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  1. #21
    Membre extrêmement actif Avatar de ddoumeche
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    Citation Envoyé par skaarj Voir le message
    Il existe un remède à ce virus, je ne comprends toutes ces tergiversations sur le "comment faire" pour s'en sortir. Venant des hommes politiques, des médecins payés par les labos, journalistes achetés, je peux le comprendre, mais venant de nous c'est incompréhensible. Comment a-t-on pu réussir à manipuler autant l'opinion sans qu'on arrive à se réveiller et à accepter l'enfermement comme des moutons ?
    La réponse est devant tes yeux, on est dans une société qui n'écoute plus les spécialistes mais les gourous de l'espace, les gamines en rupture d'école, les idéologues de pacotille, les starts de foot et le big business. Un effet concret de l'effet Flynn.

    Citation Envoyé par goldbergg Voir le message
    Ce qui par contre n’alerte pas ou peut les pros Raoult, c'est cette incohérence a refuser de faire valider correctement sont traitement, en gros ci c'est lui qui le dit c'est forcement vrai...
    Argument qui a déjà été adressé, quand une pandémie mortelle débute, on ne passe pas 4 semaines (bientôt 5) à faire des tests en double aveugle randomisés (le fameux exemple du test du parachute en double aveugle) sauf à vouloir une catastrophe sanitaire.
    Par contre, l'argument des anti est de dire que si le meilleur expert mondial en maladie infectieuse l'annonce, c'est forcément faux. Pourquoi, parce qu'il a les cheveux longs et une chevalière à tête de mort ? donc ce sont eux qui ont personnalisé le débat.

    Tu reprends juste les arguments des incompétents & sceptiques, c'est à dire de ceux qui n'avaient rien prévu, rien planifié donc les responsables, et des mecs frustrés qui ne découvriront jamais rien dans leur vie.

    Citation Envoyé par goldbergg Voir le message
    Je ne dit pas que son traitement est faux, mais qu'il le fasse valider dans les règles (ce que le gouvernement est actuellement en train de faire a sa place au passage).
    Le principe de précaution aurait consisté à l'administrer à un plus grand nombre de patients dès communication des résultats fin février, donc à faire ton étude immédiatement et pas le 22 mars. Car le risque était qu'il ne se trompe pas, justement.
    Mais non, le gouvernement a jugé urgent d'organiser ses municipales, et la santé d'attendre de ne pas se presser sur ce sujet comme sur le reste, avec les conséquences que l'on connait : 6000 morts sur le territoire, et bien plus sur le continent. Donc c'est un crime de masse.

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Il y n'y a aucune étude qui montre que c'est probant, la majorité des malades guérissent spontanément sans aucun traitement, c'est pourquoi c'est trompeur, pour arriver à en faire la preuve il faut un test sur un nombre suffisant et avec un test en double aveugle, et suivre scrupuleusement un modèle statistique, et il a fait tous le contraire.
    Non seulement la chloroquine ne guérit pas du tout le Covid 19 mais cela empire les choses avec les problèmes cardiaques.
    Il y a eu de multiples études prouvant que c'est probant :
    celle de l'IHU méditerranée
    celle des chinois https://www.vidal.fr/actualites/2459...id_19_moderee/
    l'étude sermo portant sur 6000 praticiens où l'hydroxychloroquine apparait comme le traitement le plus efficace (page 25).

    On a les déclarations du docteur Zhong Nanshan, directeur de l'Institut des maladies respiratoires de Guangzhou.
    On a de nombreux témoignages de patients de l'IHU qui ont guérit dont des politiques.

    Et il y a la carte épidémiologique du pays, montrant l'effet Marseilles.
    Nom : france-29032020-.jpg
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    Ton argument est de dire que puisque les gens guérissent spontanément de la grippe, il est inutile de se vacciner puisque cela ne prouve rien. Quand on sort ce genre d'argument, c'est la porte ouverte aux magnétiseurs et autres gourous de l'espace intergalactique vegan.

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Tu peux faire la même étude qu'a fait Raoul l'incompétent en donnant aux patients de la camomille, environ 95% des patients vont guérir et tu va en conclure que la camomille guérit le coronavirus. Les chinois ont déjà testé la chloroquine et ça n'a rien donné.
    95% serait nettement supérieur au taux de rémission des patients hospitalisés, et le directeur de l'IHU méditerranée est certainement plus compétent que toi. Pour le reste, tu mens ou tu es intoxiqué.

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Donc si vous voulez résister au Covid-19 si un jour vous l'attrapez, pour maximiser vos défenses immunitaires : Ne soyez pas obèse, faites du sport, consommez des fruits et légumes et du poisson et des œufs, et prenez le soleil modérément mais régulièrement pour fabriquer de la vitamine D, et ne prenez aucun médicament. Si votre foie n'est pas malade, que vous avez assez de vitamines C et D et que donc vos défenses immunitaires sont intactes, il y a de très fortes chances que le Covid 19 ne fasse que passer dans votre organisme et vous n'aurez peut être aucun symptôme, même pas un rhume. Avec le nombre d’obèses aux USA (et au Mexique à cause des sodas) il va y avoir une hécatombe la bas.
    Prendre le soleil en étant confiné, un bon conseil pour nos amis urbains ... Ces jeunes gens n'avaient pas l'air obèses, au contraire ils paraissaient en pleine forme:
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    Dianne Cybète à raison alors, pourquoi avoir des masques, sont-ils bêtes ces asiatiques. Prenons de l'huile de foie de morue et des carottes rapées.

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Si vous êtes malade et que vous n'arrivez pas a dormir, au lieu de prendre du paracétamol prenez plutôt de la mélatonine, qui provoquera un vrai sommeil réparateur, et c'est votre organisme qui est à ce jour votre meilleur espoir de guérir.
    Bientôt le forticia pour lutter contre le cor-19 comme dans le film contagion. La mélatonine fait baisser la fièvre ?

    On aura tout entendu Il est médecin Berruyer ? c'est juste un blogueur à la noix vendant ses vues en faisant le commerce de la médisance.
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

  2. #22
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    Citation Envoyé par Steinvikel Voir le message
    Ca me parraît pas si éthique que ça finalement. Est-ce réellement un logiciel qui a été conçu pour le bien commun ? Ca en a l'air fortement discutable. ^^'
    Les articles scientifiques correspondants sont accessibles sur leur page (https://foldingathome.org/papers-results/) et les contributions sont présentées sur wikipedia (https://en.wikipedia.org/wiki/Foldin...dical_research).

    Citation Envoyé par Steinvikel Voir le message
    le remède de la Chine s'appuie sur un remède miracle (la chloroquine) boudé par les USA et l'Europe, et s'appuie en plus sur un anti-virus pour présenter de bon résultats... et chacun de ses produits présentent des variations suivant la personne.
    Tu as une source sérieuse disponible quelque part ? Un rapport officiel ou une étude scientifique ?

  3. #23
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Il y a eu de multiples études prouvant que c'est probant : celle de l'IHU méditerranée
    Cette étude ne prouve rien du tout, énormément de scientifiques le disent et il suffit la lire pour s'en rendre compte.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    En fait, cette page parle de 2 expériences : l'une semble dire que ça marche, l'autre que ça ne marche pas. Dans les deux cas, l'auteur de la page dit que les études ne sont pas faites assez sérieusement pour en déduire quelque chose. L'étude qui montre un bénéfice est faite sur 62 patients (31 traités HCQ, 31 pour le groupe controle), c'est trop peu pour conclure.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    l'étude sermo portant sur 6000 praticiens où l'hydroxychloroquine apparait comme le traitement le plus efficace (page 25).
    Il s'agit d'un sondage de médecins, sur volontariat spontané. N'importe quel étudiant qui a écouté les 5 premières minutes d'un cours de stats sait que ce genre d'étude peut aller directement à la poubelle tellement il y a de biais. Sérieusement, "l'étude" présentent des résultats du style "How likely are we to see a second wave of COVID-19 in your country? ... In China, only half of physicians believe a second outbreak is likely."... Les médecins chinois sont des voyants capables de prédictions en épidémiologie ?

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    On a les déclarations du docteur Zhong Nanshan, directeur de l'Institut des maladies respiratoires de Guangzhou.
    Oui, donc 3 punchlines sorties d'une dépêche AFP (Beijing).

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    On a de nombreux témoignages de patients de l'IHU qui ont guérit dont des politiques.
    Ce qui prouve que tous les survivants ont... survécus. Et on a aussi beaucoup de témoignage de patient qui ont guéri sans chloroquine.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Et il y a la carte épidémiologique du pays, montrant l'effet Marseilles.
    Non, ça montre un joli graphique à un instant T sans aucun détails sur ce qui est représenté. Sérieusement, le gros disque du Grand-Est indique qu'il y a plus de décès que d'hospitalisations... Il faut donc distribuer de la chloroquine préventive dans la rue ?

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Le principe de précaution aurait consisté à l'administrer à un plus grand nombre de patients dès communication des résultats fin février, donc à faire ton étude immédiatement et pas le 22 mars. Car le risque était qu'il ne se trompe pas, justement.
    Le principe de précaution consiste à ne pas faire n'importe quoi. Cette vidéo donne une idée de pourquoi :

  4. #24
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    Par défaut Belle initiative. Mais nous ne vivons pas H24 dans des datacenters ^^
    Par contre je ne sais pas pour vous autres utilisateurs du client F@H sous Linux mais même avec un "Folding Power" réglé à la valeur "Medium" le CPU de mon laptop est entrain de fondre...

    pierre@robot-fantastique:~$ cat /proc/cpuinfo | grep processor | wc -l
    4
    pierre@robot-fantastique:~$
    pierre@robot-fantastique:~$
    pierre@robot-fantastique:~$ uptime
    16:44:35 up 4:25, 1 user, load average: 4,94, 4,64, 4,11
    pierre@robot-fantastique:~$

    J'ai pu retrouver un load average correct en basculant le "Folding Power" sur "Light":

    pierre@robot-fantastique:~$ uptime
    16:51:12 up 4:32, 1 user, load average: 2,24, 2,87, 3,48
    pierre@robot-fantastique:~$iniative

    Mais ça souffle pas mal encore (faut dire qu'il fait chaud à la baraque aujourd'hui)...

    Folding@Home semble donc une belle initiative mais qui risque toutefois de pas mal raccourcir la durée de vie des composants du PC client en cas d'utilisation soutenue...

  5. #25
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Tu peux faire la même étude qu'a fait Raoul l'incompétent en donnant aux patients de la camomille, environ 95% des patients vont guérir et tu va en conclure que la camomille guérit le coronavirus. Les chinois ont déjà testé la chloroquine et ça n'a rien donné[/URL].

    Dans ta phrase tout est dit... Quelles études as-tu fais pour traiter ce professeur d'incompétent ? Ton cerveau a été formaté à ce point
    pour ne pas voir les faits ? Donc Raoult serait le menteur, et tous les autres qui trainent des casseroles à n'en plus finir et se foutent de toi chaque jour qui passe (politiques, journalistes, médecins payés par les labos) seraient les gentils ?

