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Google Chrome Discussion :

Google réintroduit les empreintes numériques pour permettre aux annonceurs de tracer les utilisateurs


Sujet :

Google Chrome

  1. #81
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    Par défaut Il faut légiférer les produits "gratuits" comme s'il s'agissait de contrat payant car ils ne sont pas gratuits
    Il est vraiment temps que nos élus européens légifèrent la gratuité des produits informatiques qui, en réalité, ne sont nullement gratuit.

    Si vous recevez "gratuitement" votre journal car vous êtes abonné à un fournisseur d'internet qui offre cette option gratuitement, il faut que vous soyez protéger comme un client normal.

    Si vous utilisez "gratuitement" Google, il faut que vous ayez les mêmes droits que les utilisateurs payants.

    Le gratuit n'existe pas, ce sont les sociétés commerciales par l'entremise de sociétés étatsuniennes qui payent pour nous tout en nous enlevant nos droits de consommateur.

    Ce n'est pas normal et il est grandement temps que l'Europe remette de l'ordre dans tout cela.

  2. #82
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    Citation Envoyé par Aiekick Voir le message
    evidemment qu'on peut pas faire confiance a google, car son modele economqiue c'est la pub et la vente de nos meta données..
    Pourquoi meta-données ? Données tout simplement...

  3. #83
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    Par défaut Adieu les cookies tiers : Google va les remplacer par son nouveau système de publicité ciblée
    Adieu les cookies tiers : Google va les remplacer par son nouveau système de publicité ciblée dès le premier trimestre 2024,
    pour 1% des utilisateurs de Chrome dans un premier temps

    Google a annoncé cette semaine qu’il va commencer à supprimer les cookies tiers pour certains utilisateurs de son navigateur Chrome à partir du premier trimestre 2024, dans le cadre de son initiative Privacy Sandbox. Cette initiative vise à remplacer les cookies tiers, qui sont utilisés pour suivre les internautes sur le web et leur proposer des publicités ciblées, par des solutions plus respectueuses de la vie privée et de la sécurité.

    Les cookies tiers sont des fichiers créés par un site web différent de celui que l’on visite, et qui permettent à ce site ou à des réseaux publicitaires ou sociaux de collecter des informations sur les préférences, les intérêts et le comportement des internautes. Ces informations sont ensuite utilisées pour personnaliser les contenus ou les annonces affichés sur les sites web visités. Les cookies tiers sont généralement considérés comme une nuisance qui érode la vie privée et la transparence des internautes.

    Google propose de remplacer les cookies tiers par des API (interfaces de programmation) qui font partie du Privacy Sandbox. Ces API permettent aux sites web de demander à Chrome une liste de centres d’intérêt des internautes, basée sur leur historique de navigation, et de leur proposer des contenus ou des annonces adaptés. Ainsi, au lieu d’utiliser des cookies tiers pour suivre les internautes sur le web, les sites et les réseaux publicitaires peuvent simplement demander au navigateur directement.

    Si votre site utilise des cookies tiers, il est temps d'agir à mesure que nous approchons de leur dépréciation. Chrome prévoit de désactiver les cookies tiers pour 1 % des utilisateurs à partir du premier trimestre 2024 afin de faciliter les tests, puis de passer à 100 % des utilisateurs à partir du troisième trimestre 2024. L’augmentation jusqu’à 100 % des utilisateurs est soumise à la résolution des éventuels problèmes de concurrence restants de la part de l’Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA).

    Notre objectif avec Privacy Sandbox est de réduire le suivi intersites tout en permettant la fonctionnalité qui maintient le contenu et les services en ligne librement accessibles à tous. La dépréciation et la suppression des cookies tiers résument le défi, car ils activent des fonctionnalités critiques en matière de connexion, de protection contre la fraude, de publicité et, de manière générale, la possibilité d'intégrer du contenu tiers riche dans vos sites. également les principaux catalyseurs du suivi inter-sites.
    Google rappelle que son Privacy Sandbox est disponible depuis début septembre, et qu’il a déjà mené des tests limités avec certains développeurs et annonceurs. Il a également reçu des retours positifs de la part de certains acteurs du marché publicitaire en ligne, qui se disent prêts à tester les solutions proposées par le Privacy Sandbox à plus grande échelle.

    Google prévoit donc de supprimer les cookies tiers pour 1% des utilisateurs de Chrome au premier trimestre 2024, ce qui représente environ 26,5 millions d’utilisateurs, étant donné que Chrome domine le marché des navigateurs web avec plus de 3 milliards d’utilisateurs. Cette suppression permettra aux développeurs de tester la performance et l’efficacité de leurs produits sans cookies dans un environnement réel.

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    Avant cette suppression, Google permettra aux développeurs de simuler la suppression des cookies pour un pourcentage configurable de leurs utilisateurs au quatrième trimestre 2023, afin de tester des niveaux de trafic plus élevés. La suppression totale des cookies tiers dans Chrome est toujours prévue pour le second semestre 2024.

    La suppression des cookies tiers par Google s’inscrit dans une tendance plus large visant à renforcer la protection de la vie privée et la sécurité des internautes. D’autres navigateurs comme Safari ou Firefox ont déjà bloqué ou limité l’utilisation des cookies tiers. Par ailleurs, Google doit encore obtenir l’approbation des autorités de régulation, notamment au Royaume-Uni, où son Privacy Sandbox fait l’objet d’une enquête pour abus de position dominante.

    Google recommande aux opérateurs et aux développeurs de sites web de se préparer à ce changement en auditant leur utilisation actuelle des cookies, en testant les éventuels dysfonctionnements si les cookies sont supprimés, et en migrant vers les API du Privacy Sandbox. Google assure que son objectif est de créer un web plus respectueux de la vie privée tout en préservant un écosystème publicitaire viable et diversifié.

    Les API Privacy Sandbox

    Les API Privacy Sandbox sont des interfaces de programmation applicatives (API) qui permettent aux navigateurs web de jouer un nouveau rôle. Au lieu de travailler avec des outils et des protections limités, les API permettent au navigateur d’un utilisateur d’agir en son nom (localement, sur son appareil) pour protéger ses informations personnelles lorsqu’il navigue sur le web. Il s’agit d’un changement d’orientation pour les navigateurs. La vision du futur de la Privacy Sandbox consiste à ce que les navigateurs fournissent des outils spécifiques pour satisfaire des cas d’usage spécifiques, tout en préservant la vie privée des utilisateurs.

    Parmi les API Privacy Sandbox, nous pouvons citer :
    • FLoC (Federated Learning of Cohorts) : une API qui permet aux annonceurs de cibler des groupes d’utilisateurs ayant des centres d’intérêt similaires, sans avoir besoin de connaître leur historique de navigation individuel.
    • FLEDGE (First Locally-Executed Decision over Groups Experiment) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de créer et d’exécuter des campagnes publicitaires basées sur les intérêts des utilisateurs, sans partager leurs données personnelles avec des tiers.
    • TURTLEDOVE (Two Uncorrelated Requests, Then Locally-Executed Decision On Victory) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de diffuser des annonces personnalisées en fonction des intérêts des utilisateurs, sans révéler ces intérêts à quiconque.
    • Dovekey (Demand-side Optimization with Verifiable Events and Keepable Encryption) : une API qui combine les fonctionnalités de FLEDGE et TURTLEDOVE, en ajoutant la possibilité pour les annonceurs d’utiliser un serveur tiers pour optimiser leurs enchères publicitaires.
    • PARAKEET (Private and Anonymized Requests for Ads that Keep Efficacy and Enhance Transparency) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de diffuser des annonces pertinentes aux utilisateurs, sans partager leurs données personnelles avec des tiers, en utilisant un service proxy géré par un tiers de confiance.
    • SPARROW (Secure Private Advertising Remotely Run On Webserver) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de diffuser des annonces pertinentes aux utilisateurs, sans partager leurs données personnelles avec des tiers, en utilisant un serveur géré par les éditeurs.
    • AGGREGATE REPORTING API : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de mesurer l’efficacité de leurs campagnes publicitaires, sans révéler les données individuelles des utilisateurs, en utilisant des techniques de calcul sécurisé et d’agrégation de données.
    • CONVERSION MEASUREMENT API : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de mesurer les conversions (par exemple, les achats ou les inscriptions) générées par leurs annonces, sans révéler les données individuelles des utilisateurs, en utilisant des techniques de chiffrement et d’atténuation du bruit.
    • EVENT-LEVEL API : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de mesurer les événements (par exemple, les clics ou les impressions) liés à leurs annonces, sans révéler les données individuelles des utilisateurs, en utilisant des techniques de chiffrement et d’atténuation du bruit.

    API Topics

    Lorsqu’un utilisateur visite un site qui utilise la Topics API pour la publicité, le navigateur partage trois de ses intérêts avec le site et ses partenaires publicitaires, en choisissant « un intérêt parmi chacune des trois dernières semaines ». Selon la page GitHub de la Topics API, il existe actuellement environ 350 sujets disponibles dans sa taxonomie publicitaire (bien que Google prévoie d’en ajouter « quelques centaines » à « quelques milliers » à terme). Google précise que les sujets n’incluent aucune catégorie « sensible » comme le genre ou l'origine ethnique. Et si vous utilisez Chrome, la société prévoit de créer des outils pour vous permettre de consulter et de supprimer les sujets, ainsi que de désactiver la fonctionnalité.

    Le projet FLoC de Google était une forme de suivi basé sur les centres d’intérêt qui vous identifiait en fonction de votre “cohorte”, c’est-à-dire un groupe d’utilisateurs ayant des intérêts similaires. Les critiques de la vie privée, comme l’Electronic Frontier Foundation (EFF), ont soutenu que ce système posait des risques supplémentaires pour la vie privée, comme faciliter l’identification des utilisateurs par le biais de l’empreinte digitale du navigateur, un outil utilisé par les sites pour obtenir des informations spécifiques sur votre appareil et votre navigateur, et pouvait également révéler des informations sur vos caractéristiques démographiques, pouvant entraîner des publicités ciblées discriminatoires. En raison de ces préoccupations, des navigateurs comme Brave, Vivaldi, Edge et Mozilla ont tous refusé de l’utiliser.

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    L'initiative de Google vivement critiquée

    L’argument ici est qu’en 2024, Google prévoit de désactiver les cookies de suivi tiers dans Chrome, et que la nouvelle plate-forme publicitaire, qui présente certaines limites, est meilleure. Le fait est que les cookies tiers n’affectent généralement que les utilisateurs de Chrome. Apple et Firefox bloquent tous deux les cookies tiers depuis des années et n'implémenteront pas le nouveau système de publicité de Google : seuls les navigateurs Chromium les autorisent encore.

