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Écologie Discussion :

Les centrales nucléaire c'est fini

  1. #21
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    La solution existe et d'autant plus en France, tu installes des pompes de retour sur tous les barrages, tu remontes l'eau quand il y a trop d’électricité (vent + journée pour le solaire) et tu la renvoi en bas pour en produire quand tu en à besoin (pas de vent, nuit, pics,...) ça fait une pile hydraulique. Après tu as d'autres solutions comme la Pile à combustibles à hydrogène, la mega batterie tesla, etc. Pour info ça fonctionne déjà sur plusieurs îles, et dans certains pays (Costa Rica, etc).
    Vu la conso qu'on a en France, tu peux oublier, la solution des retenues d'eau ne suffira jamais. Et les autres demandent beaucoup trop d'argent, pour peu d'efficacité et d'autonomie.

  2. #22
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    Citation Envoyé par eliniel Voir le message
    L'Allemagne a beaucoup investi dans les énergie renouvelables et c'est un fiasco (6e plus gros émetteur de CO2), ce qui montre que dans une zone géographique comme la notre, ce n'est pas assez rentable.
    Mais n'importe quoi, déjà l’Allemagne a une population bien plus importante que la France et a encore des usines (ce qui est pas le cas en France) donc au final de part le fait produit beaucoup plus de CO2, et d'autre part l’Allemagne a mis fin brutalement à son programme nucléaire suite à une crise de pétoche suite à Fukushima, ce qui est effectivement stupide si c'est pour remettre en service des centrales à charbon en attendant d'avoir assez de production d'autres énergies.
    Remettre en service des centrales à charbon n'est pas du tout un plan de migrations vers les énergies vertes et donc utiliser cet exemple à tord est totalement débile et hors de propos.

    Au lieu de propager de la désinformation renseigne toi sur le fait que de l'énergie propre sans nucléaire c'est possible, la preuve au Costa Rica ou voir sur les îles ou ils ont mis en place une solution Éolienne/hydro qui marche, la solution marche il suffit de l'installer ailleurs.
    C'est par exemple le plan des australiens d'y arriver coûte que coûte, que le stockage soit une méga pile Tesla, une réserve hydraulique ou par hydrogène.

    La méga-batterie australienne de Tesla sur la voie de la rentabilité
    La « plus grande batterie du monde » a coûté 90,6 millions de dollars australiens. Elle devrait en rapporter plus de 30 millions dès sa première année.
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  3. #23
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    même si les rendements sont merdiques sur l'éolien, le solaire, et le stockage hydraulique, ça reste moins cher que le nucléaire
    Même si c'était vrai ce ne serait pas grave, parce qu'aujourd'hui on est dans l'urgence environnementale, la priorité absolue c'est de réduire les gaz à effet de serre produit par l'homme.
    Le nucléaire produit moins de CO2 que le solaire, l'éolien, le pétrole, le charbon, le gaz de schiste, etc...
    Le nucléaire a le meilleur bilan carbone, donc même si c'était plus cher que les autres solutions, ce serait quand même bien.
    Keith Flint 1969 - 2019

  4. #24
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    Citation Envoyé par DevTroglodyte Voir le message
    Vu la conso qu'on a en France, tu peux oublier, la solution des retenues d'eau ne suffira jamais. Et les autres demandent beaucoup trop d'argent, pour peu d'efficacité et d'autonomie.
    Je pense que tu as strictement rien compris au projet.
    Sur les barrages existants tu peux multiplier les turbines descendantes pour gérer les pics et recharger les barrages avec des pompes. La capacité des barrages existantes est 10 fois supérieure en France à ce que nécessite le projet d'après une étude.
    Donc le projet est faisable sans problème rien qu'avec les barrages existants, il faut juste les réaménager avec des pompes de remontée et en option rajouter des turbines en descentes pour encore mieux gérer les pics, ce qui est très coûteux certes mais c'est un investissement durable et propre.

    Sur les îles ils ont du créer des retenue artificielle, donc c'est bien plus coûteux que de modifier des barrages existants, et en Australie ils sont obligés d'utiliser une pile Tesla ou en projet du stockage hydrogène, ce qui est bien plus coûteux, et pourtant c'est rentable de le faire.
    Comme au Costa Rica, la France a une géographie avec plus de barrages possibles, donc la solution de stockage est bien plus facile à mettre en place en France qu'en Australie. La France à aussi une énorme capacité pour l'installation onshore et offshore des éoliennes, donc la France c'est le terrain idéal pour mettre en place une solution Hydro éolienne, solution qui marche déjà au Costa Rica je le rappelle...
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  5. #25
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Même si c'était vrai ce ne serait pas grave, parce qu'aujourd'hui on est dans l'urgence environnementale, la priorité absolue c'est de réduire les gaz à effet de serre produit par l'homme.
    Le nucléaire produit moins de CO2 que le solaire, l'éolien, le pétrole, le charbon, le gaz de schiste, etc...
    Le nucléaire a le meilleur bilan carbone, donc même si c'était plus cher que les autres solutions, ce serait quand même bien.
    Une étude montre que le nucléaire ne peux pas être une solution pour le problème du CO2, parce qu'il faut désormais plus de 10 ans pour construire une centrale, alors quand vous me parlez du thorium vous me faites bien marrer
    Par contre je suis d'accord pour dire que c'est stupide de fermer des centrales existantes sauf si elle sont trop obsolètes (et on en a en France qui sont dans ce cas).
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  6. #26
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    Construire de nouvelles centrales nucléaires c'est de la folie pure, voila entre autres pourquoi


    How can we warn humans about nuclear waste in a million years’ time?
    Burying radioactive waste is widely seen as the safest way to dispose of it. But, Helen Gordon writes, the real question is how we make future generations understand the decisions we made today


    << In January 1997, the crew of a fishing vessel in the Baltic Sea found something unusual in their nets: a greasy yellowish-brown lump of clay-like material. They pulled it out, placed it on deck and returned to processing their catch. The next day, the crew fell ill with serious skin burns. Four were hospitalised. The greasy lump was a substance called yperite, better known as sulphur mustard or mustard gas, solidified by the temperature on the sea bed.

