IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

Écologie Discussion :

Les centrales nucléaire c'est fini

  1. #41
    Expert confirmé
    Inscrit en
    Avril 2008
    Messages
    2 564
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Âge : 64

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2008
    Messages : 2 564
    Points : 4 441
    Points
    4 441
    Par défaut
    Mingolito
    Le président de l’ASN, Bernard Doroszczuk, entendu par les parlementaires sur ce dossier au mois de juillet, avait déploré l’attitude du groupe public, estimant qu’il avait cherché à « se justifier techniquement (…) plutôt que de réaliser la réparation de ces équipements ».
    Cet organisme est normalement compétent uniquement pour les centrales en service ...
    Car pour les centrales en cours de construction il faut qu'il délègue des "expert-représentants" permanents chargé de superviser les chantiers pour ne pas affecter le rythme de construction de ceux -ci.
    En gros je vous tombe sur le paletot à n'importe quel moment pour vous dire "arrêtez il y a malfaçon,démolissez moi tout ça et refaites tout ca,je reviendrais pour voir ce que vous avez fait"
    Si cela peut se faire sur de petits chantiers,cela est impossible pour des chantiers dont chaque phase se chifrre en centaines de millions d'euros,sans parler de la sensibilité de ce type de chantier..
    Si on veut ruiner une entreprise on ne s'y prendrait pas autrement...
    L'exemple donnée par l' experte en communication" à lunettes dorées et fardée de 2 EPR chinois construits par la même entreprise qui opère à Flamanville ,n'explique pas comment les chinois ont mis un temps record de construction selon elle de 2 ans..
    Ni pourquoi le chantier EPR en Finlande de la même entreprise traîne les pattes depuis 6 ou 8 ans et accuse des surcoûts comme celui de Flamanville...
    Bref il manque une foule d'autres informations pour expliquer l'exploit préjudiciable au trésor public ,car EDF est une entreprise publique...
    Ce chantier est devenu apparemment otage de 2 organismes publics...
    Flamanville tu l'auras ,Flamanville tu l'auras pas ...

  2. #42
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 503
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 503
    Points : 5 705
    Points
    5 705
    Par défaut
    En finir avec les mensonges du nucléaire
    Une nouvelle fois, EDF a annoncé des retards et des surcoûts sur le chantier de Flamanville.
    Depuis des années, l’omerta, le déni, les mensonges constituent les ingrédients de ce dossier pour cacher une réalité inavouable : l’EPR est un fiasco, la filière nucléaire est en faillite. Il est plus que temps d’en finir.




    << Pendant combien de temps encore EDF, le gouvernement et les nucléocrates vont-ils nous balader sur l’EPR ? Depuis des années, l’omerta, le déni, les mensonges constituent les ingrédients de ce dossier pour cacher une réalité qu’ils ne veulent pas voir, qu’ils ne veulent pas avouer : l’EPR est un fiasco, la filière nucléaire est en faillite.

    Les dernières annonces n’échappent pas à cette règle. Mercredi matin, EDF a annoncé par communiqué que l’addition du chantier de Flamanville allait encore augmenter de 1,5 milliard d’euros pour atteindre les 12,4 milliards et que le réacteur au mieux entrerait en service à la fin de 2022.

    Résumons : à ce stade, l’EPR de Flamanville affiche dix ans de retard par rapport aux prévisions initiales (il était censé entrer en service en 2012). Son coût a plus que quadruplé par rapport aux 3,5 milliards d’euros annoncés à l’origine. Avant même sa mise en service, l’EPR, au-delà de son échec industriel, s’annonce comme un gouffre économique. Les immobilisations en capital sont telles qu’il n’est pas sûr que Flamanville soit un jour rentable, sauf à augmenter significativement les tarifs de l’électricité.

    Comme à l’habitude, la direction d’EDF avance comme excuses les impondérables liés à l’aventure technologique du nucléaire, les lourdeurs de la réglementation, l’intransigeance de l’Autorité de la sûreté nucléaire (ASN). Elle insiste sur les scénarios techniques compliqués qu’il lui a fallu élaborer pour répondre aux injonctions de l’ASN de réparer les soudures défaillantes, et qui entraînent les nouveaux surcoûts.

    Cette présentation est largement arrangée. Cela fait des années que les responsables d’EDF savent qu’il y a des problèmes de soudure. Le problème était reconnu publiquement dès septembre 2015 par le directeur d’Areva NP (la branche réacteurs du groupe). De la même manière qu’ils connaissaient les problèmes de fissures dans la cuve du réacteur, liés aux défaillances techniques, de qualité et management de l’usine du Creusot, autre filiale d’Areva.

    À chaque fois, l’attitude a été la même : tenter de mettre les problèmes sous le tapis, essayer de passer en force, mettre en avant le surcoût financier pour obtenir un sursis, voire un report des travaux aux calendes grecques.

    Seul la résistance de l’ASN, qui rappelle qu’on ne saurait transiger avec la sécurité nucléaire, a permis de déjouer ces manigances. Car en la matière, les gouvernements successifs se sont tous alignés sur la ligne d’EDF. Et s’il n’avait tenu qu’à eux, il y a longtemps que soudures, fissures, ferraillages et autres incidents et accidents sur le chantier de Flamanville auraient été passés par pertes et profits pour défendre « l’excellence de la filière française ».