    Je comprends qu'avec des personnes comme toi ce gouvernement peut faire ce qu'il veut... Continue à t'accrocher à tes sources

  6. #26
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    Tu ne sais pas débattre, à défaut de prouver ou d'expliquer quoi que ce soit tu passes aux agressions personnelles.

    Tu accuses l'état alors que l'état n'y est pour rien, l'état a laissé Raoult le mythomane déblatérer des mensonges et a même autorisé l'usage de la chloroquine, et a intégré la chloroquine dans l'étude officielle en cours, sous la "pression médiatique", alors que scientifiquement tout indique qu'il ne fallait pas le faire.

    Je dirais que tu es complotiste dans le pire sens du terme, pour être précis d'un point de vu psychiatrique tu es en train de faire une crise de paranoïa.

    Quand on a des bases scientifiques et mathématiques de niveau ingénieur, on comprends ce qu'est une vrai étude scientifique avec un vrai test basé sur des données statistiques fiables et des tests en double aveugle, on voie que le rapport de Raoul n'est qu'un ramassis d'escroqueries. Au lieu de délirer renseigne toi.

    Raoult est non seulement un baltringue menteur et mythomane mais aussi un dangereux assassin : Coronavirus : des décès suspects confirmés après usage de la chloroquine. Des effets toxiques cardiaques et des morts ont été relevés dans des hôpitaux français chez des personnes positives ayant pris de l'hydroxychloroquine.


    Médiapart dénonce l’escroquerie Raoult le célèbre mythomane.

    ________________________________

    Pourquoi il ne faut pas croire les affabulations du mythomane Didier Raoult

    La chloroquine est un antipaludique préventif et curatif. Elle est aussi utilisée contre des maladies auto-immunes telles que le lupus. La plupart du temps, c'est son dérivé chimique qui est prescrit : l'hydroxychloroquine (c'est-à-dire, avec un groupement alcool OH en plus sur la molécule). Quant au médicament, il porte le nom commercial de Plaquenil pour l'hydroxychloroquine et de Nivaquine pour la chloroquine.
    Suite à l'emballement médiatique concernant cette molécule dont nous allons parler ci-dessous, un commentaire a été publié dans la littérature scientifique par deux chercheurs (Franck Touret et Xavier de Lamballerie) de l'Unité des Virus Émergents de l'université d'Aix-Marseille. Voici ce qu'on peut y apprendre au sujet de la chloroquine et de son historique dans le traitement des maladies virales respiratoires :
    Des expériences in vitro (sur des cellules, donc) suggèrent que la chloroquine inhibe la réplication du SARS-CoV-2.
    Par le passé, la chloroquine a montré son potentiel in vitro contre beaucoup de virus différents mais a toujours échoué lors des tests in vivo (sur des organismes vivants, donc) sur des modèles animaux.
    Souvent, la chloroquine a été proposée dans la prise en charge de maladie virale respiratoire humaine. Sans succès.
    Le consensus chinois, qui atteste de son efficacité ne mentionne aucune données brutes. Or, le processus de relecture par les pairs, des évaluations indépendantes sur la méthode et les résultats, ainsi que des réplications d'études sont indispensables pour juger des bénéfices potentiels (mais aussi des risques) pour les patients.
    Voilà un commentaire mesuré, nuancé, à jour des données connues actuellement. Malheureusement, tous les chercheurs ne font pas preuve d'autant de prudence.
    Les études in vitro sont des pistes. Elles ne nous informent pas sur le potentiel thérapeutique d'une molécule. © Kzenon, Adobe Stock

    De l'emballement médiatique

    Avec de telles affaires, les médias s'en donnent à cœur joie. Dans ces moments, on ne peut que regretter la méconnaissance générale de ce qu'est la méthode scientifique. Néanmoins, ils ne sont pas les seuls. En effet, Didier Raoult, infectiologue et professeur de microbiologie à l'Institut-hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée de l'hôpital de la Timone à Marseille fait beaucoup parler de lui en ce moment. Ce grand professeur (dont nous ne faisons pas le procès dans cet article, nous ne jugeons ni l'Homme ni sa grande carrière mais bien des données) semble à l'origine de cet emballement, avec une vidéo publiée le 25 février 2020, intitulée initialement « Coronavirus : fin de partie ! » (sur la base du consensus d'experts chinois déjà cité) puis renommée quelque temps plus tard « Coronavirus : vers une sortie de crise ? ». Depuis, il intervient beaucoup dans les médias, avec peu de précaution, pour parler de la chloroquine. Il est particulièrement actif sur la plateforme de vidéos YouTube également, ce qui est assez curieux pour un scientifique, surtout lorsque c'est pour faire la présentation de travaux non relus par ses pairs.
    S'il n'est pas question de juger un médecin sur le terrain, surtout en temps de crise, on peut se demander où est passée la prudence dans la communication des résultats, qualité essentielle du scientifique ? Avant qu'un traitement soit accepté et homologué cela prend normalement beaucoup de temps. Un temps que nous n'avons pas forcément à l'heure actuelle, dans la pratique médicale. Soit. Cela se comprend aisément. En revanche, cela demande aussi de la rigueur. Cette rigueur est essentielle si nous voulons apprendre quelque chose. Sans quoi, nous n'apprenons, stricto sensu, rien.
    Par ailleurs, le rôle du journaliste scientifique n'a, lui, pas changé. Pour reprendre les mots d'un confrère, Florian Gouthière - qui vient d'écrire un article très éclairant sur le sujet - sur son blog curiologie.fr, le rôle d'un journaliste scientifique serait plutôt « d'informer sur l'incertain, dans un monde incertain. Pour ce faire, il nous faut faire comprendre au grand public que l'incertitude est consubstantielle de la progression des savoirs scientifiques, et qu'une annonce publique - aussi enthousiasmante soit-elle - doit tout de même passer l'épreuve du temps. »
    Dès lors, on comprend que l'emballement médiatique peut être néfaste. Attention, si vous êtes hospitalisé, faites confiance à votre médecin.
    Simplement, à l'instar de la science dont le journaliste scientifique rend compte, il informe sur le descriptif. Le normatif appartient ensuite à chacun. Informer sur le descriptif revient alors, comme précisé initialement, à s'emparer du large faisceau de preuves disponibles et de juger plus ou moins vraisemblable une hypothèse ou une affirmation donnée. Celui-ci peut évoluer avec le temps et nous donner raison - ou tort. Quoi qu'il arrive, un journaliste scientifique intègre se rangera du côté des données rigoureuses. Mais avant que le temps passe et que des essais cliniques de qualité soient effectués, impossible de savoir. Ni nous, ni d'éminents professeurs, ne possédons la capacité de prédire l'avenir.

    L'autorité n'est pas un argument

    Dans cette histoire, il est important de revenir sur ce principe de base de la démarche sceptique. L'autorité, le diplôme ou la célébrité d'une personne ne sont pas des arguments. Bien sûr, nos heuristiques de jugement nous poussent à croire notre médecin lorsqu'il nous parle de médecine. Et c'est légitime. Néanmoins, notre médecin n'en reste pas moins un être humain biaisé qui peut faire des erreurs, surtout s'il s'emballe, comme cela a été le cas du Professeur Raoult, lorsqu'il a intitulé sa vidéo « Coronavirus : fin de partie ! » sur la seule base d'un consensus d'experts sans données brutes. La partie est, malheureusement, bien loin d'être finie. Il suffit pour cela, de regarder les courbes de contamination actuelle dont l'évolution est exponentielle. Aussi, le nombre de personnes décédées s'accroît (celui de personnes guéries aussi, heureusement).
    De plus, ce professeur s'illustre par ses nombreuses publications, ce qui lui donne encore plus d'aplomb dans son domaine. Néanmoins, lorsqu'on creuse légèrement, on se rend compte qu'un certain nombre (pas toutes, bien évidemment) sont publiées dans des journaux où les éditeurs font parfois partie de son équipe de recherche. Certaines sont également acceptées avec une rapidité folle qui ne laisse aucun temps pour le processus de relecture par les pairs. C'est ni plus ni moins un court-circuit sporadique de la démarche scientifique.
    Malheureusement, ce genre de pratique est de plus en plus courante et peut s'expliquer en partie par le climat dans lequel évolue le monde de la science et de la recherche actuellement. L'objectif est de faire parler de soi, de publier beaucoup de recherches innovantes, se faire un nom, en somme. Tout cela afin d'obtenir des financements qui manquent cruellement. Parfois, cela passe par une amputation nette des règles de l'art scientifique.

    Le temps des médias n'est pas celui de la science.