    At the end of the Second World War, the US, British, French and Soviet authorities faced a big problem – how to get rid of some 300,000 tonnes of chemical munitions recovered from occupied Germany. Often, they opted for what seemed the safest, cheapest and easiest method: dumping the stuff out at sea.

    Estimates are that at least 40,000 tonnes of chemical munitions were disposed of in the Baltic Sea, not all of it in designated dumping areas. Some of these locations are marked on shipping charts but comprehensive records of exactly what was dumped and where do not exist. This increases the likelihood of trawler crews, and others, coming into contact with this dangerous waste.

    The problem isn’t going to go away, especially as more pipelines, sea cables and offshore windfarms are installed on the sea floor.

    The story of those unlucky fishermen illustrates two points. First, it is difficult to predict how future generations will behave, what they will value and where they will want to go. Second, creating, maintaining and transmitting records of where waste is dumped will be essential in helping future generations protect themselves from the decisions we make today. Decisions that include how to dispose of some of today’s most hazardous material: high-level radioactive waste from nuclear power plants.

    The red metal lift to a future disposal site takes seven juddering minutes to travel nearly 500m down. Down, down through creamy limestone to reach a 160-million-year-old layer of clay. Here, deep beneath the sleepy fields and quiet woods along the border of the Meuse and Haute-Marne departments in northeast France, the French National Radioactive Waste Management Agency (Andra) has built its underground research laboratory.

    The laboratory’s tunnels are brightly lit but mostly deserted, the air dry and dusty and filled with the hum of a ventilation unit. Blue and grey metal boxes house a series of ongoing experiments – measuring, for example, the corrosion rates of steel, the durability of concrete in contact with the clay. Using this information, Andra wants to build an immense network of tunnels here.

    It plans to call this place Cigéo, and to fill it with dangerous radioactive waste. It is designed to be able to hold 80,000 cubic metres of waste.

    We are exposed to radiation every day. Public Health England estimates that in a typical year, someone in the UK might receive an average dose of 2.7 millisieverts (mSv) from natural and artificial radiation sources. A transatlantic flight, for example, exposes you to 0.08 mSv; a dental x-ray to 0.005 mSv; 100g of Brazil nuts to 0.01 mSv.

    High-level radioactive waste is different. It is, primarily, spent fuel from nuclear reactors or the residues resulting from reprocessing that fuel. This waste is so potent that it must be isolated from humans until its levels of radiation, which decrease over time, are no longer hazardous. The timescale Andra is looking at is up to 1 million years. (To put this into some sort of context, it’s just 4,500 years ago that Stonehenge was constructed. Around 40,000 years ago, modern humans arrived in northern Europe. A million years ago, the continent was in the middle of an Ice Age. Mammoths roamed the frozen landscape.)

    Some scientists call this long-lived waste “the Achilles heel of nuclear power”, and it’s a problem for all of us – whatever our stance on nuclear. Even if all the world’s nuclear plants were to cease operating tomorrow, we would still have more than 240,000 tonnes of dangerously radioactive material to deal with.

    Currently, nuclear waste is stored above ground or near the surface, but within the industry this is not considered an acceptable long-term solution. This kind of storage facility requires active monitoring. As well as regular refurbishment, it must be protected from all kinds of hazards, including earthquakes, fires, floods and deliberate attacks by terrorists or enemy powers.

    This not only places an unfair financial burden on our descendants, who may no longer even use nuclear power, but also assumes that in the future there will always be people with the knowledge and will to monitor the waste. On a million-year timescale, this cannot be guaranteed.

    So, after considering a range of options, governments and the nuclear industry have come to the view that deep, geological repositories are the best long-term approach. Building one of these is an enormous task that comes with a host of complex safety concerns.

    Finland has already begun construction of a geological repository (called Onkalo), and Sweden has begun the licensing process for its site. Andra expects to apply for its construction licence within the next two years.

    If Cigéo goes into operation, it will house both the high-level waste and what is known as intermediate-level long-lived waste – such as reactor components. Once the repository has reached capacity, in perhaps 150 years’ time, the access tunnels will be backfilled and sealed up. If all goes according to plan, no one will ever enter the repository again.

    Stand in front of an unshielded source of radiation and you won’t see or feel anything. However, some of that radiation will be passing into your body. Nuclear waste is dangerous because it emits ionising radiation in the form of alpha and beta particles and gamma rays. While alpha particles are too weak to penetrate the skin, beta particles can cause burns. If ingested, both can damage internal tissues and organs.

    It’s gamma rays, however, that have the greatest penetrating range, and therefore the potential to cause the most widespread damage to the DNA of your cells. This damage may lead to an increased risk of cancer later in life, and it is largely responsible for the set of symptoms known as radiation sickness.

    Some experts estimate that a dose of over 1 sievert is enough to cause radiation sickness. Symptoms include nausea, vomiting, blisters and ulcers; these may begin within minutes of exposure or be delayed for days. Recovery is possible, but the higher the radiation dose, the less likely it is. Typically, death comes from infections and internal bleeding brought about by the destruction of bone marrow.

    For waste buried deep underground, the major threat to public health comes from water contamination. If radioactive material from the waste were to mix with flowing water, it would be able to move relatively swiftly through the bedrock and into the soil and large bodies of water such as lakes and rivers, finally entering the food chain via plants, fish and other animals.

    To prevent this, an underground repository such as Cigéo will take great care to shield the waste it stores. Within its walls, there will be metal or concrete containers to block the radiation, and liquid waste can be mixed into a molten glass paste that will harden around it to stop leakage.

    Beyond those barriers, the planners choose their sites carefully, so they can exploit the properties of the surrounding rock. At Cigéo, press officer Mathieu Saint-Louis tells me, the clay is stable and has very low permeability, making it hard for any radioactive material to reach the surface. After around 100,000 years, a few very mobile substances with a long half-life, such as iodine-129, might manage to migrate upwards in extremely small quantities, but at that point, Saint-Louis says, the “potential impact on humans and the environment is much lower than that of radioactivity that is naturally present in the environment”.

    Deep geological repositories are designed as passive systems, meaning that once Cigéo is closed, no further maintenance or monitoring is required. Much more difficult to plan for is the risk of human intrusion, whether inadvertent or deliberate.