    C'est en fait ce qui a déclenché tout ce processus : Apple a porté un coup dur à la principale source de revenus de Google en bloquant les cookies tiers dans Safari en 2020. Même s'il s'agissait d'une victoire en matière de confidentialité, Google n'a pas emboîté le pas tant qu'il n'a pas pu sécuriser ses activités publicitaires. L'apprentissage fédéré des cohortes et maintenant l'API Topics font partie d'un plan visant à proposer une plate-forme de suivi « alternative », et Google soutient qu'il doit y avoir une alternative de suivi : vous ne pouvez tout simplement pas ne pas être espionné. L'Electronic Frontier Foundation a également soutenu cela lorsqu'elle a qualifié le FLoC de Google de « terrible idée », affirmant que « les propos [de Google] sont basés sur une fausse prémisse selon laquelle nous devons choisir entre "l'ancien système de suivi" et le "nouveau système de suivi". Ce n’est pas l’un ou l’autre. Au lieu de réinventer la roue du suivi, nous devrions imaginer un monde meilleur sans les innombrables problèmes des publicités ciblées. »

    Source : Google

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’initiative Privacy Sandbox de Google? Est-ce une avancée pour la protection de la vie privée ou une stratégie pour renforcer sa position dominante?
    Quels sont les avantages et les inconvénients des cookies tiers pour les internautes, les sites web et les annonceurs?
    Comment vous sentez-vous face au suivi de vos activités en ligne par des tiers? Est-ce que cela vous dérange ou vous indiffère?
    Quelles sont les alternatives aux cookies tiers pour personnaliser les contenus et les publicités en ligne? Quels sont leurs impacts sur la performance, la sécurité et la transparence du web?
    Comment pensez-vous que la suppression des cookies tiers va affecter l’écosystème publicitaire en ligne? Quels sont les acteurs qui vont en bénéficier ou en pâtir?

  4. #84
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  5. #85
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Que pensez-vous de l’initiative Privacy Sandbox de Google? Est-ce une avancée pour la protection de la vie privée ou une stratégie pour renforcer sa position dominante?
    C'est la même cochonnerie que leurs "cohortes" qui avaient tant fait râler, mais avec le mot "privacy" devant. En quoi est-ce une avancée pour la protection de la vie privée?

    Si je prend du caca et que j'appelle ça du chocolat, est-ce que ça devient du chocolat?

  6. #86
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    Par défaut Google confirme qu'il va désactiver les cookies tiers dans Chrome à partir du premier trimestre de 2024
    Google confirme qu'il va désactiver les cookies tiers dans Chrome à partir du premier trimestre de 2024,
    les remplaçant par ses API Privacy Sandbox

    Google a entamé les formalités de suppression progressive des cookies tiers de Chrome qui commencera dès le premier trimestre 2024, signalant le début de la fin de la publicité en ligne traditionnelle sur le navigateur. Cette initiative vise à remplacer les cookies tiers, qui sont utilisés pour suivre les internautes sur le web et leur proposer des publicités ciblées, par des solutions plus respectueuses de la vie privée et de la sécurité. Ce sera un petit pas, puisque seulement 1% des navigateurs Chrome seront débarrassé initialement leurs cookies tiers. Cela reste un nombre important, étant donné les estimations d'environ 3 milliards d'utilisateurs de Chrome. Et en tout état de cause, il s’agit d’une étape importante qui marque une transition majeure pour l’économie d'Internet.

    Les cookies tiers sont des fichiers créés par un site web différent de celui que l’on visite, et qui permettent à ce site ou à des réseaux publicitaires ou sociaux de collecter des informations sur les préférences, les intérêts et le comportement des internautes. Ces informations sont ensuite utilisées pour personnaliser les contenus ou les annonces affichés sur les sites web visités. Les cookies tiers sont généralement considérés comme une nuisance qui érode la vie privée et la transparence des internautes.

    Google propose de remplacer les cookies tiers par des API (interfaces de programmation) qui font partie du Privacy Sandbox. Ces API permettent aux sites web de demander à Chrome une liste de centres d’intérêt des internautes, basée sur leur historique de navigation, et de leur proposer des contenus ou des annonces adaptés. Ainsi, au lieu d’utiliser des cookies tiers pour suivre les internautes sur le web, les sites et les réseaux publicitaires peuvent simplement demander au navigateur directement.

    Google a communiqué sur son calendrier de destruction des cookies tiers en mai et a confirmé ce calendrier le mois dernier. Ce mois-ci, l'entreprise a rappelé qu'elle prévoit de s'attaquer à 1% des cookies tiers début 2024 et, à partir du troisième trimestre de cette année-là, d'amorcer la suppression progressive des cookies tiers sur un spectre plus large.

    Citation Envoyé par Google
    Nous avons l'intention de déprécier et de supprimer l'accès par défaut aux cookies tiers (c'est-à-dire intersites) dans le cadre de la chronologie Privacy Sandbox pour le Web, en commençant par une période de test initiale de 1 % au premier trimestre 2024, suivie d'une suppression progressive prévue pour commencer au troisième trimestre 2024 après consultation de la CMA. (L’élimination progressive est soumise à la résolution des problèmes de concurrence restants de l’Autorité britannique de la concurrence et des marchés.)

    La suppression progressive des cookies tiers (3PC) est un effort central de l'initiative Privacy Sandbox, qui vise à réduire de manière responsable le suivi intersites sur le Web (et au-delà) tout en prenant en charge les cas d'utilisation clés grâce aux nouvelles technologies. Notre plan de suppression progressive a été élaboré avec l'Autorité britannique de la concurrence et des marchés, conformément aux engagements que nous avons proposés pour Privacy Sandbox pour le Web.
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    Une évolution dans le fonctionnement traditionnel d'Internet

    Depuis 2019, après qu’il est devenu clair que les règles européennes en matière de protection des données nécessiteraient de repenser le fonctionnement des publicités en ligne, Google a créé un ensemble d’API de technologie publicitaire ostensiblement préservant la confidentialité, connues sous le nom de Privacy Sandbox. L'objectif déclaré de cette boîte à outils est d'atténuer les problèmes de confidentialité persistants tels que le suivi intersites et le fingerpinting du navigateur tout en préservant la capacité de diffuser des publicités ciblées.

    L'un des éléments du Privacy Sandbox est l'API Topics. Lorsqu’un utilisateur visite un site qui utilise la Topics API pour la publicité, le navigateur partage trois de ses intérêts avec le site et ses partenaires publicitaires, en choisissant « un intérêt parmi chacune des trois dernières semaines ». Selon la page GitHub de la Topics API, il existe actuellement environ 350 sujets disponibles dans sa taxonomie publicitaire (bien que Google prévoie d’en ajouter « quelques centaines » à « quelques milliers » à terme). Google précise que les sujets n’incluent aucune catégorie « sensible » comme le genre ou l'origine ethnique. Et si vous utilisez Chrome, la société prévoit de créer des outils pour vous permettre de consulter et de supprimer les sujets, ainsi que de désactiver la fonctionnalité.

    Comme l’a observé Johann Hofmann, ingénieur logiciel principal de Google, l’élimination progressive des cookies tiers et le passage à la technologie Privacy Sandbox (du moins dans Chrome) constituent un changement significatif par rapport au statu quo.

    « En tant que l'un des changements les plus impactants apportés à la plate-forme Web depuis longtemps, la dépréciation des cookies tiers et l'introduction d'API alternatives ont reçu de nombreux commentaires utiles de la part des développeurs Web, au point qu'il est impossible de les résumer en quelques phrases », a déclaré Hofmann.

    « Comme décrit dans le résumé, Privacy Sandbox veut garantir qu'un Web dynamique et librement accessible puisse exister même si nous déployons de solides protections des utilisateurs et nous continuerons à travailler avec les développeurs Web pour comprendre leurs cas d'utilisation et fournir les droits (préservation de confidentialité) des API ».

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    ... qui n'a pas manqué de soulever quelques inquiétudes chez les régulateurs

    L'impact du remplacement des fondements techniques de la publicité sur Internet alors que les spécialistes du marketing continuent de faire des affaires sur place n'a pas été ignoré par les régulateurs, qui ont tenté de garantir que Google établisse des règles du jeu équitables. Ainsi, Google a accepté de prendre des engagements spécifiques auprès de l'Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) afin d'apaiser les craintes que le Privacy Sandbox ne devienne une zone de destruction pour les concurrents.

    L'un des problèmes soulevés est que les annonceurs qui s'appuyaient auparavant sur des cookies tiers disposeront de beaucoup moins de données pour prendre des décisions, tandis que Google continuera à avoir un aperçu des activités en ligne, car de nombreuses personnes utilisent Chrome lorsqu'elles sont connectées à leurs comptes Google. Bien qu’il semble peu probable que les organismes de surveillance veuillent garantir que tous les spécialistes du marketing opèrent à partir d’un niveau égal de richesse informationnelle, les concurrents ont une occasion unique de paralyser la grande enseigne de la publicité en tirant la sonnette d'alarme tandis que Google est aux prises avec les autorités avec ses procès et enquêtes antitrust à travers le monde.

    Lukasz Olejnik, chercheur indépendant en matière de confidentialité, a déclaré que la suppression progressive des cookies marque « une évolution conceptuelle et architecturale substantielle, avec la considération de la confidentialité en son cœur ».

    « Cette migration de système à grande échelle constitue un défi de grande importance. Elle déploie des changements améliorant la confidentialité dans la technologie publicitaire et dans l'écosystème publicitaire », a déclaré Olejnik. « Ce système est néanmoins fragile. Son analyse est complexe. Et toutes les implications de la migration ne sont pas encore pleinement apparentes ».

    Olejnik a déclaré que même si l'on peut affirmer que les navigateurs Web, notamment Safari et Firefox, ont déjà géré les cookies tiers, Chrome dispose d'une base d'utilisateurs beaucoup plus large.

    « Le fait que la migration de Chrome ait été soigneusement examinée par les régulateurs de la concurrence en Australie, dans l'Union européenne et, plus particulièrement, par l'Autorité britannique de la concurrence et des marchés, qui est devenue de facto un régulateur mondial de la technologie et de la concurrence dans ce cas particulier, a une conséquence prosaïque ».

    « En effet, l'enquête de l'UE ajoute à l'incertitude, tout comme les périodes de statu quo définies dans le processus de la CMA et les décisions soumises à l'approbation de la CMA. C'est aussi pourquoi la migration ne concerne pas seulement les logiciels et la normalisation. C'est aussi une question de réglementation. C'est en effet un territoire bien réglementé, soumis aux lois sur la concurrence et la protection des données ».

    Olejnik a déclaré que l'élimination progressive des cookies tiers est une première étape nécessaire et qu'il ne serait pas surprenant que l'effort prenne plus de temps que prévu et se prolonge jusqu'en 2025. Il prévoit également que certaines des API Privacy Sandbox pourraient nécessiter des affinements supplémentaires et que certaines formes de suivi pourraient donc persister un peu plus longtemps.