    Il faut être prudent lorsque ces derniers s'emballent concernant des informations scientifiques. © terovesalainen, Adobe Stock
    L'étude du Professeur Raoult : un nid à « biaisctéries »
    Pour qu'une hypothèse soit validée scientifiquement, il faut beaucoup d'études rigoureuses, reproduites de façon similaire un peu partout dans le monde et de façon indépendante. Des études sont en cours pour évaluer celle dont nous parlons aujourd'hui, à savoir : « la chloroquine est-elle efficace dans le traitement du Covid-19 ? ». L'étude du Professeur Raoult vient d'être envoyée, acceptée et publiée en un temps record (ce qui n'est pas bon signe.) Que peut-on tirer comme conclusion de cette étude pour valider ou infirmer l'hypothèse de départ ? Eh bien pas grand-chose ! Listons point par point les biais méthodologiques de ce papier (pour encore plus de détails, vous pouvez consulter la page PubPeer dédiée à cette étude, où les critiques et les questions fusent de la part de la communauté scientifique).
    L'étude est réalisée en open-label, c'est-à-dire sans procédure d'aveuglement (le patient et le médecin savent qui est dans quel groupe, ce qui expose à des biais majeurs) et sans randomisation (ce qui veut dire que les potentiels facteurs de confusion ne sont probablement pas exclus).
    Les objectifs de l'étude sont beaucoup plus modérés que les interventions du Professeur Raoult dans les médias. On peut alors y lire « nous évaluons le rôle de l'hydroxychloroquine sur les charges virales respiratoires », le but étant de les abaisser. Pourtant, un article paru dans le journal Nature concernant l'étude de maladies respiratoires telles que celles induites par le SARS-CoV-1 ou le MERS-CoV concluait, en 2016, que les formes les plus graves étaient associées à une baisse de la virémie. Cela pousse à redoubler de prudence lorsqu'on entend le Professeur Raoult s'exclamer sur YouTube « si vous n'avez plus le virus, vous êtes sauvé », alors même que, nous le verrons plus bas, l'état clinique des patients n'est pas décrit dans son essai.
    L'équipe s'était fixée comme objectif secondaire de suivre l'évolution de paramètres comme l'apyrexie, la normalisation de la fréquence respiratoire, la durée moyenne d'hospitalisation et la mortalité. Ces données fantômes sont totalement absentes du papier.
    Les patients ont été traités soit par de l'hydroxychloroquine seule, soit par un antibiotique (l'azithromycine) avec de l'hydroxychloroquine, soit ils n'ont pas été traités (groupe témoin). Pas de traitement contre placebo, donc. D'emblée, on sait que tout ce qu'on pourra tirer de cette expérience, c'est une comparaison entre deux traitements et un non-traitement, pas entre un traitement et un simulacre, ce qui est pourtant essentiel pour connaître l'effet propre de ce qu'on pense être un « médicament ». De plus, le groupe témoin ne se trouvait pas sur le même site que le groupe traité.
    L'échantillon est petit avec 26 patients initialement (seulement 20 à la fin de l'étude), ce qui est trop faible pour obtenir des résultats robustes contrairement à ce qu'affirme le Professeur Raoult. Les lois des probabilités ne changent pas, même en temps de pandémie.
    On ne connaît ni l'état clinique ni la charge virale initiale des patients. L'état clinique reste aussi inconnu à la fin de l'étude. De plus, les tests de charge virale donnent des résultats variables selon les jours (un coup positif, un coup négatif puis de nouveau positif). On peut donc légitimement remettre en question la fiabilité actuelle de ces tests.
    Le suivi devait durer 14 jours, mais les résultats présentés ne vont que jusqu'au 6e jour, ce qui n'est clairement pas normal.
    Certains critères d'exclusion (comme ne pas intégrer d'enfants de moins de 12 ans) ne sont pas respectés.
    Certains patients ont été considérés comme « perdus de vue ». Cela arrive habituellement, mais ici ce sont les auteurs qui ont fait le choix de les exclure. On découvre alors que tous ces patients faisaient partie du groupe chloroquine. Trois ont été transférés en réanimation, un est décédé, un patient n'était, finalement, peut-être pas malade, et un patient a souhaité interrompre son traitement en raison de la survenue d'effets secondaires. On s'étonne que les trois patients en réanimation n'aient pas été suivis.
    Son papier ne respecte pas les bases éthiques d'une publication scientifique. L'étude est publiée dans un journal où l'éditeur en chef travaille sous les ordres du Professeur Raoult, dans le même institut. Aussi, précisons que le document a été reçu le 16 mars, accepté le 17 mars et publiée le 20 mars.
    L'École de médecine de l'université du Zhejiang (Chine) vient également de publier un manuel de prévention et de traitement du Covid-19 où l'on peut lire, page 40, que les données concernant la chloroquine sont insuffisantes pour la considérer comme un traitement et où l'association d'hydroxychloroquine et d'azithromycine est fortement déconseillée. L'organisation mondiale de la santé (OMS) a aussi pris la parole hier et énonce ceci « De petites études observationnelles et non randomisées ne nous donneront pas les réponses dont nous avons besoin. L'utilisation de pilule non testée sans les preuves adéquates pourrait susciter de faux espoirs et même faire plus de mal que de bien et entraîner une pénurie de pilule essentielle, nécessaire pour traiter d'autres maladies ».
    Une nouvelle étude chinoise (avec un protocole également imparfait mais tout de même un peu plus sérieux que celui de l'étude Marseillaise) a récemment conclu à l'inefficacité de l'hydroxychloroquine seule comparé à aucun traitement sur un échantillon faible. Sa conclusion est celle-ci : "Le pronostic des patients COVID-19 courants est bon. Une étude de plus grande taille d'échantillon est nécessaire pour étudier les effets de l'hydroxychloroquine dans le traitement du COVID-19. Les recherches ultérieures devraient déterminer un meilleur critère d'évaluation et tenir pleinement compte de la faisabilité d'expériences telles que la taille de l'échantillon." Mais une seule étude ne prouve rien. Il nous faut, comme le conclut cette étude, plus de recherches.
    Enfin, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a répondu à des questions au sujet de la chloroquine et de l'étude du Professeur Raoult, en ne manquant pas de tempérance concernant les résultats obtenus.


    La deuxième étude de l'équipe marseillaise : 100 % « sciensationnelle »

    Disons-le avec fermeté : la seconde étude publiée sur le site de l'IHU Méditerranée Infection par le Professeur Raoult et son équipe, c'est de la mauvaise science. De la très mauvaise science. Il ne faut pas voir dans ces propos un jugement moral subjectif. Pas du tout. Cela fait écho à des critères objectifs qui doivent être respectés dans une expérience scientifique qui souhaite nous apprendre quelque chose. Nous sommes brièvement revenus sur ces critères dans un live au sujet de la chloroquine. Apparemment, l'équipe de Marseille ne s'ennuie pas avec cela, car elle semble déjà savoir. Une attitude qu'on pourrait presque qualifier de dogmatique.
    Passons outre le fait que le papier soit publié en express (il est prépublié et non relu) sur le site même de l'IHU et concentrons-nous sur l'étude en elle-même. Premier constat effarant : il n'y a aucun groupe contrôle dans cette étude. Pour comprendre l'importance du groupe contrôle en sciences, la rédaction vous conseille cette vidéo. Tout y est dit mais pour faire très simple : sans groupe contrôle, autrement dit, sans référence de base, nous n'apprenons rien car nous ne pouvons rien comparer. Pourtant, en 2015, dans une correspondance publiée dans le journal Clinical Infectious Disease, Didier Raoult lui-même écrit ceci : « Les études sur les syndromes infectieux ne devraient plus être exploitées sans utiliser systématiquement des témoins négatifs pour évaluer la valeur prédictive positive d'un résultat positif et il poursuit le fait que ce concept soit lent à s'imposer est démontré dans des recherches récentes dans lesquelles aucun contrôle négatif n'a été testé ». On peut aussi voir que le comité éthique qui a accepté l'étude est le comité éthique de l'IHU.
    L'expérience est une étude interventionnelle ouverte, non randomisée, et, nous l'avons vu, non contrôlée. Elle porte sur 80 patients d'un âge médian de 52 ans. Il y a autant d'hommes que de femmes et un peu plus de la moitié des participants souffrent de maladies chroniques. Les participants ont tous reçu un traitement à base d'hydroxychloroquine et d'azythromycine. L'étude nous montre qu'en l'espace de 14 jours, la charge virale des patients devient nulle. Nous n'avons pas de groupe contrôle pour comparer ce qu'il se passe sans traitement. Mais nous avons d'autres données plus larges qui nous disent qu'en moyenne, la charge virale devient nulle sans traitement entre 12 et... 14 jours. Aucunement besoin de vous faire un dessin pour que vous compreniez. Il est de nouveau impossible de savoir si ce traitement est bien la cause efficiente de la baisse de la charge virale des patients. Par exemple, dans un article publié dans le New England Journal of Medicine (qui n'est donc pas une étude) pour un faible échantillon de patients (qui pousse à la prudence d'interprétation des résultats), la charge virale des patients devient indétectable après 12 jours sans traitement.
    Dans cette étude, notons que le traitement a été administré à quatre personnes asymptomatiques. Rappelons que, selon l'Imperial College de Londres, qui se base sur les données européennes publiées dans la littérature scientifique, 86 % des patients atteints se remettent du Covid-19 sans traitement ni hospitalisation et que 10 % ne font qu'être observés à l'hôpital sans être admis dans un service de réanimation. Il est intéressant de constater que dans l'échantillon de la seconde étude marseillaise, on constate les mêmes tendances statistiques alors qu'ils reçoivent tous un traitement censé être « efficace ». Car c'est bien la conclusion hurluberluesque des auteurs : « En conclusion, nous confirmons l'efficacité de l'hydroxychloroquine associée à l'azithromycine dans le traitement du Covid-19 et son efficacité potentielle dans la diminution précoce de la contagiosité. » Il est impossible de conclure cela après une étude sans groupe témoin.
    Concernant les données statistiques présentées dans cette étude, nous avons fait appel à une analyste de données qui a souhaité rester anonyme, que vous pouvez néanmoins retrouver sur Twitter sous le pseudo MmeBlackSheep. Elle nous explique que « le coefficient de détermination est suspect car il devrait être négatif ». De plus, elle précise qu'« aucune justification n'est donnée sur la question du pourquoi les auteurs ont choisi d'utiliser une régression polynomiale, qui au passage, ressemble plus à une régression logarithmique inversée, pour rendre compte de leurs données ». Enfin, elle conclut que « les données présentées sont vraiment absconses, peu compréhensibles, ce qui n'est pas bon signe ». En effet, rappelons que pour qu'un travail soit jugé et évalué par les pairs, il doit être le plus détaillé possible pour permettre les critiques pertinentes et les éventuelles réplications.
    Enfin, précisions que l'urgence n'est pas un argument. Faire un groupe contrôle ne prend pas plus de temps. Mettre en place une méthodologie rigoureuse non plus. Si cela avait été fait, nous posséderions déjà des résultats exploitables qui nous auraient appris quelque chose. Pour l'instant, il nous faut attendre les résultats de l'essai Discovery, freiné par l'engouement autour de la chloroquine car une majorité des patients ne réclament que ce traitement, selon un article de Libération.

    De l'importance d'informer avec nuance

    Cet article souhaite, en plus de vous informer sur l'intérêt (ou le non-intérêt) connu actuellement de la chloroquine dans le traitement du Covid-19, vous faire comprendre l'importance de l'information nuancée. L'emballement médiatique ne sert aucune cause légitime sinon dans le meilleur des cas rassurer la population pour des raisons qui s'avéreront bonnes, dans le pire lui donner de faux espoirs. De même, si ce traitement est effectif, nous aurons, certes, perdu un peu de temps pour sauver des vies. En revanche, s'il s'avère qu'il ne marche pas, voire qu'il aggrave la situation, nous en aurons sauvé. Traiter n'est pas toujours mieux que ne rien faire. Par exemple, à ces débuts, l'homéopathie (qui n'est rien d'autre qu'un placebo) était plus bénéfique aux patients que des saignées. Ne rien faire était la meilleure solution pour sauver des vies. Il faut garder cela à l'esprit.
    De plus, les conséquences de ce type de communication sont difficilement prévisibles, sauf peut-être pour ceux qui connaissent bien le comportement humain. De l'autre côté de l'Atlantique, Donald Trump s'est emparé de ces résultats avec le même engouement que le Professeur Raoult. Il fait actuellement pression sur la Food and Drug Administration (FDA) pour que la chloroquine soit expressément autorisée. Chez nous, les pharmacies font actuellement face à une demande inhabituelle de chloroquine. Notons bien que le Professeur Raoult n'a jamais parlé ni conseillé d'automédication.
    Tout argument autre que des données rigoureuses et documentées n'est pas un argument. Ils peuvent « servir » sur le plan médiatique ou politique, mais lorsque l'on cherche à faire comprendre (et non à imposer) un fait à un auditoire ou à un lectorat, il faut forcément en passer par une argumentation béton. Or, nous l'avons vu, pour l'instant, le faisceau de preuves concernant l'affirmation « la chloroquine est efficace dans le traitement du Covid-19 » est trop mince pour la juger comme vraisemblable. Il y a une différence entre ce que les médecins font en situation de crise et la construction et la diffusion de ce que nous appelons communément une connaissance.
    Actuellement, les médecins se battent pour sauver des vies. La chloroquine fait partie du dernier arsenal thérapeutique (à cause de son niveau de preuve faible) recommandée par différentes sociétés savantes (deux molécules, le Remdesivir et l'association Lopinavir/ritonavir sont proposées en premier lieu) dans la prise en charge des patients en réanimation infectés par le SARS-CoV-2. Les discours diffamatoires qui supposent qu'au sein des hôpitaux, on ne traite pas parce que l'on ne donne pas de chloroquine est un mensonge et un manque de respect pour les équipes soignantes.
    Le ministre de la Santé a précisé que des études étaient en cours à plus large échelle. Des essais cliniques de grandes ampleurs viennent d'être lancés pour évaluer plusieurs traitements potentiels (dont l'hydroxychloroquine) dont la part française sera effectuée par l'Institut national de la science et de la recherche médicale (Inserm). Il nous faudra attendre les résultats de ces expériences pour pouvoir actualiser nos propos. Enfin, comme tout le monde, nous espérons fortement que le temps donne tort à notre prudence épistémique, pour faire face à cette nouvelle maladie.