    Le déni est le même à l’égard de l’envolée des coûts. EDF fait mine aujourd’hui d’avoir eu besoin de longs mois pour évaluer ce qu’il lui en coûte pour réparer les soudures du réacteur de Flamanville. Les chiffres étaient pourtant connus de beaucoup. Dès la mise en demeure de l’ASN, nous écrivions que l’EPR ne serait sans doute pas mis en service avant fin 2022 et que le prix du chantier allait atteindre au moins les 12 milliards d’euros (lire ici).

    Cette façon de distiller au compte-gouttes les mauvaises nouvelles, de pratiquer les omissions et les demi-vérités, d’entretenir l’opacité est devenue le mode opératoire de la filière nucléaire. Avant Flamanville, EDF a annoncé il y a deux semaines que le chantier d’Hinkley Point en Grande-Bretagne allait coûter plus cher que prévu, « entre 21,5 et 22 milliards de livres sterling » (24 et 24,5 milliards d’euros), en raison de l’allongement des délais sur le chantier. Une mauvaise surprise, totalement imprévisible, à en croire là encore EDF.

    Pourtant, tous les avertissements avaient été donnés avant même la signature de ce contrat, qui avait poussé, événement exceptionnel, le directeur financier d’EDF à démissionner jugeant l’aventure suicidaire pour EDF. Les salariés en complète rébellion face à leur direction qui voulait coûte que coûte imposer le chantier d’Hinkley Point – là encore du jamais vu dans l’entreprise publique – avaient multiplié les mises en garde. Ils pointaient notamment « les délais irréalistes » arrêtés dans le projet (lire ici). Là encore, la direction a décidé de les ignorer, de passer en force contre l’avis de toutes les instances de l’entreprise et une partie du conseil d’administration.

    Aujourd’hui, le ministre des finances, Bruno Le Maire, feint de tout découvrir. Comme il avait semblé tomber des nues, lorsque l’État en 2017 avait finalement dû payer l’ardoise de la faillite d’Areva, cachée pendant plus de cinq ans. L’État avait dû alors débourser 4,5 milliards pour recapitaliser l’entreprise et piocher à peu près autant dans les poches d’EDF afin de ne pas avouer le coût faramineux de cette faillite. Au-delà des 10 milliards d’euros.

    « Toutes ces dérives sont inacceptables », a déclaré Bruno Le Maire le 29 septembre, après l’annonce des surcoûts d’Hinkley Point. « On ne peut se satisfaire de cette situation et on attend des explications », a réagi à son tour la ministre de la transition écologique, Élisabeth Borne, après l’annonce des nouveaux surcoûts sur le chantier de Flamanville, le 8 octobre.

    Début juillet, Bruno Le Maire a demandé un audit indépendant afin de faire « toute la transparence » sur l’EPR et « sur les dérives » de la filière nucléaire. Cet audit est conduit par Jean-Martin Folz, ancien PDG de PSA Peugeot Citroën, et surtout figure éminente du Corps des mines, qui a depuis des décennies la haute main sur le nucléaire en France. Le rapport devrait être achevé d’ici à la fin octobre. Bruno Le Maire a déjà assuré qu’il en « tirerait toutes les conclusions, à tous les étages ».

    Tout cela risque d’être à nouveau une mise en scène pour habiller l’inavouable. Avant même que ce rapport soit achevé, un certain nombre de personnes proches du dossier semblent en connaître les conclusions dans les grandes lignes. Selon leurs informations, le gouvernement est prêt à tirer un trait plus ou moins discrètement sur l’EPR.

    Mais cela ne signifie pas que les projets de construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France seraient abandonnés. Même si le nucléaire n'est pas la réponse au changement climatique, qu’il n’est plus économiquement justifiable face à des énergies renouvelables dont les coûts de production ne cessent de se réduire, le gouvernement en tient toujours pour l’atome, objet de fantasmes et de puissance. Et les nucléocrates ont déjà la technologie de rechange : le réacteur Hualong.

    Développé par le groupe chinois CGN à partir du réacteur Westinghouse francisé par la suite par Framatome , il est déjà exploité en Chine et a été retenu pour le site de Bradwell sous le nom de HPR 1000. Alors qu’il était ministre de l’économie, Emmanuel Macron avait déjà pris les devants. En même temps qu’il signait le contrat d’Hinkley Point en 2016, qu’il voulait à tout prix, il avait signé discrètement – c’est une habitude – un autre accord avec le groupe chinois CGN afin que la filière nucléaire française puisse utiliser les technologies chinoises.

    Quant aux responsabilités personnelles, le gouvernement pourra peut-être trouver quelques lampistes. Mais cela risque de ne pas aller au-delà. Depuis des années, l’État et la haute fonction publique couvrent toutes les dérives des responsables du nucléaire. Tous se tiennent et se protègent.

    En dépit du scandale d’Uramin, et de celui du Creusot, qui figurent parmi les principales causes de la faillite d’Areva, son ancienne présidente, Anne Lauvergeon, n’a jamais eu le moindre ennui. Les enquêtes judiciaires s’enlisent gentiment, avant de tomber un jour ou l’autre dans les oubliettes de l’histoire. Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, choisi par Emmanuel Macron, est le parfait exécutant des volontés élyséennes, se révélant tout aussi terne à la tête de l’entreprise publique qu’il l’a été pendant douze ans à la présidence de Vivendi, poussant le groupe de communication dans les bras de Vincent Bolloré en raison de sa gestion calamiteuse.