    In 1980, the US Department of Energy created the Human Interference Task Force to investigate the problem of human intrusion into waste repositories. What was the best way to prevent people many thousands of years in the future from entering a repository and either coming into direct contact with the waste or damaging the repository, leading to environmental contamination?

    Over the next 15 years, a wide variety of experts were involved in this and subsequent projects, including materials scientists, anthropologists, architects, archaeologists, philosophers and semioticians – social scientists who study signs, symbols and their use or interpretation.

    Science fiction author Stanislaw Lem suggested growing plants with warning messages about the repository encoded in their DNA. Biologist Françoise Bastide and semiotician Paolo Fabbri developed what they called the “ray cat solution” – cats genetically altered to glow when in the presence of radiation.

    Quite apart from the technological challenges and ethical issues these solutions present, both have one major drawback: to be successful they rely on external, uncontrollable factors. How could the knowledge required to interpret these things be guaranteed to last?

    Semiotician Thomas Sebeok recommended the creation of a so-called Atomic Priesthood. Members of the priesthood would preserve information about the waste repositories and hand it on to newly initiated members, ensuring a transfer of knowledge through the generations.

    Considered one way, this is not too different from our current system of atomic science, where a senior scientist passes on their knowledge to a PhD candidate. But still, putting such knowledge, and therefore power, into the hands of one small, elite group of people is a high-risk strategy easily open to abuse.

    Perhaps a better way to warn our descendants about the waste is to talk to them directly, in the form of a message.

    At Andra’s headquarters outside of Paris, Jean-Noel Dumont, head of Andra’s memory programme, shows me a box. Inside, fixed in plastic cases, are two transparent discs, each around 20cm in diameter. “These are the sapphire discs,” he says. The brainchild of Dumont’s predecessor, Patrick Charton, each disc is made of transparent industrial sapphire, inside which information is engraved using platinum.

    Costing around €25,000 (£22,000) per disc, the sapphire (chosen for its durability and resistance to weathering and scratching) could last for nearly 2 million years – though one disc already has a crack in it, the result of a clumsy visitor on one of Andra’s open days.

    In the very long term, though, these plans also have a major drawback: how can we know that anyone living one million years in the future will understand any of the languages spoken today?

    Think of the differences between modern and Old English. Who of us can understand “Ðunor cymð of hætan & of wætan”? That – meaning “Thunder comes from heat and from moisture” – is a mere thousand years old.

    Languages also have a habit of disappearing. Around 4,000 years ago in the Indus Valley in what is now Pakistan and northwest India, for example, people were writing in a script that remains completely indecipherable to modern researchers. In one million years, it is unlikely that any language spoken today will still exist.

    In the early 1990s, architectural theorist Michael Brill sought a way to side-step the issue of language. He imagined deterrent landscapes, “non-natural, ominous, and repulsive”, constructed of giant, menacing earthworks in the shape of jagged lightning bolts or other shapes that “suggest danger to the body... wounding forms, like thorns and spikes”.

    Anyone venturing further into the complex would then discover a series of standing stones with warning information about the radioactive waste written in seven different languages – but even if these proved unreadable, the landscape itself should act as a warning. To help convey a sense of danger, there would be carvings of human faces expressing horror and terror. One idea was to base them on Edvard Munch’s The Scream.

    The drawback is that such a landscape – a strange, disturbing wonder – would probably attract rather than repel visitors. “We are adventurers. We are drawn to conquer forbidding environments,” says Florian Blanquer, a semiotician hired by Andra. “Think about Antarctica, Mount Everest.”

    Or think about the 20th-century European archaeologists, people not noticeably hesitant when it came to opening up the tombs of Egyptian kings, despite the warnings and curses inscribed on their walls.

    As Dumont sees it, a memory programme is necessary for three main reasons. First, to avoid the risk of human intrusion by informing future generations about the existence and contents of Cigéo.

    Second, to give future generations as much information as possible to allow them to make their own decisions about the waste. They might, for example, want to retrieve the waste because new uses or solutions have arisen. Gerry Thomas, chair in molecular pathology at Imperial College London, believes that much of the waste destined for repositories may one day provide an important new non-carbon fuel source.

    Third, cultural heritage: a properly documented geological repository would provide a wealth of information for a future archaeologist. “I have no knowledge of other places or systems where you have at the same time objects from the past and very large, concrete descriptions of how these products were manufactured, where they come from, how we considered them and so on,” says Dumont.

    One way that memory is transmitted is orally, from generation to generation. To study this, Dumont asked researchers to consider historical examples of oral transmission, using as a case study the 17th-century Canal du Midi between the Mediterranean and Atlantic Ocean. Here, for 300 years, the same families have worked on maintaining the canal, passing down know-how from father to son.

    Dumont also talks about the need to ensure that as many people as possible hear about Cigéo. As part of this strategy, Andra has held a series of annual competitions asking artists to suggest ways to mark the site. For example, Les Nouveaux Voisins, winners of the 2016 prize, imagined constructing 80 concrete pillars, 30 metres high, each with an oak tree planted at the top. As the years passed, the pillars would slowly sink and the oak trees replace them, leaving tangible traces both above and below the repository.

    Leaving Andra’s visitors’ centre, I drive through a landscape patchworked with colours, from the russet of the woods to the bright limey green of a wheat field, towards Bure, a tiny village of around 90 inhabitants. The population is ageing.

    “Young people can’t stay here if they want to study and find jobs,” Benoit Jaquet tells me. A village that once supported around 10 farmers is now home to only two or three. Although not a resident of Bure, Jaquet is the general secretary of CLIS, the Local Committee of Information and Monitoring of the Bure Laboratory. It’s an organisation of local elected officials, representatives from trade unions and professional bodies, and environmental associations, whose purpose is to provide the local community with information about Cigéo, host public meetings, and monitor the work of Andra by, for example, commissioning independent experts to review the agency’s work.

    If the repository is built, Jaquet says, French law requires that CLIS be transformed into a local commission that will last as long as the repository. “So it’s also a way to pass the baton,” he says. “If there is a local commission there is a memory – not Andra’s memory but an external memory.”

