de liberté étant donné qu'il faudra l'hospitaliser). Et là le gros soucis c'est qu'il y en a qui s'en battent la raie ou qui sont totalement inconscient... Du coup on fait quoi ? On les laisse faire n'importe quoi et laisse la maladie se propager de manière exponentielle comme ça semble être le cas pour l'instant ?

    Le problème c'est que dans cette citation il manque un paramètre très important: la responsabilité. Et ça, ça a l'air d'être en déficit chez certains... Donc excusez-moi, je vais avoir une pensée un peu extrême, mais ça ne me gênerait absolument qu'on confine certaines personnes de force si ça peut m'assurer que ni moi ni les personnes qui me sont importantes ne soient contaminé par cette saleté...
    Vous avez le droit de pas être d'accord, mais je suppose que vous changeriez d'avis le jour où vous serez confinés dans un lit d'hôpital avec 40 de fièvre sous assistance respiratoire. (ce que je ne souhaite à personne, bien évidemment)

    Je sais qu'on a tous envie de faire un gros bras d'honneur au gouvernement, et à raison, mais parfois il faut savoir faire confiance quand on nous dit que c'est pour notre bien si on nous interdit de mettre les doigts dans la prise électrique.

  20. #100
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    Citation Envoyé par TheLastShot Voir le message
    quand t'enferme quelqu'un en prison tu le prive de liberté pour la sécurité des autres...
    Ils ont été jugé coupable de quelque chose. Pour finir en prison en France il faut vraiment le chercher. Il y a plein de multi récidiviste qui ni ont jamais foutu les pieds.
    Le problème c'est la surveillance de masse, c'est de vouloir savoir en permanence ou chaque individu se situe, alors que l'écrasante majorité des gens respectent le règlement. C'est sympa à Singapour, mais je ne veux pas de ça ici.
    Là suite ça va être d'implanter une puce RFID dans chaque citoyen.
    Et si un jour un gouvernement plus totalitaire que celui de Valls prend le pouvoir en France ?

    Citation Envoyé par TheLastShot Voir le message
    Du coup on fait quoi ? On les laisse faire n'importe quoi et laisse la maladie se propager de manière exponentielle comme ça semble être le cas pour l'instant ?
    De toute façon c'est trop tard. Ça a fonctionné à Singapour parce que le pays était à fond dès les premiers cas en Chine. Le pays a testé en masse, donc ils ont trouvé des contaminés sans symptôme et ils ont pu les surveiller.
    Il y a plein de gens déjà contaminé qui verront les symptômes à partir de mi-avril. Et il y a des contaminés sans symptôme qui vont continuer de contaminé des autres. Mais bon t'as plus de 98% de chance de guérir, donc ça va... De toute façon il faut que nos systèmes immunitaires se mettent à jour, parce que si ça se trouve ça va revenir chaque année le SARS-CoV-2.

    Citation Envoyé par TheLastShot Voir le message
    Donc excusez-moi, je vais avoir une pensée un peu extrême, mais ça ne me gênerait absolument qu'on confine certaines personnes de force si ça peut m'assurer que ni moi ni les personnes qui me sont importantes ne soient contaminé par cette saleté...
    Non mais là ce n'est pas question, là on parle de surveiller en permanence même ceux qui respectent les règles à la lettre, et ça risque de continuer après l'épidémie.
    Bon de toute façon les opérateurs comme Orange sont déjà chaud pour collaborer avec le gouvernement.

    Au Maroc comme punition quand tu sors sans justification valable t'as une baffe, les marocains comprennent mieux comme ça :
    Maroc. Les méthodes musclées de la police pour faire respecter le confinement

    Citation Envoyé par TheLastShot Voir le message
    mais je suppose que vous changeriez d'avis le jour où vous serez confinés dans un lit d'hôpital avec 40 de fièvre sous assistance respiratoire. (ce que je ne souhaite à personne, bien évidemment)
    J'en ai rien à foutre de tomber malade et de mourir. (le SARS-CoV-2 ne fait pas peur de toute façon, je ne suis pas obèse, je ne fais pas d'hypertension, je suis plutôt en forme, je risque quasiment rien)
    Ce qui me ferait chier c'est si un de mes parents étaient atteint, parce qu'ils sont plus faible.

    Mais aussi bien ce n'est pas en surveillant les smartphones des gens qu'on changerait quelque chose à ce stade...
    Keith Flint 1969 - 2019

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