    Et s’il faut chercher des responsables, ira-t-on comme le promet Bruno Le Maire « à tous les étages » ? Parce qu’en ce domaine, Emmanuel Macron, en tant que secrétaire adjoint de l’Élysée puis ministre de l’économie, a pesé lourdement et plus d’une fois dans le dossier nucléaire, que ce soit au moment de la faillite d’Areva et de sa reprise par EDF, le choix du PDG d’EDF, le contrat d’Hinkley Point.

    De même, le premier ministre Édouard Philippe peut-il dire qu’il ignorait tout ce qui se passait chez Areva, alors qu’il était directeur des affaires publiques du groupe entre 2007 et 2010, les pires années du groupe ? Même s’il assure s’être tenu prudemment à l’écart, il est difficile de croire qu’avec un salaire de 200 000 euros par an, selon nos informations (il n’a jamais voulu l’inscrire dans sa déclaration d’intérêts), il était seulement payé pour s’occuper de l’éclairage de la tour Eiffel aux couleurs d’Areva.

    Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent, disent les cyniques. Et celle donnée par Bruno Le Maire, affirmant que « ce ne sont pas les Français qui vont payer les retards », semble relever de cette catégorie. Car les Français paient et sans doute vont payer lourdement la facture toujours plus élevée, toujours plus cachée du nucléaire.

    Les 4,5 milliards de recapitalisation d’Areva ne sont pas tombés du ciel. Ils ont été puisés dans les caisses de l’État. Au même moment, le gouvernement décidait de rogner de 5 euros les APL, au nom de l’équilibre budgétaire. De même, la dernière hausse de l’électricité (+ 5 %) ordonnée par la Commission de régulation de l’énergie, contre l’avis de l’Autorité de la concurrence, n’est que l’avant-goût de ce qui se prépare : des hausses des prix incessantes et le vol d’un service public.

    Tout à sa défense du nucléaire, le gouvernement est en train d’endetter et de ruiner EDF. L'entreprise publique est incapable de poursuivre cette fuite en avant dans le nucléaire, tout en faisant face à ses charges financières, à ses charges d’entretien de plus en plus élevées et nécessaires d’un parc nucléaire vieillissant, à ses engagements à venir, notamment la gestion des déchets, à préparer un avenir dans la transition énergétique. Alors que là est l’urgence.

    Aveuglé par son idéologie de mettre en pièces tout le programme du Comité national de la résistance, le gouvernement a là un argument tout trouvé pour démanteler le service public, comme prévu dans le cadre du plan Hercule, d’en laisser les plus beaux morceaux au privé et toutes les charges au public. Le nucléaire restant totalement à la charge de l’État, il n’en sera que plus aisé de poursuivre cette fuite en avant en toute opacité.

    Tout cela ne peut qu’aboutir à la chronique d’une catastrophe annoncée, par incompétence, négligence, connivence. Il est plus que temps de penser à une vraie transition écologique, s’appuyant sur un vrai service public. La suite sur Mediapart>>
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  3. #43
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Développeur Java
    Inscrit en
    Septembre 2011
    Messages
    749
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Java
    Secteur : High Tech - Opérateur de télécommunications

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2011
    Messages : 749
    Points : 2 878
    Points
    2 878
    Par défaut
    Nucléaire ou pas nucléaire, il aurait déjà fallu que l'état réapprenne à lancer des travaux d'infrastructure de grande ampleur avant de lancer ce chantier. Ah, et nommer des gens compétents à la tête de ce chantier, aussi.

  4. #44
    Expert éminent sénior
    Avatar de Marco46
    Homme Profil pro
    Développeur informatique
    Inscrit en
    Août 2005
    Messages
    4 413
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 42
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur informatique

    Informations forums :
    Inscription : Août 2005
    Messages : 4 413
    Points : 19 609
    Points
    19 609
    Par défaut
    Les vrais problèmes :

    Un problème avec Git ? Essayez la FAQ, sinon posez votre question sur le forum.



    "Toute personne croyant qu'une croissance exponentielle peut durer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste."
    Kenneth E. Boulding

    "Les richesses naturelles sont inépuisables, car, sans cela, nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées ni épuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences économiques."
    Jean-Baptiste Say, Traité d'économie politique, 1803.

    "/home/earth is 102% full ... please delete anyone you can."
    Inconnu

  5. #45
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    9 604
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 36
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 9 604
    Points : 18 520
    Points
    18 520
    Par défaut
    1,5 milliards de plus au final ça reste ultra rentable...
    Pendant 60 ans la centrale va produire énormément d'énergie, quand le solaire et l'éolien ne pourront rien faire (la nuit quand il n'y a pas de vent). Avec le nucléaire on contrôle la production ce qui est impossible avec les renouvelables.
    Si on investissait 1,5 milliards dans des éoliennes on produirait que dalle niveau énergie et il faudra les démonter dans 20 ans.
    Une centrale nucléaire c'est un investissement sur le long terme (la durée de vie d'une centrale c'est au minimum 60 ans).
    Nucléaire : «Prolonger la durée de vie de certaines centrales peut avoir un intérêt»
    « Le nucléaire peut tout à fait avoir sa place dans le mix énergétique. A ce titre, la prolongation de la durée de vie de certaines centrales nucléaires peut avoir un intérêt. » Pour la directrice générale d'Engie Isabelle Kocher, l'atome représente pour la France une source d'énergie « compétitive et largement amortie ». « Si l'autorité de sûreté estime que la sûreté et la sécurité sont assurées, je ne vois pourquoi on ne profiterait pas de cette ressource », estime la patronne du groupe français de l'énergie.
    On va remplacer les véhicules à essence par des véhicules électrique.
    On va remplacer les chaudières au fioul, peut-être par des radiateurs électrique.
    En tout cas ce qui est certains c'est que si on continue comme ça, la consommation électrique risque d'exploser.