    At the same time, Andra has set up three regional memory groups, each composed of around 20 interested locals. They meet every six months and make their own suggestions for passing on the memory of the repository. Ideas so far include collecting and preserving oral witness accounts and developing an annual remembrance ceremony to take place on the site, organised by and for the local people. A nuclear beating the bounds, a radioactive summer solstice, an atomic maypole.

    This last idea resonates with the work of Claudio Pescatore and Claire Mays, former employees of the Nuclear Energy Agency, a Paris-based body that supports intergovernmental cooperation on nuclear issues. They wrote in a research paper: “Do not hide these facilities; do not keep them apart, but make them A PART of the community … something that belongs to the local, social fabric.” They went on to suggest that a monument celebrating the repository could be created, and argued that if it had “a distinctiveness and aesthetic quality, would this not be one reason for communities to proudly own the site and maintain it?”

    Could the repository, I ask Jaquet, one day become a tourist destination? On the contrary, he says, some members of the CLIS say that “every person living here will quit the district because of the risk, because of the image of the repository as a rubbish bin. Of course some also think the repository will create employment and that this will become a new Silicon Valley. Maybe the reality will be somewhere between the two – but a tourist attraction? I’m not sure about that.”

    Across the road from CLIS and the town hall is a large, ramshackle stone house decorated with a banner. It translates: “Free zone of Bure: house of resistance against nuclear waste”. Since 2004, this has been home to a rotating group of international anti-nuclear, anti-repository protesters. By continually campaigning against Cigéo – and, presumably, by passing their beliefs on to future generations – the protesters would necessarily keep the memory of the repository alive and in the public eye, the ramshackle stone house becoming its own sort of monument for Cigéo.

    “So in fact the pro-repository groups need the anti-repository groups to stay alive in order to provide a good memory,” says the semiotician Florian Blanquer. “Fortunately, we are in France – in France there are always opponents to something!”

    Rely only on the transmission of knowledge between generations and you can never guarantee an unbroken line of succession. Rely only on direct communication and you risk leaving behind a message that, even if it survives physically, eventually no one will be able to understand. So Andra asked Blanquer to research how to convey a message without written language.

    Many visual signs are, like languages, culturally specific. Furthermore, we know that the meanings of signs are not always stable over time.

    Still, Blanquer thought that there was one universal sign: an image of a human figure. “And every human being … apprehends its body through space the same way as well. There is an up and down, a left and right, a front and back,” he wrote in a conference paper. Pictographs (pictorial symbols for a word or phrase) based on an anthropomorphic figure in movement are likely to be recognised universally, he decided.

    Now he had the beginnings of an idea, but it wasn’t enough. You might draw a cartoon strip showing a person approaching a piece of radioactive waste, touching it and falling down. But how can you guarantee that the panels will be read in the correct order? Or that touching the waste will be interpreted as a negative action? And how can a pictograph relying on the visual representation of tangible objects convey a message about radioactivity – something that can be neither seen nor touched?

    In response to these problems, Blanquer has designed what he calls a “praxeological device”. Independent of any verbal language, it works by teaching the person encountering it a brand-new communication system created specially for this purpose.

    Blanquer envisages a series of passages built underground, perhaps in the access tunnels of the repository. On the wall of the first passage is a rectangular pictograph showing a person walking along the passage and a line of footprints indicating the direction of movement.

    At the end of the corridor is a hole and a ladder and three more pictographs. A circular pictograph shows a person holding on to the ladder; a triangular pictograph shows a person not holding on and consequently falling off. And so it continues.

    In this way you begin to establish patterns: you learn first that the figure drawn on the walls relates to a person’s actions here, and second that you should copy the actions in the circles and avoid the actions in the triangles. “What is really interesting is the idea of people learning by themselves,” Dumont says. “Learning is important in the long term when you cannot just rely on transmission from generation to generation.”

    There has been one more radical proposal about how to deal with the threat of human intrusion – hide the repository completely from future generations.

    Some argue that because the repositories are passive systems, most likely buried far underground in areas with no deep natural resources, the question of memory preservation is moot.

    Currently, no one can conceive of a reason why anyone in the future might want to dig down 490m to reach the clay formation that Cigéo is planned for. This reduces the chances of inadvertent intrusion. And after around, say, 100,000 years, almost all surface traces and any complex above-ground markers will have vanished. The only things left behind will be some slight indentations, perhaps a gentle protuberance or two. Things that to the untrained eye may appear to be only the natural shape of the land. Eventually it will be as though no one was ever there, as though there is nothing for anyone to remember.

    But Blanquer warns that forgetting is not so easy: “You cannot say to yourself, ‘I will forget about that.’ It’s like trying not to think about pink elephants. If you want to forget about it then first you have to get rid of any information about it. That would mean shutting down the web and destroying a lot of computers, a lot of newspapers, a lot of books.”

    In his opinion, it is no longer possible that Cigéo could become, as Danish film maker Michael Madsen has said about the Finnish repository, “the place you must always remember to forget”.

    Last summer I set out with some friends to walk part of the Ridgeway, an ancient long-distance route through the Chiltern Hills and North Wessex Downs in the south of England. On Whiteleaf Hill, the chalky white path passes near the remains of a Neolithic barrow, around 5,000 years old. You can tell immediately that it’s not natural, the way the earth has been lumped up on the hillside, but today there is little to see except a low grassy mound with a view over the fields and woods of Buckinghamshire and the small town of Princes Risborough.

    We don’t know who built the burial chamber or the name of the person interred there, what language they spoke and what they believed the world would be like in 5,000 years. Staring at the barrow, it was not continuity with the past I felt, but distance.

    In the 1930s, an archaeologist called Lindsay Scott broke open the Whiteleaf Hill barrow and discovered the remains of a human skeleton, around 60 pieces of pottery, flint shards and animal bones. And just as we enter burial chambers in search of answers, so archaeologists of the future may one day find themselves penetrating the concrete passageways and tunnels of the place we call Cigéo.

    Peering into the darkness, they will ask themselves, who built this place and why? Why did they come here, digging down so far below the surface of the land? What were they running from, or trying to hide?