    Des conséquences déjà visibles

    Deux jours après la rédaction de cet article, cet emballement médiatico-scientifique montre déjà ses conséquences nuisibles. Selon le Banner Health Hospital aux États-Unis, un homme de 60 ans est mort (et sa femme est dans un état préoccupant) après avoir ingéré de trop fortes doses de phosphate de chloroquine. En France, des pénuries sont constatées selon un article du Parisien et les malades du Lupus, pour qui le traitement est nécessaire, ont du mal à en trouver. Le groupe Sanofi, acteur majeur de l'industrie pharmaceutique, assure que les stocks arrivent.
    À cause de ce capharnaüm, l'Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) demande expressément dans un communiqué ce jeudi 26 mars « aux pharmaciens d'officine de ne délivrer ces médicaments (hydroxychloroquine et lopinavir/ritonavir) que sur prescription médicale dans leurs indications habituelles, ceci afin de sécuriser leur accès aux patients qui en bénéficient pour leur traitement chronique ». L'agence « appelle à la responsabilité de chaque acteur de la chaîne de soins afin de garantir l'approvisionnement des traitements permettant la prise en charge des patients qui en ont ou en auront besoin. »
    Le 29 mars, un communiqué de l'Agence régionale de Santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine informe que des cas d'automédication au Plaquenil ont été recensés entraînant parfois un séjour en réanimation.
    À noter :
    Pour compléter cet article, la rédaction vous conseille l'excellente et brève analyse de Nicolas Martin sur France Culture concernant la chloroquine ainsi que l'article très complet de Florian Gouthière sur le même sujet : « Covid-19 & chloroquine : à propos d’une étude très fragile, et d’un dangereux emballement médiatique et politique ».

    Ce qu'il faut retenir

    La chloroquine a montré des effets in vitro par le passé mais a toujours échoué à apporter des bénéfices thérapeutiques chez des modèles animaux et chez l'Homme pour les infections virales respiratoires.
    La récente étude du Professeur Raoult est truffée de biais. Elle ne nous apprend pas grand-chose. D'autres études sont en cours avec, nous l'espérons, une meilleure méthodologie. Elles nous permettront de statuer sur l'efficacité (ou l'inefficacité) de la chloroquine dans le traitement du Covid-19.
    Il est très important de combattre l'emballement médiatique et ses conséquences. Informer avec nuance et faire comprendre la méthode scientifique à la population est un enjeu essentiel.
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  7. #27
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    Citation Envoyé par P_Avril Voir le message
    Par contre je ne sais pas pour vous autres utilisateurs du client F@H sous Linux mais même avec un "Folding Power" réglé à la valeur "Medium" le CPU de mon laptop est entrain de fondre...(
    C'est pour ça que les laptops ne sont pas adaptés pour faire du calcul H24.
    Au pire, tu peux regarder dans les préférences du client F@H et n'autoriser qu'1 ou 2 coeurs.

  8. #28
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    Citation Envoyé par SimonDecoline Voir le message
    C'est pour ça que les laptops ne sont pas adaptés pour faire du calcul H24.
    Au pire, tu peux regarder dans les préférences du client F@H et n'autoriser qu'1 ou 2 coeurs.
    Merci Simon je regarde ça.

    Je me doute bien que mon laptop n'est pas taillé pour le calcul en virgule flottante mais on fait ce qu'avec ce qu'on l'a sous le pied.

    Cheers!

    Edit: N'hésitez pas à venir "folder" avec l’équipe de la e Foundation. Notre ID est 251916.

    Bises
    Dernière modification par Invité ; 05/04/2020 à 20h37.

  9. #29
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    Citation Envoyé par skaarj Voir le message
    Dans ta phrase tout est dit... Quelles études as-tu fais pour traiter ce professeur d'incompétent ? Ton cerveau a été formaté à ce point
    pour ne pas voir les faits ? Donc Raoult serait le menteur, et tous les autres qui trainent des casseroles à n'en plus finir et se foutent de toi chaque jour qui passe (politiques, journalistes, médecins payés par les labos) seraient les gentils ?
    Mingolito prétendait que le virus avait été créé dans un labo en Chine. Là, il reprend les médisances des médiocres qui nourrissent leur jalousie. Preuve du niveau, il prétend que la chloroquine qui a été utilisé par des centaines de millions de personnes pour se prémunir du paludisme, et est encore utilisé pour traiter le Lupus, n'a aucun effet.
    Mais les gens l'applaudissent, nouvel effet Flynn.

    Citation Envoyé par SimonDecoline Voir le message
    Cette étude ne prouve rien du tout, énormément de scientifiques le disent et il suffit la lire pour s'en rendre compte.
    Quels scientifiques, des noms svp. Ont-ils publié quelque chose, avec la déclaration d'intérêt ? qu'ils publient et on compare.
    Si, cette étude prouve qu'on a une piste sur un produit potentiellement efficace.

    Même Michel Cymes, champion autoclamé de l'attentisme du paf, déclarait dans l'émission "Vous avez la parole" du 26 mars qu'il donnerait de l'hydrochloroquine a son père s'il était malade. Est-il con ? je pose la question.

    Citation Envoyé par SimonDecoline Voir le message
    En fait, cette page parle de 2 expériences : l'une semble dire que ça marche, l'autre que ça ne marche pas. Dans les deux cas, l'auteur de la page dit que les études ne sont pas faites assez sérieusement pour en déduire quelque chose. L'étude qui montre un bénéfice est faite sur 62 patients (31 traités HCQ, 31 pour le groupe contrôle), c'est trop peu pour conclure.
    Les conclusions de l'article publié dans le Vidal :
    Une étude qui renforce des présomptions d'efficacité
    (...)
    Ensuite, ce travail suggère un intérêt potentiel de l'HCQ en début de COVID-19, lorsque les symptômes sont encore modérés, pour prévenir une aggravation. Si cette efficacité se confirme, elle pourrait conduire à réviser la position actuelle des autorités françaises de réserver ce traitement aux seules formes les plus avancées de la COVID-19. Une telle confirmation renforcerait également les arguments de certains infectiologues qui font remarquer que, dans de nombreuses maladies virales (grippe, herpès, par exemple), les antiviraux n'ont fait leurs preuves que dans les phases les plus précoces de l'infection.
    Où est-il écrit "on ne sait pas en déduire quoi que ce soit" ?

    Citation Envoyé par SimonDecoline Voir le message
    Il s'agit d'un sondage de médecins, sur volontariat spontané. N'importe quel étudiant qui a écouté les 5 premières minutes d'un cours de stats sait que ce genre d'étude peut aller directement à la poubelle tellement il y a de biais. Sérieusement, "l'étude" présentent des résultats du style "How likely are we to see a second wave of COVID-19 in your country? ... In China, only half of physicians believe a second outbreak is likely."... Les médecins chinois sont des voyants capables de prédictions en épidémiologie ?
    N'importe quel étudiant ne sait rien, et toi encore moins que les autres si c'est ce que tu as retenu. Si les sondages n'ont aucune valeur, il faut fermer toutes les facs de sociologie, de politique, médiamétrie, les enquêtes de satisfaction. Et donc quels sont les biais de cette étude ?
    La pandémie d'influenza de 1918 a connu 3 vagues, la seconde étant la plus mortelle. Monsieur Santé aux USA nous avertit déjà d'une possible seconde vague. Mais toi, tu es capable de nous certifier que non c'est absolument impossible ... pourquoi ?

    Citation Envoyé par SimonDecoline Voir le message
    Oui, donc 3 punchlines sorties d'une dépêche AFP (Beijing).
    As-tu des preuves que Zhong n'a pas déclaré les propos que l'AFP lui attribue ? non, donc ?

    Citation Envoyé par SimonDecoline Voir le message
    Ce qui prouve que tous les survivants ont... survécus. Et on a aussi beaucoup de témoignage de patient qui ont guéri sans chloroquine.
    Il y a même des gens qui ont survécu à ébola, d'autres à la peste, au paludisme, certains à la grippe donc vraiment les traitements sont surfait. Pourquoi ressortir cet argument stupide alors que je viens de répondre à ce sujet à Mingolito ?

    Citation Envoyé par SimonDecoline Voir le message
    Non, ça montre un joli graphique à un instant T sans aucun détails sur ce qui est représenté. Sérieusement, le gros disque du Grand-Est indique qu'il y a plus de décès que d'hospitalisations... Il faut donc distribuer de la chloroquine préventive dans la rue ?
    Tu ne sais pas décidement pas lire, la légende indique "hospitalisations" et "décès". S'il est trop compliqué de saisir qu'une capture d'écran contient un nombre limité d'information, ou même que les camemberts puissent ne pas être à la même échelle, tu peux consulter la carte référencée derrière le lien, c'est un lien http cliquable.

    Citation Envoyé par SimonDecoline Voir le message
    Le principe de précaution consiste à ne pas faire n'importe quoi. Cette vidéo donne une idée de pourquoi :
    Toi tu ne ferais pas n'importe quoi puisque tu ne sais rien, ni comment citer, ni quoi faire, ni prendre des responsabilités. Le serment d’Hippocrate, ce n'est pas de laisser crever ses patients au nom de l'incompétence.
    Et qui est le jeune garçonnet de ta vidéo ? un journaliste, non même pas, il est trop jeune. médecin, pneumologue, épidémiologiste ? On dirait le stagiaire à Cybète. C'est là ta seule et unique référence ?
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

  10. #30
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Tu ne sais pas décidément [...] que les camemberts puissent ne pas être à la même échelle [...]
    Il est vrai qu'ils ont tendance à fondre! -----> [-]

  11. #31
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Quels scientifiques, des noms svp. Ont-ils publié quelque chose, avec la déclaration d'intérêt ? qu'ils publient et on compare.
    Par exemple la 2e étude citée dans ton article du vidal : http://www.zjujournals.com/med/EN/10...292.2020.03.03

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Les conclusions de l'article publié le Vidal :
    Où est-il écrit "on ne sait pas en déduire quoi que ce soit" ?
    Déjà quelques paragraphes avant la conclusion :
    "Outre sa petite taille (et son changement inexpliqué de design), cette étude a néanmoins des limites.
    ...
    Cette absence de données virologiques rend difficile l'analyse de ces résultats à la lumière des études contradictoires publiées récemment sur l'effet de l'HCQ sur la charge virale au cours de la maladie."

