IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

  1. #1
    Expert éminent sénior

    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Mars 2017
    Messages
    1 177
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Madagascar

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique
    Secteur : High Tech - Multimédia et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2017
    Messages : 1 177
    Points : 78 775
    Points
    78 775
    Par défaut Les États-Unis renforcent la position de ses entreprises d'Internet vis-à-vis des régulateurs étrangers
    Les États-Unis renforcent la position de ses entreprises d'Internet vis-à-vis des régulateurs étrangers
    En usant des accords commerciaux passés avec ses partenaires étrangers

    Les États-Unis voudraient que leurs règles plus permissives servent de base à une réglementation mondiale. Mais le débat est de plus en plus tranché sur la question de savoir si l’approche américaine de la réglementation d’Internet n’a pas failli dans sa mission au vu des nombreux cas de violations répétées de la vie privée des consommateurs ou encore de la prolifération des fausses nouvelles et des contenus à caractère terroriste, discriminatoire et autre sur la toile.

    L’Europe a adopté des politiques plus strictes pour mieux encadrer les entreprises d’Internet, comme Facebook ou Google, et elle a adopté des lois sur la protection de la vie privée, les propos haineux et la désinformation dans ce sens. La Chine s’est en grande partie isolée du reste de l’Internet, ce qui a permis à Pékin de garder le contrôle sur le contenu numérique accessible, grâce à la censure, et de soutenir ses entreprises technologiques locales et. Dans le reste du monde, notamment en Russie et en Indonésie, les gouvernements œuvrent pour la mise en place de lois qui permettraient de mieux protéger la vie privée de leurs citoyens et développer des industries Internet nationales qui pourront casser, ne serait-ce qu’au niveau local, le monopole des géants technologiques américains.

    Nom : 5348.jpg
Affichages : 1083
Taille : 9,3 Ko

    En réponse à cette évolution globale des mentalités, l’administration Trump s’efforcerait d’introduire des protections juridiques dans les accords commerciaux passés avec ses partenaires étrangers afin de préserver les intérêts de ses entreprises d’Internet locales (Facebook, Twitter, Google et autres) et de mieux les protéger contre d’éventuelles poursuites judiciaires à l’étranger. C’est en substance ce que vient de révéler le New York Times. Les dispositions controversées qui découlent d’une loi des années 1990 auraient déjà été intégrées à deux accords commerciaux importants : le premier concerne un traité entre le Mexique, le Canada et les États-Unis (qui pourrait remplacer l’Accord de libre-échange nord-américain), le second un autre traité entre les USA et le Japon. Les négociateurs américains auraient, par ailleurs, proposé d’inclure « ces dispositions protectionnistes » dans d’autres accords potentiels, notamment avec l’Union européenne, la Grande-Bretagne et les membres de l’Organisation mondiale du commerce.

    Les règles américaines inscrites dans l’article 230 de la Communications Decency Act protègent les entreprises d’Internet locales notamment contre les contestations judiciaires découlant de la façon dont elles modèrent le contenu disponible sur leurs plateformes en ligne. Elles permettent jusqu’à présent aux entreprises de la Silicon Valley d’éviter d’être tenues responsables des préjudices associés à leur gestion des contenus en ligne même s’ils touchaient des milliards d’utilisateurs. Le libellé des accords commerciaux évoqués plus haut fait écho à ces dispositions. Toutefois, il comporte quelques différences qui pourraient contribuer au verrouillage de la réglementation à l’échelle mondiale, mais en faveur des géants technologiques américains.

    La réaction des législateurs aux États-Unis

    Aux États-Unis, l’hostilité à l’égard de l’article 230 est bipartisane. Le camp des conservateurs a fait part de leurs préoccupations à la lumière des affirmations, en grande partie sans fondement, selon lesquelles les grands réseaux sociaux comme Facebook sont biaisés dès qu’il est question de leurs positions. De hauts représentants du Congrès ont en outre déjà averti Robert Lighthizer, le principal conseiller de Trump dans les questions liées au commerce, que ce serait une erreur d’introduire de pareilles protections « dans tout accord commercial à venir ».

    De son côté, le sénateur républicain du Missouri Josh Hawley estime que le bouclier de responsabilité érigé au profit des sociétés d’Internet US ne devrait couvrir les grandes plateformes que si elles sont « certifiées politiquement neutres ». Pour le sénateur démocrate Ron Wyden de l’Oregon qui a coécrit l’article 230 pendant son mandat à la Chambre, des accords commerciaux numériques solides devraient soutenir la liberté d’expression et « inclure le principe selon lequel les entreprises en ligne sont capables de modérer le contenu généré par les utilisateurs sans être traitées comme l’orateur ».

    Le point de vue de la Silicon Valley

    Comme on pouvait s’y attendre, les entreprises d’Internet américaines soutiennent énergiquement cette initiative de l’administration Trump. À ce propos, Michael Beckerman, président de l’Internet Association qui représente des entreprises comme Google, Amazon, Facebook, eBay et Twitter, a déclaré : « Ne pas inclure ces protections - qui font partie de la politique américaine en matière de protection des droits de l’homme - dans les accords commerciaux aurait un impact négatif sur les innombrables petites entreprises et entrepreneurs qui utilisent les plateformes en ligne pour exporter et faire de la publicité pour leurs entreprises ».


    Source : New York Times

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Trump demande aux entreprises de médias sociaux de développer des algorithmes pour détecter les tireurs de masse avant qu'ils ne frappent comme dans Minority Report
    Trump ordonne aux entreprises américaines de cesser d'assembler leurs produits en Chine et de commencer à chercher immédiatement des alternatives
    Trump accuse Google de vouloir œuvrer à lui faire perdre les élections présidentielles de 2020 et lui lance un avertissement
    Trump affirme que les USA pourraient taxer le vin français en représailles de la taxe numérique, dont l'équité est remise en doute par l'USTR
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
    Inactif  

    Homme Profil pro
    Écrivain public, Économiste et Programmeur Free Pascal
    Inscrit en
    Août 2005
    Messages
    350
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 48
    Localisation : France, Ille et Vilaine (Bretagne)

    Informations professionnelles :
    Activité : Écrivain public, Économiste et Programmeur Free Pascal
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Août 2005
    Messages : 350
    Points : 948
    Points
    948
    Billets dans le blog
    40
    Par défaut
    La Chine s'intéresse aux malfrats et leur demande pour certains confessions. L'occident les favorise.

    Une République c'est un développement. C'est le cas de la Chine.

    Les chinois se réunissent entre tous les partis tous les ans pour décider de projets de développements.

Discussions similaires

  1. Réponses: 1
    Dernier message: 30/12/2014, 11h02
  2. Réponses: 8
    Dernier message: 13/08/2013, 09h11
  3. Réponses: 17
    Dernier message: 09/02/2010, 16h22

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo