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Google Chrome Discussion :

L'API Protected Audience pourrait améliorer la confidentialité sur Chrome, selon Lukasz Olejnik


Sujet :

Google Chrome

  1. #41
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    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    « Le résultat est donc que github.com, instagram.com et amazon.com pourraient choisir de ne pas participer, mais la grande majorité du Web ne le fera pas. Je prédis qu'au moins la moitié de toutes les pages Web chargées par les utilisateurs n'auront pas cet en-tête », a-t-il conclu. Et vous, qu’en pensez-vous ?
    Le gars n'a visiblement pas suivi les déclarations de Wordpress sur le sujet.


    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    Que pensez-vous de la décision de GitHub ?
    C'est une très bonne décision car elle va dans le sens des utilisateurs.


    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    Pensez-vous que la majorité des pages Web auront cet en-tête pour bloquer FLoC ?
    Ce serait chouette. À titre personnel, je vais pousser dans cette direction.
    Copier c'est copier; voler c'est vendre un CD une vingtaine d'euros!


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  2. #42
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    Par défaut Les entreprises de tech publicitaire testent des moyens de connecter FLoC de Google à d'autres données
    Les entreprises de technologie publicitaire testent déjà des moyens de connecter d'autres données à FLoC,
    le nouveau projet de tracking publicitaire de Google

    La méthode de ciblage publicitaire automatisé sans cookie de Google (ou apprentissage fédéré des cohortes) est censée protéger la confidentialité en offrant aux internautes un plus grand degré d'anonymat que le cookie tiers. Et pourtant, FLoC pourrait permettre aux sociétés de publicité d'identifier et d'accéder plus rapidement et plus facilement aux informations sur les personnes en ligne.

    Comme l’ont anticipé plusieurs défenseurs de la confidentialité et de l'éthique des données, les entreprises commencent à combiner les identifiants FLoC avec des informations de profil identifiables existantes. Des entreprises technologiques évoluant sur le marché de la gestion d’identité numérique affirment que les identifiants contribueront à améliorer la précision des systèmes qui détectent les identités des personnes et pourraient même servir d'identifiants persistants.

    « Plus nous avons de signaux, plus nous sommes précis, et les identifiants FLoC feront partie des signaux dont nous allons nous servir », a déclaré Mathieu Roche, PDG de la société ID5.

    Google désigne FLoC comme un phare de ciblage publicitaire respectueux de la vie privée, car la méthode ne suit pas les personnes individuellement. Au lieu de cela, FLoC utilise l'apprentissage automatique pour regrouper les personnes en fonction des pages Web qu'elles ont consultées. De plus, l'ID FLoC attribué aux personnes est mis à jour chaque semaine, ce qui vise à les filtrer dans des collectifs évoluant progressivement et à limiter apparemment l'utilisation d'un ID FLoC comme identifiant persistant. Comme le système fonctionne automatiquement dans les navigateurs Web à l’instar de Chrome, Google ne définit pas précisément comment il assemble les cohortes.

    Néanmoins, l'industrie de la publicité (qui a coopté des technologies Internet fondamentales comme le cookie et l'adresse IP pour identifier les personnes en ligne) voit une opportunité de faire de même avec les identifiants FLoC dans l'espoir de contourner la disparition imminente des cookies.

    Au fil du temps, les identifiants FLoC pourraient fonctionner comme des identifiants persistants de la même manière que les adresses IP, a déclaré Nishant Desai, directeur de la technologie et des opérations de groupe chez Xaxis, la branche adtech de GroupM. Comme les adresses IP, les ID FLoC ne seront pas entièrement statiques. Cependant, il est probable que les mêmes ID FLoC ou la même plage d'ID soient associés à quelqu'un.

    « Si votre comportement ne change pas, l'algorithme continuera à vous affecter dans cette même cohorte, de sorte que certains utilisateurs auront un ID FLoC persistant qui leur sera associé – ou pourrait l’être ». Lui, ainsi que d’autres de ses confrères, ont souligné que parce que Google teste FLoC sur une très petite partie du trafic Web pendant la période d'essai, il y a des limites à la façon dont ils peuvent utiliser les données aujourd'hui et à la signification statistique de leur analyse.

    Des défenseurs de la vie privée ont estimé que les identifiants FLoC peuvent abaisser la difficulté qu’éprouvent les entreprises qui collectent des informations sur une personne. Alors que jusqu'à présent, un internaute aurait dû visiter un site Web au moins une fois avant que le site puisse déposer un cookie sur sa machine pour suivre ses mouvements sur le Web, un identifiant FLoC et les signaux qu'il émet seront connus dès le départ, selon Bennett Cyphers de l’Electronic Frontier Foundation. Il a ajouté : « C'est un peu sans précédent, même dans la technologie publicitaire ».

    Dans un billet de blog publié en mars, Cyphers a critiqué FLoC comme étant « une idée terrible », en partie parce que les agences de publicité pourraient exploiter son potentiel en tant qu'identifiant. « Si un traceur est associé à votre cohorte FLoC, il n'a qu'à distinguer votre navigateur de quelques milliers d'autres (plutôt que de quelques centaines de millions) », a-t-il écrit.

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    Connexion des ID FLoC aux données de profil

    Les sociétés de publicité collectent déjà stratégiquement les identifiants FLoC et les relient à des données identifiables ou les analysent dans le but de découvrir des informations sur des personnes qui n'étaient peut-être pas connues de leurs services auparavant, imitant la façon dont elles ont analysé ce que les cookies tiers leur ont dit sur les comportements des internautes.

    Neustar collecte des données FLoC à partir de l'activité de son propre site et teste les résultats des essais FLoC sur le trafic des sites Web de certains clients, a déclaré Devon DeBlasio, directeur marketing produit de la société, qui aide les marques à gérer et à utiliser les données et propose une technologie ID. Ces données seront liées aux données identifiables existantes dont il dispose sur les personnes. « Nos clients annonceurs pourront associer un ID FLoC à leur identité de première partie, comme un e-mail lorsqu'un utilisateur s'authentifie sur leurs propriétés Web », a-t-il déclaré.

    L'idée que « les identifiants FLoC sont une dimension supplémentaire de la façon dont vous résolvez l'identité est tout à fait vraie », a déclaré Desai. Il a déclaré qu'il s'attend à ce que les fournisseurs de technologies d'identité et de technologies publicitaires intègrent les identifiants FLoC comme un autre signal qu'ils pourraient utiliser pour aider à confirmer une identité ou pour informer les entreprises sur les personnes sur lesquelles elles ont déjà des profils identifiables. « Au fur et à mesure que les identifiants FLoC commencent à apparaître dans le graphique d'identification, vous pouvez les associer à ces profils », a-t-il déclaré.

    MightyHive, un autre cabinet de conseil en données qui aide les marques à gérer et à utiliser les données, collecte des identifiants FLoC à des fins d'analyse, a déclaré Michael Neveu, directeur des données de l'entreprise. « Nous catégorisons les utilisateurs dans ces compartiments », a-t-il déclaré. Les annonceurs pourront déterminer si les personnes associées à des identifiants FLoC particuliers effectuent certaines actions plus souvent que d'autres, en achetant certains produits, par exemple. « Je devrais pouvoir dire qu'un utilisateur fait partie de la cohorte 1000 ; J'aimerais contacter d'autres utilisateurs de cohortes similaires pour voir s'ils sont également intéressés », a déclaré Neveu.

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    Rétro-ingénierie de FLoC

    En plus de connecter les identifiants FLoC à d'autres types de données, la méthode de ciblage sans cookie de Google peut être utilisée seule pour créer des profils d'audience.

    Don Marti, vice-président de l'innovation écosystémique de la société de services publicitaires CafeMedia, a commencé en avril la rétro-ingénierie des identifiants FLoC pour déterminer quels sujets sont associés à des groupes ou à des cohortes de personnes anonymisées spécifiques. « Nous pouvons utiliser les données FLoC non seulement pour placer des annonces sur le sous-ensemble de l'audience qui a FLoC, mais également pour informer les emplacements contextuels pour les utilisateurs qui n'ont pas FLoC », a déclaré Marti. Rien n'indique si la rétro-ingénierie des ID FLoC pourrait, sans autres données, permettre d’identifier quelqu'un.

    Marti a publié ce qu'il a appris en analysant les millions de points de données des navigateurs compatibles FLoC qu'il avait capturés, en repérant où certains ID FLoC apparaissaient plus souvent que d'autres par rapport aux mots-clés du contenu. Dans un exemple, il a évalué les identifiants FLoC associés au contenu financier et technologique. Alors qu'un « long fleuve » d'ID FLoC indiquait des personnes qui n'étaient probablement pas particulièrement intéressées par le contenu lié aux investissements, celles d'une fourchette étroite de 14 000 internautes dans la cohorte l'étaient. « Ainsi, une société de courtage, comme Charles Schwab, qui souhaite atteindre des investisseurs potentiels pourrait commencer par tester le succès publicitaire avec des ID FLoC dans cette fourchette de 14 000 », a-t-il écrit.

    Cependant, toutes les agences de publicité ne sont pas convaincues du potentiel de l’ID FLoC. Mediavine, qui gère les publicités pour les petits éditeurs, a expérimenté comment les ID FLoC peuvent éclairer les recommandations de contenu. Mais le cofondateur et PDG de la société, Eric Hochberger, a déclaré : « Mediavine ne lie pas et n'a pas l'intention de lier FLoC à nos données first party. La société, ainsi que de nombreuses autres sociétés de technologie publicitaire qui travaillent directement avec les éditeurs, a misé sur le potentiel des connexions de données de première partie identifiables pour générer des revenus publicitaires et d'abonnement aux éditeurs opérant sur le Web ouvert après les retombées des cookies tiers ».

    « Les relations internes sont sur le point de devenir la source de données la plus précieuse. En fin de compte, les cohortes FLoC ne sont que des identifiants anonymes qui sont au mieux 95 % aussi efficaces pour le ciblage que les cookies tiers selon les propres conclusions de Google », a déclaré Hochberger. « Nous ne voyons pas l'intérêt d'essayer de lier les données les moins précieuses à nos données les plus précieuses. »

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    « Un petit paquet d'informations »

    Cependant, il est clair que d'autres entreprises considèrent les identifiants FLoC comme des données d'identité potentiellement précieuses, c'est pourquoi les défenseurs de la vie privée comme Cyphers les considèrent comme un problème de confidentialité qui n’est pas si théorique.

    Le navigateur Chrome de Google attribuera un ID FLoC à chaque utilisateur Chrome qui ne s'est pas désabonné en désactivant le paramètre Privacy Sandbox du navigateur ou en le bloquant avec une extension. Ainsi, même si quelqu'un n'a jamais visité un site auparavant, l'ID FLoC peut révéler des informations sur cette personne que le site ou le système publicitaire n'aurait peut-être pas autrement. Par exemple, dans l'ensemble, ces signaux de données pourraient découvrir le sexe d'une personne, savoir si elle est susceptible d'être dans une tranche de revenu supérieure ou inférieure à un revenu donné ou si elle vit dans une certaine région.

    Malgré le fait que le processus soit conçu comme un remplacement préservant la confidentialité du suivi comportemental activé par les cookies tiers, Cyphers estime que l’outil apporte une « nouvelle capacité pour porter un jugement ». « Chrome va présenter cet ID FLoC à chaque site que je visite la première fois que je les visite », a déclaré Cyphers. « Sans rien faire d'autre, la première fois que vous êtes vu par [un site Web ou un système publicitaire], ils auront ce petit paquet d'informations sur vous ».

    Source : EFF, Cafemedia, Google

    Et vous ?

    Que pensez-vous de FLoC ?
    Êtes-vous surpris de voir la situation évoluer dans ce sens ?

    Voir aussi :

    Vivaldi, Brave, DuckDuckGo et l'EFF se rebiffent contre FLoC, le nouveau projet de tracking publicitaire de Google
    GitHub bloque Google FLoC sur tous les sites Web GitHub Pages, l'ensemble du domaine github.com serait concerné par ce blocage
    WordPress envisage de traiter FLoC de Google comme un problème de sécurité et pourrait le désactiver automatiquement des sites Web
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  3. #43
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Que pensez-vous de FLoC ?
    Comme dit plus tôt dans ce thread et dans d'autres sur le sujet, FLoC est une cochonnerie sans nom. Sous prétexte d'anonymat (on voit bien au contenu de l'article qu'il s'agit d'un faux prétexte), un GAFAM nous montre une fois de plus qu'il préfère le traçage et le fichage du public.


    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Êtes-vous surpris de voir la situation évoluer dans ce sens ?
    Non, absolument pas. Tout le monde l'a vu venir. Leur argument de la protection de l'anonymat ne tient pas, surtout quand il est agité par une société aussi avide de données personnelles!

    Il y a quand même une phrase qui me choque:
    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    [...]dans l'espoir de contourner la disparition imminente des cookies.[...]
    Les cookies ne vont pas disparaître! Ils sont utilisés pour autre chose que de la pub, et Chrome a beau avoir de très grosses parts de marché, ce n'est pas Internet.