    Et ensuite parce qu'un échantillon de 30 personnes est statistiquement trop petit. L'étude européenne considère 3200 patients sur 5 bras soit des groupes de 640 personnes (https://www.thelancet.com/journals/l...95-X/fulltext). Tu penses vraiment qu'ils s'embêteraient à prendre des groupes aussi gros si ce n'était pas indispensable ?

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    N'importe quel étudiant ne sait rien, et toi encore moins que les autres si c'est ce que tu as retenu. Si les sondages n'ont aucune valeur, il faut fermer toutes les facs de sociologie, de politique, médiamétrie, les enquêtes de satisfaction. Et donc quels sont les biais de cette étude ?
    Déjà l'échantillon de convenance et l'échantillonnage à participation volontaire : https://fr.khanacademy.org/math/stat...methods-review

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Tu ne sais pas décidement pas lire, la légende indique "hospitalisations" et "décès".
    Ca alors, tout s'explique ! Merci beaucoup pour la précision et exhaustivité de ces informations.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Toi tu ne ferais pas n'importe quoi puisque tu ne sais rien, ni comment citer, ni quoi faire, ni prendre des responsabilités.
    Aucun rapport. Tu peux arrêter les attaques personnelles stp ?

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Et qui est le jeune garçonnet de ta vidéo ? un journaliste, non même pas, il est trop jeune. médecin, pneumologue, épidémiologiste ? On dirait le stagiaire à Cybète.
    C'est juste un docteur en mathématique, diplômé de Polytechnique aussi. D'ailleurs il a une page wikipédia, mais un checheur de vérité comme toi doit déjà l'avoir trouvée... https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%AA_Nguy%C3%AAn_Hoang

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    C'est là ta seule et unique référence ?
    Non, j'ai aussi un chercheur du CNRS mais tu vas certainement le discréditer sur la couleur de son sweat :

  12. #32
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    prétendait
    Je n'ai rien "prétendu" j'ai relayé une hypothèse de "The Lancet". D’ailleurs cette hypothèse est encore une possibilité à ce jour car les circonstances de l'apparition de ce virus sont toujours très mystérieuses, et le fait que la Chine ait volontairement caché cette catastrophe pendant 15 jours au point de séquestrer un médecin et de le réduire au silence jusqu'à son trépas est clairement en faveur de l’hypothèse du laboratoire.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    le virus avait été créé dans un labo
    Le titre de l'article parles d’échapper d'un labo qui travaille sur le Corona, pas créé. Ce labo unique en Chine a été créé suite à la crise du SRAS, donc un Coronavirus, et héberge un très grand nombre de souches du Corona. Quand on voie que jusqu'à 70% des soignants sont contaminés on voie bien que toutes les sois disant mesure barrières ne sont pas très efficaces et que à un moment donné le virus trouve la faille, ce qui renforce encore plus l’hypothèse de The Lancet.
    Et après je ne sais pas si cette hypothèse est vrai ou fausse, je trouve que c'est quand même une sacré coïncidence si le labo Chinois sur le Corona est à Wuhan et que l'épidémie ait commencé à Wuhan, comme par hasard...
    Wuhan abrite, on en a peu ou pas parlé, une institution très particulière, unique en Chine, et cela n’a rien à voir avec les éventuelles théories de complot, un laboratoire d’étude et d’expérience des virus.
    Il y a au monde une trentaine de laboratoires de ce type. Et un seul en Chine.. C’est celui de Wuhan. Sa construction a été décidée en 2003, au lendemain du SRAS, l’une des souches de la famille assez vaste des coronavirus. Il est en fonction depuis 2006. Et il semble qu’il travaille, entre autres, sur l’Ebola, depuis 2017.
    Ce laboratoire P4 (Pathogène de classe 4) a été réalisé sur le modèle de celui de Lyon, Jean Mérieux-Inserm, et avec son aide. Les agents de la classe 4 sont caractérisés par leur haute dangerosité (taux de mortalité très élevé en cas d’infection), l’absence de vaccin protecteur, l’absence de traitement médical efficace et la transmission possible par aérosols. La protection maximale exigée pour manipuler ces germes est désignée par le sigle NSB4 (niveau de sécurité biologique 4).
    Les laboratoires P4 de sécurité maximale présentent deux spécificités : ils sont totalement hermétiques et constitués de plusieurs sas de décontamination et de portes étanches.
    Ils assurent une protection optimale des chercheurs travaillant dans leurs enceintes. Pour y pénétrer, les personnes accréditées doivent prendre une douche, revêtir un scaphandre relié à l’une des prises fournissant l’air dont le renouvellement est totalement indépendant de l’atmosphère du laboratoire.Quand elles sortent du laboratoire, elles prennent une douche au phénol revêtues de leurs scaphandres.
    Je viens donc de montrer que tu transformes les propos des gens, ce que font ceux de mauvaise foi, les menteurs et les trolls.

    Je ne répond pas au reste de tes élucubrations ridicules et fondées sur rien si ça n'est ta mauvaise foi, ton ignorance insondable et ton manque total de logique en tout point de vue.
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  13. #33
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    Par défaut Arrêt de l’essai clinique concernant la Chloroquine en Suede après un nombre importants d’effets secondaires
    Arrêt de l’essai clinique concernant la Chloroquine en Suede après un nombre importants d’effets secondaires constatés chez les patients.
    Comme le dit le Dr @DrEricDing les arrêts d’essai clinique sont tres rare !


    Nom : Capture choroquine.PNG
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    https://twitter.com/Bae06Doc/status/...816950275?s=20

    Clairement un complot viking sous la houlette des reptiliens de big pharma venus de mars dont voici le leader illuminati :





    Et c'est pas tout, ça viens d'arriver : Aucune preuve d'une action rapide des antiviraux ou d'un bénéfice clinique avec l'association d'hydroxychloroquine et d'azithromycine chez les patients atteints d'une infection grave par COVID-19
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  14. #34
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    Par défaut Un script de Microsoft installe Folding@Home dans le Sandbox de Windows 10
    Un script de Microsoft installe Folding@Home dans le Sandbox de Windows 10,
    Afin de vous aider à donner vos cycles de processeur en toute sécurité pour lutter contre le Covid-19

    Alors que le projet Folding@Home prend de l’ampleur depuis qu’il se consacre également à la lutte contre le nouveau coronavirus, Microsoft a publié lundi un script PowerShell qui permettra aux utilisateurs qui sont intéressés de commencer rapidement à donner leurs temps de processeur au projet en déployant le programme dans le Sandbox de Windows 10.

    Pour rappel, Folding@Home est un projet de calcul distribué permettant d'effectuer des simulations de dynamique moléculaire de la dynamique des protéines. Le projet a d'abord été lancé pour aider au repliement des protéines, mais il consacre maintenant ses ressources à la lutte contre la crise actuelle du coronavirus. Lorsque les responsables du projet ont lancé un appel aux passionnés d'informatique le 15 mars (en ce qui concerne le coronavirus), Internet a répondu à l'appel et le projet a maintenant réussi à attirer suffisamment d'utilisateurs pour que sa puissance dépasse celle des sept plus grands superordinateurs du monde.

    Nom : w01.png
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Taille : 117,5 Ko

    Dans un billet de blog publié le 1 avril dernier, NVIDIA a écrit que les donateurs du monde entier ont fait don de la puissance de traitement de plus d'un million d'ordinateurs personnels pour aider Folding@Home à rechercher de nouvelles thérapies pour le coronavirus. Le directeur du projet, Greg Bowman, a déclaré dans un tweet le 30 mars dernier : « Il y a maintenant plus d'un million d'appareils qui fonctionnent avec Folding@Home ! » Bowman estimait également que les performances du superordinateur avaient dépassé 1,5 exaflop.

    Folding@Home est devenu immensément populaire depuis que les initiateurs ont ajouté de nouveaux sous-projets consacrés à la pandémie du Covid-19. Avec la popularité croissante du projet, les chercheurs en sécurité de ProofPoint ont découvert en mars une nouvelle campagne de phishing qui prétend provenir d'une entreprise développant un remède contre le coronavirus.

    Ces courriels ont pour objet « Aidez-nous à combattre le coronavirus » et indiquent qu'ils souhaitent que vous aidiez à « accélérer notre processus de recherche du remède » en téléchargeant et en installant le client Folding@home. Ce script PowerShell partagé par Microsoft permettra d'exécuter le client Folding@Home dans un environnement de bureau isolé et en toute sécurité sur le Sandbox de Windows et de protéger les utilisateurs.

    Pour faire votre don de puissance de GPU, la script PowerShell publié par Microsoft vous permet de vous lancer rapidement avec Folding@Home. Et cela se fait grâce à la fonction "Sandbox" de Windows qui vous permet de lancer une machine virtuelle qui peut être utilisée pour exécuter des programmes sans risque d'infecter votre système d'exploitation Windows 10 normal.

    Comment vous devez procéder ?

    Pour commencer à utiliser Folding@Home dans le Sandbox de Windows, Microsoft vous recommande de télécharger au préalable le script PowerShell install_folding_sandbox_on_host.ps1 et l'enregistrer sur votre ordinateur.

    Une fois le script téléchargé, vous devez ouvrir une invite d'administrateur PowerShell et exécutez la commande suivante pour installer Windows Sandbox, déployer le client Folding@Home et rejoindre l'équipe Folding@Home de Windows_Sandbox de manière anonyme :

    Powershell.exe -ExecutionPolicy Bypass -File .\install_folding_sandbox_on_host.ps1

    Si vous voulez rejoindre l'équipe Windows_Sandbox sous un nom particulier, vous devez utiliser cette commande à la place de la première :

    Powershell.exe -ExecutionPolicy Bypass -File .\install_folding_sandbox_on_host.ps1 -username <your username>

    Ce script va installer le dernier client Folding@Home sur Windows Sandbox. Si vous n'avez pas activé le Sandbox, le script l’activera d'abord et redémarrera le système. Une fois cela fait, vous pouvez exécuter le script à nouveau pour télécharger et installer le dernier client sur le Windows Sandbox.

    Nom : w02.jpg
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    Une fois exécuté sur votre ordinateur hôte, le script d'installation effectuera les étapes suivantes pour vous mettre en route :


    1. Vérifie que Windows Sandbox est activé sur l'hôte. S'il ne l'est pas, le script l'activera (redémarrage nécessaire).
    2. Télécharge le dernier programme d'installation de Folding@Home pour Windows.
    3. Génère le fichier de configuration de Folding@Home. Celui-ci contient quelques configurations par défaut qui permettent à Folding@Home dans le Sandbox de démarrer immédiatement.
    4. Crée le script init.cmd à exécuter dans le Sandbox. Ce script exécute l'installateur de Folding@Home en mode silencieux et lance ensuite Folding@Home dans un répertoire de travail temporaire.
    5. Génère un fichier de configuration du Sandbox Windows. Le dossier contenant le programme d'installation de Folding@Home et le fichier de configuration est mis en correspondance avec le Sandbox comme un dossier en lecture seule et init.cmd est défini comme le script d'ouverture de session à exécuter après l'initialisation du Sandbox.