    Si j'ai bien compris la France devrait investir 121 milliards dans les énergies renouvelable de 2018 à 2046.
    LE SOUTIEN AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES
    Ainsi, les engagements pris jusque fin 2017 représenteront 121 Md€ – en euros courants – entre 2018 et l’échéance des contrats (la plus tardive intervenant en 2046) La charge annuelle des engagements passés ne diminuera donc
    significativement que postérieurement à 2030, lorsque le poids des engagements antérieurs à 2011 s’estompera (cf. graphique n° 3).
    La Cour des comptes alerte sur le coût des EnR
    Parmi ces découvertes, le coût faramineux du soutien à l’électricité photovoltaïque, pour un résultat minable. Ainsi les seuls contrats signés avant 2010 pèseront, au total lorsqu’ils seront arrivés à terme, pas moins de «38,4 milliards d’euros pour les finances publiques», pour… 0,7% de la production d’électricité, note la Cour. Ces contrats représenteront encore 2 milliards par an en 2030 et représentent une subvention de 480 € par MWh.

    L’éolien est un peu moins dispendieux. Mais les chiffres sont, là aussi, cruels. Des contrats de l’éolien vont coûter «40,7 milliards d’euros en 20 ans» pour… «2% de la production française», précise le rapport. Récemment, les appels d’offres pour l’éolien offshore flottant de 2015 pourraient se traduire par un coût de 1,7 milliard pour moins de 100 MW de puissance installée, et 390 GWh par an, soit… 0,07% de la production nationale, notent les magistrats.
    Il est clair que le solaire et l'éolien coûtent plus cher et produisent moins que le nucléaire.
    Peut-être qu'un jour vous comprendrez la situation, mais au pire ça ne change rien puisque vous n'avez aucun pouvoir...
    Pour se passer du nucléaire il faudrait grandement diminuer la consommation électrique et ça ne risque pas d'arriver...
    Le solaire est l'éolien ce n'est pas si bien que ça...
    Pourquoi les énergies renouvelables sont moins propres que vous ne le pensez (en tout cas pour l'instant)
    Beaucoup de métaux, explique ce spécialiste de la conversion des ressources renouvelables en électricité. "Pour une même puissance produite, il faut cinq fois plus de matériaux avec l'éolien, par rapport au nucléaire par exemple", avance Jacques Treiner, physicien et membre du Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain.

    Un socle d'éolienne en béton, un mât fait de tonnes d'acier, des fils en cuivre, des panneaux solaires fabriqués à partir de silicium... Ces composants, non renouvelables, ont consommé de l'énergie pour être extraits et transformés. "Pour le silicium qu'on trouve dans les panneaux solaires, il faut couper des bouts de roche, ça coûte beaucoup d'énergie", donne pour exemple Jacques Treiner. Les machines qui tournent pour l'extraction fonctionnent, elles, avec des combustibles fossiles.
    Le principal inconvénient du nucléaire ce sont les déchets nucléaire et si ce scientifique a raison, dans le futur ce ne sera plus un problème :
    Avec le laser, "On peut réduire la radioactivité d'un million d'années à 30 minutes" Gérard Mourou, prix Nobel de physique
    Celle qui me tient particulièrement à cœur est le traitement des déchets radioactifs avec nos techniques lasers. Je m'explique : prenez un noyau atomique : il est composé de protons et de neutrons, si on met un neutron en plus ou si on enlève un, ça change absolument tout. Ce n'est plus le même atome, ses propriétés vont alors totalement changer. La durée de vie de ces déchets est changée fondamentalement : on peut la réduire d'un million d'années à 30 minutes !

    On est déjà capable d'irradier avec un laser à grand flux beaucoup de matière d'un seul coup, la technique est donc parfaitement applicable et théoriquement rien ne s'oppose à une utilisation à échelle industrielle. C'est le projet que je suis en train de lancer en collaboration avec le CEA. Nous pensons que d'ici 10 ou 15 ans nous pourrons vous montrer quelque chose.

    C'est vraiment ce qui continue à me faire rêver : toutes les applications futures de notre invention. Lorsqu'on travaille, c'est la passion qui nous anime, pas les espoirs de Prix Nobel. C'est notre curiosité qu'il nous faut assouvir. Après mon prix, je vais continuer !
    Aujourd'hui un peu près 75% de l'énergie produite en France vient du nucléaire, on va avoir du mal à remplacer les centrales par des éoliennes et des panneaux solaires.
    Keith Flint 1969 - 2019

  6. #46
    Expert confirmé
    Inscrit en
    Avril 2008
    Messages
    2 564
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Âge : 64

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2008
    Messages : 2 564
    Points : 4 441
    Points
    4 441
    Par défaut
    Ryu2000
    1,5 milliards de plus au final ça reste ultra rentable...
    Pendant 60 ans la centrale va produire énormément d'énergie...
    Si on opte pour l’énergie à base uniquement de nucléaire le problème ne se réduit pas au coût d'UN (01 )CHANTIER ,puisque d'autres chantiers(N) à venir devront être pris en compte,de sites à trouver,sans parler du coût de démantèlement actuel (la technique du laser n'existant pas pour l'heure) ...