    Si vous tenez un minimum à votre vie privée et à celle de vos proches, boycottez Chrome ainsi que le moteur de recherche de Google (sur votre PC et sur votre smartphone). Préférez-leur d'autres navigateurs (avec le même moteur si c'est ça qui vous dérange) et moteurs de recherche. Plus haut dans le thread, il y a aussi un bout de code PHP pour virer FLoC des sites Wordpress. Favorisez ce genre d'initiatives sur vos sites personnels.
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  4. #44
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    Par défaut Amazon bloque FLoC, le nouveau système de tracking publicitaire de Google
    Amazon bloque FLoC, le nouveau système de tracking publicitaire de Google,
    et cela pourrait porter un coup dur au système censé remplacer les cookies publicitaires sur Chrome

    Quelle que soit la bonne volonté dont Google pourrait avoir montré ces dernières années, par exemple en combattant les abus de publicité et le pistage systémique des utilisateurs, ses efforts ont été remis en cause avec la solution que l’entreprise a proposée. L'apprentissage fédéré des cohortes ou FLoC est présenté comme une meilleure stratégie qui protège la vie privée des gens tout en offrant aux annonceurs quelque chose dont ils peuvent profiter. Les défenseurs de la vie privée, cependant, sonnent l'alarme sur ce qu'ils considèrent comme une technologie encore pire et les éditeurs de navigateurs basés sur Chromium comme Brave et Vivaldi s'engagent à lutter contre FLoC sous toutes ses formes.

    En quelques mots, FLoC échange le suivi des utilisateurs individuels et le fingerprinting contre une identification de groupe (cohorte) basée sur des historiques de navigation similaires des membres de ce groupe. FLoC place essentiellement les personnes dans des groupes basés sur des comportements de navigation similaires, ce qui signifie que seuls des « identifiants de cohorte » et non des identifiants d'utilisateurs individuels sont utilisés pour les cibler. L'historique Web et les entrées pour l'algorithme sont conservés sur le navigateur, le navigateur exposant uniquement une « cohorte » contenant des milliers de personnes.

    Cependant, de nombreux défenseurs de la protection de la vie privée n'en sont pas convaincus et considèrent FLoC comme une solution encore pire que le problème qu'il tente de résoudre. En plus de violer potentiellement des lois comme le RGPD, les critiques soulignent également que FLoC collecte davantage de données privées sous la forme d'historique de navigation, ce que même les cookies de suivi ne font pas. Bien que des identités individuelles uniques puissent être cachées derrière des cohortes, les données détenues par l'historique de navigation peuvent toujours être considérées comme quelque chose de privé, en particulier lorsqu'il sera facile de développer des profils pour les membres de ce groupe.

    FLoC de Google n'est, bien sûr, applicable qu'à son propre navigateur Chrome, mais il a apparemment également des traces dans le moteur open source Chromium utilisé par Brave, Vivaldi, Microsoft Edge et de nombreux autres navigateurs plus petits. Pour cette raison, Brave et Vivaldi ont publié des articles plutôt cinglants sur FLoC et ont promis de le bloquer sous n'importe quelle forme. Brave bloquera également l'interaction FLoC pour les utilisateurs de Chrome visitant son site Web.

    Le remplacement par Google des cookies de suivi tiers fait déjà l'objet d'un examen juridique, en particulier en ce qui concerne son potentiel d'abus anticoncurrentiel. Lorsque Chrome bloque complètement ces cookies, les annonceurs et les sites peuvent être contraints de passer à FLoC et à la plateforme publicitaire de Google pour continuer à vivre des publicités sur les navigateurs Chrome. Brave, cependant, souligne que FLoC peut en fait être nocif, même pour les sites et les annonceurs, car son système favorisera les grandes entités qui peuvent détourner le public des acteurs de niche ou de plus petite taille.

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    Enregistrement GIF Google Chrome, montrant comment la navigation vers le site Web de la National Security Agency (nsa.gov) déclenche l'affichage d'un nouvel ID de cohorte FLoC dans la console des outils de développement du navigateur Chrome.

    Amazon bloque la méthode controversée de suivi et de ciblage sans cookie de Google

    La plupart des propriétés d'Amazon, notamment Amazon.com, WholeFoods.com et Zappos.com, empêchent au système de suivi FLoC de Google (ou Federated Learning of Cohorts) de collecter des données précieuses reflétant les produits recherchés dans le vaste univers du commerce électronique d'Amazon, selon le code du site Web analysé par des experts en technologie.

    Alors que le système de Google collecte des données sur les voyages des internautes sur le Web pour savoir dans quelles catégories les placer, la décision d'Amazon sous le radar pourrait être un coup dur pour la mission de Google de guider l'avenir du suivi des publicités numériques après la mort des cookies sur Chrome.

    « Cette décision est en corrélation directe avec la tentative de Google de fournir une alternative au cookie tiers », a déclaré Amanda Martin, vice-présidente des partenariats d'entreprise à l'agence numérique Goodway Group.

    Selon les technologues qui ont étudié le code source des sites Amazon, la grande enseigne de distribution a ajouté du code à ses propriétés numériques pour empêcher FLoC de suivre les visiteurs à l'aide du navigateur Chrome de Google. Par exemple, alors qu'au début de la semaine, WholeFoods.com et Woot.com n'avaient pas inclus de code pour bloquer le FLoC, jeudi, ils ont constaté que ces sites comportaient un code indiquant au système de Google de ne pas inclure les activités de leurs visiteurs pour informer les cohortes ou attribuer des identifiants. Mais le blocage d'Amazon semble dispersé. Alors qu'un des technologues a vu ces deux sites bloquer FLoC, un autre ne l'a pas remarqué et a déclaré que le déploiement d'Amazon pourrait être évident sur différents serveurs dans différentes parties du pays.

    Cependant, il existe une mise en garde concernant le blocage du FLoC sur les pages Whole Foods. Alors que d'autres domaines appartenant à Amazon mentionnés ici qui bloquent FLoC le font en utilisant l'approche recommandée par Google consistant à envoyer un en-tête de réponse à partir de pages HTML, le blocage de Whole Foods utilise une tactique qui envoie un en-tête de désinscription à partir des demandes d'analyse Amazon. Un technologue, qui a demandé à ne pas être nommé sur le sujet, a noté que la distinction est remarquable, car l'approche qu'Amazon a mise en œuvre pour la plupart des sites utilise la technique recommandée par Google, « connue pour être efficace à 100% » selon le technologue, et pourtant l'approche utilisée pour bloquer FLoC sur les pages Whole Foods ne l'utilise pas. Il émet l'hypothèse d'un oubli ou d'un choix délibéré de la part d'Amazon, peut-être comme un test quelconque.

    Google affirme que FLoC est destiné à protéger la vie privée des personnes, car il utilise l'apprentissage automatique pour les regrouper en fonction des pages Web qu'ils ont consultées plutôt que de les suivre au niveau individuel. À l'heure actuelle, le système est dans une phase pilote, rassemblant des données indiquant les sites Web, le contenu et les produits qui intéressent les gens.

    Pourquoi Amazon bloque FLoC

    Bien qu'il puisse sembler évident qu'Amazon veuille mettre un terme à toute initiative de Google, l'entreprise a de nombreuses raisons d'entraver le succès de FLoC.

    Premièrement, Amazon veut protéger sa propriété intellectuelle – les données précieuses dont il dispose qui montrent quels produits les gens recherchent, examinent et achètent en ligne. Avec un afflux d'acheteurs qui devrait affluer sur le site lors de ses Prime Days les 21 et 22 juin, il est maintenant temps de mettre en place une clôture électrique empêchant Google de se nourrir de ces précieuses données. Déjà, les entreprises et agences de technologie publicitaire collectent et analysent les données d'identification FLoC dans l'espoir d'améliorer les capacités de ciblage et d'identification. En termes simples, il n'est pas dans l'intérêt d'Amazon de laisser des étrangers comme Google ou d'autres entreprises de technologie publicitaire profiter de ses précieuses données sur les acheteurs.

    Sans les visiteurs d'Amazon dans le lot des données collectées, FLoC de Google pourrait être désavantagé, a déclaré un responsable d'agence sous couvert d'anonymat. Si Amazon avait choisi de ne pas bloquer FLoC, la société aurait pu aider Google en permettant « des résultats considérablement améliorés de certains FLoC d'achat sur le marché », a déclaré l'exécutif. Déjà, les affirmations de Google concernant les performances de la méthode ont fait l'objet d'un examen minutieux.

    La décision d'Amazon est une « énorme restriction » sur la collecte de données sur les acheteurs de Google, a déclaré l'un des technologues qui ont analysé le code source des sites d'Amazon. « Ce que vous recherchez sur Amazon représente qui vous êtes », a-t-il déclaré.

    De plus, le blocage du FLoC est une décision concurrentielle. Amazon a ses propres aspirations pour récupérer davantage de dollars publicitaires que Google contrôle en vendant des publicités numériques en dehors des propriétés d'Amazon. Alors que l'activité Demand Side Platform (DSP) d'Amazon décolle, la société prévoit de lancer un identifiant pour le suivi et la mesure des publicités vendues via le DSP et par les éditeurs via la division des services aux éditeurs d'Amazon. «

    Cependant, tout en empêchant FLoC de devenir une alternative privilégiée au suivi des cookies tiers pourrait aider Amazon, la société perd certaines informations qui pourraient lui être utiles en bloquant FLoC. Comme d'autres éditeurs empêchant la méthode de suivi, Amazon ne sera pas en mesure d'intercepter les indices fournis par les ID FLoC qui donnent une fenêtre sur le comportement des internautes. On peut soutenir que ces informations ont une valeur limitée pour Amazon compte tenu de la mine d'informations sur les acheteurs connectés dont elle dispose.

    Lorsque l’on sait qu’Amazon concentre plus de 5 millions de vendeurs sur sa plateforme, il semble difficile aujourd’hui pour une marque de parvenir à sortir du lot. C’est pourquoi il est important d’accroître sa visibilité et de renouveler sa clientèle. Avec la plateforme Amazon DSP, il est désormais possible de développer sa notoriété, tout en restant cohérent avec sa stratégie full-funnel. La DSP (Demand Side Platform) d’Amazon est un système permettant de concentrer sur une même plateforme, différents tarifs et produits de plusieurs réseaux distincts. Ce centre de contrôle permet l’automatisation et l’optimisation du ciblage pour vos achats de supports et de formats d’espaces publicitaires. Un annonceur peut acheter des publicités ou des vidéos vendues en « programmatique ». Elles sont mises en ligne sur les espaces exploités par Amazon, mais pas uniquement.

    Voir aussi :

    Vivaldi, Brave, DuckDuckGo et l'EFF se rebiffent contre FLoC, le nouveau projet de tracking publicitaire de Google
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  5. #45
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    Par défaut Google repousse le déploiement de sa technologie de tracking publicitaire FLoC à 2023
    Google repousse le déploiement de sa technologie de tracking publicitaire FLoC à 2023,
    suite à la pression des acteurs de l'industrie, régulateurs et défenseurs des droits numériques

    En janvier 2020, Google a indiqué qu'il se donnait un délai de deux ans de bloquer les cookies tiers, un moyen courant pour les entreprises de suivre les internautes dans son navigateur Chrome. Le plan de Google consiste à empêcher les éditeurs de logiciels publicitaires et d'autres organisations de connecter leurs cookies de navigateur à des sites Web qu'ils n'exploitent pas :

    « Après un dialogue initial avec la communauté Web, nous sommes convaincus qu'avec une itération et des commentaires continus, des mécanismes de protection de la vie privée et des normes ouvertes comme le Privacy Sandbox peuvent soutenir un Web sain et financé par la publicité d'une manière qui rendra les cookies tiers obsolètes. Une fois que ces approches auront répondu aux besoins des utilisateurs, des éditeurs et des annonceurs, et que nous aurons développé les outils pour atténuer les solutions de contournement, nous prévoyons d'éliminer progressivement la prise en charge des cookies tiers dans Chrome. Notre intention est de le faire d'ici deux ans. Mais nous ne pouvons pas y arriver seuls, et c'est pourquoi nous avons besoin de l'écosystème pour s'engager sur ces propositions. Nous prévoyons de commencer les premiers Origin Trials d'ici la fin de cette année, en commençant par la mesure de conversion et en poursuivant par la personnalisation.

    Pour se faire, l'éditeur de Chrome a proposé Federated Learning of Cohorts (FLoC) qui fait partie du Privacy Sandbox. Les ingénieurs de Chrome ont travaillé avec le secteur à une plus large échelle, notamment avec l'organisation de normalisation Web W3C, sur des idées sur Sandbox qui ont été proposées par Google et d'autres acteurs de la technologie publicitaire. Selon Google, il est probable qu'un certain nombre de ces idées soient explorées plus en profondeur.

    En quelques mots, FLoC échange le suivi des utilisateurs individuels et le fingerprinting contre une identification de groupe (cohorte) basée sur des historiques de navigation similaires des membres de ce groupe. FLoC place essentiellement les personnes dans des groupes basés sur des comportements de navigation similaires, ce qui signifie que seuls des « identifiants de cohorte » et non des identifiants d'utilisateurs individuels sont utilisés pour les cibler. L'historique Web et les entrées pour l'algorithme sont conservés sur le navigateur, le navigateur exposant uniquement une « cohorte » contenant des milliers de personnes.

