Discussion :

[fanzilan]

Bonjour, je me cite à propos de mon emploi que j'ai perdu :

Il est même possible que la rupture de période d'essai soit considérée comme abusive car, à part une veille techno qui n'a même pas intéressé mon manager, je n'ai RIEN FOUTU ! Mais rien ! Et c'est pas faute d'avoir demandé.

Alors est ce un licenciement abusif ?

Et également si vous pouvez confirmer pour mon chômage...D'autant que la nana qui a rompu ma période d'essai et qui n'était pas RH en plus était certaine que je toucherai le chômage...haha.

Pour le reste, je vais pas avoir droit au chômage, vu que chez mon employeur précédent je n'ai travaillé que deux ans, et avant 5 ans mais avec une interruption de 1 mois...je vais quand même demander un recours mais ça me fout dans la merde.

[pmithrandir]

Alors oui, c'est surement abusif... mais aller aux prudhommes c'est compliqué, et pour définir le préjudice ca l'est encore plus. Comme ils peuvent prétexter pleins de choses comme raison de te laisser partir, tu vas avoir du mal à gagner.
Si tu veux te lancer, il te faudra copie de toutes les taches que tu as eu à faire, et de tous les messages demandant plus de travail.
Ta lettre de fin de période d'essai doit également mentionner des raisons valables (une inadéquation entre le marché et toi me semble compliqué a défendre de la part d'une ESN)
(tu peux nous mettre ca ici si tu veux qu'on en parles)

Un avocat t'en dira surement plus, mais tu te lance dans une procédure longue.

Pour le chômage, je pense que tu ne respectes pas la règles des 63 journées travaillée après une démission. C'est ce qui explique que tu n'auras rien.

2 solutions s'offrent à toi pour obtenir le chômage :
- travailler pour accumuler assez de jours de travail depuis ta démission (dans n'importe quel domaine)
- Attendre 4 mois pour passer devant une commission. Celle ci va décider du montant et de la durée de ton allocation selon ton potentiel d'employabilité...

Bon courage

PS : je t'ai déjà donné certaines de ces infos ailleurs, mais ca permet de les mettre au propre pour les suivants.

PS2 : Parfois, l'entreprise se sent un peu merdeuse d'avoir fait partir un salarié dans des conditions clairement pas nickel. Une solution amiable peut alors être trouvée pour indemniser le préjudice sans passer par un tribunal. Un de mes précédents employeur avait accepté de faire un geste dans une situation similaire. Ca ne coute rien de tenter, surtout si la raison invoquée est contraire aux raisons autorisées