Il y a peut-être un terme plus approprié que "capitalisme".
Mais en gros on maltraite l'environnement et les animaux pour produire toujours plus et pour moins cher.
D'un côté il y a des vaches qui sont tranquille dans les champs à manger de l'herbe, elles ont de l'espace, elles sont bien, de l'autre côté il y a des vaches à hublot enfermées qui mangent du maïs alors qu'elles ne peuvent pas le digérer (aux USA la production de maïs est subventionné donc ils font n'importe quoi avec).
On donne de la farine animale aux animaux parce que ça ne coûte pas cher.
Une nouvelle vidéo choc de L214 dans un élevage de Doux
Aux Pays-Bas, le poulet élevé sur étagères à la conquête du mondeLes militants de l'organisation contre l'élevage intensif se sont introduits dans une exploitation où vivent 35.000 poussins.
Space 2014. Aux États-Unis, visitez la ferme aux 40 000 vachesLe pays a mis au point un modèle où l’élevage intensif se pare de préoccupations environnementales. Dans la recherche de l’efficacité, le bien-être des animaux d’élevage y est souvent réduit à la seule question sanitaire.
Soit on prend le temps, on élève moins de bêtes, on vend beaucoup plus cher (mais de bien meilleur qualité). Heureusement en France il y a des AOP avec des règles stricts et on ne fait pas n'importe quoi pour produire certains produits.La planète laitière est en ébullition. En France, on se déchire à propos d'un projet de ferme de 1 000 vaches à Drucat, dans la Somme. Mais aux États-Unis, la course au gigantisme est déjà lancée, avec une exploitation laitière de 40 000 vaches... Fair Oaks Farms se visite comme un parc d'attraction.
Les cahiers des charges des AOP garants de produits de qualité
Quel est le terme pour dire qu'aujourd'hui on achète de la bouffe industrielle de merde pour pas cher, qu'on gaspille beaucoup, etc ? Moi j'appelle ça le capitalisme, mais vous avez peut-être un meilleur terme. (peut-être "industrialisation" ou quelque chose dans le genre)Les critères de production en AOP favorisent la durabilité des systèmes fourragers et l’expression du lien au terroir, en valorisant l’exploitation extensive de l’herbe. Les aliments proviennent essentiellement de la zone de production, ce qui assure à la fois une garantie de l’origine, l’expression d’un lien au terroir et facilite la traçabilité, tout en limitant les transports.
Les productions AOP répondent de pratiques environnementales spécifiques, dont elles sont parfois les précurseurs. En effet, les prairies sont gérées de manière à favoriser la biodiversité et la microflore exploitée en lait cru, notamment via des plans de fertilisation raisonnés qui préservent la flore microbiologique naturelle. En valorisant les systèmes fourragers, les cahiers des charges participent ainsi au service de régulation des prairies (stockage de carbone, limitation de l’érosion, filtration des eaux). Les services éco-systémiques rendus par les AOP en France sont estimés à 2.583 milliards d‘euros grâce aux surfaces toujours en herbe.
Les aliments autorisés font souvent l’objet d’une liste détaillée dans chaque cahier des charges. Un cadre est posé autour de certaines pratiques, qui pourraient influencer le goût, l’odeur ou la richesse en microflore du lait.
Finalement, la valorisation de l’herbe joue en faveur des produits via la différenciation sensorielle des fromages. L’herbe pâturée favorise également la richesse des fromages en vitamine A, E, caroténoïdes et acides gras mono et polyinsaturés.
Le capitalisme a produit l'obsolescence programmé, dans les années 30/40 l'industrie s'est rendu compte qu'en limitant l’espérance de vie des produits, les gens en achèteraient plus.
Le travail des ingénieurs est depuis de concevoir des produits qui tomberont en panne assez rapidement, dans les cahiers des charges on ne cherche pas à faire des produits qui dureront des décennies.
À la base les collants en nylon était hyper solide, aujourd'hui ce sont des consommables, les lampes à incandescence avaient une durée de vie beaucoup plus grande, etc. (le pire au niveau de l'obsolescence programmé ça restera les imprimantes)
Le côté positif de l’obsolescence programmé c'est que ça donne du boulot à ceux qui travaillent à l'usine, le problème c'est que les usines ont été délocalisées pour pouvoir exploiter un peu plus les travailleurs et l'environnement.
Ce serait cool de pouvoir payer plus cher pour avoir des produits de meilleur qualité, ça existe un peu avec les AOP, mais le top ce serait de trouver des unions d'agriculteurs français qui vendent directement leur produits sans passer par les grandes surfaces. (ça ferait chier d'acheter des trucs qui viennent de Bulgarie, Pologne, Espagne, etc, bientôt ce sera pire ça viendra du continent américain )
Le libre échange tire tout le monde vers le bas, quelque part quelqu'un produit de la merde pour pas cher, et tout le monde se retrouve en concurrence avec lui. Les agriculteurs doivent toujours produire plus pour gagner la même chose, les prix auquel ils vendent leur récolte n'augmentent jamais.
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