    Ryu2000
    Une centrale nucléaire c'est un investissement sur le long terme (la durée de vie d'une centrale c'est au minimum 60 ans).
    Tu vivras si Dieu le veut 85 ou 90 ans ....
    Meme pas ta durée de vie probable....
    Idéalement parlant ce serait 1 à 1 siècle demi, et tu observeras que c'est supérieur à la durée de vie d'un humain.
    A titre d'exemple ,on doit louer nombre de seigneurs et châtelains du moyen age ,le Roi Francois 1er et Louis le Grand d'avoir laissé à leurs descendants des bâtiments durables qui ont résisté aux avanies des siècles et pourraient servir d'abris atomiques anti radiations (épaisseur des murs dépassant le mètre) ...
    Donc ton long terme industriel ne vaut rien,c'est une fumisterie et elle est valable pour tout les produits de notre industrie...




    Ryu2000
    En tout cas ce qui est certains c'est que si on continue comme ça, la consommation électrique risque d'exploser.
    Voilà qui est bien raisonné ...
    Alors inutile de rajouter tes véhicules électriques ou le chauffage électrique (le "tout electrique" à la mode à EDF EN 1970 s'est révélé un gouffre énergétique et financier ,le réseau existant ne pouvant acheminer une telle énergie).
    Le bon sens suggère d'abandonner les véhicules actuels et privilégier les véhicules électriques collectifs...
    Quel bonheur si on avait développé les réseaux de trains... c'est tout benef pour le contribuable et le citoyen....

    Le véhicule individuel est un moyen dispendieux de transport qui n'est pas justifié économiquement, sa seule justification c'est satisfaire l'ego et l'ego a perdu plus d'un humain...
    Ryu2000
    Si j'ai bien compris la France devrait investir 121 milliards dans les énergies renouvelable de 2018 à 2046.
    Mais ce que tu devrais chercher à comprendre ,c'est demander à la cour des comptes si elle a examiné l’alternative nucléaire (coût de remplacement des centrales nucléaires déclasses, cout du déclassement, sans compter les centrales en plus à prévoir ) sur une durée de 2045 -2018 soit 27 ans...
    Remarque que ces vénérables magistrats sont coïts sur ce point précis ,et je les soupçonne du péché venin de mensonge par omission comme dirait un jésuite...
    Ces vénérables magistrats ,à cheveux blancs,ne vivront pas à cette échéance...

    " L'autre reprit : Avant l'affaire, Le Roi, l'Âne, ou moi, nous mourrons."(charlatan .J.de Fontaine)...

    Les gens ,dans leur grande majorité,voient leur rouerie augmenter à mesure que leur cheveux blanchissent ,alors méfie-toi....

  7. #47
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 503
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 503
    Points : 5 705
    Points
    5 705
    Par défaut
    Les sacs de débris de la catastrophe de Fukushima ont été emportés par le typhon.

    Il y a 457 réacteurs nucléaires dans le monde, donc avec le temps, les catastrophes naturelles, les erreurs humaines, les négligences, la bêtise humaines en général, cela va mathématiquement conduire à la catastrophe nucléaire planétaire.

    Il faut trouver d'autres solutions, exemple :

    L'énergie solaire 24 heures sur 24 : Le sel fondu le rend possible et les prix chutent rapidement
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  8. #48
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    9 604
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 36
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 9 604
    Points : 18 520
    Points
    18 520
    Par défaut
    Solaire, éolien... Face à la percée limitée des renouvelables, le Japon mise à nouveau sur le nucléaire (08/10/2019)
    Total met le turbo dans le solaire au Japon. Le pétrolier a annoncé ce matin la construction de sa troisième centrale photovoltaïque sur l’archipel. Le parc d’Osato à 300 kilomètres au nord de Tokyo disposera d’une puissance de 52 mégawatts et sera équipé d’environ 116.000 panneaux SunPower, la filiale solaire de Total. Avec les parcs de Miyako Solar (25MW) et Nanao Power (27MW), le géant de La Défense se place "parmi les acteurs les plus dynamiques du marché solaire japonais", indique le groupe dans un communiqué.

    Le Japon, eldorado du solaire? Certainement pas. La géographie du pays ne s’y prête pas. L’archipel est montagneux et dense, les terrains disponibles hors de prix. Développer des fermes solaires relève de la gageure. Et il en est de même pour les parcs éoliens. Pas facile non plus d’implanter des éoliennes offshore car les fonds marins sont tout de suite très profonds et il y a des risques de typhon.
    Tiens c'est intéressant de voir que derrière le solaire et l'éolien il y a l'industrie pétrolière, bon en même temps le pétrole va se raréfier donc il faut bien se reconvertir, l'industrie pétrolière a les moyens de racheter des entreprises qui font dans le renouvelable.
    Keith Flint 1969 - 2019

  9. #49
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 503
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 503
    Points : 5 705
    Points
    5 705
    Par défaut
    Le Japon est surpeuplé et importe déjà sa nourriture donc peu de place pour le solaire ou l'éolien, il leur reste l'éolien offshore.
    Contrairement à ce qu'ils avaient annoncés après Fukushima, ils sont effectivement bien en train d'esayer de remettre en service leurs centrales nucléraires, ce qui est logique, par contre je ne sais pas s'il vont aller jusqu'à en construire de nouvelles...



    La population est contre la construction de nouvelles centrales nucléaire, et c'est compréhensible.

    << L’industrie nucléaire japonaise dans l’impasse
    Huit ans après l’accident de Fukushima, le secteur peine à trouver une perspective d’avenir, malgré la volonté du premier ministre Shinzo Abe de faire du nucléaire un des axes de sa politique énergétique.