    « C'est une proposition », a rappelé Chetna Bindra, chef de produit du groupe pour la confiance des utilisateurs et la confidentialité chez Google, concernant les progrès de FLoC. « Ce n'est absolument pas la proposition finale ou singulière de remplacer les cookies tiers... Il n'y aura pas une API finale que nous allons explorer plus en profondeur, ce sera une collection d'entre ces API qui permettent des choses comme la publicité basée sur les intérêts, ainsi que pour les cas d'utilisation de mesure, où il est essentiel de pouvoir garantir que les annonceurs peuvent mesurer l'efficacité de leurs annonces ».

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    Mais sa solution n'a pas été bien accueillie

    Paul Bannister, directeur de la stratégie chez CafeMedia, a avancé qu'il y avait une certaine crainte que ces types d'actions puissent profiter aux « jardins clos » d'entreprises comme Facebook, et s'éloigner de la publicité sur le Web ouvert.

    FLoC de Google n'est, bien sûr, applicable qu'à son propre navigateur Chrome, mais il a apparemment également des traces dans le moteur open source Chromium utilisé par Brave, Vivaldi, Microsoft Edge et de nombreux autres navigateurs plus petits. Pour cette raison, Brave et Vivaldi ont publié des billets de blog plutôt cinglants sur FLoC et ont promis de le bloquer sous n'importe quelle forme. Brave bloquera également l'interaction FLoC pour les utilisateurs de Chrome visitant son site Web.

    Du point de vue de Brave, l'idée de créer une liste globale de « catégories sensibles » est illogique et immorale. La question de savoir si un comportement est « sensible » varie énormément d'une personne à l'autre. La mère d'une personne ne trouve peut-être pas son intérêt pour les « vêtements pour femmes » comme une partie privée de son identité, mais son père pourrait (ou non ! Mais, de toute évidence, Google n'est pas la partie appropriée pour faire ce choix). De même, un adulte qui attend un enfant avec bonheur peut ne pas trouver son intérêt pour les « articles pour bébés » particulièrement sensible, mais un adolescent effrayé et nerveux le pourrait. Plus largement, les intérêts qui sont banals pour une personne, peuvent être sensibles, privés ou même dangereux pour une autre personne.

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    Opera a fourni le commentaire suivant : « Comme vous le savez probablement, Opera a une longue histoire d'introduction de fonctionnalités de confidentialité qui profitent à nos utilisateurs: c'était le premier grand navigateur à introduire le blocage des publicités intégré, le VPN du navigateur et d'autres fonctionnalités centrées sur la confidentialité. L'importance est maintenant la fin des cookies tiers, ce qui réduira la quantité de suivi intersites Web sur le Web. Alors que nous et d'autres navigateurs discutons de nouvelles et meilleures alternatives publicitaires préservant la confidentialité aux cookies, y compris FloC, nous ne prévoyons actuellement pas d'activer de telles fonctionnalités dans les navigateurs Opera dans leur forme actuelle. De manière générale, nous pensons cependant qu’il est trop tôt pour dire dans quelle direction le marché évoluera ou ce que feront les principaux navigateurs. »

    DuckDuckGo n'est pas considéré comme un navigateur, mais il propose des navigateurs internet pour iOS et Android. Sur desktop, il a déjà créé une extension de navigateur pour que d'autres navigateurs puissent le bloquer : « Nous sommes déçus que, malgré les nombreuses préoccupations exprimées publiquement concernant FLoC qui n’ont pas encore été résolues, Google impose déjà FLoC aux utilisateurs sans leur demander explicitement d’accepter. Nous sommes néanmoins déterminés et continuerons à faire notre part pour concrétiser notre vision d’élever le niveau de confiance en ligne ».

    L'Electronic Frontier Foundation, qui est elle aussi contre FLoC, a même créé un site Web pour vous faire savoir si vous êtes l'un des rares utilisateurs de Chrome à avoir été inclus dans les premiers tests de Google. « FLoC est censé être un nouveau moyen de faire en sorte que votre navigateur fasse le profilage que les traceurs tiers faisaient eux-mêmes : dans ce cas, il s'agit de réduire votre activité de navigation récente en un label comportemental, puis de le partager avec les sites Web et les annonceurs. Cette technologie permettra d'éviter les risques d'atteinte à la vie privée liés aux cookies tiers, mais elle en créera de nouveaux au cours du processus. Elle peut également exacerber bon nombre des pires problèmes de non-respect de la vie privée liés aux publicités comportementales, notamment la discrimination et le ciblage prédateur », a déclaré l’EFF.

    WordPress a annoncé qu'il va traiter la nouvelle technologie de suivi FLoC de Google comme un problème de sécurité et pourrait la bloquer par défaut sur les sites WordPress : « FLoC est censé être une nouvelle façon de faire en sorte que votre navigateur effectue le profilage que les traceurs tiers avaient l'habitude de faire eux-mêmes : dans ce cas, résumer votre récente activité de navigation en une étiquette comportementale, puis la partager avec les sites Web et les annonceurs. La technologie évitera les risques de confidentialité des cookies tiers, mais elle en créera de nouveaux dans le processus. Elle peut également exacerber bon nombre des pires problèmes de non-confidentialité liés aux publicités comportementales, y compris la discrimination et le ciblage prédateur ».

    Google lâche un peu de lest face à la pression

    Face à la réaction de l'industrie, Google a décidé de retarder la suppression de la prise en charge des cookies tiers dans Chrome. Nombreux sont les navigateurs qui bloquent désormais les cookies de suivi tiers, mais Google n'allait pas entrer dans la danse sans protéger d'abord son modèle commercial, notamment avec FLoC. Cependant, face aux réactions en chaîne, aussi bien du côté des acteurs de l'industrie que de la classe politique (par exemple l'enquête de l'UE qui vise les services ad tech de Google), Google déclare « qu'il est devenu clair que plus de temps est nécessaire dans l'ensemble de l'écosystème pour y parvenir ». Les cookies tiers sur Chrome ont encore environ un an et demi supplémentaire.

    Google affirme avoir reçu « des commentaires substantiels » de la communauté Web après son premier essai de FLoC, et maintenant cela va prendre un peu plus de temps pour que le mécanisme soit déployé à grande échelle. Google affirme que cela va « laisser suffisamment de temps pour un débat public sur les bonnes solutions, un engagement continu avec les régulateurs et pour que les éditeurs et le secteur de la publicité effectuent la migration de leurs services ». Bien que FLoC soit le principal argument de Google pour un remplacement de cookie publicitaire de suivi des utilisateurs, il ne s'agit pas de sa seule option. La société a déclaré que « Chrome et d'autres ont fait plus de 30 propositions, et quatre de ces propositions sont disponibles dans Origin Trials ».

    « Aujourd’hui, nous partageons les dernières avancées de l’initiative Privacy Sandbox, notamment les étapes entreprises en vue de la fin de l’utilisation des cookies tiers sur Chrome. Nous avons fait des progrès considérables dans le cadre de cette initiative. Toutefois, il est clair que nous avons besoin de plus de temps pour nous assurer de son bon déploiement dans l’ensemble de notre écosystème.

    « L’initiative Privacy Sandbox a pour but de créer des technologies qui protègent la vie privée des utilisateurs, tout en donnant aux entreprises et aux développeurs les outils nécessaires pour bâtir des modèles économiques pérennes et garantir que le Web reste un environnement ouvert et accessible à tous. À ces fins, nous pensons qu’il revient à la communauté du Web de convenir d’un ensemble de standards ouverts visant à renforcer fondamentalement la protection des données personnelles sur Internet et à offrir aux utilisateurs plus de transparence et de contrôle sur l’utilisation de leurs données.

    « Ainsi, nous devons progresser à une allure raisonnable afin de permettre la tenue de discussions publiques sur les solutions adéquates, un engagement continu avec les régulateurs, et de permettre aux éditeurs et au secteur de la publicité dans son ensemble de faire migrer leurs services. Cela est essentiel à la préservation du modèle économique de nombreux éditeurs qui publient des contenus accessibles gratuitement. Par ailleurs, en fournissant des technologies de protection de la vie privée, le secteur dans son ensemble contribue à assurer que les cookies ne seront pas remplacés par une autre forme de pistage individuel et empêche le déploiement de techniques de pistage dissimulées comme le fingerprinting.

    « Nous poursuivons notre collaboration avec la communauté du web pour convenir d’approches plus respectueuses de la vie privée dans des domaines-clés comme la mesure de performance, la diffusion d’annonces et de contenus ciblés ou encore la détection de la fraude. Chrome, tout comme d’autres acteurs, a fait plus de 30 propositions, dont quatre sont désormais en phase de test. S’agissant de Chrome, notre objectif est de faire en sorte que les technologies-clés soient déployées d’ici la fin de l’année 2022, afin que la communauté des développeurs puisse démarrer leur adoption dans la foulée. Sous réserve de nos échanges avec l’Autorité de la concurrence britannique (CMA), et conformément à nos engagements relatifs à la Privacy Sandbox, Chrome pourrait déclencher le processus de fin du support aux cookies tiers sur une période de 3 mois, pour démarrer à la mi-2023, et se terminer à la fin de cette même année.

    « Chaque proposition fait l’objet d’un processus de développement public, rigoureux et en plusieurs étapes, qui implique de longues discussions et des phases d’essai. Ce processus est semblable aux étapes de développement des API et des technologies du Web :
    • La discussion : les technologies et leurs prototypes font l’objet de discussions sur des forums comme GitHub ou les groupes W3C.
    • Les essais : les technologies sont rigoureusement testées dans Chrome et font l’objet de nombreux essais d’origine, accordant ainsi plus de place à la transparence et aux commentaires de bout en bout. Par exemple, nous avons reçu de nombreux retours de la communauté Web lors des essais d’origine pour la première version du FLoC (apprentissage fédéré par cohortes). Nous avons l’intention de le conclure dans les prochaines semaines et d’intégrer les suggestions avant de poursuivre le processus de test dans l’écosystème.
    • L’adoption : une fois le processus terminé, les technologies testées sont prêtes à l’emploi en situation réelle. Elles seront lancées dans Chrome puis déployées sur l’ensemble du Web.

    « Nos projets pour Chrome, suite à ce processus de développement public et dans le respect de nos engagements auprès de la CMA, consistent à supprimer les cookies tiers en deux étapes :
    • 1ère étape (lancement fin 2022) : dès l’achèvement des tests et du déploiement des API de Chrome, nous annoncerons le lancement de la 1re étape. Au cours de celle-ci, les éditeurs et le secteur publicitaire se verront accorder le temps nécessaire à la migration de leurs services. Selon nos estimations, le processus devrait durer neuf mois, au cours desquels nous surveillerons rigoureusement l’adoption des API ainsi que les retours avant d’entamer la 2e étape.
    • 2e étape (lancement mi-2023) : Chrome cessera progressivement de prendre en charge les cookies tiers, avant de supprimer totalement ces derniers dans un délai de trois mois d’ici la fin de l’année 2023 ».

    Source : Google
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  6. #46
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    Pour laisser aux gens le temps nécessaire pour l'oublier afin de l'abandonner définitivement discrètement ?

  7. #47
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    Par défaut Google met à jour le planning de l'impopulaire "Privacy Sandbox", qui supprimera les cookies tiers d'ici 2023
    Google met à jour le calendrier de l'impopulaire "Privacy Sandbox", qui supprimera les cookies tiers dans Chrome d'ici 2023

    À la suite de l'annonce du report de l'initiative Privacy Sandbox faite le mois dernier, Google a publié un calendrier détaillé des dates auxquelles il prévoit de lancer ses différentes propositions, y compris le très décrié FLoC. Le calendrier regroupe les propositions de Privacy Sandbox en plusieurs phases et montre les étapes auxquelles elles devraient se trouver dans les deux prochaines années. Selon le calendrier, Google prévoit que la plupart de ces propositions seront "prêtes à être adoptées" au troisième trimestre 2022. Cette mise en œuvre devrait se terminer jusqu'à la fin du troisième trimestre 2023, mais Google prévoit de mettre à jour ce calendrier régulièrement au fur et à mesure que les choses avancent, ce qui est logique étant donné les difficultés actuelles de Google à adopter ces propositions.

    Sur la page dédiée à son projet groupé, Google a publié une mise à jour du calendrier de l'introduction de la technologie de navigateur "Privacy Sandbox" et de l'élimination progressive des cookies tiers. Le nouveau calendrier divise l'ensemble des technologies de Privacy Sandbox en cinq phases qui sont : discussion, tests, mise en œuvre dans Chrome (étape appelée "Prêt pour l'adoption"), état 1 de transition pendant lequel Chrome « surveillera l'adoption et le retour d'information », puis l'étape suivante qui implique la suppression progressive de la prise en charge des cookies tiers sur une période de trois mois se terminant "fin 2023".

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    Bien que "fin 2023" puisse sembler très éloigné, le calendrier a révélé que la "discussion" sur le litigieux FLoC (Federated Learning of Cohorts) est prévue pour se terminer au troisième trimestre 2021 – dans quelques mois seulement – et que la discussion sur les "First Party Sets", rejetés par le groupe d'architecture technique du W3C comme « nuisibles au Web dans sa forme actuelle », est prévue pour se terminer vers la mi-novembre.