    Lorsque cela est fait, Windows Sandbox sera automatiquement lancé et le client Folding@Home sera démarré comme indiqué ci-dessous :

    Nom : w002.png
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    Par défaut, ce script PowerShell créera un fichier de configuration Folding@Home qui vous ajoutera automatiquement à l'équipe Folding@Home de Microsoft Windows_sandbox.

    Conditions préalables

    Le script install_folding_sandbox_on_host.ps1, et un ordinateur hôte fonctionnant sous Windows 10 Pro ou Enterprise Insider build 18362 ou plus récent devraient suffire pour commencer. Ce script nécessite des autorisations administratives, uniquement pour pouvoir vérifier et activer automatiquement le Windows Sandbox.

    Folding@Home est l'un des plus grands efforts pour résoudre le problème informatique du repliement des protéines. Il utilise un réseau mondial d'ordinateurs - qu'il s'agisse de votre propre ordinateur à domicile ou d'un serveur dans un centre de données. Il peut être installé par n'importe qui n'importe où, selon Microsoft, pour contribue à la meilleure compréhension du fonctionnement de certaines maladies et de ce que nous pouvons faire pour minimiser leur impact. Le script PowerShell de Microsoft permet de démarrer facilement l'utilisation du client Folding@Home et de contribuer avec des ressources GPU au projet.

    Aussi, en raison de l'intérêt accru de la communauté avec l'épidémie de Covid-19, les serveurs d'affectation de Folding@Home sont soumis à une forte pression. La réception d'une unité de travail pouvant prendre un certain temps, Microsoft vous recommande de laisser le client en marche en attendant une affectation. Microsoft a également créé un dépôt GitHub open source pour le script et demande aux utilisateurs de Windows de soumettre leurs idées pour exécuter des applications dans le Sandbox de Windows.

    Sources : Microsoft, GitHub

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’initiative de Microsoft ?
    Pensez-vous que la possibilité de l’installation du client Folding@Home dans le Sandbox de Windows 10 attirera plus de contributeurs ?

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    Chloroquine: pourquoi le passé de Didier Raoult joue contre lui
    Des rapports et des témoins qui pointent des résultats scientifiques biaisés et des financements opaques.


    La chloroquine sera (ou pas) la solution miracle au Covid-19. En attendant d’en avoir la confirmation (ou l’infirmation), Mediapart a voulu comprendre la défiance du monde médical et scientifique à l’égard de Didier Raoult, son principal promoteur. Nos recherches nous ont permis de découvrir des rapports et des témoins qui pointent des résultats scientifiques biaisés et des financements opaques.

    Il est impossible de savoir si le traitement à la chloroquine permettra un jour d’abattre le Covid-19 (relire ici notre enquête et là l’étude de la revue médicale indépendante Prescrire). Une chose est cependant sûre : le débat qui fait rage au sein de la communauté scientifique se cristallise autour de Didier Raoult, grand apôtre de ce traitement, qui se présente comme la victime de l’intelligentsia scientifique parisienne liée à l’industrie pharmaceutique.

    Il est vrai que rarement un professeur de médecine aura été aussi critiqué (lire ici l’enquête de notre partenaire Marsactu). Sauf que ces critiques ne viennent pas de nulle part, comme l’a découvert Mediapart en se plongeant dans le passé de l’infectiologue. Des résultats biaisés, des méthodes peu scrupuleuses et une opacité dans les financements des travaux nourrissent le dossier de ses contempteurs.

    Didier Raoult, en dépit d’une brillante carrière, s’est vu privé en janvier 2018 du label du CNRS et de l’Inserm, deux de ses établissements de tutelle. Mediapart a pu consulter les deux rapports scientifiques qui ont conduit à ce retrait. Instruits en janvier 2017, par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES), autorité administrative indépendante, ils sont le fruit du travail d’une quinzaine de chercheurs européens venant notamment du University College de Londres (UCL), de l’Institut Bernhard Nocht de médecine tropicale de Hambourg ou de l’Institut Pasteur.

    Ces études dressent un bilan sans concession de l’Urmite, le fameux laboratoire de recherche de Didier Raoult sur les maladies infectieuses et tropicales (scindé depuis cet audit en deux unités, Mephi et Vitrome).

    Selon les évaluateurs, faute d’analyse épidémiologique, de vérifications et de recherches approfondies, le travail de certaines équipes de son unité n’apporte pas de « bénéfice scientifique ».

    Concernant la « qualité scientifique et la production » de l’unité Mephi (pour « Microbes, évolution, phylogénie et infection »), dédiée notamment à l’identification de nouvelles bactéries et virus, les évaluateurs regrettent que la priorité soit donnée au « volume de publications plutôt qu’à leur qualité ». Si l’unité du professeur Raoult a été à l’origine de plus de 2 000 publications entre 2011 et 2016, « seules 4 % d’entre elles l’étaient dans des revues de haut impact international », précisent-ils.

    Par ailleurs, le « manque d’expertise dans des domaines clefs », en particulier « en épidémiologie », entraîne des essais cliniques mal conduits et des études biostatistiques approximatives. En résumé, les découvertes ne donnent lieu à aucune recherche approfondie permettant de connaître par exemple les effets d’un virus sur le corps humain.

    Concernant « Microbiota », l’équipe de Didier Raoult, les scientifiques remarquent que l’approche qui consiste à découvrir systématiquement de nouvelles bactéries n’est pas suivie des analyses nécessaires. Selon eux, cette « compilation de nouvelles bactéries » – comme « on collectionne les timbres », persiflent les évaluateurs – donne certes lieu à un volume important de publications, mais sans plus d’avancées pour la connaissance scientifique et médicale.

    Ils considèrent, par ailleurs, que la création d’un journal New Microbes and new infections, « qui sert à publier des articles refusés par les autres revues, est quelque peu désespérée ». Ils relèvent que ce journal est juge et partie, puisque plusieurs chercheurs du laboratoire font partie du comité éditorial dirigé par le professeur Michel Drancourt, lui-même à la tête de l’unité de recherche Mephi et bras droit de Didier Raoult.

    Faut-il y voir un lien de cause à effet ? Lors de leur inspection, les scientifiques notent à plusieurs reprises l’isolement du laboratoire, tant au niveau national qu’international, et mentionnent l’« adversité » dont fait preuve son directeur.

    Selon la commission d’évaluation, cette opposition systématique du professeur à la communauté scientifique isole ses équipes des autres laboratoires et a pour conséquence une moindre qualité des recherches menées, ne permettant pas d’avoir un « bénéfice scientifique et épidémiologique».

    Mêmes constats pour la seconde unité Vitrome (pour « Vecteurs-infections tropicales et méditerranéennes »), spécialisée dans la découverte de pathogènes émergents et de leurs vecteurs (comme les moustiques, les puces ou les tiques).

    Là encore, le nombre de publications ne semble pas être gage de qualité. Sur 1 153 articles parus entre 2011 et 2016, dont la moitié ont pour auteur Didier Raoult, seuls quatre peuvent être considérés comme « remarquables ». Quant au travail de recherche scientifique, la multiplication des découvertes de nouvelles formes microbiennes répond davantage à une logique « productiviste » que scientifique, « ne démontrant pas, par exemple, leur pathogénicité ».


    « La peur de le contredire peut conduire à biaiser les résultats »

    Mediapart a voulu confronter toutes ces assertions à des témoins de l’époque. Parmi eux, Paul, qui a travaillé comme ingénieur auprès de Didier Raoult jusqu’en 2016. Il témoigne sous la condition de l’anonymat (voir la Boîte noire de cet article) : « J’étais sur l’identification de nouvelles bactéries. Et trouver ainsi des bactéries, c’est du chiffre, puisqu’une nouvelle bactérie donne lieu à une nouvelle publication, qui garantit à la fois la notoriété du laboratoire et l’argent. »

    En effet, en vertu du Système d’interrogation, de gestion et d’analyse des publications scientifiques (Sigaps), chaque publication permet à un chercheur, un service ou une université de gagner des points, à partir desquels est calculée une rétribution.

    Avec un tel objectif d’articles à publier, fixé au préalable, cet ingénieur n’a pas « trouvé d’intérêt scientifique à ce travail », qu’il qualifie de « quantitatif, d’affichage et lucratif ».

    Le troisième rapport auquel nous avons eu accès date également de 2017. Il révèle, lui, des cas de harcèlements, déjà pointés par notre partenaire Marsactu (à lire ici), mais également de graves manquements aux règles de sécurité. Il est l’œuvre des représentants des CHSCT des quatre organismes et établissements de tutelle (université d’Aix-Marseille, CNRS, Inserm et Institut de recherche pour le développement), dépêchés sur place après un courrier signé par 12 membres du laboratoire, alertant sur les humiliations et les pressions subies.

    Selon ces représentants des CHSCT, le personnel du laboratoire « manipule des agents biologiques pathogènes dans des locaux non réglementaires » et sans encadrement suffisant. Certains techniciens et étudiants travaillent avec des produits chimiques, cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction sous des hottes aspirantes défectueuses. Autre critique : « La culture de cellules humaines ainsi que la manipulation de produits sanguins de statut sanitaire inconnu sont réalisées dans des laboratoires banalisés. »

    Outre ces mises en danger, plusieurs ingénieurs font part de menaces et de leur peur de représailles s’ils venaient à parler. « Certains se sentent comme des pions », à la merci du professeur Didier Raoult, qui peut décider du jour au lendemain de mettre fin à leur recherche.

    Face à la gravité de cette situation, le comité de visite décide d’autoriser des témoignages écrits (authentifiés), permettant ainsi de préserver davantage la confidentialité.

    Sur sept témoignages écrits reçus, deux révèlent et regrettent les résultats volontairement biaisés de leurs études. Un ingénieur fait ainsi part d’une « falsification de résultats d’expérience à la demande d’un chercheur » et un autre « met en cause la rigueur scientifique lors de l’obtention de certains résultats ».