    In the light they carry, the archaeologists will see markings on the passage walls. Moving closer, they make out a series of footprints stretching away in front of them, down the passageway. In the looming darkness, it becomes clear – someone has left them a message. Source >>
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    Rebonjour,

    J'aimerais bien voir cette fameuse étude, Mingolito, qui expliques que la capacité hydraulique en France peut suffire avec des barrages pompage-turbine dont tu parles.
    J'ai publié mon commentaire précédent en citant des sources, c'est donc pas sorti du chapeau ni de la désinformation. Le site Engie qui essaye de promouvoir la vente d'énergie et les techniques de l'ingénieur, c'est pas des sources non fiables.

    Je n'ai jamais dit être contre les énergies renouvelables. Je les ai même étudié en école car je trouvais cela intéressant.
    Seulement on ne peut juste pas être 100% alimenté avec en France.
    Oui, le nucléaire n'est pas parfait, mais c'est mieux que rien.

    Pour remonter l'eau en hauteur sur des dizaines de mètres parfois, et en quantité, tu imagines la tailles des pompes qu'il va falloir ?
    Un gros volume en un minimum de temps nécessite des pompes de grande puissance. Comment ça peut être rentable sur le long terme de les faire fonctionner plusieurs fois par jour sachant qu'il y a moins d'eau en été dans certains endroit ?

    Oui, certains pays, comme la Suède, sont alimentés majoritairement en énergie verte, mais encore une fois, c'est comme tu le dis, il faut comparer ce qui est comparable :
    - selon Wikipédia , la population du Costa Rica que tu cites en exemple, a une population de 4,857,274. La France a une population de 67,022,000. Les besoins ne sont pas les mêmes.
    - La géographie du pays n'est pas comparable, car il y a plus de mer et moins de territoire au Costa Rica qu'en France.

    Oui, c'est plus intelligent et faisable d'alimenter des Iles en énergie verte, mais ce n'est pas parce qu'une solution marche quelque part, qu'on peut l'installer partout. Une ile n'a pas la taille de la France.
    C'est comme dire que comme en Islande, ils utilisent beaucoup de géothermie à cause de la chaleur en sous-sol et que ça marche chez eux, on devrait utiliser cette même solution ailleurs même si cet autre pays n'a pas d'eau chaude en sous-sol.
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    J'essaye d'écrire du mieux que je peux.

  8. #28
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    Citation Envoyé par eliniel Voir le message
    - selon Wikipédia , la population du Costa Rica que tu cites en exemple, a une population de 4,857,274. La France a une population de 67,022,000. Les besoins ne sont pas les mêmes.
    Et compare la surface :
    - Costa Rica : 51 100 km2
    - France : 632 7341 km2

    Donc c'est proche en ratio, le projet est bien faisable en France parce qu'il y à assez de barrages et une place énorme onshore et offshore pour installer autant d'éoliennes que nécessaire.

    Et maintenant compare le PIB par habitants ($) :
    - Costa Rica : 17 149
    - France : 43 551

    Donc le PIB est plus de deux fois plus favorable en France, donc aucune raison de ne pas financer ce projet, surtout avec des emprunts à taux négatifs


    Non j'ai pas les études sous la mains mais elles existent bien, je n'ai pas le temps de les trouver de suite, mais tu as pas besoin d'études pour comprendre que la géographie de la France est parfaite pour un projet hydro eolien.
    Pour rappel la suisse qui a aussi une géographie favorable à décidé d’arrêter le nucléaire en 2011.
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  9. #29
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    Citation Envoyé par eliniel Voir le message
    Je n'ai jamais dit être contre les énergies renouvelables. Je les ai même étudié en école car je trouvais cela intéressant.
    Seulement on ne peut juste pas être 100% alimenté avec en France.
    Je n'aime pas cette affirmation. Elle appelle à l'inaction et est complètement fausse.

    On ne peut juste pas être 100% alimenté avec [les énergies renouvelables] en France aujourd'hui.
    En effet, on a des besoins qui dépassent les infrastructures mis actuellement en place.

    On ne peut juste pas être 100% alimenté avec [les énergies renouvelables] en France pour les 10 années à venir.
    C'est plus discutable mais remplacer les centrales nucléaires par de nouveaux systèmes va mettre du temps.

    On ne peut juste pas être 100% alimenté avec [les énergies renouvelables] en France POINT FINAL.
    Non, juste non. On peut baisser notre consommation, construire de meilleures centrales, inventer de nouveaux systèmes, etc... C'est dans l'ordre du possible.
    Merci d'ajouter un sur les tags qui vous ont aidé

  10. #30
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    Pour remonter l'eau en hauteur sur des dizaines de mètres parfois, et en quantité, tu imagines la tailles des pompes qu'il va falloir ?
    Mingolito a raison...
    La taille des pompes n'est pas un probleme en soi...
    De telles pompes existent ,elles fonctionnent sous haute tension (60 kv et plus)et leur puissance est colossale: de 300 à 400 MW...
    Chez moi les hauts plateaux algériens sont arides , la nappe phréatique est insuffisante ,nous somme obligés de pomper l'eau des barrages de la cote sur des dénivelées de 700 mètres (cote = 300 , hauts plateaux = 1000 mètres ) et des distances incroyables de 150 à 200 km.
    L'eau arrive dans des barrages-réservoirs et de là est acheminée vers des stations de traitement pour être distribuée ...
    En France ou la pluviomètre et ou Borée(Vent du nord) et Zéphyr(Vent d'ouest) sont plus qu'abondants ,il suffit de construire des barrages réservoirs sur des sites à fortes dénivelées...

  11. #31
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Pour rappel la suisse qui a aussi une géographie favorable à décidé d’arrêter le nucléaire en 2011.
    Pour rappel les déchets nucléaires de la Suisse sur 45 ans ça tient dans le volume d'un terrain de basket. C'est juste impossible d'avoir moins d'impact sur l'environnement qu'avec le nucléaire. Si t'enterres ça dans des couches géologiques qui n'ont pas bougé d'un orteil depuis des millions d'années quel risque y-a-t-il à le faire ?