    Google a déclaré que « les discussions et les phases de test prolongées produisent souvent des solutions meilleures et plus complètes, et le calendrier des tests et de l'adoption des cas d'utilisation pourrait changer en conséquence », de sorte que les dates ne sont pas gravées dans le marbre. Rien n'indique que l'une ou l'autre des propositions sera retirée ; l'entreprise semble croire qu'elle peut apaiser les inquiétudes en modifiant ses propositions plutôt qu'en les abandonnant.

    Supprimer progressivement les cookies tiers jusqu'à la fin de 2023

    En juin, le géant de la technologie a déclaré que, malgré les « progrès considérables » réalisés dans le cadre de son initiative, l'entreprise a besoin de plus de temps « dans l'ensemble de l'écosystème pour y parvenir ». « L'initiative Privacy Sandbox vise à créer des technologies Web qui protègent à la fois la vie privée des personnes en ligne et donnent aux entreprises et aux développeurs les outils nécessaires pour construire des entreprises numériques prospères afin de garder le Web ouvert et accessible à tous, maintenant et pour l'avenir », a écrit Google. « Pour ce faire, nous devons avancer à un rythme responsable ».

    La société a ajouté que l'objectif est d'avoir des technologies clés déployées d'ici la fin de 2022 pour que la communauté des développeurs commence à les adopter, et sous réserve d'un engagement avec l'Autorité de la concurrence et des marchés du Royaume-Uni, « Chrome pourrait alors supprimer progressivement les cookies tiers sur une période de trois mois, à partir de la mi-2023 et jusqu'à la fin de 2023 ».

    Plus précisément, la suppression progressive des cookies tiers relève du FLoC. Google présente cette initiative comme un moyen de préserver la confidentialité des utilisateurs tout en donnant aux annonceurs des résultats similaires à ceux des cookies tiers. Au lieu d'utiliser des identifiants individuels pour identifier et suivre les utilisateurs, FLoC entend regrouper les utilisateurs en fonction de leurs habitudes de navigation. Selon Google, « les utilisateurs individuels sont indiscernables au sein d'une même cohorte ».

    Les cookies tiers sont utilisés pour tout, y compris la collecte et la segmentation des données d'audience, le ciblage et la personnalisation des publicités et la mesure granulaire de l'attribution. De nombreux acteurs du secteur ne sont pas totalement convaincus que cette technologie est la meilleure option pour remplacer les cookies. Plusieurs entreprises à l'origine de certains des meilleurs navigateurs Android ont déjà bloqué la nouvelle technologie et ont depuis réaffirmé leurs positions.

    « Le W3C n'a pas à être le patron de qui que ce soit, les décisions vont être prises au niveau de chacun des navigateurs »

    La discussion sur les différents éléments doit avoir lieu au sein du W3C Web Incubator Community Group (WICG), bien que, lors d'un appel FLEDGE WICG la semaine dernière, Michael Kleber, responsable technique de Privacy Sandbox chez Google, ait laissé entendre que le W3C ne déciderait pas des technologies mises en œuvre, du moins dans le contexte de FLEDGE (anciennement TURTLEDOVE), qui permet de réaliser des enchères pour des annonces personnalisées de manière plus privée que ce qui se fait jusqu’à maintenant.

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    FLEDGE est en concurrence avec PARAKEET et MaCAW, développés par Microsoft. Julien Delhommeau, architecte système chez Xandr, une société spécialisée dans les technologies publicitaires, a demandé à Kleber si le WICG aurait son mot à dire sur l'adoption de FLEDGE ou de PARAKEET/MaCAW : « Le W3C n'a pas à être le patron de qui que ce soit, les décisions vont être prises au niveau de chacun des navigateurs. L'objectif n'est pas d'avoir un gagnant et tous les autres perdants – l'objectif du W3C est de présenter un tas d'idées, de comprendre les points positifs de chacune d'entre elles, et d'arriver à une solution qui présente les caractéristiques les plus nécessaires. Tous les navigateurs semblent vouloir la convergence, à long terme, et il est donc important de trouver le moyen de la réaliser ».

    L'objectif du Privacy Sandbox de Google est de réduire le suivi des utilisateurs tout en permettant à l'industrie adtech de continuer à montrer des publicités personnalisées aux utilisateurs.

    « Comment les sites Web peuvent-ils financer le contenu en permettant à des tiers de montrer des annonces et de mesurer la performance des annonces – mais sans permettre le profilage des utilisateurs individuels ? », a demandé Sam Dutton, défenseur des développeurs chez Google. La société a fait valoir que la suppression de la personnalisation de la publicité sur le Web réduirait considérablement les revenus publicitaires.

    Google a effectué en 2019 ses propres tests, en désactivant les cookies tiers pour des utilisateurs choisis au hasard, pour son propre système de gestion des annonces. « Nous avons observé que, pour les 500 premiers éditeurs mondiaux, le revenu moyen dans le groupe de traitement a diminué de 52 %, avec une baisse médiane par éditeur de 64 % », a indiqué Google. Il y a donc beaucoup d'argent en jeu, et des nuances autour de questions telles que la centralisation d'une influence supplémentaire sur le Web entre les mains de quelques grandes entreprises, notamment Google.

    Selon Kleber, lorsqu'on lui a demandé en mai dernier si la publicité personnalisée pouvait être supprimée du Web, il a répondu que « si la plupart des sites du monde perdaient 50 à 70 % de leurs revenus dans l'alternative que vous préconisez, Google n'en fait pas partie ». Il a fait cette affirmation en se basant sur le fait que « Google tire la majeure partie de ses revenus des annonces qui apparaissent sur Google Search », qui ne nécessitent pas de technologie de suivi.

    Malgré les protestations des défenseurs de la vie privée, Google va de l’avant avec son projet de technologies groupées, qui comprend plusieurs propositions pour Chrome et le Web. Google mettra à jour mensuellement le calendrier, selon la FAQ publiée avec le planning. À la question de savoir s’il s'agit de la liste définitive des technologies que Chrome prendra en charge, Google répond :

    « Pas nécessairement. Chrome se concentre sur le développement de propositions qui prennent en charge les principaux cas d'utilisation. L'ensemble des propositions permettant de résoudre un cas d'utilisation particulier (par exemple, l'affichage de contenus et de publicités pertinents) peut changer et évoluer au fil du temps, en fonction des commentaires et des tests de la communauté Web. Les API indiquées dans la chronologie sont basées sur les attentes actuelles et peuvent changer ».

    Source : Google

    Et vous ?

    Que pensez-vous du planning de mise en œuvre de Privacy Sandbox par Google ?
    Quel commentaire faites-vous du report à 2023 de l'élimination progressive des cookies tiers sur Chrome ?

    Voir aussi :

    Le FLoC de Google est une idée terrible, affirme l'EFF, la nouvelle méthode de pistage visant à remplacer les cookies tiers créerait de nouveaux risques pour la vie privée
    Google affirme qu'il n'utilisera pas de nouvelles méthodes de pistage, tandis qu'il procède progressivement à la suppression des cookies tiers à des fins publicitaires de son navigateur
    Google progresse dans sa lutte contre les cookies tiers sur son navigateur, et commence à tester des outils de substitution comme son API Trust Token
    Le W3C rejette la proposition de Google de traiter plusieurs domaines comme appartenant à la même organisation, déclarant que cela est nuisible à l'architecture d'origine du Web
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  8. #48
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    Par défaut Google envisage de passer FLoC à une approche thématique
    Google envisage de passer FLoC à une approche thématique,
    car des responsables Google reconnaissent que le remplacement des cookies a un potentiel de fingerprinting

    Quelle que soit la bonne volonté dont Google pourrait avoir montré ces dernières années, par exemple en combattant les abus de publicité et le pistage systémique des utilisateurs, ses efforts ont été remis en cause avec la solution que l’entreprise a proposée. L'apprentissage fédéré des cohortes ou FLoC est présenté comme une meilleure stratégie qui protège la vie privée des gens tout en offrant aux annonceurs quelque chose dont ils peuvent profiter. Les défenseurs de la vie privée, cependant, sonnent l'alarme sur ce qu'ils considèrent comme une technologie encore pire et les éditeurs de navigateurs basés sur Chromium comme Brave et Vivaldi s'engagent à lutter contre FLoC sous toutes ses formes.

    En quelques mots, FLoC échange le suivi des utilisateurs individuels et le fingerprinting contre une identification de groupe (cohorte) basée sur des historiques de navigation similaires des membres de ce groupe. FLoC place essentiellement les personnes dans des groupes basés sur des comportements de navigation similaires, ce qui signifie que seuls des « identifiants de cohorte » et non des identifiants d'utilisateurs individuels sont utilisés pour les cibler. L'historique Web et les entrées pour l'algorithme sont conservés sur le navigateur, le navigateur exposant uniquement une « cohorte » contenant des milliers de personnes.

    Cependant, de nombreux défenseurs de la protection de la vie privée n'en sont pas convaincus et considèrent FLoC comme une solution encore pire que le problème qu'il tente de résoudre. En plus de violer potentiellement des lois comme le RGPD, les critiques soulignent également que FLoC collecte davantage de données privées sous la forme d'historique de navigation, ce que même les cookies de suivi ne font pas. Bien que des identités individuelles uniques puissent être cachées derrière des cohortes, les données détenues par l'historique de navigation peuvent toujours être considérées comme quelque chose de privé, en particulier lorsqu'il sera facile de développer des profils pour les membres de ce groupe.

    FLoC de Google n'est, bien sûr, applicable qu'à son propre navigateur Chrome, mais il a apparemment également des traces dans le moteur open source Chromium utilisé par Brave, Vivaldi, Microsoft Edge et de nombreux autres navigateurs plus petits. Pour cette raison, Brave et Vivaldi ont publié des articles plutôt cinglants sur FLoC et ont promis de le bloquer sous n'importe quelle forme. Brave bloquera également l'interaction FLoC pour les utilisateurs de Chrome visitant son site Web.

    Le remplacement par Google des cookies de suivi tiers fait déjà l'objet d'un examen juridique, en particulier en ce qui concerne son potentiel d'abus anticoncurrentiel. Lorsque Chrome bloque complètement ces cookies, les annonceurs et les sites peuvent être contraints de passer à FLoC et à la plateforme publicitaire de Google pour continuer à vivre des publicités sur les navigateurs Chrome. Brave, cependant, souligne que FLoC peut en fait être nocif, même pour les sites et les annonceurs, car son système favorisera les grandes entités qui peuvent détourner le public des acteurs de niche ou de plus petite taille.

    Face à ces réactions en chaîne, Google a décidé de repousser le déploiement de sa technologie en 2023.

    Google a affirmé avoir reçu « des commentaires substantiels » de la communauté Web après son premier essai de FLoC, notant que cela allait prendre un peu plus de temps pour que le mécanisme soit déployé à grande échelle. Google a précisé que cela va « laisser suffisamment de temps pour un débat public sur les bonnes solutions, un engagement continu avec les régulateurs et pour que les éditeurs et le secteur de la publicité effectuent la migration de leurs services ». Bien que FLoC soit le principal argument de Google pour un remplacement de cookie publicitaire de suivi des utilisateurs, il ne s'agit pas de sa seule option. La société a déclaré que « Chrome et d'autres ont fait plus de 30 propositions, et quatre de ces propositions sont disponibles dans Origin Trials ».

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    Google envisage de passer FLoC à une approche thématique

    Maintenant que Google a reporté son projet de désactiver les cookies tiers dans son navigateur Chrome, la grande enseigne envisage peut-être de passer de l'approche de ciblage publicitaire basée sur la cohorte à un système sans cookies axé sur des sujets.

    Un ingénieur principal aidant à guider le développement de Privacy Sandbox de Google a révélé des signes de ce qui pourrait être la prochaine étape pour la méthode de ciblage publicitaire sans cookie la plus avancée de l'entreprise. La mise à jour potentielle de la technique de ciblage de l'apprentissage fédéré des cohortes détaillée lors d'un récent événement de recherche en ingénierie impliquerait d'attribuer des catégories de sujets aux sites Web et aux personnes plutôt que de leur attribuer des identifiants de cohorte numériques opaques. Même si l'entreprise ne va pas de l'avant avec l'approche, l'examen du changement indique une reconnaissance au sein de Google que la version originale de FLoC était non seulement opaque pour l'industrie publicitaire, mais présentait également de nouvelles violations de la vie privée pour les utilisateurs.

    « Il pourrait être judicieux de s'en tenir à des sujets plutôt qu'à des cohortes », a déclaré Josh Karlin, responsable technique de l'équipe Privacy Sandbox de Google dans sa division de navigateur Chrome lors d'une réunion du groupe de travail sur l'ingénierie Internet le 26 juillet. Une vidéo de la réunion a été publiée sur YouTube et est intégrée ci-dessous.


    Au cours d'une session de 20 minutes, Karlin a expliqué comment une version mise à jour de FLoC pourrait permettre le ciblage publicitaire basé sur les intérêts sans cookies. Pour ce faire, le système algorithmique pourrait générer des identifiants thématiques associés au sujet sur les sites Web que les gens visitent – pensez «*arts de la scène*» ou «*remise en forme*» – par opposition à l'attribution d'un identifiant de cohorte numérique opaque, ce qui, selon Karlin, « était toujours difficile à exprimer et encore difficile à comprendre ». Malgré l'incompréhensibilité apparente, l'approche originale basée sur la cohorte de FLoC a soulevé des signaux d'alarme clairs parmi les défenseurs de la vie privée sur la façon dont ils pourraient être utilisés pour identifier les personnes, et ces craintes se sont avérées assez fondées.