    Mediapart a retrouvé d’autres témoins de telles dérives : plusieurs ingénieurs ou chercheurs nous ont fait part de faits similaires. Comme Mathieu, qui a préparé sa thèse de doctorat auprès du professeur Didier Raoult. Le problème, selon lui, est qu’« il n’admet pas la discussion » : « On fonctionne à l’envers. Il a une idée et on fait des manips pour prouver qu’il a raison. Avec la peur de le contredire, cela peut conduire à biaiser les résultats. Or, c’est bien le doute et la discussion qui permettent à la science d’avancer. »

    Il se rappelle la première réunion en présence du professeur. « C’était un mercredi après-midi, à l’occasion d’un “work in progress”. C’est le moment où les thésards présentent l’état de leur recherche. Nous avions cinq minutes pour présenter parfois trois à quatre mois de travail. C’est très court. Au moindre désaccord, Didier Raoult disait : “Vous n’êtes pas là pour penser, c’est moi qui pense.” »

    Mathieu n’est pas sorti indemne de ses quatre années passées à l’Urmite. En 2015, alors que le laboratoire lui propose de rester, il choisit de partir. « Je travaillais sur un sujet sur lequel Didier Raoult m’avait donné un angle de recherche et, au fil des tests, je constatais qu’il avait tort, puisqu’à chaque fois, mes tests étaient négatifs. On m’a demandé d’insister et j’ai passé près d’un an à les faire pour prouver qu’il avait raison. À la suite de plusieurs dizaines de répétitions, sans que ce soit complètement positif, un signal est allé dans le sens de Raoult. C’était approximatif, voire biaisé dans la démarche, et donc dans les résultats », confesse-t-il. Malgré cela, son directeur de doctorat, proche collaborateur de Didier Raoult, lui annonce que son étude sera publiée.

    « Vu le faible niveau de cette étude et les problèmes qu’elle posait au vu de sa démarche scientifique pour le moins douteuse, on a passé un an à la présenter à des revues qui nous l’ont refusée en pointant du doigt le manque de rigueur scientifique et en particulier des expériences et des contrôles manquants », déplore Mathieu.

    Adressés au professeur Didier Raoult, les courriers de refus, que Mediapart a pu consulter, font part des remarques suivantes : « les résultats ne sont pas suffisamment solides », « manque de connaissance » ou « les données sont pour la plupart descriptives » et ne permettent pas de démontrer l’hypothèse initiale de l’étude.

    Signée par le professeur Raoult, cette étude sera finalement publiée, dans Microbial Pathogenesis, un journal qui a pour membre du comité d’édition Didier Raoult.

    Angoissé par le comportement du professeur, qui « fracasse toute personne n’allant pas dans son sens et tient ainsi tout le monde par la peur », Mathieu a fait des cauchemars près de six mois après avoir quitté le laboratoire. « Je n’ai pas d’animosité mais de la crainte et de la méfiance », précise-t-il.

    Encore choqué d’avoir dû signer une publication aux résultats biaisés, ce chercheur regrette de n’avoir pu protester, sa bourse dépendant de l’Institut. « Non seulement je dépendais de Raoult pour mes études mais j’avais aussi observé comment sa notoriété lui permettait à lui et ses proches de briser la carrière de ceux qui le contestaient. »

    À l’inverse de Mathieu, Antoine, chercheur à l’Inserm, s’est opposé à Didier Raoult. En préambule de son témoignage, il tient à préciser qu’il ne veut pas prendre parti dans la polémique « regrettable sur la chloroquine » : « Que ce traitement soit bon ou pas, il aurait fallu prendre plus de précautions pour l’annoncer, aucun essai clinique ne permettant à ce jour de se prononcer sur son efficacité. »

    L’annonce précipitée du professeur sur ce médicament n’a guère étonné ce chercheur. « Il veut toujours être le premier et qu’on parle de lui. Ce qui l’amène à aller vite mais c’est parfois critiquable sur la rigueur de la méthode scientifique », explique-t-il.

    C’est lors de la découverte d’une nouvelle souche d’un virus qu’Antoine va « refuser de signer une publication, dans laquelle le professeur voulait donner une interprétation sur le mode de fonctionnement de ce virus » : « Or, nous n’avions pas suffisamment d’éléments de preuves pour aller aussi loin dans les interprétations. Le faire pouvait conduire à émettre des affirmations non démontrées scientifiquement. »

    Le chercheur quitte le laboratoire, estimant non seulement que le travail, trop descriptif faute de réflexion plus approfondie, y est peu satisfaisant d’un point de vue scientifique, mais surtout que « les méthodes sont discutables en termes de rigueur. Raoult disait souvent : “Quand je dis quelque chose, c’est que c’est vrai.” »

    En 2006, suspectés de fraude, le professeur Didier Raoult et son équipe ont été interdits de publication pendant un an par l’American Society for Microbiology dans toutes les revues éditées par cette société savante.

    « Cette question sur des résultats biaisés n’est pas propre au laboratoires de Didier Raoult mais ce n’est pas admissible que ce soit tu. C’est d’ailleurs bien cela qui est problématique : que des organismes comme le CNRS ou l’Inserm ne réagissent pas rapidement », soupire Dominique, professeure et ancienne directrice d’unité à l’Inserm, qui a alerté les deux établissements publics entre 2006 et 2009.

    « J’ai constaté, hélas, ce manque de déontologie. Il y a un peu plus de 10 ans, j’ai dirigé une commission de visite de l’Urmite, à la demande du CNRS », précise-t-elle, comme cela se fait régulièrement pour évaluer le travail d’un laboratoire de recherche.

    « Ce qui m’a marqué, raconte-t-elle, c’est l’obsession de Didier Raoult pour ses publications. Quelques minutes avant que ne commence l’évaluation de son unité, c’est d’ailleurs la première chose qu’il m’a montrée sur son ordinateur, son facteur H. » Le facteur H est la mesure de la portée et de l’impact des publications cumulées d’un chercheur. « Je ne me suis pas laissé impressionner par ce genre de référence qui m’importe peu », s’amuse-t-elle.

    « Nous prenons toujours un temps pour rencontrer les équipes sans leur directeur, poursuit-elle. Son laboratoire accueille de nombreux étudiants étrangers. D’une part, nous avions pu constater des pressions exercées à leur encontre, étant plus précaires que le reste des chercheurs, explique-t-elle. Quelques-uns nous avaient également alertés sur des études dont les résultats étaient arrangés. »

    À l’issue de cette visite, le comité a rendu son rapport au CNRS et à l’Inserm, rapport « qui est resté lettre morte », regrette Dominique. « Je pense qu’à cette époque, la notoriété de Didier Raoult les a convaincus d’enterrer ces faits, ayant eux-mêmes intérêt à soutenir un laboratoire dont le directeur avait un tel facteur H », ironise-t-elle.

    En 2010, Didier Raoult reçoit même le Grand Prix Inserm 2010 pour l’ensemble de sa carrière. Et il faudra donc attendre 2018 pour que le CNRS et l’Inserm sanctionnent les dysfonctionnements de ce laboratoire.

    Nous avons soumis au professeur Didier Raoult plusieurs questions concernant les rapports d’évaluation scientifique instruits par le Hceres. C’est Yanis Roussel, doctorant et chargé de la communication du professeur, qui nous a répondu : « Concernant la partie scientifique, nos travaux sont évalués par un conseil scientifique. Nous pensons qu’en tant qu’experts extérieurs, ils sont les mieux placés pour relater la pertinence des travaux menés à l’IHU. »

    Notons que la présidente de ce conseil, la professeure Laurence Zitvogel, détenait jusqu’au 15 septembre 2019 (lire ici sa déclaration publique d’intérêts) 39 % de parts dans Everimmune, une des start-up qui travaillent avec la fondation et qui est dirigée par sa sœur, Valérie Zitvogel-Perez.

    La start-up Pocramé développe des tests avec le laboratoire de Didier Raoult pour des croisiéristes

    Reste cependant un point que la commission d’évaluation de 2017 n’a pu vérifier, ses demandes d’information étant restées sans réponse : le financement du laboratoire et des projets.

    Le professeur Raoult, qui se targue d’être indépendant, oublie de préciser que sa fondation a reçu, selon les données du ministère de la santé, 909 077 euros provenant de laboratoires pharmaceutiques depuis 2012. Outre 50 000 euros versés par Sanofi en 2015, l’institut Mérieux, membre fondateur de la fondation et membre de son conseil d’administration, a apporté plus de 700 000 euros au laboratoire.

    Sur le site EurosForDocs recensant les données du ministère de la santé sur les déclarations obligatoires de liens d’intérêts entre les professionnels de santé et les industries pharmaceutiques, aucune trace du professeur Didier Raoult. Seule sa fondation y est mentionnée.

    On peut y lire « convention », « dons de fonctionnement », parfois « rémunération ». Sans plus de précisions. Cette opacité est induite par le statut de « fondation », choisi en 2010-2011, lors de la création des six instituts hospitaliers universitaires (IHU), parmi lesquels celui du professeur Raoult. Un statut retenu notamment pour faciliter la participation du privé.

    Ce statut spécifique a cependant montré ses limites en matière de gouvernance et de transparence. En 2016, à la suite d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), les ministres de la santé et de la recherche annoncent que les futurs IHU ne bénéficieront plus de cette convention.

    Didier Raoult est néanmoins parvenu à conserver son statut si convoité de fondation, pour son IHU.

    À partir des déclarations publiques faites par la fondation de Didier Raoult et par les laboratoires sur transparence.gouv, le site dédié du ministère de la santé, Mediapart a donc tenté de comprendre quelles étaient la hauteur et la destination des financements des laboratoires pharmaceutiques au sein de la fondation. Tout n’est pas limpide.

    Première dissonance : concernant le laboratoire Mérieux : 715 077 euros de « dons de fonctionnement », de « convention », de « partenariat » sont déclarés. Nous avons demandé des précisions, notamment sur les « rémunérations » d’un montant de 165 000 euros.

    Producteur de tests de dépistage du Covid-19, Mérieux assure qu’« il n’y a eu aucune collaboration dans [ce] domaine » avec l’IHU.

    Le laboratoire explique qu’« en tant que cofondateur et dans le cadre d’une convention de partenariat », l’institut Mérieux « s’est engagé à des dons de 125 000 € par an, pour la période allant de 2012 à 2015, et de 25 000 € par an pour celle de 2016 à 2021. Il s’agit de dons et en aucun cas de rémunérations ».

    Tandis que c’est sa filiale, le laboratoire Mérieux, qui entre 2012 et 2014 a versé 165 000 € « pour mener, il y a quelques années une collaboration avec l’IHU dans le domaine de la tuberculose ».

    Ces versements étaient destinés, selon Mérieux, à prendre en charge « des frais de thèse d’un doctorant de la fondation principalement affecté aux activités de recherche d’un programme dirigé par le professeur Raoult sur la tuberculose ». Ni l’intitulé de la thèse, ni son auteur ne nous ont été communiqués.

    Vérification faite auprès de plusieurs doctorants, la bourse versée par l’IHU varie entre 1 000 et 1 400 euros par mois durant trois ans. En toute logique, dans le cadre de cette thèse sur la tuberculose, le doctorant aurait donc reçu entre 36 000 et 50 400 euros. Le reste, soit un minimum de 114 600 euros, aurait-il dès lors été alloué à des frais, sachant que Mérieux verse déjà 125 000 euros à la fondation pour le fonctionnement de son laboratoire ?

    Le laboratoire bioMérieux ne nous a pas apporté de réponse, se contentant de nous renvoyer vers Didier Raoult.