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Mais n'importe quoi, déjà l’Allemagne a une population bien plus importante que la France et a encore des usines (ce qui est pas le cas en France) donc au final de part le fait produit beaucoup plus de CO2
    Il faut te documenter plus sérieusement, tu es vraiment un néophyte sur ce sujet. A part les cimenteries qui ont une production spécifiques de CO2, les industries produisent autant de CO2 que les centrales qui leur fournissent de l'énergie. Il se trouve que quand tu as beaucoup de renouvelable tu dois maintenir en parallèle une puissance identique de production pilotable parce que contrairement aux énormités que tu nous sors on ne sait pas stocker l'énergie de manière efficace.

    Donc les allemands qui ont choisi d'arrêter le nucléaire utilisent du charbon en masse, et en plus le plus polluant AKA la lignite. Donc oui la stratégie de l'Allemagne est un fiasco complet et ils ne sont qu'au début du paiement de la facture.
    Un problème avec Git ? Essayez la FAQ, sinon posez votre question sur le forum.



    "Toute personne croyant qu'une croissance exponentielle peut durer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste."
    Kenneth E. Boulding

    "Les richesses naturelles sont inépuisables, car, sans cela, nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées ni épuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences économiques."
    Jean-Baptiste Say, Traité d'économie politique, 1803.

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  12. #32
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    Citation Envoyé par Marco46 Voir le message
    Pour rappel les déchets nucléaires de la Suisse sur 45 ans ça tient dans le volume d'un terrain de basket.
    Tu es sur, ça tiens pas dans un Mug pendant que tu y es ? Et les déchets du démantèlement ça va tenir dans un dé à coudre ?
    Les chiffres que tu as donné plus haut étaient archi faux, je ne voie pas pourquoi on croirait cette nouvelle affirmation gratuite que tu as sans doute trouvé dans une pub pro nucléaire, sachant que le lobby du nucléaire ne fait que mentir.
    Si la Suisse à décidé à juste titre d’abandonner le nucléaire et ce depuis 2011 c'est qu'il y à de très bonnes raisons, cet état prends toujours de très bonnes décisions comparé à la France.
    Ceci dit je pense que Macron va dans la même direction mais sans le dire clairement, on le voie avec l'abandon petit à petit des chantiers et projets nucléaires en cours et le transfert de la dette d'Areva vers EDF.
    Tu as vu la pub Areva sur le retraitement ? tout est faux, une partie des déchets part à la Hague dans l'air et dans la mer et ce avec des taux dangereux et ce en opposition avec l'avis des scientifiques, ce qui est un scandale, et le reste une fois "compacté" est ensuite stocké a ciel ouvert en Russie.
    Le plus gros des déchets n'est pas traité et dorment dans des piscines hors des confinements ce qui est encore un scandale, ces piscines sont pleines partout dans le monde.
    Le nombre de déchets produits par le nucléaire est colossal, et ça sera bien pire avec les démantèlements, on ne sais pas quoi en faire et certains ont des durées de vies de plus de 100 000 ans, imaginez le coût !



    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  13. #33
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    Rebonjour,

    Ce que je dis depuis le début n'est que mon avis.

    Je n'ai jamais dit être contre les énergies renouvelables. Ne me prêtez pas des propos que je n'ai pas tenu.
    Je suis tellement pour trouver des solutions au problème énergétique que je travaille dans ce domaine.
    Seulement, il ne faut pas oublier que si le soleil est considéré comme renouvelable, la silice enrichie et les autres minéraux contenus dans les panneaux solaires ne le sont pas et que les processus de fabrication et pire, de recyclages, ne sont pas neutre.
    Avec le réchauffement climatique, les courants aériens se déplacent et rien ne garantit qu'il y aura toujours autant de vent dans les prochaines années.


    Je souhaite aussi que l'on s'en sorte tous, mais le solaire photovoltaïque est une fausse solution.
    Il faut de l'énergie renouvelable, mais installer des énergies renouvelables force également à entretenir un parc d'énergie plus classique comme le disais Marco46.
    Je citais l'Allemagne plus tôt car elle a fait ce que plein de gens voulait : installer un énorme parc renouvelable.
    Le résultat a été que cette part de renouvelable (biomasse+éolien+solaire) n'alimente au total que 20% et pas toute l'année des besoins des allemands, d'où leur usage de centrale charbon et leur achat d'énergie nucléaire en France.
    source

    Il faut arrêter de vouloir absolument mettre des panneaux partout et chercher/utiliser de vraies solutions avec de bons rendements.

    En ce qui concerne les pompes.
    Je n'ai jamais dit qu'elles n'existaient pas déjà. Mais elles consomment beaucoup trop comme tu le dis Mabrouki.
    Pour rappel : La production Haute tension se divise en deux catégorie en France : HTA (- de 50 kVA) et HTB(+ de 50 kVA).
    On reconnait des pylônes HT à leurs multiples bras et leur grande hauteur et par la présence d'isolateur (les disques situé entre les câbles et les pylônes).
    Sur une branche, on compte 1 isolateur pour 10 000 Volts. Donc regardez si vous voyez souvent des lignes avec beaucoup d'isolateurs...
    Leur présence est très réglementée dues aux risques d'amorçage et agricoles et autres. On peut prendre feu en passant trop près des pylônes, c'est trop risqué d'en mettre partout.
    Si vous voulez vraiment alimenter de telles pompes en HTB, je voudrais bien voir où vous faites passer ces lignes près des barrages vu qu'on ne peut pas faire d'activité trop près.
    Je pense que vos pompes consommeront trop d'énergie pour réussir assurer la charge que vous voulez.
    Vous pouvez ne pas être d'accord, mais ce sont des faits scientifiques établis.
    Juste dire "je suis contre le nucléaire", "je vais mettre - car elle est pas pour le renouvelable même si elle l'a pas dit", c'est pas un avis.
    Il faut sourcer son avis avec des sources fiables.