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    VP de Brave Software : « Chrome a les pires protections de confidentialité de tous les principaux navigateurs »

    Peter Snyder, vice-président de l'ingénierie de la confidentialité chez Brave Software, qui fabrique le navigateur Brave, a déclaré que le remplacement des cookies par Privacy Sandbox restait problématique en ce qui concerne Brave.

    « Le remplacement des cookies tiers par Privacy Sandbox ne changera rien au fait que Google Chrome offre les pires protections de confidentialité de tous les principaux navigateurs, et nous sommes très préoccupés par leurs projets à venir », a-t-il déclaré. « La suppression progressive des cookies tiers par Google s'accompagne d'un grand nombre d'autres changements qui, pris ensemble, nuisent gravement aux progrès réalisés par les autres navigateurs vers un Web axé sur l'utilisateur et protégeant la vie privée ».

    « Les modifications récentes de Google Chrome limitent la possibilité pour les utilisateurs de modifier, de rendre privée et de renforcer leur expérience Web (Manifeste v3), de diffuser les intérêts des utilisateurs sur les sites Web qu'ils visitent (Topics), de supprimer les limites de confidentialité sur le Web (Related Sites), de décharger les coûts épuisants des enchères publicitaires sur les utilisateurs (API FLEDGE/Protected Audience) et la réduction du contrôle des utilisateurs et de la transparence du Web (Signed Exchange/WebBundles) », a expliqué Snyder. « Et ceci n'est qu'une petite liste d'exemples parmi une liste beaucoup plus longue de modifications nuisibles apportées à Chrome ».

    Snyder a déclaré que Google prétendait considérer la suppression des cookies tiers comme une mesure sérieuse en matière de confidentialité, mais il a soutenu que la vérité était le contraire.

    « D'autres navigateurs ont montré qu'un Web plus privé et plus au service des utilisateurs est possible », a-t-il déclaré. « La suppression par Google des cookies tiers devrait être plus précisément comprise comme le plus petit changement possible qu'il peut apporter sans nuire à la véritable priorité de Google : sa propre activité publicitaire ».

    Sources : Google (1, 2, 3), CMA britannique

    Que pensez-vous de la décision de Google de supprimer les cookies tiers dans Chrome ? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose pour la confidentialité des utilisateurs et pour l’écosystème du web ?
    Quels sont les avantages et les inconvénients des alternatives proposées par Google, comme le Privacy Sandbox ? Pensez-vous qu’elles sont suffisantes pour remplacer les cookies tiers ?
    Comment les éditeurs, les annonceurs et les courtiers en données vont-ils s’adapter à ce changement majeur ? Quels sont les défis et les opportunités qu’ils vont rencontrer ?
    Quel est le rôle des régulateurs et des législateurs dans ce processus ? Comment peuvent-ils garantir que les normes de concurrence et de confidentialité sont respectées ?
    Quel impact ce changement aura-t-il sur votre expérience en ligne ? Allez-vous continuer à utiliser Chrome ou envisager d’autres navigateurs ?

  7. #87
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    Que pensez-vous de la décision de Google de supprimer les cookies tiers dans Chrome ? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose pour la confidentialité des utilisateurs et pour l’écosystème du web ?
    Très mauvaise chose pour la vie privée. Je dirais que Chrome veut se donner une certaine image comme défenseur de vie privée en tapant sur les annonceurs.

    Normalement si on veut privée, on évite de mettre tout ses oeufs dans le même panier, et là, tel que je comprends, cela va être tout l'inverse. Chrome va piocher dans l'historique de navigation de l'internaute pour indiquer au site, aux annonceurs dans quelle catégorie positionner l'internaute.

    Google se donne une image de justicier. Et bien entendu tout ses infos utilisées pour aiguiller annonceurs peuvent être utilisés en interne par Google mais on en sait rien.

    Google ne fait pas qu'un navigateur, mais propose de multiple service pour la voiture, pour la TV, Google Search sur iPhone/Android/PC, ... autant d'information qu'il pourra regrouper avec l'historique de Chrome.

    Si on veut un peu de vie privée, on essaie de diversifier au maximum.

    Comment les éditeurs, les annonceurs et les courtiers en données vont-ils s’adapter à ce changement majeur ? Quels sont les défis et les opportunités qu’ils vont rencontrer ?
    A voir si Google l'inclut un jour dans le moteur Blink mais dans tous les cas, les annonceurs auront malheureusement pas trop le choix vu la part de marché.


    Quel est le rôle des régulateurs et des législateurs dans ce processus ? Comment peuvent-ils garantir que les normes de concurrence et de confidentialité sont respectées ?
    En effet Il en faudrait un, totallement autonome de Google.

    Quel impact ce changement aura-t-il sur votre expérience en ligne ? Allez-vous continuer à utiliser Chrome ou envisager d’autres navigateurs?
    Cela fait un petit moment que j'ai pour principe de ne pas mettre tout mes oeufs dans le même panier, et donc d'utiliser un navigateur hors Chrome, et hors Blink. Je ne suis pour le moment pas concerné.

  8. #88
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    Par défaut L'API Protected Audience pourrait améliorer la confidentialité sur Chrome, selon Lukasz Olejnik
    Google va amorcer la suppression des cookies tiers pour 30 millions d'utilisateurs de Chrome.
    Protected Audience, l'une des API de Privacy Sandbox proposées en alternative, pourrait améliorer la confidentialité

    Google prévoit de supprimer les cookies tiers pour 1% des utilisateurs de Chrome au premier trimestre 2024, ce qui représente environ 30 millions d’utilisateurs, étant donné que Chrome domine le marché des navigateurs web avec plus de 3 milliards d’utilisateurs. Cette suppression permettra aux développeurs de tester la performance et l’efficacité de leurs produits sans cookies dans un environnement réel. La suppression totale des cookies tiers dans Chrome est prévue pour le second semestre 2024. Google affirme que cette mesure vise à renforcer la protection de la vie privée des utilisateurs, tout en préservant l’écosystème publicitaire en ligne.

    Depuis les derniers mois de 2023, les utilisateurs ont la possibilité d'accepter la suppression des cookies tiers, et cette fonctionnalité commence désormais à être déployée par défaut auprès d'internautes sélectionnés.

    Les cookies tiers se sont avérés nocifs pour la vie privée, c'est pourquoi Google, motivé par ses concurrents qui bloquent déjà les cookies tiers par défaut et par les régulateurs, a préparé une série d’API (interfaces de programmation d’applications) qui font partie de son initiative Privacy Sandbox. Ces API sont conçues pour offrir aux annonceurs des moyens alternatifs de cibler les utilisateurs, sans collecter ni partager leurs données personnelles.

    Au lieu de travailler avec des outils et des protections limités, les API permettent au navigateur d’un utilisateur d’agir en son nom (localement, sur son appareil) pour protéger ses informations personnelles lorsqu’il navigue sur le web. Il s’agit d’un changement d’orientation pour les navigateurs. La vision du futur de la Privacy Sandbox consiste à ce que les navigateurs fournissent des outils spécifiques pour satisfaire des cas d’usage spécifiques, tout en préservant la vie privée des utilisateurs.

    Parmi les API Privacy Sandbox, nous pouvons citer :
    • FLoC (Federated Learning of Cohorts) : une API qui permet aux annonceurs de cibler des groupes d’utilisateurs ayant des centres d’intérêt similaires, sans avoir besoin de connaître leur historique de navigation individuel.
    • TURTLEDOVE (Two Uncorrelated Requests, Then Locally-Executed Decision On Victory) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de diffuser des annonces personnalisées en fonction des intérêts des utilisateurs, sans révéler ces intérêts à quiconque.
    • Dovekey (Demand-side Optimization with Verifiable Events and Keepable Encryption) : une API qui combine les fonctionnalités de FLEDGE et TURTLEDOVE, en ajoutant la possibilité pour les annonceurs d’utiliser un serveur tiers pour optimiser leurs enchères publicitaires.
    • PARAKEET (Private and Anonymized Requests for Ads that Keep Efficacy and Enhance Transparency) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de diffuser des annonces pertinentes aux utilisateurs, sans partager leurs données personnelles avec des tiers, en utilisant un service proxy géré par un tiers de confiance.
    • SPARROW (Secure Private Advertising Remotely Run On Webserver) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de diffuser des annonces pertinentes aux utilisateurs, sans partager leurs données personnelles avec des tiers, en utilisant un serveur géré par les éditeurs.
    • AGGREGATE REPORTING API : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de mesurer l’efficacité de leurs campagnes publicitaires, sans révéler les données individuelles des utilisateurs, en utilisant des techniques de calcul sécurisé et d’agrégation de données.
    • CONVERSION MEASUREMENT API : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de mesurer les conversions (par exemple, les achats ou les inscriptions) générées par leurs annonces, sans révéler les données individuelles des utilisateurs, en utilisant des techniques de chiffrement et d’atténuation du bruit.
    • EVENT-LEVEL API : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de mesurer les événements (par exemple, les clics ou les impressions) liés à leurs annonces, sans révéler les données individuelles des utilisateurs, en utilisant des techniques de chiffrement et d’atténuation du bruit.

    L'API Topics

    Lorsqu’un utilisateur visite un site qui utilise la Topics API pour la publicité, le navigateur partage trois de ses intérêts avec le site et ses partenaires publicitaires, en choisissant « un intérêt parmi chacune des trois dernières semaines ». Selon la page GitHub de la Topics API, il existe actuellement environ 350 sujets disponibles dans sa taxonomie publicitaire (bien que Google prévoie d’en ajouter « quelques centaines » à « quelques milliers » à terme). Google précise que les sujets n’incluent aucune catégorie « sensible » comme le genre ou l'origine ethnique. Et si vous utilisez Chrome, la société prévoit de créer des outils pour vous permettre de consulter et de supprimer les sujets, ainsi que de désactiver la fonctionnalité.

    Le projet FLoC de Google était une forme de suivi basé sur les centres d’intérêt qui vous identifiait en fonction de votre “cohorte”, c’est-à-dire un groupe d’utilisateurs ayant des intérêts similaires. Les critiques de la vie privée, comme l’Electronic Frontier Foundation (EFF), ont soutenu que ce système posait des risques supplémentaires pour la vie privée, comme faciliter l’identification des utilisateurs par le biais de l’empreinte digitale du navigateur, un outil utilisé par les sites pour obtenir des informations spécifiques sur votre appareil et votre navigateur, et pouvait également révéler des informations sur vos caractéristiques démographiques, pouvant entraîner des publicités ciblées discriminatoires. En raison de ces préoccupations, des navigateurs comme Brave, Vivaldi, Edge et Mozilla ont tous refusé de l’utiliser.