    Il est 14 heures ce dimanche. Dans ce hall à deux pas de la gare d’Akihabara (centre de Tokyo), des recruteurs des 46 principales entreprises de l’industrie nucléaire japonaises – Tepco, Hitachi, Toshiba, entre autres – sont venus participer à un salon de l’emploi du Forum japonais de l’industrie atomique (JAIF). Mais ils sont nettement plus nombreux que les étudiants intéressés…

    Depuis l’accident de Fukushima de 2011, la plus grave catastrophe nucléaire du XXIe siècle, le nombre des participants de cet unique salon annuel a chuté de 80 %, admet Tomohiko Kita, responsable des ressources humaines du JAIF. « Le problème, le secteur n’a pas de vision d’avenir. Personne ne sait ce qu’il deviendra d’ici à trente ans », soupire-t-il. Huit ans après la catastrophe, l’avenir de l’industrie atomique japonaise semble de plus en plus terne, à l’image du salon, malgré la volonté du premier ministre Shinzo Abe de faire du nucléaire un des axes de sa politique énergétique.
    Relancer une trentaine de réacteurs

    Pour remplir l’objectif de fournir 20-22 % du mix énergétique à partir du nucléaire d’ici à 2030, il faut relancer une trentaine de réacteurs. Or, seuls neuf ont été redémarrés jusqu’ici, fournissant 5 % de l’électricité. Du fait de l’opinion publique très hostile – la majorité des Japonais sont contre – et de la limite de la durée d’exploitation fixée à quarante ans, beaucoup craignent que Tokyo ne puisse cet objectif.

    « S’ils atteignent les 15 %, ce serait déjà bien » tranche Takeo Kikkawa, spécialiste de la politique énergétique à l’université des sciences de Tokyo. L’ancienneté moyenne des 15 réacteurs ayant passé l’examen de sûreté, première étape du redémarrage après Fukushima, étant de trente et un ans, au moins 30 réacteurs sur 54 du parc nucléaire japonais devront être fermés, estime-t-il.

    Daisuke Matsuno, responsable du ministère des Finances, se veut rassurant : « la situation n’est pas facile, mais il reste encore onze ans ». Selon lui, il pourrait être possible de prolonger de vingt ans la durée d’exploitation, à condition de passer un examen de sûreté. « Difficile de dire combien pourraient remplir les critères », reconnaît-il.

    Projets d’exportation échoués

    Les difficultés de redémarrage des centrales mises à l’arrêt et la quasi-impossibilité de construire de nouvelles en raison de l’opposition des riverains exposent les industriels au risque de perte de savoir-faire. D’où l’importance des projets d’exportation de réacteurs, promus par Shinzo Abe.

    Or, cette piste, elle aussi, semble compromise. En janvier, Hitachi a annoncé le gel du projet de construction de centrales sur l’île britannique d’Anglesy, faute de trouver suffisamment de financeurs. Un échec qui vient après des projets d’exportation aux États-Unis, en Turquie et au Vietnam, tous tombés à l’eau.

    Tokyo se refuse à changer de cap. « Le Japon a vécu l’accident de Fukushima. Ses technologies peuvent servir à d’autres pays » insiste Hironari Seko, ministre des Finances. Hideyuki Ban, représentant du centre citoyen d’information sur le nucléaire, une organisation antinucléaire, balaie cet optimisme : « Après Fukushima, le coût de construction de centrales a augmenté considérablement. Ce n’est plus rentable. »

    Concurrence avec les renouvelables

    La question du traitement des déchets demeure toujours en suspens. Après avoir investi neuf milliards d’euros en quarante-cinq ans dans le surgénérateur expérimental « Monju », conçu pour recycler le combustible nucléaire usé, le gouvernement a annoncé en 2018 sa fermeture. Ce réacteur similaire du Superphénix français n’a fonctionné que 250 jours après avoir atteint le seuil de criticité en 1994… Le gouvernement s’accroche toujours à cette idée, mais beaucoup en doutent. « Ça ne marchera jamais. Aucun pays n’a réglé des problèmes techniques comme les fuites de sodium » tranche Hideyuki Ban.

    Dans le même temps, les prix des énergies renouvelables baissent inexorablement. Jusqu’en 2030, les coûts des énergies solaire et éolienne seront plus bas (5-7 centimes/kWh) que celui du nucléaire (8 centimes/kWh), selon le ministère des Finances. Mais « les énergies renouvelables étant encore instables, le nucléaire reste indispensable pour le Japon, d’autant que cela n’émet pas de CO2 » affirme Daisuke Matsuno du ministère.

    Un moyen de dire que, malgré la situation de plus en plus morose, le nucléaire ne sera pas menacé tant qu’une innovation ne change pas la donne. Par exemple l’amélioration des batteries de stockage de l’électricité, qui doivent permettre de faire face à l’intermittence des énergies nouvelles. Reste à savoir combien de temps ce statu quo va perdurer.

    La centrale de Fukushima reste un énorme chantier

    Huit ans après le tsunami, la centrale nucléaire Fukushima reste un énorme chantier.

    Les cœurs des tranches 1 à 3 ont fondu au moment de l’accident et le combustible est en quasi-totalité tombé au fond de l’enceinte de confinement primaire. Les spécialistes cherchent à l’extraire.

    Dans ces mêmes réacteurs, des centaines d’assemblages de combustible usé sont toujours dans les piscines de refroidissement situées en haut des bâtiments.