    « Rien n'a encore été décidé », a déclaré un porte-parole de Google concernant les futures versions de FLoC. La société a terminé les tests de l'itération d'origine le 13 juillet et prévoit d'intégrer les commentaires de la communauté Web dans les futures versions avant de lancer les mises à jour pour les tests.

    L'adoption d'une approche thématique pourrait permettre aux annonceurs, aux entreprises de technologie publicitaire, aux éditeurs de sites Web et aux personnes de mieux comprendre comment les publicités sont ciblées par cette technique. « Les sujets ont un certain nombre d'avantages par rapport aux cohortes. Les utilisateurs peuvent voir ce qui se dit à leur sujet et le comprendre », a déclaré Karlin.

    Bien que Karlin ne soit pas entré dans les détails sur la façon dont le processus FloC basé sur un navigateur allait changer, il a fourni quelques indices*:
    • Google peut attribuer un sujet de site en fonction d'une variété d'intérêts reflétés par les sites visités par les internautes au cours d'une semaine donnée.
    • Au lieu de choisir parmi des milliers d'identifiants de cohorte, les sujets seraient dérivés d'une liste beaucoup plus courte de sujets standardisés accessibles au public, semblable à la taxonomie de contenu de l'Interactive Advertising Bureau. « Disons, 256 sujets par opposition aux environ 30 000 cohortes », a déclaré Karlin – ce qui les rendrait moins utiles lors de la connexion avec d'autres types de données afin d'identifier les personnes.
    • Les gens peuvent être en mesure de s'inscrire ou de ne pas participer aux sujets qui leur sont attribués

    FLoC facilite le fingerprinting

    L'approche centrée sur le sujet que Google envisage, du moins en partie, vise à apaiser les problèmes de confidentialité. Karlin lui-même a reconnu qu'en générant de nouveaux points de données, les identifiants FLoC pourraient être utilisés pour permettre des techniques de fingerprinting qui reconstituent l'identité d'une personne.

    « FLoC ajoute une nouvelle surface de fingerprinting, et c'est vrai », a déclaré Karlin. Il a noté que la mise à jour axée sur les thématiques « peut réduire considérablement l'utilité de FLoC pour le fingerprinting intersites ». Il a affirmé que la nouvelle approche pourrait entraver les méthodes de fingerprinting car elle réduirait le nombre de « bits » d'informations ou de signaux qui auraient pu être utilisés pour détecter l'identité avec l'ancienne version. L'ajout de sujets aléatoires à un site est un autre moyen pour une version mise à jour de FLoC d'atténuer les capacités de fingerprinting, a-t-il souligné.

    « Google pourrait passer à un ID davantage basé sur un sujet, car je pense que la demande est là de la part des annonceurs pour comprendre le comportement des intérêts, et cela pourrait dissuader les entreprises d'essayer d'enrichir elles-mêmes les ID de cohorte », a déclaré John Goulding, responsable de la stratégie aux États-Unis. chez MiQ, qui développe des technologies et propose des services pour aider les clients des agences et des marques à mener des campagnes publicitaires programmatiques. « C'est une bonne chose car si les éditeurs ou les sociétés de technologie publicitaire avaient essayé d'attribuer des comportements d'intérêt aux anciens identifiants de cohorte, cela aurait pu risqué de saper les protections de la vie privée de l'ensemble du framework », a-t-il déclaré.

    Source : vidéo des échanges (intégrée dans le texte)

    Et vous ?

    Que pensez-vous d'une approche orientée sur la thématique des sites visités ?
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  9. #49
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Que pensez-vous d'une approche orientée sur la thématique des sites visités ?
    Si je ne me trompe, cette approche ne fournirait pas aux annonceurs des informations d'identification significatives sur les utilisateurs, mais ça ne veut pas dire que Google lui ne les possèderait pas, à toutes fins utiles (pour lui).
    Mais surtout, cela ne changerait rien au contrôle quasi-exclusif imposé par Google.
    Ce qui l'intéresse de toute façon, c'est d'être en situation de quasi-hégémonie en tenant les deux bouts de la chaîne, le navigateur sans cookie tiers et la publicité ciblée par lui pour pouvoir prendre un droit de péage incontournable.

    De toute façon le problème est plus profond et ancien. C'est l'internet basé sur une publicité qui pollue les pages. Imagine-t-on un film avec une pub toutes les 2 mn ou en permanence dans un coin, ou un roman avec une pub à chaque page ?
    Et la solution de type abonnement (ex : youtube, encore Google) n'en est pas une sauf pour certains sites au contenu éditorial original, car elle est encore une captation, n'étant viable que si les internautes acceptent d'aller toujours sur le même site, pour un service aussi large que les videos par exemple.

    L'idéal serait que l'internaute qui ne veut pas de publicité paye une petite contribution à chaque visite d'un site, sans être inscrit et selon des règles connues et raisonnables visant à couvrir les frais du site et non à faire des montagnes de dollars.
    Mais comme internet n'est pas conçu comme ça et que ce n'est pas l'intérêt des gros profiteurs, je rêve ...
    Linux Mint 21.3 Mate 1.26.
    Les armes nucléaires sont interdites depuis le 22 janvier 2021. Y a plus qu'à ...

  10. #50
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    Par défaut Google repousse les tests de sa technologie de tracking publicitaire FLoC au premier trimestre 2022
    Google repousse les tests de sa technologie de tracking publicitaire FLoC au premier trimestre 2022,
    ce qui va retarder son déploiement sur Chrome

    En janvier 2020, Google a indiqué qu'il se donnait un délai de deux ans de bloquer les cookies tiers, un moyen courant pour les entreprises de suivre les internautes dans son navigateur Chrome. Le plan de Google consiste à empêcher les éditeurs de logiciels publicitaires et d'autres organisations de connecter leurs cookies de navigateur à des sites Web qu'ils n'exploitent pas :

    « Après un dialogue initial avec la communauté Web, nous sommes convaincus qu'avec une itération et des commentaires continus, des mécanismes de protection de la vie privée et des normes ouvertes comme le Privacy Sandbox peuvent soutenir un Web sain et financé par la publicité d'une manière qui rendra les cookies tiers obsolètes. Une fois que ces approches auront répondu aux besoins des utilisateurs, des éditeurs et des annonceurs, et que nous aurons développé les outils pour atténuer les solutions de contournement, nous prévoyons d'éliminer progressivement la prise en charge des cookies tiers dans Chrome. Notre intention est de le faire d'ici deux ans. Mais nous ne pouvons pas y arriver seuls, et c'est pourquoi nous avons besoin de l'écosystème pour s'engager sur ces propositions. Nous prévoyons de commencer les premiers Origin Trials d'ici la fin de cette année, en commençant par la mesure de conversion et en poursuivant par la personnalisation.

    Pour se faire, l'éditeur de Chrome a proposé Federated Learning of Cohorts (FLoC) qui fait partie du Privacy Sandbox. Les ingénieurs de Chrome ont travaillé avec le secteur à une plus large échelle, notamment avec l'organisation de normalisation Web W3C, sur des idées sur Sandbox qui ont été proposées par Google et d'autres acteurs de la technologie publicitaire. Selon Google, il est probable qu'un certain nombre de ces idées soient explorées plus en profondeur.

    En quelques mots, FLoC échange le suivi des utilisateurs individuels et le fingerprinting contre une identification de groupe (cohorte) basée sur des historiques de navigation similaires des membres de ce groupe. FLoC place essentiellement les personnes dans des groupes basés sur des comportements de navigation similaires, ce qui signifie que seuls des « identifiants de cohorte » et non des identifiants d'utilisateurs individuels sont utilisés pour les cibler. L'historique Web et les entrées pour l'algorithme sont conservés sur le navigateur, le navigateur exposant uniquement une « cohorte » contenant des milliers de personnes.

    « C'est une proposition », a rappelé Chetna Bindra, chef de produit du groupe pour la confiance des utilisateurs et la confidentialité chez Google, concernant les progrès de FLoC. « Ce n'est absolument pas la proposition finale ou singulière de remplacer les cookies tiers... Il n'y aura pas une API finale que nous allons explorer plus en profondeur, ce sera une collection d'entre ces API qui permettent des choses comme la publicité basée sur les intérêts, ainsi que pour les cas d'utilisation de mesure, où il est essentiel de pouvoir garantir que les annonceurs peuvent mesurer l'efficacité de leurs annonces ».

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    Mais sa solution n'a pas été bien accueillie

    Paul Bannister, directeur de la stratégie chez CafeMedia, a avancé qu'il y avait une certaine crainte que ces types d'actions puissent profiter aux « jardins clos » d'entreprises comme Facebook, et s'éloigner de la publicité sur le Web ouvert.

    FLoC de Google n'est, bien sûr, applicable qu'à son propre navigateur Chrome, mais il a apparemment également des traces dans le moteur open source Chromium utilisé par Brave, Vivaldi, Microsoft Edge et de nombreux autres navigateurs plus petits. Pour cette raison, Brave et Vivaldi ont publié des billets de blog plutôt cinglants sur FLoC et ont promis de le bloquer sous n'importe quelle forme. Brave bloquera également l'interaction FLoC pour les utilisateurs de Chrome visitant son site Web.

    Du point de vue de Brave, l'idée de créer une liste globale de « catégories sensibles » est illogique et immorale. La question de savoir si un comportement est « sensible » varie énormément d'une personne à l'autre. La mère d'une personne ne trouve peut-être pas son intérêt pour les « vêtements pour femmes » comme une partie privée de son identité, mais son père pourrait (ou non ! Mais, de toute évidence, Google n'est pas la partie appropriée pour faire ce choix). De même, un adulte qui attend un enfant avec bonheur peut ne pas trouver son intérêt pour les « articles pour bébés » particulièrement sensible, mais un adolescent effrayé et nerveux le pourrait. Plus largement, les intérêts qui sont banals pour une personne, peuvent être sensibles, privés ou même dangereux pour une autre personne.

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    Opera a fourni le commentaire suivant : « Comme vous le savez probablement, Opera a une longue histoire d'introduction de fonctionnalités de confidentialité qui profitent à nos utilisateurs: c'était le premier grand navigateur à introduire le blocage des publicités intégré, le VPN du navigateur et d'autres fonctionnalités centrées sur la confidentialité. L'importance est maintenant la fin des cookies tiers, ce qui réduira la quantité de suivi intersites Web sur le Web. Alors que nous et d'autres navigateurs discutons de nouvelles et meilleures alternatives publicitaires préservant la confidentialité aux cookies, y compris FloC, nous ne prévoyons actuellement pas d'activer de telles fonctionnalités dans les navigateurs Opera dans leur forme actuelle. De manière générale, nous pensons cependant qu’il est trop tôt pour dire dans quelle direction le marché évoluera ou ce que feront les principaux navigateurs. »

    DuckDuckGo n'est pas considéré comme un navigateur, mais il propose des navigateurs internet pour iOS et Android. Sur desktop, il a déjà créé une extension de navigateur pour que d'autres navigateurs puissent le bloquer : « Nous sommes déçus que, malgré les nombreuses préoccupations exprimées publiquement concernant FLoC qui n’ont pas encore été résolues, Google impose déjà FLoC aux utilisateurs sans leur demander explicitement d’accepter. Nous sommes néanmoins déterminés et continuerons à faire notre part pour concrétiser notre vision d’élever le niveau de confiance en ligne ».

    L'Electronic Frontier Foundation, qui est elle aussi contre FLoC, a même créé un site Web pour vous faire savoir si vous êtes l'un des rares utilisateurs de Chrome à avoir été inclus dans les premiers tests de Google. « FLoC est censé être un nouveau moyen de faire en sorte que votre navigateur fasse le profilage que les traceurs tiers faisaient eux-mêmes : dans ce cas, il s'agit de réduire votre activité de navigation récente en un label comportemental, puis de le partager avec les sites Web et les annonceurs. Cette technologie permettra d'éviter les risques d'atteinte à la vie privée liés aux cookies tiers, mais elle en créera de nouveaux au cours du processus. Elle peut également exacerber bon nombre des pires problèmes de non-respect de la vie privée liés aux publicités comportementales, notamment la discrimination et le ciblage prédateur », a déclaré l’EFF.

    WordPress a annoncé qu'il va traiter la nouvelle technologie de suivi FLoC de Google comme un problème de sécurité et pourrait la bloquer par défaut sur les sites WordPress : « FLoC est censé être une nouvelle façon de faire en sorte que votre navigateur effectue le profilage que les traceurs tiers avaient l'habitude de faire eux-mêmes : dans ce cas, résumer votre récente activité de navigation en une étiquette comportementale, puis la partager avec les sites Web et les annonceurs. La technologie évitera les risques de confidentialité des cookies tiers, mais elle en créera de nouveaux dans le processus. Elle peut également exacerber bon nombre des pires problèmes de non-confidentialité liés aux publicités comportementales, y compris la discrimination et le ciblage prédateur ».

