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  1. #1
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    Par défaut Le chef de l'industrie européenne dit à Facebook de s'adapter à l'UE, et non l'inverse
    Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, appelle à une réglementation plus stricte des grandes entreprises de technologie
    même si cela peut aussi nuire à la sienne

    C’est au cours de la Munich Security Conference, que Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook s’est exprimé et a fait savoir qu’il était nécessaire de réglementer le contenu nuisible en ligne. S’attaquant ainsi aux grandes entreprises technologiques y compris la sienne, il a affirmé qu'il n'appartenait pas à cette catégorie d’entreprises de décider de ce qui peut être considéré comme du contenu nuisible ou pas. Il s’est plaint de ce que beaucoup trop de décisions étaient prises par ces entreprises, surtout que quelques fois ces décisions touchent à des valeurs démocratiques.

    En effet, la principale difficulté rencontrée par les gouvernements dans la conception d’une réglementation plus stricte du contenu en ligne, est le fait qu’ils ne savent pas comment fonctionnent les systèmes des médias sociaux. Zuckerberg a exhorté les gouvernements à proposer un nouveau système de réglementation pour les médias sociaux, suggérant qu'il devrait s'agir d'un mélange de règles existantes pour les sociétés de télécommunications et de médias.

    Lors de sa prise de parole, il a d’ailleurs présenté le type de réglementation qu’il envisageait : « Actuellement, il y a deux modèles pour les secteurs existants : le premier pour les journaux et autres médias, et le second pour les firmes télécoms. On ne va pas tenir une firme télécom pour responsable, si quelqu'un profère des menaces au téléphone. Je pense qu'il faut trouver un juste milieu ».

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    Zuckerberg a également fait savoir que Facebook n’attendra pas que de nouvelles règles soient mises en place avant d’agir. D’ailleurs, il a listé quelques actions qu’entreprend déjà la société pour faciliter la tâche aux gouvernements dans la conception de cette nouvelle réglementation plus stricte. Parmi ces actions, on peut citer le fait que Facebook publie déjà des rapports plus détaillés sur les contenus nuisibles que tout autre service internet majeur. Il y a aussi le fait que la société aurait même montré aux régulateurs comment ses systèmes fonctionnent. Il a ajouté qu’ils envisageaient au sein de Facebook, d'ouvrir leurs systèmes de modération de contenu à un audit externe. D'autre part, il a déclaré que Facebook a recours aujourd'hui à 35000 personnes pour visionner le contenu en ligne et faire respecter les règles. Il a continué en disant que l'entreprise supprime chaque jour plus d'un million de faux comptes et ceci souvent quelques minutes seulement après qu'ils aient été créés.

    Zuckerberg est conscient de ce que la mise en place de cette nouvelle réglementation puisse par la même occasion impacter les activités de Facebook, mais il pense que ce serait mieux pour le bien de tous. Il l’a fait savoir en ces termes : « Je crois qu'une bonne réglementation peut nuire aux activités de Facebook à court terme, mais ce sera mieux pour tout le monde, y compris nous, à long terme ». Ceci n’est pas la première sortie du PDG de Facebook sur ce sujet. L’an dernier, il avait appelé à une réglementation dans quatre domaines principaux : les élections, le contenu préjudiciable, la confidentialité et la portabilité des données.

    Le sujet portant sur une réglementation plus stricte des entreprises technologiques, semble donc vraiment tenir à cœur à Zuckerberg et cela se voit par les mesures qu’il dit avoir déjà prises au sein de Facebook. Il espère que cette nouvelle réglementation plus stricte puisse rapidement voir le jour, car d’après lui, les entreprises technologiques ont besoin de plus de surveillance et de responsabilisation. Pour lui, les gens doivent sentir que les plateformes technologiques mondiales répondent à quelqu'un, donc la réglementation doit tenir les entreprises responsables lorsqu'elles font des erreurs.

    Il faut également préciser qu’il s’est dit prêt à accepter le projet de réforme de fiscalité internationale portée par l'OCDE visant les Gafa. « Nous souhaitons que le processus aboutisse pour que nous ayons un système stable et fiable pour l'avenir et nous acceptons que cela puisse nous mener à payer plus d'impôts et à les payer dans différents pays », déclare-t-il. L'OCDE a estimé que cette réforme pourrait engendrer jusqu'à 4 % de recettes supplémentaires d'impôt sur les bénéfices au niveau mondial, soit près de 100 milliards de dollars par an. Ce qui pourrait grandement influencer la décision de l’adoption d’une telle réforme, mais ceci est peut-être sans compter sur les objections des autres entreprises.

    Source : Financial Times

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Comment percevez-vous cette volonté de Zuckerberg de responsabiliser les entreprises en cas d’erreur, surtout lorsqu’on connaît tous les scandales autour de Facebook ?