    En parlant de fausse solution : les voitures électriques utilisée hors des villes.
    Les minéraux rares et toxiques nécessaires pour les batteries, sont polluants à extraire et les batteries que tu loues doivent être remplacées régulièrement.
    Les voitures électriques étaient initialement destinées à des trajets courts en ville et non des longues distances.
    Je m'explique : pour déplacer une voiture 2 places, il faut une certaine énergie (donc taille de batterie) pour déplacer cette masse.
    Si tu mets 4 places à ta voiture, ta voiture sera plus lourde --> Il faut une plus grosse batterie (énergie) pour déplacer la masse plus lourde --> Une plus grosse batterie alourdit encore le poids --> la voiture est plus lourde, c'est un cercle infini.
    La voiture électrique n'est pas physiquement destinée à avoir le même rôle que les thermiques. Elle est faite pour de petit trajet et rester légère.
    Pour les grands trajets, il faut prendre le train et avoir une petite voiture en ville. Et si possible, mutualiser les trajets.

    La pile a hydrogène est une bonne idée, mais l'usage de platine dans la réaction nécessaire au fonctionnement me fait craindre que ce ne sera pas possible d'avoir cette solution disponible pour tout le monde (même si j'aimerais bien) car le platine est rare.

    La biomasse est une bonne idée.
    La cogénération (voir trigénération) doit être légale et encouragée à nouveau en France. (fait de générer de la chaleur et de l'électricité en réutilisant une part de l'énergie de départ)
    Les chaudières bois à condensation ont un rendement supérieur à 100% chez le particulier.
    Ce sont des solutions concrètes, qui existent et marchent indépendamment du climat.
    En augmentant le covoiturage, les transports en communs, en réparant à l'avenir mieux les produits électroniques. Ce sont des solutions qui marchent pour réduire notre empreinte carbone.
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  14. #34
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    Citation Envoyé par eliniel
    Je souhaite aussi que l'on s'en sorte tous, mais le solaire photovoltaïque est une fausse solution.
    Il faut de l'énergie renouvelable, mais installer des énergies renouvelables force également à entretenir un parc d'énergie plus classique comme le disais Marco46.
    Je citais l'Allemagne plus tôt car elle a fait ce que plein de gens voulait : installer un énorme parc renouvelable.
    Le résultat a été que cette part de renouvelable (biomasse+éolien+solaire) n'alimente au total que 20% et pas toute l'année des besoins des allemands, d'où leur usage de centrale charbon et leur achat d'énergie nucléaire en France.
    Chiffres 2016 (source Allemagne source):
    - L'Allemagne a 90,3 GW de puissance installée en solaire+éolien, pour une production de 117 TWh (19,8% de la consommation annuelle du pays).
    - La France a 63 GW de puissance nucléaire installée pour une production de 403 TWh (73% de la consommation annuelle du pays).

    Voilà où nous en sommes aujourd'hui, sans parler du fait que pour le moment il n'existe pas de moyen efficace et rentable de stocker l'énergie et donc de régler le problème des moments où il n'y a ni soleil ni vent.
    Je prédis personnellement que ce n'est pas demain la veille que des pays de la taille de la France et de l'Allemagne tourneront à 100% au solaire+éolien.

  15. #35
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Les études récentes ( exemple ) montrent que de toute façon que si on prends en compte tous les coûts (stockage, démantèlement, etc) le nucléaire est beaucoup plus cher (et surtout beaucoup plus dangereux ) que le solaire et l'éolien.
    Ces études n'ont aucun intérêt puisque ces énergies intermittentes ont besoin de thermiques (nucléaire, charbon, gaz) en backup permanent sauf à vouloir des blackouts comme en grande-bretagne ou en australie. D'où une augmentation du prix de l'électricité de 70% dans tous les pays ou états où le soit disant renouvelable a été généralisé.

    Sinon oui le nucléaire est une filière en faillite, et qui n'a rien de propre. Il suffit de voir que quasiment aucun réacteur n'a été construit en 40 ans dans les pays de l'OCDE. Quand aux surgénérateurs (Astrid, Phoenix), ils n'ont jamais fonctionné et posent d'énormes problèmes de sécurité, la moitié dans le monde ayant d'ailleurs connu des accidents.
    Le thorium présenté une solution n'offre aucune solution par à rapport la filière classique en plus d'être plus dangereux car le thorium forme un isotope, l'uranium 232 qui est extrêmement toxique.

    L'avenir est aux centrales à charbon critiques et supercritiques. ou à gaz pour les régions riches.
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

  16. #36
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    Citation Envoyé par Chezkele Voir le message
    Chiffres 2016 (source Allemagne source):
    - L'Allemagne a 90,3 GW de puissance installée en solaire+éolien, pour une production de 117 TWh (19,8% de la consommation annuelle du pays).
    - La France a 63 GW de puissance nucléaire installée pour une production de 403 TWh (73% de la consommation annuelle du pays).
    Il y a 20 ans des parc Eloniens ont été installés en Allemagne n'importe comment et n'importe ou parce que subventionnés. Depuis la technologie a évoluée, et quand on fait bien le boulot on fait une étude qui permet de les installer au bon endroit, la ou il y a du vent.
    Les nouveaux parcs sont bien plus performants et permettent d'alimenter des villes entières.
    La capacité d’installation onshore et offshore est encore énorme, et donc le potentiel reste à installer.



    Citation Envoyé par Chezkele Voir le message
    Voilà où nous en sommes aujourd'hui, sans parler du fait que pour le moment il n'existe pas de moyen efficace et rentable de stocker l'énergie et donc de régler le problème des moments où il n'y a ni soleil ni vent.
    100% faux : Hydraulique, Pile testa, Hydrogène, centrales solaire au sel, ...
    Déjà en production et déjà fait ses preuves.
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  17. #37
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    En Suisse on commence à ajouter 10 ans à la durée de vie théorique des centrales nucléaires dans les scénarios, il y en a une qui devait fermé en 2034 et qui fermera peut-être en 2044.
    Des calculs de l’OFEN reportent la date de fin des centrales nucléaires suisses à 2044
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  18. #38
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    Ils ont beaucoup de barrages par contre il ont presque encore rien installé comme éolienne ou solaire, déjà eux ils ont pas de possibilités offshore et je suppose que c'est comme en France les locaux ne veulent pas d’éoliennes pour gâcher leurs beaux paysages
    Donc ils ont la volonté mais coté solutions concrètes encore rien dans les faits, d'ou la prolongation pour le nucléaire (comme en France).
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  19. #39
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    On reconnait des pylônes HT à leurs multiples bras et leur grande hauteur et par la présence d'isolateur (les disques situé entre les câbles et les pylônes).
    Sur une branche, on compte 1 isolateur pour 10 000 Volts. Donc regardez si vous voyez souvent des lignes avec beaucoup d'isolateurs...
    Leur présence est très réglementée dues aux risques d'amorçage et agricoles et autres. On peut prendre feu en passant trop près des pylônes, c'est trop risqué d'en mettre partout.
    Les pylones HT 220 ,400 KV je kes connais trop bien pour avoir exerccé dans ce secteur..
    Le nombre d'isolateurs de suspensiion plis leur ligne de fuite (ils sont en forme d'assiette) sert à augmenter la distance d'isolement dans l'air(1 kv par centimètre) entre conducteur actif (sous tension) et la masse du pylône...
    distance d'isolement dans l'air est :
    - En 200 kv => 220 cm soit 2,20 metre
    - En 400 kv => 400 cm soit 4,00 metre