    L'API Protected Audience

    L'API Protected Audience est une technologie de Privacy Sandbox qui répond à des cas d'utilisation de remarketing et d'audiences personnalisées. Google assure qu'elle est conçue pour que les tiers ne puissent pas suivre le comportement de navigation des utilisateurs sur les sites.

    L'API Protected Audience permet aux enchères sur l'appareil par le navigateur de choisir des annonces pertinentes à partir de sites Web que l'utilisateur a déjà visités.

    L'API Protected Audience est la première expérience à avoir été implémentée dans Chromium dans la famille de propositions TURTLEDOVE. La différence entre Protected Audience et TURTLEDOVE est principalement liée à la séparation des rôles sur l'appareil de l'acheteur et du vendeur d'annonces. Les sections ci-dessous expliquent le fonctionnement de l'API Protected Audience.

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    Cycle de vie de l'API Protected Audience

    L'API Protected Audience utilise des groupes de centres d'intérêt pour permettre aux sites de diffuser des annonces pertinentes pour leurs utilisateurs.

    Par exemple, lorsqu'un utilisateur consulte un site qui souhaite promouvoir ses produits, un propriétaire d'un groupe de centres d'intérêt (comme une plate-forme côté demande (DSP)) peut demander au navigateur de l'utilisateur d'ajouter l'adhésion au groupe de centres d'intérêt. Si la requête aboutit, le navigateur enregistre:
    • Nom du groupe de centres d'intérêt (par exemple, "vélos personnalisés").
    • Propriétaire du groupe de centres d'intérêt (par exemple, "https://dsp.example").
    • Les informations de configuration du groupe de centres d'intérêt, afin de permettre au navigateur d'accéder au code d'enchère, au code d'annonce et aux données en temps réel, si le propriétaire du groupe est invité à enchérir dans une enchère publicitaire.


    Fonctionnement simplifié

    Voici une version simplifiée de la façon dont l'API pourrait fonctionner. Lorsqu'un utilisateur navigue sur un site Web qui a mis en œuvre des scripts d'audience protégée, ces scripts peuvent s'exécuter et placer le navigateur de l'utilisateur dans divers groupes d'intérêt (qui appartiennent à un vendeur de publicité spécifique ou à une plateforme côté demande). Ces groupes peuvent être informés par l'API Topics associée, mais ils existent séparément.

    Ainsi, une visite sur un site Web sur le vélo peut amener le navigateur de l'utilisateur à être ajouté au groupe d'intérêt sur le vélo. Cette désignation existe localement chez le client, et non sur le serveur, à titre de protection de la vie privée.

    Sur un autre site Web, le « remarketing » a lieu. Les scripts d'audience protégée peuvent lancer une enchère publicitaire dans le navigateur qui intègre les informations d'intérêt stockées localement (cet utilisateur aime les vélos) et les annonceurs qui souhaitent toucher les personnes intéressées par les vélos peuvent enchérir pour présenter une annonce associée à l'utilisateur.

    L'annonce du gagnant de l'enchère serait ensuite présentée dans un <fencedframe> - une variante de l'élément iframe HTML conçu pour empêcher l'éditeur du site de tirer des conclusions sur les intérêts des visiteurs sur la base d'enchères publicitaires lancées via des scripts de site.

    L'objectif de préservation de la vie privée atteint ?

    Le Privacy Sandbox est donc un ensemble d'API permettant de diffuser et de mesurer des publicités en ligne de manière à éviter, espérons-le, les problèmes de confidentialité.

    Et selon le chercheur en confidentialité Dr Lukasz Olejnik, Google a plus ou moins atteint son objectif avec Protected Audience. Mardi, Olejnik a publié sa thèse de la faculté de droit de l'Université d'Édimbourg, intitulée « Réconcilier les initiatives Privacy Sandbox avec les lois européennes sur la protection des données ».

    Et son évaluation de Protected Audience, anciennement connu sous le nom de FLEDGE, est « qu'il est possible d'utiliser ce système d'une manière conforme à la législation européenne sur la protection des données ».

    Il peut même être mis en œuvre, suggère Olejnik, d'une manière qui ne traite pas du tout les données personnelles – évitant ainsi la nécessité de présenter une demande de consentement en vertu du Règlement général sur la protection des données (RGPD) européen.

    Cela ne signifie pas que la technologie est parfaite ou qu'elle n'est pas soumise à d'autres obligations légales, comme la directive européenne relative à la vie privée et aux communications électroniques. Mais l'évaluation d'Olejnik sera probablement bien accueillie par Google et par d'autres organisations cherchant à adopter la technologie publicitaire prétendument respectueuse de la vie privée de l'éditeur de Chrome.

    Quoiqu'il en soit, il est toujours possible que la directive européenne vie privée et communications électroniques exige le consentement de l'utilisateur avant la diffusion d'une publicité, car elle couvre la collecte « d'informations », plutôt que la catégorie plus étroite des « données personnelles ».

    Mais Olejnik fait valoir que cette directive n'est plus adaptée aux technologies actuelles telles que le Privacy Sandbox et doit être modifiée – un processus sur lequel les législateurs européens travaillent à travers une mise à jour appelée ePrivacy Regulation. Il souligne également que le Privacy Sandbox a des implications concurrentielles, ce que l'Autorité britannique de la concurrence et du marché, entre autres, a examinée de près.

    Même si Google, selon la mesure d'Olejnik, a réussi à faire mouche en termes de confidentialité, d'autres aspects de Privacy Sandbox méritent un examen plus approfondi.

    Sources : Réconcilier les initiatives Privacy Sandbox avec les lois européennes sur la protection des données, Lukasz Olejnik, ePrivacy Regulation

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’initiative Privacy Sandbox de Google ? Est-ce une avancée ou un recul pour la protection de la vie privée des utilisateurs ?
    Préférez-vous recevoir des publicités basées sur vos centres d’intérêt, ou pas de publicité du tout ? Pourquoi ?
    Quels sont les risques et les opportunités liés à l’utilisation de l’API Protected Audience ? Comment les éviter ou les exploiter ?
    Quel est le rôle des autorités de régulation, des concurrents et des consommateurs face au pouvoir de Google sur le marché publicitaire en ligne ?
    Comment concilier les besoins des annonceurs, des éditeurs et des utilisateurs dans un web plus respectueux de la vie privée ?

  9. #89
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    Par défaut ça sent le flop ...
    Trop lourd à mettre en œuvre, ça sent le bide niveau adoption on va pas faire plaisir à google et se casser le cul pour eux.

    Le cookie est imparfait mais à le mérite de fonctionner partout et c'est très simple à mettre en œuvre.

  10. #90
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    Je peux comprendre que cela peut améliorer la vie privée mais uniquement vis à vis des annonceurs qui n'ont plus de donnée unitaire des internautes.

    Mais qui classe dans les catégories ? N'est ce pas Google ? Donc en terme de vie privée vis à vis de Google, je ne pense pas que cela soit mieux.
    L'idéal serait que l'orchestreur soit une entité indépendante. Et là, cette solution serait en effet pas mal du tout. Mais tel que je comprends, ce ne sera pas le cas.

    Si on veut de la vie privée, on ne mets pas tout ses oeufs dans le même panier ....

  11. #91
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    Citation Envoyé par schlebe Voir le message
    Il est vraiment temps que nos élus européens légifèrent la gratuité des produits informatiques qui, en réalité, ne sont nullement gratuit.
    Si vous recevez "gratuitement" votre journal car vous êtes abonné à un fournisseur d'internet qui offre cette option gratuitement, il faut que vous soyez protéger comme un client normal.
    Je voudrais contester (ou nuancer) la trop grande généralité et simplicité de cette proposition.

    Ce qui est dit est évidemment juste pour Google et autres sociétés commerciales.
    Souvent, "gratuit" (sans autre information) signifie effectivemnt promotionnel, piégé d'une façon ou d'une autre etc.

    Mais il y a beaucoup de logiciels, y compris excellents, qui sont effectivement gratuits (et sans piège), même si le terme "gratuit" n'est pas forcément employé.
    C'est évidemment le cas des logiciels libres mais aussi de certains logiciels propriétaire "open source".

    Notamment les Unix BSD (de l'université Bethesda), évidemment.
    Mais aussi diverses applications.
    Personnellement, celle qui me rend les plus grands services est CherryTree (de giuspen).
    Mais on pourrait sans doute en trouver pas mal d'autres.

    Je pense qu'une formulation qui n'en tient pas compte pourrait prêter à confusion pour les personnes peu informées de ces questions.
    Certains pourraient en conclure qu'il faut absolument "cracher au bassinet" pour avoir quelque chose.
    Ce qui pourrait conforter involontairement la logique de Microsoft, Apple, Google et autres.

  12. #92
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Les cookies tiers se sont avérés nocifs pour la vie privée
    Surtout l'utilisation qu'on en fait
    c'est pourquoi Google, [...], a préparé une série d’API (interfaces de programmation d’applications) qui font partie de son initiative Privacy Sandbox.
    Dont l'objectif final de Google est toujours d'en faire une utilisation nocive pour la vie privée.
    Et selon le chercheur en confidentialité Dr Lukasz Olejnik, Google a plus ou moins atteint son objectif avec Protected Audience.
    [...]Et son évaluation de Protected Audience, anciennement connu sous le nom de FLEDGE, est « qu'il est possible d'utiliser ce système d'une manière conforme à la législation européenne sur la protection des données ».
    On peut dire que ce Dr Olejnik n'est pas très convaincant, Google atteint-il plutôt plus ou plutôt moins son objectif?
    Il est possible d'utiliser le système de manière conforme mais ne pouvait-on pas aussi utiliser les cookies tiers de manière conforme?
    Il est possible d'utiliser le système de manière conforme mais n'est il pas possible d'utiliser le système de façon non conforme?
    Si les réponses sont moins, oui et oui alors je ne vois pas où est l'avancée réalisée par Google.
    évitant ainsi la nécessité de présenter une demande de consentement en vertu du Règlement général sur la protection des données (RGPD) européen
    Donc on a potentiellement un système qui n'est pas mieux qu'avant mais qui permet de contourner le RGPD. Nous voilà bien
    Citation Envoyé par weed Voir le message
    Si on veut de la vie privée, on ne mets pas tout ses oeufs dans le même panier ....
    Surtout quand le panier est l'un des spécialistes de la récolte et l'analyse de données privées.