    Google lâche un peu de lest face à la pression

    Face à la réaction de l'industrie, Google a décidé de retarder la suppression de la prise en charge des cookies tiers dans Chrome. Nombreux sont les navigateurs qui bloquent désormais les cookies de suivi tiers, mais Google n'allait pas entrer dans la danse sans protéger d'abord son modèle commercial, notamment avec FLoC. Cependant, face aux réactions en chaîne, aussi bien du côté des acteurs de l'industrie que de la classe politique (par exemple l'enquête de l'UE qui vise les services ad tech de Google), Google déclare « qu'il est devenu clair que plus de temps est nécessaire dans l'ensemble de l'écosystème pour y parvenir ».

    Google a affirmé avoir reçu « des commentaires substantiels » de la communauté Web après son premier essai de FLoC, et maintenant cela va prendre un peu plus de temps pour que le mécanisme soit déployé à grande échelle. Google affirme que cela va « laisser suffisamment de temps pour un débat public sur les bonnes solutions, un engagement continu avec les régulateurs et pour que les éditeurs et le secteur de la publicité effectuent la migration de leurs services ». Bien que FLoC soit le principal argument de Google pour un remplacement de cookie publicitaire de suivi des utilisateurs, il ne s'agit pas de sa seule option. La société a déclaré que « Chrome et d'autres ont fait plus de 30 propositions, et quatre de ces propositions sont disponibles dans Origin Trials ».

    « Aujourd’hui, nous partageons les dernières avancées de l’initiative Privacy Sandbox, notamment les étapes entreprises en vue de la fin de l’utilisation des cookies tiers sur Chrome. Nous avons fait des progrès considérables dans le cadre de cette initiative. Toutefois, il est clair que nous avons besoin de plus de temps pour nous assurer de son bon déploiement dans l’ensemble de notre écosystème.

    « L’initiative Privacy Sandbox a pour but de créer des technologies qui protègent la vie privée des utilisateurs, tout en donnant aux entreprises et aux développeurs les outils nécessaires pour bâtir des modèles économiques pérennes et garantir que le Web reste un environnement ouvert et accessible à tous. À ces fins, nous pensons qu’il revient à la communauté du Web de convenir d’un ensemble de standards ouverts visant à renforcer fondamentalement la protection des données personnelles sur Internet et à offrir aux utilisateurs plus de transparence et de contrôle sur l’utilisation de leurs données.

    « Ainsi, nous devons progresser à une allure raisonnable afin de permettre la tenue de discussions publiques sur les solutions adéquates, un engagement continu avec les régulateurs, et de permettre aux éditeurs et au secteur de la publicité dans son ensemble de faire migrer leurs services. Cela est essentiel à la préservation du modèle économique de nombreux éditeurs qui publient des contenus accessibles gratuitement. Par ailleurs, en fournissant des technologies de protection de la vie privée, le secteur dans son ensemble contribue à assurer que les cookies ne seront pas remplacés par une autre forme de pistage individuel et empêche le déploiement de techniques de pistage dissimulées comme le fingerprinting.

    « Nous poursuivons notre collaboration avec la communauté du web pour convenir d’approches plus respectueuses de la vie privée dans des domaines-clés comme la mesure de performance, la diffusion d’annonces et de contenus ciblés ou encore la détection de la fraude. Chrome, tout comme d’autres acteurs, a fait plus de 30 propositions, dont quatre sont désormais en phase de test. S’agissant de Chrome, notre objectif est de faire en sorte que les technologies-clés soient déployées d’ici la fin de l’année 2022, afin que la communauté des développeurs puisse démarrer leur adoption dans la foulée. Sous réserve de nos échanges avec l’Autorité de la concurrence britannique (CMA), et conformément à nos engagements relatifs à la Privacy Sandbox, Chrome pourrait déclencher le processus de fin du support aux cookies tiers sur une période de 3 mois, pour démarrer à la mi-2023, et se terminer à la fin de cette même année.

    « Chaque proposition fait l’objet d’un processus de développement public, rigoureux et en plusieurs étapes, qui implique de longues discussions et des phases d’essai. Ce processus est semblable aux étapes de développement des API et des technologies du Web :
    • La discussion : les technologies et leurs prototypes font l’objet de discussions sur des forums comme GitHub ou les groupes W3C.
    • Les essais : les technologies sont rigoureusement testées dans Chrome et font l’objet de nombreux essais d’origine, accordant ainsi plus de place à la transparence et aux commentaires de bout en bout. Par exemple, nous avons reçu de nombreux retours de la communauté Web lors des essais d’origine pour la première version du FLoC (apprentissage fédéré par cohortes). Nous avons l’intention de le conclure dans les prochaines semaines et d’intégrer les suggestions avant de poursuivre le processus de test dans l’écosystème.
    • L’adoption : une fois le processus terminé, les technologies testées sont prêtes à l’emploi en situation réelle. Elles seront lancées dans Chrome puis déployées sur l’ensemble du Web.

    « Nos projets pour Chrome, suite à ce processus de développement public et dans le respect de nos engagements auprès de la CMA, consistent à supprimer les cookies tiers en deux étapes :
    • 1ère étape (lancement fin 2022) : dès l’achèvement des tests et du déploiement des API de Chrome, nous annoncerons le lancement de la 1re étape. Au cours de celle-ci, les éditeurs et le secteur publicitaire se verront accorder le temps nécessaire à la migration de leurs services. Selon nos estimations, le processus devrait durer neuf mois, au cours desquels nous surveillerons rigoureusement l’adoption des API ainsi que les retours avant d’entamer la 2e étape.
    • 2e étape (lancement mi-2023) : Chrome cessera progressivement de prendre en charge les cookies tiers, avant de supprimer totalement ces derniers dans un délai de trois mois d’ici la fin de l’année 2023 ».

    Google repousse les tests FLoC au premier trimestre 2022

    Google a mis à jour son calendrier mensuel Privacy Sandbox qui indique que la société a repoussé les tests FLoC du quatrième trimestre 2021 (annoncé en juillet) au premier trimestre 2022. Les tests de l'API FLEDGE, la nouvelle proposition de Chrome pour aider les annonceurs à faire du reciblage publicitaire sans cookies tiers sur le Web, sont eux aussi retardés et n'auront lieu qu'à partir du premier trimestre 2022 également.

    Google prévoit désormais de déployer FLoC sur les navigateurs à la fin de 2022 (le segment vert dans la feuille de route ci-dessous), puis la phase la prise en charge des cookies tiers fin 2023, sur une période de 3 mois.

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    La période de « Discussion », initialement prévue pour se terminer au troisième trimestre 2021, au cours de laquelle « les technologies et leurs prototypes sont discutés dans des forums tels que GitHub ou les groupes W3C », a été prolongée jusqu'à la fin du quatrième trimestre 2021. Cela a également un impact sur l'estimation de la période à laquelle les tests devraient se terminer, qui passe désormais de fin du deuxième trimestre à fin du troisième trimestre 2022.

    De plus, les tests pour les API qui relèvent de la catégorie « mesurer les publicités numériques » ont également été repoussés au premier trimestre 2022.

    Un retard dans les évènements indiqués plus haut pourrait pousser la mise en œuvre du FloC jusqu'en 2023.

    Source : Calendrier Privacy Sandbox (Google)
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  11. #51
    Communiqués de presse

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    Par défaut Google a breveté l'API FLoC qui permet à Chrome de stocker plus efficacement les données des utilisateurs
    Google a breveté sa nouvelle API FLoC (Federated Learning of Cohorts), qui permet à Chrome de stocker plus efficacement les données des utilisateurs en provenance des sites web.

    Google a récemment obtenu un brevet pour une nouvelle API qui permettra à l'entreprise d'autoriser la transmission de données au sein d'un réseau sans l'utilisation de cookies.

    Cette nouvelle n'est pas nécessairement surprenante ou choquante. En fait, les passionnés de technologie qui ont prêté attention à l'année 2021 auront même rencontré un article occasionnel sur les plans de Google visant à réduire l'utilisation des cookies et à abandonner complètement cette pratique. Ces articles n'auront probablement pas non plus parlé favorablement de cette décision, car si les cookies sont au mieux ennuyeux et au pire nuisibles, l'alternative n'est guère meilleure.

    Le géant de la technologie a remplacé les cookies par le système FLoC (Federated Learning of Cohorts), largement critiqué. Pour résumer très rapidement ce qu'est ce nouvel ajout au navigateur Chrome, FLoC a pris les informations de suivi que les cookies récoltent pour les annonceurs tiers et les a données directement à Google en échange. Les utilisateurs soucieux du respect de leur vie privée n'étaient pas satisfaits de cette mesure, tout comme les entreprises tierces qui utilisaient massivement Google comme forme de publicité, et la société a reporté son interdiction des cookies à 2023. Cette nouvelle mise à jour montre toutefois que l'entreprise est loin d'avoir oublié ses objectifs initiaux.

    Cette nouvelle technologie brevetée permet au navigateur Chrome d'enregistrer plus efficacement le contenu avec lequel un utilisateur interagit sur un site Web. Essentiellement, tout le contenu avec lequel l'utilisateur interagit est stocké par le navigateur Chrome, et il s'agit d'informations qui peuvent être utilisées ultérieurement par Google pour n'importe quelle démographie ou contenu ciblé que la société elle-même a généré. Cependant, toutes les formes de stockage consomment de la bande passante et de la capacité de calcul. En termes simples, plus le contenu est important, plus Chrome est lent.

    Le navigateur phare de Google est arrivé là où il est aujourd'hui en étant l'exact opposé de la lenteur ; c'est son efficacité qui a finalement mené à la perte de navigateurs moins performants comme Microsoft Explorer. La lenteur ou le retard dans le but d'obtenir des informations personnelles sur les utilisateurs n'est peut-être pas la meilleure idée.

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    La nouvelle API peut réduire la transmission d'informations depuis le site Web d'arrivée en filtrant ou en ignorant les transmissions qui n'ont pas de contenu. L'API permet également aux sites web de transmettre des données sous la forme de paquets plus petits, ce qui permet d'économiser la bande passante et les ressources informatiques et de maintenir Chrome plus rapide que jamais. C'est très bien, mais il ne faut pas oublier que tout ce que cela signifie, c'est que Google siphonne les données personnelles des utilisateurs avec plus d'efficacité que jamais.

    Source : Google

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Le FLoC de Google est une idée terrible, affirme l'EFF, la nouvelle méthode de pistage visant à remplacer les cookies tiers créerait de nouveaux risques pour la vie privée

    Amazon bloque FLoC, le nouveau système de tracking publicitaire de Google, et cela pourrait porter un coup dur au système censé remplacer les cookies publicitaires sur Chrome

    Vivaldi, Brave, DuckDuckGo et l'EFF se rebiffent contre FLoC, le nouveau projet de tracking publicitaire de Google

    Google teste FLoC dans Chrome, sa technologie controversée visant à remplacer les cookies publicitaires, le défenseur des droits numériques EFF tire la sonnette d'alarme

    Firefox, Microsoft Edge, Safari n'ont pas l'intention d'utiliser FLoC, Google Chrome fait cavalier seul avec sa technologie publicitaire proposée pour remplacer les cookies tiers

    GitHub bloque Google FLoC sur tous les sites Web GitHub Pages, l'ensemble du domaine github.com serait concerné par ce blocage
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  12. #52
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  13. #53
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    j'en pense que j'ai raison de considerer ce soft comme un gros malware et encore plus de ne pas l'utiliser

  14. #54
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    Qu'en pensez-vous ?
    Je pense que le principal problème est la dominance de Google Chrome sur le marché des navigateurs web, ce qui permet à Google de ne pas respecter les standards du web et d'implanter des technologies dangereuses (comme FLoC) pour servir ses propres intérêts. Google fait exactement comme Microsoft avec Internet Explorer dans les années 2000. Le risque principal de cela est que des fonctionnalités non officielles se retrouvent utilisées massivement par les développeurs web, ce qui pénaliserait les utilisateurs des autres navigateurs, notamment les navigateurs de type Gecko/WebKit (non Chromium).

    Surtout que Google Chrome (contrairement à IE en son temps) à toujours été un navigateur n'apportant rien de supplémentaire par rapport aux autres, mais utilisable en échange de données personnelles. Or un logiciel qui réalise la même chose, moyennant paiement (argent ou données personnelles) que des logiciels gratuits, n'esse pas la définition d'une escroquerie en informatique ? Peut-on comparer les faux nettoyeurs Windows, fondés sur des "modèles logiciel" avec adaptation de la charte graphique, et Chrome fondé sur le "modèle logiciel" Chromium ?

    L'adoption massive de Google Chrome me désespère

    Citation Envoyé par Aiekick
    j'en pense que j'ai raison de considérer ce soft comme un gros malware et encore plus de ne pas l'utiliser

  15. #55
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    Par défaut FLoC est mort et sera remplacé par Topics qui sera l'alternative de Google aux cookies tiers publicitaires
    FLoC est mort et sera remplacé par Topics qui sera l'alternative de Google aux cookies tiers publicitaires,
    Google présente son nouveau système de pistage des utilisateurs du navigateur Chrome

    FLoC (Federated Learning of Cohorts), le projet controversé de Google visant à remplacer les cookies pour la publicité ciblée par centres d'intérêt en regroupant les utilisateurs en groupes d'utilisateurs ayant des intérêts comparables, est mort. A sa place, Google a annoncé une nouvelle proposition : Topics. L'idée ici est que votre navigateur apprendra vos intérêts au fur et à mesure que vous vous déplacerez sur le Web. Il conservera les données pendant les trois dernières semaines de votre historique de navigation et à partir de maintenant, Google limite le nombre de sujets à 300, avec des plans pour étendre cela au fil du temps. Google note que ces sujets n'incluront aucune catégorie sensible comme le sexe ou la race. Pour déterminer vos intérêts, Google classe les sites que vous visitez en fonction de l'un de ces 300 sujets. Pour les sites qu'il n'a pas classés auparavant, un algorithme d'apprentissage automatique léger dans le navigateur prendra le relais et fournira un sujet estimé basé sur le nom du domaine.