    Ce n’est cependant pas le professeur qui nous a répondu, mais la présidente de la fondation Méditerranée infection Yolande Obadia. Là encore, ni l’intitulé de la thèse de doctorat, ni le bénéficiaire de cette rémunération de 165 000 euros ne nous seront donnés : « [Nous sommes] tenus par une clause de confidentialité stricte sur l’ensemble des contrats que nous signons avec les industriels. »

    En revanche, le docteur Yolande Obadia nous précise que le laboratoire Mérieux participe à hauteur de 1,2 million d’euros au budget de la fondation Méditerranée infection, qui s’élève, au total, à 120 millions d’euros et est financé à 60 % par l’Agence nationale pour la recherche (ANR).

    Le docteur estime naturel, comme le prévoit les statuts de la fondation, que ce groupe pharmaceutique occupe un siège au sein du conseil d’administration, au même titre que les organismes publics, et juge que sa présence « en qualité de fondateur et dans la gouvernance de la fondation est une nécessité de l’IHU, dont l’objectif est d’avoir une vision stratégique globale de l’ensemble des acteurs intervenants dans le domaine de la recherche, du soin et des traitements des patients ».

    Ainsi que le rappelle le docteur Obadia, « le conseil d’administration est composé de 17 membres. Les cinq membres fondateurs, dont la fondation Mérieux, deux enseignants chercheurs et 10 personnalités qualifiées ». Parmi ces « 10 personnalités qualifiées » figure l’ancien ministre de la santé Philippe Douste-Blazy, qui a récemment pris position en faveur d’une utilisation massive de la chloroquine dans la lutte contre le coronavirus.

    Deuxième dissonance : le laboratoire Sanofi. Interrogé par Mediapart sur la nature des « rémunérations » à hauteur de 50 000 € versées à la fondation, Sanofi répond tout d’abord qu’il s’agit, d’un « partenariat de recherche », « lors de la mise en place de l’IHU Méditerranée » en 2015.

    Or, la mise en place de l’IHU date de janvier 2012 (à la suite de la convention signée avec l’ANR). Sur cette discordance et sur la destination des fonds, Sanofi se dispense de tout commentaire mais tient à ajouter que « ce partenariat n’a pas permis de mettre en place de nouvelles solutions thérapeutiques » : « Nous avons donc cessé la collaboration avec l’IHU Méditerranée en 2015. »

    Contacté par Mediapart, la fondation de Didier Raoult nous informe qu’il ne s’agit pas de « 50 000 euros mais de 150 000 euros ». Sans plus de commentaires ni d’explications concernant la déclaration officielle initiale de 50 000 euros faite sur le site du ministère de la santé.

    Troisième dissonance : nous n’en saurons pas beaucoup plus sur les 144 000 euros versés, en décembre 2017, par le laboratoire français Ceva, spécialisé dans la santé animale et numéro 5 mondial, qui travaille aujourd’hui sur le Covid-19. « Il s’agit de bourses doctorales financées par Ceva. Comme pour tout contrat signé avec un industriel, nous sommes évidemment tenus par une clause de confidentialité stricte », répond la présidente de la fondation, Yolande Obadia.

    Enfin, dans sa déclaration publique d’intérêt (DPI) publiée le 19 mars, le professeur Didier Raoult ne précise ni le montant de sa collaboration avec le laboratoire Hitachi, ni celui des actions qu’il détient dans huit start-up.

    Ces sociétés bénéficient du savoir-faire scientifique et du matériel du laboratoire, et cèdent, en contrepartie, 5 % de leur capital à l’IHU. Parmi elles, Pocramé, cofondée par le docteur Pierre-Yves Levy, biologiste à l’IHU, et l’entrepreneur Éric Chevalier. Cette start-up conçoit et commercialise des bornes-laboratoires mobiles, dispositif qui permet de diagnostiquer, de manière rapide, une série d’infections dangereuses et contagieuses.

    Cette borne-laboratoire est d’ailleurs présentée sur le site de la fondation, parmi « les produits issus de l’IHU », pour « le diagnostic syndromique rapide et délocalisé des infections aiguës et leurs diagnostics différentiels ».

    Contacté par Mediapart, son directeur, Éric Chevalier, précise : « Le siège de l’entreprise est à Aubagne mais nous sommes hébergés par la fondation du professeur Didier Raoult. Nous travaillons avec ses équipes pour valider un test permettant de détecter rapidement le coronavirus actuel. Nous pensons pouvoir le proposer à nos clients, parmi lesquels la compagnie de croisière Ponant et l’armateur CMA-CGM, d’ici la fin du mois d’avril. »

    Interrogé sur le montant des actions qu’il détient dans Pocramé, le professeur Raoult, qui n'est pourtant pas avare de communication, comme le montre notamment cette chaîne officielle sur YouTube, n’a pas répondu.

    ________________________________________________________________________________________________________

    Donc pour résumer, c'est un escroc mythomane à la solde de big pharma : "La Chloroquine c'est bon mangez en ! Il faut bien rembourser les 150 000 euros donnés par Sanofi, il y avais un gros stock de boites à fourguer, ce Covid 19 tombe à pic pour le business, d'ailleurs moi j'ai un livre à vendre, il explique comment je roule sur l'or avec plus de 100 millions d'euros donné à ma fondation par Big Pharma, tout en gardant bien sur la comptabilité 100% opaque !

    PS :
    Coronavirus: "nous avons déjà dû interrompre le traitement" de hydroxychloroquine-azithromycine au CHU de Nice
    [Covid -19] Entretien avec la biologiste Sabine Santucci (CNRS): "En temps de crise, il est plus important que jamais de disposer de résultats fiables"
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  16. #36
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    Par défaut Une mise à jour de l’application Folding@home permet de prioriser les projets liés au Covid-19
    Une mise à jour de l’application Folding@home permet de prioriser les projets liés au Covid-19,
    Et apporte d'importantes corrections de bogues et des mises à jour de sécurité

    Il est toujours possible d'apporter sa contribution au combat engagé contre le coronavirus, en téléchargeant simplement le logiciel Folding@Home et en le lançant sur son PC. Ce dernier mettra les ressources de votre ordinateur, mémoire, processeur et carte graphique au service des chercheurs qui ont besoin de beaucoup de puissances de calcul dans leurs travaux de recherche pour permettre de fabriquer de nouveaux médicaments, notamment contre la maladie d'Alzheimer, Huntington, Parkinson et les autres types de cancer.

    C’est en début mars que l’équipe Folding@Home a invité les propriétaires de PC à contribuer à ce projet, en ce qui concerne le Covid-19. En effet, dans le cadre de la pandémie du coronavirus, Folding@home a annoncé qu'une partie de ses efforts seraient dédiés à chercher un anticorps thérapeutique au coronavirus COVID-19. Le projet a pour but de rassembler les ressources de calcul des ordinateurs afin de contribuer à la recherche scientifique. L'objectif est de comprendre le fonctionnement des protéines attachées au virus en les modélisant en 3D afin d'observer comment le coronavirus SARS-CoV-2 se développe.

    Mais certains parmi les contributeurs avaient fait remarquer qu’il n’était pas possible de choisir spécifiquement d’allouer les ressources matérielles de leur machine pour la recherche contre le coronavirus. C’est désormais possible grâce à la dernière version du logiciel. Maintenant, l’application Folding@home permet de prioriser les projets liés au Covid-19, d’après les responsables du projet.

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    « En réponse à la demande populaire, nous avons créé une mise à jour du logiciel Folding@home qui vous permet de donner la priorité aux projets COVID-19 », a écrit Greg Bowman, le directeur du projet, dans un article de blog publié vendredi dernier.

    En début du mois d’avril, M. Bowman affirmait qu’un million de propriétaires de PC combinaient leur puissance GPU pour lutter contre le Covid-19, avec les performances du supercalculateur de Folding@Home ayant dépassé 1,5 exaflops. À l’heure actuelle, la puissance totale de calcul disponible est d’au moins 2,5 ExaFlops. L’équipe de chercheurs encourage les donateurs à télécharger et à installer la nouvelle version de l’application afin de bénéficier des mises à jour. Sur la page de téléchargement, on peut lire : « Tout en poursuivant vos activités quotidiennes, votre ordinateur nous aidera à trouver des remèdes pour des maladies comme le cancer, la SLA, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, la grippe et bien d'autres encore ».

    « Nous vous encourageons à le mettre à jour, car le nouveau logiciel comprend d'importantes corrections de bogues et des mises à jour de sécurité », a écrit le responsable du projet. Bowman est aussi reconnaissant au Center for the Science and Engineering of Living Systems (CSELS) de l'Université de Washington à St. Louis pour avoir financé le développement de cette mise à jour du logiciel.

    En plus de la priorisation des projets de recherche sur le Covid-19, quelques bogues ont été corrigés au passage, mais uniquement ceux n'entraînant pas de retard pour la mise en service de la nouvelle fonction. « Notre principale priorité pour cette version était d'ajouter l'option Covid-19 le plus rapidement possible. Nous avons également profité de l'occasion pour régler un grand nombre des problèmes soulevés par nos volontaires, mais nous n'avons pas réglé ceux qui auraient entraîné des retards importants dans la mise en service du nouveau logiciel », a dit le directeur de Folding@Home.

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    Pour la bonne continuation du projet et pour une meilleure gestion des importants bogues à l’avenir, Folding@Home a décidé de mettre en place « une équipe de développeurs bénévoles qui trient et classent par ordre de priorité notre suivi des problèmes sur GitHub. Ils font déjà d'énormes progrès », a ajouté M. Bowman.

    Pour rappel, le projet Folding@home est né en octobre 2000 dans le département de chimie de l’Université Stanford, au coeur de la Silicon Valley. L’objectif a d’emblée été de partager librement le résultat des calculs avec l’ensemble de la communauté scientifique, sans le moindre but lucratif. Près de vingt ans plus tard, le groupe de travail reste toujours aussi actif, comme le démontre cette récente mise à jour autour de la pandémie actuelle.

    Les améliorations du logiciel ne font que commencer. Dans son article, l’équipe a annoncé qu’une nouvelle application est en cours de développement. « Ce nouveau logiciel améliorera les performances de Folding@home et facilitera l'implication de la communauté dans son développement. En exploitant l'énorme quantité de talents techniques disponibles dans la communauté Folding@home, nous pensons pouvoir produire un meilleur logiciel avec une expérience utilisateur plus engageante et plus productive et mettre ce logiciel à jour plus souvent », a dit le directeur du projet. D’amples informations sur le nouveau logiciel seront disponibles bientôt sur le blog de la communauté.

    Certains utilisateurs se plaignent d’avoir une liste « de projets constamment vide », par contre d’autres ne rencontrent aucun problème. Cependant, sur la page de téléchargement, l’équipe a écrit à l’attention des participants : « Soyez patients si vous avez des moments d'inactivité alors que nous faisons face ensemble à la pandémie de COVID-19 ! » Il faut noter également que la nouvelle version de l’application est requise pour avoir l’option de priorisation des projets liés au Covid-19.

    Sources : Folding@home, Page de téléchargement

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’ajout de l’option de priorisation des projets Covid-19 ?
    Avez-vous déjà installé la nouvelle version de l’application ? Racontez votre expérience ?

    Lire aussi

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