  13. #93
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    Par défaut Google retarde à nouveau la suppression des cookies tiers, repoussant désormais leur suppression jusqu'en 2025
    Google retarde à nouveau la suppression des cookies tiers, repoussant désormais leur suppression jusqu'en 2025,
    le Royaume-Uni exprime des préoccupations

    Google retarde une fois de plus l'abandon des cookies tiers, repoussant désormais leur suppression jusqu'en 2025. Cette décision fait suite à des tests menés par l'autorité de régulation britannique, laquelle exerce une pression considérable sur le géant de la technologie. Malgré les précédents reports en 2022, puis en 2023, Google semble rencontrer des obstacles persistants dans ses efforts pour éliminer cette technologie de suivi publicitaire controversée. Le nouveau délai est justifié par la nécessité de répondre aux réactions divergentes de l'industrie, des régulateurs et des développeurs, selon un récent billet de blog.

    Parallèlement, le Royaume-Uni exprime des préoccupations concernant l'équité entre les annonceurs en ligne, craignant que les ajustements de Google à Chrome favorisent injustement sa propre division publicitaire. En réponse, Google a lancé un nouveau système publicitaire intégré à Chrome, appelé "Topics API" et "Privacy Sandbox", tout en engageant des discussions avec la CMA britannique pour trouver un terrain d'entente. Malgré l'incertitude persistante, Google reste déterminé à poursuivre les tests et à fournir des données pour une évaluation approfondie, repoussant ainsi toute décision définitive sur l'avenir des cookies tiers à l'année suivante.


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    Google retarde à nouveau la fin des cookies tiers dans son navigateur Chrome. Dans d'autres développements peu surprenants, l'eau reste humide. L'annonce a été faite avant la publication des rapports trimestriels de Google et de l'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA), qui surveille de près l'évolution de la situation. L’initiative vise à remplacer les cookies tiers, qui sont utilisés pour suivre les internautes sur le web et leur proposer des publicités ciblées, par des solutions plus respectueuses de la vie privée et de la sécurité.

    « Nous reconnaissons qu'il existe des défis permanents liés à la réconciliation des réactions divergentes de l'industrie, des régulateurs et des développeurs, et nous continuerons à nous engager étroitement avec l'ensemble de l'écosystème. Il est également essentiel que la CMA dispose de suffisamment de temps pour examiner toutes les preuves, y compris les résultats des tests de l'industrie, que la CMA a demandé aux acteurs du marché de fournir d'ici la fin du mois de juin. Compte tenu de ces deux considérations importantes, nous n'achèverons pas la suppression des cookies de tiers au cours du second semestre du quatrième trimestre. « Nous restons déterminés à collaborer étroitement avec la CMA et l'ICO et nous espérons conclure ce processus cette année. En supposant que nous parvenions à un accord, nous envisageons de procéder à l'élimination des cookies de tiers à partir du début de l'année prochaine. »

    Il est intéressant de noter que la CMA britannique ne se préoccupe pas de la protection de la vie privée des utilisateurs, mais plutôt des autres annonceurs sur le web qui sont en concurrence avec Google. Le Royaume-Uni veut s'assurer que Google n'apporte pas de modifications à Chrome pour soutenir son activité publicitaire au détriment de ses concurrents. Alors que d'autres éditeurs de navigateurs désactivent sans hésiter les cookies tiers, Google a déclaré qu'il ne désactiverait pas la fonction de suivi des utilisateurs tant qu'il n'aurait pas intégré une autre fonction publicitaire directement dans Chrome, de manière à pouvoir suivre les centres d'intérêt des utilisateurs et leur proposer des publicités pertinentes. Le nouveau système publicitaire, appelé "Topics API" et "Privacy Sandbox", a été lancé dans Chrome en 2023. Google AdSense est déjà compatible.

    Les retards de Google dans l'abandon des cookies tiers suscitent des inquiétudes

    Le Royaume-Uni craint que le nouveau système publicitaire de Chrome ne donne à la division publicitaire de Google un avantage déloyal. Google et la CMA britannique sont en pourparlers, et Google affirme qu'il est « essentiel que la CMA dispose de suffisamment de temps pour examiner toutes les preuves, y compris les résultats des tests de l'industrie, que la CMA a demandé aux acteurs du marché de fournir d'ici à la fin du mois de juin ». Google a mis en place une suite de tests publics pour le nouveau système publicitaire de Chrome afin de permettre un retour d'information. Compte tenu de toutes les données de test qui doivent être examinées, Google déclare : « Nous n'achèverons pas l'élimination des cookies tiers au cours du second semestre du quatrième trimestre ».

    En 2020, Google a annoncé son intention de bloquer les cookies tiers à des fins publicitaires dans son navigateur Chrome pour accroître la confidentialité des utilisateurs. En 2021, Google a publié plus de détails, ce qui a conduit la concurrence sur le marché de la publicité en ligne à se plaindre de la perte de l'outil de collecte de données. La décision de Google de supprimer les cookies tiers a déjà suscité de multiples poursuites antitrust et une enquête du Congrès américain. Les questions des enquêteurs du ministère américain de la Justice ont porté sur la manière dont les politiques de Chrome, y compris celles liées aux cookies, affectent les secteurs de la publicité et des actualités, ont déclaré quatre personnes.

    Durant l'édition 2019 du Chrome Dev Summit à San Francisco, Google a présenté sa vision pour le Web. L'éditeur a évoqué plusieurs éléments parmi lesquels le développement de Privacy Sandbox, un environnement sécurisé pour le contenu qui protège la vie privée des utilisateurs.

    Le projet de Google visant à éliminer les cookies tiers de Chrome est une initiative qui bouleverserait la manière dont les publicités sont ciblées sur les sites Web. La société dit avoir travaillé avec des éditeurs, des spécialistes du marketing et des régulateurs sur son plan de remplacement des cookies tiers. Les cookies représentent actuellement le principal moyen que les spécialistes du marketing utilisent pour suivre l'activité en ligne des internautes et adapter les publicités en conséquence. Cependant, Google, qui est le leader mondial de la publicité en ligne et le développeur de Chrome, le navigateur le plus utilisé au monde, a décidé de s'en passer.

    Google a annoncé en 2022 qu'il repoussait son projet ambitieux de suppression des cookies tiers de suivi dans le navigateur Chrome jusqu'au second semestre de 2024. Cette décision fait suite aux retours des annonceurs demandant plus de temps pour tester la technologie. Il s'agit de la deuxième fois que Google reporte la mise en œuvre de son alternative aux cookies, connue sous le nom de Privacy Sandbox. Les pressions réglementaires ont entravé le déploiement de cette technologie, mais Google espère obtenir l'approbation des régulateurs d'ici la nouvelle date de lancement.

    L'initiative Privacy Sandbox vise à remplacer les cookies tiers par des mécanismes de protection de la vie privée et des normes ouvertes, soutenant ainsi un Web financé par la publicité de manière plus respectueuse de la vie privée. Google prévoit de commencer à supprimer progressivement les cookies tiers dans Chrome à partir du second semestre de 2024, après avoir mené des essais initiaux auprès d'un petit pourcentage d'utilisateurs au premier trimestre de la même année.

    Cette suppression progressive vise à offrir aux développeurs l'opportunité de tester l'efficacité de leurs produits sans dépendre des cookies tiers, tout en renforçant la protection de la vie privée des utilisateurs. Depuis la fin de 2023, les utilisateurs ont également la possibilité d'accepter la suppression des cookies tiers, une fonctionnalité qui commence maintenant à être déployée par défaut auprès d'un groupe sélectionné d'internautes.

    La décision de Google de retarder une fois de plus l'abandon des cookies tiers jusqu'en 2025 soulève des questions quant à sa volonté réelle de protéger la vie privée des utilisateurs. Malgré les engagements antérieurs de supprimer ces outils de suivi publicitaire controversés, les retards successifs suscitent des doutes quant à la sincérité de l'entreprise dans cette démarche.

    L'implication des régulateurs britanniques met en lumière les pressions exercées sur Google pour qu'il prenne des mesures significatives en matière de protection de la vie privée. Cependant, le fait que Google cite les réactions divergentes de l'industrie, des régulateurs et des développeurs comme justification pour ce nouveau délai soulève des inquiétudes quant à la priorisation des intérêts commerciaux sur ceux des utilisateurs.


    De plus, l'introduction d'un nouveau système publicitaire intégré à Chrome, tel que le "Topics API" et le "Privacy Sandbox", pourrait être perçue comme une tentative de contourner les préoccupations concernant la suppression des cookies tiers. Bien que ces initiatives puissent prétendre renforcer la protection de la vie privée, leur déploiement semble être davantage axé sur la préservation de l'écosystème publicitaire de Google que sur la véritable protection des données des utilisateurs.

    En fin de compte, le report répété de la suppression des cookies tiers et les mesures alternatives proposées par Google soulèvent des questions quant à la crédibilité de l'entreprise en matière de respect de la vie privée. Il est essentiel que Google s'engage de manière transparente et proactive à respecter les normes de confidentialité les plus strictes, plutôt que de repousser continuellement les échéances et de rechercher des solutions qui pourraient ne pas répondre adéquatement aux préoccupations des utilisateurs.

    Source : Google

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’initiative Privacy Sandbox de Google ? Est-ce une avancée ou un recul pour la protection de la vie privée des utilisateurs ?

    Préférez-vous recevoir des publicités basées sur vos centres d’intérêt, ou pas de publicité du tout ? Pourquoi ?

    Voir aussi :

    L'approche de Google dans le remplacement des cookies tiers à des fins publicitaires attire l'attention des régulateurs antitrust, qui cherchent à savoir comment le secteur de la pub en sera affecté

    Google reporte à 2024 l'élimination progressive des cookies publicitaires dans Chrome, afin de permettre à plus de parties d'évaluer et de tester les API Privacy Sandbox

  14. #94
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    Par défaut Google décide d'abandonner son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies tiers dans Chrome
    Google décide soudainement d'abandonner son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies tiers dans Chrome, afin de permettre aux annonceurs de suivre le comportement des utilisateurs sur les sites web

    Dans une sorte de volte-face, Google a soudainement décidé d'abandonner son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies par des tiers dans son navigateur Chrome. Cette décision fait suite à des tests approfondis, à une planification et à de nombreux retards de la part du géant de la technologie.

    Google LLC est une multinationale américaine et une entreprise technologique axée sur la publicité en ligne, la technologie des moteurs de recherche, le cloud computing, les logiciels informatiques, l'informatique quantique, le commerce électronique, l'électronique grand public et l'intelligence artificielle (IA). Elle a été qualifiée d'« entreprise la plus puissante du monde » et est l'une des marques les plus précieuses au monde en raison de sa position dominante sur le marché, de sa collecte de données et de ses avantages technologiques dans le domaine de l'intelligence artificielle. Alphabet Inc, la société mère de Google, est l'une des cinq grandes entreprises technologiques, aux côtés d'Amazon, d'Apple, de Meta et de Microsoft.