    Les cookies mémorisent des informations sur vos connexions ou sur ce que vous avez regardé sur un site d'achat. Les annonceurs utilisent ces informations pour mieux comprendre votre comportement en ligne et même hors ligne, et pour vous proposer des publicités spécifiques et ciblées qui vous suivent sur Internet. Google a déclaré vouloir rendre la navigation sur Internet moins envahissante, mais l'entreprise veut aussi continuer à faire rentrer de l'argent par la publicité en ligne. Cette volonté a conduit à l'abandon des cookies au profit du système FloC.

    Quelle que soit la bonne volonté dont Google pourrait avoir montré ces dernières années, par exemple en combattant les abus de publicité et le pistage systémique des utilisateurs, ses efforts ont été remis en cause avec la solution que l’entreprise a proposée. L'apprentissage fédéré des cohortes ou FLoC est présenté comme une meilleure stratégie qui protège la vie privée des gens tout en offrant aux annonceurs quelque chose dont ils peuvent profiter. Les défenseurs de la vie privée, cependant, sonnent l'alarme sur ce qu'ils considèrent comme une technologie encore pire et les éditeurs de navigateurs basés sur Chromium comme Brave et Vivaldi s'engagent à lutter contre FLoC sous toutes ses formes.

    En quelques mots, FLoC échange le suivi des utilisateurs individuels et le fingerprinting contre une identification de groupe (cohorte) basée sur des historiques de navigation similaires des membres de ce groupe. FLoC place essentiellement les personnes dans des groupes basés sur des comportements de navigation similaires, ce qui signifie que seuls des « identifiants de cohorte » et non des identifiants d'utilisateurs individuels sont utilisés pour les cibler. L'historique Web et les entrées pour l'algorithme sont conservés sur le navigateur, le navigateur exposant uniquement une « cohorte » contenant des milliers de personnes.

    Cependant, de nombreux défenseurs de la protection de la vie privée n'en sont pas convaincus et considèrent FLoC comme une solution encore pire que le problème qu'il tente de résoudre. En plus de violer potentiellement des lois comme le RGPD, les critiques soulignent également que FLoC collecte davantage de données privées sous la forme d'historique de navigation, ce que même les cookies de suivi ne font pas. Bien que des identités individuelles uniques puissent être cachées derrière des cohortes, les données détenues par l'historique de navigation peuvent toujours être considérées comme quelque chose de privé, en particulier lorsqu'il sera facile de développer des profils pour les membres de ce groupe.

    FLoC de Google n'est, bien sûr, applicable qu'à son propre navigateur Chrome, mais il a apparemment également des traces dans le moteur open source Chromium utilisé par Brave, Vivaldi, Microsoft Edge et de nombreux autres navigateurs plus petits. Pour cette raison, Brave et Vivaldi ont publié des billets plutôt cinglants sur FLoC et ont promis de le bloquer sous n'importe quelle forme. Brave bloquera également l'interaction FLoC pour les utilisateurs de Chrome visitant son site Web.

    Le remplacement par Google des cookies de suivi tiers fait déjà l'objet d'un examen juridique, en particulier en ce qui concerne son potentiel d'abus anticoncurrentiel. Lorsque Chrome bloque complètement ces cookies, les annonceurs et les sites peuvent être contraints de passer à FLoC et à la plateforme publicitaire de Google pour continuer à vivre des publicités sur les navigateurs Chrome. Brave, cependant, souligne que FLoC peut en fait être nocif, même pour les sites et les annonceurs, car son système favorisera les grandes entités qui peuvent détourner le public des acteurs de niche ou de plus petite taille.


    Face au tollé, Google se débarrasse de FloC et passe à Topics

    Google a fait une autre proposition pour pister les utilisateurs et permettre aux annonceurs de faire des publicités ciblées : Topics API.

    Le nouveau système éliminerait toujours les cookies, mais il informerait les annonceurs des domaines d'intérêt d'un utilisateur sur la base des trois dernières semaines de l'historique de navigation Web de l'utilisateur. Les Topics seront conservés pendant trois semaines avant d'être supprimés.

    Lorsque vous accédez à un site prenant en charge l'API Topics à des fins publicitaires, le navigateur partage trois sujets qui vous intéressent (un pour chacune des trois dernières semaines) sélectionnés au hasard parmi vos cinq principaux sujets de chaque semaine. Le site peut ensuite partager cela avec ses partenaires publicitaires pour décider des publicités à vous montrer. Idéalement, cela constituerait une méthode plus privée pour décider quelle publicité vous montrer et Google note que cela offre également aux utilisateurs un contrôle et une transparence bien plus importants que ce qui est actuellement la norme. Les utilisateurs pourront consulter et supprimer des sujets de leurs listes, et désactiver également l'intégralité de l'API Topics.

    Dans un billet de blog, Vinay Goel, Product Director, Privacy Sandbox, Chrome a indiqué :

    « Nous avons lancé l'initiative Privacy Sandbox pour améliorer la confidentialité du Web pour les utilisateurs, tout en donnant aux éditeurs, créateurs et autres développeurs les outils dont ils ont besoin pour créer des entreprises prospères, garantissant un Web sûr et sain pour tous. Nous savons également que la publicité est essentielle pour de nombreuses entreprises et constitue un moyen essentiel de favoriser l'accès à du contenu gratuit en ligne.

    « Aujourd'hui, nous annonçons Topics, une nouvelle proposition de Privacy Sandbox pour la publicité basée sur les centres d'intérêt. Les Topics sont nés de notre apprentissage et des nombreux commentaires de la communauté sur nos précédents essais de FLoC, et remplacent notre proposition de FLoC.

    « Avec Topics, votre navigateur détermine une poignée de sujets, comme "Fitness" ou "Voyage et transport", qui représentent vos principaux intérêts pour une semaine donnée en fonction de votre historique de navigation. Les Topics ne sont conservés que trois semaines et les anciens Topics sont supprimés. Les Topics sont entièrement sélectionnés sur votre appareil sans impliquer de serveurs externes, y compris les serveurs de Google. Lorsque vous visitez un site participant, Topics ne sélectionne que trois sujets, un sujet de chacune des trois dernières semaines, à partager avec le site et ses partenaires publicitaires. Les Topics permettent aux navigateurs de vous offrir une transparence et un contrôle significatifs sur ces données, et dans Chrome, nous créons des contrôles utilisateur qui vous permettent de voir les Topics, de supprimer ceux que vous n'aimez pas ou de désactiver complètement la fonctionnalité.

    « Plus important encore, les sujets sont soigneusement sélectionnés pour exclure les catégories sensibles, telles que le sexe ou la race. Étant donné que Topics est alimenté par le navigateur, il vous offre un moyen plus reconnaissable de voir et de contrôler la façon dont vos données sont partagées, par rapport aux mécanismes de suivi tels que les cookies tiers. Et, en fournissant aux sites Web vos sujets d'intérêt, les entreprises en ligne ont une option qui n'implique pas de techniques de suivi secrètes, comme le fingerprinting du navigateur, afin de continuer à diffuser des publicités pertinentes ».

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    Exemples d'illustrations de ce que vous pouvez voir sur les cookies tiers (à gauche) par rapport aux Topics (à droite). Dans Chrome, Google prévoie de faciliter la reconnaissance et la gestion des Topics pour les utilisateurs.

    Comment l'API Topics marche

    La publicité basée sur les intérêts (IBA - Interest-based advertising) est une forme de publicité personnalisée dans laquelle une publicité est sélectionnée pour l'utilisateur en fonction des intérêts dérivés des sites qu'il a visités dans le passé. Ceci est différent de la publicité contextuelle, qui est basée uniquement sur les intérêts dérivés du site actuel consulté (et sur lequel la publicité est faite). L'un des avantages d'IBA est qu'il permet aux sites qui sont utiles à l'utilisateur, mais qui ne pourraient peut-être pas être facilement monétisés via la publicité contextuelle, d'afficher des publicités plus pertinentes pour l'utilisateur qu'ils ne le pourraient autrement, aidant ainsi à financer les sites que l'utilisateur visite.

    L'API Topics a pour but de fournir aux appelants (y compris les fournisseurs tiers de technologies publicitaires ou de publicité sur la page qui exécutent le script) des sujets publicitaires généraux qui pourraient actuellement intéresser le visiteur de la page. Ces sujets compléteront le contexte signaux de la page actuelle et peuvent être combinés pour aider à trouver une publicité appropriée pour le visiteur.

    Exemple d'utilisation pour récupérer une annonce ciblée par centres d'intérêt*:

    Code JavaScript : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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    // document.browsingTopics() returns an array of up to three topic objects in random order.
    const topics = await document.browsingTopics();
     
    // The returned array looks like: [{'value': Number, 'taxonomyVersion': String, 'modelVersion': String}]
     
    // Get data for an ad creative.
    const response = await fetch('https://ads.example/get-creative', {
      method: 'POST',
      headers: {
        'Content-Type': 'application/json',
      },
      body: JSON.stringify(topics)
    });
    // Get the JSON from the response.
    const creative = await response.json();
     
    // Display ad.

    Nom : fonctionne.png
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Taille : 122,4 Ko
    Fonctionnement de l'API Topics

    « La conception des Topics a été éclairée par nos enseignements tirés des essais FLoC précédents », a déclaré Ben Galbraith, responsable de Google Privacy Sandbox, lors d'un point de presse. « Et cela a donné lieu à de nombreux retours de la part de la communauté, comme vous le savez sûrement. En tant que tel, Topics remplace notre proposition FLoC et je tiens à souligner que tout ce processus de partage d'une proposition, de réalisation d'un essai, de collecte de commentaires, puis d'itération sur les conceptions - c'est tout le processus de développement ouvert que nous voulions pour le Sandbox et vraiment montre que le processus fonctionne comme prévu ».

    Galbraith a noté que Google a parlé à un certain nombre de parties pour recueillir des commentaires sur cette nouvelle proposition, mais l'annonce marque le début du processus de collaboration de l'entreprise avec l'écosystème. Il reste à voir si d'autres fournisseurs de navigateurs seront intéressés par l'ajout de l'API Topics.

    Il convient de noter que, pour les annonceurs, Topics n'est qu'un signal potentiel pour décider quelle annonce montrer à un utilisateur donné. À certains égards, cela devient simplement un autre signal pour eux qui peut être complété par des données sur l'article qu'un utilisateur lit actuellement, par exemple, ou d'autres données contextuelles sur l'utilisateur.

    Conclusion

    Les plans de l'API Topic de Google viennent tout juste d'être partagés avec le monde, et la société affirme que la prochaine étape consiste à créer une implémentation d'essai et à recueillir les commentaires d'Internet. Espérons que l'EFF, Mozilla, l'UE et d'autres défenseurs de la vie privée qui se sont prononcés sur le FLoC participeront au nouveau plan de Google. L'API Topics donne aux utilisateurs plus de contrôle sur le processus de suivi, mais si votre principale plainte était que les éditeurs de navigateurs ne devraient pas intégrer la technologie de suivi des utilisateurs directement dans le navigateur au profit des agences de publicité, vous trouverez toujours à redire au plan de Google. Google est la plus grande société de publicité au monde et utilise Chrome, l'un des navigateurs les plus populaires au monde, pour insérer son modèle commercial dans Chrome.

    Alors, quelle est la différence entre l'API Topics et FLoC*? Les deux permettent au navigateur de vous suivre ainsi que vos intérêts et de signaler ces intérêts aux annonceurs lorsqu'ils le demandent, ce qui conduit à des annonces avec des taux de clics plus élevés. Les Topics donneront aux utilisateurs un peu plus de contrôle sur la façon dont ce processus se déroule et devraient rendre les utilisateurs moins identifiables individuellement. Google indique que les paramètres de Chrome montreront aux utilisateurs les sujets que le navigateur a détectés qui les intéressent, et les utilisateurs pourront supprimer les sujets pour lesquels ils ne veulent pas voir de publicités. Plus important encore, Google indique que les utilisateurs et les sites pourront désactiver l'API Topics.

    FLoC travaillait en regroupant des personnes ayant des historiques de navigation similaires dans une « cohorte » et faisait des hypothèses sur ce groupe à des fins publicitaires. L'une des préoccupations était que ces groupes pourraient être suffisamment petits pour suivre individuellement les utilisateurs, ce que font aujourd'hui les cookies tiers. Google indique que les Topics doivent être suffisamment larges pour garantir que les utilisateurs ne sont pas suivis individuellement et pour réduire davantage le fingerprinting. Google indique que « 5 pour cent du temps, un sujet aléatoire (choisi parmi l'ensemble des sujets) est fourni ».