    Environ 1,12 million de mètres cubes d’eau contaminée sont conservés dans des citernes sur le site, mais la capacité maximum sera atteinte fin 2020. Cette eau est traitée par un système de décontamination, dont les effets sont limités.

    L’opérateur Tepco prévoit de stocker aussi sur le site 750 000 mètres cubes de déchets solides d’ici à 2029, dont une partie est radioactive.
    >>
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  10. #50
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    9 604
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 36
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 9 604
    Points : 18 520
    Points
    18 520
    Par défaut
    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    par contre je ne sais pas s'il vont aller jusqu'à en construire de nouvelles...
    En tout cas il était prévu que la production nucléaire baisse (avant Fukushima elle était de 30%, un jour elle remontera à 22%).

    Sept ans après Fukushima, le Japon reprend le chemin du nucléaire
    Mardi, le gouvernement de Shinzo Abe a approuvé un plan énergétique visant à atteindre une proportion de 20 % à 22 % d’électricité d’origine nucléaire à l’horizon 2030. Elle était d’environ 30 % avant Fukushima, et de 2 % à fin 2017. Sur les cinquante-quatre réacteurs du pays, seuls neuf produisent actuellement de l’électricité.
    Il doit encore y avoir des réacteurs à redémarrer, donc il n'y aura pas forcément besoin d'en construire des nouveaux.
    Keith Flint 1969 - 2019

  11. #51
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 503
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 503
    Points : 5 705
    Points
    5 705
    Par défaut
    Ce titre est un peu trompeur, il y a une énorme différence entre remettre en service des centrales qui avait été fermées sur un mouvement de panique, et en construire de nouvelles...
    Et si oui qui peu les construire ? Aréva ne sait plus construire de centrales faute d'outil industriel, et Tepco non plus, Tepco ne construit plus de centrale depuis qu'il à été découvert des falsifications grave qui ont conduit à la construction de centrales avec des défauts majeurs (on à vu que ça que à donné à Fukushima, avec des alternateurs de secours au dessous du niveau de l'eau).
    Les Chinois peut être, en utilisant la technologie de feu Framatome (Areva), mais localement la population y sera farouchement opposée, et les nouvelles centrales françaises ont un coût exorbitant et demandent plus de 10 ans de travaux.
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  12. #52
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 503
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 503
    Points : 5 705
    Points
    5 705
    Par défaut
    Pour le stockage hydrolique c'est de ça dont je vous parlais, et genre j'ai été pris pour un "illuminé" :

    EDF : une nouvelle centrale hydraulique à La Coche
    Cette nouvelle centrale de type STEP (Station de Transfert d'Energie par Pompage) vient augmenter de 20 % la puissance totale de l'aménagement hydroélectrique de La Coche. Elle va produire l'équivalent de la consommation annuelle de 270 000 habitants (soit la taille d'une ville comme Strasbourg).

    Explications : Hydroélectricité : stations de transfert d’énergie par pompage (STEP)



    << Les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP), ou « pumped storage power plants » (PSP) en anglais, sont un type particulier d’installations hydroélectriques. Composées de deux bassins situés à des altitudes différentes, elles permettent de stocker de l’énergie en pompant l’eau du bassin inférieur vers le bassin supérieur lorsque la demande électrique est faible (et le prix de l’électricité peu élevé). Lorsque la demande électrique augmente (tout comme le prix de l’électricité), elles restituent de l’électricité sur le réseau en turbinant l’eau du bassin supérieur.

    Grâce à leur fonction de stockage, ces installations contribuent à maintenir l’équilibre entre production et consommation sur le réseau électrique, tout en limitant les coûts de production lors des pics de consommation. A l’heure actuelle, le transfert d’énergie par pompage hydraulique est la technique la plus mature de stockage stationnaire de l’énergie. >>
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  13. #53
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    9 604
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 36
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 9 604
    Points : 18 520
    Points
    18 520
    Par défaut
    Et ben purée pour stocker toute l'énergie qui est utilisée dans un pays pendant la nuit il va falloir des bassins supérieur et inférieur vraiment gigantesque
    Ça va coûter cher et polluer beaucoup, parce que généralement ce genre de chose est en béton.

    Le gouvernement se renseigne pour éventuellement construire 6 réacteurs de plus.
    Nucléaire : l'État envisage de construire six nouveaux EPR
    Rien n'est encore acté. Mais le gouvernement a adressé à EDF une lettre lui demandant d'évaluer l'état de la filière nucléaire et évoquant six éventuelles centrales EPR à construire, « une hypothèse de travail » qui, a-t-il assuré, ne présage « en rien des décisions » à venir concernant le secteur. Dans cette lettre datée du 12 septembre, rendue publique par Le Monde et dont l'Agence France-Presse a eu une copie, les ministres de l'Économie et de la Transition écologique, Bruno Le Maire et Élisabeth Borne, demandent au PDG Jean-Bernard Lévy de travailler à une analyse des forces et faiblesses de la filière, et établissent un calendrier.

    Le gouvernement fixe ainsi pour « mi-décembre 2019, une analyse des capacités de la filière nucléaire pour être en mesure de répondre à l'exécution d'un programme de construction de trois paires de réacteurs sur trois sites distincts, chaque paire étant espacée de quatre ans ». « Nous souhaitons que la filière nucléaire se mobilise pour apporter au gouvernement les éléments permettant de démontrer sa capacité à répondre à un programme de construction de nouveaux réacteurs dans des délais et des coûts impartis », ajoute le texte.
    Keith Flint 1969 - 2019

  14. #54
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Développeur Java
    Inscrit en
    Septembre 2011
    Messages
    749
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Java
    Secteur : High Tech - Opérateur de télécommunications

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2011
    Messages : 749
    Points : 2 878
    Points
    2 878
    Par défaut
    Ca serait bien qu'ils finissent ceux en construction avant de lancer de nouveaux chantiers...