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    Il y a quatre ans, Google a annoncé son intention de supprimer progressivement la prise en charge des cookies tiers dans Chrome d'ici à 2022. Les cookies tiers, petits morceaux de code intégrés dans les pages web, ont joué un rôle fondamental dans l'écosystème de la publicité numérique. Ils permettent aux annonceurs de suivre le comportement des utilisateurs sur différents sites web, et donc de faire de la publicité ciblée. L'objectif initial de Google était de remplacer ces cookies par des solutions plus respectueuses de la vie privée, dans l'espoir d'améliorer la protection de la vie privée des utilisateurs sans perturber le modèle publicitaire du web.

    Cependant, la transition s'est avérée plus complexe que prévu. L'échéance initiale de 2022 a été repoussée à plusieurs reprises en raison des réactions des annonceurs, des éditeurs et des autorités de régulation. En avril 2024, la suppression progressive a été reportée une nouvelle fois à 2025. Les retards ont été motivés par des préoccupations concernant l'impact sur le secteur de la publicité numérique, en particulier parce que ces cookies tiers ont fait partie intégrante du modèle de publicité ciblée, permettant aux annonceurs de suivre le comportement de l'utilisateur sur plusieurs sites web.

    Avec l'approche révisée de Google, les annonceurs devront s'adapter à un nouveau paysage dans lequel le consentement de l'utilisateur devient un facteur essentiel de la collecte de données. Ce changement pourrait entraîner une diminution de la disponibilité des données des utilisateurs pour les publicités ciblées. Du point de vue de la protection de la vie privée des utilisateurs, la décision de Google d'introduire une invite au choix de l'utilisateur représente un pas important vers l'autonomisation des utilisateurs. En permettant aux individus de prendre des décisions éclairées sur le suivi par des tiers, Google renforce l'autonomie et la transparence des utilisateurs. Cette démarche est conforme aux tendances générales de la réglementation mondiale en matière de confidentialité des données, telles que le règlement général sur la protection des données (RGPD) en Europe, qui met l'accent sur le consentement de l'utilisateur et le contrôle des données personnelles.

    Aujourd'hui, dans le cadre d'une révision de sa stratégie, l'entreprise a décidé de ne pas désactiver les cookies tiers par défaut. À la place, elle introduira une nouvelle fonctionnalité dans Chrome qui permettra aux utilisateurs de choisir en toute connaissance de cause d'autoriser ou non les cookies tiers. Cette approche est similaire à l'option de suivi des applications d'Apple, qui exigeait des utilisateurs qu'ils consentent activement à être suivis dans les applications.

    Le projet initial de Google d'éliminer progressivement les cookies tiers a rencontré une forte opposition de la part de différents acteurs. Les concurrents, les régulateurs et les défenseurs de la vie privée se sont inquiétés des nouveaux risques potentiels pour la vie privée et de la possibilité de nuire à la concurrence. L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) a suivi de près les actions de Google. En réponse aux derniers développements, la CMA a reconnu le nouveau plan de Google pour une invite au choix de l'utilisateur, mais a déclaré qu'elle continuerait à examiner la mise en œuvre pour s'assurer qu'elle ne nuit pas à la concurrence.

    Malgré ce changement de stratégie, Google n'abandonnera pas son initiative Privacy Sandbox. Cette initiative vise à créer un environnement web plus respectueux de la vie privée tout en permettant une publicité efficace. En janvier 2024, Google a publié un livre blanc détaillant les résultats des premiers tests des technologies Privacy Sandbox. Les tests ont montré des résultats prometteurs pour les publicités Google Display, avec un retour sur investissement de 97 %. Cependant, les annonces de remarketing, qui ciblent les utilisateurs sur la base de leurs interactions passées, n'ont enregistré qu'un taux de récupération de 55 %, ce qui témoigne des difficultés rencontrées dans ce domaine. La nouvelle stratégie de Google comprend l'introduction de contrôles de confidentialité supplémentaires dans Chrome, tels que la protection IP en mode Incognito. Cette fonction rendra anonymes les adresses IP des utilisateurs, ce qui permettra d'éviter le suivi intersites. Toutefois, elle ne sera pas un paramètre par défaut pour les utilisateurs de Chrome avant au moins 2025. L'entreprise continuera également à développer et à améliorer les technologies Privacy Sandbox.

    Google s'exprime sur le sujet :

    Nous avons mis au point le « Privacy Sandbox » dans le but de trouver des solutions innovantes qui améliorent de manière significative la protection de la vie privée en ligne tout en préservant un internet financé par la publicité qui soutient un écosystème dynamique d'éditeurs, relie les entreprises à leurs clients et offre à chacun d'entre nous un accès gratuit à un large éventail de contenus.

    Tout au long de ce processus, nous avons reçu les commentaires d'une grande variété de parties prenantes, y compris des régulateurs comme la Competition and Markets Authority (CMA) et l'Information Commissioner's Office (ICO) du Royaume-Uni, des éditeurs, des développeurs web et des groupes de normalisation, de la société civile et des participants au secteur de la publicité. Ce retour d'information nous a aidés à élaborer des solutions visant à soutenir un marché concurrentiel et prospère qui fonctionne pour les éditeurs et les annonceurs, et à encourager l'adoption de technologies qui renforcent la protection de la vie privée.

    Les premiers tests effectués par les entreprises de technologie publicitaire, dont Google, ont montré que les API du « Privacy Sandbox » ont le potentiel d'atteindre ces résultats. Nous nous attendons à ce que les performances globales des API Privacy Sandbox s'améliorent au fil du temps, à mesure que l'industrie les adoptera. Dans le même temps, nous reconnaissons que cette transition nécessite un travail important de la part de nombreux participants et qu'elle aura un impact sur les éditeurs, les annonceurs et toutes les personnes impliquées dans la publicité en ligne.

    À la lumière de ces éléments, nous proposons une nouvelle approche qui renforce le choix de l'utilisateur. Au lieu de supprimer les cookies tiers, nous introduirions une nouvelle expérience dans Chrome qui permettrait aux utilisateurs de faire un choix éclairé qui s'appliquerait à l'ensemble de leur navigation sur le web, et ils seraient en mesure de modifier ce choix à tout moment. Nous discutons de cette nouvelle voie avec les régulateurs et nous nous engagerons avec l'industrie au fur et à mesure que nous la mettrons en place.

    À mesure que les choses avancent, il reste important que les développeurs disposent d'alternatives préservant la vie privée. Nous continuerons à mettre à disposition les API Privacy Sandbox et à investir dans celles-ci afin d'améliorer encore la confidentialité et l'utilité. Nous avons également l'intention d'offrir des contrôles de confidentialité supplémentaires, et nous prévoyons donc d'introduire la protection IP dans le mode Incognito de Chrome.

    Nous remercions toutes les organisations et les personnes qui ont travaillé avec nous au cours des quatre dernières années pour développer, tester et adopter le « Privacy Sandbox ». Alors que nous finalisons cette approche, nous continuerons à consulter la CMA, l'ICO et d'autres régulateurs au niveau mondial. Nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration avec l'écosystème pour la prochaine phase du voyage vers un web plus privé.
    Source : "A new path for Privacy Sandbox on the web" (Google)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette décision de Google crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Google retarde à nouveau la suppression des cookies tiers, repoussant désormais leur suppression jusqu'en 2025, le Royaume-Uni exprime des préoccupations

    Adieu les cookies tiers : Google va les remplacer par son nouveau système de publicité ciblée dès le premier trimestre 2024, pour 1% des utilisateurs de Chrome dans un premier temps

    Google confirme qu'il va désactiver les cookies tiers dans Chrome à partir du premier trimestre de 2024, les remplaçant par un nouveau système de publicité ciblée

  15. #95
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    Par défaut Qui utilise Chrome tout en sachant qu'il est fait par Google ?...
    Google a peut-être peur que la clientèle va baisser... Mais à mon sens utiliser un browser comme Chrome, qui provient d'une entreprise qui n'est autre chose qu'un intermédiaire, ne produit rien de palpable et suce l'argent de tous, c'est pure... innocence (c'est une métaphore et un euphémisme...).

  16. #96
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    Par défaut Le W3C dénonce la volte-face de Google sur la suppression des cookies tiers
    Le W3C dénonce la volte-face de Google sur la suppression des cookies tiers : les cookies tiers ne sont pas bons pour le web, ils permettent le traçage, qui consiste à suivre votre activité sur plusieurs sites web.

    Le W3C dénonce la volte-face de Google sur son projet de suppression des cookies tiers. Le W3C insiste sur le fait que les cookies tiers doivent être supprimés et espère que Google revienne sur sa décision. Pour le W3C, "les cookies tiers ne sont pas bons pour le web, ils permettent le traçage, qui consiste à suivre votre activité sur plusieurs sites web".

    Le World Wide Web Consortium (W3C) est le principal organisme international de normalisation du World Wide Web. Fondé en 1994, le consortium travaille à l'élaboration de normes pour le World Wide Web. Le W3C s'occupe également d'éducation et de sensibilisation, développe des logiciels et sert de forum de discussion ouvert sur le Web.

    Récemment, Google a fait volte-face sur son projet de suppression des cookies tiers. Google a soudainement décidé d'abandonner son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies par des tiers dans son navigateur Chrome. Cette décision fait suite à des tests approfondis, à une planification et à de nombreux retards de la part du géant de la technologie.

    Pour rappel, il y a quatre ans, Google a annoncé son intention de supprimer progressivement la prise en charge des cookies tiers, dans l'objectif de les remplacer par des solutions plus respectueuses de la vie privée sans perturber le modèle publicitaire du web. Cependant, la transition s'est avérée plus complexe que prévu, avec des échéances repoussées à plusieurs reprises et une forte opposition de la part des concurrents, des annonceurs, des éditeurs et des autorités de régulation. Ainsi, l'entreprise a décidé de ne pas désactiver les cookies tiers par défaut.

    De son côté, le W3C dénonce ce choix de Google. Le W3C insiste sur le fait que les cookies tiers doivent être supprimés car ils ne sont pas bons pour le web. Ils permettent le traçage pour suivre de manière invisible votre activité de navigation sur plusieurs sites à des fins de surveillance ou de ciblage publicitaire. Le W3C espère que Google revienne sur sa décision et poursuivra la suppression des cookies tiers.


    Voici le message du W3C :

    Les cookies tiers doivent disparaître

    Après avoir pris connaissance de l'annonce de Google selon laquelle l'entreprise ne prévoit plus de supprimer les cookies tiers, nous souhaitions clarifier notre position. Nous avons mis à jour notre TAG intitulé Les cookies tiers doivent être supprimés afin de préciser nos préoccupations.

    Les cookies tiers ne sont pas bons pour le web. Ils permettent le traçage, qui consiste à suivre votre activité sur plusieurs sites web. Ils peuvent être utiles dans des cas d'utilisation tels que la connexion et l'authentification unique, ou pour mettre des choix d'achats dans un panier - mais ils peuvent également être utilisés pour suivre de manière invisible votre activité de navigation sur plusieurs sites à des fins de surveillance ou de ciblage publicitaire. Cette collecte cachée de données personnelles porte atteinte à la vie privée de chacun.