    Une liste complète des Topics initiaux est disponible; elle comprend des catégories telles que "Football", "Politique" et "Logiciel". Google indique que les Topics seront publics, organisés par l'homme et limités pour éviter les domaines sensibles tels que l'ethnicité ou l'orientation sexuelle. Dans les coulisses, le système fonctionnera en mappant les noms d'hôte du site Web sur divers sujets, et lorsque vous naviguez sur le Web, votre navigateur créera une liste locale de vos sujets. Lorsqu'un annonceur demande une liste de sujets, le navigateur propose un sujet de chacune des trois dernières semaines d'utilisation.

    Google envisage de tester l'API Topics à la fin de ce trimestre.

    Sources : annonce Topics, détails techniques sur le fonctionnement de l'API Topics, liste initiale des Topics

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l'API Topics dans sa conception ? Répond-elle efficacement, selon vous, aux préoccupations soulevées par FloC ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  16. #56
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    Par défaut FLoP !
    Le nom du projet n'est plus FLoC mais FLoP (Federated Learning of Pets)

  17. #57
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    Par défaut Les développeurs peuvent désormais tester Topics dans la version Canary de Chrome
    Google annonce aux développeurs qu'ils peuvent désormais tester Topics, son alternative aux cookies tiers,
    dans la version Canary de Chrome

    FLoC (Federated Learning of Cohorts), le projet controversé de Google visant à remplacer les cookies pour la publicité ciblée par centres d'intérêt en regroupant les utilisateurs en groupes d'utilisateurs ayant des intérêts comparables, est mort. À sa place, Google a annoncé une nouvelle proposition : Topics. L'idée ici est que votre navigateur apprendra vos intérêts au fur et à mesure que vous vous déplacerez sur le Web. Il conservera les données pendant les trois dernières semaines de votre historique de navigation et à partir de maintenant, Google limite le nombre de sujets à 300, avec des plans pour étendre cela au fil du temps. Google note que ces sujets n'incluront aucune catégorie sensible comme le sexe ou la race. Pour déterminer vos intérêts, Google classe les sites que vous visitez en fonction de l'un de ces 300 sujets. Pour les sites qu'il n'a pas classés auparavant, un algorithme d'apprentissage automatique léger dans le navigateur prendra le relais et fournira un sujet estimé basé sur le nom du domaine.

    Google a annoncé aux développeurs qu'ils peuvent désormais tester Topics dans la version Canary de Chrome.


    Les cookies mémorisent des informations sur vos connexions ou sur ce que vous avez regardé sur un site d'achat. Les annonceurs utilisent ces informations pour mieux comprendre votre comportement en ligne et même hors ligne, et pour vous proposer des publicités spécifiques et ciblées qui vous suivent sur Internet. Google a déclaré vouloir rendre la navigation sur Internet moins envahissante, mais l'entreprise veut aussi continuer à faire rentrer de l'argent par la publicité en ligne. Cette volonté a conduit à l'abandon des cookies au profit du système FloC.

    Quelle que soit la bonne volonté dont Google pourrait avoir montré ces dernières années, par exemple en combattant les abus de publicité et le pistage systémique des utilisateurs, ses efforts ont été remis en cause avec la solution que l’entreprise a proposée. L'apprentissage fédéré des cohortes ou FLoC est présenté comme une meilleure stratégie qui protège la vie privée des gens tout en offrant aux annonceurs quelque chose dont ils peuvent profiter. Les défenseurs de la vie privée, cependant, sonnent l'alarme sur ce qu'ils considèrent comme une technologie encore pire et les éditeurs de navigateurs basés sur Chromium comme Brave et Vivaldi s'engagent à lutter contre FLoC sous toutes ses formes.

    En quelques mots, FLoC échange le suivi des utilisateurs individuels et le fingerprinting contre une identification de groupe (cohorte) basée sur des historiques de navigation similaires des membres de ce groupe. FLoC place essentiellement les personnes dans des groupes basés sur des comportements de navigation similaires, ce qui signifie que seuls des « identifiants de cohorte » et non des identifiants d'utilisateurs individuels sont utilisés pour les cibler. L'historique Web et les entrées pour l'algorithme sont conservés sur le navigateur, le navigateur exposant uniquement une « cohorte » contenant des milliers de personnes.

    Cependant, de nombreux défenseurs de la protection de la vie privée n'en sont pas convaincus et considèrent FLoC comme une solution encore pire que le problème qu'il tente de résoudre. En plus de violer potentiellement des lois comme le RGPD, les critiques soulignent également que FLoC collecte davantage de données privées sous la forme d'historique de navigation, ce que même les cookies de suivi ne font pas. Bien que des identités individuelles uniques puissent être cachées derrière des cohortes, les données détenues par l'historique de navigation peuvent toujours être considérées comme quelque chose de privé, en particulier lorsqu'il sera facile de développer des profils pour les membres de ce groupe.


    Face au tollé, Google a fait une autre proposition pour pister les utilisateurs et permettre aux annonceurs de faire des publicités ciblées : Topics API.

    Le nouveau système éliminerait toujours les cookies, mais il informerait les annonceurs des domaines d'intérêt d'un utilisateur sur la base des trois dernières semaines de l'historique de navigation Web de l'utilisateur. Les Topics seront conservés pendant trois semaines avant d'être supprimés.

    Lorsque vous accédez à un site prenant en charge l'API Topics à des fins publicitaires, le navigateur partage trois sujets qui vous intéressent (un pour chacune des trois dernières semaines) sélectionnés au hasard parmi vos cinq principaux sujets de chaque semaine. Le site peut ensuite partager cela avec ses partenaires publicitaires pour décider des publicités à vous montrer. Idéalement, cela constituerait une méthode plus privée pour décider quelle publicité vous montrer et Google note que cela offre également aux utilisateurs un contrôle et une transparence bien plus importants que ce qui est actuellement la norme. Les utilisateurs pourront consulter et supprimer des sujets de leurs listes, et désactiver également l'intégralité de l'API Topics.

    Les développeurs peuvent désormais faire des tests de Topics

    Dans un billet de blog, Google a annoncé la nouvelle aux développeurs :

    « À partir d'aujourd'hui, les développeurs peuvent commencer à tester à l'échelle mondiale les API Topics, FLEDGE et Attribution Reporting dans la version Canary de Chrome. Nous passerons à un nombre limité d'utilisateurs de la version bêta de Chrome dès que possible. Une fois que tout fonctionnera correctement dans la version bêta, nous rendrons les tests d'API disponibles dans la version stable de Chrome pour étendre les tests à davantage d'utilisateurs de Chrome.

    « Nous reconnaissons que les développeurs auront besoin de temps pour utiliser les API, valider les flux de données et mesurer les performances. Nous attendons avec impatience que les entreprises nous fassent part de leurs commentaires au fur et à mesure qu'elles traversent les différentes phases de test, ce qui nous permettra d'améliorer continuellement les API. Une fois que nous serons convaincus que les API fonctionnent comme prévu, nous les rendrons largement disponibles dans Chrome, permettant à davantage de développeurs d'intégrer, d'évaluer et de fournir des commentaires à mesure que nous continuons à les optimiser pour leurs cas d'utilisation.

    « Les développeurs peuvent s'attendre à une assistance de Chrome sous la forme de conseils aux développeurs, de mises à jour régulières et d'une gamme de canaux de commentaires et d'engagement. Nous encourageons vivement les développeurs à partager leurs commentaires publiquement et avec Chrome, et nous suivrons de près les progrès en cours de route. Nous saluons également le rôle que les associations de l'industrie peuvent jouer dans ce processus, de la facilitation des tests collaboratifs de l'industrie à l'agrégation des thèmes de rétroaction

    « Chrome commencera également à tester les paramètres et les contrôles mis à jour de Privacy Sandbox qui permettent aux utilisateurs de voir et de gérer les intérêts qui leur sont associés, ou de désactiver complètement les essais ».

    Nom : Toggle.gif
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    Les Topics permettront à Chrome de suivre localement votre historique de navigation et de créer une liste d'intérêts, que Chrome partagera ensuite avec les annonceurs chaque fois qu'ils demanderont un ciblage publicitaire. L'API FLEDGE est responsable à la fois de l'exécution d'une action publicitaire directement sur votre appareil et de la sélection d'un annonceur, puis du ciblage des utilisateurs en fonction de leur comportement, comme laisser un article dans un panier. L'API Attribution*Reporting est responsable de la mesure des clics sur les annonces, des impressions et du suivi des conversions d'achat.

    Outre la mise en place de la première version du système pour les annonceurs, la publication de Google nous donne également un aperçu de ce à quoi ressembleront les contrôles utilisateur. Il y a maintenant une page chrome://settings/privacySandbox, où vous pouvez activer ou désactiver l'essai. La page « personnalisation des publicités basée sur le navigateur » vous permet de voir les Topics qui, selon Chrome, vous intéressent, et vous pouvez supprimer ceux que vous n'aimez pas.

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    Encore une fois, cela ne concerne que le navigateur expérimental Chrome Canary, que personne n'utilise comme navigateur quotidien, il faudra donc un certain temps avant que la plupart des gens ne voient ces commandes.

    Vinay Goel, Product Director, Privacy Sandbox, Chrome, a déclaré :

    « Les propositions de Privacy Sandbox ont déjà largement bénéficié des commentaires réfléchis des premiers testeurs, et nous sommes impatients d'ouvrir les tests pour davantage de nos propositions. Nous continuerons à recueillir les commentaires de l'écosystème et à dialoguer avec les régulateurs du monde entier, notamment par le biais de notre travail avec l'Autorité britannique de la concurrence et des marchés, conformément à nos engagements pour le Privacy Sandbox sur le Web ».

    Au sujet de Topics, il avait assuré que :

    « Avec Topics, votre navigateur détermine une poignée de sujets, comme "Fitness" ou "Voyage et transport", qui représentent vos principaux intérêts pour une semaine donnée en fonction de votre historique de navigation. Les Topics ne sont conservés que trois semaines et les anciens Topics sont supprimés. Les Topics sont entièrement sélectionnés sur votre appareil sans impliquer de serveurs externes, y compris les serveurs de Google. Lorsque vous visitez un site participant, Topics ne sélectionne que trois sujets, un sujet de chacune des trois dernières semaines, à partager avec le site et ses partenaires publicitaires. Les Topics permettent aux navigateurs de vous offrir une transparence et un contrôle significatifs sur ces données, et dans Chrome, nous créons des contrôles utilisateur qui vous permettent de voir les Topics, de supprimer ceux que vous n'aimez pas ou de désactiver complètement la fonctionnalité.

    « Plus important encore, les sujets sont soigneusement sélectionnés pour exclure les catégories sensibles, telles que le sexe ou la race. Étant donné que Topics est alimenté par le navigateur, il vous offre un moyen plus reconnaissable de voir et de contrôler la façon dont vos données sont partagées, par rapport aux mécanismes de suivi tels que les cookies tiers. Et, en fournissant aux sites Web vos sujets d'intérêt, les entreprises en ligne ont une option qui n'implique pas de techniques de suivi secrètes, comme le fingerprinting du navigateur, afin de continuer à diffuser des publicités pertinentes ».

    Avec 82*% de ses recettes qui sont basées sur les revenus publicitaires, ce dernier développement de Chrome montre que Google ne souhaite pas menacer son principal générateur d'argent. Google continue d'affirmer qu'il est obligatoire de créer un système de suivi des utilisateurs alternatif à des fins de publicité et la société affirme qu'elle ne bloquera pas les cookies tiers tant qu'elle n'aura pas accompli cela, quelle que soit la solution finale.

    Source : Google

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  18. #58
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Que pensez-vous de l'API Topics dans sa conception ? Répond-elle efficacement, selon vous, aux préoccupations soulevées par FloC ?
    Le business model de Google c'est la collecte de données utilisateurs / traçage à des fins publicitaires. Du coup, toute technologie de traçage (FLoC ou autre) provenant d'eux est mauvaise pour l'utilisateur au final, car ils ne se tireront jamais une balle dans le pied.
    Copier c'est copier; voler c'est vendre un CD une vingtaine d'euros!


    Code C : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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    #include <stdio.h>
     
    int main(int argc, char **argv) {
     
        printf("So long, and thanks for the fish, Dennis...\n");
        return 0;
    }

  19. #59
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    Encore une saleté qui va servir à mieux traquer les gens en combinant ce truc avec le fingerprinting.

    Encore une raison d'utiliser un autre navigateur.

  20. #60
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    Par défaut quid de la publicité contextuelle ?
    Quel est avantage d'aller chercher une information dans l'historique du navigateur, alors qu'il suffit d'étudier le sujet du site que je consulte pour connaître un des mes centres d'intérêt ?
    À priori si je suis sur marmiton, c'est que je suis intéressé par la cuisine...

    Pour avoir gérer des sites financés par de la pub pendant plusieurs années, je peux témoigner que l'apparition de la publicité ciblée avait fait chuté nos revenus.
    Et en utilisant GG AdSense, nous ne pouvions pas vraiment nous y opposer.

    Cela peut peut-être être intéressant pour des plateformes sans sujet précis (type FB), mais pour les sites ayant un contenu éditorial, c'est se mettre une balle dans le pied...

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