    Voir aussi :

    Mark Zuckerberg annonce les changements qui, selon lui, seront les plus importants dans la prochaine décennie pour son réseau social
    fleche: Zuckerberg : l'objectif pour la prochaine décennie « n'est pas que nous soyons aimés, mais que nous soyons compris ». Facebook est prêt à faire des choses impopulaires tant qu'elles sont comprises
    Mark Zuckerberg devrait être tenu pour responsable des problèmes de confidentialité de Facebook, selon un sénateur américain
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  2. #2
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    Citation Envoyé par Jonathan Voir le message
    Comment percevez-vous cette volonté de Zuckerberg de responsabiliser les entreprises en cas d’erreur, surtout lorsqu’on connaît tous les scandales autour de Facebook ?
    Pour ma part, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une fuite en avant. Le mec sait que tôt ou tard de telles mesures seront prises, alors il se dit "vaut mieux y prendre part et collaborer pour espérer être mieux traité en cas d'erreur à l'avenir, plutôt que d'être spectateur et subir pleinement les foudres de la loi plutard". Avec tous les scandales auxquels sont liés Facebook, je ne peux me résoudre à penser que ceci soit sincère et non calculé.

  3. #3
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    Par défaut Le chef de l'industrie européenne dit à Facebook de s'adapter à l'UE, et non l'inverse, selon un rapport
    Le chef de l'industrie européenne dit à Facebook de s'adapter à l'UE,
    Et non l'inverse

    Mark Zuckerberg est en visite en Europe où il était présent à la conférence sur la sécurité à Munich samedi dernier. Le PDG de Facebook a également été reçu par la nouvelle Commission européenne lundi. Après une brève rencontre entre Zuckerberg et le commissaire européen à l'industrie lundi, Thierry Breton a déclaré que c'était à Facebook de s'adapter aux normes européennes, et non l'inverse, en critiquant les règles proposées par le géant américain des médias sociaux, qu'il jugeait insuffisantes, a rapporté Reuters.

    Ces commentaires sans détour du commissaire européen à l'industrie sont intervenus et deux jours avant que l’exécutif européen ne présente la première d'une série de règles destinées à freiner les géants technologiques américains et les entreprises chinoises aidées par l'État, notamment sa stratégie sur l’intelligence artificielle, ainsi que le "Digital service act", la législation sur les services numériques. La visite à Bruxelles du fondateur du géant des réseaux sociaux, qui détient également Instagram et Whatsapp, survient également quatre semaines après celle du patron d’Alphabet, société mère de Google, Sundar Pichai, qui avait appelé l’UE à une "approche proportionnée" pour réglementer l’intelligence artificielle.

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    Alors que Zuckerberg avait auparavant déclaré aux journalistes qu'il avait eu une bonne et large conversation avec Breton, M. Breton, ancien PDG de l'opérateur de télécommunications français Orange et de la société technologique française Atos, a déclaré aux journalistes après la réunion : « Ce n'est pas à nous de nous adapter à cette entreprise, c'est à cette entreprise de s'adapter à nous », selon Reuters.

    M. Breton a également déclaré qu'il déciderait d'ici la fin de l'année s'il fallait adopter des règles strictes dans le cadre de la loi sur les services numériques pour réglementer les plateformes en ligne et définir leurs responsabilités. Il a aussi contesté lundi un document de discussion publié par Facebook qui rejette ce qu'il appelle une réglementation intrusive et suggère des règles plus souples selon lesquelles les entreprises feraient des rapports périodiques sur le contenu et publieraient des données sur l'application de la loi, a rapporté Reuters.

    Les mesures prises à ce stade par le plus grand réseau social mondial « ne sont pas suffisantes », a déclaré M. Breton, ajoutant que Facebook avait omis de mentionner sa position dominante sur le marché et avait également omis de préciser ses responsabilités. Depuis plusieurs années, les géants du numérique (Facebook, Google, Amazon...) sont dans le collimateur de la Commission européenne qui s'inquiète de leur domination écrasante sur le commerce en ligne, de la protection des données personnelles ou encore de leur emprise sur le marché publicitaire.

    Facebook a reporté le déploiement de son service de rencontres (Facebook Dating) dans l'UE, qui lui demande des gages de protection de la vie privée via le régulateur irlandais. Ce lancement était prévu pour le 13 février dernier, après le déploiement effectif au Canada en novembre 2018, mais le service ne remplissait pas certaines conditions. En effet, les entreprises technologiques doivent procéder à une évaluation de l'impact du traitement des données (DPIA), en vertu des règles en vigueur dans l'UE, avant de lancer un produit ou un service susceptible d'avoir un impact sur les données de leurs clients.