    Nous ne sommes pas les seuls à être inquiets. Le RFC mis à jour qui définit les cookies indique que les cookies tiers présentent des « problèmes de confidentialité inhérents » et que, par conséquent, les ressources web « ne peuvent pas compter sur un traitement cohérent des cookies tiers par les agents utilisateurs dans un avenir prévisible ». Nous sommes d'accord. En outre, le suivi, la collecte de données et le courtage qui s'ensuivent peuvent favoriser le microciblage des messages politiques, ce qui peut avoir un impact préjudiciable sur la société, comme l'ont indiqué Privacy International et d'autres organisations. Les autorités de régulation, telles que l'Information Commissioner's Office du Royaume-Uni, ont également demandé le blocage des cookies tiers.

    Le travail du TAG en tant que gardien de l'architecture du web nous amène à examiner la situation dans son ensemble (la plateforme web dans son intégralité) et dans les détails (les fonctionnalités proposées et les spécifications). Nous essayons de guider les auteurs de spécifications afin que leurs nouvelles technologies comblent les lacunes qui doivent l'être, n'entrent pas en conflit avec d'autres parties du web et ne nous exposent pas à des problèmes évitables à l'avenir.

    Nous travaillons depuis plusieurs années avec l'équipe « Privacy Sandbox » de Chrome (ainsi qu'avec d'autres membres de la communauté du W3C), en essayant de les aider à créer de meilleures approches pour les cookies tiers. Bien que nous n'ayons pas toujours été d'accord avec l'équipe Privacy Sandbox, nous avons fait des progrès substantiels ensemble. Cette annonce est tombée du ciel et met à mal une grande partie du travail que nous avons accompli ensemble pour que le web fonctionne sans cookies tiers.

    L'escalade malheureuse aura également des effets secondaires, car elle risque de retarder le travail entre navigateurs sur des alternatives efficaces aux cookies de tiers. Nous craignons que cela n'ait un impact négatif global sur la cause de l'amélioration de la protection de la vie privée sur le web. Nous espérons sincèrement que Google reviendra sur sa décision et s'engagera à nouveau sur la voie de la suppression des cookies tiers.

    Nous avons mis à jour nos conclusions pour souligner l'importance de la suppression des cookies tiers sur le web. Nous continuerons à offrir notre aide à ceux qui tentent d'améliorer le web (comme nous l'écrivons dans notre principe de conception Laissez le web meilleur que vous ne l'avez trouvé), et nous espérons que tous les navigateurs et agents utilisateurs continueront à travailler en collaboration pour que cela se produise.
    Source : "Third-party cookies have got to go" (W3C)

    Et vous ?

    Pensez-vous que la position du W3C est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Google retarde à nouveau la suppression des cookies tiers, repoussant désormais leur suppression jusqu'en 2025, le Royaume-Uni exprime des préoccupations

    Google décide soudainement d'abandonner son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies tiers dans Chrome, pour que les annonceurs puissent continuer à vous pister de sites en sites

    L'UE s'apprête à réviser sa législation sur les cookies et admet que les bannières de cookies sont gênantes. La Commission espère que les grandes plateformes accepteront un « engagement volontaire »

  17. #97
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    C'est évident que la suppression des cookies tiers serait une bonne chose.
    Par contre, quelle que soient les tergiversations de Google en fonction des réactions, on sait que son but est toujours d'accroître son emprise sur la pub en ligne.

    Ceci dit je trouve agaçant que l'on raisonne toujours comme si Google était le centre du monde et si son navigateur était le seul. Pourquoi ne pas profiter de cette info pour faire le point sur l'état de la question pour les autres navigateurs ?
    Cela revient toujours en fin de compte à faire du bruit autour de Google et donc à leur faire de la pub. Ils s'en chargent pourtant très bien eux-mêmes.

  18. #98
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    Par défaut Google réintroduit les empreintes numériques pour permettre aux annonceurs de tracer les utilisateurs
    Google fait volte-face et réintroduit les empreintes numériques pour permettre aux annonceurs de tracer les utilisateurs
    un choix critiqué par l'autorité britannique de régulation des données personnelles

    Google décide de réintroduire les « empreintes numériques » (fingerprinting) dans le cadre de sa stratégie publicitaire. L'entreprise va permettre aux annonceurs de s'appuyer sur les empreintes numériques des internautes afin de mieux cibler leurs publicités à partir de février 2025. Cette décision constitue un virage à 180 degrés de sa position antérieure sur la protection de la vie privée des utilisateurs. Elle fait suite à l'abandon soudain de son projet visant à supprimer les cookies de Chrome. L'autorité britannique de régulation des données personnelles (ICO) a déclaré que ce changement est « irresponsable » et empiète sur le choix des utilisateurs.

    Google a annoncé aux organisations qui utilisent ses produits publicitaires qu'à partir du 16 février 2025, il ne leur interdirait plus d'utiliser des techniques qui permettent la prise d'empreintes numériques (fingerprinting). L'annonce a suscité un tollé dans la communauté et les réactions de nombreux organismes de défense des droits numériques. Tous dénoncent une régression en ce qui concerne les acquis en matière de protection de la vie privée en ligne.

    Qu'est-ce que le fingerprinting et pourquoi Google le réintroduit ?

    Cette technologie permet de collecter toute une série de données uniques sur un appareil, notamment des détails sur son logiciel et son matériel, tels que l'identifiant de l'appareil, l'adresse IP et l'activité de navigation. Une fois combinés, ces points de données peuvent identifier de manière unique des utilisateurs individuels sur différents sites Web et applications, ce qui rend difficile pour les utilisateurs de se soustraire au processus de suivi ou de le contrôler.


    Google explique que ce changement a été motivé en partie par « l'élargissement de l'éventail d'appareils sur lesquelles les annonces sont diffusées ». Cela inclut les téléviseurs connectés et les consoles de jeu, ainsi que l'activité habituelle des navigateurs et des applications. Google donne un exemple de la nécessité d'un tel fingerprinting dans son annonce : les téléviseurs intelligents et les services de streaming. Dans un billet de blogue, l'entreprise explique :

    Citation Envoyé par Google

    Les internautes adoptent les expériences de télévision connectée (CTV), ce qui en fait l'un des canaux publicitaires dont la croissance est la plus rapide. Les entreprises qui font de la publicité sur la CTV doivent être en mesure d'entrer en contact avec des publics pertinents et de comprendre l'efficacité de leurs campagnes.

    Alors que les gens et les ménages se tournent de plus en plus vers les plateformes de diffusion en direct, l'écosystème doit investir et développer des solutions efficaces et mesurables dans un environnement incroyablement fragmenté.
    En d'autres termes, il s'agit d'un suivi publicitaire multiplateforme et multiappareil. Une décision qui fait oublier que Chrome est l'épicentre de l'empire de Google en matière de suivi, et dont le timing est intéressant. Google est menacé de démantèlement et pourrait être contraint de céder Chrome dans un avenir proche.

    Google s'était farouchement opposé au fingerprinting par le passé

    Contrairement aux cookies, qui peuvent être supprimés ou contrôlés depuis les paramètres du navigateur, l'empreinte numérique repose sur des signaux qui persistent même si les utilisateurs suppriment leurs données de navigation. On peut donc craindre que les utilisateurs soient suivis et identifiés à leur insu, ce qui compromettrait leur capacité à préserver leur vie privée en ligne. Google partageait cet avis et s'était formellement opposé à cette pratique.


    En 2019, Google a déclaré : « contrairement aux cookies, les utilisateurs ne peuvent pas effacer leur empreinte numérique et ne peuvent donc pas contrôler la manière dont leurs informations sont collectées. Nous pensons que cela porte atteinte au choix de l'utilisateur et que c'est une erreur ». Aujourd'hui, Google estime que « des avancées technologiques ont permis d'améliorer les techniques de protection de la vie privée des utilisateurs sur Internet ».

    Google ajoute que cela a permis de desserrer l'étau qui pèse sur les annonceurs et les traceurs cachés qui sous-tendent Internet et permettent de l'écosystème de fonctionner. Cela permettra aux marques de gérer et d'activer leurs données en toute sécurité, tout en offrant aux utilisateurs les protections qu'ils attendent en matière de vie privée. Mais le risque est que cela ne fasse que faire entrer le côté obscur des cookies de suivi dans une nouvelle ère.

    Selon les experts en cybersécurité, l'empreinte numérique est plus difficile à repérer et à bloquer, et les utilisateurs ne peuvent pas donner leur consentement aussi facilement qu'ils le font avec les bannières de cookies qui s'affichent souvent lorsqu'ils naviguent sur Internet. Ce qui fait craindre des abus.

    Des régulateurs soulignent les risques liés à la décision de Google

    Le Bureau du commissaire à l'information du Royaume-Uni (UK Information Commissioner’s Office - ICO) a averti que cette pratique compromettrait le contrôle et le choix des consommateurs sur la manière dont leurs données sont collectées et utilisées, et que le projet de Google d'autoriser son déploiement s'éloignait de ses « attentes d'un Internet axé sur la protection de la vie privée ». Le régulateur a déclaré que ce changement est très préoccupant.

    Stephen Almond, directeur exécutif de l'ICO pour les risques réglementaires, a fortement critiqué ce changement et a averti les entreprises qu'elles n'avaient pas le champ libre pour utiliser les empreintes numériques sans garantir la transparence et le respect des lois sur la protection de la vie privée. L'ICO a aussi déclaré que les empreintes numériques ne devraient pas remplacer les cookies, sauf si elles sont déployées de manière légale et transparente.

    Stephen Almond a déclaré : « nous pensons que ce changement est irresponsable. Les entreprises ne sont pas libres d'utiliser les empreintes digitales comme bon leur semble. Comme toute technologie publicitaire, elle doit être déployée de manière légale et transparente. Et si ce n'est pas le cas, l'ICO interviendra ».

    En somme, l'ICO estime que « les empreintes numériques ne sont pas un moyen équitable de suivre les utilisateurs en ligne, car cette pratique est susceptible de réduire le choix et le contrôle des personnes sur la manière dont leurs informations sont collectées et traitées par les entreprises et les annonceurs ».

    L'avertissement de l'ICO met en évidence la tension croissante entre les annonceurs qui cherchent à suivre les utilisateurs dans un écosystème Internet de plus en plus fragmenté et la nécessité de respecter les droits à la vie privée à une époque où les données sont de plus en plus sensibles.