    Ces distances sont celles maintenues dans les Bâtiments (postes) HT entre les barres des trolleys cuivre qui sont posés sur de petits poteaux métalliques...
    Pour les conducteurs de ligne ,les distances en 220 kv sont de 5 mètres entre phase à cause du balancement du au VENT des conducteurs en milieu de flèche..
    Par rapport au sol ordinaire sans surplomb de bâtiments (champs agricoles) la distance pour les conducteurs ,ne doit pas être inférieure à 6 mètres à l'aplomb de la FLÈCHE en ETE(la flèche est maximale en été à 40 degrés sans vent ,dilatation)...(voir l'Arrete Technique Norme UTE)...
    La distance de surplomb est augmentée par l’arrêté en cas de surplomb de bâtiments fixes (voies ferrées,cours d'eau ,routes etc...)
    La prise de feu à la queue survient chez les agriculteurs "brutus' qui font n'importe quoi :engins agricoles dont le gabarit dépasse 6 mètres ou les convois routiers spéciaux hors norme des gabarits courants qui n'avise pas l’ingénieur Electricité du département pour le dépontage provisoire des conducteurs par le distributeur ...
    Pour respecter ces exigences de l’Arrêté Technique les pylônes HT au profil de "tète de chat" ont des hauteurs de 25 mètres en 60 kv, 42 mètres en 220 KV...
    Et ce sujet est vaste ,mais les risques sont presque nul ...

    eliniel
    Si vous voulez vraiment alimenter de telles pompes en HTB, je voudrais bien voir où vous faites passer ces lignes près des barrages vu qu'on ne peut pas faire d'activité trop près.
    Les unites utilisés ci-apres :
    MVA => MegaVoltAmpere
    MW => MegaWatt
    La Puissance Maximale Disponible sur le réseau 60 KV est de 700 MVA
    et convertie en MW = 700* cosphi soit 10*0.8=560 MW...

    Iour les lignes HT je ne vois du tout ce que tu veux dire.
    Car les stations de pompage se trouvent ailleurs sur le cours d'eau de puisage à n'importe quel niveau d'un bon cours d'eau ordongne ,Rhone, Loire ...
    Il suffit d'une conduite de transfert allant vers le barrage hydroélectrique cible existant...
    Il peut être nécessaire d'avoir plusieurs stations de pompage si la conduite de transfert est longue et la dénivelée importante...
    L’énergie Electrique est prélevée sur le réseau de transport 60 kv ou 220 kv le plus proche...
    Les fermes d’éolienne débitant sur un réseau HT INTERCONNECTE ,peu importe leur emplacement ,même au cap de Rez ou de Gascogne..
    Le parc éolien allemand fonctionne de cet façon...
    Le seul problème c'est le bilan: l’anergie stockée au niveau du barrage est en effet égale à : mgh -énergie de pompage,...
    Seules des études pointues de EDF peuvent LE DETERMINER AU CAS PAR CAS...
    Le dessin en pièce jointe est assez clair :
    Pièce jointe 507224

  20. #40
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    Nucléaire : l’EPR de Flamanville coûtera au moins 12,4 milliards d’euros
    EDF a officialisé mercredi un nouveau dérapage de 1,5 milliard d’euros du projet de réacteur de troisième génération.



    << Le groupe EDF va-t-il un jour se sortir de la malédiction de Flamanville ? Mercredi 9 octobre, il a annoncé par communiqué que les travaux sur les soudures défectueuses allaient occasionner de nouveaux surcoûts : 1,5 milliard d’euros supplémentaires, ce qui porte à plus de 12,4 milliards le budget total du projet. Amorcée en 2007, la construction du réacteur EPR de Flamanville, dans la Manche, devait initialement être connecté au réseau électrique en 2012, et coûter environ 3,5 milliards d’euros. En pratique, il ne démarrera pas avant 2023 – au plus tôt.

    L’origine de ce nouveau retard est identifiée depuis plus d’un an : en avril 2018, l’électricien a annoncé que plusieurs défauts avaient été repérés sur une soixantaine de soudures. Plusieurs mois plus tard, il est apparu que, parmi les soudures concernées, huit d’entre elles étaient situées à un endroit crucial : elles traversent la double enceinte en béton du bâtiment réacteur.

    Pendant plusieurs mois, au début de l’année 2019, la société a tenté de convaincre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qu’elle pouvait s’abstenir de refaire ces soudures non conformes et conserver peu ou prou son calendrier de démarrage du réacteur. Mais l’ASN a jugé, au printemps, qu’elles ne correspondaient pas au cahier des charges présenté par EDF à l’origine et a demandé à l’électricien de les reprendre entièrement.
    Robots contrôlés à distance

    Le président de l’ASN, Bernard Doroszczuk, entendu par les parlementaires sur ce dossier au mois de juillet, avait déploré l’attitude du groupe public, estimant qu’il avait cherché à « se justifier techniquement (…) plutôt que de réaliser la réparation de ces équipements ». A l’inverse, au sein de l’entreprise, si on affirme respecter les décisions du gendarme du nucléaire, on ne cache pas son agacement. « Elle ne gère plus la sûreté, elle gère des procédures », pestait, il y a peu, un cadre dirigeant excédé. Suite de l'article sur le monde >>
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

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