    Le PDG de Facebook tente de montrer sa bonne volonté aux nouveaux responsables de l’Union européenne. Dans une tribune, parue lundi dans le quotidien économique et financier The Financial Times, Mark Zuckerberg soulignait que « les géants de la tech ont besoin de plus de régulation […] Je ne pense pas que les entreprises privées devraient prendre seules autant de décisions lorsqu’elles touchent aux valeurs démocratiques fondamentales ». Et de rappeler que l’année dernière, il avait « appelé à une réglementation dans quatre domaines : les élections, les contenus préjudiciables, la vie privée et la portabilité des données ».

    Mais la DPC (Commission de protection des données) irlandaise, à qui incombe le contrôle de l’application par Facebook de la réglementation européenne sur la protection des données (RGPD), s’est dite très préoccupée par le lancement de la nouvelle application.

    « Facebook ne peut pas repousser toutes les responsabilités »

    Vera Jourova, chef de la justice européenne, qui a également eu un entretien avec Zuckerberg, a été tout aussi catégorique dans ses commentaires sur le rôle de Facebook dans la lutte contre les discours haineux, la désinformation et la manipulation des élections en ligne. Dans une déclaration, après la rencontre, elle a dit :

    « Facebook ne peut pas repousser toutes les responsabilités. Facebook et M. Zuckerberg doivent répondre eux-mêmes à la question "qui veulent-ils être" en tant qu'entreprise et quelles valeurs ils veulent promouvoir ». « Il ne reviendra pas aux gouvernements ou aux régulateurs de s'assurer que Facebook veut être une force du bien ou du mal », a-t-elle ajouté. Au cours de ce mois, Vera Jourova, vice-présidente de la Commission européenne avait exprimé le souhait de sévir contre les réseaux sociaux véhiculant des messages de haine et évoqué la possibilité de rendre les plateformes responsables du contenu mis en ligne.

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    En avril dernier, le Parlement de l'UE a approuvé son projet de loi pour obliger les médias sociaux à supprimer les contenus terroristes dans un délai d’une l'heure. Le Parlement a également approuvé le projet de loi qui prévoit pour les entreprises du numérique de lourdes sanctions financières pouvant aller jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires annuel mondial en cas de « manquement systématique » à leurs obligations. La nouvelle loi cible essentiellement les entreprises comme Facebook, Google et Twitter qui ne parviennent toujours pas à supprimer les contenus extrémistes dans l'heure qui suit.

    En ce qui concerne une taxe commune pour les géants du numérique, les Etats membres de l'Union européenne n'étaient par ailleurs pas parvenus à un accord : faut-il les taxer là où ils ont des usagers, ou bien là où ils ont leur siège social ? Les pays de l'OCDE, cette fois, réfléchissent à un mécanisme, et Mark Zuckerberg se dit favorable à des réglementations plus strictes, même si son groupe doit payer plus d'impôts.

    Bruxelles envisage depuis peu de renforcer sa réglementation et M. Breton annoncera mercredi des propositions visant à exploiter la mine de données industrielles de l'UE et à contester la domination de Facebook, Google et Amazon. Il annoncera également des règles régissant l'utilisation de l'intelligence artificielle, qui affecteront également des entreprises telles que Facebook, a rapporté Reuters.

    En évoquant la possibilité que l'UE puisse tenir les entreprises Internet pour responsables des discours haineux et autres discours illégaux publiés sur leurs plateformes, Facebook a déclaré dans son document de discussion que cela ignorait la nature d'Internet, selon Reuters. Pour la société, la meilleure façon de contrôler les discours haineux et la désinformation sur les plateformes est de s'assurer que les plateformes mettent en place des systèmes pour combattre ce type de discours et ne pas les tenir pour responsables du discours lui-même.

    « Les lois sur la responsabilité des éditeurs qui punissent la publication de discours contraires à la loi ne sont pas adaptées à Internet », est-il expliqué dans le document. Facebook a exhorté les régulateurs à comprendre les capacités et les limites de la technologie dans l'évaluation des contenus et à donner aux entreprises Internet la flexibilité nécessaire pour innover.

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Selon vous, Facebook peut-il s’adapter aux conditions européennes ? Que se passerait-il dans le cas contraire ?

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    Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, appelle à une réglementation plus stricte des grandes entreprises de technologie, même si cela peut aussi nuire à la sienne
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    Facebook va payer 550 millions $ pour régler le procès de reconnaissance faciale, après avoir été accusé d'avoir transgressé la loi sur la confidentialité des informations biométriques de l'Illinois
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  4. #4
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    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    [...] Que se passerait-il dans le cas contraire ?
    La même chose que ces quinze dernières années ; ils vont payer des amendes budgétisées.

  5. #5
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    C'est bien de le dire, il n'avait pas bien compris

  6. #6
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    Citation Envoyé par emilie77 Voir le message
    C'est bien de le dire, il n'avait pas bien compris
    Mouais, dans cette affaire, l'UE n'est pas dans son rôle le plus vertueux: les mesures qu'elle veut faire respecter fleurent bon le Patriot Act à la mode du Vieux Continent sous fond de velléités de contrôle politique.

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