    Google traverse une période de turbulences avec diverses menaces

    Cette évolution s'inscrit dans un contexte plus large d'inquiétudes concernant les pratiques de Google dans le secteur de la publicité. L'entreprise est soumise à une pression croissante de la part des autorités de régulation, notamment du ministère américain de la Justice (DOJ), qui devrait exiger des changements dans les activités publicitaires de Google au cours des prochains mois. Les autorités menacent même de démanteler le géant de la recherche.

    Le DOJ exige de Google qu'il cède Chrome, ce qui compliquerait encore la capacité de l'entreprise à contrôler son vaste réseau publicitaire. La réintroduction de l'empreinte numérique, qui implique l'utilisation d'informations provenant de sources telles que les adresses IP, les agents utilisateurs et d'autres points de données uniques, est considérée comme une faille potentielle dans les protections de la vie privée que Google avait précédemment promises.

    Alors que Google estime que sa nouvelle approche permettra aux entreprises d'atteindre leurs clients sans compromettre la protection de la vie privée, les régulateurs affirment que cela pourrait redonner le pouvoir aux annonceurs d'une manière que les utilisateurs ne peuvent pas facilement contrôler ou comprendre.

    Quelques mois seulement après la volte-face sur les cookies de suivi et en l'absence d'un plan B ferme, cette décision est déjà accueillie avec un grand scepticisme. Pour les utilisateurs, c'est une raison de plus de bien réfléchir au navigateur qu'ils utilisent et aux paramètres qu'ils appliquent à tous leurs appareils intelligents.

    En fin de compte, la décision de Google d'adopter l'empreinte numérique représente un nouveau chapitre dans le débat en cours sur la vie privée et la publicitaire ciblée. Les experts affirment que l'empire publicitaire de Google est aujourd'hui plus menacé que jamais et que l'entreprise cherche de nouvelles opportunités.

    Sources : Google, l'ICO

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la décision de Google d'autoriser la prise des empreintes numériques ?
    Quels sont les risques en matière de protection de la vie privée liés à ce changement ?

    Voir aussi

    Des chercheurs développent une technique de fingerprinting permettant d'identifier à 99 % un internaute, même s'il se sert de plusieurs navigateurs

    Google décide soudainement d'abandonner son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies tiers dans Chrome, pour que les annonceurs puissent continuer à vous pister de sites en sites

    Le W3C dénonce la volte-face de Google sur la suppression des cookies tiers : les cookies tiers ne sont pas bons pour le Web, ils permettent le traçage, qui consiste à suivre votre activité sur plusieurs sites

  19. #99
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    Par défaut Le Royaume-Uni qualifie la réintroduction des empreintes numériques par Google de changement irresponsable
    Google réintroduit les empreintes numériques pour que les publicitaires pistent votre comportement sur le web, un "changement irresponsable" pour la vie privée d'après l'autorité britannique

    L'Information Commissioner's Office (ICO) du Royaume-Uni a partagé sa réponse au changement de politique de Google en matière d'empreintes digitales. Pour rappel, Google s'était opposé aux empreintes numériques, mais a décidé de les réintroduire. Ce changement sera effectif à partir du 16 février 2025 et fournira un outil supplémentaire aux annonceurs pour suivre le comportement des utilisateurs sur les sites web.

    Ces derniers temps, Google a pris des décisions controversées concernant les outils utilisés par les annonceurs. La plus marquante en date est la volt-face de Google concernant son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies tiers dans Chrome. C'est en 2020 que Google a annoncé son intention de remplacer ces cookies par des solutions plus respectueuses de la vie privée des utilisateurs sans perturber le modèle publicitaire du web.

    L'échéance initiale de 2022 a été repoussée à plusieurs reprises en raison des réactions des annonceurs, des éditeurs et des autorités de régulation. En avril 2024, la suppression progressive a été reportée une nouvelle fois à 2025. Puis en juillet 2024, Google a décidé d'abandonner soudainement son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies tiers dans Chrome, permettant aux annonceurs de continuer à pister les utilisateurs de sites en sites.

    Le 18 décembre 2024, Google a partagé une nouvelle décision controversée. Le géant a annoncé aux organisations qui utilisent ses produits publicitaires qu'à partir du 16 février 2025, il ne leur interdirait plus d'utiliser des techniques d'empreintes digitales. En réponse à cette décision, l'Information Commissioner's Office (ICO), un régulateur au Royaume-Uni, a délivré son point de vue. Selon l'ICO, les entreprises ne sont pas libres d'utiliser les empreintes digitales comme bon leur semble. Comme toute technologie publicitaire, elle doit être utilisée de manière légale et transparente, et si ce n'est pas le cas, l'ICO interviendra.

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    Voici l'avis de l'ICO concernant cette décision de Google :

    Notre réponse au changement de politique de Google en matière d'empreintes digitales

    Hier, Google a annoncé aux organisations qui utilisent ses produits publicitaires qu'à partir du 16 février 2025, il ne leur interdirait plus d'utiliser des techniques d'empreintes digitales. Notre réponse est claire : les entreprises ne sont pas libres d'utiliser les empreintes digitales comme bon leur semble. Comme toute technologie publicitaire, elle doit être utilisée de manière légale et transparente - et si ce n'est pas le cas, l'ICO interviendra.

    La prise d'empreintes digitales implique la collecte d'éléments d'information sur le logiciel ou le matériel d'un appareil qui, une fois combinés, permettent d'identifier de manière unique un appareil et un utilisateur particuliers.

    L'ICO estime que la collecte d'empreintes digitales n'est pas un moyen équitable de suivre les utilisateurs en ligne, car elle est susceptible de réduire le choix et le contrôle des personnes sur la manière dont leurs informations sont collectées. La modification de la politique de Google signifie que l'empreinte digitale pourrait désormais remplacer les fonctions des cookies tiers.

    Nous pensons que ce changement est irresponsable. Google a déjà déclaré que les empreintes digitales ne répondaient pas aux attentes des utilisateurs en matière de protection de la vie privée, car les utilisateurs ne peuvent pas facilement y consentir comme ils le feraient avec des cookies. Cela signifie qu'ils ne peuvent pas contrôler la manière dont leurs informations sont collectées. Pour citer la position de Google sur l'empreinte digitale en 2019 : "Nous pensons que cela subvertit le choix de l'utilisateur et que c'est une erreur".

    Nous continuons à dialoguer avec Google sur ce revirement de position et sur l'écart qu'il représente par rapport à ce que nous attendons d'un internet respectueux de la vie privée. Lorsque la nouvelle politique entrera en vigueur le 16 février 2025, les organisations utilisant la technologie publicitaire de Google pourront déployer le fingerprinting sans enfreindre les propres règles de Google. Compte tenu de la position et de l'envergure de Google dans l'écosystème de la publicité en ligne, il s'agit d'une avancée significative.

    En attendant, les obligations des entreprises en matière d'empreintes digitales et de protection de la vie privée ne doivent faire aucun doute. La loi sur la protection des données, y compris le règlement sur la protection de la vie privée et les communications électroniques (PECR), s'applique. Les entreprises doivent donner aux utilisateurs des choix équitables quant à la possibilité d'être suivis avant d'utiliser la technologie de prise d'empreintes digitales, y compris en obtenant le consentement de leurs utilisateurs si nécessaire.

    Nous avons pris l'initiative de publier aujourd'hui un projet de lignes directrices sur la manière dont la législation relative à la protection des données, y compris le règlement relatif à la protection de la vie privée et des communications électroniques, s'applique aux technologies de stockage et d'accès telles que la prise d'empreintes digitales. Nous lancerons une consultation sur ces orientations le vendredi 20 décembre afin de donner aux organisations l'occasion de nous faire part de leurs réflexions.

    Les organisations qui souhaitent déployer des techniques d'empreintes digitales à des fins publicitaires devront démontrer qu'elles se conforment aux exigences de la loi sur la protection des données. Il s'agit notamment d'assurer la transparence auprès des utilisateurs, d'obtenir un consentement librement consenti, de garantir un traitement équitable et de faire respecter les droits à l'information tels que le droit à l'effacement.

    D'après ce que nous savons de la manière dont les techniques d'empreintes digitales sont actuellement utilisées pour la publicité, il s'agit là d'une barre très haute à franchir. Les entreprises ne doivent pas considérer le fingerprinting comme une solution simple à la perte des cookies tiers et autres signaux de suivi intersites.

    Nos orientations s'inscrivent dans le cadre de la future stratégie de l'ICO visant à donner aux citoyens un contrôle significatif sur la manière dont leurs informations sont utilisées pour leur présenter des publicités personnalisées. Nous donnerons plus de détails sur nos projets dans le courant de l'année prochaine.

    Explicatif : Que signifie la prise d'empreintes digitales pour le public ?

    • Les contrôles de la protection de la vie privée s'appuient sur des technologies existantes. Lorsque vous choisissez une option sur une bannière de consentement ou que vous effacez toutes les données du site dans votre navigateur, vous contrôlez généralement l'utilisation de cookies et d'autres formes traditionnelles de stockage local.

    • Les empreintes digitales, en revanche, s'appuient sur des signaux que vous ne pouvez pas facilement effacer. Ainsi, même si vous « effacez toutes les données du site », l'organisation qui utilise les techniques d'empreintes digitales pourrait immédiatement vous identifier à nouveau. Cela n'est pas transparent et ne peut pas être facilement contrôlé.

    • L'empreinte digitale est plus difficile à bloquer pour les navigateurs et, par conséquent, même les utilisateurs soucieux de leur vie privée auront du mal à y mettre un terme.
    L'ICO n'est pas la seule organisation soucieuse des choix de Google. Le World Wide Web Consortium (W3C), le principal organisme international de normalisation du World Wide Web, a dénoncé la décision de Google d'abandonner son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies tiers dans Chrome Google. Le W3C insiste sur le fait que les cookies tiers doivent être supprimés car ils ne sont pas bons pour le web. Ils permettent le traçage pour suivre de manière invisible votre activité de navigation sur plusieurs sites à des fins de surveillance ou de ciblage publicitaire.

    Le W3C espérait que Google revienne sur sa décision et poursuive la suppression des cookies tiers. Cette nouvelle décision de Google de réintroduire des empreintes numériques pourrait provoquer d'autres réactions des autorités de surveillance et des organismes soucieuses de la vie privée des utilisateurs.

    Source : Information Commissioner's Office (ICO) du Royaume-Uni

    Et vous ?

    Pensez-vous que la réponse de l'ICO est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Google fait volte-face et réintroduit les empreintes numériques pour permettre aux annonceurs de tracer les utilisateurs, un choix critiqué par l'autorité britannique de régulation des données personnelles

    Les États-Unis affirment que Google est un monopole dans le domaine de la publicité dans leurs plaidoiries finales, accusant Google d'avoir truqué les règles pour exercer un contrôle excessif sur le marché

    Des chercheurs développent une technique de fingerprinting permettant d'identifier à 99 % un internaute, même s'il se sert de plusieurs navigateurs
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

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