    @Mingolito : je connais le principe de ce système, mais il ne sera pas suffisant. J'avais entendu parler d'études pour construire des systèmes basés sur le même principe, par exemple au pied des éoliennes offshore, mais bon, ça n'en est qu'aux prémices, donc ce n'est pas pour demain.

  15. #55
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 503
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 503
    Points : 5 705
    Points
    5 705
    Par défaut
    J'ai jamais dit que c'était l'unique solution, je dis qu'il y en a plusieurs, c'est ce que l'Australie va faire, stoker l'énergie, c'est qu'une question de moyens. Technologiquement il y a des solutions : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stockage_de_l%27énergie et c'est pas que des solutions théorique puisque c'est déjà en production dans certains pays (Australie, Costa Rica, etc...).
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  16. #56
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 503
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 503
    Points : 5 705
    Points
    5 705
    Par défaut
    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Et ben purée pour stocker toute l'énergie qui est utilisée dans un pays pendant la nuit il va falloir des bassins supérieur et inférieur vraiment gigantesque
    Ça va coûter cher et polluer beaucoup, parce que généralement ce genre de chose est en béton.

    Le gouvernement se renseigne pour éventuellement construire 6 réacteurs de plus.
    Nucléaire : l'État envisage de construire six nouveaux EPR
    Il faudra trouver des sites, déjà que c'est pas possible de construire un aéroport sans avoir une révolution, alors une Centrale nucléaire
    Et puis il faudra faire venir les pièces de Chine, eux ils savent les faire, mais plus la France qui livre des pièces fissurées.
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  17. #57
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 503
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 503
    Points : 5 705
    Points
    5 705
    Par défaut
    Tesla to start Powerwall home battery installations in Japan

    Stockage local au niveau pavillon ou immeuble, très intéressant en cas de panne de courant générale, parfait pour gérer les pics.
    Oui c'est cher mais bien moins que ce que vont nous coûter les prochains Tchernobyl/Fukushima/...
    Pour rappel le typhon à envoyé à la mer les bidons de stockages des déchets de Fukushima, et tous le monde s'en fou...
    Bonjour les sushis radioactifs
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  18. #58
    Membre extrêmement actif Avatar de ddoumeche
    Homme Profil pro
    Ingénieur recherche et développement
    Inscrit en
    Octobre 2007
    Messages
    1 676
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Singapour

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur recherche et développement

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2007
    Messages : 1 676
    Points : 2 009
    Points
    2 009
    Par défaut
    Pour le prix d'une batterie Telsa for Australia, tu as une centrale à gaz de 160MW qui a l'énorme avantage sur la pile de pouvoir produire des jours et jours, au lieu d'une heure.
    Aucune de ces solutions de stockage ne tient la route sauf le stockage hydrolique, mais cela ne reste que du stockage et quels sont les capacités du pays pour ce genre d'activité ?

    Et qu'on se rassure pour ces pièces venues de Chine, elle sont autant fissurées que les françaises mais cela ne se voit pas parce que la Chine pratique la politique du 0 défaut.

    Le japon lui a construit 8 grosses centrales à charbon depuis 2008 avec une capacité unitaire de ~4000MW et prévoit d'en construire 36 autres à court terme. Le nucléaire est terminé au pays du soleil levant.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89...iques_fossiles
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

  19. #59
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 503
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 503
    Points : 5 705
    Points
    5 705
    Par défaut
    Tu te trompes sur tout, exemple :

    La méga-batterie australienne de Tesla sur la voie de la rentabilité

    Et il y a une bonne nouvelle : Cost-effective method for hydrogen fuel production process du coup l'utilisation de hydrogéne va probablement devenir intéressante, et on peu le stocker.
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  20. #60
    Membre extrêmement actif Avatar de ddoumeche
    Homme Profil pro
    Ingénieur recherche et développement
    Inscrit en
    Octobre 2007
    Messages
    1 676
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Singapour

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur recherche et développement

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2007
    Messages : 1 676
    Points : 2 009
    Points
    2 009
    Par défaut
    100 MW/129MWh cela fait une autonomie une heure.

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Et il y a une bonne nouvelle : Cost-effective method for hydrogen fuel production process du coup l'utilisation de hydrogéne va probablement devenir intéressante, et on peu le stocker.
    Et quid du moteur à gravitation ou ITER ou du pendule à mouvement libre rotatif intégré ? sérieusement, pourquoi faire simple avec une technologie éprouvée quand tu peux faire compliqué avec une technologie qui ne marchera jamais, surtout quand tu es dans un pays qui n'a même pas été foutu de mettre au point ses propres réacteurs civils ?
    Par orgueil ?
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

Discussions similaires

  1. Réponses: 370
    Dernier message: 15/12/2020, 11h11
  2. Réponses: 7
    Dernier message: 28/01/2017, 12h20
  3. Lancement du même flux toutes les 30s si le précédent est fini
    Par Juwan dans le forum Développement de jobs
    Réponses: 3
    Dernier message: 30/04/2015, 16h27
  4. Réponses: 213
    Dernier message: 22/10/2009, 11h01
  5. Réponses: 0
    Dernier message: 25/06/2009, 15h12

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo